Comment je surmonte la rupture avec mon jeune amour

[Mme Chabert]

Merci pour le morceau de musique :)

[princesse1]

Chere Madame Chabert,

te lire a fait revivre quelque peu ma douleur dont j'en sort il y a à peine 2 jours.

de mon coté c'est le fait de fouiner les réelle raison de mon mal etre qui m'a aider

c'est sur que tout simplement son amour et son manque font mal

mais aussi nos peurs de l'avenir, l'illlusion de n'avoir de force qu'en étant à ces cotés ; la peur d'attaquer ns journée sans nos rituels avec lui ,notre manque de confiance de trouver une aussi belle relation ,d’être bien quand même seule pour l'instant ....

[princesse1]

le truc c'est de lutter quelque soit l'intensite de la douleur

le truc c'est de refuser d'etre aneantie meme si on l'est pour le moment

le truc c'est d'y croire en notre capacite d'etre heureuse quelque soit les circonstances meme si pour le moment c'est la derniere des choses qui vient à notre esprit

le truc s'est de se rappeler notre forces dans des moments difficiles et de se dire oui c'est possible non seulement de se relever mais de se relever plus forte .oui je n'accepte cette douleur que si elle me rend plus forte.

[princesse1]

de tout cœur ma chère ,je suis avec toi ,j’apprécie ton courage et je suis sure que tu es sur le bon chemin.

ta prochaine relation ne sera que meilleure.

[Mme Chabert]

Et bien nous y voilà... Deux mois de "SR" (navrée, j'ai du mal avec ce terme), débutés le lendemain ou le surlendemain de la rupture. Aucun interdit depuis.

Que dire... ? Non, je ne l'ai pas oublié et oui, je l'aime toujours.

Oui, la douleur devient de plus en plus supportable. Parfois, elle refait surface. Mais, alors qu'au début elle m'accompagnait 90% du temps de mes journées, elle en est à 10% aujourd'hui.

J'ai pu me laisser aller deux fois (Ouééééé !).

La première lorsque j'ai vu mon tirage de photo pris dans un Photomaton. J'ai pensé "Mon Dieu, mais qui ne quitterait pas un thon, vieux qui plus est, comme ça ?". Je suis retournée dans la cabine pour laisser libre cours à mes larmes. J'ai pleuré pour lui, pour nous puis enfin pour moi.

Parce que j'étais revenue à ça. A ne plus pouvoir me regarder. A ne plus pouvoir me supporter.

Avec lui, je m'étais mise de côté... Je n'ai fait que me concentrer sur lui par peur de le voir disparaître. Quelle belle erreur ! Non pas parce qu'il est parti. Mais parce que je me suis perdue...

La seconde était hier dans la journée. Parce que ça faisait justement deux mois et que mon bilan n'est pas très reluisant :

- je n'ai plus eu de nouvelle, il n'en a pas demandé non plus. Oui, je sais, c'est le concept du SR. Mais vous le savez tous aussi bien que moi, ça reste difficile à assimiler.

- Non, je n'ai pas perdu 30 kilos, je n'ai pas commencé le sport, et je n'ai pas une nouvelle vie qui commence. D'ailleurs, un gros "GG" à tous ceux qui y arrivent, je ne sais pas comment vous faites.

- J'ai entamé des démarches que je laissais traîner. Des petites choses à la con... Changer de banque, trouver une nutritionniste comportementale & prendre rendez-vous, la même avec une orthoptiste.

- Je me suis renseignée sur des sujets qui me tenaient à cœur et j'ai enfin obtenu des réponses. Elles n'allaient pas dans mon sens, mais j'avais enfin surmonté ce stress de justement poser les questions au risque de ne pas entendre ce que je voulais.

- M'inscrire à des cours de coréen ! Pour finalement devoir faire marche arrière parce que j'ai un emploi du temps de merde (mes cours, mon boulot, mes projets à rendre, mes boulots en freelance...) et que je compte faire passer en priorité ma santé physique.

- En parlant de santé physique, j'ai appelé une salle de sport pour justement prendre rendez-vous (découverte des lieux) et voir si ça me convient. Me connaissant, c'est déjà un grand pas en avant.

... Résultat des courses... Ce ne sont pas de progrès / changements fulgurants. Mais je me rends compte que j'ai pas mal de soucis à régler. Et que je vais devoir les traiter les uns après les autres...

J'ai mon thérapeute qui m'aide déjà beaucoup, des amis patients et compréhensifs...

Reste cependant un point qui fait énormément mal : j'étais la seule finalement à avoir cru à cette relation, du moins vers la fin. Pourtant, j'ai toujours gardé la probabilité qu'il parte un jour dans un coin de la tête... Il me le reprochait d'ailleurs.

