Perdu dans l'espérance d'un retour..

[Lili-M]

Oui on pourrait penser que nos histoires ne sont qu'une et même histoire :)

Je suis d'accord avec toi pour la question du temps. Je suis persuadée qu'avec le temps, ça allait évoluer. Je me leurre peut-être mais j'étais sûre que ça allait se transformer en quelque chose de fort.

En effet, il semble compliqué ton ex , différemment du mien qui est du genre j'avance avec ce que j'ai, je campe sur mes positions.

La question de l'avenir leur a peut-être fait peur en effet. Le tien ne sait pas où il va alors que toi oui, il doit se sentir pommé et a peur que tu lui échappes alors qu'il s'attache. Le mien a peut-être eu peur de la distance car cet été on allait être dans des villes différentes et à la rentrée à 300 voire 1000 km de l'un et l'autre...

C'est bien que tu aies maintenu ton SR et tu peux voir qu'il tient à toi et que sans toi il est un peu perdu et se demande ce que tu deviens, ce que tu peux bien faire. En maintenant ton SR, ça lui permettra de comprendre qu'il peut te perdre et que c'est à lui de jouer et de se bouger s'il ne veut pas que ça arrive.

Je vais continuer mon SR. Merci car je sais pas si j'aurai réussi sans vos messages. Mais, je risque de ne pas avoir de nouvelle car il risque vraiment de m'écouter et respecter ma décision de ne plus lui parler.

On verra ce que l'avenir nous réserve. Si on continue seules sans eux ou si on réussit à reconquérir leurs cœurs et être heureux ensemble de nouveau.

[eliana]

. Modifié le 15 janvier 2016 par eliana

[AnneSD]

Craquez pas les filles !!!

Eliana : tu agis bien. Ne te dis pas "mince, j'aurais du discuter avec lui'. Pour l'instant, il faut qu'il sente qu'il te perd vraiment. Donc quand il envoie un SMS, répond lui une fois sur 2, quand tu réponds, attend le lendemain et répond de façon détaché. L'idée c'est pas de rompre le contact, juste lui faire vraiment sentir que c'est fini et que non, tu seras pas sa pote. Ce n'est clairement pas ce que tu veux. Évite les reproches aussi du style "j'aurai du lui laisser plus de temps". Rien ne dit qu'il se serait attaché à toi par la suite et si tu as rompu, c'est que tu savais parfaitement que tu vivrais mal la situation. Tu t'es écoutée, c'est très bien.

Ensuite, profite du SR pour prendre du recul et penser à ce que je t'ai dit. Je t'ai donné des pistes envisageables, mais il faut faire très attention! D'une part, rien ne sert de s'essouffler pour une personne qui n'est finalement pas faite pour toi. D'autre part, et c'est pour ça que j'ai tenté de mettre la 2 ème option en avant, il faut faire très attention et se poser les bonnes questions. A savoir, est-ce que déjà, au cas où ça serait la première possibilité la bonne, tu es prête à te battre pour être avec cette personne, quitte à essuyer des revers voir "echouer"? C'est un choix assez égoïste à faire mais si tu ne t'en sens pas la force, il est parfois préférable "d'abandonner" que de se battre peut être dans le vent et finir soi-même a bout. Tu as tout à fait le droit de décider de sauvegarder ta santé mentale, d'envisager une relation simple plutôt qu'une relation qui te risque de trop te faire souffrir. Ensuite, ce que je t'expliquais avec le calimero c'est parce que ça m'est arrivé. J'ai eu une relation de 2 ans avec un mec qui m'a usée et détruite sur le moment. Le mec était parfait au début (presque trop), puis petit à petit, ça s'est dégradé. Je ne me barrerait pas dans les détails, mais il m'en a fait voir de toutes les couleurs. Seulement, ce mec était doué en manipulation. Il se la jouait toujours petit calimero avec moi et ses proches. Comme quoi il avait pas de chance dans la vie, que c'était la faute de son passé, les autres. Jamais la sienne, evidemment. Parfois, il avait quelques prises de conscience, mais ça ne durait jamais. Ou du moins, ça restait dans le domaine de la parole. Quand ça battait de l'aile, il faisait exprès de me faire mal, puis revenait, me disait que c'était pas moi, mais lui, que j'étais parfaite etc. Et après, il trouvait le moyen de me faire croire que c'était de ma faute, que j'étais trop chiante, lui en demandait trop, que je ne voyais pas tout ce qu'il faisait pour moi etc. Alors moi, comme une conne, je pardonnais tout, je me disais que c'était ma faute, qu'il était dépressif et que je ne l'aidais pas assez, que j'étais prise de tête, qu'il m'aimait etc. Alors qu'à côté de ça, je voyais bien qu'il y avait des choses qui n'étaient pas normale, je me sentais bête de rester. Bref, j'ai mis beaucoup de temps a me sortir de cette relation et quand j'ai tourné la page, je me suis demandé comment j'avais pu minfliger tout ça. En vérité, il ne faisait pas grand chose, de temps en temps il faisait un gros truc (généralement quand ça battait de l'aile) et fallait limite lui être redevable à vie. Mais le reste du temps, il se conduisait mal. Et quoi qu'il en soit, je n'aurais pas du me prendre la tête plus que ça. Peu importe, s'il avait eu un lourd passif, une dépression ou quoi, ce n'était pas ce que j'attendais d'une relation et il n'était pas l'homme qu'il me fallait, j'aurais du des le départs m'écouter et partir.

