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BY Cassandra
#167705
Un sujet sans doute déjà traité bien des fois, mais... Ce soir, je me trouve confrontée à de gros doutes, et j'ai besoin de conseils avisés, et d'avis divers...

Je ne sais plus faire confiance. Jusque là, me direz-vous, rien de plus normal. Quand on a souffert, bla-bla... Oui.

Sauf que...

Non seulement j'ai du mal à faire confiance aux hommes, mais surtout, je n'arrive plus à reconnaître la petite voix... Vous savez, celle de l'instinct, celle qui sait, naturellement, si celui en face est digne de confiance ou non. Je la confonds avec celle de la peur, insidieuse, qui me souffle à chaque instant, face à chaque homme susceptible de me plaire : "Mais non, il est comme les autres, une fois qu'il aura eu ce qu'il attend, il laissera tomber le masque de mec bien pour montrer son vrai visage de goujat"...

AU SECOURS !!!! :o :roll:
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BY admin
#1342971

Salut Cassandra!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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BY Juju 92
#167717
Non, je ne pense pas que tous les gars soient des goujats ! Mon ex doit avoir un peu le même probleme que toi vis à vis de moi... Suite à notre dispute de septembre dernier, elle n'arrive plus à me faire confiance. C'est cela qui fait que c'est très difficile en se moment pour se réconcilier définitivement, un coup ça va, un coup ça ne va plus... Je pense que regagner la confiance d'une fille est une chose très difficile à faire pour un gars... Le probleme c'est que même quand on est sincère, la fille continue de douter et ça énerve bref c'est un peu comme un genre de cycle infernal... C'est ce que je vis en ce moment et j'ai d'ailleurs décidé de prendre le temps avec elle, on verra bien ! Pour celles et ceux que mon histoire lamentablement banale interessent, j'en parle dans le forum "J'ai couché avec mon ex" dans la section "reconquête".
BY loverock
#167869
Juju 92 a écrit :Non, je ne pense pas que tous les gars soient des goujats !
ben non bien sur, regarde rien qu'ici, y a des gars super ! ;)
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BY kharma
#167890
La raison pour laquelle je suis (re) venue sur ce site est que je n'ai pas su faire la différence entre les signes qui démontraient que ce n'était pas l'homme qu'il me fallait et peur d'échouer à nouveau..Mes capteurs sont tombés en rade !

La seule chose que je puisse dire est qu'il faut s'écouter, se faire confiance, prendre du temps et ne pas hésiter à dire tchao quand les pb reviennent de manière récurrente.

Avoir peur est normale quand on a souffert. Mais pas seulement. L'idée d'échouer est un paramètre à ne pas négliger. Il peut freiner pas mal d'élans. En effet ce n'est pas agréable quand l'égo en prend pour son grade :?

Je pense qu'on ne dit pas "tomber amoureux" pour rien. Il faut accepter de laisser tomber pas mal de barrières, s'ouvrir et accepter de perdre. La vie est un jeu, il faut savoir être bon joueur.

J'espère avoir réussi à t'éclairer un ptit peu !
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BY sapias
#167964
Ton interrogation Cassandra, est vraiment intéressante et je ne suis pas persuadé qu'elle ait été pleinement traitée sur JRME. Je ne suis pas sûr de répondre à la problématique posée mais je ressens un écho avec ce que j'explique ci-dessous.

Je te (vous) renverrai simplement vers le post que j'avais fait à la suite de la lecture d'Alberoni ("Le choc amoureux" - post ici) avec, en particulier l'un des passages qui ne me lasse pas de m'intriguer :


Dans la grisaille du présent, nous attendons un jour nouveau, une vie nouvelle, un printemps nouveau, une rédemption, un rachat, une revanche, une révolte.

Personne ne tombe amoureux s'il est, même partiellement, satisfait de ce qu'il a et de ce qu'il est. L'amour naît d'une surcharge dépressive qui se caractérise par l'impossibilité de trouver dans l'existence quotidienne quelque chose qui vaille la peine. Le "symptôme" de la prédisposition à l'amour n'est pas le désir conscient de tomber amoureux, ni le désir intense d'enrichir l'existence ; mais le sentiment profond de ne pas exister, de n'avoir aucune valeur et la honte de ne pas en avoir. Le sentiment du néant et la honte de sa propre nullité : tels sont les signes avant-coureurs de l'état amoureux.

La surcharge dépressive précède tous les mouvements collectifs tout comme elle précède l'amour naissant [...] La conséquence c'est que le mouvement collectif (l'amour à l'état naissant) frappe toujours à l'improviste.

Il est possible de rendre quelqu'un amoureux si, au bon moment, une personne se présente et lui témoigne une profonde compréhension, si elle le conforte dans sa volonté de renouveau, si elle le pousse dans cette direction, si elle l'encourage, si elle se déclare prête à partager le risque du futur en le soutenant, en restant à ses côtés, quoiqu'il arrive et pour toujours.
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BY Cassandra
#168913
Merci à tous de vos réponses.

@juju : Je sais que tous les hommes ne sont pas des goujats. Du moins, je le sais intellectuellement, si tu veux, mais mes émotions ont tendance à le nier, en ce moment... Ca va se passer ! Désolée si ce que j'ai dit t'a heurté, ce n'était pas le but ;)

@loverock : C'est très vrai, et d'ailleurs, c'est grâce aux témoignages de beaucoup d'entre eux que je parviens à raisonner partiellement cette peur indiscible ^^

@kharma : Ce que tu dis est très juste, en effet. Et je pense que je ne suis tout simplement pas encore prête à laisser tomber ces barrières dont tu parles. Mais en même temps, le serai-je un jour, si je ne mets pas un coup de pied aux fesses le jour où je rencontrerai quelqu'un qui me plaira... ?

@sapias : Merci de ton intervention, très agréable à lire, comme à ton habitude ;) Le texte que tu nous cites présente l'amour sous un jour bien pessimiste, me semble-t-il... La vie est une maladie dont l'amour est le médecin, dans un sens... Enfin, je trouve dommage de partir du principe que l'on ne peut s'ouvrir à l'amour que lorsqu'on est en situation d'"échec", de crise personnelle... J'espère que l'auteur n'est pas dans le vrai :o :lol:

Bonne soirée à tous !
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BY sapias
#169080
Cassandra a écrit :Le texte que tu nous cites présente l'amour sous un jour bien pessimiste, me semble-t-il...
Je m'étais fait la même réflexion lors de ma première lecture du livre. Et puis, je l'ai relu plusieurs fois et je crois qu'Alberoni est dans le vrai et que cela n'est pas pessimiste car c'est simplement la réalité ! Donc ça n'est ni bien ni mal, c'est, simplement.
Alors pour le coup, le mythe de Cendrillon et du Prince charmant en prend une sacrée claque (je dirais même : une avalanche de torgnoles :lol: ). Ensuite, bah, cette désacralisation de "l'amour" en complément d'une vraie bonne reconstruction et d'un ego remis sur les rails est une voie de salut douce et apaisante...
Cassandra a écrit : La vie est une maladie dont l'amour est le médecin, dans un sens...
Cela me semble vrai à condition que l'une et l'autre des parties est "auto-suffisante" affectivement et n'est pas en recherche de dépendance ou de caresse affective...
Cassandra a écrit : Enfin, je trouve dommage de partir du principe que l'on ne peut s'ouvrir à l'amour que lorsqu'on est en situation d'"échec", de crise personnelle... J'espère que l'auteur n'est pas dans le vrai :o :lol:
Oui, quand "l'amour" tombe de son piédestal, ça fait du bruit ! :roll:
BY Albane
#169757
Je crois me souvenir qu'Alberoni ne parle là que de l'amour à son état naissant et qu'il le compare à une révolution ... il dit, je crois, que l'amour à l'état naissant est un mouvement révolutionnaire à deux...
avec la même surprise... et la même volonté de changement et d'indifférence à ce qu'on sacrifie...avec la même impression de construire pour le bonheur du monde et pour les siècles.... et puis l'amour comme la révolution s'installe et gouverne, elle ne se contente pas de changer mais de construire... et là ... ben ce n'est plus l'amour à l'état naissant mais le couple dans son institution....

si on compare avec une révolution, elle ne naît pas quand les peuples sont heureux... et si nous analysons "nos coups de foudre"... c'est toujours à un moment où nous avons le sentiment de ne pas être satisfait de notre existence que nous tombons amoureux...

il n'y a aucune raison à révolutionner quoi que ce soit si on est bien dans sa vie...

Ce n'est pas du pessimisme, c'est de la sociologie... et du réalisme....
D'ailleurs la peur n'évitant pas le danger... ce n'est pas parce que nous somme prévenus du caractère pansement de l'amour passion que nous ne retomberons plus amoureux...

Mais comprendre, permets de mieux se gérer...

Enfin je signale aux personnes intéressées son livre sur L'érotisme et celui sur l'amitié où il analyse ces deux forces à mettre en perspective avec de celle de l'amour naissant...

très instructif tout cela...
BY Albane
#169775
je me demande dans quelle mesure la question ne serait pas plutôt que celle de la confiance en l'autre, celle de la confiance en soi...
une foi que bien reconstruit, droit dans son nouveau moi, bien confiant en soi... on peut donner aux autres et recevoir... on peut être infiniment sincère, mais l'amour romantique tel que décrit dans les mythe de Romeo et Juliette, Tristan et Iseult... ce sentiments de vivre.... au contact de l'autre de se réveiller de son endormissment... à sa seule présence... n'exister qu'au travers de lui et par lui....ben j'ai de sérieux doute...

Alors la question est peut être à quoi ressemblera l'amour une fois ce nouveau soi construit...?
#169799
Ne fais tu plus confiance ou es-tu simplement plus méfiante donc sur la retenue :?:

Chacun sa façon de voir mais à mon avis, la confiance n'engage que celui qui la donne... :-Old
Maintenant, on apprend à ses dépends malheureusement que certes, il faut faire confiance mais pas aveuglément. Une dose de retenue est tjrs nécessaire. Une dose de méfiance aussi et comme souvent, c'est l'équilibre qu'il faut trouver.

Mais avant de (re)faire confiance à quelqu'un, il faut avoir confiance en soi !
Modifié en dernier par IN_MEDIO_STAT_VIRTUS le 14 nov. 2009, 00:09, modifié 1 fois.
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BY Cassandra
#169955
Bonsoir Albane et Médio (ça faisait longtemps ;) ).

Je suis parfaitement consciente que la confiance en l'autre dépend d'abord de la confiance en soi, et cette dernière, je l'ai. Du moins, je sais qui je suis, ce que je vaux, je connais mes qualités, mes défauts aussi, je les assume pleinement et séduis avec, quel que soit le "niveau" de séduction : supérieur hiérarchique, élèves, vendeuse d'un magasin, homme... Bref, oui, j'ai confiance en moi, tout va bien de ce côté !

Là où je n'ai plus confiance, c'est dans les voix qui sont dans ma tête... :shock:

Quand je rencontre quelqu'un qui me plait, et qu'une petite voix me dit : "Attention, il y a anguille sous roche... Il y a TOUJOURS anguille sous roche !"... je ne sais pas identifier cette voix : peur ou instinct ? Du coup, je préfère fuir...

Et ça, c'est moyen cool... :?
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BY sapias
#170157
Albane a écrit :Je crois me souvenir qu'Alberoni ne parle là que de l'amour à son état naissant et qu'il le compare à une révolution ...
Il s'agit effectivement de cela : l'innamoramento, l'amour naissant. Qui précède l'amour et, éventuellement, l'envie de le faire quotidien en vivant à deux (ou plus si enfants il y a).
Albane a écrit : si on compare avec une révolution, elle ne naît pas quand les peuples sont heureux... et si nous analysons "nos coups de foudre"... c'est toujours à un moment où nous avons le sentiment de ne pas être satisfait de notre existence que nous tombons amoureux...
il n'y a aucune raison à révolutionner quoi que ce soit si on est bien dans sa vie...
Encore que, on peut être sûr qu'Alberoni n'imaginait pas qu'un site comme JRME verrait le jour et embrasserait les vastes problématiques amoureuses ! ;)
Ce qui me fait dire qu'en ayant achevé sa reconquête (avec ou sans l'Ex.), on est plus qu'averti des pièges et des apparences. Par conséquent la prudence logique lorsque l'on sort d'une rupture (et de sa guérison), ce trouble dont parle Cassandra se double d'une conscience nouvelle qui ne doit pas nous interdire de refaire confiance, même si celle-ci est beaucoup plus lente et surtout ne commence pas (plus) par la fulgurance d'une passion.
Là est peut-être la nouveauté, ce qui fait que l'on ne reconnaît plus vraiment le "paysage" d'avant puisque celui-ci a disparu et ne demeure qu'un souvenir.

Personnellement, je considère comme extrêmement sain de pouvoir identifier et corriger mes travers précédents, sans emballement aveuglé mais avec profondeur et lucidité.

Serait-ce alors Aimer moins ? Je ne le pense pas, c'est même à mon sens le contraire : Aimer mieux.
Albane a écrit : Enfin je signale aux personnes intéressées son livre sur L'érotisme et celui sur l'amitié où il analyse ces deux forces à mettre en perspective avec de celle de l'amour naissant...
On m'a offert celui sur l'érotisme que j'ai commencé... ;)