Mais en fin de compte, j'étais la seule à donner une importance à cette relation, à croire qu'elle me mènerait quelque part.

Pour la majorité de mon entourage, cette histoire allait forcément finir comme ça. Forcément. Ce qui me donne l'impression que ma rupture n'est finalement qu'un simple... détail. Y compris pour lui.

J'en arrive au point où j'ai honte... Honte d'y avoir tellement cru. Et je trouve ça injuste. Ma relation et cette rupture, comme toutes les foutues relations et ruptures de ce monde, existaient et existent bel et bien. Ce n'est pas parce qu'il avait 10 ans de moins que tout ça ne vaut rien.

Modifié le 1 octobre 2016 par Mme Chabert

[Ginny]

Madame Chabert, tu sais dans notre situation ce ne sont pas les grands changements qui importe mais les petits pas, ce que je lis moi c'est une femme qui se fixe des objectifs, et qui avance petit a petit.

Visualise l'Everest tu es au pied de la montagne, ne regarde pas le sommet cela va t'effrayer, mais si tu regardes les étapes cela devient de suite moins effrayant.

Je t'ai rencontré et tu n'es pas un thon !

[Mme Chabert]

Madame Chabert, tu sais dans notre situation ce ne sont pas les grands changements qui importe mais les petits pas, ce que je lis moi c'est une femme qui se fixe des objectifs, et qui avance petit a petit.

Visualise l'Everest tu es au pied de la montagne, ne regarde pas le sommet cela va t'effrayer, mais si tu regardes les étapes cela devient de suite moins effrayant.

Je t'ai rencontré et tu n'es pas un thon !

J'ai toujours eu cette fâcheuse habitude (on bosse dessus avec mon thérapeute) à toujours trop exiger de moi-même...

Quand au fait de dire être un thon... Je l'ai toujours sincèrement pensé. Je ne correspond pas aux critères de beauté de ce monde. On me l'a plusieurs fois dit et fait comprendre (je suis d'origine libanaise. Là-bas... Le physique compte beaucoup... beaucoup.). J'ai toujours eu le droit aux remarques à la con plutôt blessantes. Le pire est qu'à la fin, on l'accepte et on se répète ces remarques pour ne pas oser croire que ces gens là ont tort.

Je ne me maquille pas et ne sait pas le faire (il faut dire que je suis myope comme une taupe. Mon mascara, quand je fais des essais, est plus souvent étalé sur le miroir que sur mes cils) et je ne sais pas m'habiller parce que passer plus d'une minute devant mon miroir est une putain de torture psychologique.

... C'est marrant... Lui me disait toujours que j'étais belle... Je ne le croyais pas. La seule fois où je me suis sentie bien dans ma peau, c'est quand j'avais perdu 30 kg suite à un régime hyperprotéiné... Bonjour l'effet yoyo.

[Mme Chabert]

Pensée du week-end :

Après avoir traversé de nombreuses épreuves pour vivre notre relation, après l'avoir entendu maintes fois me dire que jamais il ne cesserai de m'aimer... Il est parti sans aucun regret et sans aucun regard en arrière.

Est-ce que je me respecte si peu pour encore l'aimer et le regretter :shock: ? Je mérite des claques quand même.

[Mme Chabert]

Moral au plus bas... C'est con.

Je me souviens du jour où, par sms, il me disait que "notre relation avait trouvé sa fin et qu'elle se terminait calmement"...

Je lui avais répondu qu'il était maladroit de sa part d'utiliser le terme "calmement".

Je ne sais pas pourquoi, mais la façon dont il est parti, les choses qu'il m'a dites ce jour-là et l'indifférence dont il fait preuve depuis me frappent, aujourd'hui, de plein fouet.

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive...

Modifié le 11 octobre 2016 par Mme Chabert

[Mme Chabert]

Tout d'abord, merci pour ta réponse !

 

Pardon de te secouer un peu mais tu stagnes dans ton auto apitoiement la. C'est normal d etre triste. Mais donnes toi les moyens d avancer.

Aucun souci, j'en ai plus que besoin ! J'avance à petits pas mais je t'avoue avoir des coups de blues dans des moments de faiblesse...

 

Quand je lis ça moi je vois pas une relation amoureuse mais une relation parent/enfant (enfant capricieux par ailleurs).

Je n'ose souvent pas y penser... Si je devais me dire que c'était une relation parent/enfant, est-ce que ça veut dire que mon amour n'était pas sincère... ? Et le sien ?

 

Le plus souvent, a te lire, tu es vieille. Heureusement que dans ton premier post tu indiques que tu as 32 ans car si je me fie juste a l image que tu as de toi tu as au moins 50 ans et en bonne cougar tu t'ai tapé un petit jeune de 18 ans. Remettons un peu les choses a leur place, pardon mais a 32 ans on est loin d être vieille meme en se comparant avec un gamin de 22 ans !

Mon meilleur ami me le reproche souvent :lol:

Je ne saurai dire à quoi c'est dû...

 

Tu sembles aussi te répéter qu'il s'est fichu de toi. Comment te dire qu'il était occupé par son exam, et que se préoccuper de toi n'a de toute façon jamais ete son fort (tu t occupais de lui et de la relation, cf le quote plus haut), et que reflechir si cette relation etait finie ou non c etait le cadet de ses soucis.

Parce qu'il est parfois tellement plus simple de voir les choses de façon manichéenne :

me suis-je trompée dans mon jugement et était-il une mauvaise personne contrairement à ce que je pensais... ?

Ou, surtout... Surtout : est-ce qu'il était une bonne personne et je n'étais pas assez bien pour lui ?

Je me doute que ce n'est ni l'un, ni l'autre. La vie est complexe et ne se résume que rarement à du blanc VS. noir, du bien et du mal...

J'ai du mal à me convaincre qu'il n'y a pas de notion de justice dans cette histoire. C'est juste que... c'est une facilité de l'esprit de l'inclure, ça aide... Mais ça empoisonne, notamment.

 

Maintenant tu manques cruellement de confiance en toi et tu passais ton temps a lui demander "est ce que c'est fini ?". A ce moment la il doutait très certainement deja oui comme tu l'as senti et cette question répétée l'a juste poussé vers la sortie. Parce que c'est épuisant de devoir rassurer quelqu un tout le temps deja de base. Alors quand en plus on doute de la relation ET qu'on est un gamin immature et égoïste c'est beaucoup demander.

Bien qu'il soit douloureux de lire ce passage, je sais que tu as raison... Il me met face à une cruelle réalité : oui, j'ai contribué à son départ. D'où le fait, finalement, que j'essaye avec frénésie de le rendre totalement responsable en misant tout sur sa jeunesse...

 

Je pense que ton travail essentiel il est sur ta confiance en toi. Tu attends de l autre qu'il te rassure et ce n'est pas le boulot de l autre. Ce n'est pas ton boulot de t occuper de l autre comme tu le faisais. Et quand finalement tu sens l autre s éloigner laisse le respirer et vis ta vie. Ne pose pas de questions. Soit il revient avec de bonnes intentions parce qu'il a pu respirer un peu, soit il revient en tirant la tronche ou il revient pas et la a toi d arrêter les frais parce que c'est pas ça une relation.

Merci pour ces conseils...

Comme je l'ai dit plus haut, j'avance à petits pas. J'ai du gros travail à abattre et je ne peux que procéder par petites étapes... C'est dur, c'est long... Et c'est franchement effrayant.

Modifié le 11 octobre 2016 par Mme Chabert

[Kakahuet]

Aucun souci, j'en ai plus que besoin ! J'avance à petits pas mais je t'avoue avoir des coups de blues dans des moments de faiblesse...

chacun avance certes à son rythme, mais il faut éviter de tomber dans le tourbillon du "confort du largué" ... c'est paradoxal et pourtant, on ne lit quasiment que ça sur le forum ...

Etre triste, en soi, n'est pas inéluctable, ce qu'il faut c'est aller au delà, trouver des pistes et les suivre...

 

Je n'ose souvent pas y penser... Si je devais me dire que c'était une relation parent/enfant, est-ce que ça veut dire que mon amour n'était pas sincère... ? Et le sien ?

Déjà, penser en ces termes est plus négatif qu'autre chose (mais compréhensible)... Douter de la sincérité de "l'amour" de quelqu'un c'est un peu comme si on te faisait un compliment et que tu demandes "mais t'es certain?"..

Alors sûrement que votre amour à chacun était sincère à un moment "M" MAIS je ne crois pas que c'était la même définition de l'amour que vous aviez... et dans un couple, on en revient toujours à l'équilibre...

 

Le plus souvent, a te lire, tu es vieille. Heureusement que dans ton premier post tu indiques que tu as 32 ans car si je me fie juste a l image que tu as de toi tu as au moins 50 ans et en bonne cougar tu t'ai tapé un petit jeune de 18 ans. Remettons un peu les choses a leur place, pardon mais a 32 ans on est loin d être vieille meme en se comparant avec un gamin de 22 ans !

Mon meilleur ami me le reproche souvent :lol:

Je ne saurai dire à quoi c'est dû...

Et ton ami a bien raison... si tu n'avais pas indiqué ton âge, je me serai fait exactement la même réflexion.

il y a bon nombre de relations qui fonctionnent même avec une différence d'âge bien plus importante que 10 ans... mais pour cela, il faut que les deux parties soient synchrones sur beaucoup de choses...

Attend d'avoir 80 balais pour dire que tu es vieille...à 50 on est même encore très jeune..sisi... !!

 

Parce qu'il est parfois tellement plus simple de voir les choses de façon manichéenne :

me suis-je trompée dans mon jugement et était-il une mauvaise personne contrairement à ce que je pensais... ?

Et surtout... Surtout est-ce qu'il était une bonne personne et je n'étais pas assez bien pour lui ?.......

J'ai du mal à me convaincre qu'il n'y a pas de notion de justice dans cette histoire. C'est juste que... c'est une facilité de l'esprit de l'inclure, ça aide... Mais ça empoisonne, notamment..

Comment peux-t-on dire que l'on voir les choses de façon manichéenne alors qu'il n'y a rien de plus complexe que l'être humain... dans sa diversité culturelle, biologique, physique, éducative... etc...

On est un assemblage de pièces qui fonctionnent (des fois on se demande comment) ...

moi, ça m'a pété au visage le jour où, il y a longtemps, des maux de tête récurrents étaient causés par une douleur au pied... c'est là, quand on t'explique le fonctionnement du corps humain que tu te dis..."ah ben merde... c'est pas un puzzle à deux pièces" ... donc imagine au niveau du cerveau ...

Ce n'est ni une bonne ni une mauvaise personne (comme toi d'ailleurs), c'est juste que passé un certain cap, les envies/besoins, la volonté (ou pas) n'est plus la même, les choses évoluent sans cesse.

Et la vie n'est ni juste ni injuste... elle est c'est tout...au début on naît, à la fin on meurt et entre temps il se passe des choses...

 

Bien qu'il est douloureux de lire ce passage, je sais que tu as raison... Il me met face à une cruelle réalité : oui, j'ai contribué à son départ. D'où le fait, finalement, que j'essaye avec frénésie de le rendre totalement responsable en misant tout sur sa jeunesse....

Tu as contribué justement parce que tu n'étais pas sûre de toi, ni de la relation...

Nb: ne JAMAIS passer son temps à essayer de se rassurer sur la relation, il n'y a rien de pire pour pousser l'autre vers la seule issue possible...la sortie...

Si quelqu'un se sent bien avec toi,il n'y a même pas besoin de se poser la question....

 

Merci pour ces conseils...

Comme je l'ai dit plus haut, j'avance à petits pas. J'ai du gros travail à abattre et je ne peux que procéder par petites étapes... C'est dur, c'est long... Et c'est franchement effrayant.

oui c'est dur, oui c'es long mais c'est quand même un beau révélateur de ce que tu es réellement et une fois que tu auras intégré ça, tu verras que les choses seront bien plus faciles...

Petit à petit, tu avanceras mais uniquement si tu le veux... ou quand tu seras prête à le faire...

[Mme Chabert]

il faut éviter de tomber dans le tourbillon du "confort du largué" ... c'est paradoxal et pourtant, on ne lit quasiment que ça sur le forum ...

Etre triste, en soi, n'est pas inéluctable, ce qu'il faut c'est aller au delà, trouver des pistes et les suivre...

A noter qu'en plus du fait que ce n'est pas glamour (tête de deterrée + défaististe au possible), c'est épuisant -_-

 

Déjà, penser en ces termes est plus négatif qu'autre chose (mais compréhensible)... Douter de la sincérité de "l'amour" de quelqu'un c'est un peu comme si on te faisait un compliment et que tu demandes "mais t'es certain?"..

Alors sûrement que votre amour à chacun était sincère à un moment "M" MAIS je ne crois pas que c'était la même définition de l'amour que vous aviez... et dans un couple, on en revient toujours à l'équilibre...

J'avoue que depuis le début de la relation je doutais de tout... Je me doutais bien que ce serait un tue-l'amour, mais c'était plus fort que moi.

J'ai hâte d'arriver au jour où j'entamerai les relations et les choses sans me dire que j'ai 80 % de chance d'échouer.

 

Et ton ami a bien raison... si tu n'avais pas indiqué ton âge, je me serai fait exactement la même réflexion.

il y a bon nombre de relations qui fonctionnent même avec une différence d'âge bien plus importante que 10 ans... mais pour cela, il faut que les deux parties soient synchrones sur beaucoup de choses...