Tout ça pour dire : prend bien du recul et fais attention. Ne te laisse pas aller par tes propres sentiments et ton envie qu'il s'apercoive qu'il t'aime. Aussi bien il ne t'aime pas et ne t'aimera jamais. C'est malheureux mais mieux comme ça : tu n'auras pas perdu ton temps et souffert davantage. Aussi bien, son manque de confiance le pousse à agir comme ça. Dans ce cas là, il faut arriver à rassuré l'autre, lui dire qu'on à confiance en elle, l'écouter, la motiver, prendre parfois un peu cette personne par la main si besoin est, sans l'infantiliser et faire tout à sa place. Mais il faut que tu t'écoutes : si toi tu as besoin d'un homme qui n'a pas sans cesse besoin d'être rassuré, qui accepté les reproches et puisse en discuter avec toi sans se renfermer, si tu préfères t'en tenir là et trouver un homme moins compliqué car après tout, tu es jeune, belle, intelligente, c'est ton droit le plus strict. Aussi bien, ce mec ne changera jamais, il jouera toujours au petit calimero sans se remettre en question, se contentera des "c'est pas toi, c'est moi; toi t'es parfaite moi je pourrais jamais aimé" pour après pleurnicher "oui mais tu m'en demandais trop et tu voyais pas ce que je faisais pour toi" blablabla. Dans ce cas la, ça sert à rien de te prendre la tête, ce mec sera effectivement jamais capable d'aimer et tu perdrais ton temps et ton énergie avec.

Donc prends bieeeennn du recul, essaie de juger uniquement ses ACTES, pas ses paroles car c'est facile de retourner un cerveau ! En gros, s'il peut passer une journée sans t'envoyer de message et que toi ça te fait chier, zappe! Effectivement, quand on a pas de sentiment on en voit pas trop l'intérêt. Quand l'autre nous en fait le reproche, si on tient a la personne, on ne se braque pas, on fait l'effort. Sinon, c'est que y à incompatibilité, tout simplement : vous ne vivez pas les relations de la même façon. Rien ne sert derrière de chercher les "bonnes choses". Il peut te donner un iPhone parce qu'il veut se dédouaner de tout ce que toi tu fais pour lui et tout ce que lui ne fait pas. Donc juge vraiment les actes et de préférence ceux faits au quotidien, en triant ce qui est de l'importance pour toi et ce qui n'en a pas.

J'espère avoir pu t'éclairer un peu. Bon courage pour tes révisions ;)

[Justine et Juliette]

Vous vous êtes demandé pourquoi vous avez des mecs aussi fragiles ? Vous voulez réparer quoi au juste ? Elena pourquoi cette culpabilité !?

