Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1359665
Bonjour,
Je ne pensais pas devoir écrire ici un jour. Tout est dans le titre, je vais essayer de ne pas écrire un trop long pavait et d'être assez concise (je rajouterais des détails si nécessaire).

Mon compagnon avait des doutes depuis quelques mois. Pour moi, c’était passager, une phase normale, qui m'est aussi arrivé à un moment dans notre relation, mais il m’a expliqué que depuis un mois et demi, il sentait qu’il commençait réellement à décrocher. En soi, notre couple allait bien, mais on était clairement tombés dans une routine, combinés avec le fait qu’on n’avait presque plus de rapports depuis environ deux mois.

Jeudi soir, il m’a annoncé qu’il voulait qu’on se sépare, car il pensait ne plus m’aimer.

On s’est quand même accordé une semaine ensemble pour « profiter » de nos derniers moments. Ne jugez pas cela, je comprends que ça puisse sembler étrange, mais en réalité, c’était plus simple d’un point de vue logistique. Et plutôt que de rendre les choses froides ou tendues, on a préféré essayer de rendre cette dernière semaine « belle » comme une fin à notre image (svp ne le jugeais pas...).

Le plus déstabilisant, c’est que malgré ce qu’il me dit depuis jeudi, on enchaîne les moments d’amour, de tendresse, de câlins (non sexuels). Il y a aussi eu beaucoup de larmes, autant de son côté que du mien. On discute énormément, ce qui me permet de mieux comprendre certaines choses. Mais c’est aussi très perturbant : tous ces moments sont agréables pour lui. Normalement, quand tu n’aimes plus quelqu’un, sa présence t’oppresse, voire te dégoûte. Et là, ce n’est pas du tout le cas. Même dans son regard, dans sa manière de me toucher la joue… il y a de la douceur, de l’amour.

Je lui ai dit : « Tu dis être sûr à 99 % de ne plus m’aimer, mais qu’est-ce qui t’a mené à cette conclusion ? »
Il m’a répondu qu’il avait retourné le problème dans tous les sens pendant un mois, et qu’il en était arrivé là.
Il dit qu’il ne ressent plus le manque quand je pars un ou deux jours en week-end (sachant qu’on n’a jamais été séparés plus de 4 jours depuis 3 ans), qu’il a moins envie de m’écrire la journée, qu’il pense moins à moi, qu'il ressent moins le besoin d'être avec moi et que certains soirs, il s’ennuie.
Pour moi, tout cela est lié à la routine. Mais évidemment, je ne suis pas objective.

Ces derniers jours, on a pleuré ensemble, il m’a confié que ça allait être vraiment dur quand il partirait, mais qu’il doit le faire parce qu’il est en plein doute et que c’est, pour lui, le seul moyen d’avoir une réponse claire, savoir s'il prend la bonne décision ou non.
Parfois, il me dit que ce n’est pas une fatalité, que si ce n’est pas nous, on avancera chacun de notre côté. Puis, à d’autres moments, il avoue qu’il a peur de faire la plus grosse erreur de sa vie, mais qu’il ne peut pas revenir en arrière. Il me dit que je dois m’attendre à ce qu’il ne revienne pas, que je dois me préparer au pire, il essai de me faire tendre vers le négatif/ le pire.
Et en même temps, quand je vois la façon dont on est ensemble, je me dis : c’est impossible qu’il ne m’aime plus.

Je tente de comprendre. Comme je lui ai dit, cette semaine, je ne compte pas essayer de lui faire changer d’avis. Je ne m’attends pas à ce qu’il change d’avis non plus. Je lui ai dit :
« Je pense que tu dois le faire, car sinon tu risques de retomber dans les mêmes doutes dans quelques mois. »

C’est quelqu’un de très têtu, qui a besoin de vivre les choses par lui-même pour les comprendre. Alors je ne le retiens pas, je ne le supplie pas. Je ne négocie pas. Et j'essaie de ne pas me montrer en pitié (même si c'est pas toujours facile au vu de la situation actuelle)
Je lui dis au contraire que s’il sent qu’il a besoin de partir, alors il faut qu’il le fasse.

C’est très dur, car pour moi, c’est une évidence. Mais je ne peux pas être avec quelqu’un qui doute en permanence. Quand il m’a dit :
« J’ai peur de faire la plus grosse erreur de ma vie »,
je lui ai répondu :
« Alors pars. Tu en as besoin. C’est la bonne décision. Ne t’en veux pas. Si c’est ce qui peut t’apporter des réponses, vas-y. Si on doit se retrouver, on se retrouvera. Tu sais que je t'aime et que je comprends. Ca serais surement arrivé à un moment donné dans notre couple te connaissant, c'est une phase surement nécessaire pour nous.»
Et donc il revient souvent à la même idée : qu’il ne peut pas douter indéfiniment, que ce dernier mois l’a poussé à conclure qu’il ne m’aimait plus. Mais que s’il commence à douter de nouveau, il ne pourra pas partir. Alors il préfère se convaincre de ce 99 %.

Je ne le retiens pas. J’essaie d’être compréhensive. Même si c’est affreusement difficile de me dire qu’il ne reviendra peut-être pas, alors qu’aujourd’hui, tout me montre qu’il m’aime encore. En fait j'arrive pas à l'envisager.

Un mot aussi sur notre intimité : on n’a pas eu de rapports depuis environ deux mois. Il m’a dit qu’il ne ressentait plus de désir. J’ai l’impression que c’est simplement une conséquence de l’habituation à cette absence de rapports, et que c’est devenu une norme. Je ne pense pas que ce soit la cause du problème, mais je le mentionne malgré tout. Bien entendue je sais que ça joue aussi hein, le sexe fait parti d'un couple, mais c'est des choses qui arrivent aussi.

Il part la semaine prochaine, et on s’est dit qu’on ne se parlerait pas jusqu’à fin mai. Il m’a dit qu’il me recontacterait « pour la logistique de l’appartement » en juin.
C’est moi qui ai proposé ce silence radio. Je ne sais pas si c’était une bonne idée de le "prévenir", ni si j’arriverai à le tenir, mais j’ai aussi le sentiment que c’est le seul moyen de provoquer un déclic chez lui.
Lui, il préfère parler de séparation plutôt que de pause, car il ne veut pas me laisser dans l’attente. Il dit qu’il préfère que j’aie une bonne surprise plutôt que d’espérer pour rien. Il espère que ce temps lui apportera des réponses.

C’est sa première longue relation. Il ne connaît pas les hauts et les bas des sentiments, ni la routine au long terme avec quelqu’un. Il a aussi 27 ans (j'en ai 29) l'âge où ce genre de questions suivant les personnes peuvent aussi arriver...

Moi, je nous vois ensemble et je ne vois que de l’amour entre nous.
Je lui ai dit que je l’aimais, que je respectais sa décision, même si ce n’est pas du tout ce que je voulais.
Quand il me dit que ce n’est pas une fatalité, que je ne dois pas avoir peur, je lui réponds :
« Bien sûr que j’ai peur. Je t’aime de tout mon cœur. Bien sûr que j’ai peur que tu ne reviennes pas. Je pourrais faire semblant d’être forte, de m’en foutre, de tout garder pour moi. Mais non. Je suis honnête avec toi. Ce n’est pas ce que je veux. J’ai peur de te perdre. Ça me fait affreusement mal. »
Il m’a dit qu’il comprenait, qu’il fallait laisser du temps. Mais c’est très dur, parce que quand je vois la peine que ça lui cause aussi, je ne comprends pas pourquoi on s’inflige ça. Je ne comprends pas pourquoi il nous inflige ça.

Ah, et précision importante : il n’y a personne d’autre. J’en suis sûre. Je suis même allée jusqu’à regarder dans son téléphone, tellement c’était brutal pour moi. Il n’y a rien. Et honnêtement, je n’ai jamais douté de lui là-dessus.

Merci à ceux qui prendront le temps de me lire. Et s’il vous plaît, pas de jugement sur « ça fait 5 ans, donc si le sexe ne va pas, c’est un problème » ou ce genre de choses. Ce n’est pas du tout le sujet, et je ne suis pas là pour qu’on juge mon couple.

Voilà pour le résumé. Évidemment, il y aurait encore beaucoup à dire. J'espère que ce n'est pas trop long..
#1359666
Bonjour,

Et désolée de ce que tu traverses.

Tu ne poses pas de question, donc je vais te dire simplement ce que je pense de certains éléments de ton histoire, et partager mon (humble) expérience, si cela peut t’aider.

Tu sembles espérer son retour en comptant sur le fait qu’il n’est pas rebuté par toi, te fait encore des câlins etc, ce qui pourrait témoigner de sentiments encore présents. Je comprends. Toutefois, je trouve son discours beaucoup moins rassurant. Il est important de garder en tête l’image globale de la situation. Car je pense que ton incompréhension face à ce qu’il « vous inflige » comme tu dis viens du fait que tu crois qu’il a toujours des sentiments alors qu’il a été plutôt clair sur ce point, verbalement.

Ton histoire me rappelle un peu celle qui m’a amenée ici, dans le sens où il n’était plus amoureux de moi et était venu à cette conclusion après avoir tout retourné dans sa tête. Et pourtant, à la fin de notre histoire, il a montré des signes « positifs » interprétés à tort comme rassurants, au milieu de pleins de signes négatifs. Ça s’appelle : « souffler le chaud et le froid » et c’est dû apparemment à un sentiment d’ambivalence, courant chez le largueur, et qui prête à confusion chez le largué.

Dans mon cas une fois la rupture officialisée il n’y a plus trop eu de signes positifs, alors que dans le tien les signes positifs continuent. Toutefois ces signes sont peut être le reflet d’une simple volonté de se quitter « gentiment », pour minimiser la souffrance de chacun.

Rassure toi personne n’est ici pour te juger, il est fréquent que le sexe soit inexistant ou « moins bien » en période de pré-rupture. Il est normal que la libido soit impactée par une diminution des sentiments.
Je me rappelle que mon ex, juste avant de rompre, a continué à vouloir des rapports : mais c’était bâclé, car il n’était « pas dedans », « plus amoureux ». Ce n’est la faute de personne, c’est juste comme ça.
#1359667
Je ne posais pas vraiment de questions — c’était surtout un besoin de partager, de vider un peu mon sac. Peut-être aussi d’être entendue par des personnes qui ont vécu des situations similaires. Et au fond, je crois que je cherche aussi un peu d’espoir… ce qui, j’imagine, est une réaction normale.

J’espère son retour, évidemment, parce que je l’aime encore et que je n’ai pas envie que ce soit terminé. J’entends et respecte son discours… et en même temps, il ne ferme pas totalement la porte non plus. Je ne cherche pas à négocier ou à forcer les choses — je veux éviter de me mettre en position de pitié. S’il sent que c’est le bon choix et qu’il en a besoin, alors je dois accepter cela et le laisser aller au bout de sa démarche. J’espère simplement qu’il changera d’avis, qu’il réalisera certaines choses...

Pour l’instant, on ne vit pas encore la rupture "réelle". Cette dernière semaine, on continue à agir comme un couple. Il m’envoie des messages il n’y a aucune prise de distance pour le moment. On va passer de tout à rien

Quand il parle de l’après, il est très pragmatique, presque comme si tout ça était "mineur", comme s’il minimisait ce qui est en train de se passer et en même temps non (je ne sais pas trop comment expliquer) . Après, on n’est pas encore face au fait accompli...

Je sais que je cherche des raisons d’espérer... Peut-être que cette rupture est une étape nécessaire pour notre couple. C’est quelqu’un qui se pose beaucoup de questions, qui a besoin de vivre et de ressentir pour comprendre. Il voit aussi rapidement le négatif. Alors je me dis qu’il vaut mieux qu’il fasse ce chemin maintenant, plutôt que de ne rien faire et que ça ressorte plus tard. Il est d’accord avec moi : on est à un tournant de notre relation.

Il m’a dit que je devais m’attendre au pire, et il parle du futur en disant : « Il faudra voir pour l’appart », « Je te recontacterai sûrement pour le remboursement du gaz, de l’eau, si tu choisis d’y rester », etc. Mais quand je lui dis : « En fait, tu pars parce que tu es en plein doute, et que tu as besoin de recul pour savoir ce que tu veux vraiment, si c’est moi la femme de ta vie », il me répond que oui, c’est exactement ça.
Et pourtant, il dit aussi qu’il est sûr à 99 % de ne plus m’aimer.
Donc il y a des choses contradictoires ...

Mais il m’appelle encore « mon chou » (notre petit surnom). Il me propose des câlins. Par exemple, après manger, il m’a demandé sur le canapé : « Tu veux me faire un câlin ? » Quand j’ai dit non, il a demandé « Ah bon, pourquoi ? », et je lui ai répondu : « Parce que c’est moi qui viens toujours vers toi ». Il m’a dit : « C’est juste que j’ai un plus gros corps que toi, j’arrive pas à me mettre confortablement ». Alors je lui ai dit : « Tu pourrais dire "fais-moi un câlin" plutôt que de me demander si je veux », et il m’a répondu : « Fais-moi un câlin »…
Oui, c’est peut-être bête, oui, je me mets sûrement un peu en demande, mais je suis humaine. Ce que je veux dire avec cet exemple, c’est qu’il n’a pas vraiment le comportement de quelqu’un qui n’aime plus. Enfin… c’est l’impression que j’ai. Mais je sais que je ne suis pas objective.

Je ne connaissais pas le concept du chaud-froid chez la personne qui quitte. Pour la rupture en douceur, je lui ai demandé, il m’a dit que ce n’était pas pour se faciliter la tâche, mais plutôt parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Et que si, dans le pire des cas, c’est vraiment fini, alors au moins on aura eu une belle manière de se dire au revoir. Il m’a aussi confié que c’était la première fois qu’il vivait une séparation de cette façon, et qu’il a l’impression que c’est ce qu’il faut faire.

J’ai aussi ce sentiment de culpabilité. Je me dis que c’est peut-être de ma faute. Je l’ai un peu délaissé à certains moments, j’ai laissé la routine s’installer. J’ai eu des phases où j’ai mis le couple de côté. Et ça, c’est dur à porter aussi.

Merci, en tout cas, pour l’écoute sans jugement. Parce que j’en ai reçu, du jugement… Des phrases du genre : « Si au bout de 5 ans y’a déjà plus de désir, c’est qu’il y a un gros problème ». Mais pour moi, c’est normal que le désir puisse s’user parfois. Ça ne fait pas moins mal de l’entendre.

On n’a pas encore recouché ensemble cette dernière semaine. Il m’a dit que son esprit est trop embrouillé, et je le comprends. Je ne veux pas forcer. Et je lui ai dit que je sais que ça ne changera rien. Mais c’est vrai que j’aimerais juste "relancer la machine" une dernière fois. Pas pour tout réparer, pas dans une logique de contrôle. Juste parce qu’elle est restée trop longtemps à l’arrêt, et que j’aimerais retrouver ça une fois, sans pression, sans attente. Mais je sais aussi qu’il est dans un tel flou que ce n’est peut-être pas possible.
#1359671
mlle-choucapik a écrit : 07 mai 2025, 09:04 Je n'espère pas ... On a jamais été ami donc j'y crois moyen
Mais je ne veux pas être ami avec de toute façon et j'espère que ce n'est pas ça ...

Je comprends. C’est juste une hypothèse, mais de ma fenêtre ça me semble plausible.

En tout cas il n’a pas émis l’envie d’être amis avec toi après la rupture. C’est une problématique qui m’intéressait beaucoup à mon arrivée sur le forum. J’avais exprimé mon envie de rester amis avec mon ex. Et je comprends que de l’extérieur ça paraît très bizarre. Avec le recul maintenant je crois que ce mot «ami» était mal choisi car un peu fort. Je voulais surtout « un cadre amical  » dans lequel il aurait été obligé de me considérer/respecter et qu’on puisse continuer à se marrer ensemble car nos activités même à distance m’apportaient un équilibre dont j’avais besoin à ce moment là. Et puis ce cadre m’aurait donné « quoi faire » avec les sentiments pour l’autre qui subsistent car on arrête pas d’aimer quelqu’un du jour au lendemain. Mais l’envie d’être et de faire ensemble doit être réciproque et c’est rarement le cas après une rupture. A part chez les stars, chez qui c’est la mode apparemment…

Peut être qu’ici aussi le mot ami est mal choisi… Il est peut être un peu comme moi, il a du mal à lâcher les choses qu’il adore et considère « préservables » de votre relation. Comme par exemple les câlins. Il a réalisé qu’après la rupture il n’y aura plus de câlins, et il essaye d’en profiter un max tant que possible.
Sauf que pour toi, ça n’est pas très confortable et ça te donne un espoir qui n’a peut être pas lieu d’être.
#1359674
Hello,

