- 28 août 2008, 17:05
#12516
Bonjour Zarziboulette,
Pour parvenir à l'état d'esprit dans lequel je suis aujourd'hui, j'ai tout d'abord essayer de faire le point avec moi-même et d'être la plus claire possible...
... plus précisemment, j'ai tenté de mettre de côté tout mon ressenti, ma rancoeur, mon dégoût, ma haine même (et oui, j'ai ressenti tout ça à la fois, c'est dire...) ainsi bien sûr que l'amour que je portais à mon ex et j'ai essayé d'imaginer le plus objectivement possible ce qui se passerait si mon ex venait à vouloir se remettre avec moi après tout ça (et franchement, c'est vraiment ce que je croyais vouloir alors, et ça, tout au fond de mes tripes).
Et là, je me suis dit que passée l'euphorie du moment, je n'arriverais plus du tout à lui refaire confiance, que rien de ce qu'on avait vécu ainsi que tous mes sentiments ne pourraient faire quoi que ce soit face à ce qu'il avait fait. J'ai été trompée plus que de raison et ce, dans tous les sens du terme, et tout cela ferait que notre relation ne serait désormais qu'artificielle.
Je suis arrivée à la conclusion qu'en fait, ce que je souhaitais peut être réellement au fond de moi n'était pas qu'on se remette ensemble mais que tout cela ne se soit jamais passé... or, le passé est le passé et rien de ce que nous pourrions faire ne l'effacerait.
Je me suis également aperçue que la personne que j'aimais n'existait plus vraiment. Comme évoqué précédemment, il y a eu un avant (j'aimais mon ex, tout allait bien, j'étais heureuse) et un après (il s'est montré sous un jour que je ne connaissais pas et que j'exècre, il a eu une attitude me démontrant qu'on avait finalement rien à faire ensemble, j'avais trop souffert et je lui en voudrais toujours intérieurement).
Et puis, étape pour moi plus personnelle, je me suis décidée à aller rendre visite à un vieil ex au Canada cet été (si tu veux plus de détails, tu peux lire mon post dans "votre histoire --> rupture brutale")... j'ai alors, comment dire, consommé ma rupture là-bas et je me suis alors rendue compte que mon ex ne hantait plus du tout mes pensées, que j'arrivais à penser à lui de la manière la plus détachée qui soit (je n'arrivais même plus à y penser très longtemps, c'est dire)... bon, je me suis quand même demandé comment se passerais mon retour en France et par là-même à la réalité... je suis donc passée à notre ancien appart (où il vit encore) négocier avec lui les détails de notre séparation (rien d'officiel n'est encore fait, tout est encore en plan) et là, je me suis aperçue que mes sentiments étaient morts de chez morts, que je ne ressentais plus rien, qu'il m'indifférait, que je ne lui en voulait même plus... j'avais malgré moi fermé la porte, elle s'est fermée d'un coup, assez violemment je dois dire et elle ne risque plus de se réouvrir désormais. La coupe était sans doute pleine, j'avais trop pleuré, trop eu mal, trop espéré pour quelqu'un qui ne me correspondait absolument plus... il s'est même mis à pleurer à un moment pour une raison que j'ignore et bien crois-moi, ça ne m'a fait ni chaud ni froid.
Je pense juste qu'une des façons de s'en remettre, à part être patient, est d'être honnête avec soi-même. Souvent, on aime encore la personne qu'on croyait connaître ou du moins, on aime encore ce qu'on a bien voulu voir de cette personne et /ou de notre hsitoire passée. Mais quoi qu'on fasse, les choses ne reviendront jamais telles qu'elles ont été avant... ou bien si, mais ça voudra dire qu'on recommencera tôt ou tard les mêmes erreurs (une rupture est de toute façon toujours le fait que les deux protagonistes sont incompatibles... ).
Voilà, j'espère te cela pourra te donner quelques pistes à suivre...
, je n'aurais pas dit mieux... mais on arrive toujours à ces conclusions quand le deuil est réellement fait, c'est-à-dire quand on s'est réellement détaché(e) de son ex (en bref, on ne l'aime plus... mais on ne le hait plus non plus...).