- 03 janv. 2010, 16:32
#186219
Bonjour à tous,
Je me re - présente : Homme de 37 ans, qui était en couple depuis 7 ans avec une jeune femme de 27 ans... jusqu'à une rupture brutale (il paraît qu'elles le sont toutes !)
Je vais raconter l'histoire en quelques mots
Ma compagne et moi vivions de façon assez fusionnelle jusqu'à l'an passé.
Elle était de tendance dépressive, en manque de confiance, et j'avais aussi pris le (mauvais ?) pli de jouer les Saint Bernard permanent pour lui éviter de se prendre trop de coups dans la vie.
Mais cette dernière année fut très différente : nous avions chacun des projets très prenants (pour elle une formation, pour moi des projets d'édition). Elle s'est sentie sous une très grande pression, et je l'ai un peu "abandonnée" à son sort, c'est à dire que je ne pouvait plus être le saint Bernard omniprésent, mais seulement un compagnon attentif.
Seul un merveilleux voyage en tandem fin mai 2009 est venu agrémenter cette année.
Cet été, en pleine perte de repère (elle se voyait finalement mal travailler en utilisant sa formation), elle a commencé à déprimer sérieusement. De mon côté, je ne pouvais lâcher mes projets de suite, et je pensais la rassurer en lui indiquant que la fin du calvaire serait pour la fin de l'année, quand j'aurais tout fini et fait un bilan, que je l'aimais et que notre voyage à vélo devait la conforter ainsi.
début septembre, je découvre qu'elle a arrêté la pilule. Il en était question au moi de mai, mais nous n'avions rien décidé, et sa situation professionnelle comme la mienne semblaient très aléatoire alors. De plus,comme elle me cachait souvent des choses, j'ai réagis en lui disant gentiment que ce genre de décision se prenait à deux. Elle l'a assez mal pris je pense.
2 semaines après, elle me dit qu'elle a besoin d'espace, d'air, pour ses création. Je comprends "une pièce de plus dans l'appartement" et non pas "je veux être seule".
Début octobre je me bloque le dos : un moi sans pouvoir vraiment bouger de chez moi !
Dans le même temps, son projet professionnel se décantant, ma compagne se sociabilise, chose merveilleuse que j'attendais depuis des lustres. Elle en profite pour rentrer un jour à 4 heure du matin, sachant que j'étais cloué au lit sans pouvoir bouger, et sans me prévenir.
A son retour, totalement paniqué, je pleure, demande des explications, puis m'apaise.
quelques jours plus tard, son attitude avait changé. En la questionnant, j'apprends qu'elle a fait la connaissance d'un gars sympathique, mais "pas son genre". Nous sommes à la mi-octobre. Un soir, ma compagne ne rentre pas à la maison, et ne donne aucun signe de vie.
Nuit atroce, elle revient le lendemain de chez sa nouvelle connaissance, ses amis, alertés, lui expliquent que l'on ne procède pas ainsi.
Je reste compréhensif et gentil (il ne s'est rien passé me dit-elle). Elle me prépare des sushis.
Mi novembre, alors que je suis absent pour raison professionnelle, elle m'annonce partir rendre visite à ce jeune homme. Elle y restera la nuit, et cette fois....
De retour, au lieu de décamper en SR, je tente inutilement la discussion, l'argumentation. Elle semble comprendre pourtant, et sur les conseils d'une amie, prends deux billets d'avion pour Bilbao, et réserve une chambre d'hôtel pour 3 nuits. nous somme début décembre
Las, elle repart alors chez son gars, où je vais (très bêtement), la récupérer après un travail d'enquête aussi brillant que stupide.
Nos relations sont alors tendues, mais nous discutons beaucoup et comprenons ce qui nous arrive. Elle dit qu'elle m'aime, mais qu'elle veut tourner la page, vivre seule, prendre un appartement seule.
Lors des fêtes de Noël, nous nous quittons en pleurant tous les deux.
Elle est partie quand même à Bilbao, avec son nouveau copain. En l'apprenant, je lui ai fermement demandé de prendre ses affaires de l'appartement (où je reste), dès son retour. J'ai dû pour cela rompre un SR de 5 jours, mais je devais bien m'organiser : elle imaginait sans doute rentrer et s'installer à la maison le temps de trouver un appart'
!
Elle ne m'a pas appelé depuis, a prétendu à l'une de ses amie qu'elle partait seule à Bilbao (mais son ton de voix avec moi était sans équivoque me semble-t-il).
Demain je m'absente pour lui laisser quelques jours pour rassembler ses affaires et les sortir de ce que je considère comme mon appartement à présent.
J'aime cette femme, qui était selon ses propres mots trop passive et orgueilleuse, et qui, en quête de changement, n'arrivait pas à me voir autrement que comme un saint Bernard.
Je poursuis donc mon SR, mais je n'ai eu aucun voeux de nouvel an non plus !
Chers lecteurs, pensez-vous qu'elle puisse un jour retrouver son sentiment amoureux (son seul reproche étant de me trouver moins glamour, déclaration faite quand j'était alité et amaigri !). Surtout après un nouvel an (de rêve ?) avec son nouveau gars ???
Je me re - présente : Homme de 37 ans, qui était en couple depuis 7 ans avec une jeune femme de 27 ans... jusqu'à une rupture brutale (il paraît qu'elles le sont toutes !)
Je vais raconter l'histoire en quelques mots
Ma compagne et moi vivions de façon assez fusionnelle jusqu'à l'an passé.
Elle était de tendance dépressive, en manque de confiance, et j'avais aussi pris le (mauvais ?) pli de jouer les Saint Bernard permanent pour lui éviter de se prendre trop de coups dans la vie.
Mais cette dernière année fut très différente : nous avions chacun des projets très prenants (pour elle une formation, pour moi des projets d'édition). Elle s'est sentie sous une très grande pression, et je l'ai un peu "abandonnée" à son sort, c'est à dire que je ne pouvait plus être le saint Bernard omniprésent, mais seulement un compagnon attentif.
Seul un merveilleux voyage en tandem fin mai 2009 est venu agrémenter cette année.
Cet été, en pleine perte de repère (elle se voyait finalement mal travailler en utilisant sa formation), elle a commencé à déprimer sérieusement. De mon côté, je ne pouvais lâcher mes projets de suite, et je pensais la rassurer en lui indiquant que la fin du calvaire serait pour la fin de l'année, quand j'aurais tout fini et fait un bilan, que je l'aimais et que notre voyage à vélo devait la conforter ainsi.
début septembre, je découvre qu'elle a arrêté la pilule. Il en était question au moi de mai, mais nous n'avions rien décidé, et sa situation professionnelle comme la mienne semblaient très aléatoire alors. De plus,comme elle me cachait souvent des choses, j'ai réagis en lui disant gentiment que ce genre de décision se prenait à deux. Elle l'a assez mal pris je pense.
2 semaines après, elle me dit qu'elle a besoin d'espace, d'air, pour ses création. Je comprends "une pièce de plus dans l'appartement" et non pas "je veux être seule".
Début octobre je me bloque le dos : un moi sans pouvoir vraiment bouger de chez moi !
Dans le même temps, son projet professionnel se décantant, ma compagne se sociabilise, chose merveilleuse que j'attendais depuis des lustres. Elle en profite pour rentrer un jour à 4 heure du matin, sachant que j'étais cloué au lit sans pouvoir bouger, et sans me prévenir.
A son retour, totalement paniqué, je pleure, demande des explications, puis m'apaise.
quelques jours plus tard, son attitude avait changé. En la questionnant, j'apprends qu'elle a fait la connaissance d'un gars sympathique, mais "pas son genre". Nous sommes à la mi-octobre. Un soir, ma compagne ne rentre pas à la maison, et ne donne aucun signe de vie.
Nuit atroce, elle revient le lendemain de chez sa nouvelle connaissance, ses amis, alertés, lui expliquent que l'on ne procède pas ainsi.
Je reste compréhensif et gentil (il ne s'est rien passé me dit-elle). Elle me prépare des sushis.
Mi novembre, alors que je suis absent pour raison professionnelle, elle m'annonce partir rendre visite à ce jeune homme. Elle y restera la nuit, et cette fois....
De retour, au lieu de décamper en SR, je tente inutilement la discussion, l'argumentation. Elle semble comprendre pourtant, et sur les conseils d'une amie, prends deux billets d'avion pour Bilbao, et réserve une chambre d'hôtel pour 3 nuits. nous somme début décembre
Las, elle repart alors chez son gars, où je vais (très bêtement), la récupérer après un travail d'enquête aussi brillant que stupide.
Nos relations sont alors tendues, mais nous discutons beaucoup et comprenons ce qui nous arrive. Elle dit qu'elle m'aime, mais qu'elle veut tourner la page, vivre seule, prendre un appartement seule.
Lors des fêtes de Noël, nous nous quittons en pleurant tous les deux.
Elle est partie quand même à Bilbao, avec son nouveau copain. En l'apprenant, je lui ai fermement demandé de prendre ses affaires de l'appartement (où je reste), dès son retour. J'ai dû pour cela rompre un SR de 5 jours, mais je devais bien m'organiser : elle imaginait sans doute rentrer et s'installer à la maison le temps de trouver un appart'

Elle ne m'a pas appelé depuis, a prétendu à l'une de ses amie qu'elle partait seule à Bilbao (mais son ton de voix avec moi était sans équivoque me semble-t-il).
Demain je m'absente pour lui laisser quelques jours pour rassembler ses affaires et les sortir de ce que je considère comme mon appartement à présent.
J'aime cette femme, qui était selon ses propres mots trop passive et orgueilleuse, et qui, en quête de changement, n'arrivait pas à me voir autrement que comme un saint Bernard.
Je poursuis donc mon SR, mais je n'ai eu aucun voeux de nouvel an non plus !
Chers lecteurs, pensez-vous qu'elle puisse un jour retrouver son sentiment amoureux (son seul reproche étant de me trouver moins glamour, déclaration faite quand j'était alité et amaigri !). Surtout après un nouvel an (de rêve ?) avec son nouveau gars ???