La traversée du SR...

[Realsan]

Très bonne pensée et je peux déjà te dire que son manipulateur et elle ça va pas tenir le coup sauf si elle aime ce genre de type..

Son (ex) mari ça va aussi se planter à mon humble avis.. Trop de chichis pour que ça tienne

Donc oui tu fais bien de te détacher de tout ce bordel parce que là ça devient assez catastrophique

Le jour où elle réalisera ( si elle le réalise ) que tu avais raison, j'en connais une qui aura l'air fin devant tout ça

[Palimpseste]

Link,

Je ne vais pas être diplomate, mais une question me turlupine : on dirait que ta vie, c'est d'observer sa vie à elle et tous ceux qui gravitent autour d'elle. Tu as conscience du côté obsessionnel de la chose ? Tu trouves ça... normal ? sain ?

Pourquoi une femme quitterait son mari, pour quelqu'un qui semble se raccrocher à moins que rien, que rien, que rien, que plus que rien... comme si c'était une bouée ? Quelle image peut-elle avoir de toi, en tant qu'homme, si elle a conscience de tout cela ? Et toi, comment tu peux rebondir, si tu vois que même te mettre à genoux devant elle, ne lui sert qu'à t'envoyer un méchant kick dans les dents ?

C'est lapidaire comme avis, je le sais, je n'ai lu qu'en diagonale... mais je suis ton histoire en pointillé depuis des mois.

Aussi douloureux que ce soit sur le présent, je pense que tourner le dos à tout cela un investissement sur l'avenir... Enfin je sais pas, ça me laisse perplexe le mépris que tu mets à parler de l'enfer qu'elle se construit, en occultant celui où toi tu t'es embourbé.

Bref, je me raccroche à la note d'espoir que tu laisses : "Il est en effet plus que temps que je me concentre sur quelqu'un d'autre : moi."... Ça me semble urgent et je te souhaite plein de courage pour y arriver.

[Link]

Non mais tu as raison...

Et aussi étrange que cela puisse paraître... Je vais bien depuis. Je ne me sens plus préoccupé par tout cela.

De temps en temps, j'ai bien un peu de colère face à l'hypocrisie du dragueur. Un peu de tristesse... Mais ça va... Rien de comparable.

Comme si j'avais eu la baffe qu'il me fallait pour me réveiller et me remettre en selle. Je suis le premier surpris.

J'ai d'autres chats à fouetter (les pauvres) et voilà!

Vendredi j'ai vu m'a psy, nous avons même rit ensemble de la situation. Il y a une semaine, c'était impensable que je puisse en rire. J'ai l'impression de m'être retrouvé. Comme si j'avais été drogué et après une nuit de sommeille je suis à nouveau dans mon état normal.

Je ne comprend pas très bien moi même...

[Realsan]

Montagne russe je pense. Tu vas mieux mais à un moment tu vas chuter, prépares-y toi. Enfin j'espère que non mais bon.

Ta psy a quand même l'air de faire un boulot avec toi si tu te sens mieux

[Palimpseste]

J'ai d'autres chats à fouetter (les pauvres) et voilà!

 

Prends un fouet de compète !

Quand on laisse sur la route certains "fardeaux" (parce que là, on peut pas dire que c'est un cadeau...), on se sent plus léger après. Mais si on emploie mal cette légèreté, le fardeau qui nous dépasse, peut revenir. Ça réclame une certaine vigilance, un certain recul vis-à-vis de ses propres humeurs.

Tout ce que je peux te dire, c'est qu'à une époque, cela m'avait fait comme toi : l'impression de me réveiller d'un mauvais rêve. Et après, ça allait. Quand je dis "ça allait", ça ne veut pas dire que je n'avais plus de "descentes" de moral, mais je les prenais avec plus de détachement, plus de raison, attendant patiemment qu'une humeur plus sereine leur succède. Ce qui arrivait dans 100% des cas.

L'essentiel n'est pas tant de comprendre finalement, que d'être en mesure d'avancer.

Bon courage pour la suite.

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Oui c'est ça!

Et oui, j'ai une super psy. En plus, plus elle prend de l'expérience plus elle tape juste.

Mon ex me le disait aussi. Elle la comprenait bien.

Je pense surtout que je revivais en plus de la rupture, tout ce qu'elle m'avait déjà fait avec son mari. Et là trop c'est trop.

J'ai du la descendre de son piédestal. Pas que je ne l'aime plus. Mais à la fois, ras-le-bol et à la fois moi j'ai fais ce que je pouvais. Si elle a envie de vivre ça, ben ok! Nous sommes deux (le confident et moi) à la prévenir que l'autre la manipule, elle ne veux pas le voir, ben c'est son problème. J'ai déjà assez donné avec son mari, ce n'est pas pour avoir un type en plus.

Et puis quoi... Finalement, elle n'est toujours pas prête à le quitter son mari. Même si elle revenait, je fais quoi? Je remets ma vie en pause en attendant qu'elle se décide? Non. Je vis ma vie. Si elle revient on verra où elle en sera à ce moment là. Je l'aime, mais je vaux mieux que ça.

