Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1308267
Bonjour à tous,
J’ai pas mal regardé vos messages ici depuis quelques jours, et je me suis décidée à publier parce que ma situation est un peu particulière... Je vais tacher de résumer.

Je suis maman célibataire, je vis depuis longtemps dans un endroit où je n’ai pas d’amis et assez loin de tout (dur de se faire des copains), parce que le papa de mon fils (qui est pourtant dans la même situation que moi) refuse de déménager. On est en garde alternée. C’est un autre problème mais ça explique un peu ma situation.

Il y a 1an et demi j’ai rencontré un ami proche de ma meilleure amie, à l’époque marié, qui vit dans mon coin d’origine (a 600km). On a eu une relation... qui n’était pas sensé aller très loin. Je l’ai quitté dès que je me suis rendue compte que je tombais amoureuse. Mais on n’a pas tenu, on s’est revu, et sa femme est partie (pour d’autres raisons). Voyant qu’il n’envisageait rien de sérieux avec moi, je l’ai à nouveau quitté. Mais il est revenu au bout d’un mois, me disant qu’il était fou de moi mais qu’il se sentait pas prêt, perdu, qu’il pensait devoir commencer une psychothérapie pour régler ses problèmes avec le passé et ses infidélités, son rapport aux femmes.

Mais il avait peur de me perdre donc on s’est mis ensemble. Ça a duré 6 mois. Six mois vraiment fabuleux, à part sa peur viscérale d’aller trop vite, trop loin, que je le quitte, qu’il me mente, il mourrait de trouille de me tromper. Il me disait tout, trop d’ailleurs. Il y a peu il s’est rendu à l’évidence : il était heureux avec moi, enfin lui-même, même si ça l’angoissait toujours de ne plus avoir de « back-up plan », il a commencé à se projeter. Il m’a présenté aux amis que je ne connaissais pas, a parlé de moi à sa famille et a proposé qu’on fasse un week-end avec nos enfants.

J’ai trouvé que c’était vraiment rapide comme changement mais j’ai accepté. Puis le jour où j’ai annoncé que j’étais avec lui à mon fils, il a pris peur. Tout est devenu concret, et il s’est rendu compte que c’était beaucoup trop tôt, qu’il n’avait pas réglé son divorce, qu’il n’était pas encore bien dans sa vie de papa seul.

Il ne m’a pas quittée, mais il a mis des distances assez insoutenables. Il ne m’appelait plus, mais continuait à venir me voir 2 fois par mois, comme avant. Et si nos week-ends étaient toujours aussi fabuleux et intenses, drôles, nos semaines séparés me rendaient malade parce qu’il ne s’occupait plus de moi. Son discours sur la peur de l’engagement s’est amplifié jusqu’au jour où, sortant de chez sa psy, il m’a expliqué qu’il n’était pas prêt et qu’il ne savait pas du tout quand il le serait. Qu’il savait que c’était une phase mais qu’il ne savait pas combien de temps ça durerait. J’ai dis que j’avais besoin d’un peu d’espoir, d’attention, que le rétropédalage était dur à gérer... alors il m’a quittée.

Il m’a quitté en m’expliquant qu’il ne m’avait jamais menti, trahi, et qu’il avait l’impression de profiter de moi en me remettant à l’écart. Mais qu’il n’arrivait pas à faire autrement, qu’il devait être bien seul et que je lui provoquais trop d’émotions, que c’était devenu trop épuisant. Il m’a quittée sans remettre en cause ses sentiments, mais en disant qu’on n’en était pas au même stade de nos vies, et qu’il ne voulait pas me faire attendre pour rien (il change d’avis toutes les semaines, il n’arrive plus du tout à savoir ce qu’il veut pour lui). Là il est dans une phase « je ne m’engagerai plus jamais avec personne, parce qu’il se passera quoi si on me quitte encore ? », du coup il ne voulait plus me donner d’espoirs.

Le problème c’est qu’on a la même confidente. Lorsqu’il m’a quittée, je me suis effondrée de douleur. J’ai l’impression d’être passée à 2cm du bonheur tant je suis heureuse avec lui (et j’en ai eu pas mal, des mecs, des relations, mais lui c’est doux, drôle et fun au quotidien). Notre meilleure amie c’est retrouvée le cul entre deux chaises parce qu’elle a eu beau l’asticoter dans tous les sens, il ne démord pas des raisons de la rupture, il continue à dire qu’il l’a fait parce qu’il ne peut pas me faire subir ça, et qu’il n’y a jamais eu personne d’autre que moi. Mais il lui a dit être soulagé, persuadé qu’il a pris la meilleure décision possible. Et que je ne dois pas espérer.

Cette situation crée de gros soucis et je ne peux plus lui en parler autant, parce qu’elle galère à ménager tout le monde et qu’en même temps elle ne veut pas mentir. Elle a juste lâché qu’il avait l’air sûr de lui, mais que quand elle lui a demandé s’il était bien sûr de ne jamais changer d’avis, il a répondu « on ne peut jamais dire jamais ». Elle a lâché l’affaire et elle m’a dit qu’elle ne me dirait plus ce qu’il lui raconte. Donc j’essaye d’éviter, pour la garder, parce qu’elle, c’est ma sœur de cœur, la meilleure personne au monde. Je sais qu’il essaye aussi d’éviter de son côté.

Mais du coup me voilà ici, triste et avec un sentiment de gâchis terrible. Je vois aussi une psy, pour les raisons précisées plus haut, et elle est d’un grand soutien (elle dit aussi que le plus atroce c’est l’impuissance)... mais peut-être qu’ici il y aura de l’espoir ou des témoignages de choses similaires ? Perso je pense qu’il changera d’avis mais quand... deux fois des hommes m’ont révélé s’être mordu les doigts de m’avoir quitté mais n’ont jamais osé me rappeler. Lui j’espère tellement qu’il le fasse...

Pardon, j’ai résumé au maximum et pourtant ça reste très dense... j’espere Que vous aurez le courage de tout lire.
Modifié en dernier par Lea90 le 16 nov. 2019, 17:59, modifié 1 fois.
#1358884

Salut Lea90!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️

  • Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation

  • Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets

  • Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête


Tiens-nous informé !
#1308275
"Là il est dans une phase « je ne m’engagerai plus jamais avec personne, parce qu’il se passera quoi si on me quitte encore ? »" cet homme à foncièrement peur de l'abandon , il doit effectivement continuer de faire un travail sur lui avant tout engagement sérieux car il me semble d'après tes écrits qu'il en ai conscience c'est déjà une bonne chose.
#1308277
Lea90 a écrit : 16 nov. 2019, 16:22 Bonjour à tous,
J’ai pas mal regardé vos messages ici depuis quelques jours, et je me suis décidée à publier parce que ma situation est un peu particulière... Je vais tacher de résumer.

Je suis maman célibataire, je vis depuis longtemps dans un endroit où je n’ai pas d’amis et assez loin de tout (dur de se faire des copains), parce que le papa de mon fils (qui est pourtant dans la même situation que moi) refuse de déménager. On est en garde alternée. C’est un autre problème mais ça explique un peu ma situation.

Il y a 1an et demi j’ai rencontré un ami proche de ma meilleure amie, à l’époque marié, qui vit dans mon coin d’origine (a 600km). On a eu une relation... qui n’était pas sensé aller très loin. Je l’ai quitté dès que je me suis rendue compte que je tombais amoureuse. Mais on n’a pas tenu, on s’est revu, et sa femme est partie (pour d’autres raisons). Voyant qu’il n’envisageait rien de sérieux avec moi, je l’ai à nouveau quitté. Mais il est revenu au bout d’un mois, me disant qu’il était fou de moi mais qu’il se sentait pas prêt, perdu, qu’il pensait devoir commencer une psychothérapie pour régler ses problèmes avec le passé et ses infidélités, son rapport aux femmes.

Mais il avait peur de me perdre donc on s’est mis ensemble. Ça a duré 6 mois. Six mois vraiment fabuleux, à part sa peur viscérale d’aller trop vite, trop loin, que je le quitte, qu’il me mente, il mourrait de trouille de me tromper. Il me disait tout, trop d’ailleurs. Il y a peu il s’est rendu à l’évidence : il était heureux avec moi, enfin lui-même, même si ça l’angoissait toujours de ne plus avoir de « back-up plan », il a commencé à se projeter. Il m’a présenté aux amis que je ne connaissais pas, a parlé de moi à sa famille et a proposé qu’on fasse un week-end avec nos enfants.

J’ai trouvé que c’était vraiment rapide comme changement mais j’ai accepté. Puis le jour où j’ai annoncé que j’étais avec lui à mon fils, il a pris peur. Tout est devenu concret, et il s’est rendu compte que c’était beaucoup trop tôt, qu’il n’avait pas réglé son divorce, qu’il n’était pas encore bien dans sa vie de papa seul.

Il ne m’a pas quittée, mais il a mis des distances assez insoutenables. Il ne m’appelait plus, mais continuait à venir me voir 2 fois par mois, comme avant. Et si nos week-ends étaient toujours aussi fabuleux et intenses, drôles, nos semaines séparés me rendaient malade parce qu’il ne s’occupait plus de moi. Son discours sur la peur de l’engagement s’est amplifié jusqu’au jour où, sortant de chez sa psy, il m’a expliqué qu’il n’était pas prêt et qu’il ne savait pas du tout quand il le serait. Qu’il savait que c’était une phase mais qu’il ne savait pas combien de temps ça durerait. J’ai dis que j’avais besoin d’un peu d’espoir, d’attention, que le rétropédalage était dur à gérer... alors il m’a quittée.

Il m’a quitté en m’expliquant qu’il ne m’avait jamais menti, trahi, et qu’il avait l’impression de profiter de moi en me remettant à l’écart. Mais qu’il n’arrivait pas à faire autrement, qu’il devait être bien seul et que je lui provoquais trop d’émotions, que c’était devenu trop épuisant. Il m’a quittée sans remettre en cause ses sentiments, mais en disant qu’on n’en était pas au même stade de nos vies, et qu’il ne voulait pas me faire attendre pour rien (il change d’avis toutes les semaines, il n’arrive plus du tout à savoir ce qu’il veut pour lui). Là il est dans une phase « je ne m’engagerai plus jamais avec personne, parce qu’il se passera quoi si on me quitte encore ? », du coup il ne voulait plus me donner d’espoirs.

Le problème c’est qu’on a la même confidente. Lorsqu’il m’a quittée, je me suis effondrée de douleur. J’ai l’impression d’être passée à 2cm du bonheur tant je suis heureuse avec lui (et j’en ai eu pas mal, des mecs, des relations, mais lui c’est doux, drôle et fun au quotidien). Notre meilleure amie c’est retrouvée le cul entre deux chaises parce qu’elle a eu beau l’asticoter dans tous les sens, il ne démord pas des raisons de la rupture, il continue à dire qu’il l’a fait parce qu’il ne peut pas me faire subir ça, et qu’il n’y a jamais eu personne d’autre que moi. Mais il lui a dit être soulagé, persuadé qu’il a pris la meilleure décision possible. Et que je ne dois pas espérer.

Cette situation crée de gros soucis et je ne peux plus lui en parler autant, parce qu’elle galère à ménager tout le monde et qu’en même temps elle ne veut pas mentir. Elle a juste lâché qu’il avait l’air sûr de lui, mais que quand elle lui a demandé s’il était bien sûr de ne jamais changer d’avis, il a répondu « on ne peut jamais dire jamais ». Elle a lâché l’affaire et elle m’a dit qu’elle ne me dirait plus ce qu’il lui raconte. Donc j’essaye d’éviter, pour la garder, parce qu’elle, c’est ma sœur de cœur, la meilleure personne au monde. Je sais qu’il essaye aussi d’éviter de son côté.

Mais du coup me voilà ici, triste et avec un sentiment de gâchis terrible. Je vois aussi une psy, pour les raisons précisées plus haut, et elle est d’un grand soutien (elle dit aussi que le plus atroce c’est l’impuissance)... mais peut-être qu’ici il y aura de l’espoir ou des témoignages de choses similaires ? Perso je pense qu’il changera d’avis mais quand... deux fois des hommes m’ont révélé s’être mordu les doigts de m’avoir quitté mais n’ont jamais osé me rappeler. Lui j’espère tellement qu’il le fasse...

Pardon, j’ai résumé au maximum et pourtant ça reste très dense... j’espere Que vous aurez le courage de tout lire.
;)
#1308278
I.Had.a.Dream a écrit : 16 nov. 2019, 18:00 "Là il est dans une phase « je ne m’engagerai plus jamais avec personne, parce qu’il se passera quoi si on me quitte encore ? »" cet homme à foncièrement peur de l'abandon , il doit effectivement continuer de faire un travail sur lui avant tout engagement sérieux car il me semble d'après tes écrits qu'il en ai conscience c'est déjà une bonne chose.
Oui il est allé direct chez la psy quand sa femme est partie, d’une part parce que sa vie s’est effondrée et d’autre part parce qu’il n’a jamais été fidèle avec elle... et que ce n’est pas comme ça qu'il veut vivre. Il se remet énormément en question, mais du coup j’ai giclé, maintenant qu’il creuse sa peur de l’engagement chez sa psy...
#1308282
Je ne savais pas que ce genre de chose pouvait arriver. On s’entend à merveille et je SAIS qu’il adorait nos moments ensemble... il disait qu’il ne pensait pas pouvoir ressentir autant d’emotions, qu’il pensait à moi tout le temps, qu’il était heureux avec moi, mais que ça lui faisait peur. Je pensais que quand tout allait bien, on ne partait pas...
#1308284
Lea90 a écrit : 16 nov. 2019, 18:28
I.Had.a.Dream a écrit : 16 nov. 2019, 18:00 "Là il est dans une phase « je ne m’engagerai plus jamais avec personne, parce qu’il se passera quoi si on me quitte encore ? »" cet homme à foncièrement peur de l'abandon , il doit effectivement continuer de faire un travail sur lui avant tout engagement sérieux car il me semble d'après tes écrits qu'il en ai conscience c'est déjà une bonne chose.
Oui il est allé direct chez la psy quand sa femme est partie, d’une part parce que sa vie s’est effondrée et d’autre part parce qu’il n’a jamais été fidèle avec elle... et que ce n’est pas comme ça qu'il veut vivre. Il se remet énormément en question, mais du coup j’ai giclé, maintenant qu’il creuse sa peur de l’engagement chez sa psy...
"et que ce n’est pas comme ça qu'il veut vivre" je trouve cela louable de ça part , si il est vraiment sincère bien évidemment .

Je pense qu'il faut mettre des distances entre vous et le laisser chercher sur lui même ses failles . Et si il est vraiment sincère , et dès qu'il en sera un peu plus sur lui , et qu'il aura mis des mots sur ces maux , il reviendra vers toi, du moins pour t'en parler et s'expliquer peut-être sur ces comportements qu'ils ont amené à ce qu'il était.

Courage Léa.
#1308285
I.Had.a.Dream a écrit : 16 nov. 2019, 19:08 "et que ce n’est pas comme ça qu'il veut vivre" je trouve cela louable de ça part , si il est vraiment sincère bien évidemment .

Je pense qu'il faut mettre des distances entre vous et le laisser chercher sur lui même ses failles . Et si il est vraiment sincère , et dès qu'il en sera un peu plus sur lui , et qu'il aura mis des mots sur ces maux , il reviendra vers toi, du moins pour t'en parler et s'expliquer peut-être sur ces comportements qu'ils ont amené à ce qu'il était.

Courage Léa.
Je pense vraiment qu’il est sincère... Et que sa relation avec moi le mettait une pression incroyable dont je ne me suis pas entièrement rendue compte. Pas que je sois collante ou pénible, mais déjà « ne pas mentir et être fidèle » il avait jamais fait. Et je crois qu’il voulait vraiment être avec moi. Il était tellement inquiet de me faire du mal, il n’avait aucune confiance en lui. Alors forcément, moi non plus, parfois. Parfois j’etais Inquiète et il disait que c’etait normal, qu’il comprenait parce que lui aussi était inquiet. J’ai fait ce que j’ai pu, vraiment... mais j’avais besoin d’être rassurée, d’avancer... et j’avoue que la tristesse a du mal à partir, il me manque.

On ne s’est pas quittés fâchés, il le sait. Il sait que je sais pourquoi il est’ parti mais que je suis triste de l’avoir perdu. Il dit qu’il a fait ce qu’il fallait faire parce qu’il n’est pas en mesure de me rassurer, ne sachant pas lui-même. C’est dur...

Merci de m’avoir répondu :)
#1308286
Je relis ton histoire pour la 2 ème fois .
Et je reste sur ma première impression alors que je déteste employer ce terme de "perdu",
mais manifestement il a besoin de se remettre en question sur lui même. Je ne pense pas que cela vienne de votre relation , mais qu'il se rends compte réellement que y a un truc qui cloche chez lui.

Sous réserve encore une fois qu'il soit sincère .

Je pense qu'il est , mais je peux me tromper aussi...les hommes sont si compliqués et sont tellement différents de nous "femmes" dans la façon de penser et d'être...
#1308290
"Il m’a quitté en m’expliquant qu’il ne m’avait jamais menti, trahi, et qu’il avait l’impression de profiter de moi en me remettant à l’écart. Mais qu’il n’arrivait pas à faire autrement, qu’il devait être bien seul et que je lui provoquais trop d’émotions, que c’était devenu trop épuisant"

J'en reviens encore à ce que je pensais , quel âge avez-vous ?
Il y a chez cet homme un problème récurent qu'il a du mal à canaliser/accepter il a des chose à régler avec lui même , je le pense sincère mais encore fois je peux me tromper je ne suis pas dans sa tête.
#1308291
I.Had.a.Dream a écrit : 16 nov. 2019, 19:31 Je relis ton histoire pour la 2 ème fois .
Et je reste sur ma première impression alors que je déteste employer ce terme de "perdu",
mais manifestement il a besoin de se remettre en question sur lui même. Je ne pense pas que cela vienne de votre relation , mais qu'il se rends compte réellement que y a un truc qui cloche chez lui.

Sous réserve encore une fois qu'il soit sincère .

Je pense qu'il est , mais je peux me tromper aussi...les hommes sont si compliqués et sont tellement différents de nous "femmes" dans la façon de penser et d'être...
J’ai beau retourner les choses dans tous les sens, à chaque fois je me rends compte qu’il ne m’à jamais menti, ni trahie, et même lorsque nous étions « amants ». Et il sait que pour moi c’est vraiment le plus important l’honnêteté. Il a été attiré par d’autres femmes lorsqu’on se fréquentait, quelque soit notre relation, et à chaque fois il m’en a parlé. Plusieurs fois des femmes lui ont proposé des choses et à chaque fois il a refusé. Et je le crois. Moi j’etais malade qu’il soit autant sollicité et lui heureux de s’apercevoir que ça ne changeait rien : il n’avait envie que de moi. Quand je m’ecoute vraiment, je suis sure à 100% qu’il était sincère.

Il a répété aussi à notre meilleure amie que ça n’etait pas moi le problème, au contraire parce qu’il hallucinait qu’on soit autant en phase. Il a dit que j’etais Arrivée trop tôt. Et alors que pour moi il était juste la relation dont j’ai toujours rêvé (on était vraiment en phase sur tous les plans), et que j’esperais voir se stabiliser, il considérait que j’etais sa relation la plus intense et passionnelle jamais eue. Mais c’est pas vrai. C’était juste joyeux et serein. C’est comme s’il ne maîtrisait pas du tout la sensation d’etre autant en phase, simplement. Je me sens terriblement impuissante parce que j’ai l’impression que tout ça l’a épuisé, par trop de pression, trop de responsabilités, trop de désir de bien faire et de ne surtout rien briser. Et maintenant il dit être soulagé... comment on peut renoncer au bonheur comme ça... Normalement on cherche tous précisément ça !
#1308292
I.Had.a.Dream a écrit : 16 nov. 2019, 19:45 "Il m’a quitté en m’expliquant qu’il ne m’avait jamais menti, trahi, et qu’il avait l’impression de profiter de moi en me remettant à l’écart. Mais qu’il n’arrivait pas à faire autrement, qu’il devait être bien seul et que je lui provoquais trop d’émotions, que c’était devenu trop épuisant"

J'en reviens encore à ce que je pensais , quel âge avez-vous ?
Il y a chez cet homme un problème récurent qu'il a du mal à canaliser/accepter il a des chose à régler avec lui même , je le pense sincère mais encore fois je peux me tromper je ne suis pas dans sa tête.
On a 33 et 34. Ma psy dit qu’il est très cohérent mais très immature...
#1308293
Notre amie commune l’a asticoté pour savoir si vraiment y’avait personne d’autre, et il en a absolument pas démordu, il en a même été triste (qu’elle lui demande). Elle m’a aussi dit qu’il l’avait « franchement engueulée » quand elle a suggéré que j’avais pu être une « relation pansement ».
#1308294
Mais j’ai peur qu’il préfère une relation moins vraie que celle qu’il a eu avec moi... Par fatigue en fait. Par sensation de ne pas être capable d’autre chose.
Je me dis que ça, ça pourrait l’empecher de revenir. C’est dur d’avoir goûté à ça, et d’en être privée...
#1308295
Alors plusieurs choses:
-ta psy, a TOI, je ne vois pas ce qu'elle a à dire de lui, puisqu'elle ne l'a a priori jamais vu.
Et qu'elle n'est pas là pour faire son analyse a lui, mais la tienne.
CQFD.
-je trouve ca un peu limite de mettre votre amie commune au milieu de vos histoires, et surtout de continuer a lui raconter des trucs/demander des infos alors même que tu sais qu'elle est dans une situation délicate: d'une vous n'avez plus 14 ans pour faire intervenir les copains/copines, de deux ca en dit long je trouve sur l'importance que tu accordes a cette amitié puisque tu n'es pas capable de dissocier les deux et de respecter la position de votre amie.
#1308297
Et dernière chose: le truc: "Il a répété aussi à notre meilleure amie que ça n’etait pas moi le problème, au contraire parce qu’il hallucinait qu’on soit autant en phase. Il a dit que j’etais Arrivée trop tôt. Et alors que pour moi il était juste la relation dont j’ai toujours rêvé (on était vraiment en phase sur tous les plans), et que j’esperais voir se stabiliser, il considérait que j’etais sa relation la plus intense et passionnelle jamais eue. Mais c’est pas vrai. C’était juste joyeux et serein. C’est comme s’il ne maîtrisait pas du tout la sensation d’etre autant en phase, simplement. Je me sens terriblement impuissante parce que j’ai l’impression que tout ça l’a épuisé, par trop de pression, trop de responsabilités, trop de désir de bien faire et de ne surtout rien briser. Et maintenant il dit être soulagé... comment on peut renoncer au bonheur comme ça... Normalement on cherche tous précisément ça !"

Là tu extrapoles, tu interprètes, tu digresses. Tu penses a sa place en fait.
Et surtout, tu considères tes ressentis comme étant une réalité absolue, alors que visiblement, lui a d'autres ressentis, justement, qui lui ont en partie fait renoncer à cette situation.
Donc mets plutôt a profit tes séances de psy pour te recentrer sur toi au lieu d'essayer d'analyser ce que lui pourrait potentiellement penser/ressentir-basés sur ce que toi tu as compris/voulu comprendre-entendre.
#1308300
Ma psy a moi, elle essaye de me dire que mes réactions à moi sont normales, et c’est pas surprenant qu’elle donne son avis sur ses réactions à lui (meme si elle sait très bien et me redis qu’elle ne parle qu’en fonction de mon point de vue. Je ne suis pas débile...)
Et mon amie, justement, c’est parce que je l’epargne Que je suis ici ;)
On a eu une seule conversation là dessus parce que ça nous demande un repositionnemznt à tous les trois, parce qu’on est très proches tous les trois, justement. Et non on n’a pas 14 ans... je trouve y’a réaction très agressive, exactement la raison pour laquelle j’al Réfléchis longtemps avant d’ecrire Ici...
#1308301
Elieza a écrit : 16 nov. 2019, 20:13 Et dernière chose: le truc: "Il a répété aussi à notre meilleure amie que ça n’etait pas moi le problème, au contraire parce qu’il hallucinait qu’on soit autant en phase. Il a dit que j’etais Arrivée trop tôt. Et alors que pour moi il était juste la relation dont j’ai toujours rêvé (on était vraiment en phase sur tous les plans), et que j’esperais voir se stabiliser, il considérait que j’etais sa relation la plus intense et passionnelle jamais eue. Mais c’est pas vrai. C’était juste joyeux et serein. C’est comme s’il ne maîtrisait pas du tout la sensation d’etre autant en phase, simplement. Je me sens terriblement impuissante parce que j’ai l’impression que tout ça l’a épuisé, par trop de pression, trop de responsabilités, trop de désir de bien faire et de ne surtout rien briser. Et maintenant il dit être soulagé... comment on peut renoncer au bonheur comme ça... Normalement on cherche tous précisément ça !"

Là tu extrapoles, tu interprètes, tu digresses. Tu penses a sa place en fait.
Et surtout, tu considères tes ressentis comme étant une réalité absolue, alors que visiblement, lui a d'autres ressentis, justement, qui lui ont en partie fait renoncer à cette situation.
Donc mets plutôt a profit tes séances de psy pour te recentrer sur toi au lieu d'essayer d'analyser ce que lui pourrait potentiellement penser/ressentir-basés sur ce que toi tu as compris/voulu comprendre-entendre.
Non je ne fais que répéter ce qu’ll m’a dit. Et justement... j’ai décidé de le croire... oui je trouvais cette relation très belle et calme et oui visiblement lui il la trouvait trop intense et épuisante, ça je le sais. M’enfin il disait aussi que c’était miraculeux d’etre Autant en phase, ce sont ses mots.

et ma psy oui, elle m’aide à gérer des choses qui n’ont rien à voir. M’enfin c’est pas surprenant qu’elle ait été là aussi dans ce genre de circonstances.
#1308302
Mon amie c’est ma famille, et j’ai pleuré suffisamment en me rendant compte de sa situation délicate et en espérant qu’elle ne m’en voudrait pas de lui en avoir autant parlé. Elle m’a juré’ que non parce que précisément je n’ai pas cherché à savoir ce qu’il lui dit et parce que je ńessaye pas de l’utiliser comme tu dis. Mais il se trouve que j’ai compris qu’elle avait des infos parce qu’elle était différente de d’habitude et elle a fini par me dire 1) que ce qu’il m’avait dit concordait avec ce qu’il lui avait dit et 2) moi je lui ai dis que je ne lui en parlerai plus, ou le moins possible, et je suis donc venue ici.
Je me suis dis que j’y trouverai peut-être des choses qui ressemblent à mon histoire ou des gens qui auraient été confronté au même type de problème.
#1308303
« Le problème c’est qu’on a la même confidente.

