Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#156319
Je suis desolee si c'est tres long. Ce n'est pas mon histoire avec tous les details, mais c'est assez bon resume. Je suis en phase silence radio, de trois jours a peine, c'est long. Je ne souhaite pas recuperer mon ex, mais l'oublier, j'ai cru comprendre que la meme methose amene a ces deux issues.

Me voici donc, mise a nu:
Je l'ai connu il y a 12 ans, on entrait tous deux a la fac, j'avais 17 ans et lui 19.
Je lui ai plu tout de suite, et de mon coté ça a été plus lent. On est devenus amis, puis amants, 1 and plus tard et enfin amoureux 1 an plus tard encore.
J'étais sa première, il était mon second.
Je savais qu'il avait comme démons le matérialisme (la superficialité) et l'absence d'attention vis à vis de moi, il travaillait dessus.
Moi je l'avais pour les flirts, et une petite tendance à être autoritaire je travaillais dessus.

Quand on a commencé à sortir ensemble, j'aimais toujours plaire, je flirtais avec des mots, mais ça n'allait jamais plus loin. On est sortis de la fac, j'ai trouvé le boulot la première, et lui un an après.
Je gagnais plus d’argent que lui, c'est toujours le cas, mais ça ne me dérangeait pas, et selon ce qu'il disait, lui non plus.
On a fait un enfant il y a 6 ans. Nous croulions sous le bonheur. Il faut dire qu'on était seuls contre tous. Sa famille ne m'appréciait pas particulièrement, la mienne non plus. Nous vivions dans notre cocon, surs d'être mieux que les autres, avec notre bébé, qui était le plus d'entre tous.

Il n'était pas très attentionné comme je l'ai dit, ça me lassait, mais les petits instants d'attention qu'il avait me comblaient de bonheur, je me plaignais tout le temps, mais il n'y accordait pas beaucoup d'importance.
Il voulait qu'on s'engage pour la vie, devant Dieu et les hommes, moi je n'étais pas complètement sure au fond de moi qu'il était LE BON.
Quand l'enfant a eu 8 mois, j'avais 24 ans. Nos rapports se sont distendus. Difficile de passer le cap de 2 à 3, même si on s'aimait, et qu'on aimait notre enfant, on était fatigués, à bout de nerfs, et après 5 ans ensemble, ce n’est pas toujours facile.
Je voyageais de temps en temps pour mon travail, je les appelais tous les jours, ils étaient tous les deux ma force père comme fils, et j'étais amoureuse de tous les deux éperdument. Ils me manquaient tellement quand je partais pour 2 ou 3 semaines.
Puis au cours d'un voyage, j'ai rencontré un mec, du même gabarit que lui, grand, mais différent de lui dans la tête. Il était protecteur, attentionné, un brin macho, mais je m'en foutais. Ca m'a changé de lui, avec qui je devais souvent jouer à la maman, j'aimais que l'on prenne soin de moi.
De retour de mon voyage, j'ai tiré la sonnette d'alarme a mon fiancé. Je lui ai demandé de faire attention à moi, qu'il risquait de me perdre a cause de ça. Je le lui répétais sans lui avouer que je combattais mon attirance pour l'autre.
Il n'a pas compris, il n'a vu que mes pleurs, et a cru qu'il me rendait malheureuse.
Au voyage suivant, j'ai retrouvé l'autre, j'ai succombé. On a fait l'amour 2 fois, et la passion est partie soudainement. Je m'en suis voulue de m'être donnée pur un truc si éphémère. J'ai eu honte, j'ai pleuré.
Je suis rentrée dans mon pays, je l'ai retrouvé. Je n’arrivais pas à le regarder dans les yeux, je me trouvais nulle, bête. L'autre n'avait pas les qualités de mon fiancé, il ne valait même pas la peine que je bousille mon foyer.
Mon fiancé voulait faire l'amour, je lui avais manqué, je n’arrivais pas, je me sentais sale, et je n'avais plus très envie de lui.
Puis je lui ai avoué ce que j'avais fait. Il a pleuré, j'ai pleuré, il a pleuré toute cette nuit la. J'avais tout gâché. Je lui ai dit que je ne le mérite pas, que nous devrions nous séparer. En fait je ne savais plus trop si je l'aimais toujours, je voulais qu'on fasse un break, qu'on réfléchisse, qu'on se pose.
Lui n'a pas voulu, il avait mal. Il m'a dit que je lui ai fait mal, et que ce n'est que moi qui peux l'apaiser. On est restés ensemble. Je suis restée un peu parce que je me sentais redevable, un peu parce que je ne me voyais pas vivre loin de lui, et aussi parce qu'on avait un enfant.

Puis catastrophe, j'ai re-eu le béguin pour un autre mec. Je ne sais si c'était plus fort parce que j'avais décidé e ne pas passer a l'acte, mais mes sentiments ont duré très longtemps, un an et demi a peu près. J'étais partagée, comme si j'aimais les deux. En fait non, je n'aimais pas les deux, j'aimais mon fiancé, mais la perspective de flirter avec cet autre, me donnait une bouffée d'air.
L'autre a voulu sans cesse me faire l'amour, mais j'ai toujours refusé, je ne voulais pas faire souffrir mon fiancé une seconde fois, même s'il avait l'impression que je n'étais plus vraiment avec lui, et que ça lui faisait mal au quotidien.