Alors je sais... Comme le dit ma psy, elle ne s'estime pas suffisamment que pour être aimée et bien traitée par un homme. Même si elle désire quitter son mari, elle ne l'a pas encore fait. Elle préfère une relation impossible à moi. Là aussi je mérite mieux.

Hier, j'ai eu un peu de colère, et un peu de tristesse. Mais rien de comparable à avant.

En effet, la seule personne sur la quelle je peu agir c'est moi et là, j'ai des choses à faire.

Vendredi, en revenant de chez ma psy, il y avait un peu de soleil. C'était agréable, j'ai souris. Le bonheur, il est aussi dans des petites choses.

Merci! :)

[Palimpseste]

Allez, encore un p'tit effort.

Ton prochain poste, c'est 2/3 toi et 1/3 elle.

Là c'est plutôt l'inverse. ;)

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Lol. :lol:

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Voici bientôt un mois que je n'ai pas donné de nouvelle.

En gros ça va. Mon nouveau travail m'occupe beaucoup. Le temps file, et je ne le vois pas passer.

Mon ex? Pas de nouvelle. Je n'en cherche pas non plus. Il m'arrive d'y penser, de comment elle a transformé l'histoire. Alors la colère monte. Mais je vous rassure, c'est vraiment rare. Je le mentionne ici car c'est le sujet.

Je suis vraiment occupé avec mon travail et rien d'autre. Un peu trop même...Mais c'est le job qui est très demandeur. Vivement que cela se calme un peu.

[Pulcinella]

Pas mal, je cite ici...

C'est vrai qu'on retrouve pas mal d'élément...

 

On n'a jamais dis que le Dépendant Affectif n'était pas humain, au contraire, il est bel est bien humain puisqu'il souffre.

Mon décryptage sur les DA

La "sensibilité enfantine" des dépendants affectifs en fait des personnes contradictoires dans leurs désirs et difficiles à comprendre. Ils sont souvent très intelligents et brillants dans leur vie professionnelle, possèdent un côté candide qui les rend très attachants, curieux et imaginatifs. Mais cette trop forte sensibilité les pénalise dans leurs rapports aux personnes, que ce soit en amour ou en amitié. Le DA vit dans la crainte permanente d'être jugé, a du mal à établir des relations amicales sincères, naturelles et dénuées d'intérêt. Le DA extraverti masque excellemment bien son manque affectif à l'extérieur et paraît doué pour nouer des relations. En réalité, ses actes ont la plupart du temps pour objectif de se donner de l'importance aux yeux des autres dans le but d'être apprécié, aimé. Comme en amour, il est capable de se mettre à dos les personnes qui ne seraient pas reconnaissantes voir indifférentes des efforts qu'il entreprend. La notion de "juste-milieu" n'existe pas, c'est le "tout ou rien" qui régie son mode de pensée.

Le DA n'arrive pas à aimer "correctement" et apprécier sereinement les relations amoureuses parce qu'il ne s'aime pas. Par manque d'identité, il ne comprend pas qu'il soit possible qu'on l'aime pour ce qu'il est. Son enveloppe corporelle est le seul aspect qu'il arrive vraiment à percevoir sans pour autant l'aimer. Il ne se sent beau et vivant qu'au travers du regard de l'autre et est possédé d'une telle peur d'être abandonné qu'il angoissera pour la moindre raison, même lorsque tout va bien. Un détail anodin est capable d'alimenter son imagination au point de lui faire perdre tout repère. Il vit dans la peur constante de ne plus être aimé ou suffisamment aimé et tente de combler son manque affectif avec l'amour de son conjoint, ce qui reste une solution temporaire et non une manière de guérir. Il sera même capable de se "prostituer" auprès de personnes auxquelles il n'éprouve aucune attirance (physique ou mentale) et en arriver à se laisser maltraiter pour ne pas perdre l'autre et continuer à obtenir un retour d'affection. Pour exulter ses angoisses et occuper son esprit, il a recours à des pratiques excessives : boulimie, sexe, drogue, alcool, nombreuses activités, passion amoureuse, ...

Sa seule issue pour calmer ses doutes en couple est de contrôler l'autre et son amour, c'est pour cette raison qu'il va utiliser (inconsciemment) toutes les ficelles de la manipulation pour arriver finalement à ses fins de manière égoïste. Il veut vivre sa relation. Par des mécanismes d'engagements, il va entraîner l'autre petit à petit dans son monde (monde d'amour passionnel), l'enfermer dans ses repères et le conditionner à lui donner l'amour qu'il attend.

Le DA est doté d'un don naturel et extrêmement efficace pour amener son conjoint à adopter un comportement désiré. De partenaire en partenaire, sa stratégie répond le plus souvent au même schéma :

1) Une expression d'amour démesurée envers l'autre (affection, attentions, cadeaux, compliments, ...), également appelée Love Bombing, qui a pour but d'obtenir en retour une équivalence d'affection. L'égo du conjoint commence a être alimenté comme il l'a rarement été dans n'importe quelle autre relation.

