Garder la forme, gérer le stress et les moments difficiles, se sentir mieux...
#171783
Alors voilà ma question... Pour rappel ça fait 9 mois qu'elle est partie, et je ne cherche plus à la récupérer, je préfèrerais vivre une belle histoire, quelque chose de sérieux et de passionné... et ça je sais que ça ne sera plus avec elle, elle a tout gâché.

Malgré ça elle me manque, et je souffre quand même de la solitude... Bref il y a des jours où ça ne va pas trop, là ça fait quelques semaines que les ennuis s'accumulent: santé, boulot, déceptions sentimentales, bref... c'est bien relou :lol:

Donc là si mes amis ou ma famille me demandent "ça va ?", si je disais la vérité je dirais "non ça ne va pas, ma vie est un désastre", etc. Mais je sais pas si c'est la bonne attitude. Car je ne pense pas que ça aide à se relever de donner une image de soi faible, triste, pleurnicharde...

Je veux être fort, je veux m'en sortir... donc il faut que je donne une image de moi forte et solide, rester positif même si objectivement "ça ne va pas".
Et je ne veux pas ennuyer mes proches.

En général je fais style tout va bien, et parfois dans certaines discussions je laisse échapper que ça ne va pas si bien que ça.

Mais je ne sais pas si c'est la bonne méthode. Qu'en pensez vous ? Comment faites-vous ?
#1343024

Salut Josh44!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#171816
Courage Josh ! La roue tourne toujours un jour ou l'autre, crois-moi...
Pour le moment c'est un peu chaotique, mais rien n'est permanent dans la vie et ça ne peut qu'aller mieux... Tu y es presque ...
Si les choses sont trop lourdes à porter pour toi seul, n'hésite pas à en parler à tes proches, ils sont là pour te soutenir et ils seront heureux de te venir en aide, crois-moi!
#171844
Josh, il faut que tu parles à quelqu'un, pas à tout tes proches c'est sur, souvent on passe pour relou sinon...

Mais il faut te soulager!!

Perso, tout mes proches (sauf mes parents, vous allez comprendre pourquoi) me disent, ouaaah tu es trop forte, on sent que tu l'aimes, et tu prends super bien tout les évènements, forcément, je garde mon calme devant eux...Mais 3 fois par jour, je saoule mes parents avec, je triture la situation dans tous les sens (sinon je tiendrais pas et j'ai besoin de le faire à l'oral, c'est vrai je parle aussi au chien et au chat!) et mes parents m'ont sorti mais on va le "tuer", c'est nous qui allons partir en dépression en rigolant, mais si il était pas là, je crois que j'avancerai pas...Il faut que j'en parle et il faut que tu en parles! ça te fera du bien....ça t'enlèvera la pression que la suite d'évènement te met sur les épaules! courage

Boumpa, j'espère que l'engrenage n'est pas pété car sinon ma vie va vraiment être pourrie (problème de santé important qui risquent pas de s'arrêter, rupture, pas de travail et tout ça en moins d'un an) et n'ayant que 23 ans, ça va faire long, montre moi le pont tout de suite...

Mais non, j'irais pas, je vais me battre, car rien n'est impossible, je vais d'abord aller mieux au tant que possible et après récupération de l'ex autant que ce soit possible!

Et puis josh, si tu arrives pas à te confier à tes amis et bah nous on est là, même si on te connait peu, et bah on t'aime déjà!
#171895
Merci pour vos réponses.

En fait ma question n'était pas "a qui parler si ça ne va pas ?", mais bien "est-ce que je dois cacher à mes proches que je vais mal ?"

Car je ne suis pas certain que montrer qu'on va mal arrange les choses. Il est nécessaire de parler et d'être soutenu, mais il ne faut pas non plus se complaire dans une attitude négative.... enfin c'est ce que je pense.

J'ai même eu envie d'appeler mon ex pour qu'elle me réconforte :roll:
Mais je l'ai pas fait.... je préfère garder ma dignité.

Sinon c'est vrai que ce forum m'a beaucoup aidé, il y a des gens en particulier qui m'ont particulièrement soutenu sur mon post ou en MP.. Ca fait du bien d'être entouré par des gens qui vous comprennent parce qu'ils vivent la même chose :)
#171903
En même temps, quand ca va pas, bin ca va pas, construire une facade devant les amis pour montrer que l'on va bien s'est encore plus fatiguant et si ce sont de vrais amis ils le verront. On a le droit de ne pas être bien, de toute facon je pense qu'il nous faut un déclic pour réellement avancer et passer à autre chose.
Moi les amis je leur en parle quasiment plus car j'ai pas envie de les gonfler et puis je me prends des réflexions du style :" quoi t'es pas encore passé à autre chose après deux mois, c'est bon maintenant, avance" :-Clap :-Uzi .

