- 18 déc. 2009, 15:42
#181941
Bonjour tout le monde !
Après une longue hésitation, voici mon histoire :
Ça fait maintenant 1 mois que je suis séparée de mon ex. C’est très difficile à vivre car il était mon premier amour et je ne m’attendais pas à du tout à la rupture.
On était ensemble depuis 8 ans.
On a tous les deux quitté notre ville d’origine pour s’installer à Paris (lui pour travailler, moi pour finir mes études). La vie à Paris ne nous convenait pas, on s’y sentait à l’étroit et tout ce qu’on voulait c’était en partir au plus vite. Mais on était soudés, on se soutenait mutuellement.
Une fois mes études et mon job d’étudiante terminés, je me suis retrouvée au chômage. De son côté, il déteste son boulot et s’y ennuie. La vie n’était donc pas rose, mais des moments difficiles, tous les couples en connaissent. Malheureusement, le notre n’y a pas résisté.
La semaine avant de me quitter il paraissait de plus en plus triste. Certains jours il rentrait même du boulot en pleurant. J’essayais de savoir qu’est ce qui le rendait aussi malheureux et il me répondait que c’était son boulot et sa vie en général qui ne lui convenait pas. Je lui ai demandé s’il était malheureux avec moi, mais il m’a répondu que non, avec moi ça allait.
Puis, le vendredi 13 novembre (avant j’étais pas superstitieuse, mais là, difficile de pas le devenir
) il est encore rentré en pleurant, mais quand j’ai voulu le prendre dans mes bras il m’a repoussée et s’est mis à me balancer des trucs pas sympa à la gueule (c’est de ma faute s’il est malheureux ; j’ai un caractère difficile à supporter ; si je trouve pas de boulot, c’est de ma faute parce que je suis trop difficile…)
Bref, il fini par se calmer mais je sentais qu’il ne me disais pas tout, alors j’ai continué à le questionner (des fois je me dis que je suis maso
) puis là il a explosé et m’a dit que la vérité c’était qu’il ne voulait plus vivre avec moi, qu’il ne m’aimait plus.
Le pire c’est que le lendemain ses parents débarquaient chez nous… Donc il a fallu faire bonne figure et essayer de faire comme si tout allait bien. De mon côté je me suis plutôt bien débrouillée, mais alors lui… quel mauvais comédien ! Il a tiré la tronche tout le week-end, ce qui me faisait encore plus de mal, mais je ne pouvais pas partir ni pleurer, pas avant que ses parents ne partent en tout cas.
Dimanche, on amène ses parents à l’aéroport et sur le chemin du retour il me dit qu’il aimerait bien qu’on se sépare quelques temps. J’en avais tellement bavé et je le voyais tellement triste que j’ai été d’accord, j’ai pris quelques affaires et je suis partie chez une copine. Le soir même il est revenu et m’a dit que c’était fini, définitivement, que j’étais pleine de qualités et que j’aurai aucun mal à trouver quelqu’un d’autre, qu’il avait toujours énormément d’affection pour moi et qu’il voulait qu’on reste amis.
Donc voilà, j’ai quitté Paris avec seulement une valise, j’ai encore tout un tas d’affaires et de meubles à récupérer. Comme j’ai pas trouvé de boulot, je me retrouve à 26 ans de retour chez mes parents. Ça craint, mais en même temps je me dis que c’est un nouveau départ. Je me concentre sur la recherche d’un travail, l’avantage c’est que maintenant je suis libre d’aller où je veux, j’ai pas de limite géographique ce qui augmente mes chances de trouver et surtout de refaire ma vie. Ce dont j’ai envie, là, c’est d’un changement radical. Mais c’est dur, je pense à lui, il me manque terriblement, mais j’ai compris que j’avais des choses à régler avec moi-même (j’ai toujours manqué de confiance en moi) et c’est l’occasion de me renforcer, de me prouver que je suis capable de m’assumer seule, je suis presque sûre que malgré la douleur, je n’en sortirai que grandie.
Pour l'instant, je ne sais même pas si je veux le récupérer, on verra bien comment les choses évoluent… Mais ce qui me fait peur, c’est l’avenir : Avant il me semblait tout tracé : enfants, maison… Je me voyais vraiment vieillir avec lui, mais maintenant j’ai peur que mon pire cauchemar se réalise : vieillir seule, ou, par dépit, mal accompagnée…
Voilà, désolée pour le pavé mais j'ai besoin de me vider
Après une longue hésitation, voici mon histoire :
Ça fait maintenant 1 mois que je suis séparée de mon ex. C’est très difficile à vivre car il était mon premier amour et je ne m’attendais pas à du tout à la rupture.
On était ensemble depuis 8 ans.
On a tous les deux quitté notre ville d’origine pour s’installer à Paris (lui pour travailler, moi pour finir mes études). La vie à Paris ne nous convenait pas, on s’y sentait à l’étroit et tout ce qu’on voulait c’était en partir au plus vite. Mais on était soudés, on se soutenait mutuellement.
Une fois mes études et mon job d’étudiante terminés, je me suis retrouvée au chômage. De son côté, il déteste son boulot et s’y ennuie. La vie n’était donc pas rose, mais des moments difficiles, tous les couples en connaissent. Malheureusement, le notre n’y a pas résisté.
La semaine avant de me quitter il paraissait de plus en plus triste. Certains jours il rentrait même du boulot en pleurant. J’essayais de savoir qu’est ce qui le rendait aussi malheureux et il me répondait que c’était son boulot et sa vie en général qui ne lui convenait pas. Je lui ai demandé s’il était malheureux avec moi, mais il m’a répondu que non, avec moi ça allait.
Puis, le vendredi 13 novembre (avant j’étais pas superstitieuse, mais là, difficile de pas le devenir

Bref, il fini par se calmer mais je sentais qu’il ne me disais pas tout, alors j’ai continué à le questionner (des fois je me dis que je suis maso

Le pire c’est que le lendemain ses parents débarquaient chez nous… Donc il a fallu faire bonne figure et essayer de faire comme si tout allait bien. De mon côté je me suis plutôt bien débrouillée, mais alors lui… quel mauvais comédien ! Il a tiré la tronche tout le week-end, ce qui me faisait encore plus de mal, mais je ne pouvais pas partir ni pleurer, pas avant que ses parents ne partent en tout cas.
Dimanche, on amène ses parents à l’aéroport et sur le chemin du retour il me dit qu’il aimerait bien qu’on se sépare quelques temps. J’en avais tellement bavé et je le voyais tellement triste que j’ai été d’accord, j’ai pris quelques affaires et je suis partie chez une copine. Le soir même il est revenu et m’a dit que c’était fini, définitivement, que j’étais pleine de qualités et que j’aurai aucun mal à trouver quelqu’un d’autre, qu’il avait toujours énormément d’affection pour moi et qu’il voulait qu’on reste amis.
Donc voilà, j’ai quitté Paris avec seulement une valise, j’ai encore tout un tas d’affaires et de meubles à récupérer. Comme j’ai pas trouvé de boulot, je me retrouve à 26 ans de retour chez mes parents. Ça craint, mais en même temps je me dis que c’est un nouveau départ. Je me concentre sur la recherche d’un travail, l’avantage c’est que maintenant je suis libre d’aller où je veux, j’ai pas de limite géographique ce qui augmente mes chances de trouver et surtout de refaire ma vie. Ce dont j’ai envie, là, c’est d’un changement radical. Mais c’est dur, je pense à lui, il me manque terriblement, mais j’ai compris que j’avais des choses à régler avec moi-même (j’ai toujours manqué de confiance en moi) et c’est l’occasion de me renforcer, de me prouver que je suis capable de m’assumer seule, je suis presque sûre que malgré la douleur, je n’en sortirai que grandie.
Pour l'instant, je ne sais même pas si je veux le récupérer, on verra bien comment les choses évoluent… Mais ce qui me fait peur, c’est l’avenir : Avant il me semblait tout tracé : enfants, maison… Je me voyais vraiment vieillir avec lui, mais maintenant j’ai peur que mon pire cauchemar se réalise : vieillir seule, ou, par dépit, mal accompagnée…
Voilà, désolée pour le pavé mais j'ai besoin de me vider