Cette situation crée de gros soucis et je ne peux plus lui en parler autant, parce qu’elle galère à ménager tout le monde et qu’en même temps elle ne veut pas mentir. Elle a juste lâché qu’il avait l’air sûr de lui, mais que quand elle lui a demandé s’il était bien sûr de ne jamais changer d’avis, il a répondu « on ne peut jamais dire jamais ». Elle a lâché l’affaire et elle m’a dit qu’elle ne me dirait plus ce qu’il lui raconte. Donc j’essaye d’éviter, pour la garder, parce qu’elle, c’est ma sœur de cœur, la meilleure personne au monde. »

Quand je lis ça, ça ne donne pas l impression que tu lui en as parlé une seule fois...

Pour l histoire de la psy, si tu sais tout ça, pourquoi t y accrocher?
Quand à ma soit disant agressivité, pardon mais on est à l écrit, je ne suis pas adepte des smileys et autres, donc je donne mon ressenti tel quel.
Ceci dit, tu sais ce qu on dit, quand on se sent agressé sans raison, c est qu il y a peut être une part de vérité...non ;)?
Par ailleurs, écrire sur un forum public, c est prendre un risque. Celui de lire des choses qui nous bousculent ou ne nous plaisent pas. Quand on a peur de poser la question c est souvent si on connaît la réponse ou qu on sait qu elle ne va pas nous plaire.

Pour en revenir à ton histoire, perso je ne crois pas vraiment les « je suis perdu » ou «  ça va trop vite ».
Je pense pour ma part que cet homme ne se projette tout simplement pas avec toi sur la durée et que malgré les sentiments (pas forcément aussi fort que les tiens), son histoire précédente est une façon « facile «  de terminer la vôtre, d histoire.
Je te souhaite néanmoins bon courage et j espère que tu trouveras ici des gens qui te diront ce que tu as envie d entendre.
#1308304
Non je me suis sentie agressée justement parce que j’ai pleuré tout jeudi soir, consciente que j’en avais peut-être trop demandé à mon amie. Et sans me rendre compte qu’elle faisait la même choses avec lui (mais justement, je ne savais pas). Et donc oui, x’est Justement jeudi soir qu’elle m’a dit que ce qu’elle Savait correspondait à ce qu’il m’avait et je n’ai pas tenté de rentrer dans le sud details. Elle m’a dit d’elle-même qu’elle l’avait envoyé bouler justement parce que même là, alors qu’il est SUR d’avoir fait le bon choix, il continue à dire « on verra plus tard », « on ne peut jamais dire jamais » etc. Mais depuis cette discussion je ne lui parle plus de lui. Alors qu’on se parle tous les jours...
#1308305
Elieza a écrit : 16 nov. 2019, 20:13 Et dernière chose: le truc: "Il a répété aussi à notre meilleure amie que ça n’etait pas moi le problème, au contraire parce qu’il hallucinait qu’on soit autant en phase. Il a dit que j’etais Arrivée trop tôt. Et alors que pour moi il était juste la relation dont j’ai toujours rêvé (on était vraiment en phase sur tous les plans), et que j’esperais voir se stabiliser, il considérait que j’etais sa relation la plus intense et passionnelle jamais eue. Mais c’est pas vrai. C’était juste joyeux et serein. C’est comme s’il ne maîtrisait pas du tout la sensation d’etre autant en phase, simplement. Je me sens terriblement impuissante parce que j’ai l’impression que tout ça l’a épuisé, par trop de pression, trop de responsabilités, trop de désir de bien faire et de ne surtout rien briser. Et maintenant il dit être soulagé... comment on peut renoncer au bonheur comme ça... Normalement on cherche tous précisément ça !"

Là tu extrapoles, tu interprètes, tu digresses. Tu penses a sa place en fait.
Et surtout, tu considères tes ressentis comme étant une réalité absolue, alors que visiblement, lui a d'autres ressentis, justement, qui lui ont en partie fait renoncer à cette situation.
Donc mets plutôt a profit tes séances de psy pour te recentrer sur toi au lieu d'essayer d'analyser ce que lui pourrait potentiellement penser/ressentir-basés sur ce que toi tu as compris/voulu comprendre-entendre.
Relis ce que j'ai souligné, mis en gras...ce ne sont pas ses paroles, tu l'écris toi même, ce sont tes impressions, des "comme si", des "ce n'est pas vrai"...la seule chose a retenir dans tout ça c'est son "je suis soulagé", malheureusement.
Il ne renonce pas au bonheur, il choisit ce qui est le mieux pour lui...même si ca va a l'encontre de ce que tu voudrais/croies.
#1308307
Lea90 a écrit : 16 nov. 2019, 20:38 Elle m’a dit d’elle-même qu’elle l’avait envoyé bouler justement parce que même là, alors qu’il est SUR d’avoir fait le bon choix, il continue à dire « on verra plus tard », « on ne peut jamais dire jamais » etc. Mais depuis cette discussion je ne lui parle plus de lui. Alors qu’on se parle tous les jours...
Il est surement conscient qu'elle te répète ce qu'il lui dit (comme elle le fait dans l'autre sens), et bien sûr qu'il ne va pas lui dire "non mais c'est mort de chez mort"...d'une parce qu'il a envie de garder une bonne image, auprès d'elle et auprès de toi, et qu'ensuite, sait on jamais, si il lui prenait l'envie de revenir un soir de disette...c'est bien plus confortable son discours qu'autre chose de plus radical.
Alors oui, tu es amoureuse et tu as envie de croire que c'est le plus gentil, le plus honnête, le plus tout ce que tu veux...mais je te garantis que depuis 2012 que je suis sur le forum, on en a vu passer des "gentils formidables honnêtes" qui n'ont pas hésité une seconde a raconter n'importe quoi pour avoir la paix et aller courir la gueuse (si ils ne l'avaient pas fait avant d'ailleurs) dès qu'ils en avaient l'occasion...tu vois le vrai visage des gens a la rupture, justement, parce qu'avant, tout le monde a envie d'être "aimable et aimé", et évite donc de montrer ses cotés lus plus moches...
#1308308
Que je suis son histoire intense et passionnelle et que tous ces sentiments l’epuisent, ce sont aussi ses mots... après oui j’interprète les choses selon ses mots, mais je connais aussi son histoire : il n’a jamais été fidèle avec aucune de ses copines. Et même ses maîtresses, il les a trompées. Ça a créé de nombreux doutes de mon côté... mais quand on « sent » l’autre, quand le dialogue est ouvert, quand il fait un vrai travail sur lui-même... moi je suis le genre optimiste...
#1308311
Lea90 a écrit : 16 nov. 2019, 20:53 Que je suis son histoire intense et passionnelle et que tous ces sentiments l’epuisent, ce sont aussi ses mots... après oui j’interprète les choses selon ses mots, mais je connais aussi son histoire : il n’a jamais été fidèle avec aucune de ses copines. Et même ses maîtresses, il les a trompées. Ça a créé de nombreux doutes de mon côté... mais quand on « sent » l’autre, quand le dialogue est ouvert, quand il fait un vrai travail sur lui-même... moi je suis le genre optimiste...
Mais Lea...qui te dit qu'il a été fidèle avec toi? Qui te dit qu'il le serait si votre histoire reprenait?...
C'est mignon de "avec moi c'est différent", mais c'est aussi se mettre volontairement dans une situation pourrie.
Un mec qui trompe toute ses nanas, pourquoi ca serait différent avec toi?
Surtout si il te quitte et avec son discours "je ne suis pas prêt"? Alors oui, comme ca il ne te trompera pas...la belle vie quoi. Il est surtout pas prêt pour la monogamie ton bonhomme, et visiblemet malgré ses sentiments pour toi, ca le fera pas changer...
Et en plus, il part avec le beau rôle "ah non je l'ai pas trompée puisqu'on était plus ensemble"....

Tu le dis toi même: quand tout va bien (et qu'on aime), on ne part pas. Même (et surtout) si il y a des difficultés. Il faut arrêter de se voiler la face à un moment.
#1308312
J’ai pas vraiment de réponse à ça, à part peut-être que je me dis qu’il a été sincère et qu’il voit une psy, et que donc peut-être qu’il mérite le bénéfice du doute. Mais tout ce que tu soulèves, bien sûr que j’y ai pensé. Possible en effet qu’il préfère retourner dans sa situation « confortable » : 2 nanas, une « sécurisante » et une « passionnante ». J’en sais rien, précisément, je ne suis pas dans sa tête.
#1308314
Voilà, exactement, tu n es pas dans sa tête... et tous les scénarii que tu peux te monter sur le pourquoi du comment du quoi du qu est ce...ben c est de la digression.
Les faits-les actes: il t a quittée.
Il pouvait continuer votre relation tout en voyant sa psy et en résolvant ses problèmes. Un couple c est ça aussi, surmonter des épreuves et des problèmes ensemble.
Tout le reste, c est du blabla. Et les actes>bla-bla-bla.
#1308315
Oui m’enfin c’etait pas la question de base... j’essaye surtout de savoir s’il peut revenir, si ça peut arriver qu’il regrette. Et comment faire... après pour le reste, j’ai bien compris qu’il était parti et toutes les choses liées à ça. Pour l’instant à vrai dire c’est moi qui suis épuisée. Ça fait deux semaines désormais que je suis triste et que je me concentre sur ma vie pour l’ameliorer Par moi-même et pour moi-même (et mon fils). Mais je perds pas espoir...
#1308317
Y’a une part de moi qui se dit que si je lui fais confiance, alors il faut lui laisser plusieurs mois. Et moi de toute façon j’ai à faire pour moi entre temps (et j’ai jamais été le genre à me caser par principe, ça faisait déjà 2 ans que j’etais seule...). Alors oui soit ça va me passer (mais c’est pas gagné, moi j’en ai testé un paquet ces dernières années et c’etait décevant par rapport à lui...), soit j’entamerai une reconquête... mais d’ici là, est-ce que je dois totalement couper le contact ?
#1308318
Pour ce qui est de savoir s il va revenir...ma foi, ça serait malhonnête de notre part de te dire oui ou non.
Oui, il peut revenir, oui, il peut regretter, ou non.

Je répondrais juste à ta question donc: oui, tu dois couper le contact. Visiblement jusqu ici rester en contact n a pas fait évoluer la situation donc autant se préserver au maximum et qui sait...
#1308328
Elieza a écrit : 16 nov. 2019, 21:25 Pour ce qui est de savoir s il va revenir...ma foi, ça serait malhonnête de notre part de te dire oui ou non.
Oui, il peut revenir, oui, il peut regretter, ou non.

Je répondrais juste à ta question donc: oui, tu dois couper le contact. Visiblement jusqu ici rester en contact n a pas fait évoluer la situation donc autant se préserver au maximum et qui sait...
"tu vois le vrai visage des gens a la rupture" alors là je suis tout à fait d'accords ça en est même impressionnant :mrgreen:
#1308329
Je vais être moins catégorique que Elieza.

L'être humain a des capacités d'évoluer ,que ce soit dans le mauvais sens ou dans le bon et forte heureusement .

Dans chaque être que nous sommes nous avons une part d'ombre , et cette part d'ombre soit nous la gérons soit nous la laissons de côté en l’ignorent tout simplement.

m'enfin ca reste assez rare un homme qui avoue ses nombreuses infidélités par le passé.

Ce qui me pousse encore à penser que cet homme à un sérieux problème à régler avec lui même.
Modifié en dernier par I.Had.a.Dream le 17 nov. 2019, 00:55, modifié 1 fois.
#1308330
Il a un gros manque de confiance en lui. m'enfin ce n'est que mon avis.

Mais les hommes qui collectionne sont des hommes qui manquent de confiance en eux. Ça me rappelle un peu mon ex , qui envers tout ces défauts avait celui-là.

J'en reviens tjrs à dire qu'il doit faire un gros travail sur lui , mais ce travail doit venir de son propre chef , si il n'a pas envie bah ma fois il faudra laisser tomber et ne plus rien esperer de lui.
#1308333
I.Had.a.Dream a écrit : 17 nov. 2019, 00:48 Il a un gros manque de confiance en lui. m'enfin ce n'est que mon avis.

Mais les hommes qui collectionne sont des hommes qui manquent de confiance en eux. Ça me rappelle un peu mon ex , qui envers tout ces défauts avait celui-là.

J'en reviens tjrs à dire qu'il doit faire un gros travail sur lui , mais ce travail doit venir de son propre chef , si il n'a pas envie bah ma fois il faudra laisser tomber et ne plus rien esperer de lui.
J’ai aucune idée de ce que c’est vraiment et d’où ça lui vient, toujours est-il que c’est pas l’infidelite qui m'angoisse moi mais le mensonge (et du coup ça se rejoint). Et justement il travaille sur lui chez la psy depuis plusieurs moi, justement pour voir ce qui cloche dans son rapport aux autres, aux femmes, etc. Il est perturbant parce qu’il est globalement de bonne volonté... y’a un an je l’ai quitté en étant sûre qu’il était inadapté et handicapé avec les femmes, mais il a pas mis un mois à avancer et à analyser ses comportements, prendre rdv chez la psy, etc.

Je ne dis pas que c’est la solution miracle, mais ça dénote d’un désir d’avancer. Et visiblement ça le remue puisqu’Il m’a quitté juste après sa séance « peut-être qu’il ne faut plus jamais s’engager avec personne » ...

Enfin non, il m’a quittée après cette séance et après que j’ai dis que j’avais besoin d’espoir pour l’avenir, que c’etait horrible d’entendre ça. Il a réfléchi 2 jours, et il m’a quittée en disant qu’il n’etait pas capable de me rassurer, qu’il ne pouvait pas dire s’il serait capable de s’engager plus un jour et quand, et que le décalage entre nous devenait malsain. En vrai je sais très bien qu’il m’aurait pas quittée sinon, mais en effet je n’ai rien dit et je l’ai laissé partir parce qu’il avait raison et parce que j’etais Incapable de supporter ça.

Il me manque et je suis triste, mais je ne pouvais pas me sentir mise de côté à ce point...
#1308334
I.Had.a.Dream a écrit : 17 nov. 2019, 02:32 Comme je ne dors tjrs pas (c'est chiant ça grrr) je refais un p'tit tour par ici , et je répondrais comme Elieza coupe tout contact c'est le mieux actuellement .
J’ai coupé depuis mercredi, même si depuis 2 semaines on n’a pas vraiment de contact, on en a indirectement. Déjà parce qu’on a notre amie commune et que je sais qu’il lui a demandé de mes nouvelles, qu’il a su qu’on s’est vues le week-end dernier (et qu’apparemment ça lui a fait « très bizarre ») mais aussi pour une autre raison dont je n’ai pas parlé ici... il y a un anniversaire surprise prévu pour notre amie (c’est tombé 2 jours après la rupture) et je sais qu’il n’a pas souhaité parler sur le groupe commun whatsapp pour l’orga mais en privé avec le mec de notre amie, et qu’il a annulé sa venue « parce qu’il ne se sent pas capable de me voir ».
Il participe au cadeau et à l’orga mais ne vient pas, c’est dans 3 semaines. Ça ne m’etonne pas, même si c’est triste pour elle, mais c’est son problème. Le résultat c’est qu’on a eu beaucoup plus de contact indirect que voulu, et que peut-être que c’est en effet mieux désormais de couper court. Au pire je le verrai en juillet, comme d’hab...
#1308335
Y’a quand même une partie de moi qui se dit que s’il était si à l’aise que ça avec son choix, il n’aurait pas peur de me voir. De mon côté j’avais dit que j’irai POUR ELLE et que même si ça serait dur de le voir, bin je prendrai sur moi. Lui il a dit qu’il ne pouvait pas me voir en face, qu’il en est incapable. Et en vrai je sais, je le connais, face à moi il ne tiendra pas (essentiellement parce que je lui plais vraiment beaucoup physiquement et que le sexe entre nous c’est... indescriptible...). Cela dit rassurez vous je trouve normal et sain qu’il fasse les choses de son plein gré et je ne veux pas monter une relation sur le fait qu’il ne peut pas me résister. Je veux qu’il soit consentant :lol:
#1308340
I.Had.a.Dream a écrit : 17 nov. 2019, 10:40
Lea90 a écrit : 17 nov. 2019, 08:54 Merci de vos réponses les filles. Je sais que je parais froide mais ce n’est pas le cas. Je comprends les arguments de chacune et remercie d’en faire part...
Bonjour Léa,

Ce qui fait la richesse d'un forum se sont des avis divergent .

Nous avons tous une façon différente de ressentir les choses et forte heureusement.

Il y a quelques années j'étais sur un autre forum gigantesque pendant 8 ans , forum qui n'est plus, ça frittais beaucoup trop :mrgreen: un forum qui n'avait rien avoir avec celui-ci ,je veux dire que ce n'était pas un forum de reconquête.

Il m'a appris à avoir plus d'indulgence , même si parfois j'ai encore du mal :mrgreen:

Bon là, je m'égare . Faut laisser du temps au temps comme on dit .
#1308342
Merci à toi... Ça va, parce qu’en vrai j’ai intégré les causes de la rupture et la rupture elle-même... subsiste par contre une immense tristesse qui ne veut pas me lâcher. Je me sens toute « bleue », comme dans le livre des émotions. J’essaye de me consoler moi-même, mais j’avoue que c’est dur, j’en dors mal et j’ai la sensation de vivre avec un nuage au dessus de la tête. Je sais bien qu’il faut juste attendre qu’il veuille bien se dissiper, mais c’est très long. Trop.
#1308343
I.Had.a.Dream a écrit : 17 nov. 2019, 10:55
I.Had.a.Dream a écrit : 17 nov. 2019, 10:40
Lea90 a écrit : 17 nov. 2019, 08:54 Merci de vos réponses les filles. Je sais que je parais froide mais ce n’est pas le cas. Je comprends les arguments de chacune et remercie d’en faire part...
Bonjour Léa,

Ce qui fait la richesse d'un forum se sont des avis divergent .

Nous avons tous une façon différente de ressentir les choses et forte heureusement.

Il y a quelques années j'étais sur un autre forum gigantesque pendant 8 ans , forum qui n'est plus, ça frittais beaucoup trop :mrgreen: un forum qui n'avait rien avoir avec celui-ci ,je veux dire que ce n'était pas un forum de reconquête.

Il m'a appris à avoir plus d'indulgence , même si parfois j'ai encore du mal :mrgreen:

Bon là, je m'égare . Faut laisser du temps au temps comme on dit .
Je reconnais que je ne connais pas vraiment ce « milieu ». J’ai tendance à préférer les relations et les discussions dans la vie réelle. Mais là je me suis dis que c’etait peut-être pas mal, puisque je ne peux plus en parler avec mon amie. Elle sait juste que je suis triste et qu’il me manque, mais c’est tout. En savoir plus la met dans une situation trop inconfortable, quelque soit nos intentions à tous. Et même si le lien se retissait entre lui et moi, je préférais qu’elle reste à l’ecart, pas qu’elle voudrait s’en mêler, mais parce qu’elle est trop honnête et trop proche de nous deux. Mais je ne crois pas que m’isoler soit une bonne idée non plus...
#1308350
Moi aussi ! mais j'étais dans une période avide en élevant seule ma fille , et mes ami(e)s de (longue date) sont tous parties vivre ailleurs , je m'en suis fait d'autres depuis ouf heureusement .

Actuellement je suis tjrs dans l'Yonne à mon grand désarrois c'est une très petite ville . D'origine je suis Parisienne.

Et pis du coup et bien j'ai pris l'habitude de communiquer beaucoup via internet.

Rappelle moi depuis combien de temps votre rupture , désolée j'ai la mémoire qui flanche souvent .
#1308351
I.Had.a.Dream a écrit : 17 nov. 2019, 13:06 Moi aussi ! mais j'étais dans une période avide en élevant seule ma fille , et mes ami(e)s de (longue date) sont tous parties vivre ailleurs , je m'en suis fait d'autres depuis ouf heureusement .

Actuellement je suis tjrs dans l'Yonne à mon grand désarrois c'est une très petite ville . D'origine je suis Parisienne.

Et pis du coup et bien j'ai pris l'habitude de communiquer beaucoup via internet.

Rappelle moi depuis combien de temps votre rupture , désolée j'ai la mémoire qui flanche souvent .
C’est un peu pareil, je suis coincée dans un bled paumé et je suis seule avec mon fils... mais je travaille à mon déménagement, même si c’est pas pour après-demain, j’ai des options à venir pour être dans un endroit moins isolé...

La rupture ça fera deux semaines demain
#1308352
Ma « culture » c’est la vie sociale, les amis, les sorties, la vie dehors... je me suis isolée par amour pour le père de mon fils qui ne supportait plus la vie en ville, et désormais il ne veut plus partir d’ici. Et comme il m’a aussi imposé la garde alternée...
#1308353
Celui qui vient de me quitter il était comme moi : vie sociale, sorties, les balades, les coups de tête pour aller voir la mer, ça m’a fait un bien de dingue de vivre comme ça, avec quelqu’un qui vit pareil. Et comme je dois partir vers chez lui, ça semblait être bien parti...
#1308355
"La rupture ça fera deux semaines demain"

C'est très récent.

"Ma « culture » c’est la vie sociale, les amis, les sorties, la vie dehors... je me suis isolée par amour pour le père de mon fils qui ne supportait plus la vie en ville, et désormais il ne veut plus partir d’ici. Et comme il m’a aussi imposé la garde alternée..."

Pas évident , ça étrique forcément .

"Celui qui vient de me quitter il était comme moi : vie sociale, sorties, les balades, les coups de tête pour aller voir la mer, ça m’a fait un bien de dingue de vivre comme ça, avec quelqu’un qui vit pareil. Et comme je dois partir vers chez lui, ça semblait être bien parti..."

J'imagine , mais là il va falloir faire abstraction de toute ces pensées .

Ta rupture est bien trop récente , comme je l'ai dit , faut laisser du temps au temps . Et le temps fera son reste à savoir si le travail sur lui aura son effet ou non.

En attendant mets des distances , voir aucun contact comme on te le disait plus haut.
#1308356
Ah mais j’ai pas envie de le contacter... pour quoi faire ? J’observe la perte et ma tristesse, ma difficulté à faire autre chose que ruminer parce que mes amis sont loin... j’essaye de passer plus de temps avec mes collègues pendant la journée mais comme en plus ils habitent tous à 1h30 de route de chez moi... ca n’aide pas. Je suis allée chez ma psy justement parce que je ne supporte plus cette vie et qu’au sortir de l’été je pleurais comme une madeleine en revenant ici. Je me sens terriblement coincée entre mon vœu de départ et ma peur de faire les choses mal pour mon fils, et c’est là dessus que je travaille. Mon ex d’il y a 2 semaines là, je sais qu’il ne peut rien pour moi (et j’ai d’ailleurs jamais rien demandé’ en ce sens, ce n’etait Pas à lui de porter ça...)
#1308367
Ce soir je suis triste, mais je sens que j’ai passé le cap de l’envie de lui écrire (pour l’instant)... disons que je ne sais pas à quoi ça servirait, ou du moins je sais que ça ne servirait à rien.
Quand je l’ai quitté la seconde fois, j’ai fini par lui écrire au bout d’un mois de SR total et on s’était enfin officiellement mis ensemble. Mais je me doute que ça n’arrivera pas, je me doute qu’il faut trouver les ressources en moi pour avancer. Mais putain que c’est dur, d’avoir été si heureuse, d’avoir frôlé quelque chose de grand, et d'être si seule maintenant.
Ma vie ne s’est pourtant pas écroulée... mais sans lui les choses sont tellement ternes... il ouvrait les rideaux. Il faisait entrer la lumière. Des messages tous les jours, le matin au réveil, le soir en allant dormir, au milieu des marques d’attention, et plus rien.

Je n’ai plus aucun espoir qu’il m’ecrive, qu’il m’appelle, et puis pour quoi faire ? Mais comme c’est dur d’etre privée de ça...
#1308423
Bonsoir... j’ai pas mal parcouru les sujets des autres, les histoires, et je dois dire que ce soir... ça fait exactement deux semaines qu’il m’a quittée. Et je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais j’ai réalisé que s’il revenait, je serai bien emmerdée... simplement parce qu’il m’a quittée. Je ne sais pas si cette sensation restera longtemps, mais c’est très reposant.

Se dire que s’il revenait j’aurais peur qu’il me quitte à nouveau sans raison, juste parce que « c’est pas le bon timing » ou peut-être « parce que l’herbe est peut-être plus verte ailleurs », alors que tout allait très bien sur tous les plans... franchement... non. Pas envie. Fatiguée.

J’ai lu plein de témoignages ici et ailleurs, j’ai la sensation qu’il entre dans une catégorie de personnes très classiques au final. Les instables, les princesses, les qui savent pas ce qu’ils veulent. J’en ai déjà croisé 2/3, dans ma vie, et ils reviennent toujours... mais à quoi bon ?

Ces pensées me reposent énormément. Et voilà, deux semaines et je suis toujours vivante...

Bises à tous, que je lis et que je n’ose pas conseiller (mon état endeuillé n’est sûrement pas des plus appropriés).
#1308425
Et puis j’ai fait ma petite récapitulation dans ma tête de ma petite expérience de trentenaire, je sais c’est pas encore enormissime m’enfin je commence à avoir 2/3 casseroles (ou 15 !) et je me suis souvenue que j’avais été quittée 2/3 fois pour les mêmes non raisons et... bin ils sont tous revenus. Mais quand ils sont revenus, moi j’etais déjà partie à 2356km dans ma tête.

En fait je crois que j’ai trouvé LE défaut rédhibitoire pour moi : qu’on me quitte, surtout dans ce genre de circonstances !
#1308426
Lea90 a écrit : 18 nov. 2019, 20:47 Bonsoir... j’ai pas mal parcouru les sujets des autres, les histoires, et je dois dire que ce soir... ça fait exactement deux semaines qu’il m’a quittée. Et je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais j’ai réalisé que s’il revenait, je serai bien emmerdée... simplement parce qu’il m’a quittée. Je ne sais pas si cette sensation restera longtemps, mais c’est très reposant.

Se dire que s’il revenait j’aurais peur qu’il me quitte à nouveau sans raison, juste parce que « c’est pas le bon timing » ou peut-être « parce que l’herbe est peut-être plus verte ailleurs », alors que tout allait très bien sur tous les plans... franchement... non. Pas envie. Fatiguée.

J’ai lu plein de témoignages ici et ailleurs, j’ai la sensation qu’il entre dans une catégorie de personnes très classiques au final. Les instables, les princesses, les qui savent pas ce qu’ils veulent. J’en ai déjà croisé 2/3, dans ma vie, et ils reviennent toujours... mais à quoi bon ?

Ces pensées me reposent énormément. Et voilà, deux semaines et je suis toujours vivante...

Bises à tous, que je lis et que je n’ose pas conseiller (mon état endeuillé n’est sûrement pas des plus appropriés).
Bonsoir Léa,

Belle avancée :)
courage !
#1308440
Ah et c’est bien évidemment CE SOIR qu’il décide de m’envoyer un message... qui ne dit pas grand chose. Je lui avais simplement dit il y a une semaine que malgré tout, on n’etait pas fâchés et vivants. Et ce soir il m’écrit une réponse à ce message qui n’en appelait pas, bien bien à côté de la plaque, disant qu’on n’est certes pas fâchés mais qu’on aura du mal à être amis.

