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#1338568
Bonjour à toutes et à tous,

Je franchis le cap de passer sur un forum car je suis complètement démuni et je cherche vraiment à avancer.

En mars 2023, une rupture violente avec mon ex-compagne a complètement chamboulé ma vie et je n'arrive pas à m'en remettre...

J'ai 43 ans, nous étions ensemble depuis 4 ans et demi. Elle a 10 ans de moins que moi et nous cherchions à avoir un enfant. En début d'année 2023, j'ai appris que j'étais stérile et cela m'a plongé dans un mal-être existentiel profond. Nous avons tout de même continué à chercher des solutions pour avoir un enfant et nous devions faire une opération lourde de dernière chance. Nous avons acheté un appartement début du mois de mars.

Je vous passe les détails de la rupture mais, en gros, la pression au boulot, la pression de la vie, et la lecture d'un message qu'elle a envoyé à quelqu'un de son réseau professionnel où elle lui demandait de ne pas parler de moi comme d'un être faible (en gros, elle était allé parler de nos problèmes sexuels dans des réunions pros, alors que j'en étais particulièrement affecté), ont fait qu'un soir, sans que je n'y trouve de rationalité, puisqu'il n'y en a pas, j'ai eu un accident de voiture dans le garage dans lequel elle garait sa voiture, à la suite d'un aquaplaning. J'ai tenté de la joindre car j'étais terrorisé, dans un état second. Elle a pris peur et a mis un terme à notre relation le soir-même.

S'en sont suivis deux mois et demi durant lesquels j'ai tenté d'avoir des explications (aucun respect des interdits), et celle-ci a finalement porté plainte contre moi. Je précise qu'elle est avocate en droit de la famille et que son cabinet étant spécialisé dans les violences conjugales, celle-ci a monté un dossier où les inexactitudes côtoyaient des mensonges, mais suffisamment bien rôdé pour que, dans le contexte actuel, je passe pour un monstre. Cela a suffi pour que je sois renvoyé face à un tribunal.

J'étais dans un état de sidération. Je n'ai rien fait de plus que ce que j'entends partout autour de moi quand il y a rupture. Pas de violence physique, menace ou autre. Plutôt du désespoir. Et du rejet face à ça. Elle n'a jamais voulu me parler.

Cette violence de réaction de sa part (ghosting, mise en scène de sa "meilleure vie" sur les réseaux sociaux, elle m'appelait quand elle avait besoin de services, elle a pris mon chien, elle ne traînait qu'avec des gens qu'elle ne connaissait pas avant et qui l'écoutaient dans son statut de victime alors que des gens autour de moi et qui la connaissaient m'ont bien fait comprendre qu'elle ne vivait qu'au travers de ce statut, etc.) m'a littéralement laissé sur le carreau. J'en ai perdu mon boulot, ai déménagé dans une autre région, ai continué à payer l'appartement pour nous deux, etc.

Le procès a eu lieu en février et j'ai été lourdement condamné sur la base de considérations délirantes, le témoignage de mon ex m'ayant glacé le sang, celle-ci ayant fait du théâtre alors que, de mon côté, j'avais fait en sorte de ne pas me défendre, par amour, pour ne pas que le procès devienne un pugilat.

Depuis un an et demi, je suis dans l'incompréhension. L'impression que ma vie a complètement basculé. Je suis retourné vivre chez mes parents, avec ma mère qui a une grave maladie neurodégénérative. Je n'ai plus de cocon. Tout m'est difficile, le nouveau boulot, ma vie quotidienne. Je n'ose plus parler à une fille car j'ai l'impression d'être auréolé de la condamnation, je ne peux plus m'adresser à elle alors que nous avons un appartement à vendre qui coûte 1500 € / mois, je me sens sali, trahi, coupable à la fois.

Je consulte un psychothérapeute et un psychiatre, mais je crois que j'ai besoin d'être entendu au-delà de leur aide, car ma vie a basculé en enfer.

Je pense tout le temps à cette histoire, et je suis scindé en deux : parfois je pense à elle avec tendresse, en me disant que le destin a été dur avec nous, parfois je pense à elle comme à une personne malveillante et manipulatrice qui a cherché à me ruiner. J'ai beaucoup, BEAUCOUP lu et pas mal de ses comportements, de manière rétrospective ressemblent à des comportements de PN.

