Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1229848
Bonjour,

J'aurais besoin de vos lumières. Voici mon histoire :
J'ai 40 ans, mon ex 50 ans et nous travaillons dans le même bureau. Notre histoire a duré presque trois ans et pendant tout ce temps, nous avons caché notre relation à nos collègues à cause de la très mauvaiseambiance dans notre service. J'ai aussi caché cette relation à mon fils qui vient de temps en temps au travail et qui est une pipelette. Du moins mon ex passait pour un ami auprès de lui. La situation était vraiment difficile à cause des mensonges alors que nous ne faisions rien de mal (tous les deux célibataires). Lui était amoureux depuis longtemps et il est "venu me chercher" quand il s'est séparé de sa compagne de 10 ans.

Nous avons vécu des moments merveilleux, assez rares en tête à tête (un week-end sur deux+ quelques petites vacances. Deux ombres au tableau : se cacher et étouffer souvent nos sentiments ne sachant comment se sortir de cette situation. L'amour était là même si c'était compliqué.

Bref, on s'est imposés quelque chose de presque surhumain mais nous tenions l'un à l'autre. Cependant les derniers mois la situation me pesait de plus en plus ; me voyant souvent malheureuse, il en était malheureux aussi mais nous n'avons pas réussi à sortir de cette impasse. Nous avons décidé de rompre avec douleur une semaine avant Noël ( on a passé la journée de Noël ensemble en amoureux quand même) Lui a morflé sans trop rien dire. Moi j'étais soulagée de ne plus être dans le mensonge et de le voir tous les jours me faisait du bien. Je crois que j'étais dans le déni de cette rupture (nous nous appelions souvent, il était tout mignon avec moi au boulot).

Bref, j'ai eu l'impression qu'on trouverait une solution et qu'on se remettrait ensemble. Sauf que lui pour calmer sa douleur, il s'est inscrit sur tinder. Quand je l'ai suJ, je l'ai mal pris, je lui ai demandé de ne pas jouer avec mes sentiments et de se tenir à distance désormais. Ce qu'il a plus ou moins réussi. Je le voyais malheureux mais il a fini par rencontrer quelqu'un sur tinder et sortir avec cette next.

Je l'ai appris hier. Ça fait trois semaines que ça dure. Elle a son âge, des enfants grands qui ne vivent pas avec elle et elle s'est super emballée (grosse déclaration d'amour sur facebook, à base de mon amour, mon trophée).

Je l'ai appelé. Il m'a dit qu'il ne me remplaçait pas mais se consolait.

Je morfle et je me dis que je n'ai plus aucune chance avec lui même s'il doit rester un peu des sentiments(Il n'est pas très bien au boulot, en tout cas, il n'a pas l'air sur un petit nuage comme lorsqu'on est amoureux ou je me trompe). Elle est libre, disponible, pas de souci avec le boulot et elle le valorise énormément (c'est quelqu'un qui manque beaucoup de confiance en lui malgré les apparences), à tel point qur dans sa description sur facebook, j'avais du mal à le reconnaître sur certains points. Pas d'enfant. Beaucoup de sorties et d'amis(lui n'en n'a que trois-quatre).

Quelle attitude adopter ? Je l'aime vraiment et j'aimerais qu'on se retrouve et qu'on dépasse cette craintevis à vis des collègues.
Ça me semble difficile, voire impossible étant donné qu'il est dans un début de relation, même de consolation et que c'est beaucoup plus simple pour lui et que selon lui, ça le "dépayse !"

Merci de m'avoir lue jusqu'ici.

J'attends vos regards extérieurs et vos conseils avec impatience !
Modifié en dernier par Chou75 le 22 avr. 2017, 20:48, modifié 1 fois.
#1357459

Salut Chou75!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#1229874
Tu sais pour ce genre d'histoires où un des deux ne veut pas s'afficher au grand jour pour X raison (peur,assumer sa sexualité, peur d'être juger ..) je conseille souvent un seul film plus que de grand discours : Le Secret de Brokeback Mountain . La fin du film explique clairement ce qui arrive quand on laisse le temps filer. peut être tu l'appréciera je ne sais pas, mais je te conseille de jeter un œil. Sinon cette personne est avec quelqu'un d'autre, ne perd pas ton temps avec les informations grappillées sur "facebook" qui valent ce qu'elles valent : de la merde.

Toi tu dois te reconstruire, tu as bien fait comprendre que tu voulais vivre pleinement cette histoire, les cartes ne sont plus entre tes mains. Continue ta vie au boulot et fait lui bien comprendre que tu es désormais prêt à t'afficher pleinement. Après le reste ne t'appartiens plus.
#1229951
Bonjour
Je vais occulter la règle n°1 de ce genre de relation (nZiJ) juste pour passer directement à ce qu im'a interpellé:
"​nous avons caché notre relation à nos collègues à cause de la très mauvaiseambiance dans notre service. J'ai aussi caché cette relation à mon fils "
Et donc ? sachant que vous êtiez célibs tous les deux...quel intérêt? ...
J'ai toujours été supris par la propension des gens à aller vers les situations qui leur apporte malheur et tristesse plutôt que joie et bonheur...
Sinon, concernant tes questions existentielles... demandes toi d'abord pourquoi ne pas mettre votre histoire au grand jour (parce que si par hasard vous recommencez, ça finira de la même façon si ce point là n'est pas résolu).
Quelle attitude tu dois adopter? je n'en sais fichtre rien, mais tu n'as pas le droit d'ingérance dans sa vie privée non plus, il fait ce qu'il veut, surtout après la "fin" un peu moisie de votre histoire.
"​ Je l'aime vraiment et j'aimerais qu'on se retrouve et qu'on dépasse cette craintevis à vis des collègues. " <== je pense que tu projette plutôt le fait que vous vous soyez séparés.
Si vraiment tu avais voulu dépasser cette "crainte" (ce que je ne comprends toujours pas), tu avais quand même 3 ans pour le faire... (et lui aussi bien entendu)


Donc pour l'instant, je pense qu'il faut le laisser tranquille, s'il doit revenir vers toi, il le fera un jour... en attendant, c'est de toi qu'il faut s'occuper.
#1229965
Merci pour vos réponses et vos questionnements très sensés. Au départ, je ne voulais pas le dire par manque de sentiments. Et lui non plus, pour la bonne raison qu'il avait déjà eu une relation au sein du service et que sa compagne avait dû démissionner. Et lui, vu l'ambiance avec le hiérarchie, il est un peu sur un siège éjectable. On a commencé à mentir aux collègues et on n'a pas réussi à en sortir. Si je suis sincère avec moi, je crois que j'ai eu aussi peur du regard des autres🙁. Ça m'aura au moins appris que je ne suis pas faite pour la clandestinité et que si ça devait m'arriver encore, je ne cacherai pas la situation. C'était vraiment idiot.
Pour ce qui est de FB, j'ai supprimé mon ex de mes amis pour justement ne rien voir qui puisse me faire mal. Malheureusement j'ai une connaissance commune avec sa next qui a liké le fameux post où elle s'affiche au grand jour avec lui (j'ai supprimé cette connaissance un peu vague).
Je le laisse vivre sa nouvelle histoire, je ne veux rien en savoir. Et je suis consciente que ça lui appartient et qu'il a le droit d'être heureux.
Après je ne sais pas... dois-je un peu l'ignorer, poliment parce qu'on travaille ensemble ou bien j'essaie de garder le sourire, faire ma vie et garder une certaine complicité sans être pote. Et le temps nous dira si on se retrouve un jour... je crois que j'essaierai à l'occasion aussi de savoir aussi s'il y autre chose de plus profond qui l'a empêché de faire le pas de dire.
Je n'ai pas vu le film broke back Mountain, je vais le louer.
Pendant quelques jours, il n'est pas au boulot, je souffle un peu, mais j'ai le cœur gros.
#1229984
eh ben c'est un sacré lover ce monsieur, ça donne une bonne précision. Si tu veux mon avis pour avoir pris le "risque" deux fois il s'en fout pas mal de son poste ou alors il joue vraiment avec le feu je sais pas .. En tout cas tu vires tout connaissances comme amis sur FB, c'est de la saloperie. Dit toi si tu avais pas trop de sentiments au début tu as bien fait, vous n'avez plus 15 ans ta pas en t'en vouloir. Si tu veux mon avis ta rien perdu ..

ps : le nom complet c'est Le Secret de Brokeback Mountain je me trompe tjrs ^^
#1230009
Je pense que tu devrais prendre tes distances, surtout pour te protéger toi, car c'est surtout difficile pour toi, pas pour lui.

Le problème, quand tu gardes une certaine complicité, quand les choses ne sont pas équilibrées (lui a une next et toi tu es seule et le coeur gros), c'est que tu prends le risque de recevoir des confidences qui te feront du mal, hop, il glisse dans la conversation le week end à Florence ou les prochaines vacances aux Baléares, ou le concert de samedi, où ils iront à deux.

Sans être un bloc de glace, garde tes distances, sois polie, souris mais garde le loin de toi, ce qui compte, c'est ton bien être, ta reconstruction, pas le maintien d'un lien artificiel qui lui fera surtout du bien à lui (sa next + l'oreille attentive et l'amitié amoureuse de son ex).
#1230129
Merci pour vos messages.

La journée a été dure au boulot mais je suis restée concentrée et une collègue sympa m'a emmené manger dehors tranquillement au calme.
J'ai prévenu mes meilleurs collègues, les gentils ;-), c'est un soutien. Enfin, je ne leur ai pas parlé de lui, juste que j'étais en pleine rupture amoureuse.

Je crois qu'il était vraiment amoureux de moi dès le départ mais il n'assumait pas ce rôle de trouver encore une fois une nana au boulot (c'est quelqu'un qui sortait peu avec son ex et son ex l'avait coupé de ses amis ; du coup, c'est quelqu'un de très seul).

Je lui ai demandé qu'on se voit pour discuter par téléphone. Je l'ai senti agacé sur le moment (et je peux le comprendre) mais je lui ai dit que c'était pour aplanir les choses et que l'air soit respirable au boulot : je veux le rassurer en lui disant que je ne veux rien savoir de sa vie privée (que le coup de FB, c'était vraiment pas de bol pour moi), et que de son côté, il serait délicat de m'épargner en évitant d'évoquer sa copine au boulot, au moins pour un temps.

En vous lisant, en écoutant aussi certaines personnes de mon entourage, je crois en effet qu'il vaut mieux que je l'oublie. C'est dur de me dire cela, parce que je l'aime encore (il faut que je l'accepte aussi). Mais c'est vrai que c'est étonnant sa façon de passer si rapidement d'une femme à une autre, comme s'il ne voulait pas traverser sa douleur, sa difficulté à être seul, son besoin du regard valorisant des autres (féminines plutôt). C'est vraiment quelqu'un d'adorable, aux petits soins et c'est rare de trouver quelqu'un d'aussi attentionné, je crois que c'est ce qui va me manquer le plus ; mais je me demande aussi si ça ne cache pas une certaine dépendance, une difficulté à se réaliser par lui-même, à vouloir plaire à tout prix (même s'il a aussi un sacré caractère et faut pas l'emm**** au boulot ! D'ailleurs au début de notre relation, il me disait que le rythme imposé par le fait que je sois maman lui convenait bien parce qu'il avait tendance à se perdre dans une relation.

Voilà, excusez-moi pour mon récit un peu décousu. La fatigue est vraiment là. Quelle énergie psychique cela demande d'encaisser tout cela !

En tout cas, je réalise que je n'ai pas envie effectivement de devenir une amie, peut-être plus tard quand la douleur ne sera plus présente, quand j'aurais vraiment tourné la page mais pas avant. Ce serait trop de souffrance.

Merci Aldagogo et Daenyan
#1232885
Bonjour,
Je lis beaucoup le forum en ce moment et j'aimerai un conseil encore de votre part.
Voilà, j'ai consulté un psy qui m'a conseillé de lui parler en tête à tête pour savoir s'il y avait une chance qu'on reprenne ou pas et à partir de là, l'oublier si c'était bien terminé pour lui.
Résultat, je lui ai proposé un dîner qu'il a tout de suite accepté pour le lendemain.

On a longuement discuté. Il m'a dit que de me quitter l'avait fait énormément souffrir car il savait ce qu'il perdait mais qu'il ne voulait pas s'engager (s'encager même je crois qu'il a dit) avec le risque de faire souffrir un enfant. Qu'il avait souffert mais qu'il avait l'habitude, en lien avec son histoire personnelle (enfance très dure avec des abus en tout genre). Que c'était bien terminé entre nous.

Qu'il y avait cette autre femme pour qui il n'avait pas de sentiments mais qui lui permettait de m'oublier, que c'était une relation plaisante, intéressante culturellement.Qu'elle n'avait pas d'enfant à charge et qu'il pouvait partir quand il voulait. Et qu'il comptait connaître d'autres femmes (!). Il a fait d'autres petites allusions, genre ne me fais pas ces petits yeux, tu vas me faire craquer. J'ai pris ça sur le ton de la blague.

On a beaucoup parlé, ri aussi, j'étais un peu détachée mais je lui ai quand même dit que je tenais à lui mais que pour moi l'amitié n'était pas envisageable, que je respectais sa liberté comme je tenais à la mienne.
Bref, la soirée fut assez bonne, en tout cas, dans une discussion je crois sincère, simple et authentique.

La semaine d'après, au boulot, j'ai battu un peu le froid. J'ai senti que ça le vexait.
Je lui ai dit à un moment que je préférais manger dehors a. Il m'a répondu que c'était pour éviter de voir sa tête. Je lui ai dit que oui. Mais toute la semaine, il revenait régulièrement vers moi : petit sms joke (auquel j'ai répondu du genre, c'est un peu naze ta blague), poser une question bête, me rejoignait sur la terrasse quand je faisais une pause, m'attendait pour le café (je lui ai dit que ce n'était pas la peine), petits compliments par ci, par là.

Alors je me dis qu'il veut sauver la face par rapport aux collègues, être gentil, déculpabiliser, être en mode amis mais moi, ça ne m'arrange pas !!Ou ce n'est pas facile pour lui non plus de m'oublier et c'est une façon de le faire tranquillement, de maintenir un lien jusqu'à ce qu'il m'oublie complètement.

Je crois que je vais désormais faire une pause avec un bouquin, ça lui évitera de venir me parler, je l'espère. Je ne veux pas être trop froide mais j'aimerais qu'il me laisse désormais tranquille.
Je pensais qu'il avait compris quand je lui ai répondu effectivement que manger dehors me permettait au moins de ne pas le voir.

D'autres idées pour l'éviter ??? je lui dis cash que ça m'énerve quand il vient vers moi ?

Sinon, je risque de mettre un temps fou à me détacher de lui et je ne veux pas de cela.

Je veux retrouver ma joie de vivre (je reste souriante au boulot mais quand je rentre chez moi, il y a parfois une bonne crise de larmes), ne plus penser à lui, aller de l'avant.

Merci pour vos conseils encore ! Comment faire le SR au boulot, dans le même bureau ?
#1232886
Bonjour Chou

Et bien tu lui a dit que l'amitié était inenvisageable, ça me semble très claire, ensuite, sur votre lieu de travail, il peut effectivement " faire genre ", en dehors du travail te contacte t'il ? parce que tu évoques des sms donc... Je crois que le mieux est d'être à nouveau sincère, lui dire que son attitude sur votre lieu de travail te " fais quelque chose " et craindre ralentir ton détachement, et qu'il est préférable d'être poli mais pas très proches pendant quelques temps...
#1232891
Merci Numéro 7.
Je pense effectivement qu'il fait genre au boulot mais qu'il ne sait pas trop quelle attitude prendre et comme c'est plutôt un gentil...
En dehors du travail, aucun contact.
Je vais suivre ton conseil, peut-être en lui disant simplement que j'aurais besoin qu'il me laisse tranquille un petit moment.
Ah, pas facile !! mais nécessaire !
#1232893
Ah et j'ai oublié aussi, il m'a dit qu'il était ravi de voir que je portais un des bijoux qu'il m'avait offert (je l'ai vite remis dans sa boîte depuis), qu'il aimait porter la chemise que je lui avait offerte, qu'il avait toujours un petit cadeau de moi dans sa poche ; il m'a déposé aussi un magazine que j'aime bien sur mon bureau.
Bref, je crois que pour lui aussi, il y a encore un lien, mais dont il ne veut plus.
Et ça, je ne veux pas l'entretenir de mon côté !! je veux qu'il sente qu'il m'a perdue aussi !
#1232908
Merci Numéro 7 pour tes encouragements et ton point de vue. On ne sait pas toujours si on fait bien, mais c'est vrai que j'ai d'abord envie de penser à moi.

Eyeoftiger. Oui il a rompu quand j'étais malheureuse de notre situation où l'on se cachait. Au début, ça ne me posait pas de problème cette situation car je n'avais pas encore beaucoup de sentiments et j'étais prudente (boulot + un enfant) et puis à force, j'en ai eu marre de mentir à tout le monde et les sentiments étaient là des deux côtés. Mais lui a toujours été là pour moi, il me disait qu'il était ma parenthèse de bien-être dans un quotidien de maman solo pas toujours simple, il m'a aidé à faire des travaux chez moi, n'hésitait pas à venir me rendre service quand j'en avais besoin, il faisait tout pour me faire plaisir, il a même filé des coups de main à certains de mes amis qu'il ne connaissait qu'à peine. Des fois, ça me gênait, je passais toujours avant lui (ce que j'avais envie de faire etc), il avait du mal à accepter qu'à mon tour je fasse des choses pour lui, que je lui fasse des cadeaux (il m'en faisait beaucoup de son côté), il se disait toujours touché mais étonné et n'avait pas l'impression de les mériter.

Donc c'est par rapport à la situation où j'étais malheureuse de nous cacher tout le temps, qu'il a pris le large parce qu'en fait il n'avait pas dans l'idée de s'engager, surtout avec un enfant qu'il pouvait blesser. Quand je lui ai dit que j'avais eu l'impression qu'il rejetait mon fils, il s'est même mis en colère, car il s'y était attaché et l'aimait beaucoup mais mon fils ne savait rien de notre relation.

Sinon, il n'a pas une vision très optimiste du couple (par rapport à ses expériences passées dont sa dernière avant moi, où il a été complètement sous l'emprise d'une femme qu'il a mis presque 5 ans à quitter) et je me souviens qu'il m'avait dit en début de relation, que c'était bien qu'on ne se voit pas trop, parce qu'il avait tendance à se perdre dans une relation (maintenant je comprends, à tout faire pour l'autre et s'oublier) et que j'allais finir par me lasser de lui (il n'a pas une très bonne estime de lui-même alors qu'il a énormément de qualités et que nous avons plusieurs centres d'intérêt communs).

Voilà, il ne se sentait pas de me rendre heureuse sur le long terme, il ne voulait pas essayer de s'y engager avec un enfant présent. C'est ce que j'ai compris. :cry:
#1232930
Chou75 a écrit : 12 mars 2017, 18:04
Qu'il y avait cette autre femme pour qui il n'avait pas de sentiments mais qui lui permettait de m'oublier, que c'était une relation plaisante, intéressante culturellement.Qu'elle n'avait pas d'enfant à charge et qu'il pouvait partir quand il voulait. Et qu'il comptait connaître d'autres femmes (!). Il a fait d'autres petites allusions, genre ne me fais pas ces petits yeux, tu vas me faire craquer. J'ai pris ça sur le ton de la blague.


Bonjour Chou75,
Une petite question ?
Ça ne te fais pas mal de l'entendre dire qu'il est très bien avec une personne qu'il aime pas, sans enfants à charge et qu'il pouvait partir quand il voulait ?
Notre histoire est différente, mais mon ex et mon collègue (qui est retourné avec son ex) m'a dit à peu près la même chose, ça me déchire d'entendre ça et j'ai beaucoup de mal à l'accepter.
Bon courage pour la suite
#1232937
Bonsoir Flop,

ça me fait mal et pas mal à la fois. Je m'explique.
Ce qui me fait mal : c'est qu'il préfère être avec une personne qu'il n'aime pas et qu'il compte en rencontrer d'autres. Est-ce que je faisais aussi partie de son plan ?? Je n'ai cependant pas eu cette impression. C'est moi qui donnait le rythme et lui était plus amoureux. C'est d'ailleurs peut-être moi qui l'ai stoppé dans ses sentiments, alors qu'il me demandait de le rassurer et que j'avais un peu de mal à le faire, du moins en début de relation.
Ce qui me fait mal, c'est entendre qu'il peut partir quand il veut. Comme si j'allais l'emprisonner alors que je suis une fille plutôt indépendante et respectueuse du besoin d'espace de l'autre. Et le sentiment qu'il rejette mon fils dans mon coeur de maman, ça fait mal, même si j'ai bien compris que ce n'était finalement pour ne pas le blesser.
Ce qui me fait mal, c'est qu'il a une si mauvaise image de lui, qu'il préfère aller vers une femme qu'il n'aime pas et en quelque sorte fuir le bonheur comme il m'a dit.
Ce qui me fait mal, c'est qu'il passe de bons moments malgré tout avec elle, plaisants, légers ; elle est étrangère, écrivaine, son statut doit le valoriser et attiser sa curiosité.

Ce qui me fait moins mal, il n'est pas fou amoureux, il me dit se consoler. Il est sorti avec elle, un mois après notre rupture.
Et pour tout dire, comme elle est un peu publique, j'ai pu voir sa photo et franchement, elle n'est pas belle du tout ; plus âgée que lui, toute ridée, une teinture de cheveux super moche ! Là, j'avoue, c'est l'incompréhension totale. Mais bon... !!! Apparemment, elle est folle de lui (déclaration publique sur FB au bout de 3 semaines ! ), je me dis, bonjour la maturité (à plus de 50 balais). Lui-même n'y croit pas trop.

Ce qui me fait moins mal, c'est que je vais travailler sur moi pour retrouver au plus vite ma joie de vivre et que lui, à se consoler dans les premiers bras venus, pas certaine qu'à un moment il ne soit pas en bad mood.
Et j'espère qu'à ce moment-là, je n'en aurais plus rien à faire !
Mais là, je sens qu'il va falloir du temps et ce n'est pas encore gagné !

Voilà, c'est un peu confus dans ma tête. C'est un peu douloureux. Je crois qu'il a des problèmes à régler et ça, c'est une démarche qui lui appartient.


Je vais lire ton histoire Flop.
#1232940
Ce qui me fait mal, c'est entendre qu'il peut partir quand il veut. Comme si j'allais l'emprisonner alors que je suis une fille plutôt indépendante et respectueuse du besoin d'espace de l'autre. Et le sentiment qu'il rejette mon fils dans mon coeur de maman, ça fait mal, même si j'ai bien compris que ce n'était finalement pour ne pas le blesser. "

Chou, de ce que j'ai compris de son " je peux partir quand je veux " n'est en rien en rapport avec toi, mais avec lui. Et seulement lui. Visiblement, s'il s'engage avec quelqu'un ayant un enfant, il s'engage auprès de l'enfant - ce que je trouve noble... et il a l'honnêteté de reconnaître qu'il ne souhaite pas cet engagement... et je pense que cet engagement auprès de l'enfant est lié à sa propre enfance - que tu as décrite difficile... vraiment, je pense que ce n'est pas un hasard... comme tu le dis à la fin de ta phrase, il ne souhaite pas le blesser...
#1232945
Chou75 a écrit : 12 mars 2017, 22:51

Ce qui me fait moins mal, c'est que je vais travailler sur moi pour retrouver au plus vite ma joie de vivre et que lui, à se consoler dans les premiers bras venus, pas certaine qu'à un moment il ne soit pas en bad mood.

Et j'espère qu'à ce moment-là, je n'en aurais plus rien à faire !
Mais là, je sens qu'il va falloir du temps et ce n'est pas encore gagné !

Voilà, c'est un peu confus dans ma tête. C'est un peu douloureux. Je crois qu'il a des problèmes à régler et ça, c'est une démarche qui lui appartient.

Je vais lire ton histoire Flop.

Mon histoire est vite racontée, j'ai essayé d'être brève. Il manque beaucoup d'éléments pour comprendre le pourquoi du comment. (j'ai 37 ans et il en a 49).
Ton discours est juste, je te souhaite de retrouver au plus vite ta joie de vivre.
Pour ma part, j'aimerais, mais je ne sais pas comment m'y prendre. Le moral est au plus bas.



#1233571
Besoin de parler un peu et pour ceux qui suivent un peu mon histoire.
Hier, j'ai mis un stop à l'amitié de mon ex par sms parce qu'il me gonfle à vouloir être ami et gentil avec moi.
Pas de réponse, mais on verra demain de retour au travail.

Ce matin, j'ai vu pour la deuxième fois un bon psy. ça me fait avancer.
Pour lui, on était à un croisement dans notre relation qui avait besoin d'évoluer et malgré les sentiments, il a fait le choix de ne pas s'engager. Il me dit que je n'ai pas à culpabiliser de lui avoir souvent mis des stops ou des ralentis dans notre relation parce que malgré eux, il était toujours là. C'est juste qu'à un moment, il a fait un choix qui lui appartient et qu'il faut accepter. Ne pas s'engager avec une femme, ne pas prendre le risque de blesser un enfant s'il y a rupture...

ça fait du bien de parler à un pro aussi, quelqu'un très à l'écoute et qui a l'air d'en connaître un bout de rayon sur la nature humaine, quelqu'un que l'on sent parfaitement équilibré et en paix et en mesure de donner un retour objectif.

Je crois que ça va m'aider à ne plus culpabiliser (et si et si j'avais fait comme ci...) et à accepter cette rupture.

J'avance. C'est encore douloureux, mais j'avance. Et mon psy est clair aussi dessus, refuser l'amitié, en rester aux relations pro au moins le temps de se détacher émotionnellement de lui.
#1239591
Bonsoir à tous,

Ma rupture date de plusieurs mois, je viens régulièrement sur le forum lire les sujets mais je n'ai pas la capacité pour le moment de réagir à d'autres posts.
Je viens donner quelques nouvelles de mon histoire et poser la question : comment réagir aux compliments de l'ex ?

Voilà, c'est difficile de voir mon ex tous les jours. Certains jours, ça a été un vrai calvaire pour moi de ne rien montrer de mes émotions, j'ai essayé de me faire du bien en l'évitant, notamment au moment des déjeuners où je suis toujours sortie - et je me suis jetée dans le boulot. Au point d'avoir dû m'arrêter trois jours avant une semaine de vacances, car ça devenait trop difficile pour moi de gérer la charge de travail, la rupture et quelques soucis de santé d'un proche.
Depuis, j'avance cependant : je pleure moins, j'ai moins mal, je me fais pimpante, je garde le sourire au boulot et j'ai levé un peu le pied de ce côté. Je me sens mieux de manière générale mais je me sens encore fragile.

J'aimerais avoir votre avis sur comment réagir aux compliments de l'ex ?

Déjà, quand je me suis arrêtée (arrêt maladie), il s'est arrêté le lendemain. On en a parlé au retour des vacances et il m'a dit que c'était difficile pour lui, qu'il culpabilisait de me voir triste (pourtant j'essaie bien de le cacher), que mon bien-être lui importait beaucoup, que c'était difficile au travail aussi pour lui (et oui, on ne mange plus ensemble, le petit groupe habituel qu'on était). Je lui ai répondu que ça allait, que je ne me morfondais pas tous les soirs, que je sortais me changer les idées, que ça allait et que je prenais mon bien-être en charge ; et que pour le moment, j'avais toujours besoin de distance.
Le lendemain, j'ai eu une réaction un peu vive vis-à-vis de lui pour une broutille de boulot, je me suis excusée comme je l'aurais fait avec n'importe quel collègue et il m'a répondu "ce n'est rien, je sais que tu souffres".
ça m'a un peu énervée car il n'est pas dans ma tête, il n'était pas obligé d'insister là-dessus. Au point où je me suis demandée s'il ne faisait pas une projection de sa propre souffrance (il a perdu beaucoup de poids, ne parle plus trop aux collègues, mange souvent seul, est facilement irritable ; certains jours cependant ça a l'air d'aller très bien) et qu'en fait il me demandait d'aller mieux pour qu'on retrouve l'ambiance de travail d'avant.

Depuis, on a déjeuné une fois ensemble, et petit à petit dans la conversation, il en est venu à me demander si j'avais quelqu'un. J'ai éludé la question. Il a alors pris effectivement ses distances (plus de pause avec les collègues quand j'étais là, ce qui m'allait très bien).

Et ces derniers jours, j'étais particulièrement en forme, avec un super moral (mon psy me parle de défense maniaque contre la dépression ;-)) et je me suis faite toute belle hier. A plusieurs reprises, devant les collègues, il m'a fait des compliments. Sourires dès que j'entrais dans le bureau. La semaine précédente aussi, j'avais eu droit à quelques compliments, plus cachés.

Alors ces compliments me perturbent. D'un côté, je suis heureuse de voir que je dois toujours lui plaire (avec les kg en trop perdus, une collègue m'a dit que je retrouvais un corps de déesse :)), qu'il n'est pas indifférent. D'un autre, ça ne m'aide pas à me détacher alors qu'il est avec une autre femme (cela fait trois mois désormais).


Dois-je le remettre à sa place quand il me fait un compliment ?
Ou laisser faire ?


Merci de me donner votre avis !


Chou
#1240221
Coucou à tous,
Dommage, pas de réponse à ma question sur les compliments.

Pour ceux qui arriveraient, un bref résumé :
- mon ex qui est un collègue m'a quittée après trois ans de relation cachée aux yeux des collègues, prétextant qu'il ne se sentait pas de s'engager plus avec moi à cause de mon fils. Il est avec une next qu'il a rencontrée sur un site de rencontre trois semaines après avoir rompu. Pendant ces trois semaines, en complet déni de la rupture pour ma part, on est restés proches. Puis j'ai mis beaucoup de distance, qu'il n'a pas super bien vécue (culpabilité, solitude), même s'il l'a respectée.

Depuis quelques jours, j'ai l'impression qu'il essaie de se rapprocher de moi :
- des compliments
- me demande si j'ai quelqu'un l'air de rien
- il est venu me rejoindre lors d'une pause et m'a dit " ça a l'air d'aller bien toi en ce moment ?!"
- ce que j'ai approuvé (et c'est vrai, je me détache petit à petit, je me fais toute jolie, je vois beaucoup mes amis, le quotidien avec mon fils reprend son cours normal, je suis moins déprimée)
- je lui ai demandé si lui ça allait, il a bafouillé et il m'a répondu "je ne suis pas engagé" (euh... quel rapport ?). Je n'ai rien dit.
- il fait des commentaires à certains de mes posts sur FB (il m'a redemandé en ami il y a quelques semaines)
- ce matin, il me rapporte des petites graines à planter
- m'attend pour partir
- vient discuter avec moi, me regarde souvent (nous sommes dans le même bureau)

Bref, des attentions (c'est quelqu'un de très attentionné) comme avant notre relation (et pendant).
Et je ne comprends pas où il veut en venir. Du coup, je me sens de nouveau un peu mal. Je continue de manger dehors le midi.
Amitié ? Pense que ça va mieux, alors on peut être potes ? Reste de sentiments ? Me garder sous le coude ? Peur de me perdre (pensant peut-être que j'ai rencontré quelqu'un)? Gentillesse pensant que ça me ferait du bien (il m'a dit beaucoup culpabiliser de me voir triste alors que franchement, je me suis bien cachée mais il doit bien me connaître). Envie de retrouver la même ambiance qu'avant au boulot ?

Je vous avouerais que j'essaie de me détacher mais qu'au fond, j'aimerais que l'on se remette ensemble.
Je ne sais pas quoi faire. Rester éloignée ? profiter de ces occasions pour recréer de la complicité et voir ce qu'il en est ? ou lui mettre un gros STOP, en l'appelant et en lui disant que ça ne me fait pas forcément du bien ?

Aidez-moi !!! svp.
#1240408
Bonsoir,
PAs de réponse mais pour ceux que ça intéresserait, voici la suite de l'histoire.

Après un énième compliment aujourd'hui, plus des regards un peu appuyés, des clins d'oeil, des sourires, j'ai mis les pieds dans le plat.

Je lui ai dit que j'avais l'impression d'être redevenue sa **** (petit surnom) et que ce n'était pas forcément bien. Qu'il y avait eu beaucoup de compliments et d'autres choses et que ça me remettait dans quelque chose qui n'était pas forcément bon pour moi, dans un certain espoir, qu'il ravivait ainsi la flamme.
Il a reconnu que oui, qu'il était ambigu, mais qu'en gros, fallait pas que j'espère, qu'il fallait que j'aille bien. Il s'est excusé de son comportement. Il m'a avoué être toujours très attaché à moi, qu'il m'aimait beaucoup, que ce n'est pas comme s'il n'y avait pas eu d'attachement, d'où son comportement, qu'il ferait désormais attention.
Je lui ai dit qu'il fallait aussi qu'il accepte de me perdre à son tour. Qu'il ne pouvait pas jouer à ce petit jeu, qu'après ça, il pouvait y avoir une certaine dépendance qui s'installe et que ce n'était bon pour ni l'un ni l'autre. Je lui ai répété qu'il fallait qu'il accepte de me perdre. Et là, il a blêmi, vraiment, vraiment, il était tout blanc et tout crispé.
Il est retourné à son bureau. Et il m'a répété, ce n'est pas comme s'il n'y avait pas eu d'attachement.

Je lui ai redit que s'il ne voyait pas d'avenir pour nous, qu'il fallait qu'on se détache, qu'on prenne la distance nécessaire.

Il a remis son casque (on est en open space), et il est sorti un quart d'heure. Il a dit plus tard aux collègues qu'il était allé se fumer un cigarette alors qu'il a arrêté il y a plus d'un an.

Je crois que j'ai tapé juste.

ça pique un peu pour moi, mais je suis assez fière de moi, d'avoir réussi à me faire respecter et ne pas entrer dans son petit jeu de "je te garde sous le coude", ou "je fais mon deuil tranquille".

Je rappelle qu'il a une next.

Et je me dis que s'il tient vraiment à moi, il reviendra, sans me chatouiller le menton, mais avec un vrai rencard et qu'il exprimera alors ses regrets. Et s'il ne le fait pas, c'est que ce n'était pas le bon.

Je n'attends pas. Je suis soulagée ce soir, de ne pas retomber dans un truc d'espoir. Et je verrais bien. Je vais me recentrer sur moi. J'allais bien mieux il y a quinze jours.J'espère retrouver vite cet état.

Ce soir, c'est bizarre, j'ai l'impression que c'est moi qui ai rompu cet après-midi.

Bonne nuit.
#1240426
Merci Anna pour tes encouragements ! Je me sentais un peu seule sur mon fil.
Ce matin, le réveil est un peu difficile avec des questions : est-ce que je n'ai pas tout gâché ? ... mais au fond, je sais que c'était la seule chose à faire. J'ai l'intime conviction qu'il faut vraiment se sentir mieux pour éventuellement envisager de recommencer quelque chose avec l'autre. Et pour rentrer dans ce petit jeu de séduction, je ne me sentais pas suffisamment forte et détachée. donc je crois que j'ai bien fait de lui dire stop. Mais ça fait mal ; avec l'impression de revivre la rupture, en moins douloureux quand même.
je ne vais pas le voir pendant 5 jours, je crois que ça me fera le plus grand bien.
Merci et bonne journée Anna et à tous ceux qui passent pas là.
#1240461
Je me demande si en lui demandant de se détacher aussi, d'arrêter ses compliments etc, ça ne va pas le pousser un peu plus dans les bras de sa nouvelle relation.
Je me dis que j'aurais peut-être dû être plus forte, rentrer dans son jeu de séduction... très doucement.

Gros doutes ce soir...
Après peut-être tout n'est pas perdu. Je peux continuer le travail sur moi, pour moi, me détacher et en restant positive et en se voyant tous les jours, qui sait ?
#1240468
Non non non tu le connais suffisamment bien que pour savoir que tu as bien fait.

La tu es dans un coup de mou ou tu vois tout comme négatif. Toi la fautive et lui le super homme (ou presque). Il a été clair avec toi, il ne veut rien ... et à la limite cela l'aurait bien arrangé que tu sois son plan cul. Un peu pervers de te faire croire un retour possible. Il sait très bien qu'il joue avec toi. Ne te laisse pas prendre
Modifié en dernier par Anna79 le 29 avr. 2017, 21:22, modifié 1 fois.
#1240484
Merci Anna encore ! Et oui, un coup de mou !
Effectivement, en lisant d'autres posts, ça me conforte dans le fait que j'ai bien fait.
Il n'assume pas son acte d'avoir rompu en fait. Il faut qu'il comprenne que cela a des conséquences : me perdre aussi, ne pas avoir mon amitié, et encore moins mon cul !
Il ne m'a pas fait croire à un retour possible, il a été ambigu mais quand je lui ai posé la question, il a été clair. Au moins, je n'aurais pas traîné ça pendant des semaines.
Et s'il pense qu'il a fait une connerie en me quittant, il sait où me trouver (je suis dans son bureau ;-)), et il faudra qu'il soit clair (il l'a été pour la rupture, il peut l'être aussi s'il a des regrets).
ça va mieux cette heure-ci ;-)
Bonne soirée !
#1240551
Oglala ! re-coup de mou ce soir !!
C'est pas possible !
Je me dis que ça se trouve, il revenait tout doucement, et que je lui ai mis un gros stop en lui faisant part du fait que ça me troublait, qu'il devait aussi se détacher de moi, qu'il ne pouvait pas raviver la flamme comme ça, que ça me faisait reculer... Bref, lui avoir montré mes sentiments en quelque sorte et ne pas être entrée dans son jeu de séduction.
Pffffiou, en même temps, je suis une lente moi, il me faut du temps pour tomber amoureuse et du temps pour me reconstruire une fois larguée.
Bon, je me rassure en me disant que s'il tient vraiment à moi, il retentera plus tard; le tout est que j'aille mieux, que je pense à mon bien-être, que je retrouve ma joie de vivre, j'y étais presque et en se rapprochant de nouveau de moi comme ça, c'était trop tôt finalement pour moi.
J'aurais dû patienter peut-être, prendre du recul, voir ce qu'il en était, l'ignorer un peu, voir jusqu'où allait son petit manège...

Alala, c'est confus ce soir !!!
#1240557
C'est un peu un cercle vicieux, il ne veut pas de relation avec toi (il est toujours avec sa next il me semble, non ?) mais comme tu te reconstruis, tu redeviens très attirante car tu retrouves ta joie de vivre, et ça, c'est comme un aimant, et il revient, pour les mauvaises raisons (non c'est bon tu as retrouvé personne, il reste le seul et l'unique dans tes pensées !) !

Tu es encore dans l'attente, ce n'est pas bon pour toi car tu enchaînes les coups de mou car tu vois bien que tu attends pour rien.
#1240588
Merci Daenyan de me donner ton point de vue.
Il a voulu savoir si j'avais quelqu'un et je l'ai laissé dans le doute.
Et je lui ai dit que ce n'était pas le moment pour moi de raviver la flamme, que j'allais mieux, mais que tout cela me troublait. Et du coup, oui, j'espère de nouveau :-(
Et oui, même s'il est toujours avec sa next !!
J'espère vraiment retrouver le même état d'esprit qu'il y a 15 jours, ça allait beaucoup mieux.
C'est pourquoi en effet, il a dû me trouver attirante.
Mais il faut vraiment que je me détache et en quelque sorte, lui aussi, car il nourrit le lien, à base de petits cadeaux, de petites attentions, "je ne suis pas attaché à ma copine"...
Mais là, j'ai mis un stop.
Comme tu dis, il revient pour de mauvaises raisons. Je pense que s'il m'aimait encore, il arrêterait avec sa next et il reviendrait vers moi avec des regrets. Mais ce n'est pas le cas. Il m'a répété plusieurs fois que c'était plein de bons souvenirs et de bons moments notre relation. Mais voilà, il faut qu'il soit clair sur ses intentions. Et pour avoir mis les pieds dans le plat, pour l'instant, ce n'est pas ce que j'attends.
Donc reprise de distance. Il était mal, je ne sais pas si c'est parce qu'il a peur de me perdre complètement (je lui ai dit qu'il fallait qu'il accepte de me perdre aussi) ou parce qu'il a réalisé que son comportement n'était pas adéquat et qu'il pouvait donner l'image d'un bel enfoiré.

Bref, il ne me reste qu'à essayer de ne penser qu'à mon bien-être, à me protéger, comme je l'ai fait jusqu'à récemment. ça devrait être moins long cette fois-ci (j'ai l'impression d'avoir vécu une deuxième rupture et de mon fait cette fois-ci).
Pas facile quand même car s'il n'a pas de vrais sentiments, j'espère qu'il ne jouera pas à ce petit jeu régulièrement, que je m'en sorte !!
#1241162
Bonjour les matinaux !
Après 5 jours difficiles sans le voir, il était au travail jeudi et vendredi.
Je n'avais pas du tout le moral jeudi. J'ai lutté toute la journée, je suis rentrée chez moi et j'ai pleuré. Vendredi c'était un peu mieux.
Il m'a bien montré le changement, qu'il respecterait les distances que je lui ai demandées.
Je suis allée chez le coiffeur. Il est venu vers moi me dire simplement que le coiffeur avait beaucoup coupé. Pas de compliment. Plus de petite attention.
Quelques longs regards c'est tout. Lui avait l'air très en forme et épanoui.
Voilà, je me dis que c'est bien comme cela mais punaise, qu'est-ce que ça fait mal !
Je me réveille à 4h du matin, pleine de regrets (sur notre relation cachée), de culpabilité (je ne me suis pas autant investie que lui dans cette relation à cause de son côté non officiel) et là, j'ai mal partout dans mon corps, je pleure comme une conne, il me manque et j'ai envie de l'appeler.
Je n'en ferai rien mais qu'est-ce que c'est douloureux...
Je veux me reprendre, mais quelle énergie ça prend !
Courage à ceux qui vivent les mêmes moments.
#1241231
Merci Anna pour tes encouragements !

Du coup, j'avais lu quelques pages de ton histoire, mais là, ce matin et en début d'après-midi, j'ai tout lu ! (Whaow 40 pages !!).
Je me suis revue (presque) 8 ans en arrière. Où je me suis fait larguée après 12 ans de relation, sans vraiment l'avoir vu venir non plus. Un petit en bas âge (il avait un an et demi). Une autre femme. Mais la grosse différence avec toi, c'est que c'est lui qui est parti, je suis restée dans l'appartement qu'on louait, et qu'il n'a pas été vache avec moi et qu'il s'est bien occupé de son fils. Ils se sont installés ensemble au bout d'un an et ils ont eu un enfant encore un an après. Je suis contente pour mon fils qui est grand frère (sur le coup, j'ai quand même dû l'encaisser).
Alors là, vraiment, quelles ressources tu as pour avoir pu affronter tout ça, tu peux être très très fière de toi !

A l'époque, pour mon garçon, j'ai lutté pour être forte, ne pas pleurer, pour avancer, trop en mode warrior. Comme toi, je suis beaucoup sortie, je me suis remise au sport, j'ai ressorti les rollers :D, j'ai bossé comme une dingue. Au bout d'un an, j'ai rencontré quelqu'un, un coup de coeur réciproque... mais un feu de paille. Et là, toute la tristesse, tous les pleurs que j'avais refoulés pendant une année sont ressortis. Burn out de deux mois et une psychothérapie pendant 4 ans ! Juste pour retrouver des émotions et faire le deuil de la famille idéale, en finir avec la nostalgie de ce couple qu'on avait formé :cru: Pendant ce temps, quelques aventures, sans sentiments, mais de l'amitié, et j'étais aussi amoureuse d'un ami en couple. Bref, je n'étais pas prête !!

Et puis est arrivé l'ex pour qui je suis là aujourd'hui.
J'étais plutôt bien dans ma vie, dans mon célibat, mais la tendresse d'un homme me manquait. Et lui, ça faisait 5 ans qu'il me draguait au travail, qu'il était attentionné envers moi, à me faire mon café le matin, des compliments, des yeux doux. De mon côté, je ne le voyais que comme un collègue, il était en couple (couple qu'il ne cachait pas que ça allait très mal entre eux et il faisait une psy pour en sortir ; il avait une relation avec une vraie PN), il ne m'attirait pas du tout (un peu dépressif) ; je lui mettais des stops énormes, parfois, il m'agaçait un peu, mais un vrai marathonien, il persistait. Quand il a quitté sa compagne, à peine deux mois plus tard, je me suis laissée séduire, il était tellement plein d'attention envers moi, ça me faisait du bien ; et je le connaissais bien (on était face à face dans notre bureau), je me sentais en confiance.
Mais je n'étais pas encore prête à faire vraiment de la place à un homme dans ma vie. Et puis j'en avais une image de quelqu'un un peu déprimé, même si ça allait beaucoup mieux depuis qu'il était parti et qu'il avait pris un appartement. Par ailleurs, il était tellement à fond, plus la situation avec le boulot, j'ai eu du mal à développer des sentiments.

Alors ce matin, j'ai beaucoup pleuré, horrible, que des regrets, à me dire que je n'ai pas été assez attentive à lui, que j'ai pu le blesser parfois. Au début au bout de quelques mois, il me testait un peu sur mes sentiments mais pas clairement, je le sentais amoureux, je ne l'étais pas encore, et je lui ai dit, que je ne me projetais pas avec lui mais que je l'aimais beaucoup ; il est resté, il tenait à moi, je tenais aussi à lui mais peut-être un peu moins. Je pense qu'à ce moment-là, il a été blessé et un peu déçu mais il a persisté. Je n'ai pas réussi à dépasser mes peurs par rapport au boulot. Mais chemin faisant, mes sentiments ont grandi, si je ne lui en parlais pas trop, j'étais plus démonstrative, attentionnée, pleinement avec lui, à lui proposer des belles choses à faire et à partager. Mais j'étais toujours dans le mal-être quelque part avec le mensonge aux collègues ; je crois qu'il est parti parce qu'il me sentait malheureuse et certainement parce que je lui disais que je ne savais pas si cette relation m'allait, que j'avais peut-être envie de recréer un foyer ; j'avais envie de pouvoir partir en vacances avec mon homme, pas seulement l'été ; je ne savais pas trop ce que je voulais. Et mon fils qui s'attachait de plus en plus à lui. Voilà, il n'a pas voulu aller plus loin...

Et je pleure de me dire que c'était le contexte qui était foireux, que je n'étais peut-être pas encore prête, et que je viens de perdre quelqu'un qui a tellement de qualités qui me correspondent. D'un autre côté, il était pudique et voulait toujours me faire plaisir, il n'a pas su communiquer non plus sur ses attentes ; plus certainement aussi sa dernière relation qui l'a marqué au fer rouge...

Bref, les torts sont quand même partagés. Il m'arrive de me mettre tout sur le dos, comme ce matin, mais la communication se fait à deux et finalement, on a plutôt foiré tous les deux.

Je crois qu'avant de se relancer dans une relation, il faut vraiment faire le deuil de la précédente. Et comme tu dis, ne pas s'empêcher de pleurer quand on en a besoin, moi ça n'a fait que retarder le deuil de mon histoire avec le père de mon fils et voilà où j'en suis aujourd'hui !

Si je ne voyais pas mon ex tous les jours au boulot, je suis certaine que je remonterai plus vite la pente (j'ai traversé plus difficile) mais quelle galère !!

Allez, ce week-end on se fait du bien quand même. Demain, tranquille en journée et une grosse soirée, mais je ne rentrerai pas tard, boulot lundi même si c'est férié !

J'espère que tu pourras profiter aussi ! bon week-end !
#1241288
Bonsoir à tous,

Ici, c'est un peu mon journal de bord, je crois.

Aujourd'hui, j'ai eu dès le réveil un meilleur moral.

Cependant, j'ai fait un interdit, mais ça m'a soulagé, donc pas tout à fait un interdit. De toute façon, je suis en phase de reconstruction, et le but, c'est de me détacher maintenant, avant d'envisager quoi que ce soit, avec lui ou avec un autre.
Mais comme je le vois tous les jours, j'ai besoin que la relation soit saine entre nous et si un jour, on recommençait une nouvelle histoire, qu'il ne reste pas sur une image de moi d'une fille trop distante (ce qui a peut-être contribué à notre séparation avec le recul).

J'ai bien senti une différence de traitement ces deux jours de lui envers moi. ça m'a piqué un peu mais j'ai senti que pour lui aussi, c'était un effort et qu'il m'en voulait un peu.
Comme je l'ai parfois un peu rejeté dans la relation, j'ai voulu m'expliquer un peu avec lui, qu'il ne me trouve pas froide non plus.
Je lui ai fait un mail, disant grosso modo que je ne rejetais pas sa personne, que ma prise de distance, comme dans la relation, c'était pour me protéger. Que j'allais mieux ces dernières semaines, que j'avais compris que je l'avais perdu (il avait été clair avec moi lors de notre discussion il y a deux mois que c'était fini, terminé) et que son comportement ambigu avait mis le bazar dans ma tête. Qu'il n'avait pas eu le comportement adéquat et qu'il fallait bien qu'il assume la rupture. Que je voulais me détacher et que s'il regrettait un jour son choix, il fallait qu'il me le dise clairement.
Que je tenais à ce que l'on reste de bons collègues, que l'amitié viendrait en son temps, qu'il fallait qu'il me laisse du temps, qu'il avait plusieurs longueurs d'avance sur moi.

Tout cela bien tourné, dit plutôt gentiment mais clairement. C'est quelqu'un de sensible qui n'aime pas blesser (bien qu'il aie rompu mais c'est bien son droit) et je suis pareil. Et je sais que je l'ai fait à plusieurs reprises, sans m'en rendre toujours compte, pendant notre relation. Aujourd'hui, je ne veux plus de cela.

Voilà, je crois que je n'avais pas envie qu'il pense que je le rejette encore, lui dire que je suis simplement encore en reconstruction et qu'il doit faire attention.

Je n'attends aucune réponse de sa part. Il n'est pas à l'aise à l'écrit.

Hier, j'ai noté une phrase de Oph qui va bien m'aider : "Pour l'instant, vous pensez que c'est récupérer votre ex qui vous rendra votre bonheur et votre sérénité. Alors que c'est y renoncer qui vous rendra tout ça".

Je crois que je suis dans le renoncement (et que je l'étais il y a quelques semaines) mais faisons en sorte de ne pas miner le terrain si la vie nous réserve un retournement de situation !

Là, clairement, ma lettre est un interdit mais une petite explication sur mon attitude de protection m'a soulagée.
Demain, il m'en parlera peut-être.
#1241457
Bonsoir,
Hier, j'appréhendais un peu le retour au boulot à cause de ma lettre.
ET cela s'est très bien passé.
Il m'a d'abord accueilli avec un joli sourire.
Pause avec les collègues, normale.
Et puis on a déjeuné ensemble (on n'était pas nombreux au boulot).
Il m'a dit qu'il avait lu mon mail mais qu'il n'avait pas répondu parce qu'il n'était pas à l'aise à l'écrit et que c'était moi qui avait des choses à dire.
On s'est installé. Et il m'a dit quelque chose du genre, qu'il ne savait plus trop comment se comporter avec moi. Je lui ai dit juste pas d'ambiguïté.
Il m'a dit que les signes que l'on cherche, on peut les trouver.
Là, je lui ai dit qu'il était un peu gonflé et je lui ai rappelé tout ce qu'il a fait en peu de temps.
Il m'a dit que oui, mais parce que je suis quelqu'un qu'il apprécie, qu'on a vécu de belles choses ensemble. Je lui ai rappelé que la rupture avait des conséquences et qu'il fallait qu'il fasse attention.
Et puis je lui ai dit qu'il aurait pu me sortir autre chose que "je ne suis pas engagé" quand je lui ai demandé comment ça allait. Un "ça va" aurait suffi. Il m'a dit "alors, ça va", en faisant une petite moue, bof bof.
Je lui ai dit que je préférerai le savoir heureux s'il m'a quitté, et il m'a dit bon je ne sais plus quoi dire là. Et là, j'ai coupé court. Je ne veux rien savoir en vrai. Je le lui avais demandé par politesse.
Il m'a demandé quand même demandé si j'avais fait de nouvelles rencontres. Je lui ai répondu que ça ne le regardait pas.
Il a alors dit "mais de quoi on va parler ?" J'ai rigolé et répondu "ben de rien " - "Oh non ! "
- du boulot. Voilà on a un peu ri.
Plus tard, je lui ai demandé s'il ne me trouvait pas pathétique de n'avoir pas encore tout à fait tourner la page. Il m'a "non je ne te trouve pas pathétique", "je suis peiné de t'avoir fait de la peine, je ne mesurais pas ton degré d'attachement".

Voilà, il a un peu du mal apparemment à savoir ce qu'il doit dire/faire ou pas ; entre l'envie d'être encore attentionné avec moi et ne pas être ambigu.

Aujourd'hui, il a été agréable. Il savait que je n'avais plus de clopes. Il est venu m'en laissé deux sur le bureau sans que je le lui demande. Je m'en fiche maintenant. Voilà, il est encore attentif/attentionné, c'est dans sa nature. Mais j'avais un meilleur moral. Je crois que je renonce. Je sais qu'il est avec une autre. Je sais qu'il m'aime bien. Je lui mettrai de nouveau un stop s'il exagère.
J'avais mis une jolie robe aujourd'hui et une collègue m'a dit que j'étais très chic. Il était à côté d'elle, il me regardait en hochant la tête et il m'a souri, du genre "tu vois, je ne dis rien".

Ce midi, on avait l'occasion encore de déjeuner ensemble, mais j'ai préféré zapper. J'ai filé au parc, au soleil.

Le moral est meilleur. J'espère arriver à me le sortir complètement de la tête, juste le voir comme un bon collègue. IL me faudra du temps mais aujourd'hui, je suis confiante, je pense un peu moins à lui.

Courage, courage à tous et bonne soirée ! Merci à celles et ceux qui me lisent.
#1241766
Ce vendredi, il n'était pas là au boulot. J'ai un peu soufflé.
Mercredi soir, il a initié une conversation avec plusieurs collègues et moi sur quelques ragots du boulot. Bien entendu, je n'ai pas participé à la conversation.
Le lendemain, (hier donc), comme à mon habitude, je suis allée déjeuner, seule, au parc, profiter d'un rayon de soleil. Une collègue m'avait prêté un plaid pour faire la sieste. Et qui m'a rejoint après avoir mangé vite fait ? Lui !! Mais why ??? pourquoi il ne me laisse pas tranquille ? C'est mon heure, pour souffler, me détendre, méditer, réfléchir. La première question qu'il m'a posée, c'était de savoir pourquoi je n'avais pas participé à la conversation. Je lui ai répondu que j'étais occupée ailleurs.
Je n'ai pas réussi à converser avec lui tranquillement. J'étais tendue. Je n'avais pas envie de faire la causette et je lui ai bien fait sentir. C'était un peu un monologue pour lui, rien d'intéressant.
On est retourné au boulot, c'était très froid, on ne s'adressait plus la parole.
Et moi, ça m'a un peu gâché mon après-midi. Il ne veut pas comprendre, pourtant je lui ai dit que j'avais besoin de cette distance. Je n'ai pas eu le courage de l'envoyer bouler directement, je lui ai quand même dit qu'est-ce que tu fais là quand il est arrivé.
J'en ai marre. Je veux qu'il me laisse tranquille. Je ne le comprends pas. Je ne sais plus comment lui dire.
Mais à mon avis, vu mon peu d'enthousiasme à le voir, je ne pense pas qu'il recommencera. Mais je trouve ça fou, il est con ou quoi ?
Voilà, ce soir, je suis en colère, peut-être vraiment pour la première fois, contre lui.
Il a décidé de me quitter, c'est pour me torturer qu'il ne me laisse pas tranquille ?
Pfff, je travaille à mon détachement, pour qu'il devienne aussi insignifiant que ma boulangère (encore moins parce que j'ai quand même de la sympathie pour elle) mais voilà, que je vais finir par le détester et ce n'est pas ce que je veux non plus.
Bon, il faut que je me reprenne.
Mais après la lettre et notre conversation suite à cette lettre, je pensais qu'il avait compris.
Ben non :-((( je suis dégoûtée, j'ai l'impression que je ne vais jamais m'en sortir.
Que le seul moyen serait de quitter mon boulot mais j'adore mon boulot ! et c'est une bonne place !!
Même s'il n'y a pas toujours une bonne ambiance au sein du service, ça me plaît ce que je fais.
Désolée, je suis confuse et énervée. J'ai mal partout et je lui en veux. Parce que ce n'est pas juste que ce soit moi qui doive le repousser, mettre des limites alors qu'il devrait comprendre et respecter ma demande de distance.
Si ça se reproduit, il faudra vraiment que je prenne sur moi pour être ferme avec lui, lui demander ce qu'il me veut, s'il n'a pas compris. Mais j'ai l'impression d'avoir été claire, plusieurs fois.
Bon ben voilà que je pleure et que je suis fatiguée de tout ça.
#1243151
Bonjour,

Suite de l'histoire. Pas grand chose. J'essaie de me détacher mais ce n'est pas simple en se côtoyant tous les jours au travail.

On se reparle comme des collègues. Mais c'est souvent qu'il m'accompagne quand je pars en pause. Du coup, on parle un peu mais j'évite les sujets perso.

Cependant, il a du mal, lui, à les éviter. Il me demande ce que j'ai prévu comme soirée. Je ne réponds pas ou dans le vague. Il me parle de telle ou telle soirée qu'il a prévu sans mentionner sa next.

C'était son anniversaire il y a quelques jours. Il m'a dit que son fils l'avait appelé la veille et qu'il dînait avec lui pour ce soir-là.
Je ne sais pas pourquoi il me raconte tout ça. ça m'a un peu énervée (je ne l'ai pas montré) et je lui ai dit : ah, tu n'as même pas prévu une petite soirée avec ta copine ? Il a bafouillé, et m'a dit qu'ils n'en avaient pas parlé, que ce n'était pas un projet.
Allez, prends-moi pour une conne! j'ai pensé, pourquoi me parler de sa soirée d'anniversaire avec son fils ?
J'espère que ça le calmera ou sinon, il faudra encore une fois que je lui dise que ça ne m'intéresse pas sa vie en dehors du travail.

Par ailleurs, comme j'ai beaucoup minci, il a fait le lien avec mon énorme rhume du moment. Je lui ai dit que c'était n'importe quoi, que j'avais encore des réserves et que le rhume c'était à force de faire des courants d'air dans le bureau.
Et là, il m'a sorti," je ne devrais pas, pour que tu n'aies pas de doute, mais je te le dis quand même : "j'ai toujours aimé tes formes". Super !!!! Si j'ai minci, c'est le poids du mensonge qui s'en est allé et je me sens bien mieux comme ça.

Non mais c'est bon, qu'il s'abstienne !

Et comme je pars en rando cet été sans lui, il m'a demandé si j'avais tout ce qu'il fallait, s'il pouvait me prêter du matériel.

Voilà, il continue de m'agacer à jouer le gentil. Et j'ai beaucoup de mal à être ferme avec lui et je m'en veux.
#1243162
Je conçois que ce soit énervant, vu le passif, vu ce que votre histoire est devenue.

Mais pourquoi ne pas lui dire simplement que sa présence t'indispose ? Que tu n'as rien envie de savoir de sa vie, étant donné qu'il a fait en sorte que tu n'en fasses plus partie. Qu'il assume après tout...

Je me demande jusqu'à quel point il est "gentil" en retournant consciencieusement (sciemment ?) le couteau dans la plaie ? Cela dit, certaines personnes sont peu réceptives à l'implicite et admettons qu'il en fasse partie, mais dans ce cas, autant dissiper les ambiguïtés.
#1243214
Bonjour,


Merci Palimpseste pour ton intervention.

Je pense lui avoir dit les choses clairement plusieurs fois mais peut-être pas de façon suffisamment ferme. C'est que c'est aussi difficile pour moi, je suis toujours dans l'ambivalence.
Mais je crois que pour mon bien-être, tu as tout à fait raison, il faut que je le lui redise et fermement. Avec tes mots, très clairs, la prochaine fois qu'il revient vers moi. C'est proche de ce que je lui avais déjà dit, à savoir qu'il fallait qu'il me laisse tranquille, que j'avais besoin de me reconstruire, prendre de la distance, ne pas alimenter l'attachement, qu'il fallait qu'il accepte aussi de me perdre, qu'il assume la rupture.
Mais il n'a pas tout à fait compris apparemment ou me voyant mieux il se dit, c'est bon, on peut être amis comme avant.

Moi aussi, je me pose la question de sa gentillesse. Pour les affaires de rando, il m'a dit que j'avais déjà le couteau qui allait bien (couteau qu'il m'avait offert). Effectivement, c'est remuer le couteau dans la plaie (sans jeu de mot).

Au début de notre relation, j'avais quelques feux rouges qui s'allumaient parfois dans ma tête, je le trouvais parfois TROP gentil. J'avais parfois l'impression d'être observée, surveillée, et si je prenais un peu de distance, bing, il venait vers moi avec encore plus de petites attentions, des cadeaux...
Suite à cela, j'ai rompu une fois. Il a pris de la distance et est revenu vers moi, tout gentil et j'ai recraqué.
Je ne sais pas dans quelle mesure, c'était sincère.

Il faut que je sois plus forte que lui. Et que je l'éjecte pour de bon.
Je ne veux pas jouer, je ne veux pas être manipulée, ni surveillée.
#1243257
Aïe, j'aime mon boulot, même si l'ambiance n'est pas toujours au top (j'ai cependant quelques très bons collègues et amis), c'est bien payé et il y a pas mal de vacances (pour une maman célib, ce sont des conditions au top) et ce, dans un secteur où il n'y a pas pléthore de jobs. Donc pas envisageable du tout pour moi !!
#1243613
Bonsoir,
Bon, je n'en sors pas. Il me faudrait un philtre de désensibilisation !
Mais bon, maintenant, j'arrive parfois à en rire !!
J'ai été absente quelques jours du boulot et hier, je me suis dit, nickel, il a compris. Il était vraiment en mode neutre, au niveau des conversations qu'on a pu avoir (parce que oui, quand même il m'a rejoint fumer quelques cigarettes). J'étais un peu renfermée, un peu froide et je trouve qu'il a eu un bon comportement, genre je m'efface un peu.
Mais le soir, j'ai reçu un pauvre sms, qui me disait juste qu'il avait évité la pluie en sortant du boulot !!!
Whaowww super !!! Là, j'ai préféré en rire ! Genre, il vient me faire une petite piqûre de rappel toute pourrie quand je suis tranquillement chez moi ! Bon, je n'ai pas répondu. Comme ce n'est pas dans ses habitudes (premier sms depuis des lustres), je pense qu'il aura compris.
Ce matin, il m'a accueilli avec un grand sourire et quand j'étais à la fontaine à eau, il est passé à côté de moi avec encore un grand sourire et vas-y que je te fais des petites pincettes sur le bras, pour rien !
Et toute la journée, il m'a tourné autour mais je me suis vraiment mise en mode je reste dans mon coin, je bosse à fond, ne me dérangez pas, j'ai les yeux sur l'écran.
J'ai vu qu'il allait se faire une pause clope, je ne l'ai pas suivi, j'ai attendu qu'il termine et quand j'y suis allée, il m'a accompagnée, on n'a parlé que boulot. Mais je sentais qu'il cherchait mon regard et quand il l'a accroché, il m'a regardée longuement, j'ai rapidement baissée les yeux, gênée. C'était un regard doux, je ne dirai pas amoureux non plus, un peu triste, sans défiance. Qu'est-ce qu'il cherche ? A savoir où j'en suis ?
Parce que franchement, c'est comme s'il voulait garder un attachement mais je ne le sens pas amoureux non plus !!
voilà, c'est vraiment dur parfois.
Je pense à lui souvent mais j'ai repris quand même une vie normale, avec mon fils, mes amis.
Et puis, ces derniers jours, j'ai ressenti aussi une grosse colère, ce qui ne m'était pas encore arrivé, et même si c'était un moment très très désagréable, je l'ai traversé, et ça m'a permis d'évacuer des choses, la pression notamment et des choses que j'ai du mal à me pardonner.
Je ne sais pas si j'avance, il me semble que oui, mais j'ai l'impression que le chemin sera long.
Vivement les vacances, on ne se verra pas normalement pendant 6 semaines, et ça, ça va me faire du bien !! J'ai encore un bon mois à tenir et je pense que j'ai quand même passé le plus dur.

A ceux qui ont lu ce message, je vous souhaite une douce soirée, dans la mesure du possible.
#1243649
Bonjour Chou75

Il faut que tu te rendes bien compte que tu es la seule à pouvoir agir là dessus

je pense que tu te rends compte que si tout ça (sms "oh l'eau mouille", les chicaneries) était le fait d'un collègue lambda ça te ferait ni chaud ni froid...donc tout ça (l'importance que ça prend) c'est dans ta tête, et c'est ton histoire à toi ;)

Encore à mon grand âge, j'adore me coller à une terrasse de café et en glanant qques bribes de conversation de mes voisins inconnus de table, imaginer leur vie...en l'imaginant la plus chevaleresque possible bien sûr (sinon c'est pas rigolo^^), leurs amours, j'adore ça


toute proportion gardée, tu fais la même chose avec ce collègue, tu "captes" le moindre de ses gestes/signes pour "alimenter" ton histoire

mais si tu n'as aucune action sur ses gestes/signes, tu as toute action sur ce que tu en fais: dans les faits, mais aussi dans ta tête

tu as bien fait de ne pas répondre au sms
en revanche, pourquoi te laisses-tu piquer le bras? pourquoi le laisses-tu te rejoindre en pause, au lieu de pretexter un boulot urgent?

tu te rends compte que tu es à la fois dans la distance, mais à la fois, pas trop, pour pouvoir continuer à alimenter "l'histoire" dans ta tête. Tu ne réponds pas à son sms, mais le laisse "flirter" avec toi le lendemain au boulot :/

ce n'est pas une critique, on a souvent besoin de ça, je te le dis juste pour te dire que c'est toi qui décideras quand tout ça aura assez duré, toi et seulement toi...et oui je confirme, si cet homme était amoureux de toi, il ne "jouerait" pas, là il fait comme toi (dans un autre genre), il s'amuse avec une "histoire" qu'il se fait dans sa tête, où tu serais la souris et lui le chat...c'est juste à toi de mettre le holà quand tu le souhaiteras.
#1243658
Bonjour Chou,

Je suis assez d'accord avec les copines plus haut. Et je voudrais rajouter quelque chose. Je pense que ta lettre a notamment été une libération pour lui. Ce n'est pas pour rien qu'on parle d'interdit, on pense qu'on fait les choses pour soi, pour aller mieux, mais en fait, on espère une réaction de l'autre, et cette réaction, tu l'as eu. Si vraiment, tu t'en libérais, tu n'en attendais rien, toutes ces attentions, ces relances, etc, ne te feraient ni chaud ni froid, parce que tu aurais un peu bouclé la boucle. Mais tu espères encore qu'un jour il va se rendre compte qu'il a fait une erreur, qu'il va tenter de revenir, et je pense que c'est pour ça que tu as envoyé cette lettre, pour lui faire comprendre que la porte était toujours ouverte, le reste étant du remplissage. Mais ce n'est pas ce qui est arrivé, et inconsciemment, tu es frustrée, tu as beau t'ouvrir à lui, lui laisser la porte grande ouverte, lui montrer à quel point tu es une grande âme, que tu es digne, lui reste dans une situation qui ne paraît pas idéale à tes yeux (mais nous ne sommes pas dans l'intimité de leur couple).

Alors que lui, ta lettre, il l'a sûrement vue comme un accord tacite pour vous rapprocher, comme une amitié ++, mais sans l'amour et le sexe (voire à termes si ce n'est pas ce qu'il veut, son officielle et sa maîtresse au bureau). Pour moi, c'est gros comme une maison que ta lettre enterrait la hache de guerre, même si tu ne pensais pas l'avoir écrite dans ce sens là. Et ses réactions ensuite ne m'ont pas étonnée.

Tu sais, tu es sûrement une femme top, séduisante, drôle, intéressante, et crois moi, te fréquenter lui fait énormément de bien, lui a tous les avantages : son officielle, et une amie charmante au bureau pour que les journées s'écoulent agréablement. Que ça ne te fasse pas du bien... quelle importance ? tant que lui est bien et qu'il n'y a pas de mal ? C'est toi qui a encore des attentes, des sentiments, lui a tourné la page. Et hop hop hop si tu pouvais vite tourner la page aussi que tu redeviennes sa bonne pote un peu amoureuse de lui, tu lui rendrais un signalé service.

Ce n'est pas bien pour toi, car c'est nier ta souffrance, tes besoins, tes attentes, mais bon, est-ce que ça t'étonne vraiment ? Et toi, tu joues son jeu en acceptant ses attentions, en te disant que tu lui mettras un stop s'il exagère, mais c'est toi qui entretient ton mal être, parce qu'où est la limite qui le ferait basculer dans l'exagération à tes yeux ? Pour le coup des cigarettes, pourquoi ne pas les lui avoir redéposées sur le bureau ?

On ne peut pas contrôler le comportement de l'autre, prier pour qu'il finisse par comprendre de lui-même de te laisser tranquille, quand toi-même tu n'es pas claire. Je trouve que tu entretiens toi-même l'ambiguité. Si tu voulais vraiment qu'il te laisse tranquille, tu saurais exactement quoi faire sans que ça nuise à l'ambiance de travail. Mais je pense que tu ne le veux pas réellement, parce que ça reste de l'attention, tu gardes un poids dans son existence à lui, et tu entretiens la possibilité d'un retour futur.

Le problème n'est pas lui (il ne me laisse pas tranquille), le problème est en toi (tu le laisses faire).

Courage Chou, tu vas t'en sortir, mais c'est tout un travail que tu dois faire sur toi ! Il n'y a que toi qui compte.
#1243687
Bonjour et merci d'avoir pris le temps de m'écrire longuement, ça me fait du bien de vous lire, ça m'encourage à ne pas m'enfoncer dans cette situation.

Tout d'abord, merci Albane pour ton petit passage. J'ai commencé à lire ton histoire, j'en suis à la moitié, et je te trouve vraiment super comme fille, je trouve que tu as bien su gérer et ouvrir les yeux sur ton Choupinet.

@Paige et Daenyan.
Oui, je me rends bien compte que c'est un combat contre moi-même que je dois mener.

J'y arrivais pas trop mal les premiers mois, ça a été mieux et il est venu faire une petite piqûre de rappel et c'est depuis ce moment, que c'est n'importe quoi, que je n'arrive plus à poser mes limites correctement. Je lui ai dit, je pensais qu'il avait compris et qu'il m'aiderait. Mais je me rends bien compte qu'il ne faut pas que j'attende cela de lui. A moi d'avoir un comportement cohérent mais j'avoue être bien faible parfois. Je crois que ça va mieux, que je vais gérer, que je peux me comporter comme avec n'importe quel collègue et bing, je me fais prendre par un geste, des mots. Lui a effectivement tout à y gagner. Et moi, je n'arrive pas à tuer l'espoir alors que je sais qu'il n'a pas un comportement amoureux mais au contraire, 100% égoïste. Et je suis dans l'ambivalence, je n'arrive pas à l'éjecter complètement de ma vie. Mon psy me dit que ne serait-ce que penser à lui, c'est garder un lien; qu'il faut vraiment que je laisse filer ces pensées et passer à autre chose (même si ce n'est pas facile).

Je me rends bien compte que j'alimente mon mal-être de cette façon. Puisque je retrouvais le sourire quand je mettais réellement plus distance.

Je crois que tout cela m'a bien fatiguée et que je suis du coup moins attentive à moi ces derniers temps. Je dois vraiment me reprendre. Et je crois que j'ai un peu honte de faire ces espèces d'allers et retours (ça va pas/ ça va mieux/ en fait non ça va pas...) et de ne pas m'en être sortie encore au bout de 5 mois.

La période où ça allait mieux, je ne pensais qu'à ma survie, à mon bien-être, c'était fleurs de bach, méditation, pensée "positive", distance réelle. Mais peut-être qu'aujourd'hui, c'est plus difficile car j'ai cru que ça allait mieux, mais tout cela était très fragile. Même si je prends conscience que c'est bel et bien fini, il faut vraiment que je lutte contre l'envie d'être avec lui.

Je dois vraiment me reprendre et lutter pour mon bien-être. Je penserai à vous, à vos messages, je vous relirai et je vais essayer de tenir, comme dans un SR, en comptant les jours jusqu'aux vacances.

A chaque jour suffit sa peine, je me fais la promesse d'y arriver demain.
Et tant pis, si j'ai un peu honte, tant pis de ce qu'il peut penser de moi, je dois me protéger et d'abord contre moi-même...

Merci, merci pour vos mots ; ça me touche vraiment que vous ayez pris le temps de m'écrire.

Passez une très bonne soirée.
#1243721
Coucou chou

En fait je suis ton fil depuis le début, je pensais même avoir posté sur ton thread!
Pour ce qui est de mon histoire, tu es trop chou 😂 mais pas la peine de te fader les 40 pages!
En fait j'ai été bien aidée par sa lâcheté, ça ma permis d'ouvrir les yeux et de les garder bien bien ouverts!
Pour toi c'est plus compliqué, je rejoins les filles, c'est à toi de mettre un halte à ce petit jeu...
Mais ce p**** d'espoir est dur à faire taire!

Aller courage
Et par curiosité, tu es où ?
Modifié en dernier par Albane06 le 02 juin 2017, 09:16, modifié 1 fois.
#1243722
Bonjour Chou :)

Déjà j'ai envie de dire: SOIS GENTILLE AVEC TOI-MEME !!

sois douce, tendre, bienveillante !! tu fais ce que tu peux, comme nous tous, et quand nous pointons des "tu as les cartes en main", on ne veut pas dire "espèce d'andouille!" lol ce n'est pas un jugement et encore moins une condamnation, c'est...une porte de sortie, c'est un "regarde, tu n'es pas coincée, la porte est là!" :)

Passer à autre chose en 5 mois? qd l'autre est sous ton nez? je vais te dire, c'est si tu nous disais que "pfff je suis complètement passée à autre chose!!" qu'on ne te croirait pas!! car c'est impossible !! j'ai mis plusieurs années à me remettre de ma rupture avec ma meilleure amie et encore maintenant, je fais tout ce que je peux pour ne pas la croiser inutilement (on bosse ensemble aussi)

et comme je dis souvent, se "condamner" est une façon assez "efficace" pour notre inconscient de repousser les vrais questionnements et les vrais travaux à faire sur soi ;)

ne te condamne pas mais essaie de te comprendre, de t'entendre, pourquoi alimentes-tu cette histoire? que t'apporte-t-elle? une reconnaissance? une occupation dans une vie que tu trouves trop plate? un "but"?

on fait toujours les choses pour soi :) même quand on se fait du mal, c'est quand même pour un bénéfice secondaire que nous en retirons...c'est paradoxal je sais, car parfois ce mal peut en venir à nous tuer, mais pour autant, pourtant, une partie de nous en retire un bénéfice: il faut trouver lequel. Aussi noir et peu noble soit-il. Et quand tu l'auras trouvé (tu n'es pas du tout obligé de NOUS en parler, et je ne sous-entend rien, je n'ai aucune idée de quel bénéfice toi, tu peux tirer, car nous avons tous notre névrose, et la mienne est différente de la tienne et réciproquement) alors tu pourras agir dessus....

Se connaître, se comprendre est l'expérience la plus enrichissante de la vie :) mais ça prend du temps et c'est parfois très douloureux....on n'aime pas bien voir qu'on peut "aimer" se faire maltraiter, qu'on peut être envieux, jaloux par exemple..on aime tous à se croire généreux ouvert et tolérant ;) et les défauts qu'on se reconnait consciemment sont souvent de "faux" défauts (on le lit bcp sur le forum, tu auras remarqué), ce sont des "je suis têtue" ou "je suis perfectionniste" ou "je suis exigeante" on ne lit jamais "oui je sais, je ne suis pas très tolérant" par exemple ;)

bref, je me suis égarée, mais tu vois l'idée: tourne toi toute vers toi pour essayer de t'entendre et te comprendre et tu vas voir que ton "ex" va passer au 2nd plan, tellement tu seras occupée à remonter dans tes anciennes histoires, dans ton enfance pour essayer de comprendre ta situation actuelle et "à la fin" tu ne sauras même plus que c'est lui qui a déclenché tout ce processus ;)

On est seul dans la vie, totalement seul, c'est à la fois terrifiant et...soulageant: on est les seuls à pouvoir agir sur notre mieux-être

Courage Chou et...lucidité ET bienveillance!
#1243728
Albane06 a écrit : 01 juin 2017, 09:00 Paige... tu sais JE suis INTOLÉRANTE à la connerie, à l'égocentrisme, à la prpension à se victimiser et aux fachos qui sont tous ceux qui ne pensent pas politiquement comme moi 😂
Bref à envron les 2/3 de l'humanité 😆

C'est bien ce que je dis, c'est un faux défaut! être intolérante à ceux qui ne pensent pas politiquement comme nous, c'est quand même un minimum non?!! :lol: :lol:
#1243767
Coucou Paige, coucou Albane et à ceux de passage,

@Albane, si si, j'ai tout lu ;-) ça m'a intéressée ; par certains côtés, je me demande si le mien n'a pas certaines caractéristiques du tien :cry: . ça me permettra peut-être d'ouvrir les yeux aussi. Je te réponds en mp sur ma localisation.

@Paige. Encore merci.
Tu sais, je n'ai pas du tout pris vos messages dans le sens "espèce d'andouille ! ". Je les ai trouvés bienveillants au contraire, même si ça secoue un peu. Je sais que les occasions de crise sont aussi des moments où l'on peut se remettre en question, approfondir la connaissance de soi. J'ai déjà fait des années de psychothérapie analytique ; ça m'a déjà bien fait avancer, je sais qu'il y a des étapes très noires et douloureuses, mais là, je n'ai pas l'énergie, car ça en demande aussi, ni le temps, ni l'argent. En ce moment, je vois un psychiatre psychanalyste, mais peu, toutes les 3 semaines pour le moment.
Il me dit que mon ex est un homme compliqué, qui n'a pas envie de lien, mais tout ce qu'il m'a dit, en sortant de la séance, je me suis demandée si je ne pouvais pas me le retourner:-( Difficile parfois d'être douce avec soi-même quand il y a de la culpabilité...
Et tu poses une bonne question : pourquoi j'alimente cette histoire dans ma tête ? J'ai quelques réponses mais il faut que je creuse encore.

Et puis les sentiments sont quand même toujours là. Et le voir tous les jours....
Moi aussi, j'ai mis des années à me remettre d'une rupture amicale alors que je ne voyais plus du tout cette meilleure amie !!!

En tout cas, aujourd'hui, j'avais bien la pêche en allant travailler, forte de vos messages et de l'envie d'être un peu sereine.

il est arrivé quelques heures plus tard, un simple bonjour de ma part. Lui un petit clin d'oeil en passant, moi le regard pour le collègue lambda. J'ai bossé. Parfois en mettant le casque. Il m'a proposé une pause clope que j'ai refusée poliment. Je suis allée manger tranquillement au parc, une bonne heure de bonheur :-), au calme, mi-ombre mi-soleil, sur un plaid, dans l'herbe avec un petit oreiller. Retour au boulot. Taf. Je repars faire une pause clope mais discrètement avec un dossier sous le bras, je passe forcément devant son bureau (qui est juste derrière le mien, un peu décalé), il m'interpelle en me disant, je suis en train de t'envoyer un message, enfin, je vous envoie un message. Tu veux le lire ? en me tendant son portable. Non, je le lirai sur le mien. C'était une proposition pour se faire un resto pour l'anniversaire d'une de nos très proches collègues. Chose qu'il n'a jamais proposée en 8 ans !

Rassurez-vous, je ne le prends pas pour moi. Je vois juste qu'il doit être un peu dégoûté, parce que depuis la rupture, notre bonne petite troupe s'est pas mal désagrégée, j'ai pris mes distances et les copines vont de plus en plus à la piscine. Du coup, il se retrouve très souvent tout seul pour manger. Ce resto serait peut-être un moyen pour lui de retrouver un peu l'ambiance du groupe, le ressouder.

Et finalement, il m'a rejoint pour la pause. Je n'ai pas réussi à lui dire qu'il m'ennuyait mais je suis restée très détachée, sur mon portable, et mon dossier, je n'ai pas alimenté la conversation. ll m'a demandé si j'étais dispo pour le resto, je lui ai dit qu'un tel était en vacances, que le plus simple serait qu'on aille se boire un verre un soir où on est tous là (sachant que jusqu'aux vacances, je n'aurais aucune soirée qui pourra bien tomber). Il m'a demandé si ça allait. J'ai dit oui oui, ça va, toujours l'air un peu détaché, pas youpla boum mais pas triste non plus, un peu sèche quand même. Il m'a dit, " beaucoup de boulot, t'es concentrée". "Oui, c'est ça, d'ailleurs je retourne à mon poste".

Je sais que j'aurais encore plus avancé quand je me foutrais de comment s'est déroulée la journée.
Je sais que ça viendra !!! mais par quoi il faut passer !

En tout cas, je pense que cette journée m'a fait du bien.

Petit coup de blues en rentrant mais qui n'a pas duré. Suis contente, une journée où j'ai eu l'impression de souffler un peu.
Sinon, c'est trop tôt pour vous parler de mes défauts ;-)

Très bonne soirée à tous !
#1243811
Bonjour Chou :)

Merci pour ton retour toujours positif :)

Bravo pour ta journée du jour! je trouve ça très bien! tu n'as aucune action pour t'empêcher, de fait, de penser qd tu es là-bas, en revanche, tu as une action pour l'éviter, manquer d'enthousiasme, éviter le contact, etc...ce que tu as fait!! c'est très bien et tu DOIS être très fière de toi !! pour avancer, il ne faut surtout pas négliger cet aspect: être content de soi quand on a évité qques pièges :)

Pour le psy: une psychanalyse est une thérapie très particulière, qui n'est pas adaptée à tous, ni à toutes les périodes de la vie

je suis suivie par un psychiatre qui est aussi un psychanalyste et qui m'a toujours dit que POUR MOI, la psychanalyse était à proscrire , je suis donc une thérapie classique "face à face dialoguée"

et c'est un psychiatre donc remboursé par la sécu et mutuelle, ça ne me coute rien ;)

En revanche, je te rejoins totalement quand tu dis que c'est fatiguant et épuisant :/ tout dépend donc de la balance "souffrance/efforts à faire", perso, j'ai consulté quand la souffrance devenait insupportable au sens physique du terme
Il me dit que mon ex est un homme compliqué, qui n'a pas envie de lien
là pardon, je m'étonne ;) mon psy, en 10 ans, ne m'a jamais donné un avis de ce genre (çàd tranché et subjectif) sur qqu'un de mon entourage. Mon psy me "parle" de moi, de mes rapports avec l'autre, de ma façon d'aborder mes rapports avec l'autre, c'est moi qui suis en face de lui, pas l'autre, et si l'autre est compliqué et n'a pas envie de lien, ce qui interesse mon psy (et moi par la même occasion^^) ce n'est pas analyser l'autre, mais moi: pourquoi, moi, suis-je attachée à une personne que je perçois compliquée et pourquoi, moi, ai-je envie de tisser un lien avec qqu'un que je perçois ne pas en avoir envie, etc..

de plus, je le répète, ton psy ne connait pas ton ex, pas plus que nous, donc il n'en sait pas plus que nous ce qu'il est ou n'est ps ;) un psy n'est pas devin, il connait de l'autre ce que TU lui en racontes, qui est forcément biaisé, donc la seule question qui vaille, c'est comment expliquer que TOI t'attaches à une histoire dont tu dis toi-même qu'elle n'a pas d'avenir?

alors moi non plus je ne connais pas ton psy, j'en connais juste ce que tu nous en racontes ;) peut-être n'a-t-il pas dit ça ainsi, peut-être avec cette remarque qu'il voulait de fait, t'amener à TE questionner sur le pourquoi du comment de ton attachement avec cet homme, je n'en sais rien...j'attire juste ton attention là dessus: les seules questions qui vaillent c'est celles qui TE concernent :)

Courage Chou, tu vas t'en sortir bien sûr, comme nous tous !
#1243812
Bravo Chou, tu as bien réagi ! C'est ainsi qu'il faut commencer, pas besoin d'être impolie ou de le rembarrer, distance et froideur, indifférence, sont tes meilleures armes pour te protéger.

Tu ne lui dois rien, ce n'est pas toi qui a désagrégé le groupe. Et tu vois, il cherche uniquement son intérêt, aller bien, profiter de toi (la présence, le soutien et l'écoute d'une personne qui nous est attachée... ça n'a pas de prix).

C'est une bonne chose que tes collègues soient parties vers d'autres activités (notamment la piscine le midi). Rien n'est figé dans la vie.

Honnêtement, je pense que tu vas très bien t'en sortir. Plus tu vas t'accorder du bon temps, agréable, uniquement pour toi, à ne penser qu'à ta petite personne, mieux ça va aller, parce que tu as bien compris le but de ta reconstruction, et tu ne t'accroches plus aux moindres petits éléments. Dans quelques temps, la cicatrice sera fraîche, mais bien refermée. Et tu en seras la première étonnée. Un peu de nostalgie, quelques coups de blues de temps en temps, mais ce sera un livre qui sera bien fermé !
#1243941
Bonjour Paige et Daenyan, et à ceux qui s'arrêtent un peu par ici,

Merci pour vos encouragements encore une fois !
Pour te répondre Paige, par rapport au psychiatre que je vois en ce moment, c'est plus un suivi "léger" on va dire, je ne suis pas du tout dans une démarche de psychothérapie. Il m'a prescrit quelques médicaments (anxiolytiques et un léger antidépresseur naturel), c'est l'occasion de discuter un peu, de voir où j'en suis. Je pense que s'il m'a dit que c'était un homme compliqué, c'était plus pour me dire, il faut essayer de l'oublier celui-là, ne soyez pas trop en colère contre vous, n'ayez pas trop de regrets. Après, à moi de voir, si je veux réengager une psychothérapie. Avec ma psy d'avant, ce n'était pas du tout la même chose, d'abord en face à face, puis sur le divan, mais toujours avec un dialogue, avec un gros travail sur les rêves et le langage. C'était top mais elle a déménagé, trop loin pour caser de nouveau des rendez-vous. J'avoue aussi qu'en plus du coût, du temps, j'ai un peu de mal à me dire qu'il faudrait en quelque sorte recommencer avec un autre psy. Mais tu as raison, quand la balance pèse trop lourd du côté de la souffrance, le choix de suivre une thérapie s'impose.

J'étais contente de mon jeudi. Mon vendredi a été plus difficile. J'avais très mal dormi la veille, à cause d'un gros boulot qui m'attendait et que je devais rendre le soir. Le matin, j'étais en super stress à cause de la fatigue et d'éléments que je n'avais toujours par reçus pour ce dossier. Mon ex est venu me proposer de l'aide, je l'ai remercié mais pas sollicité. J'ai pris ma pause à un autre moment que lui et j'ai déjeuné avec une bonne collègue au parc. L'après-midi, j'ai moins bien géré, j'ai même un peu fait de la merde, pour tout vous dire.
J'ai fait une pause, je n'avais pas vu qu'il était sur la terrasse déjà. Il m'a rejoint, on a discuté un peu du boulot. Et puis il m'a parlé de mon fils, il a su qu'il devait venir une matinée au travail. Il m'a demandé s'il ne lui en voulait pas trop. Je lui ai répondu que non, que ça allait même s'il avait dit qu'"il était bête, tu es la plus jolie et la plus gentille ". Il m'a répondu "oui, je suis bête". Il m'a dit ensuite que j'avais l'air claquée, "oui, j'ai mal dormi + ce dossier à rendre + c'est encore difficile pour moi, il me faut du temps, et ça me fatigue aussi ". Il m'a dit simplement qu'il comprenait.
Bon, j'ai stoppé tout de suite le film sur "oui, je suis bête", "aurait-il des regrets ? patati patata". Stop.
Après, j'ai travaillé avec une collègue, du coup, je me suis trouvée en face de lui. Et là, il n'a pas arrêté de me lancer des regards, de me sourires, de me faire des clins d'oeil.
Pfff, j'ai essayé de ne pas réagir mais je lui ai bien fait quelques sourires aussi. Mais en mode, je suis claquée, ça me soule ce dossier.
Voilà, c'était une journée difficile. Et ce matin, moral à zéro, je sais que c'est l'anniversaire de sa next, donc c'est un peu plus rude comme journée; je les imagine ensemble :-(

Ce qui est dur c'est qu'il a l'air au top en ce moment. Et puis, moi, j'ai l'impression de m'enfoncer. Faut vraiment que je me bouge !!
Heureusement, cet après-midi et ce soir, je verrai des amis, les enfants...
et le week-end durera trois jours...
Bises, bon week-end à tous.
#1244048
Bonjour Chou

je ne trouve pas ton vendredi si merdique! je pense qu'il a été merdique dans ta tête, çàd que pour toi, dans ta tête, ça t'a coûté bcp plus cher de lui "resister" mais dans ce que tu racontes, je ne vois rien de si terrible, tu as évité les têtes à têtes, les confessions (intimes), non pour moi c'est pas mal du tout!

Courage!
#1244171
Bonjour Paige,
Tu as raison, ce n'était pas si merdique mais dans ma tête, avec la fatigue, c'était vraiment une journée difficile.
Ce week-end, il y a eu du mieux mais aujourd'hui, j'ai l'impression de m'enfoncer.
Je me sens abandonnée aujourd'hui pour être claire. Peut-être parce que mes frères et soeurs sont très loin, au-delà des océans et que mes parents, qui habitent à 700 km, viennent de m'apprendre qu'ils allaient déménager sur un autre continent. Je sais que j'ai des amis sur qui je peux vraiment compter, mais ce n'est pas pareil. Et puis cet homme, mon ex, pour quelqu'un qui a peur de l'engagement comme il dit, je trouve qu'il était hyper fiable quand même (toujours à l'heure, prêt à donner un coup de main, à discuter des heures au téléphone, à m'écouter, être attentif vraiment à moi, à ne jamais repousser nos rendez-vous), j'avais l'impression qu'il ne pouvait rien m'arriver avec lui. Et là, aujourd'hui, je me sens toute perdue, toute faible. Il faut assurer le quotidien, prendre les décisions, tout gérer et j'en ai marre parfois de devoir toujours être forte et que mon entourage me pense forte, ma famille en premier, parce que j'ai toujours eu un caractère indépendant. Mais c'est juste que lorsque j'étais enfant, je me sentais déjà abandonnée, un père qui travaillait beaucoup et une maman dépressive suite à la mort d'un enfant (beaucoup de séjours en HP). donc j'ai pris sur moi et je me suis forgée ce caractère indépendant. Aujourd'hui, j'ai l'impression de m'effondrer sur moi-même. Je sais que ça va passer mais c'est une grosse vague, difficile.
Et puis, je crois que c'est aussi parce que hier, une de mes meilleures amies m'a annoncée que c'était fini avec son mec, avec l'excuse aussi qu'elle a un enfant ; ça ne faisait que deux mois qu'ils étaient ensemble mais j'étais tellement contente pour elle (elle aussi, célibataire avec un enfant, depuis un petit moment).
tout cela me rend bien triste et je me sens vidée, épuisée. Je crois que j'aurais besoin de dormir trois semaines pour récupérer.
Qu'est ce que je déteste être dans cet état. hier soir, au contraire, j'avais la grosse patate (presque trop). Marre de ce moral en dents de scie, ça ne se terminera donc jamais ???!!
#1244174
Je pense Chou que tu gagnerais vraiment à (re) prendre une psychothérapie, je sais que tu es lasse, et je l'entends crois-moi, mais tu me parles là de syndrome d'abandon et c'est TYPIQUEMENT le syndrome qui est incompatible avec une psychanalyse...les médicaments, c'est bien, c'est même parfois nécessaire en béquilles, mais si tu ne fais pas un travail de fond, pour régler, le fond, non, ça ne cessera jamais

parce que comme tu le vois aujourd'hui, le pbme n'est pas cette rupture, le pbme est ce que cette rupture réveille en toi...déjà on ne "tombe" pas amoureuse par hasard d'un abandonnique (qqu'un qui va nous les abandonner) c'est notre névrose qui inconsciemment nous pousse vers ce genre de personnes....

en gros, si je veux schématiser voilà comment ça se passe:
1) tu as souffert de l'abandon enfant
2) adulte, tu veux réparer cet abandon
3) or pour réparer un abandon, il faut se remettre dans la situation d'abandon ET déjouer l'abandon. Là on aura "gagné"
4) donc on s'amourache (amour ou amitié) de personnes abandonniques. Qui bien sûr nous abandonne!! ça nous renvoie à notre echec enfant et ne fait que réactiver la névrose en nous renvoyant au point 2

Bien sûr les points 2 à 4 sont inconscients (parfois même le point 1)

la seule façon de s'en "sortir" c'est de ne plus chercher le point 2 et ça demande bcp d'energie car notre inconscient nous y pousse sans arrêt: tous les chemins mènent à notre névrose, comme je dis souvent

cet homme n'est pas un phobique de l'engagement, il n'a juste pas envie de s'engager tout court, ou pas envie de s'engager AVEC TOI. Sûrement un peu des 2 sans doute. Je te dis ça pas pour être méchante mais pour sortir du schéma "arg c'est vraiment pas de chance blablabla" qui nous renvoie à des regrets éternels...la chance n'a rien à voir là dedans: il n'avait PAS ENVIE, point. et oui peut-être que s'il avait eu suffisamment envie, il aurait été un compagnon parfait, mais il n'a pas voulu, point :)

Courage Chou, on s'en sort, j'en suis une preuve vivante (attends je vérifie, oui oui je suis vivante^^)!*
Courage
#1244202
Merci Paige d'intervenir encore.
Je crois qu'il va falloir m'y atteler en effet.
J'en parlerai avec mon psychiatre la prochaine fois, s'il a une adresse à me recommander près de chez moi.
C'est bizarre, je n'avais pas cette sensation d'abandon dans mes amours de jeunesse quand il m'est arrivée d'être quittée. Je ne l'ai pas eue non plus quand le père de mon fils m'a quittée au bout de 12 ans, j'ai eu l'impression qu'on n'était allés au bout de notre histoire. Même si ça a été dur et que je me suis un peu coupée, il est vrai, de mes émotions à ce moment-là pour assurer pour mon fiston qui était tout petit et parce que je travaillais alors avec le statut d'indépendant. Mais depuis, c'est vrai que les deux histoires que j'ai eues ensuite, le même schéma, un mec à fond, je me laisse un peu porter, attirée mais pas très amoureuse, les mecs ont peur que je me barre (plus que moi) et quand je tombe amoureuse, hop, ils s'en vont et pareil, en me disant juste avant qu'ils ont peur que je les quitte :-(
Alors que de mon côté, je n'ai pas eu cette sensation pendant la relation, je faisais confiance (pas de jalousie, j'étais plutôt sûre de moi, je les sentais très amoureux, je gardais une certaine indépendance... il m'a toujours été vital de m'occuper d'abord de mon fils, de continuer à voir mes amis, à prendre soin de moi, à ne pas négliger mon sommeil ; et la réciproque ne me dérangeait pas). Et c'est vrai, que ces deux hommes, malgré leur apparence solide, en creusant, avaient plutôt une faible estime d'eux-même :-(
Et je n'étais pas du tout dans ce schéma avec le père de mon fils ; c'était une relation plutôt équilibrée, saine, même s'il a fini par partir avec son premier amour (avec qui il ne s'était rien passé alors).

J'ai eu mon frère au téléphone tout à l'heure, ce qui m'a fait vraiment du bien. Il m'a dit que c'était normal cette sensation, avec toute la famille loin et cette rupture.
Mais tu as raison, ça mériterait peut-être d'être creusé encore, vu le passif de la famille, avec un psychologue.
C'est long pour s'en sortir de ça ? c'est peut-être bête ce que je demande, ça doit dépendre du degré, de la problématique de chacun, mais je ne me vois pas recommencer une psychothérapie pendant des années ! Enfin, si ça peut m'éviter des histoires encore galères et douloureuses, j'imagine qu'il faudra bien que je fasse quelque chose...

Ah oui, et dernière question : pourquoi tu dis que la psychanalyse est contre-indiquée pour ce type de problématique ? car c'est aussi une façon de remonter aux traumatismes de l'enfance, à ce qui se joue inconsciemment...
#1244232
En lisant un peu sur le sujet du coup, j'ai l'impression que mon ex était un abandonnique : peur que je rompe très souvent, testait mes sentiments sans me demander directement (ça m'agaçait vraiment), il devançait mes désirs à tel point que j'avais l'impression qu'il avait des antennes, il s'oubliait dans la relation (c'est toujours moi qui décidait de ce qu'on allait faire..., quand on pouvait se voir, il attendait mon coup de fil tous les soirs, était perturbé au début que je ne l'appelle pas tout le temps, je lui ai expliqué mon fonctionnement), très peu d'amis (deux seulement qu'il voyait peu, il me disait qu'il était nul en amitié), était un peu jaloux de mes amis hommes, relevait quand des hommes me regardaient, une fois il s'est très ouvertement s'est fâché contre un mec avec qui je m'étais mise à discuter en rando (j'avais été choquée par son impolitesse), n'exprimait pas sa déception si je faisais quelque chose qui ne lui plaisait pas (mais je le sentais bien, il pouvait être un peu boudeur ou dans ses pensées), était très pudique sur ses sentiments mais très démonstratifs dans ses actes.

Ce qui n'exclue pas moi-même de l'être aussi ! mais d'une autre manière ; il m'étouffait souvent alors je m'éloignais (puis la situation dans laquelle on était me faisait souffrir aussi, le mensonge par rapport aux collègues du boulot) mais je pouvais aussi m'éloigner peut-être pour le tester inconsciemment... je ne sais pas...


Quand il a rompu, il n'était pas trop sûr de lui ("on continue un peu si tu veux !!!") mais quand il m'a parlé de mon fils, pour moi, c'était impossible de continuer alors je lui ai dit "à quoi bon continuer un peu ???!!". Je sais qu'il a beaucoup souffert de la rupture et qu'il ne supporte pas d'être seul (il a retrouvé quelqu'un quelques semaines après la rupture).

Il a eu beaucoup de mal à quitter son ex compagne mais il a fini par le faire le jour où elle lui a demandé de partir, il l'a pris au mot (mais à la base, c'est elle qui a rompu, sans vraiment le vouloir, après une énième dispute). Il raconte à tout le monde que c'est lui qui est parti.

C'est quoi le syndrome de celui qui s'attache à un abandonnique ? un abandonnique aussi ? autre chose ?

Là, où je ne me retrouve pas : je ne suis pas jalouse (je fais confiance, il y a quand même des limites si je ne me sentais pas respectée, par exemple s'il draguait ouvertement devant moi) ; je n'ai pas de mal à dire quand ça ne va pas ; j'ai des amis très proches et de longue date, je sais vivre seule. Je crois que ce sentiment d'abandon est apparu depuis hier quand mes parents m'ont dit qu'ils partaient vivre loin eux aussi (après mon frère et ma soeur) ; je crois que ça me fait peur parce que c'est ma seule famille en France, qu'ils vieillissent (ma mère a pas mal de soucis de santé) et que je les verrais forcément encore moins, que je suis seule avec mon fils et que ça me rassure de savoir que mon fils peut les voir assez facilement (quelques heures de train).

Avec cette rupture, j'ai ressenti beaucoup de désarroi car ça m'a surprise que la rupture vienne de lui (j"étais plus souvent dans le doute que lui quant à la relation, à cause de la situation au boulot) et si soudainement. J'étais même dans le déni de cette rupture, parce qu'une semaine après, il me faisait un cadeau juste énorme et qu'il continuait de m'appeler en me disant que je lui manquais. J'étais tellement sûre de son amour avec toutes les attentions qu'il m'apportait (peut-être trop et du coup, je n'ai pas su le rassurer de mon côté).

En même temps, il avait aussi par d'autres aspects le comportement de quelqu'un qui a peur de s'engager, ou du moins qui ne voulait pas s'engager (avec moi peut-être !) : il me disait au début de la relation que ça lui allait le rythme que je donnais car il avait tendance à se perdre dans une relation ; un jour il m'a dit aussi que c'était bien comme ça, je ne me lasserai pas trop vite de lui ; il a rompu alors que j'allais enfin rencontrer sa famille (!), il avait un peu honte de sa famille (qu'il disait), du coup, je ne les ai pas rencontrés, il avait peur qu'on nous voit comme un couple ("le regard des gens changent") et en même temps, il disait qu'il était fier de m'avoir à son bras ; je n'ai pas rencontré ses amis (même si lui-même les voit peu) même si je lui disais que la réciproque serait bien ; il a un tempérament plutôt séducteur avec tout le monde, il dort tout le temps la fenêtre ouverte (si, si, même en hiver !).


Alors, je ne sais pas si je suis une abandonnique, mais je crois quand même que j'ai désormais beaucoup de mal à m'engager dans une relation. Ce depuis, la rupture avec le père de mon fils.
D'ailleurs, en ce moment, je rêve quasiment toutes les nuits de lui et dans mon rêve, je me dis "mais c'est quoi ce truc ? pourquoi il est là ? on n'est plus ensemble depuis longtemps ! "
#1244293
Rebonjour Chou

Je ne suis pas psy, donc je te parle de ma propre expérience et des explications (telles que je les ai comprises) de mon psy

le syndrôme d'abandon, se construit toujours dans l'enfance. Et c'est ce qui m'a frappé dans ton message: le renvoi (alors que nous, ne t'en parlions pas) à ta propre enfance

c'est très important: car, l'enfant a été abandonné et pour que cet abandon "guérisse" il faudrait que l'enfant puisse réparer cet abandon, OR l'enfant n'existe plus, TU n'es plus l'enfant abandonné, donc tu cours (le "tu" ici est générique hein, je parle des abandonniques en général) toute ta vie d'adulte après l'abandon de l'enfant à réparer. Ce qui par définition n'arrivera jamais car l'enfant n'est plus.

On peut souffrir d'un syndrôme d'abandon, tout en ayant PAR AILLEURS "des" relations normales, toutes nos relations ne sont pas systématiquement foireuses, mais il est rarissime (tant qu'on ne s'est pas attelé au pbme) que TOUTES nos relations à un moment M de notre vie, soient saines

tu parles de ton ex qui était sain, est-ce qu'alors dans ta vie tu avais des relations familiales ou amicales, professionnelles, "toxiques"? çàd des relations peu stables où tu étais en insécurité affective?

Je suis très stable depuis des années dans ma vie amoureuse, j'ai des amis très stables, mais avant mes 35 ans et la prise en main féroce et sérieuse de ce souci, j'avais AUSSI toujours dans ma vie, au moins UNE relation toxique qui m'épuisait, me vidait...et j'avais 42 ans quand j'ai réussi à me débarrasser de la dernière en date! et depuis je me "surveille" activement, et plus aucune relation toxique dans ma vie!

je n'ai pas non plus du tout cette composante de "jalousie", je ne savais pas que ça en faisait partie, pour moi, au contraire, c'est assez incompatible avec le syndrome d'abandon

je m'explique: un abandonnique va tout faire inconsciemment pour "valider" l'abandon dont il a souffert enfant: il va se remettre en situation d'être abandonnée (d'où la recherche et l'entretien de relations instables) pour "réparer" l'abandon, réparation qui ne PEUT exister, et ainsi ça "validera" qu'il est BIEN abandonné , qu'il le "mérite", donc un abandonnique qui se sent en danger, il s'accroche, comme une moule à son rocher (pour qu'il y ait rejet, il faut qu'il y ait "accrochage") mais ne se révolte pas: car alors c'est LUI qui rejetterait, ce serait LUI qui abandonnerait.

mais je le repète je ne suis pas psy

quant à la nature de nos relations toxiques, c'est très variable, je ne suis pas d'accord avec le fait que ce sont aussi des gens qui souffrent du syndrôme d'abandon, car ceux là, je le répète, n'abandonne pas "volontiers", mais ce sont SOUVENT des gens qui nous apparaissent (à tort ou à raison), fragiles, peureux, "faibles", et c'est pour ça que nous fonçons vers eux, car nous allons les "sauver", NOUS on va les comprendre, NOUS on va les rassurer, NOUS ils vont nous aimer...or bien sûr ça n'arrive pas, car personne ne sauve personne de lui-même, et donc nous "validons" l'abandon...

Pour la psychanalyse: mon psy m'avait expliqué que dans une psychanalyse, une "vraie", le patient est face à lui-même, SEUL, précisément, et que ça peut aggraver considérablement le sentiment d'abandon précisément ! le remède peut être pire que le mal! Une théorie est d'ailleurs que c'est ça qui aurait amené Marilyn Monroe (l'exemple type du syndrôme d'abandon, c'est elle) à se suicider: la psychanalyse en était à ses balbutiements, et on la mettait à toutes les sauces, pour tous, notamment pour Marilyn Monroe. Cela aurait considérablement aggravé sa détresse.

les "abandonniques" ont avant tout "besoin" d'empathie, de socle solide, pour avancer, pour accepter de ne pas être aimé par tous, il faut d'abord s'aimer soi très fort, et donc avoir un thérapeuthe qui nous renvoie une image plutôt apaisée de nous-même, plutôt qu'angoissante...voilà pourquoi, en général, les syndromes d'abandon, souffrent bien davantage d'anxiété que de dépression

Voilà ce que j'en sais :)
#1245760
Bonjour à tous,
Me revoilà sur le forum après deux semaines d'absence, parce que j'avais besoin de recul, notamment pour réfléchir à ce sentiment d'abandon (merci Paige), aussi parce que j'ai été très prisé par le boulot et fatiguée. Bien que le moral ait été bien meilleur, grâce aussi à mon frère qui a vécu une rupture autrement plus difficile et qui en est sorti plus heureux au bout de quelques mois.
Concernant mon histoire, j'ai l'impression que mon ex se calme un peu, plus de grands sourires, clins d'œil, compliments. Il continue de me suivre pendant les pauses mais je veille à ce que nos conversations ne soient pas d'ordre privé. Un jour alors qu'il me rejoignait en pause, et qu'on était seuls, il a voulu me faire la bise pour dire bonjour et surprise, j'ai réagi avec un non catégorique. Il l'a un peu mal pris et c'est depuis qu'il tient mieux ses distances. Il m'a quand même apporté un petit cadeau pour mon fils le lendemain, mais ça me touche moins. Je suis plus détachée, je me sens plus heureuse, le quotidien redevient facile, bref j'ai l'impression de me retrouver même s'il peut m'arriver d'avoir encore des coups de blues, mais qui ne durent pas comme avant. Il me tarde quand même que les vacances arrivent, cela fera cinq semaines sans se voir !
Courage à ceux qui sont dans la tempête et du frais pour les autres ;-)
#1245966
Bravo Chou !

je trouve que tu es tout à fait parfaite! et comme souvent le fait que TOI tu sois convaincue dans ta tête, le force lui à se positionner

c'est très bien!

tu vas y arriver, c'est normal d'avoir des coups de blues, mais petit à petit ces coups de blues seront moins douloureux puis..plus du tout, ça sera juste des souvenirs

Courage!
#1246038
Bravo ! Comme le dit très bien Paige, ça va continuer mais tu vas aller de mieux en mieux. Tu es vraiment sur la pente ascendante désormais, du moins je le pense.

Tu vas pouvoir vraiment repartir du bon pied à la rentrée, être bien plus posée et pouvoir avancer vers une nouvelle étape, et peut-être t'ouvrir à de nouvelles rencontres, sans rien forcer, en étant juste bien, juste toi.
#1246149
Merci Paige et Daenyan pour vos soutiens et encouragements indéfectibles ! :-)

ça avance doucement mais sûrement, grâce à ce forum, à mes amis, à ma famille...

Quelques rechutes comme hier, où je travaillais avec lui le matin (seulement tous les deux). On n'était pas très à l'aise, on a bossé, un peu discuté de choses très banales. Il a placé ce qu'il allait faire avec sa copine dans l'après-midi, je n'ai pu m'empêcher de lui envoyer une pique un peu moqueuse (car c'était vraiment un truc à elle et pas du tout à lui). Je n'étais pas très fière de moi, ça a mis un peu de tension et je suis partie dès que j'ai pu. Petit moral en rentrant, mais là où je vois que ça avance, j'ai pu faire ce que j'avais à faire, j'ai pris du plaisir à cuisiner (ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps) et j'ai passé une super bonne soirée avec un ami de longue date.
J'aimerais pouvoir garder mon sang-froid en toute circonstance, mais ce n'est pas encore ça !
Me montrer et être complètement détachée... mais je sens que j'ai encore des sentiments pour cet homme et je me fais surprendre quelque fois (comme le coup de la bise, la pique de hier). Je me raccroche alors à la perspective des vacances. Je suis quand même très fatiguée de tout ça. Et je pense de nouveau aller voir un psy à la rentrée.

Pour rebondir sur un précédent post de Paige ; peut-être cette relation était-elle un peu toxique, de par la situation qui ne me convenait pas vraiment (je ne supportais plus de mentir aux collègues et je n'arrivais pas à franchir le cap de le dire). Je me rends compte que même si elle m'a apportée des moments très heureux (ceux passés avec lui), elle me prenait aussi beaucoup d'énergie. J'ai mis du temps à aimer cet homme, parce qu'il était trop aux petits soins pour moi (j'aurai certainement à travailler là-dessus), de par la situation où j'étais dans la retenue et parfois je me demande si je ne suis pas restée avec lui, plus pour me sentir aimée et que par amour réellement (sauf la dernière année on va dire). Quelqu'un pensait à moi, n'était pas trop dans ma vie non plus, il me donnait quelques parenthèses de bien-être mais tout cela a fini par se transformer en amour.
Sinon, je n'ai pas vraiment connu de gens toxiques. Ou du moins, il y a eu deux personnes, une amie et une collègue, à deux moments différents mais dès que j'ai senti que ça tournait à la toxicité (ce fut très facile, elles sont devenues odieuses un peu du jour au lendemain, et pas seulement avec moi), j'ai mis un terme à ces deux relations, même si ça m'a touchée et que j'ai eu du mal à m'en remettre concernant mon amie. Sinon, non, j'ai plutôt toujours été bien entourée. Et les gens que je n'apprécie pas, avec qui je n'ai pas d'affinités, je n'ai aucun mal à ne pas les faire rentrer dans ma vie ou à les faire sortir.
Pour cet homme, c'est différent, puisque c'est quelqu'un pour qui j'ai encore des sentiments et que j'apprécie. Mais je me dois de me protéger et ne plus rien lui donner, autre qu'une relation collègues lambdas. Une fois bien remise, on verra si ça peut évoluer vers autre chose ou pas, peu importe ; je pense alors que je m'en ficherai si le travail est bien fait ;-).

Et je me répète ce que tu as écrit Paige : IL N'A PAS ENVIE, POINT.
Il faut bien se concentrer sur sa propre vie.

Bises et bon dimanche à tous !
#1246295
Bonjour Chou :)

Ces petites "rechutes" sont tout à fait normales, et tant que tu as bien conscience que ce sont des trucs à éviter (et non que tu te dises "oui mais c'est parce que...."), tout va bien !

J'ai eu une excellente nouvelle personnelle le 8 Juin et je me suis surprise à "espérer" pouvoir la dire à mon EMA...j'ai du me contrôler pour ne pas (comme par hasard) provoquer la rencontre puis la conversation qui me ferait pouvoir RACONTER cette excellente nouvelle! et la rupture date de 4 ans, alors tu vois...!

mais comme tu dis, on n'est pas dupe, on se donne une claque toute seule quand ça nous prend, et on repart^^

D'accord pour les relations toxiques :) ce que tu racontes sur le fait que tu ais eu du mal à l'aimer , pour les raisons que tu évoques, sont sans doute à creuser avec ton psy :)

Courage Chou , on n'est jamais arrivé (et tant mieux) mais la route me semble quand même bien se dégager pour toi :)
#1246539
Merci Paige pour ton retour.
Je me suis surprise aussi lundi soir après un moment bien sympa d'avoir envie de le partager avec lui, de l'appeler... j'espère que dans 4 ans, j'aurais quelqu'un d'autre à qui penser en premier !!
Aujourd'hui, c'est un jour sans, je me sens tellement fatiguée, déprimée ; peut-être la pluie aussi, un manque certain d'énergie après ces derniers mois, quelques couchers tardifs (pour la bonne cause, des soirées entre amis), beaucoup de kgs perdus, beaucoup de travail aussi cette année et une ambiance au travail qui se dégrade, donc ça en plus à encaisser mine de rien :-(.
Dans deux jours il est en vacances et moi dans une bonne semaine.
Je me raccroche à cela, ça m'aidera sans doute, à récupérer, à prendre du temps pour moi, à bien me reposer.
Et puis je me pose plein de questions et le pire, et je sais qu'il ne faut pas le faire, alors j'évite autant que possible mais ça revient, c'est comparer là où j'en suis dans ma vie avec lui, avec sa next. De le voir plutôt épanoui en ce moment. C'est n'importe quoi, ils ont plus de dix ans de plus. Alors j'essaie de stopper cela, en me disant qu'on n'a pas le même vécu et que de toute façon, je ne voudrais pas de leur vécu, ni de leur vie. Mais, en ce moment, je me sens stagner et c'est dur. Des frustrations dans le boulot, une vie sentimentale réduite à zéro, des projets qui ne vont pas au-delà des vacances.
Heureusement, de bons moments avec les amis et mon fiston.
Mais peu d'énergie ces jours-ci, c'est peut-être aussi le mauvais moment dans mon cycle...
et pour saupoudrez le tout, une bonne couche de culpabilité de ne pas mieux surmonter cela.
Je vais peut-être aller faire un tour sur les fils abdications, SR et tout, sur les fils positifs pour passer le cap.
J'ai vu le psychiatre ce matin, c'était bien mais voilà, il table aussi pour les vacances et me dit d'y aller au jour le jour, de récupérer, c'est important ; qu'on fera un point à la rentrée en septembre (il n'est pas là en août), voir si besoin d'un traitement un peu plus fort et pour un suivi psy.

Autour de moi, j'ai deux amies qui ont été larguées dernièrement. Et pareil, les mecs qui les relancent sans les relancer, à base de "tu me manques", "on se fait un apéro", "on reste amis". Non, mais bordel, ils ont quoi dans le crâne ? En mode aussi 100% égoïstes.

Tout ça, c'est un peu décousu, à l'image de mon mental aujourd'hui.
Vivement les vacances !!!
#1246555
Hé bien, quelques heures plus tard, ça va mieux ! Non mais quel bordel ce moral en dents de scie ! Comme quoi il faut essayer de s'occuper l'esprit ou s'occuper tout court. Hop hop hop, on se prépare à une bonne nuit et de doux rêves !! Courage à ceux qui connaissent ces bas, ces hauts, ces doutes, vous n'êtes pas seuls et on en sortira !!! Bonne et douce nuit bien réparatrice !
#1246613
Coucou Chou !

Bravo pour ta route! oui bien sûr ce n'est pas "tout droit", mais globalement, de fait, tu avances!

quant à l'auto apitoiement par lequel nous passons TOUS, de temps à autre, il est bon de te rappeler à toi-même qques banalités ;)

tu as un toit sur la tête, une santé pas épouvantable, un boulot et un fils adorable :)

beaucoup beaucoup au même age, n'ont pas cette "chance", et je ne parle même pas bien sûr des habitants des pays pauvres

oui je sais ce sont des banalités éculées mais elles n'en demeurent pas moins tout à fait vraies

personne ne "stagne", tout le monde avance, au pire (on a eu cette discussion sur un autre fil) on tourne en rond^^ on avance "en rond" mais personne ne "stagne", ça n'existe pas. Regarde les gens que tu connais, chaque jour ta relation avec eux évolue...tu ne parles pas à ta collègue aujourd'hui comme tu lui parlais à son arrivée, si un jour elle t'offre un café, le lendemain tu blagueras plus volontiers avec elle, jusqu'à ce qu'elle fasse une merde dans le boulot où là au contraire, tu seras un peu agacée, etc...cela aussi sont des détails, mais c'est pour prouver que personne, ni rien, ne stagne: la vie est éternellement en mouvement :)

quant à "envier" l'autre (l'ex, la soeur, la collègue, la voisine,...) on passe tous aussi par là :) l'autre banalité à se rappeler est que personne n'est dans la tête de l'autre et que tout le monde s'efforce (et c'est tant mieux!) d'afficher le meilleur de soi, notamment envers nos "non proches"

Courage, bientôt les vacances!
#1246829
Bonjour tout le monde en ce samedi bien pluvieux par ici !
Merci Albane ! et merci Paige !
Oui, c'est n'importe quoi ces phases d'auto-apitoiement, qu'est-ce que je déteste ça !
Alors oui, ce sont des banalités que de regarder autour de soi et voir et se réjouir de ce que l'on a, mais c'est bien ce qu'il faut faire !
Et voir les autres avancer, c'est difficile quand on a l'impression de stagner, mais c'est vrai, à chacun sa vitesse de course, ses étapes. Heureusement, j'arrive encore à me réjouir aussi pour eux !
Hier, c'était son dernier jour avant ses vacances. Il est venu me causer un peu pendant une pause, rien de très intéressant. J'avais un peu les boules avant qu'il ne parte. Il est parti énervé (il s'est embrouillé avec la hiérarchie la veille), sans un regard envers qui que ce soit. C'est mieux ainsi. J'ai eu envie de lui envoyer un petit message pour lui souhaiter de bonnes vacances et lui dire de mettre les soucis du boulot bien loin, mais je me suis abstenue.
Ce matin, j'ai un peu pleuré en me réveillant, ce qui ne m'était pas arrivé depuis un petit moment, mais ce coup de blues aussi est passé. J'ai vraiment envie de mettre à profit ces 5 semaines sans le voir, essayer d'être requinquée et surtout sereine en rentrant. Je vais tout mettre en oeuvre, famille, soleil, sport, rando, à mon rythme.
J'aimerais tant revenir à mes premiers sentiments pour cet homme, à savoir quand il ne me plaisait pas du tout. Mais bon, c'était il y a bien longtemps et il a changé depuis !
Effectivement, tout change tout le temps même si on n'en a pas l'impression. En tout cas, se donner les moyens pour que les choses bougent, dans un sens où l'on sera plus heureux.
Du travail en perspective ! Merci pour votre soutien !!
#1246837
Coucou Chou (ça fait joli "Coucou Chou" ;) )

c'est super de lire ça! c'est normal que tu ais eu envie d'envoyer ce texto et c'est super super que tu ais eu la force de ne pas le faire!!!
'aimerais tant revenir à mes premiers sentiments pour cet homme, à savoir quand il ne me plaisait pas du tout. Mais bon, c'était il y a bien longtemps et il a changé depuis !
Il, Tu, Vous...je ne crois pas que ce soit les gens qui changent tant, c'est le regard qu'on a sur les gens qui changent...pour des tas de raison...mais je suis assez d'accord avec ta tactique: te rappeler que tu as eu une vie SANS cet homme, donc ça pourra revenir, il n'y a aucune raison!

Courage, continue comme ça, bravo!
#1246858
Coucou Paige !
Oui, je suis super fière de moi de n'avoir rien envoyé hier !
Et ce soir, je me sens super bien. Je me sens libérée en fait ! Je suis convaincue du SR mais malheureusement, le fait qu'on se voit tous les jours au boulot, c'est juste impossible ! Plusieurs fois, je lui avais dit, si ça ne tenait qu'à moi, on ne se verrait plus du tout. Et là, j'ai cette occasion, ces 5 semaines devant moi, et ça me réjouit, tu n'imagines pas à quel point !!!
Ce soir, je suis complètement claquée, mais contente et même s'il un peu tard et que la fatigue est là, je vais sortir m'amuser un peu avec les copines !
Je veux profiter à fond ! et les vacances, je compte bien faire en sorte qu'elles soient au top !
voilà, ça fait du bien, du bien, du bien :-)

Et, je plussoie aussi sur le fait que j'ai été heureuse avant lui, et que je peux l'être sans lui. Les gens ne changent pas fondamentalement, mais lorsque je l'ai connu (5 ans avant de sortir avec lui), il était vraiment renfermé, du fait de sa relation merdique avec sa compagne. Il s'est bien plus ouvert par la suite, et même physiquement, il est plus épanoui (il avait un style un peu pépé je trouvais, maintenant, il est juste bien, comme j'aime).
Allez, hop, je file ;-)

Très bonne soirée à toi,
Chou
#1246906
Coucou Chou^^

oui il faut alors faire un SR dans ta tête ;) tu vois, c'est un peu comme "bouder" devant les gens ;) toi tu sais que tu boudes c'est tout ce qui compte :) pour le SR c'est pareil, tu ne dois pas lui dire, confier, plus que ce que tu dirais, confierais à Monique de l'accueil à qui tu dis "bonjour" le matin en prenant l'ascenseur. Ni plus, ni moins ;)

oui il a pu changé, évolué mais il est vrai aussi que quand on aime les gens, on trouve leurs défauts hyper sexys et qu'à l'inverse quand on ne les aime plus, on trouve leurs qualités très pénibles à supporter ;)

Ouiiii bientôt les vacances, SANS LUI SOUS LE NEZ !!

Courage!! Des bises!
#1247170
Hello Paige, hello tous,
ahlala, ce matin, c'est difficile. C'est souvent le matin le plus dur et le soir, en général, j'ai un bon moral.
Ce matin, il me manque. Je me suis bien occupée mais le coeur n'y était pas.
Et puis, me voilà en colère contre moi, de penser encore à lui et qu'il me manque après tout ce temps. Et surtout contre lui. Je repense au fait qu'après la rupture, il m'ait offert un sublime cadeau pour Noël, qu'il m'appelait en me disant lui manquer, en me ressortant des petits papiers qui étaient autant de souvenirs passés ensemble (tickets de cinoche, resto...) ; quand il a rencontré sa next, qu'il m'ait dit que je restais sa chouchoute. Putain, bordel, c'est quoi ce manque de maturité à 50 balais !? Et tout le reste, les compliments, les petits cadeaux, les pauses à me rejoindre... en gros, il ne m'a quand même pas bien laissée tranquille, il n'a pas assumé la rupture, il ne m'a pas laissée faire mon deuil le plus loin possible. Ce n'était pas à défaut de le lui demander. Maintenant, il est en vacances, lui a fait son deuil tranquillou, il a sa next...
Allez, j'essaie de ne pas trop m'énerver, ça ne sert à rien. Hop hop hop, faut que je profite ces prochaines semaines. Je veux rentrer en forme et détachée. Je le mérite et je mérite mieux que ce bordel dans ma tête.
Et je suis d'accord avec toi Paige, ces défauts, je les trouvais super sexys. Et sa principale qualité, quelqu'un de très attentionné, m'a particulièrement agacée ces derniers mois !!
Bises à tous et très bonne journée !
#1247316
Coucou Chou :)
Putain, bordel, c'est quoi ce manque de maturité à 50 balais !?
A 20, 50 ou 70 ans, on a tous envie d'avoir le beurre et tout le reste: être aimé par 2 femmes super, avoir un souper chaud, le cul au chaud chez sa next, une ex qui nous bade au boulot, c'est bien tentant pour tout le monde^^

Il ne faut jamais oublier que tout le monde dans la vie, joue sa propre partie. Avant tout. Et que ça ne fait pas de nous des salauds mais juste des êtres humains qui n'ont qu'une seule vie (bien courte) et qui essaient de s'en sortir le moins mal possible. Et parfois pour avoir nous un coin de bonheur, ça passe par priver l'autre de son coin à lui. C'est pas du jolijoli mais c'est la vie, et on est tous comme ça (même si on préfère quand c'est nous le pas jolijoli se trouver des excuses ou se mettre la tête dans le sable)

ton ex n'a aucun intérêt à t'aider à faire ton deuil, son intérêt à lui est au contraire à te garder sous le coude pour flatter son égo et mettre un peu de piment dans sa vie...il ne le fait pas par méchanceté envers toi, il le fait par gentillesse envers lui ;)

Profite bien de tes vacances Chou! tu les as bien méritées!
#1247467
Coucou Paige,
Tu as bien raison sur toute la ligne. J'aime beaucoup te lire.
En fait, en amour, on est bien égoïste.
Chacun fait ce qu'il peut au mieux pour lui.
Il faut que je me rentre ça dans la tête, il est mieux sans moi, sinon il serait avec moi.
Mais il me manque toujours autant.
SR et demain je prends le train. Je vais essayer de me déconnecter de tout, informations, réseaux sociaux... et prendre soin de moi et être bien avec ma famille, faire de nouvelles rencontres en randonnée (je pars toute seule)...
Je reviendrai certainement jeter un coup d'oeil au forum en cas de blues. Je n'interviens pas sur les autres posts mais j'en lis souvent. ça permet de prendre du recul sur son histoire, se dire qu'on n'est pas seuls dans ce type de chagrin et voir qu'on s'en sort toujours, ça prend plus ou moins de temps.
Bises Paige et à bientôt. Bonnes vacances si tu en prends.
Bonnes vacances à tous les juillettistes et prenez soin de vous, toujours !
Chou
#1247509
Coucou Chou (je ne m'en lasse pas^^)

Merci beaucoup pour ton retour et quel plaisir de te sentir mieux comme ça! bien sûr ce n'est pas "parfait", bien sûr ce n'est pas une "ligne droite "vers le bonheur, mais petit à petit tu te détaches de tes illusions concernant cet homme et ça, c'est clairement le début de la fin, viendra le détachement des sentiments et il ne restera qu'un souvenir, au début un peu amer, puis plus triste du tout

j'ai aussi envie de te dire, (et ce n'est pas pour faire mon oiseau de mauvais augure mais pour justement que tu ne t'inquiètes pas si ça se produit, et tant mieux si ça ne se produit pas!) de ne pas t'inquiéter si tes vacances ne sont pas si "parfaites" que ça; parfois, loin de l'autre, on a au contraire tendance à refaire l'histoire, à l'idéaliser et à radoter...et comme on a attendu ces vacances comme le messie, la déception est à la hauteur de nos attentes

donc profite au jour le jour, accueille les petits moments de moins bien, sans drame, sans inquiétude, et tout ira bien :)

Courage et très bonnes vacances!
#1250672
Coucou Page, Albane et ceux qui passent par là !
(je ne sais pas faire les citations mais "Coucou Chou", je ne m'en lasse pas non plus ;-))

Alors quelques news. Je suis rentrée de vacances et ces vacances m'ont fait le plus grand bien !
Repos, dorlotage de la famille, grandes discussions avec mon frérot qui est passé par une rupture très dure il y a quelques mois et qui est totalement épanoui aujourd'hui, j'ai profité de mon fiston, du soleil, des baignades. ça n'a pas toujours été facile, j'ai pleuré parfois, notamment à l'évocation de mon ex alors que je ne m'y attendais pas (par des connaissances qui n'étaient pas au courant pour notre rupture), j'étais parfois un peu ailleurs pendant les réunions de famille mais personne ne m'en a tenu rigueur et tout le monde m'a bien soutenue.
Je suis partie faire une randonnée toute seule pendant une dizaine de jours. Marcher seule, dans la nature, m'a permis de voir le beau, le merveilleux, mais m'a aussi donné le temps de beaucoup réfléchir et me remettre en question. Je crois que ce chemin m'a permis de me délester encore d'une certaine culpabilité et de regrets ; mon sac à dos se faisant de moins en moins lourd à mesure des jours. J'ai fait aussi des rencontres formidables ; et notamment un homme a remué légèrement mon coeur le temps de deux soirées : il y avait longtemps qu'un homme ne m'avait pas fait rire comme cela et en même temps, une profondeur aussi dans les discussions plus sérieuses. Il vit loin, on ne se contactera pas, mais ça m'a fait du bien.

Par ailleurs, mon frère me trouvant quand même assez déprimée, même si je me sentais beaucoup mieux que ces derniers mois, m'a encouragée à aller voir un médecin pour un traitement un peu plus fort que le millepertuis. Ce que j'ai fait en début de semaine dernière, appréhendant quand même la reprise de demain au boulot. Et j'ai bien fait, j'ai rencontré une docteur formidable, le courant est passé de façon incroyable, on a longtemps parlé, on a pleuré toutes les deux (elle, en me disant la chance que j'avais d'avoir un enfant, son plus grand regret dans la vie), en me quittant, elle m'a pris dans ses bras et embrassée, pleine de bonnes paroles et encourageante et soutenante. Elle m'a donné un AD très léger. Il faut attendre les effets mais la perspective d'aller encore mieux augmente mon moral.

Demain, je reprends le travail. Je vais revoir mon ex. J'espère que ça se passera bien pour moi, qu'il n'y aura pas de remontée d'émotions.
Je sais que j'ai encore des sentiments pour lui mais je me sens plus détachée.
Car je sais aussi maintenant ce que je veux (ce que je ne savais pas trop en débutant ma relation avec lui), et du coup, je suis plutôt confiante en l'avenir, en tout cas plus sereine. Je sais que je suis passée à côté d'un homme aimant, mais je n'étais pas prête ; mais certainement lui non plus n'était pas prêt à plus.
Voilà les nouvelles. J'espère que les semaines à venir seront aussi apaisées.
J'espère que vous allez tous bien, en vacances ou pas.
Bises à tous !
#1250682
Coucou Chou (ah ah ah)

Très très contente de te lire en bonne forme et que tu sois parvenue à passer de bonnes vacances!!! Pour une fois qu'on lit une personne de la famille SAINE, merci Frérot ;)

En revanche, je te le dis comme je le pense, je ne suis pas sûre que tu ais besoin d'un médecin qui...te pleure dans les bras Oo

c'est toi la patiente hein pas l'inverse, et si elle a besoin d'un psy (et tu peux lui dire de ma part, :lol: elle en a besoin, elle est même au bout du rouleau !) ben c'est pas toi son psy ;)

ça ne me gêne pas du tout qu'on devienne "amis" avec son médecin (je suis personnellement devenue "copine" de 2 de mes médecins (pas mon psy hein!!!)), mais ça s'est fait sur 10 ans!! et sur des affinités par sur une souffrance commune...

bref, juste pour te dire, rappelle toi ce qu'on a dit sur les personnes toxiques qu'on attire malgré nous...voilà sois vigilante...les médecins y'en a des tonnes, ne te sens pas "attachée" à elle parce qu'elle est malheureuse ;)

Courage pour demain, oui, ça va sûrement être un peu dur en début de journée, rappelle à toi alors les souvenirs de ta randonnée et de ce bel étranger de quelques heures, ça t'aidera à passer le cap !

Courage!
#1250709
Hello Paige !
Ah je suis contente de te lire !
Et oui, merci frangin !!
Et merci encore à toi de te soucier de moi mais ne t'inquiète pas, je ne serai pas amenée à revoir ce médecin : c'est la remplaçante du médecin traitant de mes parents ! Ils m'avaient avertis qu'elle était un peu folledingue, mais que c'était un bon docteur (de bon diagnostic). Elle a pleuré à l'évocation de l'enfant qu'elle n'aura jamais et elle a reconnu qu'elle n'allait pas très bien en ce moment à cause de ça et qu'elle se faisait aider elle aussi, mais ses paroles étaient encourageantes, du style "voilà, on passe tous par des moments difficiles, il ne faut pas hésiter à se faire aider, et n'oubliez pas que vous avez la chance d'avoir un fils. Qu'il existe. Que vous aussi vous existez. Ouvrez grand vos yeux, il y aura un autre homme pour vous, vous êtes toute mimi, sensible... Dites-vous que tout ira mieux dans quelques temps ; moi j'en suis certaine". Donc voilà, j'ai été surprise, touchée aussi par son humanité, elle a pris le temps pour moi et m'a posé des questions bien ciblées (plus que mon médecin traitant).
Ce soir, je sors voir les copines pour ne pas trop cogiter à demain mais je crois que ça va bien se passer.
Et bonne idée, je penserai à cet homme qui m'a touché, non pas un étranger, mais un toulousain (mais ça fait loin de chez moi).
Et toi, chère Paige, qui te soucie de beaucoup de monde ici et dispense de précieux conseils, comment vas-tu ?
#1250714
Ah super pour le médecin, tu me rassures!! ah du coup, c'est même "cool" d'avoir eu ce moment: ces petits moments de grâce qu'on peut avoir avec des gens que tu ne reverras plus, précisément, parce que tu ne les reverras plus :)

J'ai dit "ton bel étranger", au sens "générique" du terme en fait, au sens "étranger à toi" :)

Merci de tes belles pensées Chou, prends bien soin de toi :)
#1250813
Bonsoir à tous,
@Paige. C'est exactement ça, un moment de grâce auquel je ne m'attendais pas et qui m'a fait du bien un matin où ce n'était pas ça. Et pour "l'étranger", j'ai hésité sur le sens de ton terme mais comme j'avais dit "loin" et qu'il y a eu un feeling avec ce gars, il ne m'a pas semblé si étranger ;-)
J'espère que tu vas bien en tout cas.

Sinon, pour le retour au taf, pas grand chose à dire. J'y suis allée assez à reculons. Je suis arrivée en même temps que mon ex devant le boulot, il m'a fait la bise, ça ne m'a pas fait bizarre ; comme quand on était collègues.
Un peu plus tard, on a fait une pause entre collègues, on a évoqué un peu nos vacances vite fait.
Le midi, on n'a pas déjeuné ensemble.
L'après-midi, il m'a suivie pour une pause clope, et là il a mentionné un autre endroit où il était allé (qu'il n'a pas mentionné auprès des collègues) et je sais que c'est un endroit où sa nana a des attaches. J'avoue, j'ai eu un peu mal au coeur sur le moment mais c'est vite passé. Et bien oui, il prend aussi des vacances avec elle et c'est bien normal.
Et je comprends qu'il ait tourné la page : elle n'a pas d'enfant à charge, il n'y a pas à se cacher, elle est beaucoup plus dispo que moi, ils ne bossent pas ensemble.
Voilà, ça correspond mieux à sa période de vie. Et il faut bien que je me fasse à cette idée.
Je crois que ça vient. Ce soir, j'ai le moral.
Sinon, je crois que je suis en train de mûrir doucement une reconversion, au sein de ma boîte, car j'en ai marre de l'ambiance de mon service, qu'il y manque une certaine dynamique, que j'ai fait un peu le tour de mon métier et qu'aller au boulot n'a plus la même saveur depuis que je ne suis plus avec mon ex.
Ce n'est qu'un début de projet/idée, mais essayer de mettre cela en oeuvre devrait me permettre de me concentrer sur une bonne chose pour moi pour les semaines et mois à venir, que ça aboutisse ou pas.
Voilà, j'avance comme je peux, mais j'avance...
Bises et bonne soirée à tous !
#1250847
Hello Chou !

Je suis toujours tes messages même si je ne réponds pas forcément.

Bravo à toi car on sent l'évolution dans tes messages, dans ton acceptation de la fin de votre histoire. Parfois, je pense qu'on peut accepter la rupture, mais qu'on ne se rend pas vraiment compte que l'histoire est vraiment finie, peut-être ce fameux petit espoir qui ne veut pas mourir ?
L'après-midi, il m'a suivie pour une pause clope, et là il a mentionné un autre endroit où il était allé (qu'il n'a pas mentionné auprès des collègues) et je sais que c'est un endroit où sa nana a des attaches. J'avoue, j'ai eu un peu mal au coeur sur le moment mais c'est vite passé.
Ca confirme vraiment ce que je pense depuis le début sur la volonté manifeste de ton ex de te garder sous le coude. Il veut garder tous les avantages de ta compagnie et faire de toi son amie avec qui il peut parler de tout, y compris de sa next. Bref, le beurre et l'argent du beurre. Ce n'est pas anodin, même si ce n'est pas forcément volontaire de sa part, de ne citer ce point de détail qu'au moment où il n'y a que toi, car échanger librement sur ce sujet (du fait de la présence invisible de l'ex de la conversation) implique finalement de ta part que tu acceptes d'être son amie et de connaître cet aspect de sa vie sentimentale. Il tente, encore et encore.

Je pense sincèrement, pour ton bien personnel, que tu ne dois plus être disponible pour le voir en tête à tête, même si c'est en tout bien tout honneur pour une pause clope. Parce que ça ne te fait pas du bien. Oui, le petit coup au coeur passe vite, mais il existe, ce petit coup au coeur. C'est ça le problème. On pense que comme il passe vite, ce n'est pas très grave, il suffit de prendre sur soi et la vie continue. Mais c'est en fait comme une petite plaie qui démange, on la gratte machinalement jour après jour, sans faire attention, en pensant que ça cicatrise de toute façon, puis un jour on regarde, et il y a une belle plaie sanguinolente et là, c'est direction les urgences pour aller recoudre tout ça, alors que si on avait accepté de laisser la plaie tranquille, supporter la démangeaison sans gratter pour soulager, elle se serait cicatrisée bien vite. Là, tes petits coups au coeur, je les vois comme ça, comme si tu grattais vite fait ta plaie au coeur, ça passe, mais en fait, ça l'empêche de cicatriser.

Bon courage pour ton avancée, et va doucement, qui va piano va sano.
#1250890
Bonjour à tous, bonjour Daenyan.

Merci Daenyan de continuer à lire mon histoire et de venir ici donner ton point de vue.
C'est marrant, le coup du lieu de vacances non mentionné aux autres collègues (chose qu'il a refaite aujourd'hui en parlant avec un autre collègue qui rentrait), je ne l'avais pas du tout vu comme cela : j'ai plutôt pensé que c'était : "sache que je suis parti avec elle ; que ce soit clair, il n'y a plus rien entre nous". Mais ce que tu me dis m'interpelle, il l'inclue dans la conversation implicitement et donc pour poursuivre ma réflexion, on pourrait ajouter "désormais, on ne sera qu'amis et on est des amis, même si ce n'est pas ce que tu voulais, puisqu'on est en train de papoter tranquillement de nos vacances".
Ceci étant dit, juste pour rappel, lui se fait très discret sur cette relation et je pense qu'il me l'aurait cachée si je ne l'avais pas découverte par malchance sur les réseaux sociaux.

J'avoue que c'est difficile pour moi de l'éviter, d'une part parce qu'on est un petit groupe de collègues qui nous entendons bien dans un service où il y a une ambiance plombante et comme je me sens plus sûre de moi, ça me gêne moins désormais qu'il me rejoigne pour une pause (tant qu'il ne me parle pas de sa nana ou essaie de savoir ce que je fais moi de mes soirées). Mais tu as raison, méfiance, il ne faudrait pas que je retourne en arrière. Je crois qu'il n'y a qu'une solution : que j'arrête la cigarette (que j'avais reprise à la rupture ! )! ;-) ça marche parfois aussi quand je prends un bouquin mais aujourd'hui il faisait un trop sale temps !!
Les tête-à-tête n'ont lieu qu'à ce moment.

Aujourd'hui, il a fait quelques trucs un peu bizarres mais j'avoue que je m'en fiche un peu ; je les ai quand même relevés mais sans chercher à interpréter (ce qui est une avancée !).
Par exemple, il m'a sorti un prospectus d'un endroit marquant dans notre histoire, en me disant qu'il l'avait récupéré à l'office du tourisme de son lieu de vacances - "ah oui bon très bien" de mon côté ; il m'a demandé si mon fils avait eu l'occasion de jouer avec le cadeau qu'il m'avait donné dernièrement pour lui ("non non pas encore") et un peu plus tard si j'avais planté les graines qu'il m'avait données il y a quelques mois ("non, pas fait de jardinage cette année").

Dans une conversation entre collègues cette fois-ci, il a mentionné qu'il avait été émoustillé par une rencontre dans le métro (là, pincement au coeur j'avoue). Et aussi dans une autre conversation, comme quoi grosso modo une femme plus jeune, c'était pour la chair ferme et une femme plus vieille pour une partenaire de vie (à remettre dans le contexte où l'on parlait d'un gars, mais je me suis quand même demandé s'il voulait me faire passer un message donc je l'avais un peu mauvaise). Quand il m'a rejoint pour une pause clope, je lui ai quand même fait la remarque que c'était malvenu vis- à-vis de notre situation (moi dix ans de moins que lui, sa next deux ans de plus). Il a été surpris, il m'a dit que je faisais bien d'en parler car il y avait malentendu et il m'a expliqué qu'il parlait du gars, comment il devait raisonner, à replacer dans le contexte, que l'âge n'avait pas d'importance pour lui quand les sentiments sont là. Et plus tard (pause clope suivante), il est encore revenu dessus, en me disant qu'il ne serait pas resté autant de temps avec moi si c'était pour ça (la chair plus fraîche), qu'il ne fallait surtout pas qu'il y ait de malentendu, que je puisse imaginer ça. Je lui ai répondu, que ça allait, que je n'étais pas restée là-dessus (ce qui était vrai et je ne l'ai d'ailleurs jamais ressenti comme cela durant notre relation).

Bref, je pense que oui, il veut qu'on soit amis, du moins bons collègues et peut-être inconsciemment me garder sous le coudre (rapport au prospectus, au cadeau pour mon fils, aux graines, qu'il n'y ait pas de malentendu, que je n'ai pas de mauvaise image de lui).
Quelques pincements au coeur encore mais vraiment rien de méchant. J'ai quand même pris du recul ces dernière semaines ; ça m'aurait vraiment déstabilisée avant les vacances et là, je le relève encore mais voilà, je ne m'y attarde pas.
Et je crois que vraiment désormais, je me dis qu'il ne reviendra pas et ça ne me fait plus mal comme avant, je n'en pleure plus même si je pense que ça pourra encore m'attrister quelque temps.


Mais je garde en tête ton message Daenyan, hors de question que je me fasse embarquer là où je ne veux pas aller, je veux encore avancer ; donc je prends note, je me le remets en tête, quand je peux l'éviter, autant le faire !

Merci pour tes encouragements !
#1251398
Hello à tous, en ce dimanche veille du pont du 15 août !

Quelques nouvelles.
Jeudi soir, j'ai fait la connaissance d'Albane IRL ; une très bonne soirée ! un peu humide cependant et où l'on a un peu trop fumé !
Pour la petite histoire (j'espère que tu ne m'en voudras pas de dévoiler ça sur le forum Albane si tu me lis), c'est drôle les coïncidences : son Choupinet habitait le même pâté d'immeubles que moi !

Résultat de cette soirée où mes poumons n'ont rien compris : le vendredi, je me suis patchée et pas de pause clope.

Je ne sais pas si ça a déplu à mon ex, mais dans l'après-midi il s'est montré très agressif envers moi à un moment (ça a duré plusieurs minutes). Mes collègues ont un peu halluciné, il a même été impoli, ne me laissant pas me défendre en me coupant la parole. Je ne me suis pas énervée, je suis retournée à mon poste sans rien dire, en l'ignorant. ça m'a fait quand même mal, parce qu'il n'y avait vraiment aucune raison pour s'énerver comme ça contre moi. Un peu plus tard, il est venu s'excuser, en me disant que ce n'était pas contre moi mais contre le chef. J'ai mis les choses au clair fermement, en lui disant que s'il avait des choses à régler avec lui, ce n'était pas à moi qu'il fallait qu'il s'en prenne.
Il n'a pas plus réagi que ça, il a parlé de choses et d'autres.

J'ai quand même eu l'impression que c'était un prétexte et que sa colère était un peu dirigée contre moi quand même (peut-être pas complètement mais en partie). Au moment de partir, je me suis dépêchée de ranger mes affaires et il a fait de même pour partir en même temps que moi, sauf qu'au lieu d'être agréable comme en temps normal, quand je lui ai souhaité un bon week-end, il m'a répondu hyper sèchement.

Je ne sais pas trop quoi faire avec ça, j'ai l'impression que par moment il me teste, un coup c'est un compliment sur mon joli haut (le matin même), un coup il est désagréable.

Je verrai la semaine prochaine. Je suis rentrée plutôt apaisée et détachée ; je ne veux pas être déstabilisée par son comportement - je crois qu'il a un problème avec les distances à prendre toujours - car j'ai encore des sentiments, mais clairement, je sais que je ne veux pas être son amie. D'ailleurs il m'a parlé d'un voyage qu'il avait prévu et je me suis rendue compte que je m'en fichais, je n'avais même pas envie de l'écouter.

Voilà, j'avais besoin d'en parler car je ne me sens pas encore forte forte, même si je suis sur le bon chemin, je le sais.
Bises et bonne soirée !
#1251599
Ah ben zut alors...
C'est vrai qu'on a pas mal fumé...
Je suis partie à la mer ce week-end, du coup je découvre ton message 😣

J'espère que ton moral ne capote pas trop.

C'est quoi son pb? Tu es son défouloir?
Chou je t'envoie plein de bonnes ondes pour mercredi.

Courage Chou et comme on a dit ... on se refait ça moins la clope quand tu veux.

😉
#1252296
Coucou Albane, bonjour à tous,

Merci Albane pour ton petit message et tes bonnes ondes. J'espère quelle ton côté, tu as bien profité de ton week-end à la mer, au soleil !

ça va, le moral ne capote pas trop. De temps en temps, encore quelques bas, mais c'est gérable, je ne m'enfonce pas, ça ne dure pas trop.
Vendredi, à l'occasion d'une discussion entre collègues, on est revenu sur cet épisode où il s'en est pris à moi la semaine dernière. Il m'a réitéré ses excuses, d'une manière que j'ai trouvée plus sincère que la première fois, comme s'il se rendait alors plus compte que c'était complètement inapproprié; il m'a promis de ne pas recommencer. Et tout ça lui a coupé l'appétit, il n'a pas déjeuné.
C'est marrant, une collègue a relevé qu'il avait déjà fait ça il y a quelques mois (toujours contre moi) et là, il m'avait dit clairement que c'était difficile pour lui de trouver la bonne distance.
Je crois qu'il y a toujours un peu de ça.
J'ai l'impression que par moment il me teste un peu pour savoir où j'en suis. Une impression. Je me trompe peut-être. Du genre, à dire à une bonne collègue devant moi "je t'aime X", à un moment pas très approprié. Elle-même hallucine un peu, du genre "il est bien dans les extrêmes ce garçon".
Mais cela me touche moins ; en tout cas je le montre moins, c'est peut-être ça qui l'énerve !

Sinon, j'essaie d'avancer toujours. Je prends du temps pour moi, je lis beaucoup. J'ai fait une rencontre cette semaine devant mon travail, un homme avec qui j'ai discuté quelques minutes et il y a eu un bon feeling. Il m'a donné son numéro, je lui ai envoyé le renseignement qu'il cherchait et il a voulu me revoir avant de prendre son train (il habite en province). On a passé trois heures ensemble, on s'est super bien entendu, en mode amical des deux côtés (un homme marié si j'ai bien compris), un vrai personnage, original, chaleureux, sympathique, passionné ! ça m'a fait du bien de rencontrer une nouvelle tête masculine et de l'avoir vécu comme un espèce de coup de coeur amical réciproque.
Après cette rencontre, j'ai eu un petit coup de down, en repensant à mon ex, je sais que je l'aime toujours ; et puis c'est passé. Et peu à peu, j'ai l'espoir de m'ouvrir à un nouvel amour ; déjà m'ouvrir à d'autres rencontres est un début et il me faut encore du temps.

Merci en tout cas pour votre aide sur le forum, à toutes les personnes qui viennent prendre le temps de lire, de répondre ; pour vos encouragements ; à ceux qui viennent aussi raconter leur histoire, ça aide aussi les autres.
Je viendrai donner encore des nouvelles. Et je vous lis aussi, même si je ne me sens pas assez forte encore pour donner mon point de vue sur les histoires des uns et des autres.
Bises à tous et bon dimanche !
#1252325
Coucou Chou !

Bravo pour ces avancées! Essaie de ne pas être trop dans l'interprétation de ce qu'il pense/dit, de ses motivations à lui...il ne doit pas mal te parler, point. Que ce soit pour telle ou telle raison , c'est niet!

et bon, en bon oiseau de mauvais augure , je ne saurais que trop te recommander de refuser les invitations des hommes mariés ;) oui oui je sais on peut être amie avec un homme marié, mais je trouve que quand on est fragilisé sentimentalement parlant, on évite les "risques" et puis un homme qui invite seule à seule une dame qu'il vient de rencontrer, je sais pas, je n'arrive pas à croire que ce soit totalement désintéressé :/ je peux inviter, seule à seule, un vieil ami à moi marié, mais sûrement pas un homme que j'aurai rencontré devant mon boulot deux jours avant...mais bon, je vois peut-être la luxure partout :lol: :lol:

En tous les cas, petit à petit, on sent tes messages plus enjoués et joyeux, c'est l'essentiel!

Courage et des bises!
#1252411
Hello Chou !

Très contente de te lire, car Paige a bien raison, on sent une évolution très positive dans tes propos ! Des bas ? Il y en a toujours dans la vie ! Ma psy m'avait appris il y a quelques années que le but était d'avoir plus de hauts que de bas.

Pour le coup de coeur amical, c'est très bien, mais oublie. Sauf miracle, ce n'est pas amical pour lui. Les hommes mariés : à fuir comme la peste, le choléra, le typhus, le virus ébola et la variole en même temps. Même moi il y a un temps je me suis amourachée d'un collègue marié :lol: ! Heureusement que j'ai compris à temps avant que ça ne dérape et que j'y laisse des plumes ! Et quand j'ai fait sa connaissance, je le voyais vraiment comme un nouvel ami !
#1252462
Hello Paige, hello Daenyan,

Merci pour vos mises en garde par rapport aux hommes mariés mais ne vous inquiétez pas !
D'abord quand je l'ai rencontré et qu'on a discuté, il était accompagné d'une femme qui a mentionné qu'il était marié. J'ai su aussi qu'il venait du sud de la France et qu'il vivait la moitié du temps dans les Dom.
Alors pour moi, c'est très clair :pas d'homme marié ou en couple et pas de relation à distance. Si j'ai accepté que l'on se revoit, c'est qu'il y a eu un bon feeling, il m'a parlé de son projet qui a éveillé ma curiosité et je savais en prenant rencard avec lui qu'il prenait son train quelques heures plus tard pour rentrer chez lui. Donc je n'y allais pas dans l'optique d'un rancart séduction.
Alors oui, il n'était pas totalement désintéressé mais pas par la luxure, plutôt pour partager autour de son projet avec le point de vue d'une pro (alors qu'il est autodidacte). Et comme il y avait un bon feeling et que son projet est un peu doux-dingue comme le personnage, j'ai accepté son invitation mais c'était chouette aussi car la conversation n'a pas tourné qu'autour de son projet. Aussi autour de ses autres passions et je pense que c'est quelqu'un qui s'intéresse aussi aux autres vraiment, du coup ça a été un vrai échange, sur nos vies, nos passions, nos enfants, nos rêves etc. C'était très sympa et vraiment d'ordre amical, on avait l'impression d'être de vieux potes qui refaisaient le monde.
D'où la petite bouffée d'oxygène et cette impression de coup de foudre amical mais le terme est un peu fort, disons plutôt coup de cœur amical.
Un peu comme ces moments de grâce dont on parlait précédemment, parce que je sais qu'on ne va pas se revoir forcément même si on gardera certainement contact.
Hier on s'est échangé par SMS des références dont on s'était parlé et c'est tout. Pas d'ambiguïté. S'il y en avait, ce serait à tchao !!
Voilà où j'en suis. Prête pour de nouvelles rencontres amicales mais toujours besoin de m'occuper de moi et surtout pas de m'embarquer dans une histoire foireuse dès le départ. Je sais ce que je veux maintenant.

Bises et bonne journée !!
#1252471
Merci Albane ! Je t'embrasse !!

Sinon ce matin, j'ai eu le droit à un compliment sur ma robe et mon petit gilet. Et un peu plus tard, il m'a proposé qu'on se prenne un verre un soir de cette semaine ensemble. J'ai été surprise et un peu sur la défensive, du moins dans l'hésitation. Il l'a perçu, il a ajouté si on termine à la même heure un soir. Et il se trouve qu'on est en horaires décalés toute la semaine, il a regardé sur le planning, en disant c'est mort.
Je trouve ça bizarre, ce n'est pas parce qu'on ne termine pas à la même heure qu'on ne peut pas prendre un verre ensemble. Il n'a pas regardé pour la semaine prochaine non plus.
Bon...