Bonjour a tous,
J'ai lu vos dernières réponses un grand nombre de fois, dès qu'elles ont été postées, et j'ai relus à chaque nouveau post. Je ne suis pas forcément d'accord avec tout, ou je ne veux pas l'être, mais vous vous y attendiez.
Une première chose qui coule de source, mais je préfère le faire tant que j'en ai conscience. Merci a chacun de vous d'être présent de manière altruiste sur ce forum. D'aidez des gens comme moi et d'autres. Il est clair que vous avez un regard extérieur et très critique, fort de vos propres expériences, thérapies, professionnelle peut être même.
Le simple fait d'avoir un endroit où écrire, être lu. permet d'extériorisé des choses que l'on ne peut pas forcément faire sortir autrement.
De même, votre regard extérieur permet une certaine prise de conscience.
Enfin, votre patience y compris lorsque l'on se répète, que l'on en fait a sa propre tête ect.
Je vous remercie car même si je suis toujours dans ma "merde" et que je me refuse toujours a certaines, et bien, je sens quand même une amélioration et une prise de conscience par rapport au premier jour par exemple.
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Elieza a écrit :
Pour le reste, il y a une nuance quand même entre avoir un enfant à 25 ans et à 40... entre temps y a plein d années qui te permettront de le faire si tu en as envie hein.
Pour la famille en fait si plein de monde peut comprendre, et encore une fois et c est normal tu penses que votre histoire est différente, mais si elle est unique et n appartient qu à vous deux, elle n en reste pas moins assez classique et « banale ».
Parce que oui, un couple ce n est pas que deux personnes c est aussi leur entourage, et quand le couple n est plus ben le reste non plus... c est triste mais c est la vie.
Janysse a écrit :
Je suis contente qu'Elieza (merci ) souligne que votre histoire est somme toute banale, j'allais écrire dessus aussi. Ça ne signifie pas qu'elle n'a pas de valeur ou qu'elle n'est pas unique ou spéciale, mais que c'est une histoire comme on en a lu des centaines ici..
J'aimerai malgré tout savoir selon l'éventualité de son choix, Il n'est selon vous aucunement possible de conserver un contact, un lien avec la famille dans sa globalité (cousins, parents, oncles, tantes, etc..). Où il est possible après une période relativement longue de travail sur moi et ce, dans l'éventualité où ils voudraient garder le contact.
Janysse a écrit :Pour être absolument franche, je pense que ça serait une bonne chose pour toi cette rupture, ça te permettrait de faire un travail sur toi, apaiser certaines choses du passé et apprendre à vivre pour toi.
Vous imaginez bien que je ne suis pas d'accord la dessus. Effectivement, cette histoire fait remonter beaucoup plus de problème latent que je ne l'aurai cru.
Mais j'aimerai pouvoir les surmonter pour qu'elle et moi puissions repartir sur de meilleurs bases. Il est possible que le fait qu'elle aie voulu m'aider au fils des années a grandement modifié la nature ou plutôt la perception de ses sentiments.
Mais j'ai la conviction que c'est peut-être cette étape cruciale qui, si elle est surmonté, ne peux qu'aider le couple..
Elieza a écrit :
Tu n es plus un enfant, et si tu as envie un jour d avoir une famille, avec elle ou pas, il va falloir commencer a te gérer et t assumer.
Comment envisager d avoir des enfants si tu ne sais pas prendre soin de toi même , de tes besoins basiques et que tu as besoin de béquilles pour exister ?
Je ne suis pas sur du sens dans lequel tu dis cela. Si c'est par rapport a ma situation professionnelle-privé: Effectivement, je n'ai plus le gout de faire quoi que ce soit comme sortir, reprendre les travaux dans la maison de ma mère dans laquelle je vie, ou même m'acheter des choses pour me faire plaisir. Mais je pense que cela découle aussi de cette déprime et situation de rupture éventuelle non? N'est-ce pas le propre de la déprime ?
Maintenant je ne suis pas sur d'avoir bien compris le sens.
Kylian a écrit :
Elle t’a pourtant dit, je crois, que dans tous les cas, ce serait sans doute arrivé à un moment donné…
« Elle m'a avoué ne plus savoir ses sentiments, ayant l'impression de me voir comme un ami et non plus son amoureux, que j'aurai du essayer de la voir avant peut-être, mais qu'a un moment ou l'autre ce serait arrivé.. »
Elle a sûrement mis du temps à se rendre compte de certaines choses puis à te faire part de ses doutes, mais je ne crois pas que le confinement soit la cause de tout cela.
Oui, mais c'est ce qu'elle a dit elle, que je mets en contexte de l'humeur dans laquelle elle se trouve actuellement. Elle n'est clairement pas bien, je pense même déprimé. Elle avait déjà été déprimée pendant le confinement (coïncidence?). Vu la décision à prendre je le comprends. Mais de fait, cela peut impacter le ressenti et l'interprétation. Quand elle était faché contre moi elle me disait ne plus m'aimer par exemple. Ce que je veux dire c'est que l'on peut toujours se convaincre de quelque chose, surtout lorsque l'on est mal (Tien, je devrais essayer de me le répéter ça).
