- 10 sept. 2009, 22:35
#144171
Bonjour,
La grande question : n'est-il pas trop tard pour un SR dans le but de reconquérir le coeur de mon homme (ex) ?
Jeune maman larguée courant juin dernier, après de longs mois de tourmente, un break foiré et pas mal d'erreurs accumulées.
Est-ce que tout cela est rattrapable ???
Pour l'histoire plus longue :
Les doutes de mon conjoint : il se sent moins amoureux
Il y a un an à peu près (bébé de 9 mois alors), mon homme m'a fait part de ses doutes (il regrettait en gros nos débuts, il ne se sentait plus amoureux comme avant), mais en me disant quand même qu'il m'aimait. J'ai mis cela sur le compte de nos nuits beaucoup trop courtes depuis plusieurs mois (en gros la plus grosse nuit qu'on ait dû faire c'était 5h et même pas d'affilée) et peut-être un petit béguin au boulot (mais j'ai toujours eu énormément confiance en lui, en son honnêteté). Après discussion qui n'a pas abouti à grand chose, je l'ai laissé réfléchir un peu dans son coin, en me disant que ça allait passer et aussi parce que je n'étais pas vraiment capable de réagir, je reprenais le boulot, à mon compte et sans mode de garde et que j'étais claquée aussi.
Il ne voulait plus me toucher depuis quelques semaines alors que ça faisait 2 mois à peu près que je ressentais l'envie de me redécouvrir femme (on avait quand même refait l'amour qqes fois depuis la naissance de notre enfant).
Quelques semaines plus tard, je lui propose de partir, il refuse, il est mal
Quelques semaines ont passé. Ne répondant plus à mes questions, n'ayant pas l'air d'avancer, le quotidien devenant pesant (je ne me sentais plus soutenue, même s'il restait tendre avec moi comme d'habitude), je lui ai dit qu'il faudrait peut-être qu'on se sépare. Et là, pleurs de mon ex, "tu me mets à la porte", seule réaction que je suis arrivée à tirer de lui ! Bref, je ne sais pas trop comment réagir, j'attends encore un peu (je lui demande quand même ce que je peux faire, mais il me répond Rien).
Et ce pendant plusieurs mois, on remet ça sur le tapis avec des périodes de 2-3 semaines, il ne se décide pas à partir, ni à me parler, il me dit qu'il est paumé.
En avril on décide d'un break
En avril, n'en pouvant plus, je lui ai demandé de partir. Il a encore pleuré énormément. Je me suis calmée parce que ce n'était pas ce que je voulais au fond de moi et ça me faisait mal au coeur de le voir dans cet état. Résultat, je lui ai proposé un break. ça l'a soulagé.
Le break = rupture
Et voilà, le break a commencé en juin (le temps de trouver un appart). Mais très rapidement, j'ai compris qu'on ne mettait pas la même finalité à se break, moi j'espérais qu'il trouve des solutions pour sauver notre couple alors que lui testait la séparation je crois (il disait qu'il m'aimait mais qu'il n'était pas sûr d'avoir envie de nous sauver, qu'il voulait y réfléchir).
Alors je peux dire que j'ai fait pas mal d'erreurs parmi celles listées au lieu de m'en tenir à un vrai break. Résultat, au bout de 3 semaines, après que je lui ai bien mis la pression (parce qu'il n'avait pas l'air d'avancer dans sa réflexion), il m'a annoncé qu'il me quittait.
Mais quelques ambiguités dans les propos et les actes.
Le déni, l'espoir et quelques erreurs
Je me suis alors accrochée à l'espoir qu'il puisse revenir. J'ai pris un petit peu de distances (beaucoup de boulot), j'ai réfléchi mais j'ai commis encore quelques erreurs. Et oui, ce n'est pas facile quand on le voit débarquer 2 soirs par semaine à la maison pour s'occuper de notre enfant.
Après, ça a été mieux les vacances aidant. Je crois que je suis arrivée à prendre plus de distance vis à vis de lui mais parfois je plonge (colère, enguelades, lettres de remise en question où je m'autoflagelle, bref que du bonheur) : 3 fois en tout. La dernière hier soir.
Hier soir on s'est revu en effet pour régler la paperasse (il me laisse notre appart') et là j'ai craqué à la fin en lui disant que je l'aime encore, qu'il me manque avec quelques pleurs que j'ai quand même vite refoulés + un long mail dans la nuit où je me fais encore des reproches (de ne pas avoir été présente, de l'avoir frustré sexuellement le temps de la grossesse, bref, c'est pas joli joli).
Son attitude jusqu'à présent : toujours gentil
Et son attitude jusqu'à présent : il ne me fait aucun reproche. Il me dit qu'il ne m'aime plus. Il est là pour notre enfant, pour moi si j'en ai besoin. Pas de trahison (ou du moins je ne suis pas au courant mais il ne me semble pas. Par contre peut-être qqun en vue mais je n'ai rien décelé dans son apparence), pas de colère de sa part, toujours très gentil et serviable comme d'habitude.
Je crois que le désir s'est éteint et l'amour aussi.
Notre relation : complicité mais des manques en matière de sexe
Il me semble qu'on s'est sincèrement aimé toutes ces années, on avait une belle complicité, on a partagé beaucoup de choses, mais on s'est connus jeunes (j'étais sa première chérie à 23 ans ! même pas un bisou avant et il n'a jamais vécu tout seul), on a aussi parfois manqué de maturité, notamment on a parfois fait l'erreur de négliger un peu notre sexualité. ça a été la passion au début, après, c'était bien, même très bien mais je sais qu'il y a eu qqes périodes où je n'ai pas été disponible et qu'il en a énormément souffert sans m'en parler alors... et qu'avec la grossesse (parce que là aussi libido à plat pour moi), ça a certainement réactivé cette souffrance qu'il avait déjà eue.
Alors aujourd'hui, je fais quoi ?
Alors est-il encore possible de le reconquérir (ça fait quand même un an qu'il m'a annoncé ses doutes) ? n'est-ce pas trop tard selon vous ? Puis-je encore tenter un vrai SR maintenant que j'ai le mode d'emploi (en tenant compte bien sûr qu'on devra continuer quand même à se parler de notre enfant) ?
En fait, aujourd'hui il me semble que je devrais engager un SR pour moins souffrir d'une part, pour penser plus à moi et aussi créer un vrai manque de son côté (jusqu'à maintenant, on s'est quand même pas mal parlé, il a été dans une sous-loc, c'était l'été, là on rentre dans une période automnale et il va être dans son chez lui à la mi-octobre, il va peut-être plus cogiter).
Voilà, j'ai été longue (merci pour ceux qui sont allés jusqu'au bout) mais c'était aussi une relation longue
Merci de me donner votre point de vue, ça m'aidera certainement...
La grande question : n'est-il pas trop tard pour un SR dans le but de reconquérir le coeur de mon homme (ex) ?
Jeune maman larguée courant juin dernier, après de longs mois de tourmente, un break foiré et pas mal d'erreurs accumulées.
Est-ce que tout cela est rattrapable ???
Pour l'histoire plus longue :
Les doutes de mon conjoint : il se sent moins amoureux
Il y a un an à peu près (bébé de 9 mois alors), mon homme m'a fait part de ses doutes (il regrettait en gros nos débuts, il ne se sentait plus amoureux comme avant), mais en me disant quand même qu'il m'aimait. J'ai mis cela sur le compte de nos nuits beaucoup trop courtes depuis plusieurs mois (en gros la plus grosse nuit qu'on ait dû faire c'était 5h et même pas d'affilée) et peut-être un petit béguin au boulot (mais j'ai toujours eu énormément confiance en lui, en son honnêteté). Après discussion qui n'a pas abouti à grand chose, je l'ai laissé réfléchir un peu dans son coin, en me disant que ça allait passer et aussi parce que je n'étais pas vraiment capable de réagir, je reprenais le boulot, à mon compte et sans mode de garde et que j'étais claquée aussi.
Il ne voulait plus me toucher depuis quelques semaines alors que ça faisait 2 mois à peu près que je ressentais l'envie de me redécouvrir femme (on avait quand même refait l'amour qqes fois depuis la naissance de notre enfant).
Quelques semaines plus tard, je lui propose de partir, il refuse, il est mal
Quelques semaines ont passé. Ne répondant plus à mes questions, n'ayant pas l'air d'avancer, le quotidien devenant pesant (je ne me sentais plus soutenue, même s'il restait tendre avec moi comme d'habitude), je lui ai dit qu'il faudrait peut-être qu'on se sépare. Et là, pleurs de mon ex, "tu me mets à la porte", seule réaction que je suis arrivée à tirer de lui ! Bref, je ne sais pas trop comment réagir, j'attends encore un peu (je lui demande quand même ce que je peux faire, mais il me répond Rien).
Et ce pendant plusieurs mois, on remet ça sur le tapis avec des périodes de 2-3 semaines, il ne se décide pas à partir, ni à me parler, il me dit qu'il est paumé.