On a surmonté tout ça, enfin, je l'ai cru. Je me suis excusée, je lui ai demandé pardon, je l'ai même poussé dans les bras d'une autre pour qu'il se "venge", mais il n’avait jamais sauté le pas. Il a dit qu'il n'arrivait pas à faire l'amour avec une autre, qu'il y avait un blocage.
Je lui redemandé pardon, je me suis racheté une conduite, j'ai fait taire mes démons. Lui devenait encore moins attentif, plus acerbe, presque méchant au quotidien. Je serrais les dents, j'encaissais. Je savais qu'il avait mal, je méritais qu'il me traite comme ça.
Cette situation sans bonheur ni malheur, sans peine, mais sans joie a duré 2 - 3 ans. Puis le 31 déc. 2007 à minuit, on va en week-end au bord de la plage avec notre fils de 4 ans, il se met à genou devant moi, et m'offre une bague de fiançailles.
J'ai les larmes au bord des yeux, lui a les lèvres qui tremblent, on est fous de bonheur. Les 6 mois qui suivirent furent idylliques.
Puis patatras, sa grand-mère meurt, il estime que je ne le soutiens pas assez, et nous retombons dans notre vie monotone et ennuyeuse, je n'avais pas compris qu'il m'en voulait vraiment et qu'il y avait beaucoup de rancœur en lui.
Moi je continue d'être à peu près sur mon nuage, je me pavane avec ma bague au doigt. En aout, je lui demande s'il ne veut pas une petite fille, il accepte avec plaisir.
Nous nous employons avec plaisir bien sûr à faire ce second enfant. Je tombe enceinte en septembre, ça tombe bien, c'est le mois de nos anniversaires.
Je suis heureuse, lui semble l'être moins. Il a commencé une activité parallèle à son travail, histoire d'arrondir ses fins de mois, et de s'acheter les petits gadgets qu'il adore.
J'acquiesce, mais je m'inquiète, je sais que son rapport a l'argent est dangereux, qu'il peut changer, je me promets de le surveiller a distance.

En Octobre je repars en voyage, je le rassure, et on s'attèle a collectionner de l'argent pour la layette que je commencerais à composer a l'étranger. Il m'appelle presque tous les jours, m'écrit. On s'aime.
Je reviens, je le trouve changé, il est plus distant, plus arrogant, il commence à être méprisant. Il effectue plusieurs voyages pour son activité parallèle, me laisse très souvent seule avec notre fils ainé et l’enfant dans le ventre.
Je m'en plains, et il s'énerve. M'accuse de le surveiller, de ne pas le laisser vivre, de vouloir le menotter, le museler, de l'empêcher de gagner de l'argent pour nous. J'essaie de lui faire comprendre que l'argent n'est pas tout, qu'il ne vaut pas la peine qu'on se déchire, qu'on s'éloigne, et que même sans cet argent à coté, on vit bien.
Il accepte à demi, et persiste à me laisser toute seule les week-ends.
Et puis, un week-end, je suis seule a la maison et que je cherche des photos, je tombe sur 3 d'une même fille, extrêmement jolie. Je l'appelle, il est évasif, élude et me dit qu'il m'en parle des son retour, m'assure qu'il n'aime que moi.
A son retour il continue d'être évasif, me dit qu'elle est la copine d'une collègue. Je fouille dans son portable, je vois le nom de cette fille, la chanson qu'il lui a associée est ""Je fais de toi mon essentiel".
Mon cœur explose, je lui demande la vérité, que dis-je, je supplie pour avoir la vérité, je lui fais comprendre que je comprendrais, que je suis passée par la. Il m'assure qu'il a eu des sentiments pour elle, un béguin, et que c'est parti. D'ailleurs elle n'a jamais rien su. Je lui assure que c'est normal, que ça arrive, et qu'il faut juste pour qu'il se batte pour que ces sentiments étrangers s'en aillent. Il me rassure.

Je lui demande donc de ne plus discuter avec elle, au moins pour me conforter, quelques temps, il accepte sans rechigner. C'était en Décembre 2008.
Pendant les 2 mois qui suivirent, la distance s'accentue entre nous. Il s'interroge très peu ou pas du tout sur ma grossesse. Le bébé bouge déjà, mais je suis la seule à le savoir, et quand je le dis, il ne veut pas me toucher le ventre. On ne dort plus dans la même chambre, il devient méprisant.
J'ai peur, je me demande s'il repense à cette fille, mais quand je me connecte sur Messenger, je ne l'y vois plus. Ca me rassure quelque peu, je me dis qu'il essaie de l'oublier, qu'il ne lui parle plus. Dans son phone, il n'y a plus son numéro. Je suis fière de lui, je pense qu'il se bat pour nous, j'attends donc, et j'espère.
Mais il est toujours absent, intentionné. J'en pleure toutes les nuits, mon fils ne comprend pas, me demande très souvent ou est son père, je ne sais quoi lui répondre.
Un soir, après avoir passé une semaine sans se parler, il vient dans ma chambre et commence à m'embrasser, je me laisse faire, ça fait si longtemps 4 mois environ, et mes hormones de femme enceinte s'affolent, j'aurais été capable de violer un homme.
Je cède avec plaisir, mais c'est chaotique, sans rythme, on s'est perdus même sur ce plan la.
Néanmoins, le lendemain je ré-entame la discussion. Je lui demande ou lui et moi en sommes. Il dit que depuis que je l'ai trompé, il a une certaine rancœur, que je lui laisse le temps de dépasser ça, et qu'on se retrouvera. Je le presse, je lui dis a quel point il me manque a quel point il est absent, et combien j'aurais besoin d'un homme a coté pendant cette grossesse que je suis la seule à porter.