Je préfère venir ici mainenant, tout le monde comprend quasiment tout le monde.
#172050
boumpa a écrit :
Moi les amis je leur en parle quasiment plus car j'ai pas envie de les gonfler et puis je me prends des réflexions du style :" quoi t'es pas encore passé à autre chose après deux mois, c'est bon maintenant, avance" :-Clap :-Uzi .

.

c'est dégueulasse ce qu'ils te disent tes amis.

Tu n'y peux rien d'être amoureux. AMOUREUX, ce n'est pas une tare, c'est un fait, une preuve que tu souhaites vivre pleinement ta vie.
#172608
Oui c'est clair c'est vraiment pas sympa de dire ca à qq qui est en souffrance, putain si mes amis me balancaient ca :twisted: je ferais un bon break avant de les revoir !
Mais en général, j'essaie de ne plus trop parler d'elle, ou alors au détour d'une conversation, de toute facon tous mes vrais amis connaissent l'histoire, ils m'ont déjà réconforté ou donné leur vision donc ca apporte plus grand chose..
Donc du coup c'est JRME qui remplit (tres bien) ce role :-Clap
#176081
Josh44 a écrit : Donc là si mes amis ou ma famille me demandent "ça va ?", si je disais la vérité je dirais "non ça ne va pas, ma vie est un désastre", etc. Mais je sais pas si c'est la bonne attitude.
(...)
Je veux être fort, je veux m'en sortir... donc il faut que je donne une image de moi forte et solide, rester positif même si objectivement "ça ne va pas".
Et je ne veux pas ennuyer mes proches.

En général je fais style tout va bien, et parfois dans certaines discussions je laisse échapper que ça ne va pas si bien que ça.
Je n'arrive pas à me relever de ma rupture et pourtant ça fait maintenant plus d'un an que c'est fini. Devant mes proches ou mes collègues, je donnais une image positive, de quelqu'un qui va bien malgré tout. Et le soir, en rentrant dans mon appart', je m'écroulais en pleurs. J'ai cru qu'en faisant des activités (natation, bénévolat,...), la tristesse partirait mais non.

Il y a quelques jours, suite à des éléments que j'ai su sur mon ex, j'ai pris conscience que j'avais réellement besoin d'un médecin spécialisé. J'avais déjà eu des somnifères ou des antidépresseurs mais tout ça n'est plus adapté à mon mal-être. Je vais aller voir mon médecin traitant la semaine prochaine pour qu'il m'oriente vers un de ses confrères adaptés à ma situation.

Bref, tout ça pour te dire que tu dois parler à tes proches de ce qui ne va pas car il seront là pour te soutenir. N'attends pas d'être au fond du gouffre (comme moi et je regrette de ne pas avoir parlé plus rapidement) pour dire que tu ressens un mal-être en toi.
#176089
coucou josh, ça fait longtemps!
Bon déjà, je suis d'accord avec un peu toutes les remarques. Dire qu'on ne va pas à tout bout de champ, c'est chiant!Mais faire semblant c'est encore pire!ça fatigue, et ça envenime les choses!Alors à un moment donné il faut lâcher du leste. Reconnaitre devant les autres une fois pour toutes: "non je ne vais pas bien, je ne pense pas y arriver tout seul donc aidez moi un peu mais ça ne veut pas dire que je suis suicidaire et con..." :mrgreen:
Les vrais amis, ils te bougent les fesses en te disant, certes, qu'il est temps de passer à autre chose, mais ils te proposent des sorties, des trucs à faire...Même si il y a le boulot, la famille etc... C'est pas évident de tout gérer, mais des vrais amis, ils prennent le temps!
Il y a donc une grosse différence entre se plaindre et ne faire aucun effort et dire ce qu'on ressent réellement!
Je ne suis pas du genre expansive là dessus. J'ai beaucoup de mal à reconnaitre que ça ne va pas, à donner des mots à la douleur ou la tristesse. Mais le mois que j'ai passé à l'hopital m'a réellement montré que vouloir faire bonne figure, ça va bien deux minutes... J'avais le moral dans les chaussettes, j'en avais marre, je l'ai dit une fois, deux fois. Mais jamais on ne m'avait vu comme faible, comme malade!!Reconnaitre qu'on a mal, ce n'est pas être faible!C'est reconnaitre le problème et se motiver pour que ça change, pour voir la situation d'une autre façon!!On a besoin de se sentir entouré!Je ne connais personne qui s'est sorti d'une rupture ou d'une épreuve tout seul...
Alors non, cacher le problème n'est pas une solution!Et tu n'emmerderas pas tes proches si tu leur dis!
Tu es là pour eux, donc ils peuvent très bein être là pour toi!
#176193
Je pensais au début aussi ne rien dire à mes amis et leur en parler seulement quand tout serait réglé dans ma tête, dans mon coeur et dans mon corps. Je voulais qu'ils continuent à me voir comme leur amie de toujours forte et inébranlable. En même temps je me disais le moins j'en parle le moins je me fais mal et ressasse la situation pénible.

Après un mois et demi je me suis à ben c pas si pire j'ai encore l'air bien et tout et tout mais je n'avais pas la chanson bien sur.

À parti du moment où j'ai commencé à en parler à mes amis (qui de toute façon c'était rendu compte que quelque chose n'allait pas), ces personnes les plus prêts de moins et qui me connaissent - j'ai commencé à aller mieux et accepter de plus en plus la réalité.

Alors oui il faut en parler à te proches ils sont autant là pour toi que toi tu serais là pour eux. Les proches, ne nous demandent pas d'être des super héros et ne nous demandent pas de leur montrer seulement quand ça va bien. Ils sont tout simplement la pour nous même quand ça ne va pas.
#176882
Ca va bientôt faire un an que nous avons rompu.
Comme nous sommes dans le même groupe, mes amis ont été la pour moi.
Ils m'ont soutenu, je leur ai parlé de mes souffrances, mes doutes.
Le temps passait et j'en étais toujours au même point. Pas d'évolution, toujours dans l'espoir, à me torturer l'esprit, replonger. J'ai lassé mes amis. "Tu ne fais rien pour aller mieux" "Je ne sais plus quoi te dire" Et puis chacun a ses problèmes.
Et je le paye en ce moment même.
Depuis quelques temps je me suis mise à en parler à ma famille qui me soutien beaucoup. Et lorsque je me suis rendu compte que je ne m'en sortais toujours pas au bout de 10 mois, que mes relations avec mes amis ne faisaient que se dégrader...
J'ai décidé d'aller voir un psychologue.
Je commence à peine les séances, mais je suis contente de mon choix.

Parce que oui les amis sont la pour toi, mais il veulent que tu avances, et te voir sans arrêt rechuter et les "négliger" peut finir par les agacer et c'est normal :/.
A toujours leur raconter nos problèmes, on néglige les leurs. Et l'amitié fonctionne dans les deux sens.

Le psychologue a été pour moi une bonne solution, du moins pour le moment. Je peux parler à un professionnel, à une personne neutre et qui est la pour entendre tout ce que j'ai à lui dire.

Ca "décharge" un peu les amis.

Après, tout dépend des personnalités.
#176888
Kya a écrit : J'ai décidé d'aller voir un psychologue.
Je commence à peine les séances, mais je suis contente de mon choix.
(...)
Le psychologue a été pour moi une bonne solution, du moins pour le moment. Je peux parler à un professionnel, à une personne neutre et qui est la pour entendre tout ce que j'ai à lui dire.
Salut Kya, ça fait plus d'un an et je ne me remets pas de la rupture non plus. J'ai décidé d'aller voir un psy prochainement. Peux-tu m'expliquer comment se passent les séances avec ce médecin ? (pas de détails évidemment mais je veux juste savoir comment ça se passe). Merci à toi.
#176895
Alors tout d'abord je suis allée voir mon médecin traitant pour qu'il me conseille un confrère.
Deux semaines plus tard j'avais ma première séance chez un psychologue (qui n'est pas un médecin contrairement au psychiatre).
La première séance, je l'ai passé à présenter ma situation.
Depuis, je suis allée à seulement trois séances (je fais mes études assez loin, je ne peux y aller qu'une semaine sur deux. Et je trouve que ce n'est pas suffisant).
Bref, durant mes séances je parle, il m'écoute, me propose des pistes de réflexions.
Pour le moment il ne se passe pas grand chose, on se découvre. Mais ça fait du bien de se "vider" face à quelqu'un de neutre.
J'ai des pistes à travailler pour les prochaines séances, et le psy commence doucement à remarquer mes failles.
Ca devient un peu intéressant, j'attends de voir.
#176899
Coucou Kya,
J'en suis à 10 mois de rupture, Si ce n'est pas indiscret, as-tu appris des choses intéressantes sur le fait qu'après presque 1 an tu n'arrives pas à tourner la page? Tu peux me répondre en mp si ça te dérange de répondre ici.
Vois-tu ton ex souvent, vu que vous êtes dans le même cercle d'amis?

MErci, et bonne continuation à toi.
#177284
Bjem tu as essayé d'aller consulter un psy (chologue) par exemple?

Parce que les médocs ça va bien un temps mais allège juste les symptomes pas la cause..

Après tout le monde n'est pas fait pour ça mais moi j'apprécie beaucoup la mienne et elle m'a pas mal fait avancer.
C'est sur c'est long, c'est pas un truc qui agit direct...Mais ça peut être une aide sérieuse.

Et puis apprendre à se connaitre ça peut être un challenge, un but, un truc nouveau à découvrir. Moi je prends ça comme un cours du soir dont le sujet serait "moi, et mes intéractions avec les autres"
#177290
Alors merci pour toutes vos réponses, j'ai pas mal avancé sur ma réflexion là dessus et donc si je résume la tendance générale parmi les personnes interrogées ;) :

- Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide à ses proches, ils sont là pour ça.
- Il ne faut pas se mentir ou mentir aux autres en niant la douleur

d'un autre coté :

- Il ne faut pas non plus les embêter éternellement puisque tout le monde a ses problèmes.
- Il ne faut pas se complaire dans une attitude négative qui n'avance à rien. Il faut penser positif.

Résultat : il faut pouvoir allier les deux. La meilleure solution est donc un compromis : si on a vraiment besoin de parler, si on est en face des bonnes personnes (famille, ami très proche qui vous comprend), il ne faut pas se cacher. Si on sent qu'il y a du mieux, si on a pu s'épancher quelques temps avant avec quelqu'un, il faut s'efforcer de montrer qu'on va bien.

Donc moi maintenant je gère comme ça : je fais tout pour aller mieux, et quand on me demande si ça va, en général je réponds que ça va bien. Parfois, selon les personnes, je nuance en disant qu'il y a des hauts et des bas ou je dis "dans l'ensemble ça va". Avec certaines personnes proches, selon les circonstances je vais aller plus loin dans la confidence mais ça reste exceptionnel.

Allez voir un psy est certainement une très bonne idée. Moi je regrette pas de l'avoir fait, malgré le coup financier important. Ça m'a vraiment aidé à me relever, mais c'est un travail de longue haleine.
#177293
Zebrouille a écrit :Bjem tu as essayé d'aller consulter un psy (chologue) par exemple?

Parce que les médocs ça va bien un temps mais allège juste les symptomes pas la cause..

Après tout le monde n'est pas fait pour ça mais moi j'apprécie beaucoup la mienne et elle m'a pas mal fait avancer.
C'est sur c'est long, c'est pas un truc qui agit direct...Mais ça peut être une aide sérieuse.
Bonjour Zébrouille. Je vais aller consulter mon médecin traitant prochainement pour qu'il m'oriente vers un de ses confrères psychiatres. Ca ne peut que me faire du bien de parler à un professionnel de mon mal-être.
#177350
Josh44 a écrit :Allez voir un psy est certainement une très bonne idée. Moi je regrette pas de l'avoir fait, malgré le coup financier important. Ça m'a vraiment aidé à me relever, mais c'est un travail de longue haleine.
Je ne regrette pas non plus ma démarche. J'en suis encore au tout début mais ça ne peut qu'aider!
#177397
Bien-sûr qu'il faut en parler mais je ne suis pas sûr que l'on soit obligé d'aller consulter un spécialiste. Il suffit parfois qu'une oreille amicale et/ou familiale attentive et inattendue s'éveille à nos maux (mots). Et nous éclaire grandement tout en soulageant une partie de la douleur. Dans certaines situations, il vaut mieux faire confiance à quelqu'un que l'on connaît déjà qu'à un(e) inconnu(e), même formé pour cela.

Et puis écrire est aussi un exercice salutaire.

Sur JRME ou ailleurs...
#177438
L'avantage du professionnel c'est l'objectivité. Le point de vue extérieur ne peut pas venir de quelqu'un qui fait parti de nos proches.
L'autre avantage c'est justement que puisqu'on le paye pour ça, ça enlève toute cette culpabilité que l'on peut avoir (c'est mon cas) à "saouler" ses proches.

Personnellement, hormis le coup financier comme ça a été dit, je trouve que c'est vraiment une bonne idée dans le cas d'une rupture douloureuse, ça permet d'avoir au moins un endroit où l'on n'est pas jugé, où l'on entend pas les sempiternels refrains et autres proverbes agaçants que tout le monde a du entendre dans ce genre de situation.

Bref, moi je conseille. Et je conseille même plus que de parler à ses proches. En fait non, les deux sont complémentaires. Les proches c'est du soutien affectif, le psy c'est du soutien psychologique et moral.

En gros : faisons nous chouchouter par nos proches et parlons à un psy :mrgreen: