- 08 déc. 2021, 14:20
#1330341
Bonjour à toutes et tous,
Je vous remercie par avance d'avoir lu mon histoire jusqu'au bout.
Me voilà dans une situation très inconfortable qui amène énormément de questions mais qui demeurent sans réponses, peut-être pourrez-vous m'éclairer sur mes possibilités de reconquérir la femme auprès de laquelle je me sens heureux et avec qui tout semblait possible. 2 mois de vrai relation seulement... c'est peu... ne m'en tenez pas rigueur.
J'ai quitté la personne avec qui j'étais en couple depuis moins d'un an pour une autre femme. Une femme, S., que je connaissais depuis 2015. Nous nous plaisions déjà à cette époque mais ce n'était pas le moment ni pour elle ni pour moi. Après une reprise de contact cet été 2021, de nombreux échanges de séduction et une rencontre qui s'est terminée en apothéose j'ai décidé le soir même de quitter la personne avec qui j'étais en ménage depuis un peu plus d'un an pour entamer une relation avec S. à distance (300kms). Une séparation difficile car nous avons du cohabiter pendant près d'un mois.
Quittant mon logement pour une nouvelle région plus proche de mon travail, je me suis retrouvé dans une solitude immense. Pas de famille, pas d'amis, un poste qui ne permet pas non plus de s'en faire, pas d'activités à part le travail. En somme, une solitude immense, insupportable. Seul et isolé. Cela m'a franchement déstabilisé.
S. habite dans une autre ville, nous avons donc vécu notre idylle à distance. Une relation passionnelle. S. est plus âgée ( 34 ans et moi 29 ). C'est une très belle femme à mes yeux, discrète, sérieuse, plutôt casanière presque sauvage, qui revendique son indépendance. Un rythme de vie bien rôdé et des activités à elle qui remplissent sa semaine son esprit et sa vie. Elle me disait également considérer la solitude un peu comme sa meilleure amie. Elle passe régulièrement des week-end à ne parler à personne, à être mutique.
Nous nous voyions le week-end et passions de fabuleux moments ensemble. A telle point qu'elle verbalisait l'envie de mariage, d'enfant, qu'elle préférait ma compagnie à la solitude désormais. Bref, elle me disait "tout semble possible avec toi". Elle n'avait pas tort, mais ne pensait pas au pire.
Rapidement, du fait de mon extrême solitude j'ai surinvesti la relation, entrant dans une légère dépendance affective mais dépendance quand même. Pour S. qui aime sa solitude ça n'était pas très bien parti et elle m'a rapidement demandé si nous pouvions tout recommencer à zéro, en prenant notre temps et en respectant les étapes de la séduction.
Je me disais "Mais pourquoi donc puisque nous semblons être une évidence l'un pour l'autre".
Nous avons eu trois différends quand au fait que j'ai été trop acquis, trop projetant, trop en dépendance.
Le premier était celui-ci: Je devais aller la rejoindre le vendredi soir et j'ai reçu un message le vendredi matin pour me dire de ne pas venir car elle voulait être un peu seul ce xeek-end là... cela m'a agacé.
Le second était que suite à un problème de timing je n'ai pas pu aller récupérer le vase qu'elle m'avait offert et qui m'attendait à la poste. J'ai eu le droit à des réflexions sur mon manque de prévenance ainsi que sur mon surinvestissement dans mon travail. Que si nous avions un jour des enfants et que j'allais travailler le week-end, comment ferait-elle. Malgré mes excuses et mes raisons il n'y avait pas grand chose à faire pour la raisonner. C'est réellement à partir de ce moment que les choses ont mal tourné et qu'elle pensait déjà à la rupture soit au bout d'un mois et demi... Elle l'a verbalisé "Je ne suis plus certaine que nous soyons compatibles".
Le troisième différend: Une vendredi soir elle me dit qu'elle va boire un verre avec ces collègues et qu'elle ne rentre pas tard (ce qui veut dire 22h pour elle). 22h, 23h, 23h30, je commence à m'inquiéter et je l'appelle. 8 fois... j'ai abusé... elle fini par répondre et me dit qu'elle est au restaurant avec ses collègues. Elle rentre chez elle vers 00h30. Elle s'excuse de ne pas m'avoir rassuré. Foutue dépendance...C'est un comportement, la dépendance affective, que je n'avais jamais eu, c'est terrible car vous êtes envahi par des émotions et des images incontrôlables qui vous poussent à faire des choses que vous ne feriez pas en temps normal. Ensuite vous revenez sur terre et les regrets arrivent.
Nous nous sommes vu le dimanche (présentation à sa famille éloignée, elle m'avait déjà présenté sa mère), le lundi férié 01/11 elle me demande une pause. J'en pleure devant elle. Je lui dit "d'accord, nous allons surmonter cela, ça va aller." Nous nous câlinons, elle me dit que mes bras sont réconfortants et chacun se dit "je t'aime".
Le lendemain je fais une dépression réactionnelle suite à l'annonce de la pause... Bon sang... la pire chose de ma vie... 10 jours d'arrêt chez mes parents à pleurer comme jamais.
Je lui dit que je l'aime, je lui envoie 2 lettres manuscrites. Elle a trouvé la première très touchante et nous avons à nouveau renoué une certaine forme de complicité. La seconde en revanche... Elle m'a appelé dans la foulée de sa réception et de la lecture "Je commençais à m'éloigner et cette lettre à fini de m'éloigner de toi" "Je préfère qu'on en reste là". C'était le 22/11.
Je n'ai trop rien dit et lui ai envoyé un message pour lui dire que je comprenais et l'acceptais.
Nous nous sommes parlé par SMS dans la nuit car nous n'arrivions pas à en dormir tous les deux. C'est à ce moment qu'elle m'a dit "Je te dis probablement à un de ces jours alors, dans de meilleures circonstances et composition, l'un comme l'autre". Je lui ai répondu "Oui, je l'espère vraiment". Elle "Nous sommes deux! Peut-être... la seule chose dont on soit sûr en ce qui concerne l'avenir c'est qu'il n'est jamais conforme à nos prévisions".
Nous avons ensuite échangé quelques messages pour prendre des nouvelles. Puis SR 7 jours avant que je revienne lui demander comment elle va, la conversation était courte mais cordiale. Puis de nouveau 7 jours de SR (aujourd'hui le septième jour). Je pense lui envoyer un message un peu fun et léger ce week-end, dimanche surement.
Pendant ces deux semaines post-rupture j'ai trouvé le pourquoi ==> La dépendance affective. Je me suis remis au sport, à la musique, j'ai été voir mes amis, ma famille, je brigue un poste de directeur régional dans la ville de mes parents (qui est aussi la sienne). Bref, je me retrouve, l'homme que j'étais avant de me jeter à corps perdu dans la relation, celui que j'étais avant la solitude, l'homme confiant, sûr de lui.
Pensez-vous que son "Peut-être" signifie "Jamais" ou bien réellement "Peut-être" ?
N'hésitez pas si vous avez besoin de davantage de détails.
Merci !!!!!
Je vous remercie par avance d'avoir lu mon histoire jusqu'au bout.
Me voilà dans une situation très inconfortable qui amène énormément de questions mais qui demeurent sans réponses, peut-être pourrez-vous m'éclairer sur mes possibilités de reconquérir la femme auprès de laquelle je me sens heureux et avec qui tout semblait possible. 2 mois de vrai relation seulement... c'est peu... ne m'en tenez pas rigueur.
J'ai quitté la personne avec qui j'étais en couple depuis moins d'un an pour une autre femme. Une femme, S., que je connaissais depuis 2015. Nous nous plaisions déjà à cette époque mais ce n'était pas le moment ni pour elle ni pour moi. Après une reprise de contact cet été 2021, de nombreux échanges de séduction et une rencontre qui s'est terminée en apothéose j'ai décidé le soir même de quitter la personne avec qui j'étais en ménage depuis un peu plus d'un an pour entamer une relation avec S. à distance (300kms). Une séparation difficile car nous avons du cohabiter pendant près d'un mois.
Quittant mon logement pour une nouvelle région plus proche de mon travail, je me suis retrouvé dans une solitude immense. Pas de famille, pas d'amis, un poste qui ne permet pas non plus de s'en faire, pas d'activités à part le travail. En somme, une solitude immense, insupportable. Seul et isolé. Cela m'a franchement déstabilisé.
S. habite dans une autre ville, nous avons donc vécu notre idylle à distance. Une relation passionnelle. S. est plus âgée ( 34 ans et moi 29 ). C'est une très belle femme à mes yeux, discrète, sérieuse, plutôt casanière presque sauvage, qui revendique son indépendance. Un rythme de vie bien rôdé et des activités à elle qui remplissent sa semaine son esprit et sa vie. Elle me disait également considérer la solitude un peu comme sa meilleure amie. Elle passe régulièrement des week-end à ne parler à personne, à être mutique.
Nous nous voyions le week-end et passions de fabuleux moments ensemble. A telle point qu'elle verbalisait l'envie de mariage, d'enfant, qu'elle préférait ma compagnie à la solitude désormais. Bref, elle me disait "tout semble possible avec toi". Elle n'avait pas tort, mais ne pensait pas au pire.
Rapidement, du fait de mon extrême solitude j'ai surinvesti la relation, entrant dans une légère dépendance affective mais dépendance quand même. Pour S. qui aime sa solitude ça n'était pas très bien parti et elle m'a rapidement demandé si nous pouvions tout recommencer à zéro, en prenant notre temps et en respectant les étapes de la séduction.
Je me disais "Mais pourquoi donc puisque nous semblons être une évidence l'un pour l'autre".
Nous avons eu trois différends quand au fait que j'ai été trop acquis, trop projetant, trop en dépendance.
Le premier était celui-ci: Je devais aller la rejoindre le vendredi soir et j'ai reçu un message le vendredi matin pour me dire de ne pas venir car elle voulait être un peu seul ce xeek-end là... cela m'a agacé.
Le second était que suite à un problème de timing je n'ai pas pu aller récupérer le vase qu'elle m'avait offert et qui m'attendait à la poste. J'ai eu le droit à des réflexions sur mon manque de prévenance ainsi que sur mon surinvestissement dans mon travail. Que si nous avions un jour des enfants et que j'allais travailler le week-end, comment ferait-elle. Malgré mes excuses et mes raisons il n'y avait pas grand chose à faire pour la raisonner. C'est réellement à partir de ce moment que les choses ont mal tourné et qu'elle pensait déjà à la rupture soit au bout d'un mois et demi... Elle l'a verbalisé "Je ne suis plus certaine que nous soyons compatibles".
Le troisième différend: Une vendredi soir elle me dit qu'elle va boire un verre avec ces collègues et qu'elle ne rentre pas tard (ce qui veut dire 22h pour elle). 22h, 23h, 23h30, je commence à m'inquiéter et je l'appelle. 8 fois... j'ai abusé... elle fini par répondre et me dit qu'elle est au restaurant avec ses collègues. Elle rentre chez elle vers 00h30. Elle s'excuse de ne pas m'avoir rassuré. Foutue dépendance...C'est un comportement, la dépendance affective, que je n'avais jamais eu, c'est terrible car vous êtes envahi par des émotions et des images incontrôlables qui vous poussent à faire des choses que vous ne feriez pas en temps normal. Ensuite vous revenez sur terre et les regrets arrivent.
Nous nous sommes vu le dimanche (présentation à sa famille éloignée, elle m'avait déjà présenté sa mère), le lundi férié 01/11 elle me demande une pause. J'en pleure devant elle. Je lui dit "d'accord, nous allons surmonter cela, ça va aller." Nous nous câlinons, elle me dit que mes bras sont réconfortants et chacun se dit "je t'aime".
Le lendemain je fais une dépression réactionnelle suite à l'annonce de la pause... Bon sang... la pire chose de ma vie... 10 jours d'arrêt chez mes parents à pleurer comme jamais.
Je lui dit que je l'aime, je lui envoie 2 lettres manuscrites. Elle a trouvé la première très touchante et nous avons à nouveau renoué une certaine forme de complicité. La seconde en revanche... Elle m'a appelé dans la foulée de sa réception et de la lecture "Je commençais à m'éloigner et cette lettre à fini de m'éloigner de toi" "Je préfère qu'on en reste là". C'était le 22/11.
Je n'ai trop rien dit et lui ai envoyé un message pour lui dire que je comprenais et l'acceptais.
Nous nous sommes parlé par SMS dans la nuit car nous n'arrivions pas à en dormir tous les deux. C'est à ce moment qu'elle m'a dit "Je te dis probablement à un de ces jours alors, dans de meilleures circonstances et composition, l'un comme l'autre". Je lui ai répondu "Oui, je l'espère vraiment". Elle "Nous sommes deux! Peut-être... la seule chose dont on soit sûr en ce qui concerne l'avenir c'est qu'il n'est jamais conforme à nos prévisions".
Nous avons ensuite échangé quelques messages pour prendre des nouvelles. Puis SR 7 jours avant que je revienne lui demander comment elle va, la conversation était courte mais cordiale. Puis de nouveau 7 jours de SR (aujourd'hui le septième jour). Je pense lui envoyer un message un peu fun et léger ce week-end, dimanche surement.
Pendant ces deux semaines post-rupture j'ai trouvé le pourquoi ==> La dépendance affective. Je me suis remis au sport, à la musique, j'ai été voir mes amis, ma famille, je brigue un poste de directeur régional dans la ville de mes parents (qui est aussi la sienne). Bref, je me retrouve, l'homme que j'étais avant de me jeter à corps perdu dans la relation, celui que j'étais avant la solitude, l'homme confiant, sûr de lui.
Pensez-vous que son "Peut-être" signifie "Jamais" ou bien réellement "Peut-être" ?
N'hésitez pas si vous avez besoin de davantage de détails.
Merci !!!!!