- 08 déc. 2009, 15:41
#179390
Une valse, comme dans le roman de Kundera... parce qu'à 3 protagonistes...
J'ai rencontré ce garçon il y a un peu plus d'un an. D'une parfaite correction, attentionné et très affectueux. Intelligent, brillant... nous avions beaucoup d'intérêts en commun et les partagions avec passion. Je sortais d'une longue relation et ai toujours douté d'avoir vraiment eu un potentiel "séduction". Jusqu'ici, je n'avais guère attiré que des "cas sociaux" qui avaient besoin d'un hébergement ou de chaussettes neuves...
Mais Lui, c'était différent. Il n'avait pas besoin de psy, ni de porte-monnaie. Ni même de faire-valoir. Notre histoire a démarré très vite, beaucoup, beaucoup trop vite, je m'en rends compte ! Je me suis déjà auto-sciée d'entrée de jeu ! Et pourtant...
Pourtant, il était sincère, je le pense. Mais un vieux "fantôme" a eu tôt fait de le rattraper à la première occasion. Et il m'a dit après 2 semaines à peine (et plusieurs mois d'amitié préalable) qu'il était mal, et qu'il pensait que ce ne serait pas le moment de s'attacher..... je me suis sentie tomber... vide, vidée, désespérée...
Mais nous avons continué à nous voir... en copains... moui. Il a continué à presque se comporter comme mon copain... mais on ne se voyait plus beaucoup. Il recherchait cependant mon contact... et moi aussi (hélas pour moi), comme reliés par des liens indeflectibles... ou mille excuses.
Avant de me rencontrer, bien avant, il avait eu une fille dans sa vie qui avait beaucoup compté pour lui. Malheureusement, il n'en a jamais fait le deuil. Il a eu la délicatesse de ne jamais m'en avoir parlé. Mais un autre s'en est chargé pour lui, à sa grande déconvenue. Traître !
Au bout de quelques semaines, j'ai fait clarifier les choses, sans jamais prononcer les "mots interdits" (càd parler de l'autre)... on s'est tombé dans les bras l'un de l'autre en pleurant et il m'a fait jurer d'être heureuse... Je l'aimais assez pour le laisser partir...
Jouez violons.
Nous nous sommes moins vus ensuite, jusqu'à ne plus se voir pendant plusieurs mois. J'ai rencontré d'autres hommes, mais ça ne marchait pas... Non seulement la comparaison était inévitable, mais je n'étais pas amoureuse d'eux. Le gros point positif : j'ai vite compris que jouer les "don juane" n'était pas si difficile... j'ai repris confiance en moi... mais visiblement cela n'a pas suffit.
J'ai eu cette optique secrète de me rapprocher de Lui avec les moyens du bord : être la "bonne copine"... nous partageons beaucoup de choses... c'est très facile de trouver les arguments, une conversation, un échange d'idées...
Ce qu'il en ressort, ce que je perçois, sans tomber dans le mélo, c'est que ses sentiments à lui semblent être très flous. Ce qui le préoccupe depuis longtemps semble noyer toutes ses bonnes intentions, floutter tout le reste de son paysage pourtant si riche. C'est quelqu'un d'extraordinairement brillant et d'intelligent en soit et, en tant que "bonne copine", j'en ai marre de le voir se détruire, de gâcher des choses importantes de sa vie pour une personne qui l'a éloigné de lui, qui se moque éperdument de lui, le nargue qui sait ! Et surtout, j'ai très peur qu'il se fasse du mal...
Quelque chose, un blocage, substiste en nous. Je ressens beaucoup de choses. Par exemple, quand il va mal, je le sais... Et je n'arrive pas à dormir. Bref, je l'ai retrouvé, et cet espèce de "lien" mystérieux qui nous unit, bien au-delà de simples considérations matérielles/concrètes.
Ce nouveau rapprochement a fait que, bien des mois après notre "rupture", on a "remis le couvert"... Hélas, grosse désillusion le lendemain !!! Moi qui pensait qu'il avait toujours des sentiments pour moi... je me suis sentie m'être comportée comme une gamine bien naïve !
Puis, j'ai pu lui avouer que mes sentiments pour lui étaient toujours intacts... il n'a dit ni "oui" ni "non"... et à mon "soulagement", ça n'a rien changé entre nous... Moi qui pensait jouer quitte ou double. J'ai été honnête avec moi, et avec lui.
Cela ne m'a pas suffit... et un jour qu'il avait besoin de moi, quelques mois plus tard, "I did it again"...
Consciente que ma situation est des plus délicates, je ne peux être ni sa mère, ni sa psy...
Je me dis que, au-delà de tous les sentiments, aussi beaux et purs qu'il m'inspire, je continue de me comporter en paillasson. C'est comme si je lui disais : "non, ne me respecte pas/plus, on s'en fout du lendemain !"
Bref, je me suis montrée disponible, beaucoup trop disponible... lui offrant à la fois mon amitié inconditionnelle, et en lui disant je continue à jouer les "amantes" intérimaires... les "bonne copine... scout toujours"...
Parce que je ne vois pas ma vie sans lui.
Et lui, il en aime une autre... qui de plus était là AVANT moi. Elle n'a probablement pas été aussi présente, mais elle était là avant. Et elle, il l'aime.
Par pitié, remettez-moi les idées en place !!!
J'ai rencontré ce garçon il y a un peu plus d'un an. D'une parfaite correction, attentionné et très affectueux. Intelligent, brillant... nous avions beaucoup d'intérêts en commun et les partagions avec passion. Je sortais d'une longue relation et ai toujours douté d'avoir vraiment eu un potentiel "séduction". Jusqu'ici, je n'avais guère attiré que des "cas sociaux" qui avaient besoin d'un hébergement ou de chaussettes neuves...
Mais Lui, c'était différent. Il n'avait pas besoin de psy, ni de porte-monnaie. Ni même de faire-valoir. Notre histoire a démarré très vite, beaucoup, beaucoup trop vite, je m'en rends compte ! Je me suis déjà auto-sciée d'entrée de jeu ! Et pourtant...
Pourtant, il était sincère, je le pense. Mais un vieux "fantôme" a eu tôt fait de le rattraper à la première occasion. Et il m'a dit après 2 semaines à peine (et plusieurs mois d'amitié préalable) qu'il était mal, et qu'il pensait que ce ne serait pas le moment de s'attacher..... je me suis sentie tomber... vide, vidée, désespérée...
Mais nous avons continué à nous voir... en copains... moui. Il a continué à presque se comporter comme mon copain... mais on ne se voyait plus beaucoup. Il recherchait cependant mon contact... et moi aussi (hélas pour moi), comme reliés par des liens indeflectibles... ou mille excuses.
Avant de me rencontrer, bien avant, il avait eu une fille dans sa vie qui avait beaucoup compté pour lui. Malheureusement, il n'en a jamais fait le deuil. Il a eu la délicatesse de ne jamais m'en avoir parlé. Mais un autre s'en est chargé pour lui, à sa grande déconvenue. Traître !
Au bout de quelques semaines, j'ai fait clarifier les choses, sans jamais prononcer les "mots interdits" (càd parler de l'autre)... on s'est tombé dans les bras l'un de l'autre en pleurant et il m'a fait jurer d'être heureuse... Je l'aimais assez pour le laisser partir...
Jouez violons.
Nous nous sommes moins vus ensuite, jusqu'à ne plus se voir pendant plusieurs mois. J'ai rencontré d'autres hommes, mais ça ne marchait pas... Non seulement la comparaison était inévitable, mais je n'étais pas amoureuse d'eux. Le gros point positif : j'ai vite compris que jouer les "don juane" n'était pas si difficile... j'ai repris confiance en moi... mais visiblement cela n'a pas suffit.
J'ai eu cette optique secrète de me rapprocher de Lui avec les moyens du bord : être la "bonne copine"... nous partageons beaucoup de choses... c'est très facile de trouver les arguments, une conversation, un échange d'idées...
Ce qu'il en ressort, ce que je perçois, sans tomber dans le mélo, c'est que ses sentiments à lui semblent être très flous. Ce qui le préoccupe depuis longtemps semble noyer toutes ses bonnes intentions, floutter tout le reste de son paysage pourtant si riche. C'est quelqu'un d'extraordinairement brillant et d'intelligent en soit et, en tant que "bonne copine", j'en ai marre de le voir se détruire, de gâcher des choses importantes de sa vie pour une personne qui l'a éloigné de lui, qui se moque éperdument de lui, le nargue qui sait ! Et surtout, j'ai très peur qu'il se fasse du mal...
Quelque chose, un blocage, substiste en nous. Je ressens beaucoup de choses. Par exemple, quand il va mal, je le sais... Et je n'arrive pas à dormir. Bref, je l'ai retrouvé, et cet espèce de "lien" mystérieux qui nous unit, bien au-delà de simples considérations matérielles/concrètes.
Ce nouveau rapprochement a fait que, bien des mois après notre "rupture", on a "remis le couvert"... Hélas, grosse désillusion le lendemain !!! Moi qui pensait qu'il avait toujours des sentiments pour moi... je me suis sentie m'être comportée comme une gamine bien naïve !
Puis, j'ai pu lui avouer que mes sentiments pour lui étaient toujours intacts... il n'a dit ni "oui" ni "non"... et à mon "soulagement", ça n'a rien changé entre nous... Moi qui pensait jouer quitte ou double. J'ai été honnête avec moi, et avec lui.
Cela ne m'a pas suffit... et un jour qu'il avait besoin de moi, quelques mois plus tard, "I did it again"...
Consciente que ma situation est des plus délicates, je ne peux être ni sa mère, ni sa psy...
Je me dis que, au-delà de tous les sentiments, aussi beaux et purs qu'il m'inspire, je continue de me comporter en paillasson. C'est comme si je lui disais : "non, ne me respecte pas/plus, on s'en fout du lendemain !"
Bref, je me suis montrée disponible, beaucoup trop disponible... lui offrant à la fois mon amitié inconditionnelle, et en lui disant je continue à jouer les "amantes" intérimaires... les "bonne copine... scout toujours"...
Parce que je ne vois pas ma vie sans lui.
Et lui, il en aime une autre... qui de plus était là AVANT moi. Elle n'a probablement pas été aussi présente, mais elle était là avant. Et elle, il l'aime.
Par pitié, remettez-moi les idées en place !!!