La haîne est une passion négative, mais une passion tout de même.
c'est pour cela qu'elle est le sentiment le plus proche de l'amour : passion positive, passion négative... au fond, c'est comme des aimants qui se repousse, il suffit d'un coup de pouce pour en retourner un et hop !...
Alors pour l'instant, ne dit rien du tout à ton ex. Même si tu a l'impression d'avoir murement réfléchi à ta fin définitive, tu es visiblement encore sous le coup de la colère, et la colère n'est jamais bonne conseillère.
Il faut vraiment que tu ne dises plus rien du tout à ton ex, tes propos risqueraient de te soulager sur le coup mais tu pourrais les regretter par la suite. Laisse retomber cette colère, parvient à passer au dessus. ça ne va pas se faire en deux heures, peut-être même pas en deux semaines ou en deux mois ! Mais tu dois impérativement la laisser passer avant d'envisager de lui reparler.
Fanette a raison : si tu te sens furieuse ou angoissée à l'idée de décrocher s'il t'appelle, alors ne décroche pas ! et si tu veux éviter le contact direct, envoie un sms plus tard pour dire que tu es désolée mais que tu ne te sens pas prête à lui parler pour le moment, que tu préfèrerais attendre un peu.
Est-ce que je peux te demander quel age tu as ? apparamment tu es encore à l'école, mais une relation de 4 ans, c'est pas rien, alors je pense que tu dois avoir comme moi entre, mettons, 18 et 25 ans

Moi, j'en ai 20. Je peux te dire que je sais ce que c'est qu'avoir la haine ! et je peux te dire aussi qu'il n'y a rien, même pas son abscence à "Lui", qui m'ait plus fait mal et plus détruit que ma propre haine à son encontre.
J'ai essayé de le détester ! j'ai vraiment essayé ! de lui faire tous les reproches possibles et immaginable, de le haïr pour ce qu'il m'avait fait et pour la façon dont il me traitait, son indifférence, alors que j'ai tant fait pour lui (et je me vante pas ! ^^)
Au final, oui, je le détestais... mais ça me faisait pleurer de dépit, de haine, je souffrais à mort et je ruminai à chaque instant du jour ou de la nuit, je n'en dormais plus, je ne vivais plus que pour l'avoir dans la tête au premier plan toute la journée, bref, il me pourrissait encore plus la vie que quand je ne le détestais pas.
Alors j'ai pris conscience que malgré tout ce que je lui reprochais, je pouvais ne pas le détester. Que je pouvais comprendre, et à défaut passer au dessus. Que cela m'apportait la paix. Que je pouvais dire "et alors ?", forcer mes muscles de mon ventre à se décontracter, et que rien qu'en faisant ça, je me sentais immensément mieux. pour moi.
Après, je ne sais pas pour toi, mais j'ai aussi compris en faisant cela que ma haîne ne cherchait qu'à dissimuler l'amour que je lui portait encore, et qu'en passant au dessus, je parvenais à l'aimer toujours, avec lucidité, et en étant beaucoup moins dépendante de mes sentiments. Que j'arrivais juste à l'aimer, sans avoir réellement besoin de lui ou de sa présence, que je l'aimais "sainement", que je lui souhaitais juste le bonheur -avec ou sans moi.
Ces moments sont importants pour moi. Je ne suis pas toujours dans cet état d'esprit, j'ai souvent des rechutes, des moments où j'ai besoin de lui et de sa présence, ou je la regrette, ou je pousse des vrais ricannement de joie totalement puérils et mesquins quand je lis une phrase msn ou FB du genre "Th-p s'ennuie à mourir et déteste se faire réveiller par ses coloc's qui rentrent bourrés de soirée, sans lui", où je vois qu'il est tout seul comme un c** et que, héhéhéhé, ben sa vie n'est pas toute rose. Des fois, je souris quand je vois qu'il est heureux, d'autres fois, ça me fait clairement ch**r, même si c'est malsain comme réaction, mais majoritairement, je parviens mieux à être équilibrée et heureuse dans ma vie si je le laisse dans mon coeur, mais que je le range dans un coin.
Que je me détache de la colère, que je parviens à voir que, en dehors de ma fierté, je suis mieux dans mes baskets à ne pas me focaliser sur ce qu'il a fait ou n'a pas fait, et que j'accèpte le fait qu'il est toujours bien accroché dans la case "amour". désolée, c'est ainsi... mais je ne le regrette plus. parce que j'arrive à passer au dessus, ne serait-ce que pour moi : je le laisse là où il est, j'y perds moins de temps et d'énergie qu'a ne cesser de penser à lui en essayant de le décrocher par la colère : ça me vide, et ça ne me soulage pas.
Essaye, toi aussi. concentre toi sur ce que tu as à faire. Quand il rentre dans ta tête, crie mentalement "STOP !Lâcher prise !!" et dénoue tes abdos. Inspire à fond et force toi à détourner tes pensées de lui. Au début, c'est dur, puis on prend le pli. Et c'est ainsi que tu parviendras à "ne pas tout casser" de ce qu'il reste, et à prendre le recul pour ne plus voir que les bons souvenirs, sans les ressasser.
courage, c'est comme une nouvelle habitude : c'est dur à changer au début, puis ça devient moins fastidieux, puis ça devient presque naturel, puis on se rend compte qu'on arrive même plus à faire comme avant, et voilà, l'habitude est prise
Mon père m'a dit un jour que pour changer une habitude, que ce soit la façon de tenir ses couverts ou révolutionner sa façon de penser, se tenir droit ou ne plus employer certaines formules de langage, il faut 3 mois.
Le temps a ceci de particulier qu'on le trouve terriblement long quand il s'étire dans le futur et qu'on le regarde en se tournant vers l'avenir, mais qu'il parrait incroyablement court quand on se retourne et qu'on regarde derrière soi.
C'est ainsi qu'on à l'impression que le cours de maths ne finira jamais alors qu'on est ébahi d'avoir déjà fini l'heure de dessin. Qu'on se dit qu'on arrivera jamais au bout de l'année scolaire alors qu'on a l'impression que la remise des diplomes de l'année passée était hier. Que les enfants pensent qu'un jeune de 20 ans, c'est un "vieux" et qu'ils ont peu de chances d'arriver à vivre jusque là, alors qu'un vieillard de 90 ans a toujours l'impression que ses 20 ans, c'était il n'y a pas si longtemps.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut avoir des objectifs à long terme, bien les définir, voir les noter et pourquoi pas fixer une date de mise au point, puis les ranger dans une boite, et ne penser qu'à éxecuter la tache du jour, se focaliser sur "aujourd'hui", parce que c'est déjà assez de boulot de révolutionner sa pensée toute une journée sans avoir à penser à tenir trois mois ! même si l'idée, à terme, est effectivement d'être révolutionnée de A à Z dans ces trois mois
accroche toi à aujourd'hui. Comme disait Gandhi, "Vivez comme si vous deviez mourir demain, apprenez comme si vous pouviez vivre toujours".
N'ayez pas de regrets, mais sachez restez sage et ne pas vous abandonner à des actes je-m'en-foutistes. Vivez pleinement votre vie mais vivez la sainement. Soyez au dessus des émotions qui vous détruisent pour mieux profiter de celles qui vous rendent meilleurs. vivez chaque jour comme s'il était le dernier, donc profitez-en chaque jour pour remerciez ceux que vous aimez, le leur dire, profiter du rayon de soleil qui passe par la fenêtre et vous émerveiller de tout, pas pour dire "puisque c'est le dernier jour, autant tout sacager, me venger des personnes que je déteste, dire tout ce que j'ai sur le coeur quitte à détruire tout ce qui m'entourent !".
Voilà. C'est un beau programme, et je crois qu'il demande toute une vie.
Autant s'y mettre tout de suite.
Au moins, ça aura le mérite d'occuper nos esprit suffisament pour ne plus penser à nos ex
PS par rapport à ce que tu disais dans ton dernier post : ne te focalise pas sur ce qu'il pourrait penser, pourrait faire, et s'il n'est pas le genre à faire si ou ça. le but du SR, c'est se reconstruire pour soi, évoluer, et donc au final, avoir un peu changé quand même. On le fait, nous, et on y arrive ! Alors pourquoi inférioriser l'autre en pensant qu'il ne changera jamais ?
Pour te rassurer, moi, mon ex, il a fait tellement de trucs qui m'ont laissé fesses par terre que je crois bien que j'ai des bleus sur cette partie de mon annatomie ! ^^ Et pourtant, je me targue de trés bien le connaitre, vu qu'il me parlait plus à moi qu'à n'importe qui d'autre.