Tu penses que tu as de la chance par rapport à lui et que tu dois payer cette chance ?

Tu ne le sauveras pas de lui même mais ce que tu peux réussir à faire, c'est te saboter et rater pas mal de choses en te mettant à un niveau plus bas.

Prends tes belles qualités sous le bras et exige un homme qui méritera cela. J'ai 38ans. J'ai pansé les blessures d'un homme extrêmement fragile, et j'y ai laissé ma santé mentale. Je voulais réparer qqchose ou inconsciemment, je me disais que je n'avais pas à prétendre à mieux. Aujourd'hui je ne l'aime plus et j'ai un enfant de lui

Faites pas les mêmes erreurs. Pardon de parler crûment.

[Justine et Juliette]

Ouh là je viens de me rendre compte que j'ai parlé d'erreur alors que j'ai évoqué mon enfant juste avant. Pas bien. Évidemment que c'est mon plus grand bonheur, mais j'aurais aimé le faire avec qqun qui m'aurait apporté de la joie. Aujourd'hui on est séparés et mon enfant a la pêche, on s'entend bien. Mais voilà, il faut penser à toutes les données en AMONT

[AnneSD]

Exact Justine ! Pour ça que je me suis permis de parler d'une ancienne relation moi-même. Ressentir un peu de culpabilité après, se demander si on a bien fait, si on aurait pas pu prendre sur soi etc. est normal, mais il ne faut pas que ça dure et retourner avec la personne pour ses motifs. Parfois, on commet de vraies erreurs ou on se rend compte qu'on a vraiment été bien trop exigent, donc on "revient". Mais parfois, on se culpabilise pour rien en vérité. On s'est écouté, on a décidé que la relation ne nous convenait pas, l'autre n'est pas prêt à faire des efforts alors on trace sa route même si sur le moment ça fait mal. Faut se dire que ça va bien finir par passer. On peut difficilement "aider" une personne qui ne s'aide pas elle-même. Et lorsque c'est le cas, il faut savoir si on est prêt à en baver, si les bons moments rattrapent largement les mauvais etc. Vous êtes jeunes, ne vous prenez pas trop la tête, des beaux mecs biens dans leurs pompes qui savent ce qu'ils veulent, y en à pleins les rues^^

Justine, as-tu réussis à te sortir de cette sphère? Car j'ai toujours un peu cette tendance là, même si je fais beaucoup plus attention mtnt, à vouloir "réparer" qqch, changer l'autre, me dire que je ne peux pas prétendre à mieux etc. Sans parler de la dépendance affective... Je sais qu'avant l'ex dont je parlais, je n'étais pas du tout comme ça. Est-ce qu'on peut s'en sortir seule? Est-ce que le temps fait son oeuvre? (Ça doit faire 2 ou 3 ans que c'est fini, je ne sais plus; mais en revanche je sais que la page est bien tournée donc ça ne vient pas de là). Est-ce que cet ex a pu réveiller un mal plus profond alors que dans mes précédentes relations je n'avais jamais eu tous ces problèmes? Notamment un gros manque de confiance en moi. Bon par contre, je viens de me rendre compte que j'ai toujours eu un problème de dépendance affective --', et ça je pense que c'est beaucoup relié à mon enfance... comme beaucoup de gens !

[eliana]

. Modifié le 15 janvier 2016 par eliana

[Justine et Juliette]

La dépendance affective... je ne sais aimer que comme ça, et toujours des mecs qui sont à l'opposé de moi.

Quand je parlais de culpabilité à Elena, je parlais pas de celle ressentie en le laissant, mais+ celle qui est inhérente à sa personne et la "pousse" vers des hommes à réparer.

Pardonnez moi l'expression...

Encore aujourd'hui, quand je repense au père de mon fils parfois j'ai envie de pleurer (il a eu une enfance difficile) mais heee ho ! Moi aussi j'ai galére, pourquoi c'est pas moi que j'essaie de soigner ?!