J'ai déjà vécu des ruptures, je m'entends très bien avec toutes mes ex, mais là, c'est tout simplement difficilement surmontable.

Ma crainte est de tomber dans une tristesse permanente. J'ai envie de lui écrire pour qu'elle comprenne que ses actions m'ont vraiment détruit. Je ne le peux pas et je comprends en même temps que cela pourrait ne servir à rien. Je suis en colère de savoir qu'elle a certainement reconstruit sa vie, en me laissant sur la touche pendant que, de mon côté, je suis incapable de m'ouvrir à qui que ce soit...

Voilà, panorama assez négatif, j'en ai conscience. Mais je voudrais savoir si des gens ont surmonté des ruptures et des pensées récurrentes, longtemps après une rupture.

Merci de m'avoir lu :)

G
#1338573
Alors, l’accident était un accident mineur : j’ai voilé une porte de garage collectif à 10 km/h.

Ceci dit, vraiment, ce n’est pas le sujet aujourd’hui. Ce que j’aimerais comprendre, c’est quelles actions je peux mettre en place pour définitivement tirer un trait sur elle. Comment vivre avec un rapport au monde et à l’instant présent sans plus avoir ces pensées parasites qui me polluent et me font vivre cet enfer.
#1338574
Salut, mec.
Mais WTF ? qui a "eu un accident de voiture dans le garage" ?
Moi je crois que c'est le sujet, ou alors c'est la goutte d'eau mais le vase était déjà bien rempli.
Je pense qu'il y a beaucop d'ellipses dans ton récit et que le portrait que tu nous dresses n'est pas suffisament objectif pour que nous puissions te faire un retour utile.
#1338575
Georges I. Abdamiaou a écrit : 10 oct. 2023, 16:50 Salut, mec.
Mais WTF ? qui a "eu un accident de voiture dans le garage" ?
Moi je crois que c'est le sujet, ou alors c'est la goutte d'eau mais le vase était déjà bien rempli.
Je pense qu'il y a beaucop d'ellipses dans ton récit et que le portrait que tu nous dresses n'est pas suffisament objectif pour que nous puissions te faire un retour utile.
Oui c’était exactement le point de ma question. Pourquoi si c’est un bête accident ça prend des proportions telles?
Tu es sur que tu nous dit tout Lomtrist?
#1338577
Bonsoir

il y a beaucoup de trucs qui manquent dans cette histoire. L'histoire est racontée où on comprend mal l'enchainement des événements, on comprend mal ce qui s'est passé/ les événements;

l'histoire si j'ai bien compris c'est l'histoire d'un couple qui au bout d'un moment voulait un enfant mais ll'homme était stérile, le couple achète une maison, l'homme a eu un accident qui a fait peur à la femme et qui l'a conduit à rompre, l'homme "tente" d'avoir des explications et la femme a porté plainte contre lui; elle gagne au tribunal, et il reste une maison à vendre.

Cette histoire n'a ni queue ni tête. Il a probablement des trucs qui manquent...
#1338578
Bonsoir,

L’histoire a duré plus d’un an et rentrer dans les détails n’a aujourd’hui plus d’importance. Oui, si on résume, c’est suite au fait que j’ai appris ma stérilité que j’ai eu un début d’année 2022 difficile et qu’effectivement l’accident a été le déclencheur de quelque chose de larvé.

Ce n’est vraiment plus ce qui m’importe. Les mauvais comportements ont été loin des deux côtés. C’est tout. C’est admis et ce n’est pas ce qui me gêne.

Ce qui me gêne aujourd’hui, c’est de vivre dans la nostalgie du passé. Je n’ai pas pu voir mes amis qui étaient en couple avec des enfants pendant des mois parce que cela me blessait, par exemple.

Je ne supporte plus les films avec des histoires d’amour, il n’y a pas une action que je ne fasse sans que je me demande si je la fais pour moi ou par rapport au regard qu’elle y porterait. Je me suis retiré de tous les réseaux sociaux parce qu’ils me donnent la nausée. Je ne crois plus en rien.

C’est ça qui est important. L’histoire que j’ai racontée était juste là pour dire à quel point les événements m’avaient traumatisé.
#1338579
Ce qui me gêne aujourd’hui, c’est de vivre dans la nostalgie du passé. Je n’ai pas pu voir mes amis qui étaient en couple avec des enfants pendant des mois parce que cela me blessait, par exemple.
et maintenant tu les vois?
pourquoi tu te concentres sur ce passé et pas sur le présent?
Je ne supporte plus les films avec des histoires d’amour, il n’y a pas une action que je ne fasse sans que je me demande si je la fais pour moi ou par rapport au regard qu’elle y porterait. Je me suis retiré de tous les réseaux sociaux parce qu’ils me donnent la nausée. Je ne crois plus en rien.
ça sent la dépression. t'as plus gout à rien.

C’est ça qui est important. L’histoire que j’ai racontée était juste là pour dire à quel point les événements m’avaient traumatisé.
euh peut être que justement cette situation actuelle pour toi est due aux événements qui t'ont trumatisé.

Votre histoire avant d'apprendre que tu étais stérile, elle était comment? comment se comportait ton ex à ton égard?
#1338580
Oui, maintenant, je les revois mais leur bonheur familial m’indiffère. Il y a des annonces de bébés parmi mes proches et cela me dégoûte… envie de partir loin et de tout plaquer pour ne plus avoir affaire à une vie qui m’a été « volée ».

Il y a certainement de la dépression mais elle ne se manifeste plus comme avant. Pendant près d’un an et demi, j’ai fait des crises de larmes, me sentant coupable tout en sachant que je n’étais pas responsable de tout même si je ne nie pas mes parts de responsabilité.

Mon ex avait des comportements très ambivalents. Je pense avoir un profil d’attachement anxieux et mon ex était plutôt évitante. Elle me parlait mal. Tout le monde le disait, que ce soit mes amis, ma famille, ses amis ou sa famille. Très matérialiste, basée sur l’apparence (trop). C’est ça qui m’énerve. Je sais quels étaient ses défauts et je sais qu’elle n’était pas bonne pour moi. Je ne comprends pas pourquoi je ressens cette nostalgie. Il y a des milliers de fois où j’aurais dû la laisser. Mais c’était une très belle femme qui maniait parfaitement la carotte et le bâton. Et j’étais littéralement sous son charme (au sens propre comme au figuré).

Merci pour vos réponses par ailleurs !
#1338583
Trois mois effectivement c'est court... tous les 15 jours, ok... le psychiatre t'as prescrit quelque chose ? et est-ce que tu fais du sport ? ne serait-ce que sortir marcher au soleil, ça fait du bien... y a t-il une activité que tu as toujours voulu pratiquer mais que tu n'as jamais trouvé l'occasion de faire ? je sais que souvent, en initiant le mouvement d'une activité nouvelle, l'état dépressif s'allège plus ou moins... ce serait à tenter pour retrouver un peu de saveur à ta vie, Lometrist... je peux également te conseiller - contrairement à ce que tu as écrit être impossible - de lui écrire... bien sûr tu ne lui envoies rien, ça oui, mais tu le fais pour toi, pour te libérer de tout ce que tu as besoin d'exprimer...
#1338584
En fait, j’ai une vie « normale », bien remplie, pleine d’activités, de sport, etc.
D’un point de vue extérieur, je donne le change.
Mais, par exemple, il m’est venu une phobie sociale (invisible pour les autres). Je suis dans un bar avec des amis l’autre soir. Je vais aux toilettes. Bar rempli, donc obligé de passer au milieu des gens. La deuxième fois, ben, je me suis retenu, je suis resté en terrasse. Le regard des autres me terrorise.

Je peux rester bloqué littéralement à ne rien faire, sidéré pendant des heures, sur mon lit chez moi à ne pas me motiver à prendre la voiture pour sortir.

Le psychiatre m’a donné des anxiolytiques, que je ne prends qu’en cas de besoin.
#1338588
Salut Lomtrist,

Je n' ai pas compris , tu as été " lourdement condamné" pour avoir voilé une porte de garage a 10 km/ h ?( ou pour avoir harcelé +++ ton ex conjointe ?)

