- 08 nov. 2009, 15:21
#167561
Bonjour,
Voila un autre essai de dernière lettre avant un SR:
Voir mon histoire: http://www.jerecuperemonex.com/forum/re ... c7772.html
"Pourquoi, je t'ai appelée, envoyée des fleurs, essayée de te revoir pour communiquer? Surement pas par manque affectif ou autre dépendance. L'hiver dernier a été assez long en réflexion pour comprendre et passer tout ça.
Je n'ai pas besoin de toi pour vivre, ma vie est riche et je sais ce que je veux.
La différence, c'est que j'ai envie de vivre avec toi, de partager, c'est complètement différent. Parce que c'est toi.
Le problème de la responsabilité n'est pas toujours simple.
Il est important, pour se situer justement de discerner la responsabilité envers l'autre et et celle pour soi même.
Je pense que la juste position ne se trouve ni dans la culpabilisation, ni dans l'indifférence, mais consiste à être partie prenante.
Être conscient de la conséquence de nos actes et de nos paroles pour l'autre.
Nous sommes responsables de ce qui nous arrive, et au lieu d' émettre des sentences, on ferait mieux de se demander « quelle relation lui ai je offert? ».
Nous sommes responsables de ce que nous ressentons, Cela évite de charger l'autre injustement.
Je pense qu'en faisant cela , c'est un moyen de progresser. Tant que nous reportons sur l'autre notre responsabilité, tant que nous n'assumons pas nos erreurs, nous ne pouvons les analyser, les comprendre et les résoudre.
Si on le fait, on trouve la paix. Je le fait, Je ne suis pas une victime. Je me remets en cause sans me complaire dans la douleur et le ressentiment. Je ne puni personne.
Je suis responsable de ce que je ressens.
S...., j' ai eu l'impression de ne pas être important pour toi, j'ai ressenti de la peur lorsque tu m'as dit que tu avais à nouveau peur, j'ai ressenti de la tristesse lorsque tu ne voulais pas me voir, ne voulais pas me faire l'amour, j'ai été peiné de voir que notre relation n'était pas « évidente » comme l'automne dernier, que je ne pouvais pas venir chez toi.
J'ai eu beaucoup de peine d'entendre que tu avais préféré faire ton déménagement avec Benoit plutôt qu' avec moi.
J'ai ressenti cette angoisse en ayant l'impression de revivre cette mise à « distance » lors de la première rupture.
Je n'ai pas senti cette assurance de ta part.
Mais je n'ai pu su me positionner et de donner cette assurance dont tu avais besoin pour que tu viennes vers moi.
Faisons preuve de compassion face à nos faiblesses, nos fragilités, nos inquiétudes. Ce n'est pas une marque d'une infériorité, méchanceté ou autres, mais nous ne sommes que des humains.
Sinon, nous resterons dans une position de fermeture et de tristesse, qui nous interdit tout nouveau contact qui pourrait être réparateur.
J'en suis capable et je le prouve avec cette lettre. Et toi?
Voila un autre essai de dernière lettre avant un SR:
Voir mon histoire: http://www.jerecuperemonex.com/forum/re ... c7772.html
"Pourquoi, je t'ai appelée, envoyée des fleurs, essayée de te revoir pour communiquer? Surement pas par manque affectif ou autre dépendance. L'hiver dernier a été assez long en réflexion pour comprendre et passer tout ça.
Je n'ai pas besoin de toi pour vivre, ma vie est riche et je sais ce que je veux.
La différence, c'est que j'ai envie de vivre avec toi, de partager, c'est complètement différent. Parce que c'est toi.
Le problème de la responsabilité n'est pas toujours simple.
Il est important, pour se situer justement de discerner la responsabilité envers l'autre et et celle pour soi même.
Je pense que la juste position ne se trouve ni dans la culpabilisation, ni dans l'indifférence, mais consiste à être partie prenante.
Être conscient de la conséquence de nos actes et de nos paroles pour l'autre.
Nous sommes responsables de ce qui nous arrive, et au lieu d' émettre des sentences, on ferait mieux de se demander « quelle relation lui ai je offert? ».
Nous sommes responsables de ce que nous ressentons, Cela évite de charger l'autre injustement.
Je pense qu'en faisant cela , c'est un moyen de progresser. Tant que nous reportons sur l'autre notre responsabilité, tant que nous n'assumons pas nos erreurs, nous ne pouvons les analyser, les comprendre et les résoudre.
Si on le fait, on trouve la paix. Je le fait, Je ne suis pas une victime. Je me remets en cause sans me complaire dans la douleur et le ressentiment. Je ne puni personne.
Je suis responsable de ce que je ressens.
S...., j' ai eu l'impression de ne pas être important pour toi, j'ai ressenti de la peur lorsque tu m'as dit que tu avais à nouveau peur, j'ai ressenti de la tristesse lorsque tu ne voulais pas me voir, ne voulais pas me faire l'amour, j'ai été peiné de voir que notre relation n'était pas « évidente » comme l'automne dernier, que je ne pouvais pas venir chez toi.
J'ai eu beaucoup de peine d'entendre que tu avais préféré faire ton déménagement avec Benoit plutôt qu' avec moi.
J'ai ressenti cette angoisse en ayant l'impression de revivre cette mise à « distance » lors de la première rupture.
Je n'ai pas senti cette assurance de ta part.
Mais je n'ai pu su me positionner et de donner cette assurance dont tu avais besoin pour que tu viennes vers moi.
Faisons preuve de compassion face à nos faiblesses, nos fragilités, nos inquiétudes. Ce n'est pas une marque d'une infériorité, méchanceté ou autres, mais nous ne sommes que des humains.
Sinon, nous resterons dans une position de fermeture et de tristesse, qui nous interdit tout nouveau contact qui pourrait être réparateur.
J'en suis capable et je le prouve avec cette lettre. Et toi?