- 19 févr. 2017, 16:55
#1229866
Bonjour à tous, je suis nouveau ici, mais depuis ma rupture, je lis beaucoup de vos messages pour m'aider à travailler sur moi, sur ma relation et aider mon moral fluctuant...
Aujourd'hui je me lance à vous raconter ma longue histoire en espérant que vos expériences et vos points de vue m'aident à accepter les choses...
Nous étions ensemble depuis 2 ans, j'ai 31 ans, elle en a 25. J'ai connu des déceptions suites à de longues relations plusieurs fois que j'ai toujours surmonté plus facilement que celle-ci.
On s'est rencontré un soir par hasard en boite de nuit (alors que j'ai toujours pensé que rencontrer quelqu'un de sérieux dans ces endroits était difficile.)
On a passé la soirée à discuter, j'ai été touché par sa simplicité, son sourire, sa vision des choses. A partir de ce jour on n'a jamais passé plus de 24h sans se parler.
On se revoit quelquefois pour partager des moments de vie (diner, ciné, sorties...) et d'intimité tout en ne se promettant rien de sérieux. Au bout de quelques mois on se rend chacun compte qu'on ne peut se passer l'un de l'autre et on s'avoue nos sentiments.
Très vite, j'emménage chez elle car j'avais trouvé un bon emploi dans sa ville. Etant en recherche de logement elle me propose de vivre ensemble et de voir si cela fonctionne. On convient de se laisser quelques temps et de voir si on continue à deux ou si on continue notre histoire en ayant chacun son chez soi.
Tout se passe à merveille et donc jamais l'idée d'avoir un appartement sera mis sur le tapis par aucun des deux.
Très vite, elle me confie qu'elle a connu dans sa jeunesse un terrible drame et traumatisme et qu'elle se bat pour se reconstruire. Que ce drame avait fait qu'elle avait eu une vie décousue durant quelques années.
Touché par le drame mais embêté par cette vie décousue qu'elle avait pu avoir, je fais fi, cette fille était tellement belle, aimante, courageuse et impliquée.
Pendant 1 an et demi, le paradis. Un amour magnifique, un partage de tellement de choses, des attentions et des moments à deux tellement surprenants... Sans parler de l'osmose physique.
Je l'aidais aussi dans ces moments difficiles suite au drame et j'ai su me montrer patient, compréhensif et aidant (je l'ai aidé par exemple à vaincre certains comportements développé suite à tout ça.). Et elle faisait de même (difficultés dans mon travail).
On parlait aussi projet (nouvel appart à nous, les mêmes envies de voyages, de sorties, des enfants à long terme). Je la voyais comme la femme de ma vie et elle me voyait comme l'homme de la sienne.
Chaque journée était belle, chaque journée était des attentions de chacun pour l'autre, on partageait tout avec plaisir, on était des amis, des amoureux, des amants comblés.)
Il arrivait que son traumatisme la bloque notamment dans son approche intime avec moi ce qui me perturbait, mais je l'ai toujours soutenu, rassuré, lui faisant comprendre que je comprenais et que c'était pas grave. J'ai montré beaucoup d'amour et de patience même si j'ai souffert de ça et pu me montrer maladroit (je me cache souvent derrière l'humour.)
Tout mes amis et ma famille avaient adoré ma compagne et m'ont toujours ditde la garder et de tout faire pour elle,qu'elle était exceptionnelle.
Depuis quelques temps, le traumatisme était revenu, très, trop fort. Notre intimité battait de l'aile, mes baisers, mes caresses étant difficile à supporter. La cause: un élément déclencheur un soir qui a réveillé ce souvenir au point qu'elle fasse des cauchemars la nuit où elle revivait l'agression en me voyant moi au lieu du monstre.
Elle a commencé à avoir du mal avec moi, nos retrouvailles après les journées de travail (longues pour moi) étaient délicates car elle n'osait plus venir vers moi, un sentiment pénible l'habitant.
Je l'ai senti beaucoup moins dynamique qu'avant, elle se laissait aller, et même un bisous était difficile à avoir. On en a parlé, je l'ai soutenu, lui ai fait comprendre que je serai là, patient, que je ne forcerai jamais rien même si parfois ma frustration était visible.