C'est ce que je fais justement depuis deux mois et j'y ai été poussée par ...une nouvelle dépendance affective ! Et beauuucoup de souffrance qui en découlait.

Je me sens déjà mieux. Je me détache petit à petit, j'ai un nom à mon mal être, les raisons sont multiples, gènes, enfance, épreuves de la vie.

Bref je ne vais pas rentrer dans les détails (ou en MP si vous voulez), mais c'est important de se demander ce qu'on veut réparer et se réparer soi d'abord. Et Elena, OK il ne t'a rien dit de ses PB au départ, mais ton sixième sens a du te renseigner. Après qu'il ait tout plein de qualités je n'en doute pas, mais y'en a combien qui ont cette touche de fantaisie dont tu parles sans pour autant être torturés ?

[eliana]

. Modifié le 15 janvier 2016 par eliana

[AnneSD]

Je suis d'accord avec vous, on ne peut pas assumer les problèmes des autres et jouer le rôle de psy.

 

T'as parfaitement résumé ! On peut être là pour l'autre en cas de coup dur, c'est normal même. Ou si on sent qu'il y a un truc qui va pas, jouer un peu la psy comme tu dis. Mais quand y a trop de choses qui s'accumulent et que l'autre se voile la face, donc aucun travail sur lui, ça sert à rien. Comme on dit, rien ne sert de parler à celui qui ne veut pas écouter. Et si ça a un impact sur la relation et sur soi, c'est pas bon non plus, mieux vaut partir. J'veux dire, si tu te mets en tête de "sauver" l'autre, ça n'aide pas la personne d'une et toi ça t'empêche de t'epanouir et t'use. J'ai des amis qui peuvent être dans ce type de relation parce que justement ils font la part des choses et se mettent pas en quête de réparer quoi que ce soit. Du coup ça va ils gèrent bien et ça pousse l'autre à pas tomber dans un truc où il pleure sans cesse sur son sort. Être dans la compréhension, oui, dans la pitié et vouloir sauver l'autre, non.

 

Mon ex ne se plaçait pas en victime, au contraire, il ne se plaignait jamais et ne laissait jamais rien paraître de ses problèmes, ses tristesse, c'est sur la fin qu'il a explosé et m'a fait par de toutes ses préoccupations, c'est pour ça que je me demande quel poids cela a pu avoir dans notre relation..

 

Ça veut rien dire ça. Mon ex ex lol était comme ça. Du moins je le pensais. Il faisait genre le fier, celui qui a besoin de personne, qui se plaignait pas, où tout allait bien etc. Sur le moment, je pensais avoir un genre de 2nd sens pour détecter quand ça allait pas. Parce que je le connaissais bien en somme. Mais en fait non, cetait cramé, il faisait ça que pour qu'on s'intéresse a lui, qu'on s'apitoye davantage sur son sort (genre le pauvre Il est tellement gentil, il se plaint même pas) etc. Et tout le monde tombait dans le bateaux c'était fou :lol:. Et petit à petit je découvrais que les histoires qu'il racontait n'était pas si grave que ça, que parfois il avait aussi sa part de responsabilité voire était 100% responsable. Par exemple, une fois il pleurnichait auprès de sa famille paternelle que sa mère était horrible parce qu'elle l'avait viré de chez elle etc. Sauf que ce jour là j'étais là. Il à juste jetté un couteau sur son petit frère de 10 ans qui le taquinait comme un môme qui recherche l'attention de son grand frère. Sa mère l'a repris en restant relativement calme. Là il l'insulte, elle s'énerve, il en vient en main, elle lui dit de dégager. Les choses s'apaisent un peu, elle attend juste qu'il vienne s'excuser. Mais lui il fait le têtu, il refuse de comprendre qu'il est allé trop loin et se barre chez ses grands parents le lendemain. Autant te dire que quand 1 mois plus tard je l'entend casser du sucre sur sa mère qui de son côté, tentait d'être gentille avec lui etc, j'ai eu un gros déclic. Et quand je lui montrais que son comportement me saoulait, que je n'étais plus dupe, ça le rendait fou, il savait plus quoi faire. Bon, ok, j'étais aussi tombé sur un phénomène :lol:, tout le monde n'est pas comme lui mais tout ça pour dire qu'il faut se méfier de la pseudo fierté et ça rejoint ce que je disais plus haut, on peut discuter des choses, tenter de comprendre mais après faut surtout pas se mettre dans la position de celui qui veut réparer et dans l'excès de compréhension, sinon ça va te bouffer et tu feras que davantage nourrir les névroses de l'autre.