Alors... euh... on est d’accord qu’il aurait pu s’abstenir ? QUEL EST SON FICKING PROJET ???
#1308684
Salut à tous... après presque une semaine de silence, j’ai eu quelques nouvelles infos et je sais désormais que j’ai affaire à un homme qui est particulièrement phobique de l’engagement. Il semblerait que depuis que l’on s’est séparés, il vive complètement dans un monde de bisounours (il fait des centaines de gâteaux, aménage sa maison) tout en disant qu’il a la sensation d’avoir « échappé à un danger ».

Il semblerait que son impression ait été d’avoir été submergé par ses émotions dans sa relation avec moi et que ça lui ait fait très peur. Il ne revient pas sur ses sentiments, au contraire, il dit être soulagé parce qu’il avait la sensation de vivre au « milieu d’une tornade ».

C’est troublant. J’ai pleuré une heure chez ma psy qui m’explique que ça arrive, qu’il y a des gens comme ça et que je ne dois pas remettre en cause ma manière d’aimer. On était compatibles, en phase sur beaucoup de choses (et ça il me le disait souvent, qu’il n’avait jamais cru ça possible), vivre ensemble c’etait naturel. Mais quand moi je voyais ça comme une belle histoire, lui se croyait dans un grand huit, perturbé par la place que je prenais dans sa vie...

Ca m’a beaucoup blessée, d’apprendre qu’il me voit comme un danger. Simplement parce qu’il ne gère pas ses émotions. Je me suis réveillée en larmes, désespérée par ce gâchis.

Et lui qui dit que c’etait « Trop ». « Trop intense », « trop prenant », il montait « trop haut » quand il était avec moi et il descendait « trop bas » quand il doutait. Du coup il est frénétique, comme un rescapé, et moi je pleure sous xanax.

Je sais qu’il travaille cette phobie de l’engagement chez sa psy, mais pour l’instant il en est à se demander s’il ne vaut pas mieux éviter de s’engager tout court. Puisque lorsqu’il aime, il demande tout, mais il a peur de donner. Il sait que ce n’est pas sain... et c’est bien pour ça qu’il m’a quittée, par peur de moi, peur de me faire mal.

Il a dit que même être amis... c’est impossible, que même là je serais trop dangereuse pour lui. Vous imaginez ? Dangereuse. Alors que je n’ai jamais rien demandé d’autre que de la sincérité, une relation honnête et entière.

Mais il parait que c’est irrationnel, que c’est la peur d’etre détruit par l’autre. Il m’avait dit quelques jours avant de me quitter « et qu’est-ce qui se passera si tu pars ? »... alors il a pris les devants.

Je sais que pour l’instant il s’est lancé corps et âme dans le monde des bisounours, avec ses decos de noël disproportionnées installées directement après m’avoir quittée, ses centaines de gâteaux (pourquoi faire ?) et ses commandes de jouets, d’activités pour les enfants, vu de l’exterieur et le connaissant ça explosera en miettes dans peu de temps.

Mais moi... bin déjà ça me rassure sûrement un peu de ne pas m’être trompée, même si ça change rien. Je me demande juste si les gens peuvent avancer (il m’a tellement dit que moi j'étais L’amour, le vrai, et que simplement c’était Ingérable, épuisant a gérer pour lui toutes ces émotions, ce vertige, cette joie disproportionnée et les doutes qui suivent parfois) ou si les hommes qui ont les épaules / l’envie d’etre Vraiment amoureux existent encore...
#1309051
Salut à tous... je parle toute seule mais ça ne fait pas de mal...

Comme ma tension est trop basse, après un mois à ne pas réussir à dormir, j’ai craqué au travail et mon médecin m’a arrêtée 10 jours (et encore, elle voulait m’arreter 3 semaines !). Elle dit que je ne peux pas remonter la pente sans dormir, mais elle m’a trouvée « en bonne voie »...

J’ai décidé de bloquer mon ex sur mon portable et les réseaux sociaux, du moins pour le moment, parce que je sens que je n’avancerai pas si j’ai le moindre contact avec lui. C’est trop douloureux et vain... Depuis, ça va un petit peu mieux. Disons que j’ai dissocié ma peine d’une potentielle « réponse » de sa part, je SAIS qu’il ne peut rien pour moi.

Et moi je sais que je dois juste « digérer », c’est vachement dur. Parce que partout ici je lis « ça me fait réfléchir sur moi » etc, mais moi ça n’a rien changé en fait... il modifiait pas mes plans, et j’ai été très sincère, très fidèle à moi-même dans cette affaire. Pourtant j’ai pris le temps pour faire le point, mais en vrai je pense que je n’ai jamais été si sûre de moi qu’avec lui. Du coup j’essaye juste d’encaisser la « perte » en fait. Et c’est trop long !!

Du coup j’ai lancé un genre de « plan d’attaque », ou disons que je me suis mis des deadlines. Le plus important là c’est de dormir, donc je prends mon arrêt pour dormir le plus possible et me remettre sur pieds, puis progressivement reprendre le travail et le sport. Si j’arrive au moins à revenir au stade où j’étais avant lui, ça serait pas mal...

Si vous avez des suggestions pour que ça avance plus vite... C’est insupportable d’être dans cet état... ça fait un mois quand même.

En espérant vous lire !
#1309058
Bonjour Leah,

Déjà tu as fait un grand pas en te coupant des infos sur lui ( je ne sais pas où tu avais péché l'info sur ses décos de Noël et sur sa pâtisserie, mais ce n'est vraiment pas le genre de choses qui t'aidera avancer , ça entretient juste le fait que tu sois en boucle sur lui lui , lui- ce qui est normal au début- au lieu de penser à toi, toi, toi ) .

Sinon je ne doute pas que tu aies été sincère à toi, et à lui ; et pour autant je trouve qu''il y a toujours à apprendre sur soi : pourquoi ça te fait si mal , ne l'aurais tu pas vu comme le moyen de sortir de ta vie qui de ton propre aveu, ne te convient pas trop, as tu besoin de quelU'un pour te sortir de là , comme un sauveur ( je pense que non, car tu dis que tu fais les démarches pour que ça change ). Tu avais eu des warnings 1u début, plusieurs ruptures même, pourquoi tu as choisi de les ignorer ?bref, ce sont de vraies questions, mais pour toi, des pistes en fait.

Par ailleurs il n'y a pas de recette miracle pour avancer vite et ce n'est pas forcément un objectif à atteindre comme des quotas de vente , deadline etc... Un mois ce n'est rien , vraiment rien, surtout quand on fondait beaucoup d'espoirs dans une relations . Perso ça m'a pris plus d'un an pour faire le deuil ( de deux relations certes, l'une ayant succédé immédiatement à l'autre ) , et j'en apprends encore aujourd'hui sur ce que je veux .

En revanche je trouve que le sport, le travail , ce sont des buts assez salvateur souvent.
Mais laisse toi le temps d'être mal, tu n'es pas un robot.

Bon courage
#1309059
Bonsoir Selmasultane, merci pour ta réponse.
Les infos je les ai eues au début par ma meilleure amie (qui est aussi la sienne), il a fallu quelques temps pour réussir à rééquilibrer nos relations. Maintenant je lui parle toujours autant à elle, mais je n’ai plus d’infos sur lui. J’en demande pas et elle ne m’en donne pas. Je sais même pas s’ils communiquent toujours autant, et d’ailleurs je m’en fiche (et ÇA c’est une victoire).

Ça me fait très mal parce que ça allait... il m’a vraiment quittée du jour au lendemain, en me donnant des raisons que je ne comprendrais sûrement jamais. J’ai lâché l’idée de comprendre, mais l’impression qui subsiste est assez dure à encaisser pour moi : on peut donc partir du jour au lendemain, alors que ça allait (pour moi en tout cas) et j’ai RIEN vu venir. Honnêtement j’ai eu pas mal d’histoires d’amour, et ça, j’avais jamais eu.

Par ailleurs comme toi j’ai eu plusieurs ruptures coup sur coup. Y’a 2 ans et demi, avec le père de mon fils avec qui j’ai vécu 7 ans. J’ai craqué sur la fin de notre histoire parce qu’il ne s’occupait ni de moi, de notre fils, ni de la maison. Grosse dépression apparemment, mais quand j’ai dis que je risquais de partir, il m’a montré la porte. Il m’a « remplacée » dans les 2 semaines par une folle qui a fini par lui taper dessus tout en me reprochant d’avoir brisé sa famille (alors qu’il m’a poussée vers la sortie). Lui, je me suis battue 4 ans. Mais VRAIMENT j’ai tout donné. Et bon il va mieux, il semble mieux dans sa peau, il s’occupe enfin de son fils et il m’a même remerciée (!) de lui avoir mis ce « coup ». Il a une copine et il est content. Tant mieux hein, mais ça m’a pas franchement mise bien. Dans la foulée j’ai rencontré un type incroyable mais il n’a pas voulu qu’on se mette ensemble. J’ai encaissé durement, mais soit, j’ai avancé. C’était triste mais clair et cohérent.

Puis y’a eu lui, j’y suis allée désabusée. J’ai été sa maîtresse, puis son amie. Mais je suis partie pour me protéger. Il est revenu au bout d’un mois, célibataire et persuadé qu’il ne pouvait pas, je cite « passer à côté » de moi. Même si c’etait « Trop tôt ». Et c’est ce qu’il m’a servi comme raison, quand il m’a quittée. Et vraiment je crois que c’était Cohérent à l’instant T de tenter le coup. Ça aurait été absurde de ne pas y aller, et vu comment ça se passait entre nous, j’ai vraiment pas mis longtemps à y croire. Juste parce que c’était facile en fait. Avant ça ne l’avait jamais été avec lui, mais là vraiment... non j’ai beau chercher... non, c’était « évident ». Et lui-même le disait, une semaine avant de partir. Faut peut-être juste accepter que les gens sont instables hein, mais j’ai pris un coup de pelle. Gigantesque. Avec par dessus le marché la sensation que les gens ne se « battent » pas... parce que bon, ça fait 3 mecs en 2 ans et demi, et c’est des mecs diamétralement opposés. Mais genre RIEN à voir.

Et oui je me voyais bien vivre avec lui, deux jours avant de partir il me parlait de cet été au bord de sa piscine et du prochain week-end chez lui. Vraiment je crois que je le vis un peu comme un accident de la route (en plus troublant même, parce que pourtant j’ai perdu des (très) proches, c’est ULTRA violent mais ça fait pas perdre foi en l’humanité à ce point).

Mais oui j’ai entièrement coupé parce que je vois pas bien ce qu’il pourrait m’apporter de plus que de la douleur... D’autant que par contre je me doute qu’un jour il va retenter une approche mais trop tard.

Cela dit je pense que tu as raison pour le temps, c’est juste que mon ego vit mal d’etre affaiblie, je vis mon nouvel arrêt de travail comme une honte. Vous avez tous raison, quelque soit sa raison il ne mérite pas que j’en sois malade et POURTANT j’en suis malade. Ça me rend dingue d’etre dans cet état. J’ai des milliards de trucs à faire et je suis handicapée par la tristesse et l’incompréhension et en plus j’ai peur d’en sortir aigrie.

C’est pour ça que j’osais moins parler ici, en fait. Pas que je veuille être agressive ou me voiler la face. Mais je suis en colère beaucoup contre moi-même, de pas encaisser, de pas accepter, d’être triste. Et parfois encore je m’effondre juste parce qu’il me manque, et j’ai honte de ça. Je m’épanche sur le passé’, je deviens négative... alors que j’ai jamais été comme ça.
#1309060
Lea90 a écrit : 01 déc. 2019, 19:01
C’est pour ça que j’osais moins parler ici, en fait. Pas que je veuille être agressive ou me voiler la face. Mais je suis en colère beaucoup contre moi-même, de pas encaisser, de pas accepter, d’être triste. Et parfois encore je m’effondre juste parce qu’il me manque, et j’ai honte de ça. Je m’épanche sur le passé’, je deviens négative... alors que j’ai jamais été comme ça.
Hello Léa, y a pas de honte à avoir.
Pour moi le forum a été une catharsis et c est bien de poser ses émotions, fussent elles négatives.
Courage, autorise toi à être mal et en colère, on combat le mal par le mal, aussi.
En mathématiques, moins par moins égal plus ;)
#1309061
Merci Elieza, oui j’ai lu ton histoire et j’ai bien vu que toi aussi t’en as chié. Incompatibilité irréconciliable, ça c’est clair. Moi j’avoue je vais me trainer le boulet de l’incompréhension pendant un moment (et c’est un peu un comble pour quelqu’un qui fait de la recherche en philo).
A l’instant mon fils vient de m’expliquer (entre la soupe et les pâtes, on parlait absolument pas de ça) qu’un jour il voudrait que j’ai un gentil amoureux. Un beau, mais surtout un gentil. Quand j’ai demandé comment on sait, il m’a dit qu’il faut essayer comme ça : « tu lui demandes de te faire un café. Si jamais il te répond qu’il le fera après ses projets, alors tu t’en vas. » (il a 5 ans et c’est le truc le plus sensé que j’ai entendu ces 4 dernières semaines)
#1309064
Et puis je sais pas mais les gens me fatiguent. Y’a un de mes premiers mecs qui m’a quittée pour les « mêmes » non raisons y’a 15 ans et qui est resté (longtemps après) un « ami ». Sauf que LÀ je lui ai dis que j’etais triste et les raisons, il a pas mis 3 semaines à me faire du rentre-dedans (et je me suis rendue compte qu’il me fait le coup à chaque fois).

Après le père de mon fils, il m’a expliqué qu’il avait « toujours été fou de moi », très bien mais fallait pas me quitter y’a 15 ans... et bon c’est un peu facile de me balancer ça à chaque rupture. Du coup je l’ai ghosté, déjà que ça fait bien longtemps que je sais qu’il est parfaitement instable, là je l’ai trouvé particulièrement gonflé de se pointer aussi tôt... indécent en fait.

Ce soir je suis... fatiguée par les hommes... fatiguée.

PS : comme quoi je me mens un peu quand je dis qu’on m’avait jamais quittée du jour au lendemain, mais pour celui là j’avais 18 ans et nous avions moins « vécu ensemble » (six mois de relation à distance). Et oui il est revenu, la première fois après ma rupture d’avec le suivant (3 ans après donc), puis éternellement après chaque mec, infatigable et fatiguant. Entre temps lui, il en a quitté’ un paquet parce qu’il préférait leur servir un café plutôt 3 ans après qu’on leur ait demandé, m’enfin c’est sûrement une autre histoire.
#1309072
Bonjour à tous,

J’aimerais savoir une chose. Peut-être que vous pouvez m’éclairer sur quelque chose en particulier (j’ai bien l’intention d’en parler à ma psy vendredi d’ailleurs...).

Je m’interroge... parce qu’en y pensant ce matin, j’ai conscience qu’on me quitte toujours pour la raison pour laquelle on a voulu être avec moi (et force est de constater que c’est souvent moi qui me fait quitter).

Paraît que c’est toujours comme ça.

La raison : mon problème avec la domination. Je suis indépendante, capable de vivre seule. Et en effet je ne supporte pas du tout qu’on essaye de de me dominer. Pour autant je ne suis pas dominatrice non plus... je précise.

Cette discussion est souvent revenue avec les hommes avec lesquels j’ai eu des histoires d’amour, chacun d’eux en fait. Ils m’ont tous dit que c’etait ÇA qu’ils trouvaient merveilleux : avec moi, pas de dépendance. Mon ex m’a répété 100 fois qu’il n’aurait jamais osé être avec moi « avant », parce que ça fait peur il parait, parce que selon lui « on peut prendre la porte du jour au lendemain » (je me suis pas méfiée parce qu’il disait que c’etait « Avant », je suis pas dominée mais ça m’empêche pas d’être naïve). Et j’en ai passé des heures et des heures à dire que c’est pas parce que je suis indépendante que je ne suis pas fiable. Je ne vois pas le rapport en fait.

Mon ex m’a quittée précisément au moment où j’ai dis que je le trouvais trop distant et qu’il fallait que ça change. Alors c’est sûrement pas la seule’ raison, en tout cas j’en sais rien et c’est même plus la question... mais moi j’ai vraiment la sensation qu’il y a quelque chose qui est très mal interprété. Aimer pour moi peut induire des rapports de force, mais à la fin je sais que je suis capable d’en survivre (mais chacun d’ailleurs...).

Alors voilà, je les attire comme des mouches les mecs qui veulent une femme indépendante, et qui me quittent notamment parce que je n’en « cède » pas. Mes amis s’étonnent que j’ai accepté aussi vite (mais j’accepte toujours aussi vite, j’ai jamais supplié personne, ça m’empêche pas d’etre Malade d’amour, en arrêt et sous xanax, je vois pas le rapport...) et ça m’interroge sur ce point particulier. En effet j’ai accepté qu’il me quitte, mais dans mon esprit c’est parce qu’il sait ce qu’il fait, parce que je lui fais confiance là dessus. J’ai accepté tout de suite parce que je ne vois pas quelle relation pourrait ressortir d’une supplication, parce que je SAIS d’avance que je suis incapable de me reconstruire sur une histoire où forcément il sera toujours en position de force et capable de repartir du jour au lendemain. Pour moi ce sont deux choses entièrement différentes, l’amour et la domination. Je finis toujours seule après avoir demandé‘ un changement « parce qu’avec toi c’est tout ou rien » (cette phrase je l’ai entendue par pas moins de 5 de mes exs !!), et ça me laisse la sensation que nos histoires se sont toujours achevées parce que la situation était entièrement bloquée de ce point de vue. Comme une mauvaise analyse de leur part... j’ai jamais claqué la porte en demandant un changement, j’ai toujours essayé d’ouvrir le dialogue. Et c’est systématique : ils se barrent en disant que sinon je les aurais quitté. Alors que... bin c’etait vraiment pas au programme. Je comprends pas.

J’aimerais vos avis, c’est quoi le rapport entre amour et domination pour vous ? Est-ce que certains ont la sensation de parvenir à une histoire stable où la domination n’entre pas en jeu ?
#1309075
Bonjour

Pourquoi parles-tu de domination ? je ne pense pas que ce soit le mot idoine, si ?

Etre indépendante, c'est une bonne chose, malgré tout je crois que (dans ton cas mais je me trompe peut-être) cela souligne une ligne de vie assez "rigide" (je suis sûrement aiguillé par ce que tu écris , par exemple : "qui me quittent notamment parce que je n’en « cède » pas."

Je ne sais pas si je suis très clair mais c'est mon ressenti par rapport à ce que tu nous écris.

Autre exemple : "Je finis toujours seule après avoir demandé‘ un changement « parce qu’avec toi c’est tout ou rien »"

Tout dépend du curseur que tu as, quels changements tu demandes (on ne change pas réellement) et pourquoi tu les demandes.

Peut-être es-tu tout simplement trop exigeante ?
Des fois il vaut mieux baisser le curseur plutôt que de s’entêter à vouloir toujours plus (mais bon ce n'est que mon avis)

Pour caricaturer très grossièrement, j'avais une amie (très jolie au demeurant) qui ne jurait que par les mecs grands/bruns/yeux verts/baraqués/intelligents etc...
Ben elle n'a jamais été heureuse de sa vie (paix à son âme) n'ayant jamais voulu déroger à ce principe...

mais suis peut-être à côté de la plaque :)
#1309315
Bonsoir à tous,

Je sais pas ce qu’il m’a pris aujourd’hui mais je lui ai envoyé un message, lui disant que je l’avais débloqué et que j’étais triste qu’il ne vienne pas à l’anniversaire de notre amie samedi, même si je comprenais.

Réponse laconique (Je m’attendais à rien de mieux) suivi d’un reproche sur le fait de l’avoir bloqué. J’ai répondu que c'était pas contre lui mais pour moi et qu’après tout ça n’avait pas particulièrement d’importance (pas comme si on allait papoter). Puis j’ai demandé si on pouvait parler au téléphone à un moment, pour avoir des réponses / explications. Apparemment je suis « tombée » le soir où il réglait ses comptes avec son ex femme. Autant dire qu’il a pas répondu / appelé.

Alors d’un coup je me suis vue de l’extérieur, pathétique seconde dame qui se lamente d’un mec qui s’en contre-fout. Et j’ai honte.
#1309316
Kakahuet a écrit : 02 déc. 2019, 11:35 Bonjour

Pourquoi parles-tu de domination ? je ne pense pas que ce soit le mot idoine, si ?

Etre indépendante, c'est une bonne chose, malgré tout je crois que (dans ton cas mais je me trompe peut-être) cela souligne une ligne de vie assez "rigide" (je suis sûrement aiguillé par ce que tu écris , par exemple : "qui me quittent notamment parce que je n’en « cède » pas."

Je ne sais pas si je suis très clair mais c'est mon ressenti par rapport à ce que tu nous écris.

Autre exemple : "Je finis toujours seule après avoir demandé‘ un changement « parce qu’avec toi c’est tout ou rien »"

Tout dépend du curseur que tu as, quels changements tu demandes (on ne change pas réellement) et pourquoi tu les demandes.

Peut-être es-tu tout simplement trop exigeante ?
Des fois il vaut mieux baisser le curseur plutôt que de s’entêter à vouloir toujours plus (mais bon ce n'est que mon avis)

Pour caricaturer très grossièrement, j'avais une amie (très jolie au demeurant) qui ne jurait que par les mecs grands/bruns/yeux verts/baraqués/intelligents etc...
Ben elle n'a jamais été heureuse de sa vie (paix à son âme) n'ayant jamais voulu déroger à ce principe...

mais suis peut-être à côté de la plaque :)
Purée j’ai pas vu ta réponse, je suis complètement à la masse !
Pour te répondre, je crois qu’au contraire mes curseurs sont un peu bas... celui-là typiquement, physiquement pas mon type DU TOUT, intellectuellement différent aussi, par contre vas savoir, je trouvais que ça roulait tout seul dans la joie et la bonne humeur. Mais apparemment je me suis mis un tronc de chêne dans l’oeil.
#1309317
Non là le changement que je demandais, c’était de repasser à un appel par semaine, de garder le lien quand on se voyait pas (parce qu’on se voyait que 4/5 jours tous les 15 jours au maximum). C’était pas démesuré je crois... mais visiblement il voulait me garder dans une sorte de bulle hors temps, hors espace et BIEN déconnectée de sa vie. Pour ça que je dis « éternelle seconde dame », je crois que là, il était plus marié avec une maîtresse, mais célibataire avec toujours une maîtresse. Et moi j’y ai cru, comme une grosse débile.
#1309318
Je continue à parler toute seule (Pardon), mais faut admettre que je le SAIS depuis un an et demi, mais j’ai jamais compris pourquoi je suis une sorte d’eternelle Seconde dame, même là, même quand la conjoncture est bonne. Avouons ça explique tout. Pas envie que « le frisson » prenne trop de place dans la vie quotidienne, c'est juste un truc d’homme marié qui s’ennuie. Je vais probablement être remplacée par des circuits de voiture de course ou des sauts en parachute, voilà tout.

Pathétique d’être cette femme là, et d’y croire, en plus. C’est précisément la Kakauete qu’il y a ce jeu de « pouvoir », ces hommes là je les attire comme des mouches. Toujours le même discours « celle là elle est solide et solitaire, pas le genre à tomber amoureuse ou espérer ». Raté. À bosser chez la psy !
#1309320
Oui Elieza je sais. Depuis mes 16 ans, t'imagines... je pense pas pouvoir empêcher ça, par contre je dois trouver comment ne plus me laisser avoir ! Parce que là on parle d’un truc qui m’est quand même arrivé pas moins de... allez, six fois. A chaque fois ils m’ont dit « si les choses étaient différentes... » et à chaque fois j’ai encaissé. Mais LÀ... il n’était plus marié... et donc oui, c’est vrai qu’il était sincère, c’est vrai qu’il jouait pas, mais simplement dans CET espace temps restreint. Au quotidien il me voit comme « trop ». Trop quoi ? On sait pas.
#1309321
C’est triste à dire mais au final, quelque soit la raison, je finis jetée par des garçons faibles, qui préfèrent une vie « confortable » et qui me voient vraiment comme une tornade. Lui il disait ça, que j’étais trop « une tornade », pour les autres j’étais un vrai « bonbon à la menthe ». La grosse blague c’est qu’ils ont tous fini par m’en vouloir (alors de quoi, gros mystère). Là apparemment c’est d’avoir osé le bloquer alors qu’il m’avait quitté. Et alors j’ai beau en parler avec ma psy, impossible de mettre le doigt sur ce que je « dégage ». A part mes mecs (mes boulets), tout le monde me défini toujours comme « posée, réfléchie, patiente et rassurante » (OUI j’ai mené une enquête). Le SEUL truc que j’impose aux mecs (c’est le même qu’a mes amis...) : sincérité et pas de mensonge. Ce qui n’a d’ailleurs jamais voulu dire « tout me raconter » mais juste pas me mentir. Mon ex là, ÇA précisément ça l’angoissait. Il avait tellement peur de me mentir qu’il me disait TOUT. J’ai carrément fait une liste de tout ce qu’il n'était PAS obligé de me raconter (« j’ai maté la secrétaire etc »). Et à chaque « dérapage » (selon des critères que j’ai absolument jamais défini, soyons clairs) il « m’avouait » des trucs en hallucinant que je ne le quitte pas sur le champs ou que je comprenne (pour moi, mater des gens, ça n’a jamais été un souci...). Il s’est foutu une pression d’enfer hein, et là dessus j’ai rien réussi à faire. Je comprends pas comment ils m’évaluent et ce que je dégage, mais je préférerais attirer les mecs solides et sincères que ce genre de petit bonhomme tout faible...
#1309322
Je ne sais pas...je parle de moi, là, mais jusqu'à il y a 3/4 ans, j'étais tout le temps avec des mecs (bon, on parle de 3 histoires depuis mes 18 ans dont une de 10 ans et une de 5) super machos, super "durs", super "rude boy"...qui adoraient tous mon coté "qui ne se laisse pas faire", avec du caractère, qui leur tenait tête...jusqu'au moment où il se barraient, un pour une super plus jeune (donc plus manipulable ou moins chiante), l'autre pour une voilée de sa confession donc docile...

Et après ma dernière rupture, bah je sais pas...j'ai "donné" sa chance a quelqu'un que je n'aurais a priori jamais regardé. Gentil, doux, pas bad boy pour un sou...et ca marche...
#1309323
Ah mais moi j’en rêve, d’un gentil... le problème c’est que quand je vérifie en arrière, c’est pas facile de voir le truc arriver ! J’ai pas de « type » moi. Dans mes histoires y’a de tous les genres et tous les horizons. Cela dit le seul qui m’ait pas dragué de lui-même c’est le père de mon fils (avec qui je suis quand même restée 7 ans). Mais les autres... bin c’est eux qui viennent, qui me font céder même. Des fois de manière très malhonnête d’ailleurs (y’en a qui disent qu’ils sont mariés que bien après). Et mon ex là, déjà je pensais vraiment pas tomber amoureuse, mais surtout c’est LUI qui est venu me supplier une fois séparé de sa femme... t’imagines pas comme j’ai cru aux miracles. Genre ENFIN c’est mon tour ! Bin il a pas mis longtemps à me recaler dans la case « maîtresse »...

Non mais je crois que le problème majeur c’est que comme ça m’ait arrivé trop souvent (6 fois, mais j’ai pas cédé à chaque fois, par contre à chaque fois ça m’a bien ruinée), a force j’ai l’impression que j’aurais rien d’autre. Limite là je regrette d’avoir demandé’ plus, parce qu’au moins j’avais des câlins et je m'éclatais tous les 15 jours et pendant les vacances. Je sais bien que j’aurais de toute façon été évincée plus tard pour une « officielle » ou que je serai restée maîtresse à vie. Je sais. Mais j’avoue je désespère...
#1309325
Et donc, pour finir d’etaler mes états d’ame, sachez quand même où nous en sommes au bout d’un mois : 1) je lui ai écris en lui demandant de pas répondre : il a répondu. 2) je l’ai bloqué. 3) je l’ai débloqué : il m’a reproché de l’avoir bloqué (a la suite d’un message insipide et creux). 4) je lui ai posé la question suivante : « est-ce que tu pourrais me dire si j’ai fait quelque chose de particulier pour que tu me quittes ? » et il m’a PAS répondu (je sais via autre source qu’il a décrété qu’il avait pas l’intention d’y répondre parce que ça serait, je cite, « remuer le couteau dans la plaie »). Sommes nous d’accord que ça s’appelle de la stratégie de prise de pouvoir associée à une déficience en paire de... ?
#1309330
Bonsoir Léa,

Quelle stratégie de prise de pouvoir ? De sa part ?
Honnêtement je ne vois pas en quoi, non. Il n'a que le pouvoir que tu lui donnes, et force est de constater que tu es extrêmement obnubilée par ses agissements et que tu te fais du mal à toi même . C'est quoi cette autre source qui est au courant de vos échanges par msgs? Votre amie commune je suppose? Tu ne devais pas arrêter de la mêler à ça ?
Tu sembles croire qu'il a un but machiavélique, mais pas du tout à mon sens, il pense d'abord à lui . ( comme nous tous en réalité )

Tu le bloques, tu le debloques, c'est quoi la cohérence ?
Je ne jette pas la pierre, ce n'est que le premier mois .
Ça m'a pris 6 mois pour trouver la force de bloquer mon ex, et le fuir quand je le croisais , mais quand j'ai pris cette décision, ce n'était pas pour revenir voir ce que ça lui faisait deux semaines après, ça a duré 8-9 mois pendant lesquels j'ai fait le deuil tranquillou, eu une autre relation, vécu ma vie, apaisé mon chagrin,arrêté de le détester, repris confiance en moi et somme toute développé une saine indifférence à son égard.

OK ce n est pas cool de ne pas te donner d'explication, mais tu es sûre que tu en veux davantage ?d'expérience, et de ce qu'on peut lire ici, aucune explication ne te satisfera tu sais. Soit il t'impute toute la faute et ce n est guère apaisant ( personnellement c'est vraiment ce qui m'a traumatisée le plus , m'en prendre plein la tête , j'ai pleuré pendant des mois de sa violence verbale, de cette espèce de haine et de mépris froids ) , soit il te dit que tu es une fille merveilleuse et que c'est lui qui n'est pas prêt ( ce qu'il a déjà fait je crois ) , et ce sera hyper frustrant pour toi...enfin bref ça ne va faire effectivement que " remuer le couteau dans la plaie "...comme il le dit .

sinon j'ai bien ri de la clairvoyance de ton fils , ma fille , 8 ans l'année dernière, m'avait sorti des trucs incroyablement sensés .

courage Lea.
#1309334
Arf oui vu de l’extérieur ça paraît cohérent... mais il m’avait dit que si j’avais besoin d’explications, de discussions, bien sûr on parlerait. Sauf qu’il m’a quittée (par texto) en disant « tu sais très bien pourquoi je te quitte » (= pas prêt). Ensuite je lui ai juste envoyé UN message dans les jours qui ont suivi, message d’adieu auquel il a répondu (par un truc totalement neutre d’ailleurs, mais qui m’avait déjà bien secouée parce que je pensais qu’il respecterait mon souhait : « ne réponds pas stp car tu ne peux rien pour m’aider »). Et là son excuse avait été « qu’il voulait être gentil ». C’était pas gentil... et d’ailleurs je ne lui demandais pas d'être gentil. Ensuite je l’ai bloqué, a priori il n’a même pas du s’en apercevoir m’enfin j’ai juste dit « je t’ai débloqué » suivi de quelques échanges.

Non ce qui me choque c’est qu’il se soit juste permis de me faire un reproche avant de ne pas répondre à une question très très claire à laquelle il n’a jamais répondu très clairement. En vrai, si je lui ai posé la question c’est que j’étais capable et prête à entendre sa réponse (quelle qu’elle soit), dans l’optique d’avancer en ayant toutes les clés en mains parce que là ça fait un mois que je suis bloquée et que j’en ai ras le’ bol. Et j'étais aussi prête à ne pas avoir une réponse qui me satisfasse, mais au moins j’aurais eu l’impression de clore un truc. On s’est quitté par message, on s’est pas parlé au téléphone, bref un peu « la moindre des choses », après une relation d’un an et demi.

Ça n’aurait rien changé à l’issue, par contre ça change profondément l’image que j’ai de lui. Parce que ce truc de passer pour le « responsable » de l’histoire en décrétant quand il peut répondre ou non, moi je reste convaincue que ça reste de la prise de pouvoir. Et le flou qui règne sur le pourquoi du comment, bin ça l’arrange bien. Manière de me garder sous le coude.
#1309338
Et oui je suis bien d’accord que ce n’est pas du tout machiavélique, c’est juste très très égoïste et très très irrespectueux, au passage. Mais je le connais hein, si à un moment il décrète que « finalement c'était cool d’avoir du frisson et des émotions » il va revenir. Mais là j’intègre doucement mais sûrement que c’est vain, parce que c’est un type instable. Après tout il m’avait bien expliqué un jour que son confort absolu c’était d’avoir une femme à la maison (à laquelle il est pas attaché mais quand même ça fait de la présence) et des émotions fortes avec une maîtresse à côté. J’avais trouvé ça particulièrement chelou, mais visiblement c’était bien ça, son rêve... J’aurais du me méfier, mais bon ça paraissait tellement sorti de nulle part et déconnecté... et bon moi du coup je suis pas confortable hein, ça il en démord pas (PARCE QUE : attention, parce qu’on a des sentiments l’un pour l’autre et que je suis trop sensible => il me l’avait dit, mais lui il préfère vraiment quand il a pas peur de blesser l’autre, il préfère vraiment quand il s’en fout). Non mais c’est une catégorie humaine dont il faut admettre l’existence hein. Je capitule. Et la preuve : je suis soûlée, mais en plus ça y’est je ne m’imagine plus du tout du tout avec lui. Je suis juste en train de me demander où trouver un mec gentil et solide (normal surtout, selon mes critères de la normalité : être amoureux c’est quand même chouette).
#1309340
Bonjour
e suis juste en train de me demander où trouver un mec gentil et solide (normal surtout, selon mes critères de la normalité : être amoureux c’est quand même chouette).
Bien sur que c’est chouette d'être amoureux, surtout lorsqu'on vient de subir une rupture. On n'attend que ça, avec une personne qui répond a tous les critères d'honnêteté, de fiabilité, et j'en passe et des plus belles.
Et vu que l'on a subi un vieux coup derrière la cafetière, on se dit que cette fois ça va éplucher dru, passer au peigne fin, aux rayons X, à la questionnette, au tisonier et à la baignoire, et qu'au moindre pet de travers, vu qu'on est devenu fort comme un lion sous coke et amphé, ça va jareter menu dans le landerneau...
Ohhhh oui mais c'est tellement choueeeeeette d'être amoureux.... Alors bah lui il est marié mais il m'a promis de divorcer, d'ailleurs la preuve c'est qu'il me l'a promis... lui il était violent avec son ex, mais avec moi c'est pas pareil, il ne le sera pas parce que je suis forte... Et c'est reparti pour un tour...

Tout ça pour te dire que si ton focus aujourd'hui c'est de chercher l'âme soeur, je pense en toute franchise que tu fais pas bonne route, en ce sens qu'aujourd'hui tu es encore en train de te poser moultes questions sur le dernier en date, et au vu des paragraphes que tu écris, mon p'tit doigt me dis que tu n'es pas encore sortie des affres des émotions et de l'égo post rupture.

Alors ma foi, je suggérerais p'têt une période de repos, genre on lâche l'affaire, on lâche prise vraiment, on médite un peu, on regarde en soi, peinard.... Bref, on fait retomber la pression énorme qu'on s'est mise ces derniers temps, sans se juger, juste en étant vivant pour soi.

Qu'en penses-tu ?
#1309341
...etpourtant...
Et vu que l'on a subi un vieux coup derrière la cafetière, on se dit que cette fois ça va éplucher dru, passer au peigne fin, aux rayons X, à la questionnette, au tisonier et à la baignoire, et qu'au moindre pet de travers, vu qu'on est devenu fort comme un lion sous coke et amphé, ça va jareter menu dans le landerneau...
C'est bon, tu as plié ma journée :mrgreen: :D :mrgreen:
#1309346
Etpourtant tu m’as fait éclater de rire.

Non je cherche pas mon âme sœur, et pour être parfaitement honnête avec toi et moi-même, je sais précisément ce que je cherche là : un truc pour être absolument sûre et certaine de pas replonger, parce qu’en vrai je SAIS qu’il va revenir à un moment. Et ça me ferait mal de revenir ici vous raconter avec des étoiles plein les yeux « ça y est il est revenu à la raison ! ». Parce que non seulement il m’a déjà fait le coup une fois, mais en plus d’expérience, c’est ceux-là qui reviennent toujours. Et moi, naïve, pleine d’espoir en l’humanité, à chaque fois je me dis « bah il a l’air vraiment sur de lui », 20 excuses à la minutes (en plus il voit une psy donc vraiment ça doit aller mieux). Non en fait je m’auto anticipe quand je dis que j’aurais bien besoin d’un autre garçon dans ma vie. M’enfin t’as raison, on n’est pas à l’abri d’en trouver un aussi ramassé de la cafetière que les autres, et comme j’ai tendance à me dire tout le temps « nan mais il a des excuses » (et c’est vrai qu’ils en ont toujours hein), bin je me fais avoir comme un lapereau de 6 mois.

Alors oui oui je sais bien que son comportement est celui d’un être humain « qui ne pense pas à mal », mais en vrai je crois que ça me ferait pas de mal, à moi, de réussir à devenir un peu plus intransigeante et moins tolérer les faiblesses des autres... C’est quand même moi qui finit toujours au fond du caniveau avec des retours d’exs réguliers qui me sortent toujours le même discours « j’etais pas preeeeet et tu me connais teeeellemennnnt et je saaaais que tu comprennnds que je t’ai quitté précisément parce que je t’aimaiiiis trooooop ». Mais quelle plaie !

PS : etpourtant, je suis encore plus conne que ce que tu crois : j’ai jamais demandé à un mec de changer ou de divorcer pour moi (et j’y ai jamais cru, d’ailleurs...). Ce qui fait que sur les 6 histoires dont j’ai parlé, j’en ai consommé que 3 (mon premier amour à 16 ans, qui en avait 34, et que j’ai quitté, un type dont je suis pas fière et dont j'étais pas amoureuse et que j’ai quitté et mon ex là, et d’ailleurs je l’avais quitté) les autres j’ai refusé catégoriquement AVANT, et pourtant j'étais tombée amoureuse.

Non lui typiquement j’ai accepté de revenir parce qu’il était célibataire ! Et que du coup ça me semblait jouable pour ma santé mentale (ah bin non.)
#1309348
etpourtant, je suis encore plus conne que ce que tu crois
Mais je ne crois rien du tout, gente dame, et justement ce qui m'interpèle (du verbe inter peler: se gratter la peau à plusieurs endroits) un peu c'est peut être cette tendance que tu aurais à te dire que puisque je crois que tu crois, et que toi tu crois que je crois, alors sachant que je sais que tu sais que je sais, je fais bien de penser ce que peut-être tu penserais que je pense, quand j'y pense... Mhmmm tu vises le schéma ? ;)
#1309349
Absolument. Je vise ! Non je pensais répondre à la partie sur « celui là peut-être qu’il quittera sa femme pour moi ». Et en effet je suis lost in sentiments, ce que je relève c’est pas tellement sa connerie, à lui, désormais, c’est la mienne ! Coincée dans la boucle infinie du « mais pourtant t’es pas débile, et tu sens les choses, comment ça se fait que tu finis toujours par te retrouver dans ce genre de plan foireux ?! », du coup j’ecoute / regarde et inspecte ce que vous dites, dans l’espoir de trouver une réponse au moins temporaire à mon état (qui est somme toute un peu normal, même si j’ai tendance à gratter gratter gratter et me remettre en question de tous les côtés pour vérifier si je tiens toujours la route...). Sûrement encore une nouvelle phase ?
#1309350
etpourtant a écrit : 06 déc. 2019, 11:46
etpourtant, je suis encore plus conne que ce que tu crois
Mais je ne crois rien du tout, gente dame, et justement ce qui m'interpèle (du verbe inter peler: se gratter la peau à plusieurs endroits) un peu c'est peut être cette tendance que tu aurais à te dire que puisque je crois que tu crois, et que toi tu crois que je crois, alors sachant que je sais que tu sais que je sais, je fais bien de penser ce que peut-être tu penserais que je pense, quand j'y pense... Mhmmm tu vises le schéma ? ;)
Avoue, t’envie pas mon cerveau là :lol:
#1309353
Non mais en vrai je m’auto épuise... ça tourne tellement là-dedans que je suis arrêtée parce que j’en dors carrément plus. Le médecin m’a dit que c’est normal et que ça va se calmer, mais je me traîne une migraine permanente et j’arrive pas à arrêter de penser ou à focaliser mon attention sur autre chose. C’est INFERNAL.
#1309354
C'est bien ce que je lis :)

Et pour arrêter de penser, la première chose à faire c'est de ne pas essayer d'arrêter de penser... Tu sais, comme quand tu n'arrives pas à dormir et que tu te dis sans cesse "il faut que je dorme"...
Ben laisse penser, et regarde tes pensées comme des nuages qui passent... sans être actrice de ce qui se joue dans tes pensées... Comme si tu regardais un film . Essaie de voir avec curiosité comment elles s'enchaînent, ce qu'elles te font ressentir, physiquement et émotionnellement. Et ressens tout ça, plutôt que d'essayer de l'occulter. Elles ont le droit d'être là tes pensées, et ne te juge pas pour avoir des pensées...
Voilà, l'idée là maintenant c'est de revenir dans le réel, dans ce qui est, et de laisser tourner ce qui n'est pas réel, et que de toutes manières tu ne peux pas empêcher de tourner.