Je reviens après une petite semaine (notre fameuse dernière semaine). Je ne sais pas si c'est ce que tu me dis, les derniers "profit" avant la fin. Je ne sais pas quoi penser, cette semaine était normale, même trop, très couple amoureux... Donc c'est dfficile de ne pas croire à un retour ...
Il part demain soir, ce soir est notre dernière soirée, demain il passera juste me rendre les clés...
Après SR complet jusqu'à ce qu'il me recontacte pour la "logistique" ou autre chose je ne sais pas trop ...
Jusqu'à présent on ne fait pas face à la rupture car même si les mots ont été dit, on a toujours été ensemble...
#1359676
Oui c'est vrai, mais nous n'avons pas été comme ça non plus durant cette dernière semaine. Bref pour faire un petit update, au final, j'ai demandé qu'il parte dès mardi dernier, sans faire "notre dernière soirée", pour le mettre face à sa décision et je ne voulais pas qu'il parte en "douceur". Il a donc prit toutes ses affaires mardi soir. Lors de nos "aurevoirs" nous avons pleuré tout les deux. Il m'a prit dans ses bras, je sentais qu'il s'éternisait et que c'était très dur pour lui. Il m'a dit " c'est dur mais je ne dois pas douter maintenant, si ça doit être le cas, c'est plus tard".
Quand j'étais dans ses bras, il m'a dit "je ne te dis pas que je reviendrais ou que je ne reviendrais pas, mais je dois aussi le faire pour toi, car tu ne peux pas être avec quelqu'un qui n'est pas sur et qui doute. Si je reviens c'est que je t'aurais choisie." et on a pleuré. J'étais d'accord avec lui, de toute façon stratégiquement, la décision qu'il a prise est logique avec sa pensée.
Le soir même il m'avait renvoyé un message me disant " j'ai une photo de nous deux que tu as du mettre dans mon sac, ça me permettra de ne pas oublier" je n'ai pas répondu.

Pour rappel, il m'a quitté car il en est venu à la conclusion de ne plus m'aimer car je ne lui manque plus, il ne ressent plus le besoin de me parler ou d'être avec moi. Baisse de désir et aussi âge charnière pour lui (il a 26 ans et moi 29) de savoir ce qu'il veut vraiment et s'il prend la bonne décision ou pas. Il m'a dit qu'il se laissait le luxe de se tromper.
C'est une personne qui se pose de base beaucoup de questions. Quand j'ai voulu savoir pourquoi il en était venu à se poser des questions, les raisons (car il y en a toujours), il m'a dit qu'il ne savait pas trop, que c'était peut-être les disputes qu'on a bcp eu à une période qui l'ont fait douté + une peur de l'engagement car on parlait aussi de ce pacsé. Mais au final, quand je lui ai dit "et donc potentiellement tu t'es juste monté aussi la tête en te posant 50 questions et en finissant par tout remettre en cause ?" il m'a dit " c'est une possibilité".

Voilà. Aujourd'hui ça fait quasiment une semaine que je suis en SR total. Cette semaine va être compliqué mais il ne faut pas que je craque pour le moment (très très très dur).
Je veux faire plus d'une semaine de SR, il a surement a peine ressenti mon absence.
A la suite de ça, j'hésité à le recontacter l'air de rien et à lui proposer un verre, mais au final je pense le recontacter pour la "logistique" de l'appartement comme il le voulait. Pour lui montrer aussi que je ne me laisse pas abattre. J'espère pouvoir le faire avant lui aussi car j'ai un peu le sentiment qu'il a les pleins pouvoirs sur la situation.
En tout cas j'essaie d'être forte, j'y crois toujours au plus profond de moi.
#1359677
Bonjour,

Tu as bien fait je pense, d’écourter votre dernière semaine, tu ne semblais pas parvenir à en « profiter » ce qui est normal.

Je ne sais pas ce que tu en penses, mais perso je trouve ça un peu relou sa façon de dire les choses, quand il dit « si je reviens » sous-entendu et que toi tu restes bien sagement à l’attendre, prête à le reprendre. Il fait la pluie et le beau temps, et tu subis.

On ne m’a jamais dit ce genre de phrases, honnêtement je ne sais pas comment je réagirais à ta place. A toi de voir comment tu peux gérer ce micro espoir, pour choisir la meilleure voie pour toi.

Bon sinon je remarque que tu mentionnes des disputes, alors qu’avant tu ne parlais que de « routine ». Les disputes, les divergences de point de vues, quand c’est trop souvent, usent le couple, et me semblent davantage à incriminer pour expliquer son désamour.

Pas trop compris pourquoi tu voulais aller boire un verre avec lui, même si tu as changé d’avis, dans quel but, juste à cause du manque ?

Dans le cadre d’une reconquête éventuelle de ta part, je te conseillerai d’avoir « un plan » avant de provoquer une rencontre

Bon courage
#1359678
Petit update de ma situation.
J’ai tenu 21 jours de silence total. La veille de ces 21 jours, il m’a supprimée de ses réseaux. J’avais posté une story quelques jours plus tôt, mais ce geste m’a vraiment surprise. C’est très inhabituel venant de lui, surtout après trois semaines. Il m’a toujours dit qu’il trouvait ce genre de comportement puéril, que ce n’était pas du tout sa mentalité… Bref.

Je n’ai rien dit, j’ai fait comme si je n’avais rien vu.

Hier soir, je l’ai appelé. Agréablement surprise : il a décroché et m’a parlé assez naturellement. On a commencé par discuter de choses banales — le travail, comment on allait, etc. J’étais très stressée, et j’ai un peu trop joué la fille qui va super bien. J’ai dit que je faisais plein de choses, du sport, du rangement… J’en ai sûrement trop fait, dans l’idée de ne pas faire pitié. Je voulais lui montrer que je vais bien (même si ce n’est pas tout à fait vrai). Mais avec du recul, j’ai peut-être un peu trop forcé, surtout que mon objectif, c’est de le reconquérir.

Je lui ai ensuite expliqué la raison de mon appel : la fameuse “logistique”. Il m’avait dit qu’on se recontacterait en juin pour ça, donc j’ai utilisé cette excuse.
Il m’a demandé plusieurs fois : “C’est un prétexte pour me revoir ou c’est vraiment pour la logistique ?”
J’ai tenu bon et répondu que c’était pour la logistique.
Il m’a demandé des précisions, alors je lui ai parlé des factures (eau, élec, etc.).
Il m’a répondu qu’il pensait continuer à tout mettre sur Tricount et que je lui fasse des virements (plutôt étrange comme proposition, d’ailleurs).

Là, j’ai eu une petite sortie de route :
Je lui ai dit “Mais si ça avait été pour te voir, ça aurait posé un problème ?”
Il m’a répondu : “Ça n’aurait rien changé, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée pour nous deux.”
Sur le moment, avec le stress, je n’ai même pas pensé à lui demander pourquoi…

On a continué à discuter. Il m’a dit qu’il cherchait un appart, car vivre dans 9m² chez ses parents, ce n’était pas tenable, d’autant qu’ils vont bientôt déménager. J’ai eu un petit pincement au cœur — je comprends ses raisons, elles sont légitimes — mais ça m’a aussi fait réaliser qu’il n’envisage clairement pas de revenir à l’appartement…

Nouvelle petite sortie de route :
Je lui ai dit “Mais si tu rencontres quelqu’un ou si tu changes d’avis, ce n’est pas un peu précipité ?”
Il m’a répondu qu’il préférait prévenir que guérir, et qu’il ne voulait pas se retrouver à faire des colocations à l’arrache.

On a aussi un peu parlé de solitude, on a reconnu que certains moments étaient plus durs que d’autres.
On a abordé notre relation et les réflexions qu’on a eues depuis. Mais au final, j’ai beaucoup parlé en monologue. Lui, il approuvait (“je suis d’accord”, “tu as raison”), mais il ne disait pas vraiment ce qu’il ressentait ou pensait.
Je lui ai dit que j’avais pris du recul, que j’avais beaucoup réfléchi. Il m’a répondu que la séparation servait aussi à ça.
Je lui ai dit que oui, c’était aussi pour savoir si c’est réparable ou pas.

Il m’a aussi demandé, dans l’éventualité où il ne revenait pas, ce que je comptais faire : rester ici ou repartir, notamment vis-à-vis de mon job qui se termine en décembre (je rappelle que j’avais tout quitté pour vivre avec lui).
Il m’a demandé des nouvelles de notre chat, s’il allait bien. Puis s’il y avait eu des réactions de mes parents ou amis à propos de la rupture.

Je lui ai aussi dit que je considérais que la relation était finie, mais que si quelque chose devait se reconstruire — que ce soit avec lui ou quelqu’un d’autre — ce serait quelque chose de nouveau, sans reproduire les mêmes erreurs. Il a simplement acquiescé.

On a fixé un rendez-vous pour demain, mercredi, à 18h30, pour cette fameuse "logistique" — même si, pour moi, c’est clairement un prétexte. Je ne sais pas encore trop quoi dire, mais j’espère qu’on pourra parler un peu plus.
Je vais essayer de ne pas trop surjouer cette fois, d’être plus nuancée. Pas en mode pitié, mais pas non plus à faire comme si tout allait parfaitement.