Il ne répond pas a mes attentes, sort, s'amuse, voyage, et me laisse seule toujours et encore. Je vois qu'il change, qu'il s'achète des tonnes de fringues, se parfume, se rase plus près, devient légèrement hautain. Je soupçonne, je panique, je tremble.
Je lui demande de rester avec moi un soir, il refuse, je le supplie, il ne me jette même pas un regard, je le gifle, il me rend ma gifle et me pousse. Je retombe sur le bassin, je boite et je panique, car je saigne.
Pendant un jour, le bébé qui était si joueur dans mon ventre semble ne plus bouger. Je le lui dis, je le supplie encore une fois d'effectuer une visite médicale avec moi. Il y consent enfin.
Le médecin nous rassure le bébé va bien, mais a la maison, c'est la guerre froide. Je lui en veux, je ne le comprends plus, et je décide de mener ma petite enquête.
Je me connecte avec son mot de passe Yahoo, (on s'était échangés nos mots de passe il y a quelques années), je cherche les mails de cette fille, il n'y en a aucune trace, ce qui me semble bizarre vu qu'elle est dans ses contacts. Je lui pose la question, il dit qu'il les a tous effacés pour que je n'ai pas mal, pas parce qu'il aurait dit ou écrit quelque chose de louche, mais simplement parce qu'ils se seraient écrits.
Je n'y crois pas, et il le sait.
Je me reconnecte à plusieurs reprises dans Messenger, je discute avec la fille comme si j'étais lui. Elle est distante, me parle tout le temps de son gars. Ca me rassure un peu, je me dis que si elle a un gars, ça veut dire qu'ils ne sont pas ensemble, même si lui a envie d'être avec elle.

Un week-end, je le supplie pour qu'on aille au bord de la mer, la ou il m'avait demandé en mariage un an plus tôt, avec notre fils. Il insiste pour prendre l'ordinateur. Je boude, mais il prend. Il veut qu'on dorme dans deux chambres différentes, mais il n'y en a pas deux de disponibles. On dort donc dans la même chambre. LA nuit je fais semblant de dormir, et je le vois connecté sur la machine.
Il chatte, et rit, je le regarde pendant une trentaine de minutes. Il ne s'en rend pas compte. Puis je me lève brusquement et je sors en pleurant. Il me suit, me demande ce qui se passe. Je lui dis simplement que je veux la vérité, que tout ce que je lui demande, et que je lui ai toujours demandé c'est la vérité, que même quand je l'ai trompé, je lui ai dit la vérité. J'ai affronté son regard, sa douleur, sa peine, parce que je lui devais ce respect.
Il hésite, me dit qu'il discutait avec cette fille la, encore elle, et qu'il ne pouvait s'empêcher de répondre, malgré la promesse qu'il m'a faite de ne plus le faire. Je lui demande pourquoi il ne pouvait s'empêcher de répondre. Il me dit qu'elle lui a dit se sentir mal, et devait subir une opération. J'avale douloureusement ma salive. Je lui demande s'il l'aime, il rit en me disant non.

Quelques jours plus tard. Il devient pieux. Parle de la mort, prie chaque matin et soir, va à la messe tous les dimanches. Je lui demande ce qui ne va pas. Il se tait, puis me dit qu'il a pris conscience que la vie n'est rien, et que l'on devrait prendre conscience des vraies choses. Je lui demande d'ou ça vient, il me dit que c'est par rapport a la mort de sa grand mère il y a presque un an. Je ne le crois pas et continue mes interrogatoires. Il me dit enfin qu'un de ses collègues a fait un test de SIDA, que par inadvertance il aurait découvert.
Ce test est positif, et lui aussi à peur maintenant parce qu'ils ont utilisé le même taille-ongles quelques jours avant et qu'il s'est blessé. Je me force à le croire, i dissipe mes doutes quant a une potentielle contamination par une fille.
Je l'encourage à faire le test. On prie ensemble, je l'emmène à l'hôpital, il fait le test et c'est négatif. Il est soulagé, et moi aussi d'ailleurs, car on avait fait l'amour il y a quelques temps.

