- 15 nov. 2009, 01:30
#170307
Bonjour à tous et à toutes ! Je suis une nouvelle venue sur ce site (hélas!) que j'ai connu un peu par hasard, et qui au final m'a redonné un peu le sourire !
Alors voilà, je me présente et vous raconte mon histoire afin qe vous soyez plus à même de cpmprendre ma situation et éventuellement me donner votre avis ou même un conseil.
Et puis, il paraît qu'écrire, ça fait du bien alors bon ! Je me lance !
Voilà trois semaines que mon ex m'a quitée, après trois ans et demi de relation (dont un peu plus d'un an à distance, pour cause de mutation).
Je précise qu'il m'a quittée par téléphone (à cause de la distance), après reflexion, il n'a pas voulu descendre pour une explication en face en face, prétextant que si il me voyait il risquait de perdre sa lucidité ; qu'il ne voulait pas me voir aussi mal et que c'était se faire encore plus de mal pour rien, au final. Il a néanmoins admis que c'était lâche de sa part, mais que pour une fois il se permettait de l'être (je lui en veux malgré tout, après une histoire de plus de trois ans, on ne méritait pas ça).
Contexte de la rupture : nous étions au téléphone et après une phrase malheureuse et impulsive de ma part (celle de trop apparement) il m'a raccroché au nez, m'a recontactée environ une heure plus tard, très énervé.
Le lendemain il me quittait... Raisons invoquées : "j'en ai marre ; je mérite pas ça ; je n'y crois plus ; j'ai plus envie ; on est incompatibles" Le choc ! Ma stupide phrase a fait naitre en lui un déclic, dû à une accumulation.
Et raison suprême : il m'a dit qu'il ne voulait pas reproduire le schéma de ses parents. Il faut dire qu'il a grandi au milieu de parents se déchirant continuellement, de manière très violente.
Sauf que je ne suis pas sa mère, et lui, il n'est pas son père ! Je veux bien qu'il ait eu un passé difficile, mais bon on a tous nos casseroles qu'on traîne, ça n'excuse pas tout!
C'est vrai qu'on se prenait la tête assez souvent, toujours pour des broutilles, je ne me souviens même plus du pourquoi du comment de nos disputes.
Mais d'un autre côté, on avait une réelle complicité, même si je sais qu'au fond, ça ne suffit pas pour construire quelque chose de solide.
Donc voilà, on a passé cinq longues heures au téléphone, parlant tour à tour calmement, puis bien moins calmement (il a pu être tour à tour gentil, cassant et blessant), pour finir par pleurer tous les deux à gros bouillon.
C'était horrible, ignoble! Il s'en voulait de me faire autant de mal.
On s'est rappelé deux jours durant, et moi bien sûr j'ai bravé un interdit : je l'ai supplié ! idiote que je suis ! et puis au final je lui ai dit, résignée et capitulant : ok, ça va j'ai compris, on n'est pas compatibles, on s'entend pas. Et là il m'a dit : et bien, tu as enfin compris ! Il m'a déchiré le coeur, mais je n'ai rien montré.
Le soir même c'est lui qui me recontactait : il pensait que j'étais dans le train pour le rejoindre ! Certes je lui avais sous l'emprise du chagrin que j'étais prête à tout pour le récupérer, mais quand même ! J'étais bluffée ! Je lui ai dit que non je n'étais absolument pas dans un train, et que je ne monterai en aucun cas le voir en face afin de ne pas contrer sa décision et de ne pas le perdre (aller le voir signifiait tirer un trait définitif sur lui).
Il s'est radoucit et a même voulu absolument savoir où je me trouvais ! Un comble !
Finalement, il m'a dit que si j'étais montée le voir, il m'aurait accueillie, mais ce serait bien pris la tête...
Notre conversation téléphonique s'est achevée en douceur, il m'a remerciée de "prendre mieux" la rupture et de ne pas lui montrer ma souffrance, m'a également remerciée pour notre relation, notre histoire... Il m'a dit que si j'étais trop en galère dans les prochains jours, je pourrai l'appeler.
On s'est dit mutuellement qu'on serait toujours là l'un pour l'autre et de ne pas hésiter à se téléphoner chaque fois qu'on en aurait envie.
Deux jours plus tard, il a appelé trois membres de ma famille pour leur dire : voilà, c'est fini, on s'aime mais ça marche pas,c'était une décision difficile à prendre, prenez bien soin d'elle c'est une fille bien. Je me suis demandé ce qui lui avait pris de faire ça ! (altruisme? se donner bonne conscience?)
Et puis plus rien...Un soir (un peu plus d'une semaine après) gros coup de blues, j'ai craqué (et un interdit de plus!) : je l'ai appelé vers minuit et je suis tombée directement sur son répondeur, je n'ai pas laissé de message.
Avec le recul, je prends conscience de mes défauts : un besoin d'être rassurée constamment (je peux comprendre que ce ne doit pas être facile à gérer au quotidien) ; impulsive ; un peu éternelle insatisfaite ; capricieuse ; trop idéaliste.
Et surtout je prends conscience de ses défauts : assez prétentieux ; égocentrique et égoiste. Le hic c'est que lui n'a pas conscience de ses défauts. Sans se prendre pour Monsieur Parfait, il est incapable de se remettre en question (la remise en question, il ne sait pas ce que c'est je crois). Il est difficile de lui faire une remarque négative sans qu'il se braque ou qu'il prene le contrepied avec de grandes phrases. Exemple : au début de notre relation, je lui ai dit que je le trouvais un tantinet prétentieux, il m'a regardé avec applomb et m'a dit : tu n'es pas la première personne à me le dire, mais ce n'est pas de la prétention, c'est simplement que je ne suis pas un adepte de la fausse modestie!. Moi j'étais scotchée, genre wahhhh qu'est ce qu'il parle bien !! Sauf que quand je raconte cette anecdote, on me dit : pas adepte de la fausse modestie???!! moi, à ta place j'aurai explosé de rire !!!
Ben non, moi j'ai pas explosé de rire, au contraire je le badais !
Ill faut dire aussi que lui c'est tout l'inverse de moi : confiant et sûr de lui en toute occasion, à l'aise en société alors que pour ma part, on ne peut pas dire que j'ai une grande confiance en moi, allez savoir pourquoi...j'ai beau reconnaitre qu'effectivement non, je ne suis pas Quasimodo (sans pour autant me prendre pour Adriana Karembeu) et que non, je n'ai pas un QI d'huitre (sans être Einstein pour autant). Je crois que sur ce point il y a un réel travail à faire sur moi et mon manque de confiance! Car un ami m'a dit (et je trouve qu'il a raison) : mais enfin? comment veux tu qu'un homme aime une femme qui ne s'aime pas?
Pourtant Dieu sait combien il m'a encouragée dans mes démarches, mes projets, mes buts...mais rien n'y faisait je retombais toujours dans mes doutes et quelques fois j'en devenais irritante, je pense qu'au final ça l'a usé.
En contrepartie, j'estime en avoir fait beaucoup aussi dans notre relation : les trajets en train quasiment tous les week end pour le voir (et croyez moi 7 heures de train en deux jours, c'est fatiguant à force!) et surtout attendre.
Oui attendre. Attendre qu'il veuille bien s'engager un peu plus, en vivant ensemble (il disait que ce n'était pas normal qu'au bout de plus de trois ans de relation, on ne vive pas ensemble, mais en même temps il ne faisait rien de concret pour!) Il rajoutait même que si on n'avait déjà pu vivre ensemble il en aurait été heureux, mais que je n'étais pas prête (certes j'avais la trouille, mais l'envie de vivre avec lui, d'être avec lui prenait le dessus).
C'était peut être de fausses excuses, je ne sais pas...
J'aurais peut etre dû avoir la puce à l'oreille quand il m'a dit ne pas vouloir que je vienne chez lui pour effectuer un stage de seulement quatres semaines ! (il avait peur que ça se passe mal, et chez moi c'est trop petit, on va se marcher dessus...des excuses quoi!)
Je crois qu'au fond, il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait, il était assez contradictoire.
Peut être que notre histoire a commencé "à l'envers". Je m'explique : lorsqu'on s'est connus, on vivait tous les deux dans la même résidence, on était tout le temps ensemble, très casaniers et fusionnels, c'était soit lui chez moi ou moi chez lui, on se voyait tous les soirs. Et puis il a été muté, je n'ai pas pu le suivre à cause de mes études. Du coup on s'est vus moins souvent, on est passé de tous les soirs à tous les week end. Son mode de vie a changé (lui aussi peut être, finalement), il est plus sorti avec ses amis même si les week end m'étaient réservés.
Moi de mon côté, je ne sortais plus avec mes amis. J'ai mis mes rêves, mes projets, ma famille de côté pour lui (je sais c'est la chose à ne jamais faire! mais je crois que ça s'est fait insidieusement petit à petit s'en que je ne m'en rende vraiment compte). Je vivais pour et à travers lui, en ce sens on peut parler de "dépendance affective" (ce terme me fait horreur!). Peut être que du coup je l'ai étouffé, malgré la distance et malgré moi !
Il faut aussi que je précise que ce n'est pas notre première séparation, il m'avait déjà quittée, sur un coup de tête, il y a un peu plus d'un an.
Situation : on avait passé une bonne semaine, on devait partir en vacances ensemble, il avait d'ailleurs achetés les billets le matin même de notre séparation, et il était tout content ! Et paf, deux heures après, il me quittait, me disant qu'il n'était pas heureux comme ça, d'un coup!
Je ne sais pas comment j'ai pu supporter ça au fond !
Au final il est revenu le lendemain après avoir eu une petite explication avec son père (il a du le raisonner). Et moi, j'ai passé l'éponge ! (idiote!)
Je dois vous dire que c'est un écorché vif, un torturé, quelqu'un de très complexe et de très compliqué, toujours un peu déprimé malgré les apparences.
Je sais ce que cela impliquait de sortir avec une personne aussi complquée : tous les quatres ou six mois, il doutait de notre relation, ne savait pas si il avait envie ou plus envie de poursuivre notre histoire, s'il devait rester avec moi ou non...et moi pendant ce temps au lieu de le quiter (j'y avais déjà penser plusieurs fois, sans en avoir le courage) et bien je me rongeais les sangs en attendant que ses doutes passent ou ne passent pas...Beaucoup de colère et de larmes envers lui ! Il m'a beaucoup fait pleurer ! (il ne l'a jamais su)
Vous devez vous dire : hey ho ! mais elle est folle cette pauvre fille ! voire maso de rester avec lui !
Malgré ma lucidité, je crois bien qu'à l'heure actuelle, s'il revenait, et bien je le reprendrai, mais en mettant cette fois cartes sur table.
Le truc, c'est que lui pense que c'est lui qui a porté notre relation à bout de bras, il ne voit (et ne verra sans doute jamais) pas les efforts que j'ai pu faire. D'ailleurs le comble quand il m'a quittée par téléphone, c'est qu'il m'a dit après m'avoir reproché des tas de choses : surtout ne culpabilise pas !!!
Il m'a rappellée il y a deux jours, deux appels en une heure et quart : je n'ai pas répondu. La première fois car j'étais déjà en communication (double appel) et la deuxième fois j'ai laissé sonner. Je n'avais pas envie de répondre et surtout je n'étais pas prête à lui parler (de peur de commettre d'autres interdits!). Il n'a pas laissé de message, je pense qu'il voulait tout simplement prendre de mes nouvelles comme il avait dit qu'il ferait.
Je ne sais pas quoi faire. Le recontacter, attendre qu'il me rappelle? Pour se dire quoi? Prendre des nouvelles, et après? Laisser couler la relation et avoir de fil en aiguille des nouvelles toujours plus espacées? Non! moi je veux le récupérer (mais à distance ça va être une rude tâche, vous en convinedrez!) Dois je espérer qu'il revienne sur sa décision (il avait l'air catégorique cette fois, donc je ne me fais pas trop d'illusions!)
Voilà, j'espère avoir des réponses, je ne sais pas si il serait assez "fou" pour revenir vers moi (et moi assez folle pour le reprendre! mais les sentiments sont toujours là!).
Croyez vous que le plan JRME vaille la peine d'être appliqué ou notre histoire est trop compliquée?
Je précise que l'on a tous les deux évoquer le fait de rester amis, c'est la première fois pour tous les deux qu'on est confronté à cette situation. Il ne s'oppose pas à ce que j'entretienne des contacts avec sa famille (avec qui je m'entends très bien) et vice versa. Je suis sa relation la plus longue et d'après lui, celle qu'il a le plus aimé (idem pour moi).
Mais rester amis, ça veut dire quoi? Moi je trouve ça lamentable et je ne sais pas si à l'heure actuelle j'en ai véritablement envie ! Je l'aime toujours !
Sa mère me dit qu'il n'est pas prêt à s'engager affectivement ou qu'il a peur, mais quand même ! on ne reste pas plus de trois ans avec quelqu'un dans ce cas!! (si?!)
On a jamais eu véritablement de grands projets, mais cette année on devait partir quelques jours à l'étranger, il m'avait proposer de passer les fêtes de Noel avec sa famille...Pfff les fêtes de fin d'année ! je n'ose même pas y penser! J'en ai déjà le cafard!
Bref, pensez vous qu'au fond, il ne sait pas vraiment ce qu'il veut? Pensez vous que je ne serai jamais heureuse avec une personne aussi "toturée" comme mes proches me l'affirme? Est ce que ça en vaut la peine de vouloir le récupérer? Parfois je me le demande...
Pensez vous qu'il faille battre le fer tant qu'il est chaud (c'est à dire tant qu'il y a encore des sentiments entres nous, même si pour lui ils sont amoindris) ou faire encore acte de Silence Radio pendant encore quelques temps et risquer de le perdre? Même si je sais bien que l'étape du Silence Radio est avant tout nécéssaire pour moi. Pensez vous qu'une histoire de trois et demi peut s'oublier comme ça, en quelques semaines, quelques mois? J'ai tellement peur qu'il m'oublie si je passe pas à l'acte rapidement !Dois le rappeler moi, ou attendre qu'il me rappelle à nouveau? (en supposant qu'il le fasse) Là ça fait deux jours qu'il m'a appelée, mais je n'ose pas le rappeler, je ne me sens pas prête...Mais si je ne le fais pas, il va se dire peut être qu'elle veut que je la laisse tranquille? Au secours ! Je suis perdue !
J'attends vos réponses avec impatience !
Si ça peut vous aidez à vous faire une "opinion", j'ai 27ans et lui 25.
Voilà !
D'avance merci et désolée pour le pavé que je viens d'écrire !
Alors voilà, je me présente et vous raconte mon histoire afin qe vous soyez plus à même de cpmprendre ma situation et éventuellement me donner votre avis ou même un conseil.
Et puis, il paraît qu'écrire, ça fait du bien alors bon ! Je me lance !
Voilà trois semaines que mon ex m'a quitée, après trois ans et demi de relation (dont un peu plus d'un an à distance, pour cause de mutation).
Je précise qu'il m'a quittée par téléphone (à cause de la distance), après reflexion, il n'a pas voulu descendre pour une explication en face en face, prétextant que si il me voyait il risquait de perdre sa lucidité ; qu'il ne voulait pas me voir aussi mal et que c'était se faire encore plus de mal pour rien, au final. Il a néanmoins admis que c'était lâche de sa part, mais que pour une fois il se permettait de l'être (je lui en veux malgré tout, après une histoire de plus de trois ans, on ne méritait pas ça).
Contexte de la rupture : nous étions au téléphone et après une phrase malheureuse et impulsive de ma part (celle de trop apparement) il m'a raccroché au nez, m'a recontactée environ une heure plus tard, très énervé.
Le lendemain il me quittait... Raisons invoquées : "j'en ai marre ; je mérite pas ça ; je n'y crois plus ; j'ai plus envie ; on est incompatibles" Le choc ! Ma stupide phrase a fait naitre en lui un déclic, dû à une accumulation.
Et raison suprême : il m'a dit qu'il ne voulait pas reproduire le schéma de ses parents. Il faut dire qu'il a grandi au milieu de parents se déchirant continuellement, de manière très violente.
Sauf que je ne suis pas sa mère, et lui, il n'est pas son père ! Je veux bien qu'il ait eu un passé difficile, mais bon on a tous nos casseroles qu'on traîne, ça n'excuse pas tout!
C'est vrai qu'on se prenait la tête assez souvent, toujours pour des broutilles, je ne me souviens même plus du pourquoi du comment de nos disputes.
Mais d'un autre côté, on avait une réelle complicité, même si je sais qu'au fond, ça ne suffit pas pour construire quelque chose de solide.
Donc voilà, on a passé cinq longues heures au téléphone, parlant tour à tour calmement, puis bien moins calmement (il a pu être tour à tour gentil, cassant et blessant), pour finir par pleurer tous les deux à gros bouillon.
C'était horrible, ignoble! Il s'en voulait de me faire autant de mal.
On s'est rappelé deux jours durant, et moi bien sûr j'ai bravé un interdit : je l'ai supplié ! idiote que je suis ! et puis au final je lui ai dit, résignée et capitulant : ok, ça va j'ai compris, on n'est pas compatibles, on s'entend pas. Et là il m'a dit : et bien, tu as enfin compris ! Il m'a déchiré le coeur, mais je n'ai rien montré.
Le soir même c'est lui qui me recontactait : il pensait que j'étais dans le train pour le rejoindre ! Certes je lui avais sous l'emprise du chagrin que j'étais prête à tout pour le récupérer, mais quand même ! J'étais bluffée ! Je lui ai dit que non je n'étais absolument pas dans un train, et que je ne monterai en aucun cas le voir en face afin de ne pas contrer sa décision et de ne pas le perdre (aller le voir signifiait tirer un trait définitif sur lui).
Il s'est radoucit et a même voulu absolument savoir où je me trouvais ! Un comble !
Finalement, il m'a dit que si j'étais montée le voir, il m'aurait accueillie, mais ce serait bien pris la tête...
Notre conversation téléphonique s'est achevée en douceur, il m'a remerciée de "prendre mieux" la rupture et de ne pas lui montrer ma souffrance, m'a également remerciée pour notre relation, notre histoire... Il m'a dit que si j'étais trop en galère dans les prochains jours, je pourrai l'appeler.
On s'est dit mutuellement qu'on serait toujours là l'un pour l'autre et de ne pas hésiter à se téléphoner chaque fois qu'on en aurait envie.
Deux jours plus tard, il a appelé trois membres de ma famille pour leur dire : voilà, c'est fini, on s'aime mais ça marche pas,c'était une décision difficile à prendre, prenez bien soin d'elle c'est une fille bien. Je me suis demandé ce qui lui avait pris de faire ça ! (altruisme? se donner bonne conscience?)
Et puis plus rien...Un soir (un peu plus d'une semaine après) gros coup de blues, j'ai craqué (et un interdit de plus!) : je l'ai appelé vers minuit et je suis tombée directement sur son répondeur, je n'ai pas laissé de message.
Avec le recul, je prends conscience de mes défauts : un besoin d'être rassurée constamment (je peux comprendre que ce ne doit pas être facile à gérer au quotidien) ; impulsive ; un peu éternelle insatisfaite ; capricieuse ; trop idéaliste.
Et surtout je prends conscience de ses défauts : assez prétentieux ; égocentrique et égoiste. Le hic c'est que lui n'a pas conscience de ses défauts. Sans se prendre pour Monsieur Parfait, il est incapable de se remettre en question (la remise en question, il ne sait pas ce que c'est je crois). Il est difficile de lui faire une remarque négative sans qu'il se braque ou qu'il prene le contrepied avec de grandes phrases. Exemple : au début de notre relation, je lui ai dit que je le trouvais un tantinet prétentieux, il m'a regardé avec applomb et m'a dit : tu n'es pas la première personne à me le dire, mais ce n'est pas de la prétention, c'est simplement que je ne suis pas un adepte de la fausse modestie!. Moi j'étais scotchée, genre wahhhh qu'est ce qu'il parle bien !! Sauf que quand je raconte cette anecdote, on me dit : pas adepte de la fausse modestie???!! moi, à ta place j'aurai explosé de rire !!!
Ben non, moi j'ai pas explosé de rire, au contraire je le badais !
Ill faut dire aussi que lui c'est tout l'inverse de moi : confiant et sûr de lui en toute occasion, à l'aise en société alors que pour ma part, on ne peut pas dire que j'ai une grande confiance en moi, allez savoir pourquoi...j'ai beau reconnaitre qu'effectivement non, je ne suis pas Quasimodo (sans pour autant me prendre pour Adriana Karembeu) et que non, je n'ai pas un QI d'huitre (sans être Einstein pour autant). Je crois que sur ce point il y a un réel travail à faire sur moi et mon manque de confiance! Car un ami m'a dit (et je trouve qu'il a raison) : mais enfin? comment veux tu qu'un homme aime une femme qui ne s'aime pas?
Pourtant Dieu sait combien il m'a encouragée dans mes démarches, mes projets, mes buts...mais rien n'y faisait je retombais toujours dans mes doutes et quelques fois j'en devenais irritante, je pense qu'au final ça l'a usé.
En contrepartie, j'estime en avoir fait beaucoup aussi dans notre relation : les trajets en train quasiment tous les week end pour le voir (et croyez moi 7 heures de train en deux jours, c'est fatiguant à force!) et surtout attendre.
Oui attendre. Attendre qu'il veuille bien s'engager un peu plus, en vivant ensemble (il disait que ce n'était pas normal qu'au bout de plus de trois ans de relation, on ne vive pas ensemble, mais en même temps il ne faisait rien de concret pour!) Il rajoutait même que si on n'avait déjà pu vivre ensemble il en aurait été heureux, mais que je n'étais pas prête (certes j'avais la trouille, mais l'envie de vivre avec lui, d'être avec lui prenait le dessus).
C'était peut être de fausses excuses, je ne sais pas...
J'aurais peut etre dû avoir la puce à l'oreille quand il m'a dit ne pas vouloir que je vienne chez lui pour effectuer un stage de seulement quatres semaines ! (il avait peur que ça se passe mal, et chez moi c'est trop petit, on va se marcher dessus...des excuses quoi!)
Je crois qu'au fond, il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait, il était assez contradictoire.
Peut être que notre histoire a commencé "à l'envers". Je m'explique : lorsqu'on s'est connus, on vivait tous les deux dans la même résidence, on était tout le temps ensemble, très casaniers et fusionnels, c'était soit lui chez moi ou moi chez lui, on se voyait tous les soirs. Et puis il a été muté, je n'ai pas pu le suivre à cause de mes études. Du coup on s'est vus moins souvent, on est passé de tous les soirs à tous les week end. Son mode de vie a changé (lui aussi peut être, finalement), il est plus sorti avec ses amis même si les week end m'étaient réservés.
Moi de mon côté, je ne sortais plus avec mes amis. J'ai mis mes rêves, mes projets, ma famille de côté pour lui (je sais c'est la chose à ne jamais faire! mais je crois que ça s'est fait insidieusement petit à petit s'en que je ne m'en rende vraiment compte). Je vivais pour et à travers lui, en ce sens on peut parler de "dépendance affective" (ce terme me fait horreur!). Peut être que du coup je l'ai étouffé, malgré la distance et malgré moi !
Il faut aussi que je précise que ce n'est pas notre première séparation, il m'avait déjà quittée, sur un coup de tête, il y a un peu plus d'un an.
Situation : on avait passé une bonne semaine, on devait partir en vacances ensemble, il avait d'ailleurs achetés les billets le matin même de notre séparation, et il était tout content ! Et paf, deux heures après, il me quittait, me disant qu'il n'était pas heureux comme ça, d'un coup!
Je ne sais pas comment j'ai pu supporter ça au fond !
Au final il est revenu le lendemain après avoir eu une petite explication avec son père (il a du le raisonner). Et moi, j'ai passé l'éponge ! (idiote!)
Je dois vous dire que c'est un écorché vif, un torturé, quelqu'un de très complexe et de très compliqué, toujours un peu déprimé malgré les apparences.
Je sais ce que cela impliquait de sortir avec une personne aussi complquée : tous les quatres ou six mois, il doutait de notre relation, ne savait pas si il avait envie ou plus envie de poursuivre notre histoire, s'il devait rester avec moi ou non...et moi pendant ce temps au lieu de le quiter (j'y avais déjà penser plusieurs fois, sans en avoir le courage) et bien je me rongeais les sangs en attendant que ses doutes passent ou ne passent pas...Beaucoup de colère et de larmes envers lui ! Il m'a beaucoup fait pleurer ! (il ne l'a jamais su)
Vous devez vous dire : hey ho ! mais elle est folle cette pauvre fille ! voire maso de rester avec lui !
Malgré ma lucidité, je crois bien qu'à l'heure actuelle, s'il revenait, et bien je le reprendrai, mais en mettant cette fois cartes sur table.
Le truc, c'est que lui pense que c'est lui qui a porté notre relation à bout de bras, il ne voit (et ne verra sans doute jamais) pas les efforts que j'ai pu faire. D'ailleurs le comble quand il m'a quittée par téléphone, c'est qu'il m'a dit après m'avoir reproché des tas de choses : surtout ne culpabilise pas !!!
Il m'a rappellée il y a deux jours, deux appels en une heure et quart : je n'ai pas répondu. La première fois car j'étais déjà en communication (double appel) et la deuxième fois j'ai laissé sonner. Je n'avais pas envie de répondre et surtout je n'étais pas prête à lui parler (de peur de commettre d'autres interdits!). Il n'a pas laissé de message, je pense qu'il voulait tout simplement prendre de mes nouvelles comme il avait dit qu'il ferait.
Je ne sais pas quoi faire. Le recontacter, attendre qu'il me rappelle? Pour se dire quoi? Prendre des nouvelles, et après? Laisser couler la relation et avoir de fil en aiguille des nouvelles toujours plus espacées? Non! moi je veux le récupérer (mais à distance ça va être une rude tâche, vous en convinedrez!) Dois je espérer qu'il revienne sur sa décision (il avait l'air catégorique cette fois, donc je ne me fais pas trop d'illusions!)
Voilà, j'espère avoir des réponses, je ne sais pas si il serait assez "fou" pour revenir vers moi (et moi assez folle pour le reprendre! mais les sentiments sont toujours là!).
Croyez vous que le plan JRME vaille la peine d'être appliqué ou notre histoire est trop compliquée?
Je précise que l'on a tous les deux évoquer le fait de rester amis, c'est la première fois pour tous les deux qu'on est confronté à cette situation. Il ne s'oppose pas à ce que j'entretienne des contacts avec sa famille (avec qui je m'entends très bien) et vice versa. Je suis sa relation la plus longue et d'après lui, celle qu'il a le plus aimé (idem pour moi).
Mais rester amis, ça veut dire quoi? Moi je trouve ça lamentable et je ne sais pas si à l'heure actuelle j'en ai véritablement envie ! Je l'aime toujours !
Sa mère me dit qu'il n'est pas prêt à s'engager affectivement ou qu'il a peur, mais quand même ! on ne reste pas plus de trois ans avec quelqu'un dans ce cas!! (si?!)
On a jamais eu véritablement de grands projets, mais cette année on devait partir quelques jours à l'étranger, il m'avait proposer de passer les fêtes de Noel avec sa famille...Pfff les fêtes de fin d'année ! je n'ose même pas y penser! J'en ai déjà le cafard!
Bref, pensez vous qu'au fond, il ne sait pas vraiment ce qu'il veut? Pensez vous que je ne serai jamais heureuse avec une personne aussi "toturée" comme mes proches me l'affirme? Est ce que ça en vaut la peine de vouloir le récupérer? Parfois je me le demande...
Pensez vous qu'il faille battre le fer tant qu'il est chaud (c'est à dire tant qu'il y a encore des sentiments entres nous, même si pour lui ils sont amoindris) ou faire encore acte de Silence Radio pendant encore quelques temps et risquer de le perdre? Même si je sais bien que l'étape du Silence Radio est avant tout nécéssaire pour moi. Pensez vous qu'une histoire de trois et demi peut s'oublier comme ça, en quelques semaines, quelques mois? J'ai tellement peur qu'il m'oublie si je passe pas à l'acte rapidement !Dois le rappeler moi, ou attendre qu'il me rappelle à nouveau? (en supposant qu'il le fasse) Là ça fait deux jours qu'il m'a appelée, mais je n'ose pas le rappeler, je ne me sens pas prête...Mais si je ne le fais pas, il va se dire peut être qu'elle veut que je la laisse tranquille? Au secours ! Je suis perdue !
J'attends vos réponses avec impatience !
Si ça peut vous aidez à vous faire une "opinion", j'ai 27ans et lui 25.
Voilà !
D'avance merci et désolée pour le pavé que je viens d'écrire !