- 29 déc. 2009, 14:34
#184601
Salut à tous,
Je suis fille électrique alias marie (ancien pseudo). J'ai un besoin urgent de votre aide, car je dois prendre une décision rapidement et je ne sais pas quoi faire.
Je vous fais un résumé rapide de mon histoire : 4 ans et demi de relation dont une année à l'étranger tous les deux mais pas ensemble (au premier semestre on se voyait toutes les trois semaine, puis après étant hors europe, on a réduit nos prétentions). Relation passionnée au début avec une brusque tombée des masques vers un an et demi de relation et première rupture de sa part sur le mode "je sais pas ce que je veux, tu es trop dépendante, tu m'aimes trop, je ne t'aime pas autant que toi". S'en sont suivi de multiples ruptures de sa part à lui : dix pour être précise, qui duraient plus ou moins longtemps (aucune nouvelle venant de lui pendant quelques jours ou carrément un mois) et se terminaient à 21h30 en bas de chez moi à l'écouter pleurer dans mon interphone, puis au premier regard en vis à vis, je craquais de nouveau. Couple parfait en apparence et copain modéré, mais dans l'intimité, ces ruptures à répétition ainsi que les reproches perpétuels, les sous entendus (comme quoi, il trouverait mieux...etc.) constituaient une véritable démolition en règle. Bref cela a précipité ma chute psychique : j'essayais tellement de répondre à ces demandes contradictoires j'avais l'impression que mon identité allait éclater en mille morceaux, et ça n'allait jamais et puis il y avait les engueulades provoquées par lui (ça je m'en suis rendue compte que plus tard) au milieu de la nuit entre deux heures et quatre heures du matin. Conjuguées à de graves problèmes familiaux et une absence totale de soutien de la part de mes parents, je me suis effondrée après mon stage validant mon master 2 (mes parents m'avaient littéralement foutu à la porte cette année là, et je voulais absolument valider mon master contre l'avis de mon psy qui voulait m'hospitaliser direct). J'étais heureuse d'entrer à la clinique, et c'est d'ailleurs moi qui prenait la décision, le médecin m'a d'ailleurs dit que ct la seule solution pour que mes parents mesurent l'ampleur des dégâts et croient à la gravité de mon état (ils croyaient que je simulais LOL). A cette époque, je dormais dix huit heures par jour environ. Hospitalisation pendant deux mois au cours desquels j'ai pu avoir un peu d'air pour respirer dans tous ces problèmes. Aucune visite de la part de mes parents et une de la part de mon ex actuel car je l'avais supplié de venir (les médecins m'avaient dit qu'il fallait que je négocie la fin de la relation pendant que j'étais assistée par le dispositif médicalisé, et entourée de professionnels). Pour moi il était impossible que cette histoire se termine, je ne POUVAIS pas l'envisager. J'étais littéralement obsédée par cette visite et j'ai passé les deux semaines la précédant à écrire des lettres et des lettres essayant de lui prouver que j'allais lui convenir (mais ça n'allait jamais, et il fallait que j'aille à l'inverse de mes sentiments pour qu'il daigne me regarder : être totalement froide et indfférente alors que je suis quelqu'un qui aime montrer ses sentiments), l'angoisse ne quittait pas mon ventre.
Bon j'accélère, sortie de la clinique après deux mois, j'allais un peu mieux, grâce aux médicaments qui me faisaient beaucoup dormir et amortissaient les chocs. Pour mon anniversaire, il m'appelle et me sort : "on va pas discuter au téléphone quand même" et insiste pour qu'on se voit : je lui dis vaguement que je ne suis pas sûre d'être là. RDV : tout allait bien, je contrôlais mes émotions, la situation, et répondait poliment mais le plus évasivement possible aux questions. Là, il sort sa botte secrète, un cadeau d'anniversaire : un bouquin intitulé 'ce livre va vous sauver la vie". Devant l'aplomb de ce cadeau, je fonds en larmes, ce sur quoi il m'attrape violemment par le bras et me dit : "on va pas se donner en spectacle maintenant qu'on est plus ensemble, déjà que quand on était ensemble, c'était continuel" (genre c moi la pauvre tarée). Bref ça se termine en bas de chez moi avec lui qui me demande de monter en minaudant parce qu'il veut voir la gueule de mes colocs alors que je suis en train de sangloter violemment (plus tôt dans la conversation, il m'avait dit : "toi t'habite avec deux mecs, vu ton image déplorable des hommes, ça m'étonne" lol). J'apprends par lui qu'il part à l'autre bout de la planète pour deux ans.
Pas de nouvelles jusqu'en mai, très difficile de penser qu'il part (javais posté sur le forum pour me donner du courage et éviter de l'appeler) et que je ne pourrais pas l'appeler. Mai : un email de sa part, le lendemain de ma première nuit avec un autre homme. Cordial, simple, froid, il me demande des nouvelles. Je réponds un ton encore au dessous (extrêmement cordiale et extrêmement froide) avec prudence en mettant un terme à la conversation. S'ensuivent quinze mails sous entendant tous ma moralité douteuse, et me piquant sur le domaine des droits de l'homme dans lequel je suis très engagée. Je pète un plomb au bout du quinzième mail et il me répond un mail à vernis intellectuel cherchant à m'impressionner, tout en multipliant les sous entendus sur le fait que je ne sais pas garder mon sang froid, que ma famille est conne...etc. Une phrase dans ce mail me réveille : "quoiqu'il en soit je t'ai tendu plusieurs perches et tu les as attrapées". Bref, j'en conclus après de multiples recherches, vu son degré de haine gratuite à mon égard à la fin de la relation, que c'est un pervers narcissique et que mon problème psychique, c'était lui (ce qui explique pourquoi mes psys rigolaient quand je leur disais de me trouver une quelconque pathologie).
Je change d'adresse mail, le bloque sur l'autre en me disant que c'est mort de toute façon, mais la culpabilité me rattrape, et je lutte contre les regrets (avec succès). Pas de nouvelles jusqu'à mon anniversaire dernièrement : il appelle chez mes parents (qui le haïssent) et demande instamment à ce qu'on se voit pendant ses vacances en France à quatre reprises durant la conversation. Je lui demande s'il a vu que j'avais changé d'adresse mail, et il me dit "oui, j'ai d'ailleurs répertorié toutes les adresses que je te connaissais et envoyé des tonnes de mails". Bref, je réponds que mon emploi du temps est chargé, et que je ne promets rien, et depuis lors, je ne fais rien. Même si reprise d'angoisses dès le matin avec les compulsions pour les calmer, cauchemars la nuit et sentiments toujours là. Je sais, vous allez vous dire que je suis tarée
, je me rends compte que ces sentiments ne collent plus avec la réalité, que la personne des débuts de notre relation, qui était littéralement parfaite n'existe pas en fait et que c'était un masque pour mieux me mettre sous emprise, mais ça faisait tellement VRAI. J'ai envie de le voir une dernière fois, mais chaque fois, je finis en larmes pendant deux jours ou par dormir pour oublier.
Bref que pensez vous que je doive faire ? Sachant que c'est ma dernière chance sans doute de lui démontrer que je tiens à lui (en acceptant de le voir), et qu'il repart début janvier.
Merci de vos conseils (aussi je veux bien que vous disiez comment me comporter lors de cet entretien). Désolée pour la longueur de ce message, je pensais que le contexte était important!
Bonne journée,
Marie
Je suis fille électrique alias marie (ancien pseudo). J'ai un besoin urgent de votre aide, car je dois prendre une décision rapidement et je ne sais pas quoi faire.
Je vous fais un résumé rapide de mon histoire : 4 ans et demi de relation dont une année à l'étranger tous les deux mais pas ensemble (au premier semestre on se voyait toutes les trois semaine, puis après étant hors europe, on a réduit nos prétentions). Relation passionnée au début avec une brusque tombée des masques vers un an et demi de relation et première rupture de sa part sur le mode "je sais pas ce que je veux, tu es trop dépendante, tu m'aimes trop, je ne t'aime pas autant que toi". S'en sont suivi de multiples ruptures de sa part à lui : dix pour être précise, qui duraient plus ou moins longtemps (aucune nouvelle venant de lui pendant quelques jours ou carrément un mois) et se terminaient à 21h30 en bas de chez moi à l'écouter pleurer dans mon interphone, puis au premier regard en vis à vis, je craquais de nouveau. Couple parfait en apparence et copain modéré, mais dans l'intimité, ces ruptures à répétition ainsi que les reproches perpétuels, les sous entendus (comme quoi, il trouverait mieux...etc.) constituaient une véritable démolition en règle. Bref cela a précipité ma chute psychique : j'essayais tellement de répondre à ces demandes contradictoires j'avais l'impression que mon identité allait éclater en mille morceaux, et ça n'allait jamais et puis il y avait les engueulades provoquées par lui (ça je m'en suis rendue compte que plus tard) au milieu de la nuit entre deux heures et quatre heures du matin. Conjuguées à de graves problèmes familiaux et une absence totale de soutien de la part de mes parents, je me suis effondrée après mon stage validant mon master 2 (mes parents m'avaient littéralement foutu à la porte cette année là, et je voulais absolument valider mon master contre l'avis de mon psy qui voulait m'hospitaliser direct). J'étais heureuse d'entrer à la clinique, et c'est d'ailleurs moi qui prenait la décision, le médecin m'a d'ailleurs dit que ct la seule solution pour que mes parents mesurent l'ampleur des dégâts et croient à la gravité de mon état (ils croyaient que je simulais LOL). A cette époque, je dormais dix huit heures par jour environ. Hospitalisation pendant deux mois au cours desquels j'ai pu avoir un peu d'air pour respirer dans tous ces problèmes. Aucune visite de la part de mes parents et une de la part de mon ex actuel car je l'avais supplié de venir (les médecins m'avaient dit qu'il fallait que je négocie la fin de la relation pendant que j'étais assistée par le dispositif médicalisé, et entourée de professionnels). Pour moi il était impossible que cette histoire se termine, je ne POUVAIS pas l'envisager. J'étais littéralement obsédée par cette visite et j'ai passé les deux semaines la précédant à écrire des lettres et des lettres essayant de lui prouver que j'allais lui convenir (mais ça n'allait jamais, et il fallait que j'aille à l'inverse de mes sentiments pour qu'il daigne me regarder : être totalement froide et indfférente alors que je suis quelqu'un qui aime montrer ses sentiments), l'angoisse ne quittait pas mon ventre.
Bon j'accélère, sortie de la clinique après deux mois, j'allais un peu mieux, grâce aux médicaments qui me faisaient beaucoup dormir et amortissaient les chocs. Pour mon anniversaire, il m'appelle et me sort : "on va pas discuter au téléphone quand même" et insiste pour qu'on se voit : je lui dis vaguement que je ne suis pas sûre d'être là. RDV : tout allait bien, je contrôlais mes émotions, la situation, et répondait poliment mais le plus évasivement possible aux questions. Là, il sort sa botte secrète, un cadeau d'anniversaire : un bouquin intitulé 'ce livre va vous sauver la vie". Devant l'aplomb de ce cadeau, je fonds en larmes, ce sur quoi il m'attrape violemment par le bras et me dit : "on va pas se donner en spectacle maintenant qu'on est plus ensemble, déjà que quand on était ensemble, c'était continuel" (genre c moi la pauvre tarée). Bref ça se termine en bas de chez moi avec lui qui me demande de monter en minaudant parce qu'il veut voir la gueule de mes colocs alors que je suis en train de sangloter violemment (plus tôt dans la conversation, il m'avait dit : "toi t'habite avec deux mecs, vu ton image déplorable des hommes, ça m'étonne" lol). J'apprends par lui qu'il part à l'autre bout de la planète pour deux ans.
Pas de nouvelles jusqu'en mai, très difficile de penser qu'il part (javais posté sur le forum pour me donner du courage et éviter de l'appeler) et que je ne pourrais pas l'appeler. Mai : un email de sa part, le lendemain de ma première nuit avec un autre homme. Cordial, simple, froid, il me demande des nouvelles. Je réponds un ton encore au dessous (extrêmement cordiale et extrêmement froide) avec prudence en mettant un terme à la conversation. S'ensuivent quinze mails sous entendant tous ma moralité douteuse, et me piquant sur le domaine des droits de l'homme dans lequel je suis très engagée. Je pète un plomb au bout du quinzième mail et il me répond un mail à vernis intellectuel cherchant à m'impressionner, tout en multipliant les sous entendus sur le fait que je ne sais pas garder mon sang froid, que ma famille est conne...etc. Une phrase dans ce mail me réveille : "quoiqu'il en soit je t'ai tendu plusieurs perches et tu les as attrapées". Bref, j'en conclus après de multiples recherches, vu son degré de haine gratuite à mon égard à la fin de la relation, que c'est un pervers narcissique et que mon problème psychique, c'était lui (ce qui explique pourquoi mes psys rigolaient quand je leur disais de me trouver une quelconque pathologie).
Je change d'adresse mail, le bloque sur l'autre en me disant que c'est mort de toute façon, mais la culpabilité me rattrape, et je lutte contre les regrets (avec succès). Pas de nouvelles jusqu'à mon anniversaire dernièrement : il appelle chez mes parents (qui le haïssent) et demande instamment à ce qu'on se voit pendant ses vacances en France à quatre reprises durant la conversation. Je lui demande s'il a vu que j'avais changé d'adresse mail, et il me dit "oui, j'ai d'ailleurs répertorié toutes les adresses que je te connaissais et envoyé des tonnes de mails". Bref, je réponds que mon emploi du temps est chargé, et que je ne promets rien, et depuis lors, je ne fais rien. Même si reprise d'angoisses dès le matin avec les compulsions pour les calmer, cauchemars la nuit et sentiments toujours là. Je sais, vous allez vous dire que je suis tarée

Bref que pensez vous que je doive faire ? Sachant que c'est ma dernière chance sans doute de lui démontrer que je tiens à lui (en acceptant de le voir), et qu'il repart début janvier.
Merci de vos conseils (aussi je veux bien que vous disiez comment me comporter lors de cet entretien). Désolée pour la longueur de ce message, je pensais que le contexte était important!
Bonne journée,
Marie