BY Lomtrist - 10 oct. 2023, 11:41
- 10 oct. 2023, 11:41
#1338568
Bonjour à toutes et à tous,
Je franchis le cap de passer sur un forum car je suis complètement démuni et je cherche vraiment à avancer.
En mars 2023, une rupture violente avec mon ex-compagne a complètement chamboulé ma vie et je n'arrive pas à m'en remettre...
J'ai 43 ans, nous étions ensemble depuis 4 ans et demi. Elle a 10 ans de moins que moi et nous cherchions à avoir un enfant. En début d'année 2023, j'ai appris que j'étais stérile et cela m'a plongé dans un mal-être existentiel profond. Nous avons tout de même continué à chercher des solutions pour avoir un enfant et nous devions faire une opération lourde de dernière chance. Nous avons acheté un appartement début du mois de mars.
Je vous passe les détails de la rupture mais, en gros, la pression au boulot, la pression de la vie, et la lecture d'un message qu'elle a envoyé à quelqu'un de son réseau professionnel où elle lui demandait de ne pas parler de moi comme d'un être faible (en gros, elle était allé parler de nos problèmes sexuels dans des réunions pros, alors que j'en étais particulièrement affecté), ont fait qu'un soir, sans que je n'y trouve de rationalité, puisqu'il n'y en a pas, j'ai eu un accident de voiture dans le garage dans lequel elle garait sa voiture, à la suite d'un aquaplaning. J'ai tenté de la joindre car j'étais terrorisé, dans un état second. Elle a pris peur et a mis un terme à notre relation le soir-même.
S'en sont suivis deux mois et demi durant lesquels j'ai tenté d'avoir des explications (aucun respect des interdits), et celle-ci a finalement porté plainte contre moi. Je précise qu'elle est avocate en droit de la famille et que son cabinet étant spécialisé dans les violences conjugales, celle-ci a monté un dossier où les inexactitudes côtoyaient des mensonges, mais suffisamment bien rôdé pour que, dans le contexte actuel, je passe pour un monstre. Cela a suffi pour que je sois renvoyé face à un tribunal.
J'étais dans un état de sidération. Je n'ai rien fait de plus que ce que j'entends partout autour de moi quand il y a rupture. Pas de violence physique, menace ou autre. Plutôt du désespoir. Et du rejet face à ça. Elle n'a jamais voulu me parler.
Cette violence de réaction de sa part (ghosting, mise en scène de sa "meilleure vie" sur les réseaux sociaux, elle m'appelait quand elle avait besoin de services, elle a pris mon chien, elle ne traînait qu'avec des gens qu'elle ne connaissait pas avant et qui l'écoutaient dans son statut de victime alors que des gens autour de moi et qui la connaissaient m'ont bien fait comprendre qu'elle ne vivait qu'au travers de ce statut, etc.) m'a littéralement laissé sur le carreau. J'en ai perdu mon boulot, ai déménagé dans une autre région, ai continué à payer l'appartement pour nous deux, etc.
Le procès a eu lieu en février et j'ai été lourdement condamné sur la base de considérations délirantes, le témoignage de mon ex m'ayant glacé le sang, celle-ci ayant fait du théâtre alors que, de mon côté, j'avais fait en sorte de ne pas me défendre, par amour, pour ne pas que le procès devienne un pugilat.
Depuis un an et demi, je suis dans l'incompréhension. L'impression que ma vie a complètement basculé. Je suis retourné vivre chez mes parents, avec ma mère qui a une grave maladie neurodégénérative. Je n'ai plus de cocon. Tout m'est difficile, le nouveau boulot, ma vie quotidienne. Je n'ose plus parler à une fille car j'ai l'impression d'être auréolé de la condamnation, je ne peux plus m'adresser à elle alors que nous avons un appartement à vendre qui coûte 1500 € / mois, je me sens sali, trahi, coupable à la fois.
Je consulte un psychothérapeute et un psychiatre, mais je crois que j'ai besoin d'être entendu au-delà de leur aide, car ma vie a basculé en enfer.
Je pense tout le temps à cette histoire, et je suis scindé en deux : parfois je pense à elle avec tendresse, en me disant que le destin a été dur avec nous, parfois je pense à elle comme à une personne malveillante et manipulatrice qui a cherché à me ruiner. J'ai beaucoup, BEAUCOUP lu et pas mal de ses comportements, de manière rétrospective ressemblent à des comportements de PN.
J'ai déjà vécu des ruptures, je m'entends très bien avec toutes mes ex, mais là, c'est tout simplement difficilement surmontable.
Ma crainte est de tomber dans une tristesse permanente. J'ai envie de lui écrire pour qu'elle comprenne que ses actions m'ont vraiment détruit. Je ne le peux pas et je comprends en même temps que cela pourrait ne servir à rien. Je suis en colère de savoir qu'elle a certainement reconstruit sa vie, en me laissant sur la touche pendant que, de mon côté, je suis incapable de m'ouvrir à qui que ce soit...
Voilà, panorama assez négatif, j'en ai conscience. Mais je voudrais savoir si des gens ont surmonté des ruptures et des pensées récurrentes, longtemps après une rupture.
Merci de m'avoir lu
G
Je franchis le cap de passer sur un forum car je suis complètement démuni et je cherche vraiment à avancer.
En mars 2023, une rupture violente avec mon ex-compagne a complètement chamboulé ma vie et je n'arrive pas à m'en remettre...
J'ai 43 ans, nous étions ensemble depuis 4 ans et demi. Elle a 10 ans de moins que moi et nous cherchions à avoir un enfant. En début d'année 2023, j'ai appris que j'étais stérile et cela m'a plongé dans un mal-être existentiel profond. Nous avons tout de même continué à chercher des solutions pour avoir un enfant et nous devions faire une opération lourde de dernière chance. Nous avons acheté un appartement début du mois de mars.
Je vous passe les détails de la rupture mais, en gros, la pression au boulot, la pression de la vie, et la lecture d'un message qu'elle a envoyé à quelqu'un de son réseau professionnel où elle lui demandait de ne pas parler de moi comme d'un être faible (en gros, elle était allé parler de nos problèmes sexuels dans des réunions pros, alors que j'en étais particulièrement affecté), ont fait qu'un soir, sans que je n'y trouve de rationalité, puisqu'il n'y en a pas, j'ai eu un accident de voiture dans le garage dans lequel elle garait sa voiture, à la suite d'un aquaplaning. J'ai tenté de la joindre car j'étais terrorisé, dans un état second. Elle a pris peur et a mis un terme à notre relation le soir-même.
S'en sont suivis deux mois et demi durant lesquels j'ai tenté d'avoir des explications (aucun respect des interdits), et celle-ci a finalement porté plainte contre moi. Je précise qu'elle est avocate en droit de la famille et que son cabinet étant spécialisé dans les violences conjugales, celle-ci a monté un dossier où les inexactitudes côtoyaient des mensonges, mais suffisamment bien rôdé pour que, dans le contexte actuel, je passe pour un monstre. Cela a suffi pour que je sois renvoyé face à un tribunal.
J'étais dans un état de sidération. Je n'ai rien fait de plus que ce que j'entends partout autour de moi quand il y a rupture. Pas de violence physique, menace ou autre. Plutôt du désespoir. Et du rejet face à ça. Elle n'a jamais voulu me parler.
Cette violence de réaction de sa part (ghosting, mise en scène de sa "meilleure vie" sur les réseaux sociaux, elle m'appelait quand elle avait besoin de services, elle a pris mon chien, elle ne traînait qu'avec des gens qu'elle ne connaissait pas avant et qui l'écoutaient dans son statut de victime alors que des gens autour de moi et qui la connaissaient m'ont bien fait comprendre qu'elle ne vivait qu'au travers de ce statut, etc.) m'a littéralement laissé sur le carreau. J'en ai perdu mon boulot, ai déménagé dans une autre région, ai continué à payer l'appartement pour nous deux, etc.
Le procès a eu lieu en février et j'ai été lourdement condamné sur la base de considérations délirantes, le témoignage de mon ex m'ayant glacé le sang, celle-ci ayant fait du théâtre alors que, de mon côté, j'avais fait en sorte de ne pas me défendre, par amour, pour ne pas que le procès devienne un pugilat.
Depuis un an et demi, je suis dans l'incompréhension. L'impression que ma vie a complètement basculé. Je suis retourné vivre chez mes parents, avec ma mère qui a une grave maladie neurodégénérative. Je n'ai plus de cocon. Tout m'est difficile, le nouveau boulot, ma vie quotidienne. Je n'ose plus parler à une fille car j'ai l'impression d'être auréolé de la condamnation, je ne peux plus m'adresser à elle alors que nous avons un appartement à vendre qui coûte 1500 € / mois, je me sens sali, trahi, coupable à la fois.
Je consulte un psychothérapeute et un psychiatre, mais je crois que j'ai besoin d'être entendu au-delà de leur aide, car ma vie a basculé en enfer.
Je pense tout le temps à cette histoire, et je suis scindé en deux : parfois je pense à elle avec tendresse, en me disant que le destin a été dur avec nous, parfois je pense à elle comme à une personne malveillante et manipulatrice qui a cherché à me ruiner. J'ai beaucoup, BEAUCOUP lu et pas mal de ses comportements, de manière rétrospective ressemblent à des comportements de PN.
J'ai déjà vécu des ruptures, je m'entends très bien avec toutes mes ex, mais là, c'est tout simplement difficilement surmontable.
Ma crainte est de tomber dans une tristesse permanente. J'ai envie de lui écrire pour qu'elle comprenne que ses actions m'ont vraiment détruit. Je ne le peux pas et je comprends en même temps que cela pourrait ne servir à rien. Je suis en colère de savoir qu'elle a certainement reconstruit sa vie, en me laissant sur la touche pendant que, de mon côté, je suis incapable de m'ouvrir à qui que ce soit...
Voilà, panorama assez négatif, j'en ai conscience. Mais je voudrais savoir si des gens ont surmonté des ruptures et des pensées récurrentes, longtemps après une rupture.
Merci de m'avoir lu
G