En avril on décide d'un break
En avril, n'en pouvant plus, je lui ai demandé de partir. Il a encore pleuré énormément. Je me suis calmée parce que ce n'était pas ce que je voulais au fond de moi et ça me faisait mal au coeur de le voir dans cet état. Résultat, je lui ai proposé un break. ça l'a soulagé.
Le break = rupture
Et voilà, le break a commencé en juin (le temps de trouver un appart). Mais très rapidement, j'ai compris qu'on ne mettait pas la même finalité à se break, moi j'espérais qu'il trouve des solutions pour sauver notre couple alors que lui testait la séparation je crois (il disait qu'il m'aimait mais qu'il n'était pas sûr d'avoir envie de nous sauver, qu'il voulait y réfléchir).
Alors je peux dire que j'ai fait pas mal d'erreurs parmi celles listées au lieu de m'en tenir à un vrai break. Résultat, au bout de 3 semaines, après que je lui ai bien mis la pression (parce qu'il n'avait pas l'air d'avancer dans sa réflexion), il m'a annoncé qu'il me quittait.
Mais quelques ambiguités dans les propos et les actes.
Le déni, l'espoir et quelques erreurs
Je me suis alors accrochée à l'espoir qu'il puisse revenir. J'ai pris un petit peu de distances (beaucoup de boulot), j'ai réfléchi mais j'ai commis encore quelques erreurs. Et oui, ce n'est pas facile quand on le voit débarquer 2 soirs par semaine à la maison pour s'occuper de notre enfant.
Après, ça a été mieux les vacances aidant. Je crois que je suis arrivée à prendre plus de distance vis à vis de lui mais parfois je plonge (colère, enguelades, lettres de remise en question où je m'autoflagelle, bref que du bonheur) : 3 fois en tout. La dernière hier soir.
Hier soir on s'est revu en effet pour régler la paperasse (il me laisse notre appart') et là j'ai craqué à la fin en lui disant que je l'aime encore, qu'il me manque avec quelques pleurs que j'ai quand même vite refoulés + un long mail dans la nuit où je me fais encore des reproches (de ne pas avoir été présente, de l'avoir frustré sexuellement le temps de la grossesse, bref, c'est pas joli joli).
Son attitude jusqu'à présent : toujours gentil
Et son attitude jusqu'à présent : il ne me fait aucun reproche. Il me dit qu'il ne m'aime plus. Il est là pour notre enfant, pour moi si j'en ai besoin. Pas de trahison (ou du moins je ne suis pas au courant mais il ne me semble pas. Par contre peut-être qqun en vue mais je n'ai rien décelé dans son apparence), pas de colère de sa part, toujours très gentil et serviable comme d'habitude.
Je crois que le désir s'est éteint et l'amour aussi.
Notre relation : complicité mais des manques en matière de sexe

Il me semble qu'on s'est sincèrement aimé toutes ces années, on avait une belle complicité, on a partagé beaucoup de choses, mais on s'est connus jeunes (j'étais sa première chérie à 23 ans ! même pas un bisou avant et il n'a jamais vécu tout seul), on a aussi parfois manqué de maturité, notamment on a parfois fait l'erreur de négliger un peu notre sexualité. ça a été la passion au début, après, c'était bien, même très bien mais je sais qu'il y a eu qqes périodes où je n'ai pas été disponible et qu'il en a énormément souffert sans m'en parler alors... et qu'avec la grossesse (parce que là aussi libido à plat pour moi), ça a certainement réactivé cette souffrance qu'il avait déjà eue.
Alors aujourd'hui, je fais quoi ?
Alors est-il encore possible de le reconquérir (ça fait quand même un an qu'il m'a annoncé ses doutes) ? n'est-ce pas trop tard selon vous ? Puis-je encore tenter un vrai SR maintenant que j'ai le mode d'emploi (en tenant compte bien sûr qu'on devra continuer quand même à se parler de notre enfant) ?
En fait, aujourd'hui il me semble que je devrais engager un SR pour moins souffrir d'une part, pour penser plus à moi et aussi créer un vrai manque de son côté (jusqu'à maintenant, on s'est quand même pas mal parlé, il a été dans une sous-loc, c'était l'été, là on rentre dans une période automnale et il va être dans son chez lui à la mi-octobre, il va peut-être plus cogiter).
Voilà, j'ai été longue (merci pour ceux qui sont allés jusqu'au bout) mais c'était aussi une relation longue

Merci de me donner votre point de vue, ça m'aidera certainement...