J' ai vu que tu répondais " peu importe " . Euh, bah si en fait puisque toi même tu fais un élément central de ton récit, et que tu l' évoques encore juste au dessus comme raison à ta phobie sociale.

Se poser en victime en éludant commodément les éléments du récit qui ne vont pas en ce sens n' a jamais fait avancer personne.

Bon courage à toi
#1338589
Merci pour ton écoute !

Ce qui est très dur pour moi, c’est qu’il n’y a rien eu de plus dans ma séparation que ce dont j’ai pu discuter avec des amis qui se sont séparés, ce qu’on peut entendre ou lire, il n’y a eu aucune violence physique, pas de menaces, d’insultes, mais que tout a été basé sur les ressentis de mon ex et les témoignages autour (que des filles à problème…). Rien n’a été vérifié. Mais celle-ci s’est servi d’un appareil judiciaire pour m’assommer, appareil qu’elle maîtrisait très bien. Et moi, je me suis retrouvé démuni.

Je me prends donc une triple peine : séparation, condamnation pour tristesse et aujourd’hui, va essayer de rencontrer quelqu’un quand tu as ça au-dessus de la tête. Je précise que toutes mes ex ont témoigné pour moi. Que je n’affabule pas.

Pour te donner un ordre d’idée de la démesure, la seule fille avec qui je sois sorti depuis, à qui je m’étais confié, quand je lui ai dit que je voulais arrêter, m’a sorti « Tu veux que je porte plainte contre toi ? ». Moi, hébété, je lui dis « Mais ça va pas ? Pourquoi ? ». Réponse : « Juste pour te faire chier ». Puis m’a harcelé de son côté, centaine d’appels, centaine de textos de vraies menaces. Je ne suis pas allé au commissariat car j’ai au moins la clairvoyance de savoir qu’en cas de tristesse intense, nos mots ou réactions peuvent dépasser nos pensées.

Mais là, je n’ose plus. Trop peur de me retrouver à nouveau face à ça.
#1338590
Il y a certainement de la dépression mais elle ne se manifeste plus comme avant.
Je pense que quand on prend un pseudo comme lomtrist sur un forum public on n'est pas franchement sorti de son état dépressif.
condamnation pour tristesse
Non, condamnation pour d'autres motifs, que tu ne considéres pas comme légitimes, mais qui sont tout de même dans les attendus de ton jugement.
Tu retournes la situation pour te victimiser, et tu finis par t'en convaincre ce qui est extrêmement contre-productif dans l'optique d'une "guérison"rapide.
Tu aurais tout à gagner à être honnête avec toi même et à analyser ta propension à porter ta condamnation comme un badge d'infâmie, parce que en fait c'est pas écrit sur ton front.
#1338591
Je le redis.

Ma condamnation pourrait être celle de 99 % des gens sur ce forum quand je lis leurs réactions post-rupture, qui en soi, sont normales (j’ai lu beaucoup de littérature spécialisée là-dessus). Encore une fois, pour les personnes qui n’ont pas été face à l’appareil judiciaire, être face à une avocate, qui plus est spécialisée dans le domaine, est gage d’un procès asymétrique et injuste.

Je ne suis pas stupide, je sais faire mon auto-critique. Oui, je suis victime clairement d’un appareil judiciaire qui m’a littéralement écrasé. Pour info, au commissariat, l’OPJ m’a même dit de porter plainte contre elle. Ce que je n’ai pas fait pour que les choses s’arrêtent à un moment.

Elle a menti devant le juge, c’est une personne dont j’ai découvert qu’elle mentait sur beaucoup de choses durant notre relation mais j’étais taggé « responsable » avant quoi que ce soit.

Quand tu entends une juge lire des faits faux et qui ne te permet pas de les corriger sous prétexte de couvrir une personne qui ment par une espèce de corporatisme malsain, que peux-tu faire ?

J’ai courbé l’échine parce que je voulais que tout s’arrête. Je n’en pouvais plus. Eh bien ! C’est comme pour un animal qui se rend. Tu peux tout lui faire. Sidéré.

Et puis oui, je vis ma stérilité comme une victime et au lieu d’avoir eu un support à cette tristesse énorme, je n’ai fait que vivre une descente aux enfers.

Quand l’appareil judiciaire fait que ton ex garde ton chien et t’empêche de le voir sans que tu n’aies aucun recours, pendant que tu en fais des cauchemars tous les jours, oui, j’estime que cela fait de toi une victime.
#1338592
Re bonjour,

Bon moi je ne comprends toujours pas cette histoire.

Elle ne t'a pas quitté parce que tu avais enfoncé une porte de garage, qu'est-ce qui se passait avant entre vous ? Tu dis que que étais "dans un état second", c'est-à-dire ?
Lomtrist a écrit :Ce qui est très dur pour moi, c’est qu’il n’y a rien eu de plus dans ma séparation que ce dont j’ai pu discuter avec des amis qui se sont séparés, ce qu’on peut entendre ou lire, il n’y a eu aucune violence physique, pas de menaces, d’insultes, mais que tout a été basé sur les ressentis de mon ex et les témoignages autour (que des filles à problème…)
C'est-à-dire, "que des filles à problème" ?

Je trouve qu'il y a beaucoup de "filles à problème" dans tes écrits, entre ton ex qui te fait condamner pour rien, les "filles à problème" que tu évoques, et ta dernière amie qui te menace de porter plainte contre toi juste pour te faire chier puis te harcèle. Soit tu les choisis comme ça et alors là il faut vraiment réfléchir et travailler sur ce qui, dans ton histoire, te pousse vers de telles personnes, soit il y a des éléments qui manquent au dossier et un biais de victimisation.

Je suis d'accord avec les copaines, je pense au contraire que ce qui s'est passé pendant ta relation, cette histoire d'accident, puis de harcèlement/condamnation sont des éléments essentiels à éclairer pour réussir à faire ta paix avec ça et aller de l'avant.

Quant à cette histoire d'appartement à vendre, j'imagine qu'il est possible de faire appel à un médiateur ou une médiatrice, ou un·e notaire pour régler l'affaire ?
#1338594
Ok, oui, effectivement, on perd le « pourquoi » je suis venu sur le forum.

La raison est simple. C’est juste que je suis flippé, mais vraiment, d’être bloqué durablement et de ne pas sortir de ça. Je voulais savoir s’il y avait des personnes qui avaient vécu une situation de tristesse/détresse qui s’était étalée sur une durée aussi longue et si on en sort sans séquelle(s).

C’est tout.

Pour répondre sur le sujet des « filles à problèmes », je parle de femmes qui avaient eu des expériences traumatisantes avec des hommes et qui ont fait un transfert sur cette histoire (sa sœur, sa tante et sa boss). D’ailleurs mon ex m’avait dit en préambule de notre relation, texto « Chez nous, on déteste les hommes ».

Je suis d’accord, j’ai un point à travailler sur le choix de ma partenaire.
#1338595
" C’est juste que je suis flippé, mais vraiment, d’être bloqué durablement et de ne pas sortir de ça. "

Les choses se mettent en place avec tes thérapies... montre toi patient... et accepte cette tristesse... c'est ton état actuel et s'il est là c'est q'il t'es nécessaire... mais effectivement ce n'est pas en ressassant que tu vas t'en sortir...

" Je voulais savoir s’il y avait des personnes qui avaient vécu une situation de tristesse/détresse qui s’était étalé sur une durée aussi longue et si on en sort sans séquelle(s). "

Après m'être fait quitter en janvier 2013, je suis restée dix ans sans pouvoir ni vouloir m'investir émotionnellement... jusqu'à ce que je débute une relation le premier mai de cette année avec un homme à qui j'ai pu faire confiance... Je lisais également une forumeuse, Lyloote, qui écrivait être restée célibataire durant 8 ans et avoir fait une rencontre ensuite... elle viendra peut-être évoquer son histoire... sois patient... et effectivement... choisi mieux tes partenaires et en fait, pendant un temps relativement long, ne fréquente personne... prends soin de toi... remets toi d'aplomb, c'est ta priorité...
#1338596
Lomtrist a écrit :Pour répondre sur le sujet des « filles à problèmes », je parle de femmes qui avaient eu des expériences traumatisantes avec des hommes et qui ont fait un transfert sur cette histoire (sa sœur, sa tante et sa boss). D’ailleurs mon ex m’avait dit en préambule de notre relation, texto « Chez nous, on déteste les hommes ».
Ben du coup ce ne sont pas des filles à problèmes, ce sont des femmes qui ont rencontré des hommes problématiques... Tu sais, quand tu as été violée, agressée, maltraitée de diverses façons (et ça arrive à la majorité des femmes) c'est normal d'être méfiante. Je ne dis pas que ce qui s'est passé au tribunal est normal, mais je ne suis pas sûre qu'il faille y voir une conspiration de femmes qui détestent les hommes.
Lomtrist a écrit :La raison est simple. C’est juste que je suis flippé, mais vraiment, d’être bloqué durablement et de ne pas sortir de ça. Je voulais savoir s’il y avait des personnes qui avaient vécu une situation de tristesse/détresse qui s’était étalée sur une durée aussi longue et si on en sort sans séquelle(s).
Ce à quoi je répondrai de nouveau qu'éclaircir ce qui s'est joué dans cette relation est essentiel. Et pour répondre à ta question, après ma première rupture à 17 ans, je suis restée malheureuse et obsédée pendant deux ans, et non on n'en sort pas sans séquelle. Mais je ne suis pas sûre que savoir cela va beaucoup t'aider.
#1338597
Écoute également les femmes que tu rencontres... parce qu'une femme qui te dit qu'elle déteste les hommes = elle te déteste... entamer une relation avec quelqu'un qui nous déteste est particulier... travaille là dessus en thérapie... si c'est elle qui est très belle qui a dit ça, demande toi également ce que tu as besoin de trouver chez une partenaire...
#1338598
Si tu es bloqué sur cette histoire il faut reprendre tout, depuis le début jusqu'à la fin. C'est la seule façon d'éclaircir ce qui s'est joué dans cette relation, comme le dit Janysse. Tu ne pourras pas aller de l'avant sans creuser dedans. Et rester élucif sur la majorité de l'histoire ne t'aidera pas à aller de l'avant.

Jusqu'à présent on a peu d'élements: on a le début de la fin (la découverte de ta stérilité) , un accident avec la réaction de ton ex (tu dis qu'elle a pris peur et ne t'a pas soutenu: elle a pris peur de quoi? vous étiez encore ensemble?), la rupture (comment ça s'est passé cette rupture?) et une plainte contre toi.

Tu ne dis rien sur votre histoire: est ce que ça allait avant la découverte de ta stérilité? comment se comportait elle à ton égard? avait elle des comportements qui te gênaient? qui te mettaient la puce à l'oreille ? ou tout allait bien?
#1338599
Lomtrist a écrit : 11 oct. 2023, 07:36 Merci pour ton écoute !

Ce qui est très dur pour moi, c’est qu’il n’y a rien eu de plus dans ma séparation que ce dont j’ai pu discuter avec des amis qui se sont séparés, ce qu’on peut entendre ou lire, il n’y a eu aucune violence physique, pas de menaces, d’insultes, mais que tout a été basé sur les ressentis de mon ex et les témoignages autour (que des filles à problème…). Rien n’a été vérifié. Mais celle-ci s’est servi d’un appareil judiciaire pour m’assommer, appareil qu’elle maîtrisait très bien. Et moi, je me suis retrouvé démuni.

Je me prends donc une triple peine : séparation, condamnation pour tristesse et aujourd’hui, va essayer de rencontrer quelqu’un quand tu as ça au-dessus de la tête. Je précise que toutes mes ex ont témoigné pour moi. Que je n’affabule pas.

Pour te donner un ordre d’idée de la démesure, la seule fille avec qui je sois sorti depuis, à qui je m’étais confié, quand je lui ai dit que je voulais arrêter, m’a sorti « Tu veux que je porte plainte contre toi ? ». Moi, hébété, je lui dis « Mais ça va pas ? Pourquoi ? ». Réponse : « Juste pour te faire chier ». Puis m’a harcelé de son côté, centaine d’appels, centaine de textos de vraies menaces. Je ne suis pas allé au commissariat car j’ai au moins la clairvoyance de savoir qu’en cas de tristesse intense, nos mots ou réactions peuvent dépasser nos pensées.

Mais là, je n’ose plus. Trop peur de me retrouver à nouveau face à ça.
Donc tu as rencontré à 2 reprises des femmes qui t'ont accusé injustement ?
Et dont tu as été la victime , en vrai

Pour être très honnête avec toi , ta façon de te présenter comme victime (des femmes, de l'appareil judiciaire écrasant , dont je ne méconnais pas les dysfonctionnements mais bon ...) , de banaliser (et d'éluder) ce qui t'a conduit à cette lourde condamnation systématiquement me laisse (très ) dubitative.
Mais bref

Puisque ta question c'est "comment me sortir de cette obsession ?", ma réponse serait avant tout de sortir de cette posture victimisante.
Perso je suis allée beaucoup mieux quand j'ai arrêté de dépeindre mon ex largueur comme un passif agressif, un ceci ou cela (ou tout autre sigle à la mode prêt à remâcher genre PN , manipulateur, évitant etc..) . Et que j'ai commencé à m'attacher aux raisons plus profondes de mon attachement un peu fou à son égard, et à la douleur extrême que cette rupture avait causée . (raisons qui m'étaient propres, qui remontaient à loin et qui au fond n'avaient pas grand chose avoir avec lui, qui n'est au fond qu'un gars pas très stable qui n'a pas voulu de moi, pour des raisons qui le regardent )

bon courage
#1338600
Mes premières questions étaient en fait exactement dans le sens de ce qui t’as été dit après.
J’entends que tu puisses ressentir avoir vécu un traumatisme, et d’ailleurs une rupture en est toujours un, de traumatisme.
Mais comme
Les amiga.o.s plus haut, y’a un truc dans ton discours/ y’a posture qui me titille, voire me dérange.
Avant cette femme, tu as eu d’autres relations, et apparemment elles se sont bien terminées (de ce que tu en racontes), que s’est il passé avec celle là pour que ça dégénère autant, et la je ne parle pas de la condamnation et tout ça mais pourquoi tu es tombé du côté obscur alors que visiblement tu ne l’avais pas fait avant?
Pourquoi cette femme là en particulier a réveillé ça chez toi et te rends si malheureux après ces quelques mois (ou il est normal d’être pas bien mais pas comme le décris)?
Une peur de finir seul? Je ne sais pas je balance un truc comme ça mais c’est toi qui a la réponse, d’ailleurs tu n’es même pas obligé de venir nous le dire, ça t’appartient, mais si ça peut t’aider à aller mieux…
#1338601
Tout d’abord, je vous remercie de toutes ces réponses.

Cette rupture a été particulièrement douloureuse parce que, pour la première fois, je me voyais fonder une famille ; d’ailleurs je considérais que j’étais non pas en couple mais dans une cellule familiale.

À 42 ans, quand tu apprends que tu es stérile, c’est vraiment un coup de marteau sur la tête parce que tu as l’impression de ne plus avoir la possibilité ni le temps de te retourner. Ce n’est pas comme si j’avais dix ans devant moi, me dire que je vais retrouver une femme qui accepte un donneur, passer par des années de galère pour éventuellement adopter… c’est un deuil à faire.

J’ai eu l’impression d’être dégagé comme un vieux cancer.

Pour ce qui est de la position de victime, attention, je ne cherche pas à me complaire dedans. Bien au contraire, j’ai compris que le travail était à faire sur moi. Encore une fois, je le répète, la stérilité est un drame et on en est bien victime quand on la subit.

L’appareil judiciaire qui est complètement déboussolé, qui manque de moyen, en ce moment est violent, oui, violent, tout le monde en est victime, même celles et ceux qui portent plainte. Pas que moi en particulier. Et en ce moment, j’ai quand même beaucoup d’amis avocats qui me l’ont dit, les hommes sont jugés très sévèrement. Ça c’est indéniable. Certainement au bénéfice de femmes qui n’étaient pas entendues jusqu’à maintenant, mais je peux vous dire que c’est bien dévoyé par quelques personnes. Il y a des effets de bord.

Je pense qu’il faut bien lire la deuxième partie de la phrase concernant la fille avec qui je suis sorti après. Quand je lui demande « Pourquoi ? » tu me menaces, elle répond « Juste pour te faire chier ». Sous le coup de la déception amoureuse. Vous comprendrez que cette expérience m’a rendu suspicieux et que je n’ose plus me livrer, d’ailleurs je ne suis plus ressorti avec personne après ça. Je suis quelqu’un de très transparent, je ne me cache pas car j’estime qu’il faut de la confiance pour bâtir quelque chose.

Bref, je vous remercie pour toutes ces réponses. Je vais commencer un travail et vous ferai un retour.
#1338602
Bonjour Lomtrist

N'hésite pas à aborder ces échanges, ici, avec ton thérapeute et ton psy... avoir des points de vues différents, ici, ailleurs, ne pourra que te permettre de regarder ta situation de façon très complètes, mais ça je pense que tu le sais... toutes les questions qui t'ont été posées l'on été dans un but de quid pro quo - pas dans le but d'une fouille au corps... tout simplement pour t'aider au mieux et que ton histoire puisse " servir " également à quelqu'un.e... comme toi a trouvé ici des écrits qui ont pu t'aider - du moins je l'espère - via les histoires d'autres personnes...

Je te souhaite beaucoup de courage dans tes thérapies et à plus tard, alors... prends soin de toi...
#1338604
Lomtrist a écrit : 12 oct. 2023, 11:15 Tout d’abord, je vous remercie de toutes ces réponses.

Cette rupture a été particulièrement douloureuse parce que, pour la première fois, je me voyais fonder une famille ; d’ailleurs je considérais que j’étais non pas en couple mais dans une cellule familiale.

À 42 ans, quand tu apprends que tu es stérile, c’est vraiment un coup de marteau sur la tête parce que tu as l’impression de ne plus avoir la possibilité ni le temps de te retourner. Ce n’est pas comme si j’avais dix ans devant moi, me dire que je vais retrouver une femme qui accepte un donneur, passer par des années de galère pour éventuellement adopter… c’est un deuil à faire.

J’ai eu l’impression d’être dégagé comme un vieux cancer.

Pour ce qui est de la position de victime, attention, je ne cherche pas à me complaire dedans. Bien au contraire, j’ai compris que le travail était à faire sur moi. Encore une fois, je le répète, la stérilité est un drame et on en est bien victime quand on la subit.

L’appareil judiciaire qui est complètement déboussolé, qui manque de moyen, en ce moment est violent, oui, violent, tout le monde en est victime, même celles et ceux qui portent plainte. Pas que moi en particulier. Et en ce moment, j’ai quand même beaucoup d’amis avocats qui me l’ont dit, les hommes sont jugés très sévèrement. Ça c’est indéniable. Certainement au bénéfice de femmes qui n’étaient pas entendues jusqu’à maintenant, mais je peux vous dire que c’est bien dévoyé par quelques personnes. Il y a des effets de bord.

Je pense qu’il faut bien lire la deuxième partie de la phrase concernant la fille avec qui je suis sorti après. Quand je lui demande « Pourquoi ? » tu me menaces, elle répond « Juste pour te faire chier ». Sous le coup de la déception amoureuse. Vous comprendrez que cette expérience m’a rendu suspicieux et que je n’ose plus me livrer, d’ailleurs je ne suis plus ressorti avec personne après ça. Je suis quelqu’un de très transparent, je ne me cache pas car j’estime qu’il faut de la confiance pour bâtir quelque chose.

Bref, je vous remercie pour toutes ces réponses. Je vais commencer un travail et vous ferai un retour.
Salut,
alors en fait c'est pas la meuf elle même qui te manque, c'est ce que tu avais projeté avec elle et qui n'existera pas.
Il est infiniment plus dur de faire le deuil de ce qui n'a pas été que de ce qu'on a vécu, ce qu'on idéalise comme parfait et ce qu'on vit vraiment avec toutes ces petites tâches sur la nappe blanche en dentelle.
Mais il est jamais trop tard, tu pourras adopter, tu pourras trouver quelqu'un qui a des enfants que tu pourras aimer, qu'est ce qui va te manquer ? de pas avoir des enfants à toi ou bien de pas pouvoir donner ton amour ?

Moi non plus je n'ai pas de gosse, et je suis plus agé que toi viens en MP si tu veux.
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