- 17 janv. 2010, 00:00
#190917
Salut à tous
Je vais essayer de résumer, pas dit que j'y arrive. Nous nous sommes rencontré à la fac il y a 9 ans.On vient juste de mettre les choses à plat et elle m'a quitté officiellement ce soir.
Tout a commencé bêtement, il y a deux mois, quand nous sommes partis en vacances avec un ami commun. Plus à elle qu'à moi d'ailleurs, mais là n'est pas le sujet.
En rentrant de cette semaine de vacances, j'ai passé plusieurs nuits d'affilée tout seul dans le lit pendant qu'elle discutait avec lui sur msn. J'ai pas tilté, dans la mesure où c'était son meilleur copain et qu'ils avaient des phases comme ça, où ils discutaient à fond les ballons. Ce depuis des années.
Un matin, après qu'elle ait fait nuit blanche, elle est venue me reveiller en me disant que son pote était tombé amoureux d'elle et qu'il en souffrait. Elle ne savait pas quoi en faire, elle était perdue, elle pleurait. Je lui ai dit d'essayer de le réconforter, de la jouer sympa avec lui parce qu'il n'avait pas forcément fait exprès de tomber amoureux. Et qu''il devait comprendre qu'elle ne serait jamais plus qu'une amie, mais en douceur. Rétrospectivement, je me mettrais des baffes...
Brefs, ils discutent. 3 jours plus tards, elle me dit que l'histoire est réglée, que c'est moi qu'elle a choisit. Je toimbe de l'armoire : Hein ? Quoi ? depuis quand vous discutiez de ça ?. Elle m'explique qu'elle a été sensible à sa proposition, mais qu'elle a vite compris que c'était juste l'attrait de la nouveauté qui avait déclenché le doute. Ok, tout va bien alors. Je l'embrasse, lui dit que je l'aime et nous faisons l'amour dans les 5 minutes qui suivent. Et c'est très fort...
On est alors début décembre. Samuel (c'est sont nom) ne lache pas l'affaire, continue à lui dire qu'il a besoin de lui parler. Encore une fois, je la connais depuis 9 ans, pas un accro durant toutes ces années, j'ai de bonnes raisons de lui faire confiance comme a personne. Elle me demande si elle peut aller le voir, je dis oui. J'ai vu qu'elle était chamboullée à son retour, mais elle ne voulait pas en parler tout de suite, j'ai pas insisté.
3 jours plus tard pendant lesquels on ne se parle pas à part pour dire passe moi le sel, (j'ai essayé, mais sans succès) ma patience est à bout et je craque, le ton monte et je lui demande de m'expliquer ce qu'il se passe immédiatement. Elle a des valises sous les yeux pas possibles, n'a quasiment rien avalé depuis sa visite à notre "ami". Elle me dit qu'elle ne parvient pas à oublier cette affaire, qu'elle est toujours tentée, qu'elle ne comprend pas comment c'est possible et qu'elle s'en veut de me faire ça. Arret de travail du medecin pour dépression réactionnelle, elle part se réfugier chez ses parents, et revient au bout d'une semaine en me disant n'avoir pris aucune décision.
Sauf que ce soir là, on couche ensemble, et là c'est bizarre, c'est pas comme pendant ces 9 dernières années. Discution, elle me dit qu'elle a perdu la petite flamme, qu'elle arrive plus à la rallumer.
Quelques jours passent, elle n'arrive pas à refléchir dans notre maison, il y a toujours ce doute. Alors elle part squatter chez une copine...qui a justement décidé de s'absenter pendant un mois.
C'est là que j'ai vraiment commencé à la perdre. A tourner en rond dans un village de 500 habitants, sans personne à qui parler, elle s'est regardé le nombril pendant 3 semaines. Elle en a conclu que si elle avait des doutes, c'était pour une bonne raison. Et que s'il avait pris une place dans son coeur, c'était peut-être que je ne l'occupais plus. Et que finalement, nos deux dernières années de vie commune n'étaient pas si top que ça si on y réfléchissait bien, qu'elle avait l'impression d'avoir continué sur une lancée parce qu'elle ne s'était pas posé la question avant. Cette fois, je prends l'armoire sur la tête. La mayonnaise est montée très vite, trop vite, et je ne peux pas m'empecher d'y voir de l'auto-conviction. D'autant qu'elle commence à penser à une réorientation professionnelle.
Elle me dit qu'elle va partir, je la supplie de nous laisser du temps. On est le soir de Noel.
3 semaines sont passées depuis. On s'est vu avec modération 2 fois par semaine disons. Pour aller au resto, au ciné, l'idée c'était de prendre du bon temps ensemble pour recoller les morceaux. Mais son discours est devenu de plus en plus sec au fil des jours, j'ai eu l'impression de la perdre un peu plus chaque fois qu'on se voyait. Elle a commencé a refuser que je la prenne dans mes bras. J'ai craqué, je lui ai dit qu'elle me manquait. Elle m'a répondu que pour elle, c'était l'absence de Samuel qui était difficile à supporter. J'ai pleuré, l'ai supplié de ne pas faire ça. Je lui ai dit qu'on avait toujours été forts tous les deux, et que même cette épreuve-là on pouvait la surmonter.
Ce soir, elle m'a dit qu'elle était désolée; que nous étions arrivés au bout de notre histoire. Et qu'elle n'avait plus de sentiments pour moi...
Il y a deux mois, avant que tout cela commence, je comptais la demander en mariage dans 3 jours... pour nos 9 ans. Elle le sait, évidemment, je n'ai pas pu ne pas lui dire.
Je crois que sa décision est sans appel, et j'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Tous les conseils sont les bienvenus...
Je vais essayer de résumer, pas dit que j'y arrive. Nous nous sommes rencontré à la fac il y a 9 ans.On vient juste de mettre les choses à plat et elle m'a quitté officiellement ce soir.
Tout a commencé bêtement, il y a deux mois, quand nous sommes partis en vacances avec un ami commun. Plus à elle qu'à moi d'ailleurs, mais là n'est pas le sujet.
En rentrant de cette semaine de vacances, j'ai passé plusieurs nuits d'affilée tout seul dans le lit pendant qu'elle discutait avec lui sur msn. J'ai pas tilté, dans la mesure où c'était son meilleur copain et qu'ils avaient des phases comme ça, où ils discutaient à fond les ballons. Ce depuis des années.
Un matin, après qu'elle ait fait nuit blanche, elle est venue me reveiller en me disant que son pote était tombé amoureux d'elle et qu'il en souffrait. Elle ne savait pas quoi en faire, elle était perdue, elle pleurait. Je lui ai dit d'essayer de le réconforter, de la jouer sympa avec lui parce qu'il n'avait pas forcément fait exprès de tomber amoureux. Et qu''il devait comprendre qu'elle ne serait jamais plus qu'une amie, mais en douceur. Rétrospectivement, je me mettrais des baffes...
Brefs, ils discutent. 3 jours plus tards, elle me dit que l'histoire est réglée, que c'est moi qu'elle a choisit. Je toimbe de l'armoire : Hein ? Quoi ? depuis quand vous discutiez de ça ?. Elle m'explique qu'elle a été sensible à sa proposition, mais qu'elle a vite compris que c'était juste l'attrait de la nouveauté qui avait déclenché le doute. Ok, tout va bien alors. Je l'embrasse, lui dit que je l'aime et nous faisons l'amour dans les 5 minutes qui suivent. Et c'est très fort...
On est alors début décembre. Samuel (c'est sont nom) ne lache pas l'affaire, continue à lui dire qu'il a besoin de lui parler. Encore une fois, je la connais depuis 9 ans, pas un accro durant toutes ces années, j'ai de bonnes raisons de lui faire confiance comme a personne. Elle me demande si elle peut aller le voir, je dis oui. J'ai vu qu'elle était chamboullée à son retour, mais elle ne voulait pas en parler tout de suite, j'ai pas insisté.
3 jours plus tard pendant lesquels on ne se parle pas à part pour dire passe moi le sel, (j'ai essayé, mais sans succès) ma patience est à bout et je craque, le ton monte et je lui demande de m'expliquer ce qu'il se passe immédiatement. Elle a des valises sous les yeux pas possibles, n'a quasiment rien avalé depuis sa visite à notre "ami". Elle me dit qu'elle ne parvient pas à oublier cette affaire, qu'elle est toujours tentée, qu'elle ne comprend pas comment c'est possible et qu'elle s'en veut de me faire ça. Arret de travail du medecin pour dépression réactionnelle, elle part se réfugier chez ses parents, et revient au bout d'une semaine en me disant n'avoir pris aucune décision.
Sauf que ce soir là, on couche ensemble, et là c'est bizarre, c'est pas comme pendant ces 9 dernières années. Discution, elle me dit qu'elle a perdu la petite flamme, qu'elle arrive plus à la rallumer.
Quelques jours passent, elle n'arrive pas à refléchir dans notre maison, il y a toujours ce doute. Alors elle part squatter chez une copine...qui a justement décidé de s'absenter pendant un mois.
C'est là que j'ai vraiment commencé à la perdre. A tourner en rond dans un village de 500 habitants, sans personne à qui parler, elle s'est regardé le nombril pendant 3 semaines. Elle en a conclu que si elle avait des doutes, c'était pour une bonne raison. Et que s'il avait pris une place dans son coeur, c'était peut-être que je ne l'occupais plus. Et que finalement, nos deux dernières années de vie commune n'étaient pas si top que ça si on y réfléchissait bien, qu'elle avait l'impression d'avoir continué sur une lancée parce qu'elle ne s'était pas posé la question avant. Cette fois, je prends l'armoire sur la tête. La mayonnaise est montée très vite, trop vite, et je ne peux pas m'empecher d'y voir de l'auto-conviction. D'autant qu'elle commence à penser à une réorientation professionnelle.
Elle me dit qu'elle va partir, je la supplie de nous laisser du temps. On est le soir de Noel.
3 semaines sont passées depuis. On s'est vu avec modération 2 fois par semaine disons. Pour aller au resto, au ciné, l'idée c'était de prendre du bon temps ensemble pour recoller les morceaux. Mais son discours est devenu de plus en plus sec au fil des jours, j'ai eu l'impression de la perdre un peu plus chaque fois qu'on se voyait. Elle a commencé a refuser que je la prenne dans mes bras. J'ai craqué, je lui ai dit qu'elle me manquait. Elle m'a répondu que pour elle, c'était l'absence de Samuel qui était difficile à supporter. J'ai pleuré, l'ai supplié de ne pas faire ça. Je lui ai dit qu'on avait toujours été forts tous les deux, et que même cette épreuve-là on pouvait la surmonter.
Ce soir, elle m'a dit qu'elle était désolée; que nous étions arrivés au bout de notre histoire. Et qu'elle n'avait plus de sentiments pour moi...
Il y a deux mois, avant que tout cela commence, je comptais la demander en mariage dans 3 jours... pour nos 9 ans. Elle le sait, évidemment, je n'ai pas pu ne pas lui dire.
Je crois que sa décision est sans appel, et j'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Tous les conseils sont les bienvenus...