Puis je vais en congés de maternité, j'accouche en mai, mon cerveau est occupé a autre chose, mon fils, les visites des amis, de ma famille. Puis son téléphone est en rade, j'en ai deux. Je lui en prête un.
Il répare le sien, et me rend le mien. Je vois des messages de quelqu'un lui disant deux nuits de suite : "bonne nuit". Je regarde la liste des appels, et je constate qu'il appelle cette personne tous les jours. Mon cœur se serre. J'appelle le numéro, c'est une femme au bout. J'arrive pas à parler, elle s'énerve et raccroche.
Je lui écris, je lui demande si elle n'a rien a faire d'autre qu'a écrire a un homme fiancé la nuit pour lui dire bonne nuit. Elle me répond et m'insulte en me disant que je devrais apprendre à garder mon mari.
Mon cœur se serre, je lui en parle. Il me dit que ce n'est rien, c'est une fille avec qui il fait ses affaires en parallèles. De toute façon, ils ont déjà fait le deal, et il n'a plus besoin de maintenir des contacts avec elle.
Je lui demande d'arrêter, il acquiesce encore sans rechigner.
Pendant mes trois mois de congés de maternité, je gamberge, je suis dans le doute, je veux savoir ce qu’il retourne exactement de cette relation avec cette fille, et de ce qu’il devient.
Etant donné qu’il a effacé tous les messages de cette fille dans sa boite et qu’en plus, il se balade partout avec son téléphone, il se lave même avec, je ne peux rien en tirer de la non plus. Je décide que pour savoir la vérité, je devrais entrer dans la boite de la fille.
Je m’y attèle jusqu’en fin de mes congés sans y parvenir.
Je reprends le boulot en début aout, mon second fils a 2 mois et demi, et son père est certes plus présent, mais beaucoup moins que pour le premier.
Les jours passent, et j’ai des difficultés à oublier tout ça. Je continue de gamberger.
Puis vers le 20 aout, il m’appelle en catastrophe de son boulot, me raconte que son chef comptable veut le mettre dans des problèmes. Le chef comptables et deux autres membres de la direction financière feraient des malversations et voudraient l’impliquer. Je lui demande d’aller dénoncer au près de leur directeur financier. Il ne veut pas. Je lui demande le numéro de son chef comptable pour le menacer, il refuse. Le 26 aout il vient me rendre visite a mon lieu de service, me raconte encore ses déboires, et le supplie encore une fois de dénoncer, il refuse. Je m’énerve en lui disant qu’il doit surement cacher quelque chose, et je sors de sa voiture.
Je retourne au boulot et quelques heures plus tard, il m’envoie un texto disant que c’est vrai que son chef comptable et d’autres font des malversations, mais lui a découvert et pour qu’il la ferme, les autres lui ont proposé de l’argent, et il a pris. Il ajoute ensuite qu’il compte le dire, avouer, en espérant qu’il sera juste licencié. Je tombe des nues, je suis ébahie. J’arrive plus à travailler, je rentre plus tôt chez moi.
Le lendemain il se préparer pour aller au travail, je lui demande de ne pas y aller, on pourrait l’arrêter, il décide d’affronter son destin. A midi, il va tout de même déposer sa voiture chez une collègue afin qu’on ne la saisisse pas au cas où. Puis à 16h, je reçois un coup de fil de lui, des gendarmes sont arrivés dans son lieu de service, ils sont venus les arrêter. Je sors plus tôt du bureau. Je les suis jusqu'à la gendarmerie. Je vais à la maison chercher des fringues de rechange et de l’argent pour la caution le cas échéant. On interroge une des collègues quand je pars. Revenue au commissariat, c’était à son tour d’être interrogé, je le regarde par la fenêtre, je le regarde et je ne le reconnais plus. Non ce n’est pas lui, ce n’est pas lui qui a pu voler, qui a pu faire ça !
L’interrogatoire fini, son avocate m’appelle, je me retrouve devant l’enquêteur. Il me demande si c’est moi la fiancée, ce a quoi je réponds oui. Il me demande de me porter caution pour lui, il aurait avoué avoir pris environ 8,000 euros. Et je dois me porter garant du remboursement de cet argent s’il fuyait. Je signe.
On veut le mettre en garde a vue, son avocate essaie de négocier une libération sous caution. Elle est refusée. Il dormira en prison. Je me fais forte devant lui. J’essaie de lui transmettre ça. Il a l’air abattu, dépité. J’ai mal pour lui, même si je suis en colère contre lui. Je me dis qu’il faudrait que l’on le sorte de cette histoire avant que je ne m’accorde de lui crier dessus. Il sort de garde a vue le lendemain, mais il n’est pas encore libre, l’enquête suit son cours.

Son avocate entame les négociations avec le plaignant pour un désistement contre remboursement de l’argent pris. On cherche donc l’argent partout, j’emprunte chez mes frères, mes connaissances. Et au détour d’un mail, je me rends compte qu’il a emprunté a cette fille la. La je m’énerve et je lui dis qu’il faut rompre. Il me supplie de pas l’abandonner. Je le mets dehors. Il dort dans la voiture, m’écrit tous les soirs, tous les matins.

Je continue tout de même à chercher de l’argent pour l’aider. Le compte n’y est pas encore, car tout l’argent qu’il a pris, il l’a distribué, claqué, dépensé en faisant quoi ? Je ne sais pas, il est évasif. Je lui demande pourquoi, comment il a pu prendre cet argent, il me dit que c’est en partie a cause de moi, parce que je l’ai trompé avec un mec qui gagnait sa vie mieux que lui et mieux que moi. Je lui ai demandé s’il pensait que c’était pour ça que je suis allée coucher avec ce gars. Je lui rappelle pourquoi, il ne croit pas. Il serre mordicus que si ce mec n’avait pas d’argent je ne serais pas allé avec lui. Je lui demande si c’est tout ce qu’il a comme excuse, et s’il pense que tous les gars qui se font cocufier deviennent des voleurs. Il avoue que quand il avait commencé son activité parallèle il avait assez d’argent, puis les businesses ont commencé à se faire rare et il a voulu maintenir le même niveau de vie. Je lui demande de me dire s’il a acheté quelque chose pour la maison, pour moi ou les enfants avec cet argent volé, il prétend que non, mais il aurait acheté un meuble pour sa mère avec.

Puis un soir il m’envoie un message très mielleux, qui va a l’encontre de ceux d’avant. Je l’appelle pour lui demander s’il s’est trompé de destinataire, il m’assure que non. Mes doutes concernant la fille me reviennent. Déjà que je n’arrivais plus à travailler convenablement, je prenais des jours de repos, j’étais distante, parce que je craignais que le père de mes deux enfants se retrouve en prison, puis maintenant cette histoire avec cette fille revenait. Je rentre dans sa boite a lui, et je constate qu’il a une autre adresse email qui est associée a celle la, une adresse dont il a tenu le secret. J’essaie de pénétrer dans cette adresse, j’y arrive. Je découvre une série de photos d’elle qu’il a gardées soigneusement. Ses seuls contacts sont elle, son frère a elle et un de ses amis a lui. Je découvre qu’il lui a envoyé un mail ou il l’appelle « sweetie », et un autre relatif a des informations sur le SIDA. Je comprends tout. Je comprends que c’est elle qui est séropositive. J’étais dans la chambre, lui était au salon. Je vais au salon, je le rejoins, il avait le bébé en main. Je lui demande le bébé, que je récupère et replace dans sa poussette, puis je lui assène une gifle, de la plus grande force que mon bras puisse avoir. Abasourdi, il me demande c’est quoi, ce a quoi je réponds, j’ai vu ta nouvelle adresse mail, et encore une fois, si tu veux sauver les meubles, comme tu le chantes depuis des jours, je te demande une dernière fois, de me dire la vérité, et de me montrer un peu de respect. Il me dit qu’il a le béguin pour la fille, ça n’a pas pu partir, mais qu’il ne l’a vue qu’une fois, qu’elle ne le sait pas, et qu’il se bat depuis pour que ça s’en aille, que je lui laisse du temps pour que ça parte. Il dit qu’il l’appelle « sweetie » parce que c’est elle qui le lui a demandé.

J’aurais tellement aimé le croire, que ce qu’il dise soit vrai, j’en gardais le secret espoir, mais j’étais plus que jamais décidé à connaitre la vérité, et a entrer dans la boite de cette fille. Ce fut fait quelques jours plus tard. J’ai pris mon temps et ai lu tous les messages qu’il lui a envoyés. Des plus anciens au plus récents. De Novembre 2008 ou il lui disait qu’il a rêvé d’elle, qu’elle a de magnifiques lèvres, a avril ou il la consolait pour le sida et ou il la suppliait de comprendre qu’il ne veuille pas encore se débarrasser de moi. Il lui expliquait qu’il rêve du jour ou il pourra crier son amour pour elle en toute liberté, mais que pour l’instant ils doivent attendre parce que sinon je serais une redoutable adversaire pour elle. Il ne voulait pas me larguer comme une « vieille chaussette » maintenant selon ses dires, mais qu’il le ferait en douceur, et après la rupture, quelques mois après, me dirait qu’il lui a fait la cour et qu’ils sortent ensemble. Dans ces messages, il lui proposait de prendre la moitié de son salaire a lui, et de vivre avec, pendant qu’il se débrouillerait. Il y avait aussi un message de juin ou il lui disait qu’elle est a jamais son âme sœur, et dans lequel il était jaloux de la voir se rapprocher d’un de ses ex a elle, il déplorait le fait que lui ne soit pas millionnaire comme son ex, mais qu’il compensait avec tout l’amour du monde. Dans d’autres messages plus récents, en sept, il clamait son amour toujours éternel. Messages envoyés au même moment que les messages d’amour qu’ils m’envoyaient.

J’ai tout lu, et bien sûr tout forwardé discretos dans ma boite a moi. Puis j’ai envoyé un mail a cette fille, en lui disant que je suis au courant de tout ce qui se passe avec mon fiancé, que j’espère qu’elle saura bien s’occuper de lui, en tout cas mieux que je ne l’ai fait, et que je leur souhaite beaucoup de bonheur.
J’ai parlé a mon fiancé qui s’est énervé bien sûr, en disant qu’avec ma manie de fouiller partout j’ai tout gâché entre nous. Il voué qu’elle a effectivement le SIDA, mais que ça peut être un faux-positif, mais qu’elle ne veut pas confirmer le test. Il m’a supplié de garder le secret parce qu’elle le lui a demandé. Il m’a dit qu’il lui a promis de ne jamais l’abandonner, et qu’il ne peut pas l’abandonner. Il m’a dit que tous les messages qu’il lui envoyait étaient pour la réconforter, qu’il ne les pense pas vraiment, etc. Je lui ai demandé ce qu’il faisait de ses serments envers moi, il n’a pas répondu. Il a dit qu’il n’a pas couché avec elle, pas parce qu’il ne voulait pas, mais par ce qu’elle ne voulait pas de lui. Ils ont fait tous les préliminaires, et comme il saigne des dents, il a eu peur d’avoir attrapé le SIDA. En fait j’ai compris que la belle aimait bien les hommes friqués, et mon pauvre petit fiancé n’en avait pas suffisamment dans son portefeuille pour la combler. Du coup je lui ai demandé si c’est a cause d’elle qu’il a commencé à taper dans la caisse. Il a répondu par la négative, que c’était a cause des dettes sur sa voiture, mais que par la suite, il a continué et lui a donné de l’argent. Il l’aurait même aidé à acheter son billet d’avion pour aller en vacances au Maroc.

Ce même jour, elle lui a envoyé un texto à lui, en lui disant : cette folle a changé mon mot de passe. Puis l’a appelé, j’ai insisté pour lui parler. Je l’ai eue au téléphone, je me suis excusée d’être entrée dans sa boite, je lui ai donné son nouveau mot de passe. En passant j’ai noté que le numéro de la soi-disant fille avec qui il faisait son activité parallèle était le même que sa douce aux belles lèvres. Elle m’a a nouveau insulté au téléphone, c’était ma faute si je n’ai pas su garder mon fiancé, c’est ma faute s’il s’est rapproché d’elle, que tous les hommes sont volages, dans quelle vie je me crois, la vie n’est pas rose etc. Mon ex (puisqu’il faut le dire maintenant) me suppliait de pas dire que je sais qu’elle a le SIDA. J’avais donc toutes les cartes en main pour lui dire qu’elle non plus n’avait pas réussi à garder son homme, sinon il ne serait pas aller contracter le SIDA ailleurs, mais je me suis tue.

J’ai appelé ma sœur, et j’ai pleuré pendant une heure au téléphone, comme un petit bébé. Puis je me suis tourné vers lui, en lui demandant si pour une paire de fesses, ça valait la peine qu’il oublie son intégrité, qu’il risque d’aller en prison pour 10 ans, et qu’il risque d’avoir le SIDA et de nous le transmettre a moi, et a l’enfant que j’avais dans le ventre. J’ai continué à l’aider pour l’argent, surtout qu’il a perdu son boulot bien sûr, et qu’il n’avait dit à personne, même pas a sa jolie donzelle qu’il avait tapée dans la caisse. A ses amis, à sa famille a elle, il a raconté qu’il s’était fait avoir par son chef comptable. Moi je l’ai dit à ma famille. Ils m’ont tous demandé de le faire partir de la maison. Je n’y arrivais pas, j’ai essayé a plusieurs reprises, et lui il pleurait a chaque fois que je ne l’abandonne pas, qu’on peut tout réparer. Je me sentais coupable, parce que je l’avais trompé, même si j’avais l’impression que malgré ça je ne méritais pas tout ca en retour.
J’aurais du partir, puisque la tension était palpable au jour le jour. Nous n’arrivions plus à nous supporter. Je me rappelais chaque instant vécu depuis ma grossesse jusqu'à après mon accouchement. Chaque instant où je n’ai pas détecté le mensonge, alors que c’était si clair et évident maintenant. Je lui en voulais d’exister, de m’avoir fait ça. Je me demandais si je pourrais encore lui faire confiance à lui, ou même à quelqu’un d’autre. Je ne voyais pas vie sans lui, et je lui en voulais d’avoir tout gâché. Lui acceptait de plus en plus difficilement mes excuses, mes pleurs, commençait à s’énerver, a devenir cynique. Il me disait : « Tu vois comment c’est facile de faire mal, mais quand on a mal en retour c’est dur hein ! », et il rajoutait : « Pauvre petite fille ! ».

Alors Mardi dernier, le 06 octobre 2009, lasse de me faire humilier, je l’ai insulté à mon tour. Je lui ai dit qu’il faudrait qu’il assume, se confesse, et le dise a sa famille. Il a volé, il mérite la prison. Il s’est énervé, m’a donné des coups de pied, m’a enfermé dans la chambre. Mon fils de 6 ans était la, il a tout vu, le bébé aussi était la, mais bon il ne comprenait rien. J’ai crié hurlé, mais je rentrais du boulot, j’étais fatiguée, j’avais une foulure au pied, et c’est a ce pied la qu’il m’arrêtait et me tirait chaque fois que je voulais m’échapper. Bien sûr il avait récupéré mon téléphone également. C’est tard le soir, après qu’il se soit fatigué lui aussi, que j’ai pu déjouer son attention et appeler ma mère qui est venue tambouriner a la porte, avant qu’il ne consente à l’ouvrir.

Je suis allée dormir chez elle, le mercredi suivant, au soir, il est venu chez ma mère, prétextant qu’il voulait discuter, voir s’il y a quelque chose à arranger. Je lui ai dit deux choses : Je ne veux plus savoir qui a fait plus de mal à l’autre, si tu as demandé pardon ou non. Le fait est que je ne suis pas obligée de t’accorder mon pardon, je ne suis pas obligée de revenir vivre avec toi. Peut-être est ce parce que je suis encore sous le coup de tout ça, mais je ne vois pas comment je pourrais te faire confiance encore un jour. Je ne veux plus jamais que ce qui s’est passé hier se reproduise, me faire frapper devant mes enfants. Ce que je suis obligée de faire, c’est de mettre les enfants à ta disposition quand tu voudras les voir. Tu m'enverras un message avec le lieu et l’heure qui te conviendront. Pour le reste, je ne veux plus entendre parler de toi, ni même te voir.

Il s’est levé vexé et est parti. Je suis allée essayer de me rendormir, amis j’ai pleuré encore toute cette nuit la. Je me suis demandée comment j’ai pu me tromper a ce point, comment il a pu changer a ce point.

Le lendemain je suis rentrée chez moi, ses affaires étaient encore la, j’avais le secret espoir qu’il rentre et enfin s’excuse, me demande de lui pardonner, et ferait réellement des efforts pour tout arranger. Mais il est rentré à 21h, ma mère a ouvert la porte, il a pris ses affaires, et est sorti sans mot dire. C’est hier, le 08 octobre 2009, aux environs de 21h30.

Ainsi se termine notre histoire vieille de 10 ans. Cette fille est partie à l’étranger déçue qu’il ait divulgué son secret. Lui est dans la nature, à chercher surement le complément d’argent pour payer sa boite. Moi je suis retournée au bureau, mes enfants sont a la maison, comptent sur moi pour avoir quelque chose à manger. Je serre les dents. J’ai maigri, mon visage est triste. Je serre les dents. Je prie, j’espère qu’un jour ça me fera moins mal. Il est 16h15, on est le 09 Octobre, et les larmes me montent aux yeux quand je finis d’écrire ceci. J’ai 29 ans un mois et 6 jours.
#1342811

Salut instantane!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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Tiens-nous informé !
#156324
Bonjour,

J'ai lu ton histoire en entier et je t'avoue que je ne sais pas quoi te répondre ... Je pense que tu as eu la bonne réaction ... Tu ne dois pas rester avec un homme qui prend le risque de te mettre en danger (toi et son enfant) et qui en plus te bat ...

Je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage
#156328
Salut Instantanée,

Je viens de lire ton histoire, et l'eau me monte au yeux, j'ai l'impression que je viens d'assister à une envolée, une descente aux enfers, et finalement, une libération...

Rien de ce que je pourrai te dire n'apaisera sans doute ta souffrance mais après avoir lu tout cela j'ai envie de te dire sauve-toi! Sauve tes enfants! Ils en ont trop vu, même le bébé, qui a dû ressentir ton stress et ta tristesse dès ta grossesse et qui ensuite a grandi dans une atmosphère de doute, d'effroi et de conflit...

Tu n'es PAS RESPONSABLE de ce qui est arrivé dans la "chute", ne porte pas la responsabilité des problèmes parce que tu as craqué dans le lit d'un autre, d'accord ce n'est pas conseillé et moralement mal vu, mais lorsqu'on aime, on pardonne...
Cet homme, ton fiancé, te négligeait et c'est pour cela que tu as craqué. Ensuite, la culpabilité t'a poussée à tout endurer de sa part, mais il est resté pour te mentir, entretenir une relation avec une autre, et s'il t'avait aimée, il ne l'aurait jamais fait!

Je suis choquée par le fait qu'il t'ait frappée pendant ta grossesse, puis ensuite devant vos enfants, je pense que ce seul fait justifierait que tu ne lui accordes plus jamais ta confiance, sans compter les mensonges, l'argent dilapidé, sa faiblesse morale...

Tu peux être une maman célibataire heureuse qui prend soin d'elle et de ses enfants, je pense que c'est pour eux que tu dois te battre à présent, car ils doivent beaucoup souffrir de ce qui se passe et s'est passé, et c'est tout leur avenir qui risque d'en découdre...
Une autre à ta place serait peut-être partie avant, je trouve que tu as été très courageuse, tu as absolument tout tenté pour sauver ton foyer, mais les choses n'ont fait qu'empirer... Aujourd'hui, face à la rupture, je pense qu'il faut vraiment que tu la considères comme une délivrance et un nouveau départ. Tu as trop souffert au cours de cette histoire, je pense que rêver que les choses s'arrangent ne fera que prolonger ta souffrance car à te lire on dirait que cet homme est profondément incapable d'être un mari honnête, aimant et responsable.

Tu peux te reconstruire seule, et surtout, rencontrer quelqu'un qui sera honoré de prendre soin de toi et de tes enfants. C'est ce que vous méritez tous les trois.
Je trouve plus que sage ta décision de ne pas interdire à tes enfants de voir ton ex, car cela engendrerait des traumatismes pour eux.
Mais je suis sûre qu'il faut cette rupture pour que tu retrouves le chemin du bonheur. Cet homme qui fut ton fiancé ne te mérite pas et n'est pas à la hauteur d'un rôle de père. Tu es jeune, tu as l'air forte et dynamique, alors, je souhaite du fond du coeur que cette force éclaire ta route pour que tu discernes ce qui est le mieux pour toi et tes enfants et que tu fonces...

A bientôt et bon courage, n'hésite pas à poster ici et à reposter, ça fait du bien, et les avis des gens d'ici apportent beaucoup aux uns et aux autres au gré d'expériences vécues si différentes et porteuses tant de douleurs que d'espoirs...

Bisoux!!!
#156335
Merci pour vos encouragements. Ca fait du bien.
J' ai peur de l'avenir, je me demande si je vais tenir, si je ne vais pas craquer et l'appeler un jour, car une partie de mon amour-propre et mon orgueil sont bel et bien partis quand je l'ai chasse de la maison.
Parfois je me demande si je ne vis pas un reve eveille, il m'arrive de fermer les yeux et esperer un miracle.
Je l'ai trompe, je crois qu' il n'a jamais pardonne, il a voulu rester avec moi, juste parce qu' il m'avait dans la peau, mais la rancoeur s'est installee, il doit avoir commence a reellement me detester, meme s'il m'aimait, et c cela qui l'a perdu, et qui nous a perdus.
#156345
C'est possible qu'il l'ait vécu comme ça... mais d'un autre côté il n'était pas obligé de réagir de cette façon là... Ma première copine m'a trompée vingt fois... Je n'ai jamais été violent, ou stupide (quoi que..) et meme si notre couple a fini par capoter, on est resté très amis. Mais bon, on n'a pas eu d'enfants. Je crois que le pardon et la compassion sont deux choses importantes pour un couple. Surtout pour des histoires de sexe. Mais je suis d'accord pour ne pas accepter la violence, l'auto destruction ou la perversité.
Pourquoi aurais-tu perdu ton amour propre et ton orgueil ? Au contraire..
Moi ce que je trouve débile, c'est cette histoire de claquage de fric lorsqu'on a une famille à défendre et à protéger...
Protège toi bien..
#156976
J'ai lu jusqu'au bout ton histoire et elle me renvoie beaucoup d'émotions... et ca me donne envie de relativiser ma propre histoire, il t'a fallu tant de courage pour affronter et surmonter toutes ces épreuves... tu as beaucoup de courage et de force en toi, tu mérites vraiment d'en sortir plus forte et plus heureuse...

C'est difficile de te dire exactement ce que je ressens, je suis encore sous le coup de l'émotion que provoque ton histoire et celui de la mienne qui me torture. En tout cas, je te souhaite beaucoup de courage et de volonté pour sortir de ça, tu mérites tout notre soutien !
#157209
Je viens de lire ton histoire qui en effet est très compliquée...

Courage, tu as surmonté tellement de chose au cours de ces 10 ans... Tu es certainement beaucoup plus forte que tu ne peux le sentir aujourd'hui. Quoiqu'il arrive la décision était la bonne, le bonheur refrappera à ta porte!!

Courage dans cette épreuve, tes enfants et ta famille sont là pour t'aider à traverser tout cela...
#159328
La vie est une chienne tout de meme. J'ai rencontre un mec sur le net en juillet qand je me sentais vraiment mal, au creux de la vague avec mon ex. On a commence a discuter, on s'est apprecies, on est devenus amis, veritablement.

Il avait des problemes dans son couple, sa meuf l'avait trompe, je lui ai demande de surmonter, de serrer les dents, ca a marche. Il a decide de redonner une seconde chance a son couple. Il m'a semble redevenir heureux. Sa fiancee est d'ailleurs enceinte.

Entre temps, de mon cote, tout a degringole, il etait toujours la a me soutenir, mais je ne lui disais pas toute la verite sur ce qui se passait. Je la lui ai dite il y a quelques jours, il est tombe des nues, il voulait juste aller donner des coups de poings a mon ex. Je lui ai demande qu'on arrete de se parler quelques temps, parce qu je suis fragile emotionnellement et j'ai pas envie de faire un transfert d'affection de mon ex a lui, car je respecte beaucoup trop son couple pour ca.

Il m' a avoue qu'il avait des sentiments pour moi depuis et que ca lui fait peur. La j'ai pour de bon decide de couper les ponts. La vie est ironique. Sa fiancee est enceinte comme je l'ai ete quand mon ex allait fricoter ailleurs, je ne peux pas me permettre de faire mal a cette fille la qui n'y est pour rien. Car meme s'il ne se passe jamais rien de physique entre son copain et moi, elle sentira qu'il pense un peu a quelqu'un d'autre et un peu moins a elle. Je suis passee par la. J'ai coupe les ponts aujourd'hui.

Ce qui fait que je n'ai plus de copain, plus d'ami du tout, tout va en sucette, j'en ai marre, et ma douleur ne s'attenue pas.
#159352
c'est très dur, mais tu as eu une réaction admirable.
c'est dommage qu'il ne puisse pas rester ton ami, mais c'est vrai que ce serait courir à la catastrophe pour leur couple.

continue à etre forte, je sais que c'est difficile,surtout vu ton histoire.
mais il faut garder espoir, espoir de rencontrer quelqu'un de bien, comme tu le mérites.
peut-etre as-tu d'autres amis, filles ou garçons, avec lesquels tu peux parler.

sinon, viens sur le forum.
#164890
Hier 31 Octobre 2009, je joue avec mon fils. Je le taquine, lui pince les joues. On blague, puis sur le même ton de blague, il me dit de ne plus lui pincer la joue, sinon il va me donner un coup de pied comme son père.

Je suis interloquée, j'arrive pas a parler. Pour lui c’est tellement léger, c’est banal, c’est normal. Puis il continue, en parlant de notre voisin, un jeune garçon d’à peu près son âge. Cet ami lui a raconte que quand sa mère s’énerve contre son père, celui-ci la gifle, et elle se met à pleurer. Et mon fils raconte ca en riant, ca l’amuse. Voila donc ce que mon ex a réussi une fois de plus à accomplir, faire passer les femmes pour un défouloir de la colère des hommes aux yeux de mon enfant, sans que cela ne le choque ou ne l’attriste, ca l’amuse. Comment vais-je rattraper ca ? Comment ferais-je pour lui faire comprendre que la femme mérite respect autant que l’homme ? Si mon fils, son éducation terminée, se dit que la femme n’est pas l’égale de l’homme j’aurais tout fait foirer, j’aurais raté mon rôle de mère.
#164902
Non, il est encore jeune, il faut q tu lui expliques q c'est pas normal, q les femmes ne sont pas des défouloirs, qu'il faut apprendre à les respecter, etc. ne t'inquiètes pas, l'éducation c sur le long terme il n'est jamais trop tard. Donnes lui la bonne éducation qui lui apprendra le respect envers les femmes, envers les autres, là il est jeune ms il comprendra et... il sera l'inverse de ce q tu imagines... apprends-lui à respecter autrui...
#164911
Loverock a raison. Ton fils n'est qu'au début de sa vie. Il ne comprend pas l'importance de ces gestes. Et toi tu es là pour lui, pour lui montrer le bon chemin. Rien n'est perdu, je sais que tu sauras lui montrer le chemin.

Les enfants ne comprennent pas les actions des adultes. Sois son modèle, ne laisse pas son père le transformer.