 

Bon j'ai 20 ans, et connu seulement deux relations, je n'ai peut être pas la maturité suffisante pour prendre le recul nécessaire là dessus pour le moment. Je sis très fleur bleue, émotive (moi aussi j'ai un passé difficile ahah), et du coup, très dépendante affectivement. Je n'ai pas été célibataire depuis 4 ans, le retour à la "solitude"

 

Là encore ça ne signifie rien. Tu peux avoir 40 ans, être conscient de ça et tomber dans les mêmes relations encore et encore... Et avoir 20 ans et savoir que c'est de la perte de temps. Ça dépend de ta sensibilité, de ta construction psychologique, de tes propres démons intérieur du coup. Par exemple moi, je pense que je fais un genre de transfert de moi-même sur l'autre (d'où l'empathie) et qu'en essayant de réparer l'autre, c'est peut être aussi moi-même que j'essaie de réparer. Comme toi, j'ai aussi énormément de blessures de l'enfance. Peut être que quand on se sera soignée nous, on prêtera moins attention à ce genre d'homme? Du moins on sera moins dans l'empathie. Genre "si j'ai fait la paix en moi, tu peux le faire aussi. A toi de bouger tes fesses, moi j'ai décidé d'être heureuse quitte à être égoïste !". Peut-être devrais-tu affronter ta solitude aussi? Pour te dire que c'est pas si grave que ça, plutôt agréable même parfois. Tu ne t'occupes que de toi et ton épanouissement perso. Et comme ça, quand tu seras dans une relation qui ne te convient pas, tu pourras plus facilement te dire "mieux vaut être seul que mal accompagné". Je gère mieux les ruptures et le célibat moi grâce à ça.

[AnneSD]

C'est vrai que ce qui créé la "dépendance affective" c'est de ne pas contrôler quelqu'un qui nous échappe..

Il faut croire que les hommes les plus "attirants" sont ceux qu'on a envie de réparer. Ce n'est malheureusement pas inscrit sur le bon de livraison lorsqu'on reçoit la commande ..

Perso mes ex étaient quasiment tous comme moi. Un mec qui au début de la relation me calcule pas trop ou quoi, j'ai aucun problème à le virer. Donc je pense que malgré tout on se "sent" mutuellement, cest pas vraiment un hasard. Y a des mecs qui ont besoin de fille indépendante donc s'ils sentent que c'est pas ton cas ils vont pas chercher a se mettre en relation avec toi plus que ça. Pareil pour toi. Moi je flaire le mec qui est attentionné, romantique (voire idéaliste), qui veut du "sérieux" etc. Le problème étant qu'après je tombe dans une relation fusionnelle et c'est là que le piège Se ferme lol. Pour l'autre, on en fait jamais assez et vice versa. On calcule le moindre faits et gestes, le moindre truc qui est un peu différent de d'habitude et bim, je psychote. Alors que c'est tellement du détail que c'est franchement bête. Ça donne cet impression qu'il nous échappe oui, mais du coup c'est complètement créé par nous-même. C'est là où c'est super malsain, on se fait du mal à nous-même. Surtout que quand c'est l'autre qui fait ça, on se rend compte que c'est super bête et lourd pour nous. Mais même en sachant à ça, j'arrive un moment à me contrôler genre "non Anne, tu psychote pour rien", mais y a toujours un moment où j finis par repartir dans mes travers et impossible de me remettre la tête sur les épaules. Grrrrr. Alors quand l'autre commence par vraiment s'éloigner voir part, c'est juste horrible, t'as cet frustration, cet impression d'abandon et en même temps tu t'en veux d'avoir été si collante et prise de tête. Tu te dis que la prochaine fois on t'y reprendra plus mais ça continue encore et encore (dédicace à Francis).

 

Je n'ai jamais été autant dépendante affectivement que depuis que j'ai rencontré cet homme. Ca fait 3 jours qu'il ne m'a pas renvoyé de message, je n'en dors plus, je psychote, je pleure.

J'ai envie que cela cesse, dans un sens ou dans un autre. Que j'arrive à me détacher, ou qu'il revienne (pour plus souffrir?). Plus le temps passe, plus j'ai peur de n'être qu'un souvenir. J'ai beau dire que la relation ne me satisfaisait pas totalement, sa présence me manque. J'ai peur qu'il m'oublie, je me sens démunie, impuissante. J'ai peur d'aimer à nouveau. J'ai la frustration de ne pas avoir été jusqu'au bout.

 

C'est ton premier chagrin d'amour et la rupture est récente, c'est normal que tu ressentes tout ça. Faut te laisser le temps. T'as le droit de déprimer, pleurer, te sentir mal même entourée. Faut juste pas que tu t'en fermés dans cette déprime, que tu te coupes de tout. Tentes de te concentrer sur tes études aussi car c'est pour toi, ton futur. Sans faire une fixation non plus car j'ai fait cette erreur, des amis à moi aussi et d'une ça te met une trop grosse pression (tu te laisses pas le droit d'échouer et si ça se passe autant te dire que tu vas encore plus mal le vivre) et d'autre part faut pas que derrière quand t'auras tes vacs ça te reexplose à la gueule parce que tu ne sauras plus à quoi t'accrocher. Faut savoir faire face au "vide" aussi, à sa tristesse, et s'accorder des moments pour soi, seule ou avec tes amis pour te détendre, t'échapper un peu. Ça passe avec le temps tkt, et dis toi bien que y a pas de fatalité. Vous avez vécu de bons moments mais il ne pouvait t'apporter une chose nécessaire pour toi. T'as pas eu envie de te voiler la face. Un jour, tu vivras de bons moments également avec qqn d'autres et il t'apportera ce dont tu as besoin. Et quand tu repenseras à ce que tu vis aujourd'hui, tu te diras que c'est un mal pour un bien.

Hésite pas à inverser les choses quand tu flippes. Ton ex ex par exemple, qu'en est-il? Peut être que quand ça faisait 1an avec lui, tu ne t'imagines par rompre. Et tu l'as finalement fait. Et tu n'étais pas mal. Ce n'est peut être qu'un souvenir comme tu dis, mais tu l'as pas oublié pour autant. Et aujourd'hui, c'est un autre garçon qui fait battre ton coeur... Tout peut arriver dans la vie, rien est une fin en soi !

Et pour le sentiment d'inachevé, si ça peut te rassurer, je l'ai toujours eu après une relation. Et je sais à quel point c'est frustrant. Le mélange de regret et de remord. Y à pas pire. Ça, ça part qu'à partir du moment où tu te decides à lâcher prise, que tu te dis que oui ça aurait pu mais qu'en même temps, tu sauras jamais, ça aurait aussi bien jamais marché même en t'y prennant de différentes façon et quoi qu'il arrive faut être 2 pour le vouloir. Si l'autre ne veut/peut pas, ça sert à rien de s'acharner. Mieux vaut se reconstruire en attendant le prochain. Donc quand t'accepteras la rupture et que tu te mettras vraiment en tête que tu ne peux pas forcer ses sentiments, ce sentiment là te quittera peu à peu.

[eliana]

. Modifié le 15 janvier 2016 par eliana

[Emiliaa]

Tu vas t'habiter à être mal à l'aise quand tu le croiseras mais voilà faut rester tranquille et faire ce que tu as fait, rester cordiale et détachée sans trop s'attarder avec.

[eliana]

/ Modifié le 15 janvier 2016 par eliana

[Emiliaa]

Utilises ces trois mois pour toi ;)