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Après 1 an de SR, elle m'envoie un cadeau d'anniversaire [Avoir dû s'auto-larguer]


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APRES UN AN DE SILENCE RADIO, ELLE M'ENVOIE UN CADEAU D'ANNIVERSAIRE


Ancien titre du thread : "Avoir dû s'auto-larguer". Le contexte de base, mon histoire, dans le premier poste juste en-dessous. La mise à jour, nouveau chapitre dans le dernier post, page 4.


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Bonjour à tous, compagnons JRMIstes !


Je me suis tâté un moment avant de me joindre à vous, mais à force de lire vos histoires, vos témoignages, tous aussi touchants qu'instructifs, l'envie d'y ajouter modestement le mien l'a emporté, et c'est avec plaisir, sans doute un certain soulagement, et beaucoup d'intérêt que j'échangerai avec vous, sur ce topic concernant mon histoire, ou sur d'autres topics.


Difficile de savoir où placer le point de départ pour raconter son histoire. La commencer dès la rupture peut injustement concentrer les choses sur les pires aspects. Mais tenter de retranscrire tous ces moments qui donnent des raisons de regretter cette relation perdue peut mener trop loin. Dans un premier temps, je vais me concentrer sur la rupture. Et je pourrai compléter si mon récit parait incomplet.


Comme l'indique le titre de mon topic, j'ai vécu la très étrange et doublement douloureuse expérience de devoir "m'auto-larguer".


Vous connaissez sans doute le principe. Tout est dans le terme. La chose existe, elle est heureusement plutôt rare, mais reconnue... en me renseignant, j'ai vu que ça touchait plus souvent les femmes, plus encore dans le cadre du mariage, car beaucoup des hommes ont tendance, par lâcheté, à juste délaisser la relation, à démissionner de leur "poste" sans prendre le courage ou la responsabilité d'avouer qu'ils n'aiment plus ou trompent. Ils laissent le couple se dégrader et la situation devient vite si douloureuse et inacceptable pour la conjointe qu'elle finit, malgré ses sentiments demeurés intacts et son incompréhension, par prononcer elle-même la rupture dont pourtant elle ne voulait pas. Pratique pour l'autre, qui peut endosser le rôle de la victime, et ne pas avoir à affronter ses responsabilités.


Seulement, moi, je ne suis pas une femme, et encore moins marié. Je suis un garçon de 28 ans, et c'est bel et bien une fille qui m'a fait ce coup-là. Preuve s'il en fallait encore, que la distribution stéréotypée des rôles entre les sexes est en train de sérieusement évoluer. Certains iraient plus loin en disant que certaines femmes se virilisent alors que des hommes se féminisent. Autre débat.


J'étais depuis 2 ans en relation à distance (300km) avec une jeune femme. Je dis jeune, car elle avait 8 ans 1/2 de moins que moi. 19 ans, et moi 27 au moment de la rupture, en Janvier dernier. S'il y a des sceptiques de la différence d'âge en ces lieux, il ne leur en faudra peut-être pas plus pour estimer que je courrais à ma perte avec une copine si jeune. Je vais m'enfoncer dans le cliché en vous disant : "Oui, mais elle semblait mature pour son âge". Et c'était vrai ! Elle l'était plutôt... jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus !


Après une année qui fut l'apogée de notre couple, les choses se sont très rapidement dégradées. Ce fut très soudain et assez vertigineux. Principalement deux choses m'ont semblé semer ce trouble. D'abord, elle a commencé une thérapie... dont j'ai vite deviné que, vu son côté un peu influençable, ça pouvait vite la faire changer, évoluer dans une direction qui serait peut-être incompatible avec moi... et c'est bien ce qui s'est passé. Elle qui partageait avec moi l'envie précoce d'engagement, de couple "installé", qui n'était pas branchée fiesta, etc., elle a commencé à tenir un discours de plus en plus hédoniste de "je veux m'éclater" (tout le monde veut s'éclater ; même moi ! Mais pas de la façon dont la plupart l'entendent, me concernant), etc.


Mais le tournant le plus flagrant et néfaste a été un ami à elle, qui était en couple depuis des années... ils étaient super potes, mais sans aucune ambiguïté, c'était limite "virile" comme amitié, lui en couple, elle en couple. Ils ne se voyaient presque jamais. Mais ce mec s'est fait largué. Et là, soudain, c'est comme si ce type avait réalisé que depuis le départ il y avait des filles parmi ses potes. Il a d'abord flashé sur une, puis très vite, a choisi ma copine pour confidente, rôle qu'elle s'est empressée de jouer avec un plaisir non dissimulé. Très vite, je le ai sentis se rapprocher. Beaucoup s'écrire. Puis se voir de plus en plus. Au final, elle le voyait tous les jours, prenait ses pauses déjeuners avec lui. Vous imaginez un peu la torture psychologique dans une relation à distance où on n'a que peu de contrôle sur ce que fait l'autre, où ça peut vite dégénérer dans notre dos.


Ma copine avait plein de qualités irrésistibles et charmantes. Mais elle en avait aussi les insupportables défauts. Comme une incroyable inconséquence, une désinvolture. Telle Summer dans le film 500 Jours ensemble. Ainsi, elle avait cette faculté désarmante, très déstabilisante, à faire des choses qu'on peut juger incorrecte ou limites, mais avec une telle... candeur ou innocence, ne réalisant pas le mal qu'elle pouvait faire, à tel point qu'elle ne le cachait pas. C'est comme ça que je recevais des messages (très affectueux et "normaux" au demeurant) où elle me disait : "Bon, bonne nuit, je suis crevé, je suis en train de m'endormir sur l'épaule de ***". Ca me rendait dingue de la savoir si proche de ce mec ; et je sais que dans sa tête à elle, si elle me le disait en toute décontraction, c'est qu'il n'y avait pas de mal.


Il y a malheureusement tout un tas de personnes aujourd'hui qui estiment que tromper ne consiste qu'en l'acte sexuel. Mais ce n'est que l'aboutissement ultime, la pire concrétisation du phénomène, le stade terminale. Tromper, être infidèle ou déloyale, ça commence par des petites choses comme des gestes, du temps passé avec un autre, des pensées tournées ailleurs, etc. C'est déjà déloyal vis à vis du compagnon de se laisser aller à du flirt ou à de la séduction. Ce n'est pas une infidélité consommée, bien sûr. Mais c'est un début d'infidélité, et c'est juste irrespectueux, léger, inconséquent, blessant et déloyal.


Elle est allée de plus en plus loin dans l'inconséquence qui affichait son rapprochement flagrant. Elle me comparait souvent à lui, souvent en sa faveur et en ma défaveur. Elle me laissait sur des messages du type "Je crois qu'il me voit de plus en plus différemment..." "Je crois qu'il tombe amoureux de moi...", etc., et ensuite faisait comme si elle n'avait rien dit ou que c'était juste son imagination. Elle est allée un jour jusqu'à me dire qu'elle se faisait énormément de soucis, car elle avait peur d'être incapable de réussir à se donner physiquement à quelqu'un d'autre que moi (j'étais son premier copain) et donc de rester avec moi par défaut. Imaginez mon choc, ma peine, ma souffrance en lisant un truc aussi horrible. Elle me disait de moins en moins "je t'aime", et même plus du tout. Son désir pour moi s'éteignait, et je vivais l'humiliation de la sentir se donner par devoir.


J'avais l'impression qu'elle était déjà en train de préparer ma succession, de tout réorganiser dans son cœur et sa tête. J'avais soudain l'horrible impression de n'être que l'espèce de première partie d'un concert somptueux dont le principal interprète, la star, serait ce mec, et non pas moi. Moi, je chauffais les instruments et le public avant le vrai show. Je n'avais été que le "premier amour", place au vrai, maintenant, aux choses sérieuses ! Horrible à se dire.


Et pourtant, quand je lui disais ce que je présageais, ce que j'observais, ce que j'avais compris, elle niait en bloc ! J'étais juste jaloux pour rien, j'inventais, j'exagérais, c'était faux, j'étais parano, etc. A chaque fois, elle répondait ça.


Les mois ont passé. Noël est arrivé. Après plusieurs semaines sans se voir à cause de ses exams, un séjour ensemble était prévu... mais avant cela, j'espérais qu'on se retrouve sur Skype durant les vacances... mais malgré 3 semaines sans se voir (pas même en vidéo, imaginez le manque !), elle a passé tous ces jours à faire la fête avec ses amis, en ne m'écrivant quasiment pas, complètement dans son monde, et un soir qu'aucun d'eux ne pouvait venir, alors que c'était l'occasion de nous retrouver enfin, elle l'a invité LUI pour passer la soirée ensemble, ne songeant pas un instant à moi !


C'était trop ! J'ai explosé ! J'ai vidé mon sac ! Elle continuait à nier l'attirance et le rapprochement, répétant que ce n'était qu'un ami, que j'étais parano, que c'était juste une mauvaise passe entre nous, qu'on était dans une routine, qu'on avait pas tant de choses que ça en commun, que sa thérapie la transformait. Elle disait ne pas se rendre compte qu'elle ne me disait plus "je t'aime", m'assurant qu'elle m'aimait toujours autant, qu'elle m'interdisait d'en douter, que je l'insultais en pensant le contraire, etc.


J'avais trop accumulé. J'étais trop sûr de moi. Je n'ai pas réussi à passer au-dessus. Je suis devenu glacial avec elle. Je lui en voulais. Je me sentais trahi, pris pour un con. Elle a eu l'audace de s'en offenser, de se placer en victime du jaloux paranoïaque que j'étais selon elle. Les choses se sont tellement envenimées que ça a fini par la rupture. Idée qu'elle n'aurait jamais évoquée. Elle a fait un drame incroyable en entendant le mot funeste. Une vraie tragédienne. Elle avait réuni toutes les conditions pour rompre, en démissionnant, en laissant tomber notre couple, en se rapprochant d'un autre... mais elle niait tout en bloc, affirmait encore être amoureuse, refusait l'idée de la rupture, a protesté, pleuré. Et moi qui ne voulais pas la perdre, qui l'aimais encore, j'ai dû me résigner, et imposer la décision dans un déchirement terrible. Elle répétait tellement qu'il n'y avait rien avec le mec et que je ne retrouverais jamais personne qui m'aime autant qu'elle, et que c'était moi qui n'en avais juste jamais assez, qui étais trop exigeant, éternellement insatisfait, que j'ai bêtement fini par invoquer une incompatibilité suite à son changement, son évolution. On s'est quittés sur une ultime conversation où, en larmes, elle m'a dit qu'elle m'aimait toujours, et qu'une rupture n'était jamais définitive. Ca m'a laissé sur l'espoir que cette rupture serait un électrochoc salvateur qui relancerait le couple dans quelques semaines.


Mais suite à cette discussion, silence de sa part. Disparition. J'ai respecté, je ne lui ai pas écrit malgré le manque et la douleur, et encore dans l'espoir de ses dernières paroles. J'ai reçu un message d'elle le soir du nouvel an, le premier depuis la rupture : "Bonne nouvelle année, et bonne nouvelle vie". Je me suis effondré. A ce moment, j'ai compris qu'en 48h, les termes de la rupture avaient changé. Elle avait changé de position. La rupture était définitive, consommée par ces mots qui étaient comme une espèce d'adieu désinvolte bien typique d'elle !


Elle était dans son appart étudiant, entouré d'une trentaine d'amis, à faire la fête ! La fête ! Après la fin de 2 ans de relation ! Son premier amour ! Elle qui était censée être la larguée de l'histoire ! Comme si de rien n'était, "libérée, délivrée". Et moi, j'étais une épave, tout seul, chez moi.


Le monde à l'envers ! J'étais celui qui avais dû larguer, et j'étais au fond du trou. Elle était techniquement la larguée, et elle faisait la fête. Le lendemain, à peine le temps de voir quelques photos de sa fête où elle était tout sourire ou morte de rire, je découvre qu'elle m'a supprimé de Facebook : "Pour ne pas te faire du mal, car je ne crois pas que tu aurais apprécié de voir mes photos de fête." :o


J'ai laissé une semaine de SR, puis n'y tenant plus, souhaitant comprendre ce qui avait changé, je suis venu prendre la température. Elle m'a alors écrit qu'elle ne ressentait aucun manque, et même qu'elle se sentait hyper bien "à sa grande surprise", qu'elle était en paix avec elle-même, qu'elle refusait de culpabiliser pour ça, et qu'en fait, j'avais raison sur toute la ligne, elle réalisait qu'elle ne m'aimait plus depuis un moment, en tout cas qu'elle ne voulait plus m'aimer, qu'elle était désolée que je le vive mal mais qu'elle ne comprenait pas car c'était ma décision, et donc que je serais plus heureux sans elle. Je me suis senti définitivement trahi, pris pour un con, piégé par sa lâcheté, dupé par sa malhonnêteté. Furieux, j'ai laissé exploser ma colère et ma peine dans un ultime message que j'ai conclu par : "Je te laisse à ta nouvelle vie délivrée de moi. Adieu."


Dès le lendemain, je recevais un paquet avec mes affaires... avec joints... 2 Kinders ! :shock: Non, vous ne rêvez pas... Deux putains de Kinder... comme une espèce de petit cadeau d'adieu après une amourette d'écoliers ! La conclusion de 2 ans de relation... J'aurais cru faire face à une gamine... mais à un tel stade, c'était proche de la débilité. Si ça avait été moqueur ou ironique, ça aurait été fort ; mais je savais que c'était premier degré, et qu'elle s'était crue un modèle de finesse, de bonnes manières et de diplomatie en joignant cela à mes affaires ! Ca a conforté ma rage et ma décision de SR à durée indéterminée. Je lui ai envoyé ses affaires fissa, sans aucun mot... ni aucun chocolat, ou quoi que ce soit.


Elle m'a écrit pour me remercier, je l'ai ignorée. Quelques semaines plus tard, face à mon SR radical, elle a écrit à ma mère, pour demander de mes nouvelles, si j'allais bien... puis plus rien.


Deux mois plus tard, Février, mon anniversaire. Je m'attendais à un message, connaissant son culot. J'espérais une repentance, l'occasion pour elle de me dire qu'elle avait réfléchi, qu'elle admettait son comportement léger, désinvolte, son irrespect, peut-être que je lui manquais, etc.


Mais au lieu de ça, elle a enfoncé le clou. Elle me souhaite un joyeux anniversaire, et me demande instamment une confirmation de réception, sinon elle la demandera à ma mère, donc si je ne voulais pas qu'elle l'embête, c'était à moi de voir. Je l'ignore, fou de rage, et déçu. Elle récidive avec un long message où, en substance, elle me dit qu'elle est désolée si elle m'a fait de la peine, que c'était pas volontaire, qu'elle est désolée que j'aie mal vécu la rupture, mais que elle, elle en avait besoin, que ça lui a fait du bien, qu'elle s'était voilée la face, qu'elle croyait m'aimer toujours mais en fait non, mais qu'elle me remerciait pour tous ces moments et qu'elle avait eu besoin de cette expérience pour avancer. Que par contre elle me conseillait de consulter car je serais un paranoïaque maladif. Et que si je voulais lui écrire, je pouvais, et que sinon, elle comprendrait.


J'étais dévasté, enragé, tellement douloureusement déçu par cette confirmation de son attitude inadmissible. J'ai répondu : "Puisqu'il faut te l'écrire en toutes lettres : je ne veux plus aucun contact avec toi. Alors pour la deuxième et dernière fois : adieu."


A partir de là, silence radio définitif des deux côtés depuis (plus de 4 mois maintenant, donc).


Cependant, j'ai pu constater avec étonnement que, suite à mon lancement sur YouTube, elle s'était abonnée à ma chaine, et likait mes vidéos...


Nous n'avions pas vraiment d'amis communs. Seulement un, mais c'est plutôt son ami, et il évite complètement le sujet avec moi. Je le sais loyal à elle, pas à moi. Aucun moyen d'avoir des infos.


Mais par une publication Facebook indirecte, j'ai eu il y a quelques jours LA CONFIRMATION de ce dont j'étais convaincu : elle est avec le mec dont j'ai parlé au début !

Ce mec dont elle s'est rapprochée, qui avait pris une telle importance dans sa vie, et qui a valu mes scènes, et conduit à la rupture. Elle m'a traité de parano jusqu'au bout avec ça... tout ça pour qu'au final elle soit bel et bien avec lui aujourd'hui !!! :evil:


J'ai dû m'auto-larguer... parce qu'une fille n'a pas eu la lucidité, l'honnêteté ou le courage d'avouer qu'elle était attirée par un autre et perdait ses sentiments pour moi. Elle s'est enfermée jusqu'au bout dans le rôle confortable de la victime, et a pu ensuite s'en tirer sans une éraflure, libre comme l'air, m'ayant laissé être à la fois le bourreau et le condamné, à terre, ayant dû moi-même prononcer ma sentence, cette sentence que j'ai dû deviner à sa place en observant l'évidence, en la voyant s'éloigner de moi et se rapprocher d'un autre qui prenait ma place. Dieu sait combien de temps elle aurait encore joué sur les deux tableaux si je n'avais pas été au-devant de mon sort ! Mais notre couple était condamné. Je l'ai juste euthanasié.


Intellectuellement, j'ai parfaitement analysé la rupture, les failles de notre couple, tous ses défauts, ceux qu'elle avait pu me trouver (tout ce qui l'avait séduite chez moi - mon côté intellectuel, romantique, casanier, artistique, misanthrope... -, ces mêmes choses qui l'avaient séduites sont les mêmes qui lui ont déplu et l'ont faite fuir quand elle a changé, et elle est partie avec un mec qui est mon opposé, qui aime la fête, séduire, etc.)


Intellectuellement, donc, je peux dire que j'ai réussi à décrocher, à accepter, et même que je ne veux plus d'elle. Mais... sentimentalement, émotivement... physiquement... c'est horrible, je suis encore épris, au-delà de toute raison... je suis complètement sous son charme, ensorcelé, obsédé, pris au piège... j'arrive pas à décrocher à ce niveau, je suis en manque, je souffre, je cristallise, j'arrive pas à me sentir attiré par une autre... et je suis au martyre en la sachant avec l'autre mec, déjà remplacé, et cela bien en amont de la rupture... C'est irrationnel, insensé, même pas mérité... mais ça me dépasse. J'aimerais bien avoir quelqu'un d'autre dans le colimateur, une nouvelle présence féminine dans ma vie, ne serait-ce que quelqu'un d'autre, mais je n'ai personne, et je suis donc coincé avec ça, sans issue pour l'instant. Je ne manque pas d'occupations et de projets, mais ça ne suffit pas ; il me faudrait une nouvelle rencontre, pour sûr, mais comme je ne fréquente pas les lieux conventionnels pour les rencontres (je n'apprécie pas les bars, les boites de nuit, et autres, mais alors pas du tout).


Voilà...


C'est pas joli... en l'écrivant, je m'en rends encore plus compte... navré pour le pavé, et bravo et merci à ceux qui ont eu le courage et/ou la gentillesse de le lire...


Si vous avez des remarques, des réactions ou des questions, je les lirai attentivement et y répondrait avec plaisir ! Et en attendant, je vais moi-même aller lire d'autres histoires, et y réagir moi aussi ! Ca fait du bien de se savoir dans la même situation plus ou moins et de pouvoir en parler entre nous !

Modifié par Alceste
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Salut Alceste!

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Bonjour Alceste,


J'aurais beaucoup à dire mais je vais la faire courte ( je suis dans le speed ce matin) pardonne-moi mon manque de tact.


Tu as eu du flair et tu as bien fait de quitter cette fille qui te gardait sous le coude sur la fin pour ne pas se retrouver seule. Elle n'était pas assez mûre pour toi et elle ne l'est toujours pas. N'envisage même pas de te remettre avec elle. C'est normal que tu penses encore à elle et que tu aies des petits moments de nostalgie encore mais vous deux ça ne peut plus marcher. Elle a envie de connaître autre chose, de "profiter de sa jeunesse" à sa manière et je pense que tu peux la comprendre.


Elle a très mal agi vis à vis de toi, tu ne t'es pas laissé faire et tu as eu raison. Elle est très...comédienne... on sent la manipulatrice en herbe. Possible qu'elle revienne vers toi en pleurant quand ce sera fini avec son mec, parce que tu es le premier qu'elle ait aimé et parce qu'elle n' a jamais été seule depuis. Si ça arrive, et que tu as encore des sentiments pour elle tu ne devras pas céder je pense. Tu n'es pas une carpette.


Laisse-toi le temps de digérer votre rupture et cherche-toi une nana de ton âge ou un peu plus âgée. Edit : autres moyens de faire des rencontres que les boîtes et les bars : soirées entre amis, billard/bowling, concerts, footing, spectacles , festivals, sites de rencontres, mariages, baptêmes etc.

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Bonjour Alceste,


J'aurais beaucoup à dire mais je vais la faire courte ( je suis dans le speed ce matin) pardonne-moi mon manque de tact.

 

Pas de problème ! C'est déjà très sympa d'avoir pris le temps de lire mon long récit et de me faire de tes impressions ! Et d'ailleurs, ton message m'a davantage franc, tout simplement (ce qui est très appréciable), que manquant de tact ! ^^


Bonjour Alceste,


J'aurais beaucoup à dire mais je vais la faire courte ( je suis dans le speed ce matin) pardonne-moi mon manque de tact.

 

Tu as eu du flair et tu as bien fait de quitter cette fille qui te gardait sous le coude sur la fin pour ne pas se retrouver seule. Elle n'était pas assez mûre pour toi et elle ne l'est toujours pas. N'envisage même pas de te remettre avec elle. C'est normal que tu penses encore à elle et que tu aies des petits moments de nostalgie encore mais vous deux ça ne peut plus marcher. Elle a envie de connaître autre chose, de "profiter de sa jeunesse" à sa manière et je pense que tu peux la comprendre. Elle a très mal agi vis à vis de toi, tu ne t'es pas laissé faire et tu as eu raison. Elle est très...comédienne... on sent la manipulatrice en herbe.

 

Merci ! Merci pour cette analyse et cette franchise. Ca fait un bien monstrueux d'avoir un regard extérieur sur cette histoire, je ne pensais pas que ce serait si... réconfortant et utile. Ca replace les choses, ça me force à regarder les choses avec plus de recul, de raison et de "froideur", tout ce qu'on a tant de mal à faire tout seul en se triturant. Ce que tu me dis confirme des choses qui, parmi tant d'autres, m'étaient passées par la tête. Mais ça fait tout simplement du bien de lire que j'ai pris la bonne décision, qu'il n'y avait rien d'autre à faire, que j'ai senti le vent tourné et que, à sa grande surprise, je lui ai coupé l'herbe sous le pied, je suis allé au devant, ne lui laissant pas le temps de s'organiser plus longtemps. Elle m'aurait largué dès qu'elle se serait sentie assez en confiance et prête pour le next. La fameuse théorie des lianes d'Antoine ! Je n'ai pas attendu ce moment, je l'ai forcée à lâcher notre liane en la coupant.


Comédienne, manipulatrice... ce sont des mots que j'ai entendus parfois, mais je ne savais pas trop quoi en penser, car parfois on se demander si nos amis ne veulent pas noircir le tableau pour nous guérir ou parce qu'ils la détestent ; ou on se demande si soi-même on essaie pas de "diaboliser" la fille... mais dans mon récit, je me suis contenté de relater les faits, pas de les interpréter, laissant cette tâche à ceux qui voudraient bien le faire ici. Et le fait que ces mots apparaissent me conforte dans l'idée que c'était bien cela. Je me sens humilié, révolté, en colère d'avoir été mené en bateau par une gamine ; il me reste la "satisfaction" d'avoir vu venir les choses, de ne pas m'être laissé faire et d'avoir moi-même mis fin à cela.


En tout cas j'ai fait un superbe cadeau de Noël à sa famille, qui m'a détesté dès le premier jour, qui n'a rien fait pour soutenir notre relation, et dont l'influence néfaste se faisait sentir, tout comme ses amis. A l'inverse, je constate que son next est accueilli en espèce de star, adoré, apprécié, déjà adopté, en sauveur qui ramène leur fille dans le "droit chemin" de la vie comme il faut ! Elle qui aime par-dessus tout plaire, se sentir choyée, admirée, devrait savourer cette situation où son couple sera l'objet de fascination, d'envie, et gage de paix dans l'ensemble de son entourage, une façon de satisfaire tout le monde.

 

Possible qu'elle revienne vers toi en pleurant quand ce sera fini avec son mec, parce que tu es le premier qu'elle ait aimé et parce qu'elle n' a jamais été seule depuis. Si ça arrive, et que tu as encore des sentiments pour elle tu ne devras pas céder je pense. Tu n'es pas une carpette.

 

C'est intéressant que tu évoques ce scénario, car il m'est passé par la tête, et tu ne seras pas étonné que j'aie des pensées paradoxales par rapport à ça. On a évidemment envie de voir l'autre revenir, mais en même temps, elle est en effet allée trop loin, je lui en veux et prendrais hyper mal cette attitude. Revenir si elle avait des regrets, si c'était quelque chose de profond, mûri, sincère, pourquoi pas, mais comme tu dis, ce serait probablement parce qu'elle se retrouverait seule, et je ne supporterais pas cet opportunisme, en plus du fait que je peux pas lui faire confiance, elle est trop inconstante, pas fiable, frivole, désinvolte. J'espère que si ça arrive et d'ici que ça arrive le cas échéant, j'aurai repris assez de forces pour faire ce qu'il faut. Mais je repenserai à tes paroles, pleines de clairvoyance et de bons conseils, et ça pourrait m'aider à me rappeler ce qu'il en est réellement. Alors merci !

 

Laisse-toi le temps de digérer votre rupture et cherche-toi une nana de ton âge ou un peu plus âgée. Edit : autres moyens de faire des rencontres que les boîtes et les bars : soirées entre amis, billard/bowling, concerts, footing, spectacles , festivals, sites de rencontres, mariages, baptêmes etc.

 

Merci beaucoup pour ces recommandations ! Tu me laisses sur une note d'espoir et de perspectives, c'est délicat de ta part ! C'est sympa d'avoir songé à m'évoquer des lieux alternatifs pour les rencontres. Je vais creuser de ce côté-là !

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Woaou, j'ai pris le temps de lire ton histoire et je suis sans mots..


Pour moi tu as bien fais de la laisser, elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Ça donne l'impression sur la fin qu'elle te voyait comme un ami très proche à qui elle racontait tout.


Tu as l'air d'être très posé et réfléchis. Comme tu le dis, une autre rencontre pourrait te faire du bien, sans parler d'être avec une autre personne, mais de voir que tu peux plaire ça fait du bien au moral et à l'égo.

Je te souhaite de rencontrer une personne qui te corresponde et qui pourra t'apporter l'attention que tu sembles mériter.


En tout cas, je te tires mon chapeau, tu es très courageux!!

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Tu es faible, beaucoup trop impliqué (pour une relation à distance avec une gamine) et tu t'écoutes parler. La morale de l'histoire est double :

1°) Un couple "survit" à distance, il ne vit pas

2°) Ne cherche pas du sérieux si tu n'es pas sérieusement prêt à sévir ou te casser quand ça ne colle plus.


Bon courage, vieux. Si t'as besoin de quelque chose, n'hésite pas.

Modifié par Mox Nox
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@Aurelien49

Un grand merci à toi d'avoir pris le temps de lire mon histoire (ça peut être démotivant, tant de lecture), mais aussi d'y réagir ! Ton message très sympa me fait très plaisir, et ça fait du bien de lire des choses comme ça !


Je suis d'accord avec toi, et même malgré mon côté un peu misanthrope ou aimant les cercles restreints le ressent ainsi : je sens bien que j'ai clairement besoin de renouveler mon entourage, de rencontrer des gens, pour reprendre un peu confiance, me changer les idées, avancer, et me rassurer un peu sur le fait que je suis peut-être pas le "parano maladif", ou le tordu pour lequel on a voulu me faire passer dans l'histoire.


Courageux, c'est gentil... je suppose que, dans la mesure où j'ai renoncé à quelqu'un que j'aimais encore, ne voulais pas quitter, savais en bonne voie de partir avec quelqu'un d'autre alors que moi je n'avais aucune personne en vue, aucune next, aucune "liane" à laquelle m'accrocher, oui, il m'a fallu du courage pour aller au-devant de mon sort, en pas subir juste par peur de ce qui suivrait... et y'a de quoi avoir peur car je soupçonnais même pas à quel point j'allais déguster... mieux valait que je ne le sache pas, sinon j'aurais pu manquer de courage... ce n'est donc peut-être pas tant du courage que ça. Mais ça me réconforte que tu le voies ainsi, c'est sympa !


Je te remercie en tout cas pour ces mots de soutien qui font chaud au cœur ! Je peux leur faire mieux honneur qu'en tâchant de suivre ton sage conseil !


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@Mox Nox

Waw... et bien... "merci" ? A vrai dire, je ne sais pas trop quel est le mot approprié... pour le coup, côté tact, là ! ^^


Merci pour ta franchise... et ton point de vue très tranché et sans concession ! C'est un autre éclairage... intéressant... peut-être un peu lapidaire à mon goût. Tu as un point de vue tranché, radical sur les relations à distance. Je pense que tout le monde est d'accord sur le fond : une situation de distance ne saurait s'éterniser, ça ne doit surtout pas trop durer. Mais après, il y a trop de paramètres et de cas de figure différents, et même si pour ma part j'ai donné et n'en veux plus, je continue à croire à cela et à y trouver de véritables vertus. Seulement, ce n'est pas pour tous les profiles, et je pense, si je voulais pousser le parti pris (et j'y vais d'autant plus tranquillement que je renonce à ce mode de relation, sorte d'aveu d'échec me concernant) que c'est LE mode de relation qui met le mieux à l'épreuve un couple, une forme d'amour courtois des temps modernes qui, si l'épreuve s'avère triomphante, peut sceller durablement un couple une fois réuni pour de bon, car c'est exigeant, on ne peut pas déconner, il faut un engagement énorme, c'est pas pour les petits joueurs, et ça finit mal ou fait mal quand quelqu'un de vraiment impliqué qui prend ça au sérieux rencontre quelqu'un que ça vulnérabilise immédiatement. Commencer directement par le plus difficile, c'est soit suicidaire, soit au contraire le test radical de départ qui n'annonce que du bon en cas de réussite. C'est mon point de vue du moins.


Mais j'ai déjà scrupule à te répondre de façon aussi détaillée, car je risque d'entretenir ton impression que je m'écoute narcissiquement parler. A vrai dire, en écrivant autant, en te répondant, c'est vers toi que je suis tourné, et je suis intéressé par le fait d'interagir avec toi. Si je veux m'écouter parler, je peux retourner écrire mes textes, tout seul, et m'enivrer de ma propre prose, si je la trouvais vraiment si délicieuse.


Pour moi, "trop impliqué" associé à "couple", c'est inconcevable. Je ne conçois pas un couple autrement que "jamais assez impliqué", en quelque sorte. Chacun accorde à l'amour, à l'autre ou au couple la place qui convient dans sa vie ; dans la mienne, c'est assez central. Je pense que ça ne pose problème que si on est avec quelqu'un pour qui ce n'est pas réciproque. Et c'est toute la difficulté. S'il y a bien un truc que j'ai pas envie de me reprocher et un truc que je ne peux accepter de voir comme une faiblesse ou un défaut, c'est de s'impliquer.


Tu tournes la question de façon intéressante en me rétorquant : "Si t'es pas prêt à casser, alors cherche pas du sérieux". Mais une fois encore, je suis pas très d'accord. C'est sans issue. Si on est si prêt que ça à casser, c'est que quelque part, on prend pas le truc au sérieux. Evidemment qu'on est terrifiés de casser et qu'on s'expose aux pires souffrances en cherchant du sérieux, et c'est parce qu'on est de ceux qui en cherche qu'on est en première ligne pour morfler. Mais alors il faudrait pousser le cynisme jusqu'à vouloir imiter les désinvoltes ? Jamais on est prêts pour souffrir ; on peut l'anticiper, accepter que ça peut arriver, mais l'armure psychologique a ses grosses limites. C'est parce que je prends ça extrêmement au sérieux que je peux que morfler, et c'est ainsi, ça va avec. J'arrive à m'estimer plus heureux que si je restais trop sur la réserve ou traitais l'amour de façon frivole ou légère. De plus, je souffrirais quand même car si je peux respecter l'attitude si elle est philosophique, je n'ai pas la trempe d'un libertin : je sacralise le corps, je ne prends rien à la légère, l'intimité physique est pour moi un engagement, quelque chose de significatif, même si je voulais jouer les séducteurs, je me rendrais fou.


Bref, prêt à sévir ou casser, je ne sais pas si on peut l'être. Mais accepter que ça arrive, je le fais, je l'ai fait. Je le referai peut-être, pour mon malheur, si cela devait arriver. Plutôt que ça que de ne pas trop s'impliquer. En revanche, chercher des personnes avec qui il est plus pertinent, prudent, judicieux de s'impliquer à ce point, qu'une gamine coquette et inconséquente, là, oui, carrément, la leçon est prise, je valide, et je jure, mais un peu tard, que l'on ne m'y reprendra plus !


Merci pour tes encouragements, et ta proposition d'aide en tout cas, c'est sympa, et je l'oublierai pas ! ^^

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Merci ! Merci pour cette analyse et cette franchise. Ca fait un bien monstrueux d'avoir un regard extérieur sur cette histoire, je ne pensais pas que ce serait si... réconfortant et utile. Ca replace les choses, ça me force à regarder les choses avec plus de recul, de raison et de "froideur", tout ce qu'on a tant de mal à faire tout seul en se triturant. Ce que tu me dis confirme des choses qui, parmi tant d'autres, m'étaient passées par la tête. Mais ça fait tout simplement du bien de lire que j'ai pris la bonne décision, qu'il n'y avait rien d'autre à faire, que j'ai senti le vent tourné et que, à sa grande surprise, je lui ai coupé l'herbe sous le pied, je suis allé au devant, ne lui laissant pas le temps de s'organiser plus longtemps. Elle m'aurait largué dès qu'elle se serait sentie assez en confiance et prête pour le next. La fameuse théorie des lianes d'Antoine ! Je n'ai pas attendu ce moment, je l'ai forcée à lâcher notre liane en la coupant.


Comédienne, manipulatrice... ce sont des mots que j'ai entendus parfois, mais je ne savais pas trop quoi en penser, car parfois on se demander si nos amis ne veulent pas noircir le tableau pour nous guérir ou parce qu'ils la détestent ; ou on se demande si soi-même on essaie pas de "diaboliser" la fille... mais dans mon récit, je me suis contenté de relater les faits, pas de les interpréter, laissant cette tâche à ceux qui voudraient bien le faire ici. Et le fait que ces mots apparaissent me conforte dans l'idée que c'était bien cela. Je me sens humilié, révolté, en colère d'avoir été mené en bateau par une gamine ; il me reste la "satisfaction" d'avoir vu venir les choses, de ne pas m'être laissé faire et d'avoir moi-même mis fin à cela.

 

 

De rien Alceste. Je ne me fais pas trop de soucis pour toi. Bon, elle t'a mené en bateau mais ça n'a duré qu'un temps et tu as su dire stop. Ne sois pas trop dur avec toi-même non plus. Evite de la prendre trop au sérieux, elle a dix-neuf ans son délire d'étaler sa life avec son nouveau mec dans les réseaux sociaux et de te narguer avec son : "libéréééééée, délivréeeeeee, ça va mieux depuis que tu m'as quittée" est classique .

Va de l'avant par contre et ne va pas t'embarquer dans le même type de relation. Fuis les jeunes femmes qui découvrent leur corps et les relations longues distances si ça ne te convient pas. Les parents de ta nouvelle amie ne t'acceptent pas, son odieux avec toi et ça te gène? Tanpis pour elle, trouve-toi quelqu'un d'autre (au pire quelqu'un qui n'a plus de parents... je sors :arrow: ).

Bon courage pour la suite

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Je pense que tout le monde est d'accord sur le fond : une situation de distance ne saurait s'éterniser, ça ne doit surtout pas trop durer. Mais après, il y a trop de paramètres et de cas de figure différents, et même si pour ma part j'ai donné et n'en veux plus, je continue à croire à cela et à y trouver de véritables vertus.
Quelle est ton expérience d'une relation diamétralement inverse ? Disons ... un plan fuckfriend avec une voisine de palier, ou un plan analogue ?

 

Seulement, ce n'est pas pour tous les profiles, et je pense, si je voulais pousser le parti pris (et j'y vais d'autant plus tranquillement que je renonce à ce mode de relation, sorte d'aveu d'échec me concernant) que c'est LE mode de relation qui met le mieux à l'épreuve à couple
L'épreuve n'a aucun sens tant que le couple n'a pas préalablement, préexisté et posé des bases solides dans le monde réel et concret. As-tu déjà vécu avec cette fille, par exemple ? Mettons, 3 mois sous le même toit ? Et sinon, qu'apporte la "mise à l'épreuve" de la distance ? Tant qu'on n'a pas réellement partagé le quotidien de quelqu'un, se demander si on peut le partager virtuellement est absurde.

 

une forme d'amour courtois des temps modernes qui, si l'épreuve s'avère triomphante, pour sceller durablement un couple une fois réuni pour de bon
Non. L'amour courtois était une construction, essentiellement sociale et dynastique, qui présentait le double intérêt de générer un univers artistique pour le commun en accord avec la représentation de la chevalerie qu'on entendait lui laisser, et de légitimer la survivance d'unions dynastiques et généralement arrangées dans le cas où elles n'auraient pas dû survivre à la réalité. Les mêmes chevaliers qui faisaient composer des virelais courtois à leur mie violaient la moindre paysanne potable à la guerre, et exigeaient la prima nocte de leurs serfs et vilains.

 

car c'est exigeant, on ne peut pas déconner, il faut un engagement énorme, c'est pas pour les petits joueurs, et ça finit mal ou fait mal quand quelqu'un de vraiment impliqué qui prend ça au sérieux rencontre quelqu'un que ça vulnérabilise immédiatement. Commencer directement par le plus difficile, c'est soit suicidaire, soit au contraire le reste radical de départ qui n'annonce que du bon en cas de réussite. C'est mon point de vue du moins.
Je le comprends. Mais il est déconnecté de la réalité. Dire que "commencer par le plus dur, soit l'amour courtois à distance peut être une belle réussite" revient à dire que "commencer par le plus dur, c'est-à-dire par l'édification d'une centrale nucléaire, en fonds propres, dans son garage peut être une belle réussite". On en tire de bons films hollywoodiens, mais ce sont des phrases qui indiquent clairement que son interlocuteur n'a aucune expérience réelle du couple ou de la physique nucléaire. Marche avant de courir.

 

Pour moi, "trop impliqué" associé à "couple", c'est inconcevable.
C'est un grave problème. Qui t'ôtera toutes possibilités de bonheur durable à deux tant que tu ne l'auras pleinement intégré.

 

Je ne conçois pas un couple autrement que "jamais assez impliqué", en quelque sorte.
C'est regrettable. Mais la vie soigne habituellement assez vite ce genre de préjugés.

 

Chacun accorde à l'amour, à l'autre ou au couple la place qui convient dans sa vie
Et chacun en paie le prix quand la place qu'il lui accorde est déséquilibrée. Chacun peut accorder au Big mac la place qu'il veut dans sa vie : certains en mangent 8 par jour, tous les jours, et décorent leur maison à l'effigie de ce sandwich. Mais il ne faut pas se plaindre en cas d'AVC.

 

Tu tournes la question de façon intéressante en me rétorquant : "Si t'es pas prêt à casser, alors cherche pas du sérieux". Mais une fois encore, je suis pas très d'accord. C'est sans issue. Si on est si prêt que ça à casser, c'est que quelque part, on prend pas le truc au sérieux.
Au contraire. Ce que tu décris est l'idée que se font du sérieux ceux qui n'en ont pas. Être prêt à casser, savoir quand ça chie, c'est ce qui permet d'aller loin. Un bon alpiniste, c'est aussi quelqu'un qui sait quand il faut lâcher le truc et rebrousser chemin. Un bon marin sait quand le temps est trop gros pour sa voile. Leur exigence quant aux conditions ne remet pas en cause leur motivation, elle la valide. Quelqu'un qui dit "Allez, on s'en fout, j'y vais quand même" ne peut pas être un bon marin, un bon alpiniste, ou un bon amoureux.

 

Mais alors il faudrait pousser le cynisme jusqu'à vouloir imiter les désinvoltes ?
L'équilibre suffit. Point n'est besoin d'être niais pour mépriser le cynique.

 

Jamais on est prêts pour souffrir
Un homme véritable devrait toujours l'être.

 

on peut l'anticiper, accepter que ça peut arriver, mais l'armure psychologique a ses grosses limites. C'est parce que je prends ça extrêmement au sérieux que je peux que morfler, et c'est ainsi, ça va avec. J'arrive à m'estimer plus heureux que si je restais trop sur la réserve ou traitais l'amour de façon frivole ou légère.
Tu ne conçois donc rien entre les deux ?

 

De plus, je souffrirais quand même car si je peux respecter l'attitude si elle est philosophique, je n'ai pas la trempe d'un libertin : je sacralise le corps, je ne prends rien à la légère, l'intimité physique est pour moi un engagement, quelque chose de significatif, même si je voulais jouer les séducteurs, je me rendrais fou.
La majorité sur ce forum échappe à l'amour courtois aussi bien qu'au libertinage.

 

Bref, prêt à sévir ou casser, je ne sais pas si on peut l'être.
On le peut. C'est une discpline comme une autre.

 

Merci pour tes encouragements, et ta proposition d'aide en tout cas, c'est sympa, et je l'oublierai pas ! ^^
D'acc. Si t'es à Paris, balance-moi un MP, la veille d'un soir où tu es libre. Je te montrerai quelque chose de particulier qui t'aidera sans doute.
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De rien Alceste. Je ne me fais pas trop de soucis pour toi. Bon, elle t'a mené en bateau mais ça n'a duré qu'un temps et tu as su dire stop. Ne sois pas trop dur avec toi-même non plus. Evite de la prendre trop au sérieux, elle a dix-neuf ans son délire d'étaler sa life avec son nouveau mec dans les réseaux sociaux et de te narguer avec son : "libéréééééée, délivréeeeeee, ça va mieux depuis que tu m'as quittée" est classique .

Va de l'avant par contre et ne va pas t'embarquer dans le même type de relation. Fuis les jeunes femmes qui découvrent leur corps et les relations longues distances si ça ne te convient pas. Les parents de ta nouvelle amie ne t'acceptent pas, son odieux avec toi et ça te gène? Tanpis pour elle, trouve-toi quelqu'un d'autre (au pire quelqu'un qui n'a plus de parents... je sors :arrow: ).

Bon courage pour la suite

 

Je vois que tu connais bien tes classiques (mieux que moi, en tout cas dans ce domaine). Tu as bien cerné le truc ! (Ah, et merci de m'avoir foutue cette chanson à la con en tête ! :D )


Je n'ai rien contre les jeunes femmes qui découvrent leur corps ou les relations à distance, tant que j'ai affaire à quelqu'un de loyal, engagé, qui joue selon les règles, qui a des principes. Le problème est l'inconséquence, la désinvolture, la légèreté. J'étais assez optimiste ou naïf pour penser qu'on pouvait trouver des jeunes femmes chez qui ces choses là existaient. Si on part du principe que non, là, en effet, ça peut me mener à dire que ça ne me convient pas ! Je vais éviter.


Non, la haine de ses parents ne me gênait pas plus que ça. C'est elle qui m'intéressait. Et je suis pas très famille de toute façon. Elle avait réussi à "m'imposer", quand elle savait encore ce qu'elle voulait, à s'opposer à ses parents pour moi, donc je m'en foutais. Mais rétrospectivement, forcément, ça fait rire jaune de voir le next accueilli royalement, alors que j'ai été traité en pestiféré sans qu'on cherche à me connaître, juste parce qu'ils avaient décidé que j'étais trop vieux ou trop sérieux pour leur petite merveille qui pouvait avoir qui elle voulait et qui devait s'amuser au lieu de perdre son temps avec une tête d'ampoule comme moi !


Mais non, ne sors surtout pas ! :mrgreen: Ta vanne fait justement écho à un truc que je dis souvent en plaisantant : "Faut que je me trouve une orpheline !" :D


Merci encore pour tes encouragements ! Au plaisir de te lire, ici ou ailleurs ! ;)

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Je pense que tout le monde est d'accord sur le fond : une situation de distance ne saurait s'éterniser, ça ne doit surtout pas trop durer. Mais après, il y a trop de paramètres et de cas de figure différents, et même si pour ma part j'ai donné et n'en veux plus, je continue à croire à cela et à y trouver de véritables vertus.
Quelle est ton expérience d'une relation diamétralement inverse ? Disons ... un plan fuckfriend avec une voisine de palier, ou un plan analogue ?

 

Je ne vois pas vraiment le rapport avec le sujet, à vrai dire. Mais je vois le terrain sur lequel tu veux me conduire. Cher Mox Nox, j'ai bien compris ta vision des choses (d'autant que je peux le prétendre, bien sûr, en si peu de messages), et je l'accepte, bien qu'elle soit aux antipodes de la mienne et de mon fonctionnement. Si cela t'est possible, ais assez de considération pour mes propos pour concevoir que je puisse ne pas rechercher les mêmes choses ou que mon bonheur puisse passer par des canaux différents. Je pense que, vu ton importance sur ce Forum et ton niveau de participation, tu en as vu d'autres, et donc que tu as l'habitude de côtoyer bien des attitudes différentes face à l'amour. La mienne, tu le devines, proscrit toute forme de relation juste physique, je ne supporte pas ça, "fuckfriend", rien que le terme m'est odieux, alors l'idée ! Je suis de ceux qui ne séparent pas l'amour du sexe. Y'en a. Get over it, j'ai envie de te dire. Libre à toi de penser que ça me condamne à être malheureux ou que je passe à côté de la vie. Je connais ce discours, je l'ai souvent essuyé. Mais on a pas tous le même tempérament, pas tous les mêmes idées, le même vécu, les mêmes rêves, la même sensibilité, etc. C'est un différent philosophique que, je suis sûr, nous pouvons surmonter tous les deux ! ^^

 

Seulement, ce n'est pas pour tous les profiles, et je pense, si je voulais pousser le parti pris (et j'y vais d'autant plus tranquillement que je renonce à ce mode de relation, sorte d'aveu d'échec me concernant) que c'est LE mode de relation qui met le mieux à l'épreuve à couple
L'épreuve n'a aucun sens tant que le couple n'a pas préalablement, préexisté et posé des bases solides dans le monde réel et concret. As-tu déjà vécu avec cette fille, par exemple ? Mettons, 3 mois sous le même toit ? Et sinon, qu'apporte la "mise à l'épreuve" de la distance ? Tant qu'on n'a pas réellement partagé le quotidien de quelqu'un, se demander si on peut le partager virtuellement est absurde.


C'est en effet réversible, je suis d'accord ! On peut considérer que l'épreuve n'a pas de sens tant qu'il n'y a pas eu vécu IRL préalable. Mais si je suis ton idée, du coup, j'en déduis que tu proscris toute rencontre par Internet ou à distance ? Au sens où, si "par malheur", une affinité se crée, et que matériellement il est impossible dans l'immédiat de se rapprocher de façon durable, la première phase IRL en est impossible, et donc la relation à distance n'a pas de sens pour toi ? Donc, tu es tout simplement contre les relations à distance, ce que je comprends et respecte. Mais ça a donné de jolies choses, je pense !

 

une forme d'amour courtois des temps modernes qui, si l'épreuve s'avère triomphante, pour sceller durablement un couple une fois réuni pour de bon
Non. L'amour courtois était une construction, essentiellement sociale et dynastique, qui présentait le double intérêt de générer un univers artistique pour le commun en accord avec la représentation de la chevalerie qu'on entendait lui laisser, et de légitimer la survivance d'unions dynastiques et généralement arrangées dans le cas où elles n'auraient pas dû survivre à la réalité. Les mêmes chevaliers qui faisaient composer des virelais courtois à leur mie violaient la moindre paysanne potable à la guerre, et exigeaient la prima nocte de leurs serfs et vilains.


Tu as tout à fait raison de replacer cette notion d'amour courtois dans son contexte historique, social de l'époque, et de bien sûr relever l'hypocrisie du truc vu les mœurs de l'époque, et la misogynie ambiante. Bien sûr. Et bien que j'aie eu l'occasion d'étudier tout cela de près de par mes études, j'employais à dessein le terme dans un sens beaucoup plus large, courant.

 

car c'est exigeant, on ne peut pas déconner, il faut un engagement énorme, c'est pas pour les petits joueurs, et ça finit mal ou fait mal quand quelqu'un de vraiment impliqué qui prend ça au sérieux rencontre quelqu'un que ça vulnérabilise immédiatement. Commencer directement par le plus difficile, c'est soit suicidaire, soit au contraire le reste radical de départ qui n'annonce que du bon en cas de réussite. C'est mon point de vue du moins.
Je le comprends. Mais il est déconnecté de la réalité. Dire que "commencer par le plus dur, soit l'amour courtois à distance peut être une belle réussite" revient à dire que "commencer par le plus dur, c'est-à-dire par l'édification d'une centrale nucléaire, en fonds propres, dans son garage peut être une belle réussite". On en tire de bons films hollywoodiens, mais ce sont des phrases qui indiquent clairement que son interlocuteur n'a aucune expérience réelle du couple ou de la physique nucléaire. Marche avant de courir.


Tu as une légère tendance à t'avancer et à tirer des conclusions sur ton interlocuteur en une poignée de mots, même s'il est généreux en la matière. Que sais-tu de mon expérience du couple, tel que tu me vois ici, à parler de ce qui n'est certes que ma deuxième histoire, mais parce que ma première a duré 7 ans, dont 2 à distance (oui, oui), et 5 dans la réalité, en vie de couple ? Si tu t'interroges sur mon parcours, pose-moi des questions, j'y réponds avec plaisir, mais ne spécule pas trop de façon condescendante, c'est pas très agréable pour l'autre, tu en conviens.


Ceci étant dit, oui, en effet, comme je le disais, mon raisonnement est très réversible, et tu le renverses très bien, et ce que tu dis fait parfaitement sens, et pour le coup je pense que c'est juste. Mais en même temps aussi, injuste aussi pour les pauvres couples qui tombent amoureux à distance et ne peuvent pas, matériellement, se permettre d'expérimenter tout de suite la vie à deux, obligés de se voir de temps en temps seulement. Doivent-ils renoncer pour autant ? Pas facile !

 

Pour moi, "trop impliqué" associé à "couple", c'est inconcevable.
C'est un grave problème. Qui t'ôtera toutes possibilités de bonheur durable à deux tant que tu ne l'auras pleinement intégré.


Je m'implique dans tout ce que je fais, et c'est justement de là que je tire mon bonheur. J'ai jamais autant savouré mes réussites que lorsque je me suis mis à fond (projets artistiques, par exemple). Alors, évidemment, réciproque, quand ça foire, on morlfe d'autant plus, mais c'est le risque à prendre. Je vois pas où le problème dans l'implication, en dehors des risques que ça comporte, qui sont la juste réciproque des bienfaits que ça procure. Je pense qu'il faut trouver quelqu'un avec qui l'implication est la même. C'est la différence d'implication qui crée un décalage douloureux. Mais tu me diras bien sûr que le problème c'est que le niveau d'implication peut varier d'un instant à l'autre chez la conjointe, si elle change ou trouve quelqu'un...

 

Je ne conçois pas un couple autrement que "jamais assez impliqué", en quelque sorte.
C'est regrettable. Mais la vie soigne habituellement assez vite ce genre de préjugés.


Je m'interroge un peu sur de quel côté peuvent bien être les préjugés dans notre cas. Je me demande combien de vies tu as vécu pour être porteur d'une sagesse aussi universelle et affirmée.

 

Chacun accorde à l'amour, à l'autre ou au couple la place qui convient dans sa vie
Et chacun en paie le prix quand la place qu'il lui accorde est déséquilibrée. Chacun peut accorder au Big mac la place qu'il veut dans sa vie : certains en mangent 8 par jour, tous les jours, et décorent leur maison à l'effigie de ce sandwich. Mais il ne faut pas se plaindre en cas d'AVC.


La métaphore est amusante, et le fond du propos me semble vrai. J'en déduis que je devrais assumer un peu mieux ce qui m'arrive et donc ne pas venir me "plaindre" ici.

 

Tu tournes la question de façon intéressante en me rétorquant : "Si t'es pas prêt à casser, alors cherche pas du sérieux". Mais une fois encore, je suis pas très d'accord. C'est sans issue. Si on est si prêt que ça à casser, c'est que quelque part, on prend pas le truc au sérieux.
Au contraire. Ce que tu décris est l'idée que se font du sérieux ceux qui n'en ont pas. Être prêt à casser, savoir quand ça chie, c'est ce qui permet d'aller loin. Un bon alpiniste, c'est aussi quelqu'un qui sait quand il faut lâcher le truc et rebrousser chemin. Un bon marin sait quand le temps est trop gros pour sa voile. Leur exigence quant aux conditions ne remet pas en cause leur motivation, elle la valide. Quelqu'un qui dit "Allez, on s'en fout, j'y vais quand même" ne peut pas être un bon marin, un bon alpiniste, ou un bon amoureux.


Encore une fois, des métaphores parlantes et intéressantes, qui arrivent à parler au gars pourtant pas du tout sportif que je suis. Je vois tout à fait l'idée derrière tout ça. Mais me rendre compte qu'il faut faire demi-tour ou qu'il y a soudain gros temps, il me semble que c'est exactement ce que j'ai fait, sinon je serais encore avec, et je serais ici pour vous dire que je sais pas quoi faire avec ma copine qui fréquente un autre mec, mais qui nie et ne me quitte pas, et que je veux pas la perdre, et nia nia nia. J'ai fait ce qu'il fallait. C'était un peu trop douloureux et décevant pour que je le fasse avec le sourire et sois d'humeur à faire la fête après, pour ça, désolé, mais je l'ai fait. Tu parles d'exigences, mais je trouve ça assez incompatible avec le fait de ne pas être trop impliqué ou sérieux ; en l'occurrence, je suis exigeant, et c'est bien pour ça que je ne laisse pas passer des choses qui ne choquent pas forcément d'autres personnes. Je suis un peu à l'ancienne. Après, l'idée de m'améliorer dans la reconnaissance de terrain et dans l'évaluation du niveau de difficulté et de mes ressources, je suis tout à fait d'accord, et je retiens l'idée !

 

Mais alors il faudrait pousser le cynisme jusqu'à vouloir imiter les désinvoltes ?
L'équilibre suffit. Point n'est besoin d'être niais pour mépriser le cynique.


Tu dois avoir tes petits moments où t'aimes t'écouter parler, toi aussi, non ? :D

 

Jamais on est prêts pour souffrir
Un homme véritable devrait toujours l'être.


Ah, si là on s'embarque sur la définition de ce que doit être un homme, un vrai, ou un être humain, un vrai, c'est encore autre chose. Ecoute... c'est comme dans un film, genre "The Revenant" (dans le genre un homme, un vrai, ça te va ? On tombe d'accord ?) où le héros est blessé et doit cautériser sa plaie tout seul. Il sait ce qu'il doit faire. Et il sait que ça va être douloureux, il s'y prépare, il anticipe. Mais le fait qu'il se prépare théoriquement ne veut pas dire qu'il va pas pousser un hurlement en le faisant ! C'est trop lui demander ! Il a déjà le courage de le faire, et il s'y prépare au mieux ! Lui demander en plus d'être stoïque, de s'en foutre ou de garder le sourire, c'est impossible. C'était nécessaire, c'était à anticiper, mais n'empêche que ça fait hurler.

 

on peut l'anticiper, accepter que ça peut arriver, mais l'armure psychologique a ses grosses limites. C'est parce que je prends ça extrêmement au sérieux que je peux que morfler, et c'est ainsi, ça va avec. J'arrive à m'estimer plus heureux que si je restais trop sur la réserve ou traitais l'amour de façon frivole ou légère.
Tu ne conçois donc rien entre les deux ?


J'ai parfois des petits problèmes avec le juste milieu. Mais ici, c'est plutôt rhétorique d'opter pour les extrêmes.

 

De plus, je souffrirais quand même car si je peux respecter l'attitude si elle est philosophique, je n'ai pas la trempe d'un libertin : je sacralise le corps, je ne prends rien à la légère, l'intimité physique est pour moi un engagement, quelque chose de significatif, même si je voulais jouer les séducteurs, je me rendrais fou.
La majorité sur ce forum échappe à l'amour courtois aussi bien qu'au libertinage.


Ca, j'ai pu le constater, en effet, et en cela, il est plutôt représentatif d'une certaine normalité bien pratique pour analyser les situation sans entrer dans les caricatures ou les extrêmes. Reste que, dans un sens ou dans l'autre, si c'est approché avec une philosophie, une vision des choses, un art de vivre, je respecte !

 

Bref, prêt à sévir ou casser, je ne sais pas si on peut l'être.
On le peut. C'est une discpline comme une autre.


Et la discipline est une bonne chose, je trouve.

 

Merci pour tes encouragements, et ta proposition d'aide en tout cas, c'est sympa, et je l'oublierai pas ! ^^
D'acc. Si t'es à Paris, balance-moi un MP, la veille d'un soir où tu es libre. Je te montrerai quelque chose de particulier qui t'aidera sans doute.


Alors, non, je ne suis pas sur Paris... mais à vrai dire, ce quelque chose de particulier que tu aurais voulu me montrer m'inquiète plus qu'il ne m'intrigue ! ^^' Je me demande ce que tu peux bien considérer comme capable de m'aider.

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Je ne vois pas vraiment le rapport avec le sujet, à vrai dire.
Il tient en peu de mots : voie du milieu. Une manière de l'écrire serait de te dire que mis face à un continuum dont on n'a pas expérimenté les deux extrêmes, on ne perd jamais rien à éviter les choix radicaux. En l'espèce, qu'opter pour le super-bord du spectre (l"amour courtois en 2016", rien que ça) n'apporte pas grand-chose en terme "d'espérance mathématique" si tu ne connais rien de l'autre moitié du spectre. On joue desjeux d'optimisation serrés quand on a des informations d'encadrement serrés.

 

Mais je vois le terrain sur lequel tu veux me conduire. Cher Mox Nox, j'ai bien compris ta vision des choses (d'autant que je peux le prétendre, bien sûr, en si peu de messages), et je l'accepte, bien qu'elle soit aux antipodes de la mienne et de mon fonctionnement.
Permets-moi d'en douter.

 

Si cela t'est possible, ais assez de considération pour mes propos pour concevoir que je puisse ne pas rechercher les mêmes choses ou que mon bonheur puisse passer par des canaux différents.
Allons, que sais-tu de ce que je cherche ou de mon bonheur. Le raisonnement que je te tiens est pourtant simple et se passe biende tes considérations sur mon propre bonheur. Si on joue à "plus grand plus petit", 5 essais pour trouver un nombre entre 0 et 500, as-tu plus de chances d'arriver proche du résultat en commençant par dire "250" ou "500" ? J'attirais simplement ton attention sur le fait que ton biais, extrême, en matière relationnelle réclamait une étude du plein spectre des relations homme-femme : il est toujours regrettable de trancher avant d'avoir connu.

 

Je pense que, vu ton importance sur ce Forum et ton niveau de participation, tu en as vu d'autres, et donc que tu as l'habitude de côtoyer bien des attitudes différentes face à l'amour.
Je suis ouvert à toutes, pour peu qu'elles soient pratiques plutôt que chimériques.

 

La mienne, tu le devines, proscrit toute forme de relation juste physique, je ne supporte pas ça, "fuckfriend", rien que le terme m'est odieux, alors l'idée ! Je suis de ceux qui ne séparent pas l'amour du sexe.
Sois de ceux qui les réunissent par la force de la conviction et de l'expérience, plutôt que de ceux qui ne "supportent pas" de les séparer, sous la contrainte du dégoût et des préjugés.

 

Y'en a. Get over it, j'ai envie de te dire. Libre à toi de penser que ça me condamne à être malheureux ou que je passe à côté de la vie.
Je pense surtout qu'une attitude trop partisane sur un sujet aussi large et complexe, dans quelque extrême qu'elle te pousse, est de nature à te faire passer à côté de la vie.

 

Je connais ce discours, je l'ai souvent essuyé. Mais on a pas tous le même tempérament, pas tous les mêmes idées, le même vécu, les mêmes rêves, la même sensibilité, etc. C'est un différent philosophique que, je suis sûr, nous pouvons surmonter tous les deux ! ^^
C'est bien ce que j'essaie de te dire, le couple réel, est une pratique quotidienne bien plus qu'une "philosophie".

 

C'est en effet réversible, je suis d'accord ! On peut considérer que l'épreuve n'a pas de sens tant qu'il n'y a pas eu vécu IRL préalable. Mais si je suis ton idée, du coup, j'en déduis que tu proscris toute rencontre par Internet ou à distance ?
Tant qu'elles ne sont pas suivies par une solide concrétisation, en effet. Ou plus exactement, je ne les procris pas (çapeut même être très rafraichissant), mais je refuse de les appeler "couples".

 

Au sens où, si "par malheur", une affinité se crée, et que matériellement il est impossible dans l'immédiat de se rapprocher de façon durable, la première phase IRL en est impossible, et donc la relation à distance n'a pas de sens pour toi ?
Elle n'a pas de sens comme "couple", non.

 

Tu as tout à fait raison de replacer cette notion d'amour courtois dans son contexte historique, social de l'époque, et de bien sûr relever l'hypocrisie du truc vu les mœurs de l'époque, et la misogynie ambiante. Bien sûr. Et bien que j'aie eu l'occasion d'étudier tout cela de près de par mes études, j'employais à dessein le terme dans un sens beaucoup plus large, courant.
Encore une fois, j'attire ton attention sur le fait que ça revient à le désincarner, le couper de la réalité. L'amour courtois existe, dans une certaine mesure, quand d'autres choses existent. En lui-même, c'est un absolu, sans aucune valeur pratique au plan relationnel.

 

Tu as une légère tendance à t'avancer et à tirer des conclusions sur ton interlocuteur en une poignée de mots, même s'il est généreux en la matière. Que sais-tu de mon expérience du couple, tel que tu me vois ici, à parler de ce qui n'est certes que ma deuxième histoire, mais parce que ma première a duré 7 ans, dont 2 à distance (oui, oui), et 5 dans la réalité, en vie de couple ?
J'en sais que tu ne "supportes pas le nom" de certaines choses que tu n'as pas connues. J'en sais que tu aspires au plus dur, sans me donner le signe de bien comprendre et maîtriser le plus simple.

 

Si tu t'interroges sur mon parcours, pose-moi des questions, j'y réponds avec plaisir, mais ne spécule pas trop de façon condescendante, c'est pas très agréable pour l'autre, tu en conviens.
Tu ne trouveras chez moi aucun mépris pour toi. Mais je pense que tu t'accroches à une illusion, et j'ai des motifs rationnels de le penser, que j'aie tort ou raison, en définitive.

 

Mais en même temps aussi, injuste aussi pour les pauvres couples qui tombent amoureux à distance et ne peuvent pas, matériellement, se permettre d'expérimenter tout de suite la vie à deux, obligés de se voir de temps en temps seulement. Doivent-ils renoncer pour autant ? Pas facile !
Ils doivent renoncer qu'ils forment un couple engagé et solide, au sens qu'ont habituellement ces mots. Tout peut toujours arriver. Mais leur ressenti seul ne fait pas tout, quelle que soit la tournure des évènements : le couple au sens pratique, c'est avant tout l'arrangement quotidien de deux individus en vue de partager une vie à deux. Une vie complète, jusque dans ses aspects matériels.

 

Je m'implique dans tout ce que je fais, et c'est justement de là que je tire mon bonheur. J'ai jamais autant savouré mes réussites que lorsque je me suis mis à fond (projets artistiques, par exemple). Alors, évidemment, réciproque, quand ça foire, on morlfe d'autant plus, mais c'est le risque à prendre. Je vois pas où le problème dans l'implication, en dehors des risques que ça comporte, qui sont la juste réciproque des bienfaits que ça procure.
Pour me plier à ton goût évident pour la symétrie, je te dirais que la réciproque de l'implication est le détachement. Et que lucidité est une tresse,un "texte" des deux. Aucun contrepoint, aucune nuance n'est possible quand on brode avec un seul fil.

 

Je m'interroge un peu sur de quel côté peuvent bien être les préjugés dans notre cas. Je me demande combien de vies tu as vécu pour être porteur d'une sagesse aussi universelle et affirmée.
Beaucoup ou bien peu. En l'état, mon degré de certitude n'a aucune importance. Mes mots, dont tu es le destinataire premier, auront pour toi la valeur que tu leur donnes, ni plus ni moins. Savoir ce que j'en pense moi-même ne te suffira jamais ni à les valider, ni à les invalider.

 

La métaphore est amusante, et le fond du propos me semble vrai. J'en déduis que je devrais assumer un peu mieux ce qui m'arrive et donc ne pas venir me "plaindre" ici.
Si tu as déjà tranché sur l'unique forme que peut prendre l'amour pour toi, oui : tu ne fais qu'en goûter le résultat. On peut discuter tant que tu te demandes comment améliorer ta recette. Si tu as décidé que ta recette était "l'amour courtois ou rien", il n'y a plus rien à discuter. On te souhaite bon courage, on te tape dans le dos, on éteint la lumière et chacun rentre chez soi.

 

Encore une fois, des métaphores parlantes et intéressantes, qui arrivent à parler au gars pourtant pas du tout sportif que je suis. Je vois tout à fait l'idée derrière tout ça. Mais me rendre compte qu'il faut faire demi-tour ou qu'il y a soudain gros temps, il me semble que c'est exactement ce que j'ai fait
Non, c'est ce qu'elle t'a fait faire, de ton propre aveu. Quand une avalanche te tombe sur la gueule et te ramène en pièces détachées au pied du col, tu n'es pas "un alpiniste tacticien qui a rebroussé chemin", juste "un noob qui s'est fait wiper". C'est pas dramatique, ça nous est tous arrivé, encore faut-il ne pas se raconter de blague. Tu aurais dû te tirer beaucoup plus tôt.

 

sinon je serais encore avec, et je serais ici pour vous dire que je sais pas quoi faire avec ma copine qui fréquente un autre mec, mais qui nie et ne me quitte pas, et que je veux pas la perdre, et nia nia nia. J'ai fait ce qu'il fallait. C'était un peu trop douloureux et décevant pour que je le fasse avec le sourire et sois d'humeur à faire la fête après, pour ça, désolé, mais je l'ai fait.
Relis ta propre histoire.

 

Tu parles d'exigences, mais je trouve ça assez incompatible avec le fait de ne pas être trop impliqué ou sérieux ; en l'occurrence, je suis exigeant, et c'est bien pour ça que je ne laisse pas passer des choses qui ne choquent pas forcément d'autres personnes. Je suis un peu à l'ancienne. Après, l'idée de m'améliorer dans la reconnaissance de terrain et dans l'évaluation du niveau de difficulté et de mes ressources, je suis tout à fait d'accord, et je retiens l'idée !
C'est le principal.

 

Tu dois avoir tes petits moments où t'aimes t'écouter parler, toi aussi, non ? :D
Pas tant que ça. ou seulement en vrai. L'écrit m'a toujours rebuté, pour être honnête. En l'occurrence, je te chambrais gentiment.

 

J'ai parfois des petits problèmes avec le juste milieu. Mais ici, c'est plutôt rhétorique d'opter pour les extrêmes.
Essaie d'envisager le couple comme une entité pratique, plutôt qu'un horizon rhétorique.

 

Alors, non, je ne suis pas sur Paris... mais à vrai dire, ce quelque chose de particulier que tu aurais voulu me montrer m'inquiète plus qu'il ne m'intrigue ! ^^'
Dommage.

 

Je me demande ce que tu peux bien considérer comme capable de m'aider.
J'ai de l'espoir pour tous.
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C'est à dessein que je te réponds sans passer par le système de quote, propre à entretenir indéfiniment l'effet ping pong, ce qui a un petit socratique dont je peux raffoler, mais qui là ne me tente pas plus que ça.


Nous avons deux modes de vie ou de pensées très différents, et je n'ai pas envie de jouer à celui qui a raison ou tort, jeu perdu d'avance et complètement vain. Je essaies de me faire comprendre que je ne suis revenu de rien (j'ai pas assez exploré, expérimenté, vécu), mais en faisant cela tu prends la posture d'un gars revenu de tout. Encore et toujours, les rôles sont réversibles. On ne recherche pas la même chose, de là, on ne peut évidemment pas s'accorder sur le chemin. Cela n'est pas pour autant inintéressant le fait d'échanger et d'en parler, et en cela, j'apprécie notre échange. En revanche, pas sûr que ce soit utile sur un plan pratique pour l'un ou l'autre.


Je pense que tu as un très bon radar pour les personnes "comme moi", ou tous ceux que tu imagines passer à côté de leur vie, et tu fais un peu dans le prosélytisme, en mentor qui veut leur apprendre ce qu'est la vie, la vraie. Cette posture peut en impressionner certains, en séduire d'autres, peut-être rassurer les plus vulnérables ici (et il y a de quoi faire côté gens vulnérables ici !). Ni l'un ni l'autre pour moi. Je trouve ça intéressant dans une dynamique d'échange, et il y a des choses à prendre, à apprendre, à retenir pour moi dans ce que tu me dis, et je t'en ai fait part, mais je dois pas perdre de vue ce qui s'applique à la façon dont je souhaite mener ma vie, en accord avec mes valeurs, mes principes : elles m'ont mené à vivre de très belles choses, figure-toi, et des moments épanouissants. C'est tentant de constater uniquement l'échec, et d'en déduire que c'est la mauvaise voie, et évidemment qu'il faut faire son examen de conscience et réévaluer certaines choses. Mais je constate aussi ce que ça m'a permis de créer, d'avoir. Et quand ça a merdé, ça n'a pas été parce que ces principes étaient respectés, mais parce qu'ils ne l'étaient plus, quand l'autre change ou devient déloyale.


J'ai eu le malheur d'évoquer l'amour courtois, et du coup tu as associé le terme à moi. C'est beaucoup plus compliqué et personnel que ça, mon approche des choses, tu t'en doutes, et l'amour courtois n'est pas vraiment mon idéal. J'aspire, comme tout le monde, à une vie de couple, une vraie, avec tout ce que ça implique, et je l'ai vécue, et j'ai adoré, et je veux retrouver ça, et pour de bon, avec quelqu'un de fiable, de constant, qui a un sens de l'engagement. La dimension "Partner", faire équipe, construire un "projet de vie" ensemble, fonctionner au quotidien, est essentielle ; la compatibilité physique est cruciale ; mais c'est pas pour autant que je veux renoncer au fait d'avoir quelqu'un avec qui j'ai aussi un itinéraire mentale, spirituel (au sens athée du terme), philosophique, quelque chose de profond, d'introspectif, de très intime, qui ne reste pas qu'en surface (les couples purement récréatifs, où on s'étourdit d'activités et de mondanités, sans jamais vraiment se confronter en profondeur l'un à l'autre). C'est un tout. Et ce ne sera jamais parfait. Et y'aura des frustrations, ou des trucs agaçants, ou des manques, ou des moments difficiles, peut-être bien une fin. Mais ce serait déjà beaucoup si on jouait selon les règles, avec loyauté. Pas de coups bas, pas de mensonges, pas d'inconstance, pas de début d'infidélité, pas de désinvolture, pas tous ces comportements qui créent de l'instabilité ou des trahisons, des moments douloureux. Ne plus aimer quelqu'un, c'est un fait et un droit fondamental. C'est la vie. Commencer à flirter avec quelqu'un dans son dos, nier l'évidence, préparer la succession en gardant l'autre sous le coude, c'est déloyal, malhonnête, ça viole un code de conduite amoureux qui me semble élémentaire, et auquel personnellement je me tiens.


Tu as tout à fait raison quand tu dis qu'en fait, j'ai en effet été mauvais alpiniste car il a fallu que je me prenne l'avalanche, et que j'aurais dû agir beaucoup plus tôt. C'est vrai. J'ai merdé là-dessus, et mon regret devrait être là. Loin de me pousser vers la souplesse qui, du coup, m'a mené à être un peu trop patient et indulgent sur ce type de comportement, ça me pousse plutôt à être beaucoup plus vigilent et intransigeant.


Tu disais à juste titre qu'il faut savoir assumer et se préparer aux conséquences quand on s'implique trop. Il faut faire de même quand on ne s'implique pas, ou moins, ou pas du tout. Chose dont j'ai la lucidité de me savoir incapable, et qui ne correspond absolument pas à ce que je recherche ni à ce qui convient à mon tempérament et ma sensibilité. De là, je n'y vais pas. Je ne ferais que me détruire, et perdre mon estime de moi-même, me concernant.


Je ne me "plains" pas du fait que mon ex ait pu cesser de m'aimer ou vouloir me quitter. Je me "plains" de ses méthodes, de sa lâcheté, de sa malhonnêteté, qui sont à l'opposé de celle qu'elle était, ou semblait être, ou croyait être, ou prétendait être. Je ne l'idéalisais pas pourtant, et je connaissais bien ses défauts. Mais je pense que ses principes, dont elle aimait se réclamer, tenait ses défauts en laisse (ça peut servir à ça ; se domestiquer soi-même, pour être meilleur, ne pas s'abandonner à ses pires travers) ; mais en fait non.

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[ALERTE MEGA-GIGA-PAVE OF THE DEATH : PARTIE I]

 

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Bonsoir, ou bonjour (selon), IWillSurvive (Amusant ton pseudo ! Très à propos en ces lieux !)


En guise de préambule, j'ai adoré ton message. C'était comme une vraie conversation, seulement dans deux espace temps différents ^^' ; c'était hyper agréable à lire et plein de bon(ne)s remarques/conseils/observations ; et en plus, et pourrais-je dire surtout, y'a peu de sensations plus agréables et réconfortantes dans les interactions humaines que celle qui consiste à se sentir compris, et à se comprendre mutuellement.


Un grand merci à toi, donc, pour tout ça ! D'avoir pris le temps de me lire, puis de me répondre d'une si agréable façon.

 

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Je suis démasqué ! ^^

Déformation professionnelle... En effet, j'ai pas mal tâté de tout ça... avec plus ou moins de bonheur... On ne sort pas indemne intellectuellement de ses études, on est comme reconditionné, et voilà le travail ! Mais si tu m'as si facilement cerné, c'est que tu as connu ça aussi, non ! ^^

 

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Ha ha ! Ouais, ça place une histoire ! Presqu'une autre déformation professionnelle. J'ai mis du temps à savoir faire un pitch pour mes écrits, mais maintenant que j'y arrive enfin, j'avoue que ce côté résumé extrême et teaser est commode pour le lecteur dont on va quand même abuser du temps, c'est donc finalement la moindre des choses que de lui signaler avec quoi. C'est ce moment où on devrait idéalement réussir à créer ce qu'une réplique dans Django Unchained de Tarantino résume ainsi : "You had my curiosity. Now, you have my attention."

 

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Je le verrais assez comme ça aussi ! Et la question est intéressante ! Mais oui, autre débat, donc autre topic éventuel !

 

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Comme tu dis !

 

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Ha ha ! Oui, c'est pas mal ! Au moins ça ne me fait pas perdre instantanément une forme de bienveillance ou de "foi" en mon histoire avant même de la raconter, comme ça peut arriver avec les sceptiques ! Donc oui, c'est bon à prendre ! :)


Je n'en fais pas du tout partie non plus, mais toutefois, je me demande si les choses sont pas en train de changer dans ce domaine, je parle en général, dans nos mœurs, "à cause" du profile geek qui prend le chemin de culture dominante dans les générations Y... mais bon, ça c'est de la socio de comptoir de mon cru, et là aussi autre débat, donc je ne développe pas davantage ! ^^

 

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Excellente question, ma chère !


Je me le suis demandé plusieurs fois, "pourquoi" ? Au point d'y voir une sorte de thérapie "de confort", comme beaucoup en font, juste pour avoir quelqu'un de neutre à qui parler, et de storyteller sa propre vie en quelque sorte, en élaborant quelques analyses au passage.


Mais en fait, de ce que j'avais compris et de ce qu'elle me disait quand c'était à peu près clair, c'était parce qu'elle négociait assez mal dans sa tête le passage de l'enfance à l'âge adulte (sans blague...). L'entrée à la Fac, qui plus est de médecine, les premiers gros conflits ouverts avec ses parents (à cause de mon existence...), ses phobies persistantes sur la sexualité et des complexes (qui se mélangeaient paradoxalement à une forme de séduction permanente, à beaucoup de tempérament au sens archaïque du terme, et à une véritable coquetterie !)... Bref, un peu de tout ça. Si on devait résumer ça grossièrement et radicalement : elle avait besoin d'une assistance psychologique pour grandir et sans doute décider quelle femme elle voulait être ou était. Car en fait, et son changement radical d'attitude me l'a prouvé, mais aussi ses contradictions, je pense que contrairement à ce que j'ai eu le tort et la naïveté de croire, elle ne se connaissait absolument pas. Avait juste tellement cherché à plaire à ceux à qui elle voulait plaire, aux figures tutélaires qu'elle se choisissait (ses parents ; puis moi ; puis son ami et nouveau mec), qu'en fait, elle n'avait pas de personnalité profonde, pas d'échelle de valeurs bien à elle, elle était toujours cette gamine terrorisée qui a peur de grandir et qui cherche encore l'approbation de ses ainés (pas pour rien qu'elle me disait ne pas pouvoir être avec quelqu'un de son âge ou plus jeune, même si avec 8 ans de différence, j'étais son grand max et que j'ai un peu lutté au début pour lui faire oublier l'âge).

 

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Je confirme, c'est tout à fait étrange ! Franchement, c'est un des trucs qui me fait le plus flipper chez quelqu'un d'autre. Ces changements brutaux. Ce que ça dit sur l'instabilité, l'inconstance, le manque de fiabilité ou de fondements, de racines profondément installées va à l'encontre de ce qui me plait et me rassure. Bien sûr qu'on change ! Evidemment ! Mais plus précisément, on évolue. Sauf cas extrême ou nécessaire, on ne change pas radicalement, du tout au tout, on évolue ; on mue ; nos écailles gardent le même dessin fondamental, mais évidemment qu'on se déleste d'un peu de peau morte et qu'on se renouvelle. Mais dans une forme de continuité. On grandit, on ne se métamorphose pas de fond en comble. Du moins c'est ainsi que je le vois...


L'hypothèse que tu émets est donc tout à fait juste ! Avec ce que je viens de développer, tu en as la démonstration. Elle sentait qu'un truc n'allait pas, qu'elle s'était oubliée quelque part ou ne se connaissait pas vraiment, elle a lancé ce processus (et elle a bien fait sur l'idée de fond), mais comme tu le dis, quand les remises en question commencent, si on a pas des bases minimums ou assez solides, ça peut nous mener très, très loin. Et manifestement ça a été son cas.


Ou bien elle y avait déjà mûrement réfléchi, car la situation ne lui convenait plus depuis un moment… C’est possible, aussi, quand bien même elle ne te l’aurait pas dit.

 

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Oui, tu as tout à fait raison de dire, en effet, c'est maladroit de ma part d'avoir employé ce terme ! En plus de faire "control freak", ça ne reflète pas du tout la réalité. On ne contrôle jamais l'autre, et c'est bien à ça que sert la confiance et le fait d'avoir un code de conduite commun que l'on suit, qui permet d'être serein et donc de n'avoir aucun mal à se laisser de l'espace. Mais même fondamentalement, et même en tant que couple, on reste sur la base de deux individus avec un libre arbitre et une autonomie fondamentale. Absolument !

 

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Comme j'ai à la fois le goût des gradations et des redondances, mais aussi parfois une incapacité à me décider sur les choses "bêtes", je prends les trois termes ! Ils me vont tous ! ^^


En tout cas ça fait très plaisir de lire ça, que tu accordes aussi une grande importance à ça. Je vois qu'on se comprend !

 

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Ca fait plaisir de voir qu'on tombe d'accord là-dessus ! (et pas que là-dessus, d'ailleurs !)

 

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Ca c'est un des trucs qui m'a le plus blessé, ouais. Quand tu vois que la fille se rapproche déjà de quelqu'un d'autre de façon... préoccupante... qu'elle commence à te comparer à lui... et qu'ensuite elle te balance ça... Tu te dis, mais ça y est, elle commence à se demander si elle va pouvoir sauter le pas, avoir quelqu'un d'autre après moi. Et comme elle était encore très peu sûre d'elle dans ce domaine, elle devait sentir qu'elle n'était pas prête, qu'elle ne pourrait pas être avec quelqu'un d'autre, et devait craindre que ça persiste, et donc d'être "coincée" avec moi.


Je lui dit que la question était fondamentalement pertinente, d'elle à elle, mais pas du tout d'actualité. Qu'on était ensemble, et que si c'était pas dans ses intentions de rompre, c'était pas le moment de se demander ça, qu'elle y serait confrontée si on se quittait, et que là, oui, mais que ce serait son problème et celui de son nouveau mec, pas le mien et le sien où ça allait bien. Je voyais pas l'intérêt de se torturer pour ça, je comprenais même pas qu'elle puisse y penser ! Moi je ne m'étais pas posé la question si je me sentais ou pas d'être avec quelqu'un après elle ! J'étais avec elle, point.


Ca sentait mauvais, à ce moment-là. Mais elle, faisait l'innocente, n'a pas du tout compris ma réaction ulcérée, m'a dit qu'on pouvait discuter avec moi, que je prenais tout pour moi, que je devais au contraire être content qu'elle tienne à savoir qu'elle est avec moi "pour les bonnes raisons" (ce sont ses termes), et non "par défaut". Elle niait évidemment que ça ait un quelconque rapport avec l'entrée fracassante de ce type dans sa vie. C'était ça l'insupportable avec elle : cet art de balancer de véritable bombes, des choses cruelles, sur le ton le plus trivial, léger, de me laisser avec ces merdes qui étaient de véritables flèches empoisonnées pour moi, qui me torturaient, et elle, elle était sur son nuage, dans son monde, sans comprendre que ça puisse m'affecter, ne voyant pas où était le problème. Je me suis toujours demandé si elle était justement complètement sotte, inconséquente et légère à ce point, de ne se rendre compte de rien. Ou alors si c'était une manipulation accomplie qui instillait des choses au compte goutte, préparait le terrain, pratiquait une forme d'Inception sur moi, pour faire qu'à la fin, rompre soit mon idée, alors que c'était la sienne, son intention. Et c'est exactement ce qui s'est passé en tout cas. C'était sa rupture. Mais c'est moi qui en ai été à l'initiative. Elle n'aurait pas pu mieux faire pour me pousser à faire ce qui n'était pourtant pas mon idée. Une Inception en bonne et due forme.

 

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Merci... rien que de lire ça, ça fait du bien !

 

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Ouais, c'est tout à fait ça.


Aussi simple qu'efficace comme procédé. L'aplomb de l'autre et sa conviction apparentes sont si désarmants qu'il en vient à nous convaincre qu'on exagère peut-être, à nous faire douter, et on lui laisse ce luxe inouï du bénéfice du doute !

 

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Absolument !


Et d'ailleurs, je l'avais très bien connue dans cet état ! C'est ça le truc qui la "dénonce" malgré elle ! C'est que je l'avais parfaitement connue amoureuse, je savais comment elle était sur ce mode. Or, là, c'était l'opposé. Donc, c'était flagrant. Elle a eu beau essayer de m'embrouiller avec des trucs genre "ouais, mais mes amis, eux, sont là pour de vrai, toi, tu es loin", c'était techniquement vrai, mais du gros bullshit dans la mesure où depuis le début, elle n'avait eu qu'un mot à dire pour que je saute dans un train pour la rejoindre, que je n'avais JAMAIS reculé devant une invitation, même à la dernière minute, même fauché, et aussi que jamais auparavant elle n'avait exprimé de frustrations sur le côté virtuelle des Skype ! Elle était dans la mauvaise foi totale, je le savais. Il était juste flagrant qu'elle avait complètement décroché, qu'il ne lui venait même plus à l'idée de passer du temps avec moi, que je n'occupais plus ses pensées (le temps de réponse de ses messages quotidiens et leur espacement est devenue immense ! Révisions, soit disant ! Comme elle était en médecine, c'était tout à fait crédible et légitime ; seulement là aussi, je l'avais connue amoureuse en médecine, et elle avait toujours un moment pour m'envoyer un petit truc, être présente quand même !)

 

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Absolument ! Je lui disais, que je sentais qu'elle parlait à quelqu'un d'autre ! Comme elle ne me disait plus rien, et ne rebondissait plus du tout sur ce que je disais (j'avais beau lui écrire les messages les plus bavards ou inspirés, qui à l'époque l'auraient tant stimulée, là, elle réagissait à peine, me répondait le minimum), c'est comme si j'étais impuissant, en train de la perdre sans rien pouvoir faire que la voir s'éloigner, j'avais déjà perdu d'avance. Elle protestait, niait sur l'idée d'avoir trouvé quelqu'un d'autre à qui parler, mais je savais qu'elle me mentait, car elle était bavarde, très causeuse, et je le savais incapable d'être si taciturne, sauf si elle avait fait dévier son flux de paroles sur quelqu'un d'autre.

 

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Non, évidemment !

 

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Merci... Oui, même si ça n'a servi à rien, qu'elle a à peine réagi et qu'elle s'est obstiné dans son baratin, c'était important que je le fasse, et ça a mené droit au dénouement.

 

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Complètement d'accord, c'est absolument dingue ! Un tel degré de mensonge à soi-même, de déni, d'aveuglément... ça parait tellement inenvisageable de façon inconsciente, qu'on ne peut qu'imaginer que c'est de la manipulation, mais pourtant, je crois que certains sont capables d'être assez inconséquents pour atteindre cet état.


Et tu as raison, quand tout va mal, on le sent. Comme tu le dis : même si au début on ne peut pas forcément dire quoi, mettre des mots dessus, "on sent une perturbation dans la Force", pour parler un peu Jedi. C'est un état vraiment délétère et torturant, détestable. Surtout quand l'autre ne joue pas le jeu, refuse d'être franc, clair. S'il l'était, ça changerait tout, parce qu'on peut diagnostiquer ensemble, communiquer, formuler ce qui ne va pas, et essayer d'arranger les choses. Mais si l'un démissionne, laisse pourrir les choses, c'est foutu ; y'a plus qu'à s'asseoir, éventuellement à prendre sa lyre, et à réciter l'Iliade en regardant Rome brûler.


Ce changement, ce basculement dans un malaise, une distance soudaine, c'est assez bien retranscrit dans certains films non pas d'amour, mais portant sur l'amour (la nuance est importante !). Je pense à des films comme 500 Days of Summer de Marc Webb ou Her de Spike Jonze. Vertigineux la façon dont la relation se dégrade, où on voit le tournant se faire, tout ça dans l'impuissance totale, droit jusqu'à la rupture. Exactement comme un naufrage. Comme si dès l'instant où on sent que le navire gite ou s'enfonce, il est condamné. Comme il est encore à flot, on espère, on y croit, mais en fait on est sur un truc condamné, qui agonise et meurt lentement. Les plaintes sinistre de l'acier, l'eau qui s'engouffre, les rats qui quittent le navire, la panique, toutes ces belles choses qui se retrouvent ensevelies... à ce moment là, le navire va sombrer, c'est une "certitude mathématique", pour citer les propos historiques de Thomas Andrews, l'architecte du Titanic.

 

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La situation ne me convenait plus, c'est un fait ; je suis un "grand amoureux", mais en contrepartie, défaut de cette qualité, je suis "exigeant" (avec moi, avec l'autre, dans la relation ; mais enfin, c'est triste d'en venir à se dire ou se sentir exigeant juste parce qu'on est à cheval sur les principes de fidélité, de loyauté, de transparence, de communication, etc. Ca devrait juste être normal, et je ne le vis pas comme une contrainte ou un effort, et on est pas censés le vivre ainsi quand on est vraiment bien ensemble et que ça se passe bien ! Donc suis-je vraiment si exigeant ? Je ne prends juste pas les relations amoureuses à la légère, et en tant qu'amoureux, je me sens investi de tout un ensemble de "devoirs" vis à vis de l'autre, que je respecte d'autant plus facilement qu'ils me plaisent et que je suis heureux de les honorer dans le cadre d'un couple ! La question de la fidélité ne se pose même pas quand on aime, si on se sent obligé de se maîtriser là-dessus, c'est mauvais signe à la source, selon moi). Bref, la situation ne me convenait plus, ne pouvait pas me convenir vu mon fonctionnement, mais quelque part quand même heureusement que j'ai mal anticipé ce que serait ma souffrance après cette rupture car sinon le courage aurait pu me manquer, et j'aurais pu laisser les choses ainsi, croyant naïvement arranger les choses, et me contentant peut-être bien piteusement de l'idée que tant qu'on restait officiellement ensemble, je la perdais pas complètement. Mais ça aurait été con, avilissant, faible de ma part, et donc heureusement que ma colère, ma frustration, ma révolte ont pris le dessus et m'ont fait réagir énergiquement en allant au-devant de mon sort !


Je suis donc content de lire, de ta part, que c'était la bonne chose à faire. Ca fait du bien de se "l'entendre" dire aussi !

 

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Maintenant que tu le dis comme ça, en effet, ça fait provoc. Mais preuve que c'était "bien vu", "bien envoyé", c'est que j'ai marché à donf. Ca m'a fait un mal de chien. Et j'ai tourné en rond pendant une heure, seul dans mon appart (car moi j'étais tellement mal que, déjà pas trop porté aux festivités du Nouvel An de base, je ne suis même pas allé le passer en compagnie de mes amis avec qui pourtant c'est toujours un moment agréable). Evidemment, 1001 variantes de réponses me sont passées par la tête. Façon Cyrano de Bergerac : "On eût pu dire bien des choses, en variant le ton" : furieux, ahuri, incrédule, ironique, effondré, agressif, indifférent, silencieux, désinvolte. Je me suis fait violence en adoptant l'effet miroir et je me suis contenté de répondre, en réciproque de provocation : "Pareil !". Mais quelques jours plus tard, je lui écrivais le message de ce qui fut notre ultime explication où j'exprimais tout le mal que m'avait fait ce message désinvolte. Avec quelques jours de retard, je lui offrais sa petite victoire mesquine.

 

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("boobook", ça me fait sourire le terme, ça me fait penser à Cyril H. !)


Oui, je suis absolument d'accord et convaincu de ce que tu dis. C'est comme ça que je vois les choses aussi. Et en particulier au niveau de la superficialité, tout ce qui est du domaine trivial et futile du paraître.

 

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Tu as sans doute raison... c'est d'autant plus probable qu'elle savait parfaitement où appuyer avec moi. C'est si facile.

 

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Non, ce ne sont pas ses mots, ça c'est moi qui reformule ! Ca résume juste bien le concept de tout ce qu'elle me disait. Mais de la part d'une fille qui offre des Kinder en guise de cadeau d'adieu, tu conviendras que ça n'aurait pas été surprenant ou improbable ! :roll:

 

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Oui, là, en revanche, c'est bien elle qui m'a dit ça, texto !

 

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Ca la résume assez bien dans ses pires aspects : toujours ce côté une caresse/une gifle.

 

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Et j'adhère pleinement à ton diagnostic, maintenant que tu me l'expliques ainsi.

 

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C'est tellement minable et décevant. Elle m'a fait des trucs qui m'ont fait du mal, mais il ne me viendrait même pas à l'idée de dire des trucs pas vraie juste pour blesser. Ca arrive qu'on doive être blessant pour dire un truc vrai, mais être blessant pour l'être, c'est tellement mesquin.

 

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J'aimerais bien dire que je déconne ! Mais je crois que là, c'est au-delà même de mon imagination humoristique la plus saugrenue ! J'aurais pas pu y penser ! C'est bien vrai ! Je suis resté ahuri, stupéfait pendant 10 minutes. Là, je me suis dit que c'était plus grave que ce que j'avais imaginé en termes de maturité. Comme tu dis, cours de récré. Moi, ça m'a fait penser aux petits cadeaux que se font les écoliers amoureux après une petite dispute enfantine !


Au-delà du côté gamin, c'est tellement insultant et humiliant de voir qu'elle considère que 2 Kinder sont une consolation et un bon geste réconfortant après 2 ans de relation. A ce moment-là je me demandais si elle réalisait ce que ça signifiait de perdre quelqu'un, qu'une relation meure. Ca voulait vraiment dire qu'elle en avait rien à foutre.

 

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La tentation est toujours grande dans ces cas là, comme tu t'en doutes ! Mais à ce stade, ce qu'il me restait comme atout, c'était de ne pas tomber aussi bas qu'elle, de rester clean, droit dans mes bottes. Et puis tout simplement, je hais les mesquineries et ne prends pas davantage de plaisir à les faire qu'à les recevoir.

 

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Ah, oui, en effet, c'est bien analysé de ta part. Ouais, finalement, je ne lui ai laissé aucune prise. Ni dans le gentil, ni dans le mesquin, donc c'est sûr que ça a dû la frustrer. Mais au moins comme ça je ne me suis pas abaissé à tout ça, j'ai pas "feed the troll", et finalement, à ma façon, c'était le meilleur moyen de l'enquiquiner en retour sans me donner de la peine.


J'a été horriblement déçu par cette histoire d'anniversaire car, tu n'en seras pas étonnée, j'avais évidemment un peu fantasmé là-dessus, je me doutais qu'elle m'écrirait, et toute la question était de savoir ce que ce serait. Et j'arrivais tellement pas à imaginer qu'elle puisse encore tomber plus bas que ce qu'elle avait fait, que j'avais bon espoir d'un message apaisé, gentil, qui prend de mes nouvelles, renoue le contact, exprime des regrets, etc. Alors voir qu'elle me menaçait de contacter ma mère si je lui répondais pas (façon de me braquer d'entrer pour me forcer à répondre), de voir qu'elle prenait en otage mon anniversaire pour passer un message qui s'avérait pas du tout altruiste, pas du tout tourné vers moi (pas un seul : "comment ça va ?", "j'espère que ça va mieux", ou que sais-je), mais tourné vers elle-même, narcissique, une tirade pour me dire qu'elle ne supportait pas l'image sur laquelle j'étais resté d'elle, que je me trompais, qu'elle ne m'avait pas manipulé ou n'était pas jouée de moi, qu'elle s'était voilée la face, etc. Et bref, tout ce que j'ai relaté, dont le bouquet final avec l'enchainement du "Merci pour ces moments. J'en avais besoin pour avancer dans ma vie. Par contre, tu devrais consulter parce que tu es maladivement parano."


[A SUIVRE…]

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[ALERTE MEGA-GIGA-PAVE OF THE DEATH : PARTIE II, SUITE & FIN]

 

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Tu as tout à fait raison ! Avec une sortie comme ça, on ne se laisse plus le choix, faut tenir, surtout pas craquer, sinon on foire "son effet", sa sortie, et on perd toute crédibilité, en effet !


Je l'ai détestée pour ça, car cet anniversaire aurait pu être l'occasion d'une bonne explication, ou d'une mini-réconciliation, d'un truc qui remet les choses sur des bases moins chaotiques. Mais au lieu de ça elle en a remis une couche, et à tel point qu'elle m'a poussé à, en quelque sorte, comme rompre une deuxième fois. Une deuxième fois j'ai dû vivre la situation douloureuse et violente de lui dire adieu, de prononcer une rupture définitive, dont je ne voulais toujours pas tant que ça à ce moment-là (mon anniversaire intervenait 2 mois après la rupture).


On parle d'interdits ici. Généralement concernant le largué, qui supplie, s'accroche, etc. Mais là, c'est elle qui m'a fait l'effet de commettre des interdits dans le sens de la fausse larguée, de la largueuse : faire la fête le lendemain de la rupture et m'envoyer ce message de nouvel an, me supprimer du jour au lendemain des réseaux sociaux, ces foutus Kinder de merde, contacter ma mère, m'en refoutre une couche à mon anniversaire... Autant de choses qui ne se font pas, qui sont minables, qui m'ont fait du mal, et m'ont poussé a instaurer ce silence radio radical et définitif, alors que c'était pas forcément le plan initial. Parce qu'elle a commis ces formes d'interdits de méchanceté.

 

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Oui, c'est ce que je me suis dit... ça m'a fait l'impression d'être une espèce de chanteur itinérant qui se produit dans la rue, et devant lequel elle passe, se rappelant que c'était son mec autrefois, et à qui elle laisse une pièce dans la casquette, histoire de faire sa BA, de se voir dans le rôle de la gentille qui, malgré mon SR, ne m'en veut pas, accepte, comprend, et me soutient malgré tout, parce qu'elle est vraiment trop cool et trop mature comme fille ! :roll:

 

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Tant mieux, en effet, à bien des égards. Mais bon, pas facile quand on fait une fixette, et quand comme moi on est curieux, focalisé sur ce que peut faire l'autre, qu'on aurait envie de savoir à quoi s'en tenir, savoir si on s'exagère les choses, s'imagine le pire, ou alors qu'on est encore en-dessous de la vérité. Mais effectivement, c'est mieux en réalité.

 

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Ha ha ! On ne te la fait pas, à toi ! ^^ Je vais pas essayer de le nier ni de le cacher, même si c'est pas du tout à mon avantage et même pathétique, j'ai longtemps guetté cette info. De la toute petite fenêtre que j'avais, je surveillais régulièrement... et de mois en mois, je m'attendais de plus en plus à recevoir une mauvaise nouvelle ; le temps conspirait à cela. La fin d'année universitaire était là, l'été approchait, ça sentait la grosse nouvelle, la bombe, le tournant...


Mais ironiquement, alors que j'avais guetté ce genre d'info si longtemps... c'est bien malgré moi qu'elle m'est parvenue. Notre seul ami commun a liké la publication. De fait, j'y ai eu accès. De là, j'étais fixé. Ce n'était pas du tout une surprise, c'était même ma certitude ; et pourtant ça faisait un mal de chien. Alors j'imagine même pas si en plus j'avais été surpris ! Malgré la douleur et l'amertume, je suis content de le savoir de source sûr, de plus avoir à me le demander quand même. J'ai mal, mais au moins je sais pourquoi et que c'est pour quelque chose... Et là tu te dis que ta théorie sur le masochisme tape dans le mille tellement j'ai l'air atteint en écrivant un truc pareil ! ^^

Mais en fait, ce qu'il y a de masochiste là-dedans précisément, c'est au-delà d'elle ; c'est mon rapport obsessionnel et masochiste à la vérité. Une vérité qui blesse plutôt qu'un mensonge réconfortant ou un doute protecteur. Ca doit être mon côté Dr House.

 

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Ouais, comme tu dis... c'est le genre de moments où on déteste avoir raison, où on espère jusqu'au bout avoir tort.


Ca me rappelle cette réplique de son ex à House : "Ce qu'il y a d'incroyable chez toi, c'est que tu crois avoir toujours raison. Ce qu'il y a d'hilarant, c'est qu'effectivement, tu te trompes assez rarement."


Dans le genre plus simple et efficace, y'a toujours le professeur Ian Malcolm dans Jurassic Park : "Putain, j'en ai marre d'avoir toujours raison !" ^^

 

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Sur un plan purement intellectuel, rationnel, d'analyse, oui, clairement, c'est fini pour toujours, réglé, je sais que je n'ai rien à faire avec elle, et que quand bien même elle redevenait celle qu'elle était avant et voulait reprendre, je suis malheureusement assez rancunier, j'ai du mal à pardonner ou oublier, je ne suis pas sûr de réussir à surmonter ce qu'elle m'aura fait et ce par quoi elle sera passée entretemps (mecs, fiesta, & co). Donc, mentalement, c'est game over. Faut juste que le reste suive. Mais pas facile quand personne ne vient prendre sa place (dans le cœur, dans le "corps", si je puis dire), et je n'attends que ça !

 

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C'est là qu'on en vient à ta théorie intéressante sur le masochisme.


Et non, ne t'en fais pas, je ne le prends pas comme un reproche, et je pense aussi qu'on l'est tous un peu. Et même peut-être plus que les autres, qui sait !


Ca me rappelle cette phrase de Fight Club : "Il y a un adage qui dit qu'on fait du mal à ceux qu'on aime. Mais il oublie de dire qu'on aime ceux qui nous font du mal."


Alors après, concernant ce que j'en pense... c'est pas mal vu ! Et ça se tient ! Mais compliqué à démêler. Le problème avec l'inconscient, c'est que comme il est inconscient, on peut lui prêter toutes les intentions. Ce qui est sûr en tout cas, c'est que mon conscient ne tire aucun plaisir, pas même maso je veux dire, dans cette situation.


Je crois avoir déjà connu cette sensation que tu décris. Mais avec des sentiments moindres, quelque chose de supportable, en effet une espèce de "bonheur d'être malheureux", pour citer la définition de la mélancolie de Hugo, ou alors de volupté dans la souffrance. J'ai dû connaître ça ado. Mais là, malheureusement, c'est au-delà et juste plombant, douloureux, au point qu'on voudrait juste que ça s'arrête. Y'a aucune volupté là-dedans, et c'est plus proche du fait de sentir "mort" ou éteint que vivant.


Mais je pense qu'on retombe quand même dans ce que tu dis et que tu as en bonne partie raison, parce que mine de rien, ça reste quand même "puissant", très fort, "assourdissant", et donc ça demande d'autant une charge inversement et proportionnellement opposée pour compenser, faire le poids, attirer mon attention et me guérir, et donc ça m'entretient dedans en attendant, car c'est difficile à trouver !

 

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Oui, clairement, il y a de cela. Mais je pense qu'il y a aussi de funestes spécificités de chez moi, comme ma possessivité, ma très forte tendance à "l'imprégnation" de l'autre dans ma chair, ma sacralisation du corps et de l'intimité, qui me font vivre extrêmement mal la séparation physique, et l'idée qu'elle soit avec un autre. Un truc qu'on retrouve beaucoup dans la littérature classique. C'est mon côté Othello ! ^^' Ma pièce préféré de Shakespeare d'ailleurs, pas vraiment un hasard.

 

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Disons que je suis typiquement dans le schémas de ce qu'en poésie élégiaque, chez Ovide et tous ses potes formulaient le "ODIO ET AMO", j'aime et je hais... Rationnellement, je hais... émotivement ou "érotiquement", c'est plus compliqué... Mais je ne pense pas que je l'idéalise... je la tiens vraiment en piètre estime, et d'ailleurs, le processus a commencé assez tôt, avant la rupture, quand elle commençait à changer, à retomber en adolescence (fiesta, potes, boys bands [oui, oui...]), là, je sentais qu'elle tombait en direct de son piédestal, que la couronne devenait trop grande sa petite tête qui rétrécissait à vue d'œil, et elle se voyait déchoir dans mon estime, et ça a dû contribuer à la dégradation, mais là je ne saurais dire où ça commence, car elle était peut-être déjà dans la provocation, savait comment me déplaire, me faire enrager, me décevoir, et c'était déjà s'assurer que j'allais de moi-même ne plus vouloir d'elle, sans qu'elle ait à en faire plus !


Je ne pense pas que je refuse de croire qu'elle est comme ça. Je sais qu'elle est comme ça. Je suis juste plus partagé sur si elle a toujours été comme ça, mais s'est menti depuis toujours et a cherché à me plaire ; ou alors si elle était sincère, si elle a été comme je la voyais, et que c'est juste un changement radical, et là, c'est qu'elle est passée du Côté Obscur.

 

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+10 ! ^^ Je suis complètement d'accord ! On ne se pose même pas la question, pas besoin !

 

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Absolument.

 

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C'est gentil... :oops: merci ! ^^

 

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Ah, merde, c'était pas sérieux ?! :lol:

 

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Que ça se fasse rare, je veux bien le croire, parce que je l'expérimente assez douloureusement, je le constate en me voyant le plus souvent regardé bizarrement ou essuyant des leçons... mais que ce soit rare au sens mélioratif du terme, là, ça me semblait moins évident, parce qu'à force, je constate juste que ça m'isole énormément, me complique beaucoup les choses, que ça fait flipper beaucoup de filles, et que celles (deux...) qui ont été avec moi ont fini par ne plus vouloir de moi (et les deux fois, j'ai dû rompre à leur place...) et aspirer à tout le contraire de ce que je leur offrais.


Avec tout ça, j’ai l’impression désespérante que ce que tu qualifies de rare et présentes comme un atout a, ou joué contre moi, ou simplement, plus vexant encore peut-être, pas suffi à compenser d’autres choses. Mon ex m’a lâché pour un mec qui, comme je le disais, est mon opposé. Sur le coup, l’égo étant atteint, on a le réflex orgueilleux de se dire : « Il ne lui écrira pas les déclarations d’amour que je lui écrivais. » ; « Il ne l’aimera pas avec la même passion » ; « Il ne sera pas aussi romantique ». Et très vite, on redescend sur terre. C’est même pas tant que c’est faux. C’est pire : c’est plus la question. Parce que si c’était la question, peut-être qu’en effet, elle pourrait comparer, et peut-être que sur ce terrain, on serait meilleur et on pourrait gagner la partie. Mais là, elle est partie dans une toute autre catégorie, et la réalité c’est qu’elle ne cherche plus du tout cela, ou du moins que ce n’est plus sa priorité comme ça l’était. Parce que la vérité c’est que ces « points forts », ça n’a pas suffi à la faire passer au-dessus de ce qui s’est avéré des points faibles pour elle. Elle a dû me trouver trop casanier, trop misanthrope, trop intello, trop « posé », pas assez fêtard, pas assez amusant à force ; et je pouvais très bien avoir les qualités de ces défauts, ça ne faisait pas le poids, et au final, pas si important que ça mes principes ou ma conduite en amour, si ça me rend « chiant », ce qui compte c’est un mec qui l’amuse, la sorte, avec qui c’est la fête et l’éclate dans le sens ordinaire du terme.


Après, faut arrêter, je suis pas chiant, ni austère, ni végétatif ! Loin de là ! Je vais au ciné, je vais à des concerts, j’aime voyager, je fais des vidéos YouTube, j’aime faire des sketchs, je suis geek depuis toujours, avant même que le terme ne soit devenu à la mode. Mais pour mon malheur : je ne suis pas un geek béat qui aime tout, je suis très exigeant et je ne me laisse pas manipuler par du FanService ; je prends la vie avec humour, mais je ne la prends pas à la légère ; je n’aime pas les grands rassemblements ni les foules, je ne cherche pas à plaire à tout le monde, je ne bois pas une goutte d’alcool, je ne sors pas pour sortir et préfère les petites soirées tranquilles en tête à tête, je ne suis pas spécialement branché bouffe, je préfère les concerts symphoniques de musiques de films à tous les autres, je n’aime pas la fête et préfère la conversation et suis un grand nostalgique des salons, les jeux de société ont du mal à m’amuser, etc.


C’est con, stupide… mais faut croire que ça peut vite devenir rédhibitoire, quel que soit ce que j’ai à offrir d’investissement, d’engagement, d’amour, de principes, au final dans les critères les plus répandus ça fait de moi un mec plutôt chiant à qui on préfère des personnes plus légères et amusantes, toujours optimistes, qui aiment tout le monde, et toujours partantes pour un peu tout !


En tout cas c’est l’image que ça me renvoie. Ca me rappelle ce moment dans le film L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, où Sam Neil, qui joue le mari de Christin Scott Thomas se rapprochant dangereusement de Robert Reford repart tout seul, et dit à sa femme de prendre son temps pour rentrer, si elle rentre, en ajoutant : « J’ai toujours penser que si je m’efforçais d’être le meilleur mari, le meilleur amant, le meilleur père, tout irait bien, et je ne pourrais pas te perdre. Mais… manifestement, malgré tout cela, il me manque encore des choses que tu ne trouves pas… Tu ne sais plus où tu en es, soit. Je vais rentrer, et tu vas réfléchir. Et si tu décides de revenir, de me rejoindre… alors c’est que tu sauras parfaitement ce que tu viens retrouver, ce que j’ai à t’offrir… mais aussi ce que je peux pas t’offrir. »


Un truc dans ce genre-là. Y’a quelque chose qui dépasse le domaine de « l’excellence » qu’on peut essayer d’atteindre dans le rôle d’amoureux, d’amant ou de père. Et « injustement », ces critères peuvent être déclassés par rapport à d’autres choses. On peut se faire larguer malgré tout ça. Et inversement, on peut sans faire oublier des lacunes dans ces domaines, en se montrant par ailleurs autre chose qui doit peser lourd dans le charme et la fascination qu’on exerce. Du moins, c’est l’impression que j’ai, encore une fois, là, je divague et me plante peut-être complètement !

 

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Je l'avais bien compris ainsi, et comme je l'ai exprimé en début de message, ça fait vraiment plaisir et du bien de se sentir compris, de se comprendre mutuellement. Merci !

 

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Merci beaucoup pour ce compliment. Comme écrire est ma passion, je pourrais même dire ma vocation, c’est lourd de sens pour moi et ça me va droit au cœur.

J’ai le fâcheux défaut d’être bavard (je suis un « spécifique », opposé au profile « global », si j’en crois une excellente vidéo du site qui expliquait les différents types d’individus dans la communication humaine), et donc si au moins je peux diminuer cet aspect un négatif en produisant au moins des messages qui sont plaisants à lire dans leur prolixité, c’est toujours ça, et ça me fait un peu pardonner. C’est la moindre des choses que d’ennuyer le moins possible quand on prétend accaparer tant de temps à de bienveillants destinataires.


Mais je peux te dire que c’est pleinement réciproque ! J’ai vraiment adoré te lire, c’était très agréable aussi, et tellement soigneux dans la façon de répondre, attentif, et plein de bonnes observations, psychologiquement très fines, et de remarques profondes et intéressantes.

 

.

 

C’est gentil… Merci.


Ca me touche en retour que tu me dises cela. Et je peux largement dire réciproquement que tes mots m’ont parlé !

 

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Je te remercie pour cette conclusion qui me rassure sur mes décisions, mes réactions qui ne furent pas facile à gérer. Je pense que tu as raison, et en tout cas je suis conforté dans mes positions par tes paroles. Tu as tout à fait raison pour le Silence Radio ! J’ai dit adieu, pour la deuxième et dernière fois. Il est respecté de l’autre côté pour l’instant (elle a mieux à faire, tu penses !), je perds toute ma crédibilité, ma fermeté, et l’impact de mes mots si je craque (chose que j’ai failli faire par moment ; les risques de rechute, pour reprendre la pertinente image du drogué que tu évoquais plus haut). S’il doit y avoir rupture de SR, ce ne sera clairement pas de ma part, et quand bien même, ce ne serait probablement pas une raison pour répondre et le briser à mon tour.

 

.

 

C’est gentil et très rassurant que tu ne te fasses pas de soucis pour moi là-dessus, merci…


Mais moi, du souci, je m’en fais beaucoup ! Pour les raisons que j’ai développées plus haut, mon impression d’être pas « vendeur », de pas vendre le rêve tel qu’il est conçu aujourd’hui, de pas être assez « bon vivant », ou « fêtard », ou « amusant » dans le sens qu’on donne à ce mot. Pourtant, quand je pense aux vidéos que je fais… ça déborde d’humour, et je vais loin dans mes délires. Mais ça, c’est de l’humour, pas de « l’amusement ». On pardonnera à quelqu’un de pas avoir un humour au top, d’être même pas drôle, s’il est toujours partant pour tout, prêt à s’amuser, faire la fête ou simplement pas tout intellectualiser (même si c’est ça qui, lui l’éclate, entre autres choses).


Bref, je suis inquiet sur ça, et d’autant plus que, pour le coup, je me sens prêt à faire de nouvelles rencontres. C’est pas que je suis pas prêt. C’est que je n’ai pas vraiment d’occasions. Et aussi qu’effectivement, c’est un peu dur, je pars de loin, je suis un peu hanté par mon ex, mais je sais que si je tombe sur une personne qui me plait, me charme, avec qui ça passe bien, ça accélérera vite le processus, l’achèvera, et que je serai en mesure de passer à autre chose. La tête a déjà fait le travail. C’est le cœur et le corps, dans ce qu’ils ont de plus irrationnel, qui trainent des pieds, mais c’est parce qu’on ne les nourrit pas avec autre chose, quelqu’un d’autre, alors ils se nourrissent par défaut de souvenirs, s’enferment dans la nostalgie. J’espère au contraire pouvoir très vite renouveler l’air, retrouver quelqu’un. Et d’autant plus que, si déjà depuis l’adolescence l’amour a toujours été pour moi la grande quête de mon existence (dès le lycée, je rêvais d’une petite amie qui resterait la seule, avec qui je ferais ma vie ; non pas faire les choses à toute vitesse, avoir un gosse à 21 ans, etc. Non, surtout pas. Mais trouver la bonne personne tôt et du premier coup, grandir ensemble, et faire notre vie ; j’ai jamais cherché les conquêtes ou pris ça a la légère comme le fait d’avoir juste quelqu’un à peloter ou avec qui m’afficher ! Surtout pas. Je voulais former un couple, et avoir une compagne, une alliée, une égale). Cette envie profonde, elle n’est arrivée que tardivement, il y a 3-4 ans chez beaucoup de mes amis. Avant, ils s’en foutaient un peu. Alors, du coup, du fait que ça m’a pris très tôt, j’ai l’impression d’attendre mon tour depuis encore plus longtemps, et du coup d’être déjà « à bout de patience », d’avoir fait le tour de la solitude (qu’au demeurant, en soi, j’apprécie énormément et ai tant goûté, plutôt logique quand on aime écrire).


J’aspire vraiment à retrouver quelqu’un le plus vite possible (et pour autant, pas question de faire n’importe quoi ou d’être dans la précipitation par pure impatience). D’oublier une fois pour toutes et complètement quelqu’un qui n’en vaut pas la peine, de pouvoir donner tout l’amour que j’ai à donner, en recevoir en retour, et de se lancer dans une vraie belle relation digne de ce nom faite de tout ce que je décrivais plus haut. Ca me manque énormément. Et je peux toujours réussir dans d’autres domaines, ça remplacera jamais ça, ça vaudra jamais ça, ça remplira jamais ma vie à ce point.


Je suis artistiquement ambitieux et très bosseur, mais pas carriériste.

J’aime la solitude, l’isolement qui permettent de se retrouver, de se ressourcer un peu, de créer en paix, mais j’ai fait le tour du sujet et je n’en fais pas donc une maîtresse.

J’adore mes amis, je ne pourrais pas me passer d’eux, j’en ai besoin, mais je suis pas un ado attardé ni un mec de Friends, ils ne sont pas au centre de ma vie ni ma priorité.

J’ai une famille restreinte, que j’aime, présente, mais ma famille n’est pas pour moi une religion ou un clan sacré, c’est juste ma famille.

Ainsi donc, c’est le premier rôle de ma vie que je veux offrir à celle que j’aime et qui m’aime, pas le second, ni le troisième. C’est elle, et le couple, puis la famille qu’on formera.

 

.

 

Pas toujours facile, mais oui, d’accord, je vais (continuer d’) essayer ! ^^

 

.

 

Merci beaucoup ! Et merci encore pour ton message !

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