En parallèle, je développais une grosse fatigue dûe à tout ça et à un travail prenant.
J'ai tenté plusieurs fois de revenir vers elle, d'essayer d'autres approches mais à chaque fois, c'était un blocage physique qui était trop pénible et au bout d'un moment j'ai un peu abandonné. On a commencé à vivre comme des amis, ce que je lui disait et qu'elle constatait aussi tristement.
J'ai essayé un paquet de fois de lui dire de revoir un psy, de tenter la microkinésie, l'hypnose, la relaxation pour résoudre le problème, mais elle m'a toujours répondu un peu résignée qu'on verrait, que pourquoi pas... Sans jamais faire les démarches. Et je n'ai jamais pris les devants (ce que je regrette), car je me disais que je ne pouvais pas la forcer dans ces démarches.
En Janvier, un soir, elle me demande de partir car c'était plus vivable pour elle, ce que je fais quelques jours après le temps de trouver un point de chute.
J'ai réagi comme un con le premier soir, m'énervant et pleurant et en disant des choses assez dures pour la faire réagir, lui montrer qu'on ne pouvait pas tout perdre pour ça, mais rien. Elle pourtant si sensible à pouvoir pleurer devant un reportage animalier me laissait partir en me disant qu'elle m'aimait encore, sans tristesse dans le regard, sans une larme.
Elle me parlait de break, je savais que c'était terminé, mais je gardais un espoir.
Quelques jours après, je lui dit que comme on est en break, on allait aller voir un professionnel de son choix ensemble, ce qu'on a fait.
Rdv de couple banal ou on expose nos points de vues. Sur le retour, on discute comme avant, de tout et de rien et m'offre un câlin en partant.
La psy compte nous revoir séparément ce qu'on accepte. Elle nous demande de faire un SR voir si l'on se manque.
Evidemment, le SR a tenu quelques jours, j'étais tellement mal...
Je retourne chez la psy. La psy connaissait ma copine puisqu'elle l'avait déjà vu après son traumatisme. Elle me fait clairement comprendre qu'elle a toujours été instable (avant pendant et après le drame), et que m'engager sur le long terme serait un long et difficile chemin. Je ressors perturbé mais en me disant que finalement c'était peut-être un mal pour un bien.
Après son rdv, elle me dit clairement qu'elle se sent mieux depuis que je suis parti, que ses peurs et cauchemars ont disparu du fait de ne pas me voir et qu'elle avance. Et que la psy lui a dit qu'elle était guérie et qu'elle n'avait plus besoin de rdv (foutaise, on ne guérit pas en 1h, et le psy m'a confirmé qu'elle n'avait jamais dit ça.)
J'arrive à me convaincre que malheureusement elle était enfermée dans quelques chose de trop délicat et qu'elle ne voudrait pas s'en sortir et sauver son couple.
Je ne dis rien, elle décide de rompre car elle se sent dans une impasse, que je suis une victime colltéral, que c'est très moche ect...
Elle va même jusqu'à me dire qu'elle est sorti il y a peu avec une amie et qu'un garçon brun aux yeux sombres (le contraire de moi) l'avait dragué et qu'elle avait apprécié de pouvoir discuter avec quelqu'un sans peur, sans crispation.. ce qu'elle avait avec moi depuis les cauchemars. Elle m'assure qu'il y a même pas eu de bisous.
J'accepte la rupture, par amour, en espérant que mon absence lui permettra de détacher ce visage du quotidien de ses pires cauchemars.
On avait discuté du fait de rester proches si ça ne repartait pas, et encore elle me dit espérer fortement qu'on reste proches. (Elle savait aussi que malgré tout je serai toujours la.)
Je me dis que c'est un mal pour un bien et tente alors de me reconstruire.
Le soir même après ça on discute de tout et de rien pendant 3h, et on se quitte sur un mot gentil de sa part (un petit surnom).
Je décide de me réimposer un SR, que je rompt quelques temps après car elle m'envoyait des messages et que ça me faisait du bien de répondre.
Un soir, (1 semaine après) je devais passer récupérer des affaires, je décline car je finissais tard et que je devais sortir. Elle me demande directement si j'ai un rdv galant en écrivant bien que ça serait pas étonnant vu que j'ai un sourire dévastateur et un regard de braise (ce sont ses mots).
et elle me balance qu'elle mange avec un couple d'ami et qu'il y aura un ami à eux, que ça sent le rdv arrangé.
Je lui dit que c'est pas cool de me dire ça, elle me dit qu'elle est désolé mais qu'elle se fout de faire des rencontres.
Elle insiste pour passer m'apporter quelques affaires urgentes après son diner. Je refuse disant que je sors et qu'elle allait pas traverser la ville pour moi qu'on se verrait plus tard. Devant son insistance, j'accepte mais tard.
Elle ne passera jamais, s'excusant le lendemain car ils avaient fini par tous aller boire un verre. Je ne répond pas.
Je continue mon SR. Quelques jours après elle le rompt et m'écrit. Bête que je suis nous voilà à rediscuter. Elle me dit qu'elle est fatiguée, précisant bien qu'elle dort peu et que de mercredi à jeudi (soirée de ce fameux repas, elle a dormi 2h).
Je bouillonne en moi, je lui dit de surveiller ses paroles car je réfléchis beaucoup et que j'allais penser au pire... Elle s'excuse.
3 jours après (un mercredi), je lui dit que je passerai récupérer TOUTES mes affaires un soir où elle verra son amie (elles se voient 2-3fois par semaine). Elle me dit qu'elle n'a pas de nouvelles en ce moment et qu'elle ne sait pas quand elle sera absente. (mouais.... !!)
Je lui dit donc que je passe le lendemain.
Le lendemain je finis le travail à pas d'heure et épuisé, je reporte en lui demandant de passer plus tard. Elle me dit qu'elle est là ce week end et que je peux passer samedi entre midi et 13h.
Quelques heures après elle me dit que les affaires sont prêtes et me demande si je veux récupérer une bague offerte cet été. Cette bague était un symbole fort fort, signe d'un engagement futur.)
Je lui répond que je m'en fous qu'elle a qu'à la revendre qu'elle ne voulait plus rien dire.
Elle précise que pour elle si, qu'elle ne veut pas renier notre histoire ect...
Je cogite trop sur ces paroles.
Le lendemain (vendredi soir), elle m'écrit à 23h pour me dire qu'une musique qu'elle écoute lui fait penser à moi car j'adorerai. Je ne répond pas.
Voilà ce fameux samedi ou je dois passer récupérer mes affaires. Je lui demande si c'est toujours bon elle me dit oui.
J'y arrive à 13h elle m'ouvre, souriante, en jogging comme elle aimait trainer un peu en sortant du lit. Elle est douce, me demande si ça va, me fait remarquer que mes nouvelles chaussures sont belles...
Je rentre sans appréhension prendre les affaires, et là ... Un mec qui fume au canapé et se lève me dire bonjour... KO technique... Je ne montre ni faiblesse ni énervement, je prend mes sacs et je m'en vais ...
C'était samedi dernier, et depuis ... plus rien. Notre plus long SR.
J'ai toujours eu espoir de la récupérer malgré ce que m'a dit la psy et mes proches. Malgré que je sache pertinemment que c'est mieux ainsi.
J'ai trouvé que c'était un manque de respect incroyable de m'imposer ce garçon alors qu'elle savait depuis 2 jours que je passais à cette heure-ci, que notre rupture est due à des évènements terribles et que c'était en aucun cas parce qu'on s'était trompé ou fait du mal volontairement...
J'aurais trouvé un ami d'enfance à elle j'aurais compris, là c'était le mec qu'elle a vu à ce rdv arrangé, qu'elle connait depuis une semaine....
J'ai du mal à croire qu'il était là pour parler de la pluie et du beau temps... Et peut-être que c'est vraiment un nouvel ami mais en me le montrant chez elle elle savait que ça allait me faire un mal de chien...
Depuis je cogite, mon moral fait les montagnes russes, et même si tout les signes me font comprendre qu'il en est mieux ainsi, que malheureusement c'est plus ou pas la fille que j'ai connu (ou cru connaitre?), j'ai encore un espoir à la con que tout va rentrer dans l'ordre. J'attend inconsciemment des signes d'elle qui n'arrive pas, et moi je respecte mon SR et j'avance malgré l'humiliation et le manque de respect.
Je l'aime encore même si l'évolution des choses me dégoutent, je suis nostalgique de tout ce qu'on a vécu et partagé... Je suis triste de ne pas savoir comment elle va, de savoir qu'un autre peut peut être poser ses mains sur elle sans qu'elle ait de blocage, alors que ce mec n'éprouve rien pour elle alors que moi je l'aimais comme un dingue.
Avec réflexion, je me dis qu'il y a un sacré problème, qu'elle avait pu avoir une vie décousue avant moi sans trop de blocage, et qu'avec le seul homme qui l'a vraiment aimé et qui lui a fait l'amour comme il se doit (je ne me vante pas c'est ce qu'elle a toujours dit, et dit à la psy
), ça ne marchait plus.
De plus, le blocage avec moi venait du fait que je sois blond comme l'agresseur. Et que le mec que j'ai vu avec elle chez elle (chez nous il y a deux mois) est ... blond
Je me rend compte avec le recul que les premiers blocages, bien que rares, ont commencé quand c'est devenu sérieux, alors que ce n'était jamais arrivé quand on se voyait comme ça. Et que tout s'est dégradé sans qu'elle ne demande de l'aide, espérant juste que ça finirait par passer un jour.
Je me rend compte que j'ai peut être été naif car je l'ai surprise 2 fois en train de draguer/chauffer d'autres personnes qui ne pensait qu'à coucher avec elle (avec d'énormes doutes que ce soit arrivé la seconde fois), mais que je lui ai toujours pardonné car elle me disait que c'était le passé qui reprenait le dessus et qu'elle agissait sans réfléchir mais qu'elle n'aurait jamais été au bout des choses
Comment arriver à m'admettre ce que je sais déjà, comment comprendre ses comportements post ruptures (je reviens vers toi, mais je te fous ça par la gueule comme si de rien était) ??
Depuis quelques mois, tout les voyants me montrent que son comportement est irrespectueux et qu'elle a un soucis mais je ne peux m'empecher de penser à elle, même les jours où je vais bien.
Merci d'avoir lu cette extrêmement longue histoire et merci de vos messages
Aujourd'hui je me lance à vous raconter ma longue histoire en espérant que vos expériences et vos points de vue m'aident à accepter les choses...
Nous étions ensemble depuis 2 ans, j'ai 31 ans, elle en a 25. J'ai connu des déceptions suites à de longues relations plusieurs fois que j'ai toujours surmonté plus facilement que celle-ci.
On s'est rencontré un soir par hasard en boite de nuit (alors que j'ai toujours pensé que rencontrer quelqu'un de sérieux dans ces endroits était difficile.)
On a passé la soirée à discuter, j'ai été touché par sa simplicité, son sourire, sa vision des choses. A partir de ce jour on n'a jamais passé plus de 24h sans se parler.
On se revoit quelquefois pour partager des moments de vie (diner, ciné, sorties...) et d'intimité tout en ne se promettant rien de sérieux. Au bout de quelques mois on se rend chacun compte qu'on ne peut se passer l'un de l'autre et on s'avoue nos sentiments.
Très vite, j'emménage chez elle car j'avais trouvé un bon emploi dans sa ville. Etant en recherche de logement elle me propose de vivre ensemble et de voir si cela fonctionne. On convient de se laisser quelques temps et de voir si on continue à deux ou si on continue notre histoire en ayant chacun son chez soi.
Tout se passe à merveille et donc jamais l'idée d'avoir un appartement sera mis sur le tapis par aucun des deux.
Très vite, elle me confie qu'elle a connu dans sa jeunesse un terrible drame et traumatisme et qu'elle se bat pour se reconstruire. Que ce drame avait fait qu'elle avait eu une vie décousue durant quelques années.
Touché par le drame mais embêté par cette vie décousue qu'elle avait pu avoir, je fais fi, cette fille était tellement belle, aimante, courageuse et impliquée.
Pendant 1 an et demi, le paradis. Un amour magnifique, un partage de tellement de choses, des attentions et des moments à deux tellement surprenants... Sans parler de l'osmose physique.
Je l'aidais aussi dans ces moments difficiles suite au drame et j'ai su me montrer patient, compréhensif et aidant (je l'ai aidé par exemple à vaincre certains comportements développé suite à tout ça.). Et elle faisait de même (difficultés dans mon travail).
On parlait aussi projet (nouvel appart à nous, les mêmes envies de voyages, de sorties, des enfants à long terme). Je la voyais comme la femme de ma vie et elle me voyait comme l'homme de la sienne.
Chaque journée était belle, chaque journée était des attentions de chacun pour l'autre, on partageait tout avec plaisir, on était des amis, des amoureux, des amants comblés.)
Il arrivait que son traumatisme la bloque notamment dans son approche intime avec moi ce qui me perturbait, mais je l'ai toujours soutenu, rassuré, lui faisant comprendre que je comprenais et que c'était pas grave. J'ai montré beaucoup d'amour et de patience même si j'ai souffert de ça et pu me montrer maladroit (je me cache souvent derrière l'humour.)
Tout mes amis et ma famille avaient adoré ma compagne et m'ont toujours ditde la garder et de tout faire pour elle,qu'elle était exceptionnelle.
Depuis quelques temps, le traumatisme était revenu, très, trop fort. Notre intimité battait de l'aile, mes baisers, mes caresses étant difficile à supporter. La cause: un élément déclencheur un soir qui a réveillé ce souvenir au point qu'elle fasse des cauchemars la nuit où elle revivait l'agression en me voyant moi au lieu du monstre.
Elle a commencé à avoir du mal avec moi, nos retrouvailles après les journées de travail (longues pour moi) étaient délicates car elle n'osait plus venir vers moi, un sentiment pénible l'habitant.
Je l'ai senti beaucoup moins dynamique qu'avant, elle se laissait aller, et même un bisous était difficile à avoir. On en a parlé, je l'ai soutenu, lui ai fait comprendre que je serai là, patient, que je ne forcerai jamais rien même si parfois ma frustration était visible.
En parallèle, je développais une grosse fatigue dûe à tout ça et à un travail prenant.
J'ai tenté plusieurs fois de revenir vers elle, d'essayer d'autres approches mais à chaque fois, c'était un blocage physique qui était trop pénible et au bout d'un moment j'ai un peu abandonné. On a commencé à vivre comme des amis, ce que je lui disait et qu'elle constatait aussi tristement.
J'ai essayé un paquet de fois de lui dire de revoir un psy, de tenter la microkinésie, l'hypnose, la relaxation pour résoudre le problème, mais elle m'a toujours répondu un peu résignée qu'on verrait, que pourquoi pas... Sans jamais faire les démarches. Et je n'ai jamais pris les devants (ce que je regrette), car je me disais que je ne pouvais pas la forcer dans ces démarches.
En Janvier, un soir, elle me demande de partir car c'était plus vivable pour elle, ce que je fais quelques jours après le temps de trouver un point de chute.
J'ai réagi comme un con le premier soir, m'énervant et pleurant et en disant des choses assez dures pour la faire réagir, lui montrer qu'on ne pouvait pas tout perdre pour ça, mais rien. Elle pourtant si sensible à pouvoir pleurer devant un reportage animalier me laissait partir en me disant qu'elle m'aimait encore, sans tristesse dans le regard, sans une larme.
Elle me parlait de break, je savais que c'était terminé, mais je gardais un espoir.
Quelques jours après, je lui dit que comme on est en break, on allait aller voir un professionnel de son choix ensemble, ce qu'on a fait.
Rdv de couple banal ou on expose nos points de vues. Sur le retour, on discute comme avant, de tout et de rien et m'offre un câlin en partant.
La psy compte nous revoir séparément ce qu'on accepte. Elle nous demande de faire un SR voir si l'on se manque.
Evidemment, le SR a tenu quelques jours, j'étais tellement mal...
Je retourne chez la psy. La psy connaissait ma copine puisqu'elle l'avait déjà vu après son traumatisme. Elle me fait clairement comprendre qu'elle a toujours été instable (avant pendant et après le drame), et que m'engager sur le long terme serait un long et difficile chemin. Je ressors perturbé mais en me disant que finalement c'était peut-être un mal pour un bien.
Après son rdv, elle me dit clairement qu'elle se sent mieux depuis que je suis parti, que ses peurs et cauchemars ont disparu du fait de ne pas me voir et qu'elle avance. Et que la psy lui a dit qu'elle était guérie et qu'elle n'avait plus besoin de rdv (foutaise, on ne guérit pas en 1h, et le psy m'a confirmé qu'elle n'avait jamais dit ça.)
J'arrive à me convaincre que malheureusement elle était enfermée dans quelques chose de trop délicat et qu'elle ne voudrait pas s'en sortir et sauver son couple.
Je ne dis rien, elle décide de rompre car elle se sent dans une impasse, que je suis une victime colltéral, que c'est très moche ect...
Elle va même jusqu'à me dire qu'elle est sorti il y a peu avec une amie et qu'un garçon brun aux yeux sombres (le contraire de moi) l'avait dragué et qu'elle avait apprécié de pouvoir discuter avec quelqu'un sans peur, sans crispation.. ce qu'elle avait avec moi depuis les cauchemars. Elle m'assure qu'il y a même pas eu de bisous.
J'accepte la rupture, par amour, en espérant que mon absence lui permettra de détacher ce visage du quotidien de ses pires cauchemars.
On avait discuté du fait de rester proches si ça ne repartait pas, et encore elle me dit espérer fortement qu'on reste proches. (Elle savait aussi que malgré tout je serai toujours la.)
Je me dis que c'est un mal pour un bien et tente alors de me reconstruire.
Le soir même après ça on discute de tout et de rien pendant 3h, et on se quitte sur un mot gentil de sa part (un petit surnom).
Je décide de me réimposer un SR, que je rompt quelques temps après car elle m'envoyait des messages et que ça me faisait du bien de répondre.
Un soir, (1 semaine après) je devais passer récupérer des affaires, je décline car je finissais tard et que je devais sortir. Elle me demande directement si j'ai un rdv galant en écrivant bien que ça serait pas étonnant vu que j'ai un sourire dévastateur et un regard de braise (ce sont ses mots).
et elle me balance qu'elle mange avec un couple d'ami et qu'il y aura un ami à eux, que ça sent le rdv arrangé.
Je lui dit que c'est pas cool de me dire ça, elle me dit qu'elle est désolé mais qu'elle se fout de faire des rencontres.
Elle insiste pour passer m'apporter quelques affaires urgentes après son diner. Je refuse disant que je sors et qu'elle allait pas traverser la ville pour moi qu'on se verrait plus tard. Devant son insistance, j'accepte mais tard.
Elle ne passera jamais, s'excusant le lendemain car ils avaient fini par tous aller boire un verre. Je ne répond pas.
Je continue mon SR. Quelques jours après elle le rompt et m'écrit. Bête que je suis nous voilà à rediscuter. Elle me dit qu'elle est fatiguée, précisant bien qu'elle dort peu et que de mercredi à jeudi (soirée de ce fameux repas, elle a dormi 2h).
Je bouillonne en moi, je lui dit de surveiller ses paroles car je réfléchis beaucoup et que j'allais penser au pire... Elle s'excuse.
3 jours après (un mercredi), je lui dit que je passerai récupérer TOUTES mes affaires un soir où elle verra son amie (elles se voient 2-3fois par semaine). Elle me dit qu'elle n'a pas de nouvelles en ce moment et qu'elle ne sait pas quand elle sera absente. (mouais.... !!)
Je lui dit donc que je passe le lendemain.
Le lendemain je finis le travail à pas d'heure et épuisé, je reporte en lui demandant de passer plus tard. Elle me dit qu'elle est là ce week end et que je peux passer samedi entre midi et 13h.
Quelques heures après elle me dit que les affaires sont prêtes et me demande si je veux récupérer une bague offerte cet été. Cette bague était un symbole fort fort, signe d'un engagement futur.)
Je lui répond que je m'en fous qu'elle a qu'à la revendre qu'elle ne voulait plus rien dire.
Elle précise que pour elle si, qu'elle ne veut pas renier notre histoire ect...
Je cogite trop sur ces paroles.
Le lendemain (vendredi soir), elle m'écrit à 23h pour me dire qu'une musique qu'elle écoute lui fait penser à moi car j'adorerai. Je ne répond pas.
Voilà ce fameux samedi ou je dois passer récupérer mes affaires. Je lui demande si c'est toujours bon elle me dit oui.
J'y arrive à 13h elle m'ouvre, souriante, en jogging comme elle aimait trainer un peu en sortant du lit. Elle est douce, me demande si ça va, me fait remarquer que mes nouvelles chaussures sont belles...
Je rentre sans appréhension prendre les affaires, et là ... Un mec qui fume au canapé et se lève me dire bonjour... KO technique... Je ne montre ni faiblesse ni énervement, je prend mes sacs et je m'en vais ...
C'était samedi dernier, et depuis ... plus rien. Notre plus long SR.
J'ai toujours eu espoir de la récupérer malgré ce que m'a dit la psy et mes proches. Malgré que je sache pertinemment que c'est mieux ainsi.
J'ai trouvé que c'était un manque de respect incroyable de m'imposer ce garçon alors qu'elle savait depuis 2 jours que je passais à cette heure-ci, que notre rupture est due à des évènements terribles et que c'était en aucun cas parce qu'on s'était trompé ou fait du mal volontairement...
J'aurais trouvé un ami d'enfance à elle j'aurais compris, là c'était le mec qu'elle a vu à ce rdv arrangé, qu'elle connait depuis une semaine....
J'ai du mal à croire qu'il était là pour parler de la pluie et du beau temps... Et peut-être que c'est vraiment un nouvel ami mais en me le montrant chez elle elle savait que ça allait me faire un mal de chien...
Depuis je cogite, mon moral fait les montagnes russes, et même si tout les signes me font comprendre qu'il en est mieux ainsi, que malheureusement c'est plus ou pas la fille que j'ai connu (ou cru connaitre?), j'ai encore un espoir à la con que tout va rentrer dans l'ordre. J'attend inconsciemment des signes d'elle qui n'arrive pas, et moi je respecte mon SR et j'avance malgré l'humiliation et le manque de respect.
Je l'aime encore même si l'évolution des choses me dégoutent, je suis nostalgique de tout ce qu'on a vécu et partagé... Je suis triste de ne pas savoir comment elle va, de savoir qu'un autre peut peut être poser ses mains sur elle sans qu'elle ait de blocage, alors que ce mec n'éprouve rien pour elle alors que moi je l'aimais comme un dingue.
Avec réflexion, je me dis qu'il y a un sacré problème, qu'elle avait pu avoir une vie décousue avant moi sans trop de blocage, et qu'avec le seul homme qui l'a vraiment aimé et qui lui a fait l'amour comme il se doit (je ne me vante pas c'est ce qu'elle a toujours dit, et dit à la psy

De plus, le blocage avec moi venait du fait que je sois blond comme l'agresseur. Et que le mec que j'ai vu avec elle chez elle (chez nous il y a deux mois) est ... blond
Je me rend compte avec le recul que les premiers blocages, bien que rares, ont commencé quand c'est devenu sérieux, alors que ce n'était jamais arrivé quand on se voyait comme ça. Et que tout s'est dégradé sans qu'elle ne demande de l'aide, espérant juste que ça finirait par passer un jour.
Je me rend compte que j'ai peut être été naif car je l'ai surprise 2 fois en train de draguer/chauffer d'autres personnes qui ne pensait qu'à coucher avec elle (avec d'énormes doutes que ce soit arrivé la seconde fois), mais que je lui ai toujours pardonné car elle me disait que c'était le passé qui reprenait le dessus et qu'elle agissait sans réfléchir mais qu'elle n'aurait jamais été au bout des choses
Comment arriver à m'admettre ce que je sais déjà, comment comprendre ses comportements post ruptures (je reviens vers toi, mais je te fous ça par la gueule comme si de rien était) ??
Depuis quelques mois, tout les voyants me montrent que son comportement est irrespectueux et qu'elle a un soucis mais je ne peux m'empecher de penser à elle, même les jours où je vais bien.
Merci d'avoir lu cette extrêmement longue histoire et merci de vos messages