J’aimerais aussi profiter de ce moment pour lui poser une ou deux questions, sans trop en faire :
– Est-ce qu’il a identifié ce qui n’allait pas entre nous ?
– Est-ce qu’il a mis des mots dessus ?
Parce que “je ne t’aime plus”, pour moi, ce n’est pas une cause mais une conséquence.
J’aimerais comprendre ce qu’il me reproche, ce qu’il voudrait, sans forcément exiger des réponses. Juste ouvrir un espace pour ça.
Mais j’ai encore du mal à doser, le stress prend vite le dessus…

À la fin de la conversation, je lui ai même balancé : “Je vais bien, ne t’inquiète pas” — encore une fois, un peu dans l’excès.

Et ce matin, je me suis réveillée avec un gros sentiment de culpabilité. Tous les “et si”, les remords, les “je l’ai mérité”…
J’essaie de me dire que c’est normal, que ça fait partie du processus, et qu’il ne faut pas que je me flagelle pour autant.

J’essaie de mettre toutes les chances de mon côté pour le reconquérir et lui montrer mes changements...
#1359679
Coucou,

Pas facile, facile.

Je comprends ton envie de tester l’astuce d’avoir l’air pimpante et heureuse.
Honnêtement je trouve qu’à ce stade de la rupture (3 semaines) il ne faut pas trop en faire car sinon ça ne fait pas crédible du tout…

J’ai tenté aussi cette approche, mais après 6 ou 7 mois de rupture histoire d’avoir digéré un peu l’affaire. Mais c’était quand même du baratin car « prendre soin de soi » blabla j’avais déjà tellement vécu de célibat subi que ça ne m’apportait plus rien, donc j’ai été obligée d’en rajouter pour donner l’impression que j’avançais. Le truc, c’est que tu te sens encore plus mal si ton ex te montre son peu d’intérêt pour toi alors que tu lui annonces des bonnes nouvelles (vraies ou fausses) sur ta vie.
La culpabilité c’est classique de la ressentir, on a forcément fait des erreurs, même si l’ex ne nous les dit pas. Les torts sont souvent partagés (même si nous au moins on essaye de communiquer dessus plutôt que choisir la fuite).

Je te souhaite que ton rdv se passe au mieux, tout en restant fidèle à toi-même et à tes valeurs.
#1359680
Ben ça tombe bien après l'avoir vu il m'a dit qu'il avait capté que ça n'étais pas complètement honnête. Alors j'était été plus sincère avec lui.

Hier soir j'ai pu montrer mon évolution sur certain point et il l'a noté et remarqué donc c'est positif.
Mais en fait, j'ai fait face à un homme qui c'était perdu et oublier. J'ai peur d'ailleurs qu'il soit dans une phase de mini dépression... Il m'a dit qu'il c'était rendu compte qu'il ne savait plus ce qu'il aimait et n'aimait pas. Ca m'a fait beaucoup de peine de le voir comme ça.
On a fait le constat aussi un peu de notre couple, du fait qu'on était trop l'un sur l'autre et qu'on c'était un peu encrouté dans un espèce de confort malsain et de flemme. Je lui ai dit aussi que c'était dommage car je l'avais vu se perdre et ne plus rien faire pour lui. Il m'a dit que par ex il adoré mettre de la musique mais qu'il ne l'avait jamais fait pendant 4 ans et je lui ai dit que ça ne m'aurait absolument pas dérangé. Mais il n'a jamais osé. En fait il a comprit ce que je lui disait depuis des années, l'important n'est pas la quantité des moments passés ensemble mais la qualité et ça ne m'aurait pas du tout déranger qu'il fasse des choses pour lui tous les soirs s'il me consacré des moments de qualité derrière plutôt que de rester tous les soirs devants la télé avec moi à ne rien faire. Et ça il ne le comprends seulement maintenant.
Bref la discussion à quand même était bénéfique, mais c'est trop tôt pour lui.

Je ne lui manque pas, pas parce qu'il ne m'aime plus mais parce qu'il m'a dit je n'ai pas le temps. Il n'a pas eu le temps de vivre la solitude, de se reprendre en main car le travail l'engouffre trop et il est au bord du burn out + il est chez ses parents et n'a aucun moment seul. Il m'a dit des fois ils me parlent et j'aimerais juste être seul. Quand je lui ai dit que me retrouver seule m'avait fait me remettre en question, me reconstruire et me retrouver, il m'a dit qu'il avait hâte de ça parce que aujourd'hui il avait pas eu le temps de le faire. Je sens que ça le pèse. Il m'a dit avoir hâte de retrouver un appart et de se retrouver seul pour prendre le taureau par les cornes et se rendre compte des choses.
Il m'a dit qu'il ferait plus de truc manuel etc. quand il serait seul. Je lui ai dit que c'était dommage car y'a pleins de choses que j'aurais voulu faire avec lui mais que j'ai jamais osé lui demander parce qu'il était utlra fermé dessus et il s'en rend compte aujourd'hui.

On a eu la gorge serré plusieurs fois l'un l'autre, on a pleuré aussi. J'ai vu qu'il m'aimer encore, je le vois.
Il m'a expliqué m'avoir supprimé des réseaux car me voir ressassé trop de choses, le faisais faire un peu de parano et l'empêchais d'avancer. Il veut aussi enlever les photos de nous de son téléphone et les mettre sur son ordinateur, car il m'a dit que quand il voyait ben ça le replonger dans un moment et ça ressassé des choses.
Quand je lui ai demandé pourquoi il pensait que c'était une mauvaise chose de se revoir, il m'a dit parce que ça l'empêchera d'avancer. Aujourd'hui il m'a dit qu'il avait besoin d'une coupure net pour se rendre compte et faire face à la solitude, de se retrouver seul et de se retrouver tout court.
Ca m'a fait un peu mal parce que j'ai l'impression qu'il se forcé à m'oublier même sans le vouloir réellement, comme s'il se convainquait de quelque chose au point d'aller à l'encontre de se qu'il ressent vraiment. D'être comme un boulet du passé à son pied. Alors que ressentir ça est aussi une façon d'avancer.
Mais il m'a dit que c'était comme ça qu'il fonctionnait et que pour lui c'était le seul moyen de faire le tri et de se rendre compte = être seul
J'ai dit que j'étais fier de lui, fier de sa force et des décisions qu'il a prise car je sais que c'était dur, ça l'a fait pleuré. Je lui ai dit que j'aurais voulu qu'on trouve d'autres solutions mais que je respectais.

Au final il m'a envoyé un message le soir en me disant globalement :
Qu'il avait passé une bonne soirée, qu'il était aussi fier de moi et de nos moments, d'avoir pu voir que le déclic m'avait permis de me reconstruire et de me motiver à me retrouver, même s'il est persuadé que le chemin est encore long pour trouver la paix. Il m'a dit qu'il c'était perdu mais qu'avec le temps il saurais faire le tri dans ce qui ne vas pas, revoir sa visions du travail et corriger les aspects néfastes qui ont pu naître dans sa vie
Qu'il ne faut pas que je m'en veuille qu'il aimait aussi beaucoup de chose de moi, tout comme moi j'en aimais de lui, qui se sont perdus à cause d'un confort néfaste, qu'on était encrouté et qu'on a pas su se rattraper à temps mais que les tords sont partages
Que le temps parait interminable mais qu'il faut du temps pour que les choses soient plus belles.
Qu'il comprend que ce qu'il a pu me dire m'a blessé, qu'il ne me raye pas de sa vie ni qu'il me voit comme un poids mais qu'il a juste besoin de prendre le taureau par les cornes pour se rendre compte des choses

Voilà globalement
#1359681
Coucou,

Toujours ce déséquilibre entre vous deux, il a la main et ne manque pas de le montrer. Je trouve ça un peu mesquin de pointer le fait que la logistique n’est qu’une excuse bidon, de parler de quoi faire des photos. Mais les ex ont souvent peu de tact juste après une rupture. Je ne sais pas pourquoi c’est à ce point, ce serait bien d’avoir d’autres avis (si des fois certains arrivent à se connecter!)

J’ai l’impression à force de lire le forum que c’est toujours les mêmes excuses d’ex qui reviennent. Le Burn out revient souvent, le besoin de solitude, la déprime aussi.
Ce sont peut être des terreaux fertiles pour déclencher le déclic pour partir. A voir si ils/elles nous attribuent une part de responsabilité dans cette fatigue et lassitude…et qu’ils iront mieux sans nous…ou pas