Kylian a écrit :
Par ailleurs, personnellement, ce n'est pas vraiment le fait que vous ne couchiez pas ensemble qui m'a fait me dire "cela ne sent pas très bon" ; ce sont les termes "frère" et "ami". Il existe des couples composés de personnes qui ne couchent pas ou pas beaucoup ensemble (manque de libido, asexualité, vaginisme, etc.) et qui s'aiment "d'amour amoureux" malgré tout... Le problème, en l'espèce, c'est que vous n'êtes plus vraiment sur la même longueur d'onde en la matière ; vous ne ressentez plus forcément la même chose l'un pour l'autre.
Après ce ne sont que des termes, elle a des amies, elle peut comparer les sentiments, elle a de la famille proche, elle peut comparer le ressenti aussi. J'ai beaucoup de mal dans le concept, car j'ai vraiment ressenti de sa part depuis tout ce temps de l'amour. J'ai des amies et contact, plus très proche d'accord, mais je ne ressens pas de la part de ses amies dans leur action, leur acte, ce que je ressens dans ceux de S. Je parle bien du ressenti et des actions, pas de mes sentiments. En tout cas je ressentais avant le confinement..
Kylian a écrit :
Tu as dit que tu lui avais demandé si elle te trouvait toujours beau sur le plan physique... Mais ce n'est pas forcément une question de physique. L'on peut très bien désirer quelqu'un qui n'est pas notre "type" sur le plan physique, et ne pas désirer quelqu'un que l'on trouve physiquement beau. C'est très psychologique aussi, surtout.
La je suis perdu je crois
Kylian a écrit :
Tu n’as pas vraiment fait de compromis. C’est le cocon dans lequel vous vous êtes progressivement enfermés qui vous a plus ou moins naturellement coupés du monde. Tu sembles davantage t’être laissé porter par la relation qu’autre chose.
Pourtant j'ai choisi moi-même mes études, le fait de changer de ville, de faire un travail compliqué, stressant, me faisant faire des centaines de kilomètre chaque jour, d'être contacté à toutes heures. Je n'ai pas l'impression de mettre retrouvé comme une branche dans une rivière.
Enfin, professionnellement en tout cas. Maintenant c'est peut-être ça aussi le piège. A force d'avoir beaucoup de travail on fini par ne plus prendre le temps, et on s'accroche a l'autre pour tout ce qui est privé ?
Kylian a écrit :
Tes questionnements, etc., sont compréhensibles… Mais un pas après l’autre ; inutile de te torturer avec cela pour le moment. Si tu commences à te dire qu’à cause d’elle, tu es passé à côté de ta vie, cela ne va pas t’aider… et ce n’est pas juste. Encore une fois, vous étiez deux. Ce n’est pas à cause d’elle que tu es encore vierge à 25 ans, par exemple ; elle est dans le même cas que toi et elle ne semble pas te le reprocher. Si cela t’embêtait, tu pouvais partir… Tu ne l’as pas fait, car tu ne le souhaitais pas. La relation que vous avez tous les deux décidé de mener a fait que… C’est tout. Alors tu peux désormais tout regretter et te dire que tu n’aurais pas dû rester si longtemps avec elle ou te mettre en couple avec elle, mais ce qui est fait est fait, et tu ne pourras pas le changer.
Je voulais, et je le veux toujours, le faire avec celle que j'aime, avoir ce moment "magique" et probablement romancé (qui aurait cru que j'étais tant romantique ? pas elle ) de faire ma première fois et les suivantes avec elle.. Alors oui, je ne serai jamais parti pour une histoire de jambe en l'air, je mettais et je le mets encore, mon amour plus haut que toutes autres choses matériels ou physiques dans le couple.
Kylian a écrit :
Tu te doutes bien qu’elle ne s’amuse pas à jouer à pile ou face… Tu peux essayer de te protéger de tout cela, mais tu ne le souhaites pas… :/
Kylian a écrit :
[« Parfois je me dis que je vais le faire, que je n'ai jamais été ainsi, que personne ne m'a jamais mené à la baguette »]
Ce n’est pas une question de fierté, d’être « mené à la baguette », etc. Il ne s’agit pas de mener la danse, de partir parce que « oh ! c’est moi qui décide ! » … Il s’agit davantage de parvenir à se protéger lorsqu’une situation nous fait trop souffrir, de réussir à partir lorsqu’une situation ne nous convient vraiment pas ou plus, etc.
Je comprends bien l'intérêt de s'en aller pour ne plus être passif, pour avancer. Mais je ne veux pas m'éloigner d'elle, pas si on peut le surmonter, pas si je peux éviter cette perte. je suis prêt a tout pour elle, même souffrir de la sorte juste par espoir, que j'espère non vain.
Elle aussi en souffrirait également encore plus.
Kylian a écrit :
Tu lui en voudrais parce que ça serait à cause d'elle que tu aurais besoin d'aide ? Si c'est ça j'aurais envie de te répondre que tu avais besoin d'aide il y a 15 ans déjà, ce n'est pas le fait qu'elle te quitte qui aurait changé cela. »][/b]
+1. Une rupture te permettrait d’apprendre à tenir debout tout seul. Et ne t’en fais pas, tu pourras toujours te recréer un cercle social, etc.
Pouvez-vous m'expliquez ce qui vous donne l'impression que j'avais déjà besoin d'aide il y a 15 ans?