Attend d'avoir 80 balais pour dire que tu es vieille...à 50 on est même encore très jeune..sisi... !!

Bien que ce que je vais dire va sembler un peu cliché... En fait c'est très très culturel. Chez nous, une femme doit être plus jeune qu'un homme. Le contraire est très mal vu, peu importe les années d'écart. De plus, avoir 30 ans et ne pas être mariée équivaut à être une vieille fille de 50 ans.

"Old habits die hard".

 

Comment peux-t-on dire que l'on voir les choses de façon manichéenne alors qu'il n'y a rien de plus complexe que l'être humain... dans sa diversité culturelle, biologique, physique, éducative... etc...

On est un assemblage de pièces qui fonctionnent (des fois on se demande comment) ...

moi, ça m'a pété au visage le jour où, il y a longtemps, des maux de tête récurrents étaient causés par une douleur au pied... c'est là, quand on t'explique le fonctionnement du corps humain que tu te dis..."ah ben merde... c'est pas un puzzle à deux pièces" ... donc imagine au niveau du cerveau ...

Ce n'est ni une bonne ni une mauvaise personne (comme toi d'ailleurs), c'est juste que passé un certain cap, les envies/besoins, la volonté (ou pas) n'est plus la même, les choses évoluent sans cesse.

Et la vie n'est ni juste ni injuste... elle est c'est tout...au début on naît, à la fin on meurt et entre temps il se passe des choses...

Faut juste que ça rentre dans ma petite tête ! Et il faut que je l'accepte.

 

Tu as contribué justement parce que tu n'étais pas sûre de toi, ni de la relation...

Nb: ne JAMAIS passer son temps à essayer de se rassurer sur la relation, il n'y a rien de pire pour pousser l'autre vers la seule issue possible...la sortie...

Si quelqu'un se sent bien avec toi,il n'y a même pas besoin de se poser la question....

Je ne peux m'empêcher de me dire que j'ai, à cause de mes incertitudes, raté une belle histoire.

J'aimerai pouvoir me détacher de cette idée.

 

oui c'est dur, oui c'es long mais c'est quand même un beau révélateur de ce que tu es réellement et une fois que tu auras intégré ça, tu verras que les choses seront bien plus faciles...

Petit à petit, tu avanceras mais uniquement si tu le veux... ou quand tu seras prête à le faire...

Je pense l'être, sincèrement... Mais il est comme cette écharde dans l'index qui te rappelle sa présence par de petites douleurs et qui ne veut pas sortir. Et je ne trouve pas cette foutue pince à épiler.

[Mme Chabert]

En general on aime comme on peut. Mais quand on s aime pas soi meme on aime mal. Ca ne remet certainement pas en cause la notion de sincérité.

Et bien sur que tu as contribué a son départ mais pas comme tu l entends (c'est moi c'est ma faute je suis nulle !!) mais simplement parce qu'une relation se fait a 2 et les fautes se portent a 2. Comprend que tout simplement vos deux caractères sont incompatibles. Oui tu as des défauts a travailler mais ils feront toujours parti de toi ca veut dire que tu apprendras a ne plus attendre que l autre te rassure mais tu seras malheureuse avec quelqu'un qui ne te montre pas qu'il est la et que tu peux compter sur lui. Tu vois ce que je veux dire ?

Quelqu'un de tres indépendant n'est pas compatible avec quelqu'un a tendance fusionnelle et exclusive par exemple. Meme si la personne apprend a ne pas REPROCHER a l indépendant son indépendance et a ne pas attendre qu'il change, elle n'en sera pas moins malheureuse.

Il y a des caractères compatibles, d autres non et généralement ca se résume a ca. Et pas a qui est méchant qui est gentil.

Oui je vois très bien où tu veux en venir. Mais je t'avoue espérer ne plus avoir besoin que l'autre me rassure tout court...

Crois-tu que c'est possible malgré mon parcours ?

[Mme Chabert]

Ce que je vais dire va sembler très bizarre... Mais le fait que l'on me dise clairement que j'ai ma part de responsabilité me fait du bien.

[Elieza]

Ce que je vais dire va sembler très bizarre... Mais le fait que l'on me dise clairement que j'ai ma part de responsabilité me fait du bien.

 

Ta part de responsabilité, c'est d'être toi.

Et ca, quoi qu'il arrive, tu en es responsable, mais ce n'est pas une faute. C'est un paradoxe, mais c'est comme ça.

Et si être toi, c'est un problème, c'est juste pas possible. Tu es toi. Tu es une personne, a part entière.

Le reste, c'est de la merde.