Qu'en penses-tu ?
#1309355
Lea90 a écrit : 06 déc. 2019, 07:27 message d’adieu auquel il a répondu (par un truc totalement neutre d’ailleurs, mais qui m’avait déjà bien secouée parce que je pensais qu’il respecterait mon souhait : « ne réponds pas stp car tu ne peux rien pour m’aider »).
je vais te paraître dure Lea mais quand on ne veut pas de réponse :
1 - on n'écrit pas
2- au pire on bloque
Lea90 a écrit : 06 déc. 2019, 07:27 Et là son excuse avait été « qu’il voulait être gentil ». C’était pas gentil...
à nouveau, un "largueur" ne parait jamais gentil quand la volonté de rupture n'est pas partagée ; quoi qu'il dise et quoi qu'il fasse.
Lea90 a écrit : 06 déc. 2019, 07:27 En vrai, si je lui ai posé la question c’est que j’étais capable et prête à entendre sa réponse (quelle qu’elle soit), dans l’optique d’avancer en ayant toutes les clés en mains parce que là ça fait un mois que je suis bloquée et que j’en ai ras le’ bol. Et j'étais aussi prête à ne pas avoir une réponse qui me satisfasse, mais au moins j’aurais eu l’impression de clore un truc.
alors déjà, tu fais une erreur si tu crois qu'il va te débloquer .(ça c'est ton boulot, pas le sien)
et je me permets de douter très fortement que ses réponses, quelles qu'elles soient t'auraient aidé à clore ; en général , ça ne génère que frustration, chagrin et questions supplémentaires (parce que le fond du problème ,c'est ce quelqu'un qui ne partage pas ton envie d'être ensemble, on aura beau l'accompagner de tous les discours du monde, ça fait mal et la blessure met du temps à se refermer ).
y a que le recul qui permet ça ; là par exemple (après 18 mois :D ) je pourrais discuter calmement avec mon ex de ce qui a foiré , de nos erreurs etc..le truc c'est qu'évidemment , je n'en ai plus spécialement envie maintenant , je n'en vois plus l'utilité car il ne m'intéresse plus, je n'ai plus mal , et je n'attends plus de lui qu'il me répare.
Lea90 a écrit : 06 déc. 2019, 07:27 Et le flou qui règne sur le pourquoi du comment, bin ça l’arrange bien. Manière de me garder sous le coude.
là encore , je ne le pense pas.
c'est toi qui te places sous son coude, lui il veut juste ne pas trop s'emmerder et éviter les situations pas agréables pour lui.

petit edit Lea, après avoir lu tes échanges avec Etpourtant (coucou ;) ) : tu ne t'autorises pas beaucoup de répit je trouve ; là tu es en train d'analyser tes ruptures passées, d'"anticiper ta propension à tomber amoureuse malgré tout" , tu penses au futur garçon gentil, tu es persuadée que ton ex va revenir (ah bon ?), tu attends quand même de lui qu'il t'aide à clore le chapitre ,tu en veux à tes ex passés de revenir sur le tard , ...OUAH OUAH OUAH je suis épuisée et au bord de la méningite rien qu'à te lire (et je comprends pourquoi j'ai fait des maths et pas de la philo :lol: );

Et si tu t'autorisais du rien et du vide ?
#1309356
etpourtant a écrit : 06 déc. 2019, 13:48 C'est bien ce que je lis :)

Et pour arrêter de penser, la première chose à faire c'est de ne pas essayer d'arrêter de penser... Tu sais, comme quand tu n'arrives pas à dormir et que tu te dis sans cesse "il faut que je dorme"...
Ben laisse penser, et regarde tes pensées comme des nuages qui passent... sans être actrice de ce qui se joue dans tes pensées... Comme si tu regardais un film . Essaie de voir avec curiosité comment elles s'enchaînent, ce qu'elles te font ressentir, physiquement et émotionnellement. Et ressens tout ça, plutôt que d'essayer de l'occulter. Elles ont le droit d'être là tes pensées, et ne te juge pas pour avoir des pensées...
Voilà, l'idée là maintenant c'est de revenir dans le réel, dans ce qui est, et de laisser tourner ce qui n'est pas réel, et que de toutes manières tu ne peux pas empêcher de tourner.

Qu'en penses-tu ?
C’est précisément ce que vient de me dire ma psy, merci etpourtant. Oui en effet faut que j’accepte qu’elles tournent, il parait que c’est constructif. Elle m’a fait pleurer en une seule phrase (que je ne répéterai pas en public), m’enfin je ressors plus sereine.

Je ne vais pas retourner dans mes justifications d’interpretations et de gentillesse / non gentillesse, pardon. Et c’est de ma faute parce que c’était pas le lieu pour CE débat là. Moi je sais ce qu’il en est, en vrai. Par contre ce qui fait que j’en suis arrivée là, je commence à le comprendre, et ça je pense que c’est bien. Je sais ce qu’il fait / pourquoi il le fait / ce que ça me fait depuis le début. Maintenant je commence à voir ce que ça induit, surtout, pour moi et moi toute seule.

Etpourtant merci, si t’es pas psy t’as du potentiel ;)
#1309361
pardon. Et c’est de ma faute
Avec les pensées que tu vas laisser tourner, tu vas aussi progressivement laisser tomber l'autojugement "pardon, c'est de ma faute, je n'aurais pas du, il aurait fallu que". Tout ça aussi contribue à faire tourner les petits vélos qui n'attendent que ça pour mouliner.
Ce qui est super important un peu ce que tu dis: je sais ce que ça me fait, et je vais apprendre, comprendre pourquoi. En effet tout ça va contribuer à conscientiser ces émotions, ces sentiments qui viennent automatiquement et directement de ton inconscient, de ton passé.

Et c'est la bonne démarche, c'est ça la véritable reconstruction. Ce n'est pas d'essayer d'oublier (pas possible), de se forcer à ne pas penser (pas possible non plus). Non, c'est bien ce que tu fais en ce moment: je vais apprendre et comprendre ce qui fait mes actions d'aujourd'hui, parce que j'ai compris que mon passé me dicte encore trop de choses, qu'il se projette encore trop dans le présent, et même dans le futur. Et tout ça ce n'est juste pas réel.

Je te souhaite de belles découvertes sur les pensées, reste curieuse et ouverte à tout ce que tu ressens, en positif comme en négatif, c'est comme ça que l'on trouve la paix.

PS: je ne suis pas psy (ni papy quoi que...) , mais la vie a fait qu'il y a quelques années, suite à une rupture, j'ai pu m'offrir l'immense cadeau d'avoir compris beaucoup de choses sur les relations humaines, sur mon fonctionnement. Il y a eu des hauts et des bas, des milliards de pensées, de moments pas cool du tout. Et aujourd'hui, parfois, quand viennent les pensées sur un sujet quelconque, je me pose quelques instant et je leur dis "allez y les pensées, faites vous plaisir, je vous regarde". Alors je les regarde, comme si j'étais un spectateur dans un cinéma. Et puis le film s'arrête, je me lève et je me fais un grand sourire intérieur. Et puis ça roule comme ça peut. Et si un jour je me sens triste, eh bien je me sens triste, et je contemple ma tristesse, je la laisse s'exprimer, épicétou ! ;)
#1309381
Lea90 a écrit : 06 déc. 2019, 14:46 Je ne vais pas retourner dans mes justifications d’interpretations et de gentillesse / non gentillesse, pardon. Et c’est de ma faute parce que c’était pas le lieu pour CE débat là. Moi je sais ce qu’il en est, en vrai. Par contre ce qui fait que j’en suis arrivée là, je commence à le comprendre, et ça je pense que c’est bien. Je sais ce qu’il fait / pourquoi il le fait / ce que ça me fait depuis le début. Maintenant je commence à voir ce que ça induit, surtout, pour moi et moi toute seule.
Ok bonne continuation :roll:
#1309466
Bonsoir à tous,
Ce petit message pour vous dire que ça va un peu mieux. J’ai enfin compris ce qui me suffoquait depuis un mois, et bon... ça y est, je suis en colère. Très en colère. Et cette fois : contre lui.

J’ai observé ma détresse, le poids sur ma poitrine et j’ai pensé’ à tout ce qui me mettait dans cet état, au lieu de l'éviter. J’ai suivi tes conseils etpourtant, je les ai regardé, ces émotions là, et j’ai trouvé la force de les regarder d’un peu plus loin encore, de chercher le point de convergence. Ça m’a fait mal, très mal, mais je l’ai trouvé. J’ai compris ce qui différencie cette histoires des autres. J’ai compris et pourtant je crois que tout le monde me l’avait dit, mais je ne regardais pas d’assez loin, je ne pouvais pas le voir encore en moi... je ne regardais pas pour les bonnes raisons, surtout.

J’ai compris qu’il ne m’a pas vraiment quittée. Pas entièrement. Pas complètement. Et que ça faisait trois semaines que j'étais en attente de son retour, mon portable à la main. J’ai compris que je n’avais pas osé demander des réponses, j’ai observé que cette rupture là était différente : après autant de temps ensemble, je n’ai même pas eu droit à une explication, ni à une confrontation, mais juste à une fuite. Il a refusé qu’on en parle sur le moment, alors je me suis mise en attente. Et puis j’ai décidé de provoquer cette confrontation, j’ai décidé que je méritais une vraie rupture, avec tout ce que ça implique en perte d’espoir, en mur en face, en « c’est comme ça et puis c’est tout », comme ça a toujours été dans ma vie avant. Et ça aussi, il l’a fuit (et de manière vraiment ridicule et naze, lâche comme pas permis). J’ai écouté mes émotions et j’ai compris que j'étais une amoureuse sans amoureux, une amoureuse mise en attente, de miettes, d’un possible retour « où et quand il veut ». Que j’étais coincée, suffoquée dans une bulle d’angoisse liée au fait qu’il m’a « presque quittée » très exactement comme il m’a « presque aimée ».

Ma question est toujours sans réponse. Mais il a pris soin de faire « passer des messages » : « je ne répondrais pas, parce que bon hein, ça m’énerve. » et puis « bon, je vais répondre. Mais plus j’y pense et plus c’est une mauvaise idée. ». Voilà c’est tout.

Alors j’ai écouté mes émotions, et là j’ai... explosé. De colère. ENFIN. « Il m’a « presque » quittée, ce con là ! » a explosé dans ma poitrine. Je mérite qu’on m’aime vraiment et qu’on me quitte vraiment. Je mérite que les histoires commencent, avancent et/ou terminent, je ne suis pas un chien à qui on file des restes ou encore un robot à qui on demande d’etre « Intense » que quand et où on veut. Mon histoire était vraie et sincère, je mérite une clôture vraie et sincère !

Et là depuis que ma colère gronde, devant mes yeux défilent les reproches qu’il m’a servi pendant 18 mois « trop intense (super quand j’ai envie, mais ingérable quand j’ai pas envie !) », « trop d’émotions », se serait-il en plus permis de critiquer ce que JE suis ? Ai-je demandé une seule fois qu’il gère MES émotions à ma place ? Être un couple c’est être capable d’accepter que l’autre soit ce qu’il est, non ? Être capable d’entendre que l’on n’est pas CONSTAMMENT en phase et que ce n’est pas grave ? Moi j’acceptais bien qu’il soit plus distant par moments, pourquoi est-ce que j’ai accepté aussi de me prendre dans la gueule que ça serait bien plus « confortable » si j’étais « à fond » que quand LUI en avait envie ?? Et comble du comble, lui qui m’a quitté « par respect pour notre histoire vraie et sincère », par TEXTO (!!!), est INCAPABLE de rompre VRAIMENT sans simplement dire « on verra plus tard ! » ??? Je suis furieuse, et je sens cette colère saine en moi libérer mon thorax de la pression incompréhensible qu’il comprimait depuis des semaines.

Je sais que je ne suis pas sortie d’affaire, mais pour une fois, j’ai écouté ma colère, j’ai laissé couler mes larmes, j’ai serré dans mes bras ceux qui sont LÀ et qui m’aiment, qui ne me jugent pas même d’être malheureuse là maintenant / en colère depuis quelques heures. Et j’ai enfin posé mon téléphone.