2) Une soumission et dévotion totale pour le conjoint qui traduit une volonté d'être et de donner ce que l'autre veut (car incapable de penser qu'on peut l'aimer pour ce qu'il est). Cela le conforte également dans l'idée qu'en donnant à l'autre tout ce qu'il souhaite, il aura toutes les raisons de rester avec lui.

3) Le mensonge. Les mots et les promesses n'ont que peu de valeur pour le DA (mais il n'en a pas conscience). Ils sont le plus souvent utilisés pour charmer et font parti de son fantasme. Le DA va détourner la vérité, flatter, aller dans le sens de l'autre et se projeter rapidement avec lui dans l'avenir afin dans l'emmener dans sa réalité.

4) Le DA va subtilement ouvrir son coeur, véhiculant le plus souvent des douleurs (amicales, familiales, professionnelles, ...) ou de vieilles souffrances. Cette transparence apparente va en réalité placer le conjoint dans le rôle du "sauveur", lui donner de l'importance, valoriser son égo mais également le situer en tant que "bourreau" dans la relation au moment voulu : voir triangle de Karpman. Lorsque le DA aura recours au chantage affectif, le conjoint aura du mal à prendre le dessus par peur de le "blesser" davantage et se sentira fautif d'accroître son "mal-être".

5) Dans de nombreux cas, la dépendance sexuelle est utilisée pour maintenir l'autre près de soi et créer un sentiment d'appartenance physique.

6) A partir du moment où le niveau d'amour/passion que le DA attend n'assouvit plus ses demandes incessantes d'affection, d'attention, de valorisation ou lorsque le conjoint est absent ou manque de présence, il se met à douter, angoisser. Ses frustrations, liées notamment à son incapacité à exprimer ce qu'il souhaite et à dire "non", son manque de contrôle sur ses émotions vont alors se traduire par la colère. C'est à ce moment qu'il va user (inconsciemment) de la manipulation et du chantage affectif pour obtenir ce qu'il souhaite.

7) Le manque de confiance en soi allié à l'instabilité émotionnelle du DA telle que les troubles histrioniques ou borderline vont semer un doute constant dans la relation. Le conjoint va alors devoir faire face à de nombreux "up and down" imprévisibles entraînant chez lui des sauts émotionnels intenses, lié à l'amour qu'il éprouve et son incompréhension face à ces crises. Ces montées d'adrénaline liées à des "suis moi je te fuis" incessants et des menaces de ruptures vont commencer à nourrir chez lui une forme de dépendance émotionnelle et contribuer à l'embarquer dans le même fantasme que le DA.

8) Incapable de remettre son comportement en cause, le DA va faire culpabiliser l'autre de ne pas l'aimer à la hauteur de son "amour", de ne pas le mériter, d'être la cause de ses frustrations. L'émotion qui guide ses choix et ses comportements lui font perdre tout point de vue réfléchi et global sur la relation vécue. Il pourra fréquenter des sites de rencontres et même aller jusqu'à tromper son conjoint pour se libérer de sa dépendance ou pour se "venger" que celui-ci n'ait pas entendu son "appel à l'aide" face à sa souffrance. Tout ce qui a existé auparavant dans la relation n'a plus d'importance et il est capable d'y mettre fin très rapidement. Il dégrade lui-même sa relation à cause de ses doutes et préfère alors abandonner pour ne pas être abandonné, c'est l'une des principales contradictions du DA.

9) Au final, le dépendant affectif transmet sa dépendance à l'autre petit à petit après l'avoir façonné à son image par effet miroir. Le conjoint s'enfermera dans la relation par peur de perdre le DA auquel il est maintenant lié par narcissisme et perdra à son tour tout repère sain d'une relation. Son amour pour lui même n'existe plus qu'à travers l'autre, la boucle est bouclée.

C'est pour cette raison qu'un relation avec un DA qui n'a pas conscience de sa dépendance est souvent "toxique" et aliénante pour une personne sincère et amoureuse. Une rupture brutale et incompréhensible pour une personne autrefois stable est capable de l'entraîner dans un état de manque et de désespoir profond, autant que le DA lui même lorsqu'il se sent seul ou abandonnée.

Pour moi, le DA use son conjoint et l'utilise comme un "patch affectif".

 

Mais si je n'étais qu'un patch, une béquille, elle ne m'a donc jamais aimé? Ses envie de mariage avec moi, c'était que des promesses?

Et puis, il y avait aussi beaucoup de bon moment. On en parle rarement, mais il y en avait. Et puis, il y a son regard, ses envies, ses gestes,...

 

A cette date, je vis exactement ce que vous avez vécu des années avant. Je suis dans la même situation qu'elle. Et j'en souffre énormément.

Je peux te rassurer qu'on vous a AIMÉ même BEAUCOUP d'ailleurs moi je l'aime toujours autant et il me manque énormément :cry: