- 22 févr. 2010, 04:04
#202690
Bonjour à tous et à toutes.
Plein de nouvelles histoires, à ce que je vois. De nouvelle reconquêtes, de nouvelles reconstructions personnelles... Beaucoup de bon, malgré la tristesse qui nous amène sur les rivages de JRME.
A mon tour de connaître à nouveau les joies du célibat... bien malgré moi.
Celle avec qui je formais un beau couple d'"amimoureux" (le terme est de nous) a décidé de ne pas continuer notre histoire, pour plein de raisons pas bien claires.
On se connaissait de longue date, toujours beaucoup de complicité "virtuelle" - anciens ennemis-amis du lycée, et pas dans la même ville après le bac - (même à l'époque où j'étais avec la paupiette qui m'a mené ici la première fois), perdus de vue pendant quelques temps, repris contact alors qu'elle venait d'arriver aux States pour être jeune fille au pair là-bas. On s'est revus "physiquement" alors qu'elle venait refaire son visa à Paris. Elle était célibataire depuis bien longtemps (près de trois ans), bien décidée à rester seule après une relation catastrophique - sa première "vraie" relation, elle n'a que peu d'expériences avec les hommes, donc de quoi vacciner contre les relations amoureuses pendant un bout de temps -. Nous en étions venu à l'idée assez jolie d'aller plus loin ensemble, en toute amitié - et en toute hypocrisie, aimions-nous à rajouter parfois -, vu que nous nous connaissions depuis longtemps et que nous avions confiance l'un dans l'autre, histoire, quelque part, de "réapprendre" ensemble à faire l'amour. L'"apprentissage" a eu lieu, merveilleux, et, bien évidemment, nous savions tous les deux que, au fond de nous-mêmes, nous étions incapables de nous donner sans sentiments. Le soir même, nous étions le plus joli couple du monde, persuadés à la première caresse que nous étions faits l'un pour l'autre, comme une évidence commune. Malheureusement, elle a du rentrer aux USA, et nous avons continué notre relation à distance - et une sacrée distance, pour le coup -. Quelques peurs de sa part, peur de s'engager, peur d'avoir mal, peur de se faire avoir une nouvelle fois. Peurs que je rassurais de mon mieux.
Puis, en mars dernier, il y a un an, soudainement, un soir - alors que quelques jours avant elle m'avait envoyé un magnifique poème qu'elle avait déniché -, elle m'annonce qu'elle préfère en rester là, qu'elle ne m'aime plus. Un peu sonné, je la laisse parler, puis je coupe tous les ponts. (Non sans lui balancer une semaine plus tard un texto pas franchement amical - erreur de ma part que j'ai regrettée à peine ledit texto parti)
Puis, après deux mois de silence, je me dis que c'est vraiment dommage qu'une aussi belle amitié et une aussi géniale complicité soient réduites à néant pour une histoire d'amour ratée; et je la recontacte. Le contact se renoue, comme si de rien était. Elle doit venir à Paris avec sa famille américaine quelques semaines plus tard, on convient qu'on se verra, mais pas plus.
Et, ce qui devait arriver est arrivé: à peine revus, on tombe dans les bras l'un de l'autre. Elle m'avoue m'avoir quitté aussi durement parce qu'elle avait la trouille, et m'avoir balancé qu'elle ne m'aimait plus afin que je ne m'accroche pas. On passe une semaine merveilleuse, et elle doit repartir aux USA. On reste ensemble, convaincus que ça vaut la peine. On se revoit quelques mois plus tard, toujours aussi bien ensemble. Problème, une fois rentrée au USA (la dernière fois avant son retour en France) : un "accident" qu'elle décide de ne pas garder (je ne vous fait pas un dessin). Deux semaines difficiles, je la soutiens de mon mieux malgré la distance (elle ne veut pas que je débarque aux USA, voulant que personne de sa famille américaine ne se doute de quoi que ce soit), je m'inquiète énormément pour elle mais le montre peu (peut-être trop peu). Une fois cette épreuve passée (qu'elle dit avoir passé "pour nous"), elle rentre enfin en France, passe deux semaines chez moi, deux semaines durant lesquelles je la dorlote et prends soin d'elle du mieux que je peux.
Certains "dogmatismes" à elle commencent à se faire jour : elle adore l'ordre et trouve mon appartement pas rangé à son goût... et s'empresse de mettre ça en ordre. J'ai un peu l'impression de me faire coloniser, mais je la laisse faire, si ça lui permet d'être mieux. Ensuite vient Noël, je l'amène dans ma famille, fier de la présenter à mes proches et des les présenter à elle. Puis elle fait pareil à son tour et tout se passe bien. Puis, premier léger clash : mes parents l'invitent à déjeuner, ainsi que des amis à nous. Dans la foulée de la préparation du déjeuner, mes parents et moi oublions complètement que, par conviction alimentaire, elle ne mange pas de porc. Une fois à table, c'est le drame, elle est convaincue qu'on a cherché à la forcer à en manger, et dans une rage silencieuse, me susurre carrément que je vais "le payer". On finit par s'expliquer, et elle comprend. Le Nouvel An se passe merveilleusement bien, puis je rentre à Paris, elle restant dans sa famille (qu'elle a fui une fois le bac en poche) pour quelques mois, histoire de trouver un boulot jusqu'au mois de septembre.
Un soir, elle m'appelle, me disant qu'elle a moyennement aimé les sorties concerts, spectacles et ciné que j'avais organisés durant sa venue en décembre, jugeant que j'ai surtout voulu me faire plaisir à moi-même. Douche froide pour moi, mais on en discute.
Quelques jours plus tard, elle m'annonce de but en blanc qu'elle est devenue insupportable chez ses parents parce que je lui manque de trop, et qu'elle veut, encouragée en plus par sa mère qui m'apprécie beaucoup, sauter dans un train pour me rejoindre. Ce qu'elle fait, et le lendemain, elle est à nouveau chez moi, toute heureuse de me retrouver. Depuis décembre, je me suis ouvert à ses univers artistiques et ses modes de vie, y trouvant des points très positifs pour moi, et elle semble en être enchantée. Un soir, rentrant du boulot, je lui achète un gros bouquet de roses... et, surprise, elle a décidé de fêter notre Saint-Valentin en avance, a acheté des macarons et... cahier ancien dans lequel elle a collé d'anciennes cartes postales (on adore les style anciens), noté des maximes amoureuses et... 55 choses qu'elle aime chez moi. Vraiment attendrissant. On passe une merveilleuse soirée, on rejoint un ami à moi qu'elle adore, tout se passe bien. Une fois rentrée, je la sens triste, elle me dit penser encore à "l'accident", je sens que son deuil est loin d'être fait, et je la réconforte de toutes mes forces. Les jours suivants sont délicieux, elle s'enthousiasme pour mes projets, rêve et imagine notre avenir, la meilleure façon pour nous de concilier nos projets professionnels.
Elle rentre dans sa famille, et je prévois déjà de rentrer dans la mienne (les nôtres habitants le même département) quelques semaines plus tard pour la voir.
Finalement, je dois différer ma venue pour cause de boulot, elle me fait la gueule, mais finit par comprendre que je doive bosser. Mais je trouve quelques jours la semaine suivante pour rentrer. Elle est toute impatiente de me voir, me rejoint chez mes parents le soir même de ma venue, on passe quelques jours délicieux ensemble, ma famille l'adorant.
Mais, le dernier jour, je ne sais pourquoi, elle s'est mis en tête que ma mère en veut à mes copines, et a pris certains de ces gestes et de ses mots comme des attaques personnelles.
Elle décide de quitter ma famille plus tôt que prévu et de rejoindre la sienne, me faisant promettre de m'expliquer avec ma mère... sans la mentionner. Difficile. Le soir venu, je m'explique... en la mentionnant, afin qu'elle comprenne tout, elle s'explique, tout rentre dans l'ordre, j'en fais part à mon amimoureuse. Et, le lendemain matin, elle m'appelle, me disant qu'elle a réfléchi, qu'elle va reprendre tout à zéro avec mes parents... mais... qu'elle ne veut plus continuer avec moi, vu que je n'ai pas respecté ma promesse. Même si, dit-elle, ça ne change rien à ses sentiments pour moi. Et elle me mentionne, en vrac, qu'on est incompatibles - alors que lors de sa venue un mois avant elle disait tant aimer nos si nombreux points communs -, qu'elle ne veut pas renoncer à ses principes de vie, qu'elle ne pourra jamais me rendre heureux, nos passions divergeant trop à son goût - même si elle soutenait le contraire peu avant -, que je ne suis pas assez "comme il faut" selon elle - alors qu'elle disait aimer que je sois "différent" -, qu'elle se sent étrangère face à mes amis qui partagent mes passions - alors qu'elle disait les adorer -, que, concernant notre "accident", elle m'en veut bien malgré elle, qu'elle va me renvoyer mes affaires, bref, qu'il vaut mieux en rester là.
Alors que 24h avant elle se réveillait en se pelotonnant dans mes bras en me disant qu'elle m'aimait. Volte-face fulgurant et assez incompréhensible.
Depuis une semaine que j'ai eu cet appel d'elle, plus rien, ni de mon côté ni du sien, à part mes affaires qui sont arrivées chez moi avant-hier en colis express, visiblement envoyé seulement un jour avant. Par contre, elle ne m'a pas supprimé de Facebook, ni de msn (ni mes amis, d'ailleurs), elle a juste supprimé son statut de relation sur Facebook. Et, de mon côté, depuis une semaine, je me sens parfois triste, mais sans plus.
Le plus souvent, comme maintenant, je me sens presque serein et calme (un peu comme frogger dans son post que je parcours en ce moment). Peut-être est-ce parce que, la connaissant et connaissant son histoire, je suppose plus que fortement qu'elle veut rester seule, pour pouvoir mener sa vie comme elle l'entend. Ou parce que, vu les derniers jours qu'on a passés ensemble avant cette rupture abrubte, je suis convaincu que l'amour est toujours là.
Toujours est-il que j'ai préparé un mail, que je recopierai sans doute dans une lettre, pas une lettre d'amour suppliant, mais une lettre d'explications, calme et posée, pour prendre de ses nouvelles et comprendre sa volte-face. Je sais qu'elle est très fière et que, même si elle sent avoir fait une gaffe, elle ne reviendra pas vers moi, de peur de perdre la face.
Bref, une épreuve certes difficile qui a sans doute pesé dans la balance, mais énormément de merveilleux moments, et une rupture assez radicale et arrivée sans prévenir.
Plein de nouvelles histoires, à ce que je vois. De nouvelle reconquêtes, de nouvelles reconstructions personnelles... Beaucoup de bon, malgré la tristesse qui nous amène sur les rivages de JRME.
A mon tour de connaître à nouveau les joies du célibat... bien malgré moi.
Celle avec qui je formais un beau couple d'"amimoureux" (le terme est de nous) a décidé de ne pas continuer notre histoire, pour plein de raisons pas bien claires.
On se connaissait de longue date, toujours beaucoup de complicité "virtuelle" - anciens ennemis-amis du lycée, et pas dans la même ville après le bac - (même à l'époque où j'étais avec la paupiette qui m'a mené ici la première fois), perdus de vue pendant quelques temps, repris contact alors qu'elle venait d'arriver aux States pour être jeune fille au pair là-bas. On s'est revus "physiquement" alors qu'elle venait refaire son visa à Paris. Elle était célibataire depuis bien longtemps (près de trois ans), bien décidée à rester seule après une relation catastrophique - sa première "vraie" relation, elle n'a que peu d'expériences avec les hommes, donc de quoi vacciner contre les relations amoureuses pendant un bout de temps -. Nous en étions venu à l'idée assez jolie d'aller plus loin ensemble, en toute amitié - et en toute hypocrisie, aimions-nous à rajouter parfois -, vu que nous nous connaissions depuis longtemps et que nous avions confiance l'un dans l'autre, histoire, quelque part, de "réapprendre" ensemble à faire l'amour. L'"apprentissage" a eu lieu, merveilleux, et, bien évidemment, nous savions tous les deux que, au fond de nous-mêmes, nous étions incapables de nous donner sans sentiments. Le soir même, nous étions le plus joli couple du monde, persuadés à la première caresse que nous étions faits l'un pour l'autre, comme une évidence commune. Malheureusement, elle a du rentrer aux USA, et nous avons continué notre relation à distance - et une sacrée distance, pour le coup -. Quelques peurs de sa part, peur de s'engager, peur d'avoir mal, peur de se faire avoir une nouvelle fois. Peurs que je rassurais de mon mieux.
Puis, en mars dernier, il y a un an, soudainement, un soir - alors que quelques jours avant elle m'avait envoyé un magnifique poème qu'elle avait déniché -, elle m'annonce qu'elle préfère en rester là, qu'elle ne m'aime plus. Un peu sonné, je la laisse parler, puis je coupe tous les ponts. (Non sans lui balancer une semaine plus tard un texto pas franchement amical - erreur de ma part que j'ai regrettée à peine ledit texto parti)
Puis, après deux mois de silence, je me dis que c'est vraiment dommage qu'une aussi belle amitié et une aussi géniale complicité soient réduites à néant pour une histoire d'amour ratée; et je la recontacte. Le contact se renoue, comme si de rien était. Elle doit venir à Paris avec sa famille américaine quelques semaines plus tard, on convient qu'on se verra, mais pas plus.
Et, ce qui devait arriver est arrivé: à peine revus, on tombe dans les bras l'un de l'autre. Elle m'avoue m'avoir quitté aussi durement parce qu'elle avait la trouille, et m'avoir balancé qu'elle ne m'aimait plus afin que je ne m'accroche pas. On passe une semaine merveilleuse, et elle doit repartir aux USA. On reste ensemble, convaincus que ça vaut la peine. On se revoit quelques mois plus tard, toujours aussi bien ensemble. Problème, une fois rentrée au USA (la dernière fois avant son retour en France) : un "accident" qu'elle décide de ne pas garder (je ne vous fait pas un dessin). Deux semaines difficiles, je la soutiens de mon mieux malgré la distance (elle ne veut pas que je débarque aux USA, voulant que personne de sa famille américaine ne se doute de quoi que ce soit), je m'inquiète énormément pour elle mais le montre peu (peut-être trop peu). Une fois cette épreuve passée (qu'elle dit avoir passé "pour nous"), elle rentre enfin en France, passe deux semaines chez moi, deux semaines durant lesquelles je la dorlote et prends soin d'elle du mieux que je peux.
Certains "dogmatismes" à elle commencent à se faire jour : elle adore l'ordre et trouve mon appartement pas rangé à son goût... et s'empresse de mettre ça en ordre. J'ai un peu l'impression de me faire coloniser, mais je la laisse faire, si ça lui permet d'être mieux. Ensuite vient Noël, je l'amène dans ma famille, fier de la présenter à mes proches et des les présenter à elle. Puis elle fait pareil à son tour et tout se passe bien. Puis, premier léger clash : mes parents l'invitent à déjeuner, ainsi que des amis à nous. Dans la foulée de la préparation du déjeuner, mes parents et moi oublions complètement que, par conviction alimentaire, elle ne mange pas de porc. Une fois à table, c'est le drame, elle est convaincue qu'on a cherché à la forcer à en manger, et dans une rage silencieuse, me susurre carrément que je vais "le payer". On finit par s'expliquer, et elle comprend. Le Nouvel An se passe merveilleusement bien, puis je rentre à Paris, elle restant dans sa famille (qu'elle a fui une fois le bac en poche) pour quelques mois, histoire de trouver un boulot jusqu'au mois de septembre.
Un soir, elle m'appelle, me disant qu'elle a moyennement aimé les sorties concerts, spectacles et ciné que j'avais organisés durant sa venue en décembre, jugeant que j'ai surtout voulu me faire plaisir à moi-même. Douche froide pour moi, mais on en discute.
Quelques jours plus tard, elle m'annonce de but en blanc qu'elle est devenue insupportable chez ses parents parce que je lui manque de trop, et qu'elle veut, encouragée en plus par sa mère qui m'apprécie beaucoup, sauter dans un train pour me rejoindre. Ce qu'elle fait, et le lendemain, elle est à nouveau chez moi, toute heureuse de me retrouver. Depuis décembre, je me suis ouvert à ses univers artistiques et ses modes de vie, y trouvant des points très positifs pour moi, et elle semble en être enchantée. Un soir, rentrant du boulot, je lui achète un gros bouquet de roses... et, surprise, elle a décidé de fêter notre Saint-Valentin en avance, a acheté des macarons et... cahier ancien dans lequel elle a collé d'anciennes cartes postales (on adore les style anciens), noté des maximes amoureuses et... 55 choses qu'elle aime chez moi. Vraiment attendrissant. On passe une merveilleuse soirée, on rejoint un ami à moi qu'elle adore, tout se passe bien. Une fois rentrée, je la sens triste, elle me dit penser encore à "l'accident", je sens que son deuil est loin d'être fait, et je la réconforte de toutes mes forces. Les jours suivants sont délicieux, elle s'enthousiasme pour mes projets, rêve et imagine notre avenir, la meilleure façon pour nous de concilier nos projets professionnels.
Elle rentre dans sa famille, et je prévois déjà de rentrer dans la mienne (les nôtres habitants le même département) quelques semaines plus tard pour la voir.
Finalement, je dois différer ma venue pour cause de boulot, elle me fait la gueule, mais finit par comprendre que je doive bosser. Mais je trouve quelques jours la semaine suivante pour rentrer. Elle est toute impatiente de me voir, me rejoint chez mes parents le soir même de ma venue, on passe quelques jours délicieux ensemble, ma famille l'adorant.
Mais, le dernier jour, je ne sais pourquoi, elle s'est mis en tête que ma mère en veut à mes copines, et a pris certains de ces gestes et de ses mots comme des attaques personnelles.
Elle décide de quitter ma famille plus tôt que prévu et de rejoindre la sienne, me faisant promettre de m'expliquer avec ma mère... sans la mentionner. Difficile. Le soir venu, je m'explique... en la mentionnant, afin qu'elle comprenne tout, elle s'explique, tout rentre dans l'ordre, j'en fais part à mon amimoureuse. Et, le lendemain matin, elle m'appelle, me disant qu'elle a réfléchi, qu'elle va reprendre tout à zéro avec mes parents... mais... qu'elle ne veut plus continuer avec moi, vu que je n'ai pas respecté ma promesse. Même si, dit-elle, ça ne change rien à ses sentiments pour moi. Et elle me mentionne, en vrac, qu'on est incompatibles - alors que lors de sa venue un mois avant elle disait tant aimer nos si nombreux points communs -, qu'elle ne veut pas renoncer à ses principes de vie, qu'elle ne pourra jamais me rendre heureux, nos passions divergeant trop à son goût - même si elle soutenait le contraire peu avant -, que je ne suis pas assez "comme il faut" selon elle - alors qu'elle disait aimer que je sois "différent" -, qu'elle se sent étrangère face à mes amis qui partagent mes passions - alors qu'elle disait les adorer -, que, concernant notre "accident", elle m'en veut bien malgré elle, qu'elle va me renvoyer mes affaires, bref, qu'il vaut mieux en rester là.
Alors que 24h avant elle se réveillait en se pelotonnant dans mes bras en me disant qu'elle m'aimait. Volte-face fulgurant et assez incompréhensible.
Depuis une semaine que j'ai eu cet appel d'elle, plus rien, ni de mon côté ni du sien, à part mes affaires qui sont arrivées chez moi avant-hier en colis express, visiblement envoyé seulement un jour avant. Par contre, elle ne m'a pas supprimé de Facebook, ni de msn (ni mes amis, d'ailleurs), elle a juste supprimé son statut de relation sur Facebook. Et, de mon côté, depuis une semaine, je me sens parfois triste, mais sans plus.
Le plus souvent, comme maintenant, je me sens presque serein et calme (un peu comme frogger dans son post que je parcours en ce moment). Peut-être est-ce parce que, la connaissant et connaissant son histoire, je suppose plus que fortement qu'elle veut rester seule, pour pouvoir mener sa vie comme elle l'entend. Ou parce que, vu les derniers jours qu'on a passés ensemble avant cette rupture abrubte, je suis convaincu que l'amour est toujours là.
Toujours est-il que j'ai préparé un mail, que je recopierai sans doute dans une lettre, pas une lettre d'amour suppliant, mais une lettre d'explications, calme et posée, pour prendre de ses nouvelles et comprendre sa volte-face. Je sais qu'elle est très fière et que, même si elle sent avoir fait une gaffe, elle ne reviendra pas vers moi, de peur de perdre la face.
Bref, une épreuve certes difficile qui a sans doute pesé dans la balance, mais énormément de merveilleux moments, et une rupture assez radicale et arrivée sans prévenir.