kozm a écrit : ↑12 févr. 2017, 14:59
Non, je n'ai pas pensé à voir un psy et je n'en connais ni les modalité / bénéfice ^^
Pour changer ? Prendre de la distance, énormément de distance et y réfléchir. Je ne sais pas vraiment quoi faire d'autre. J'ai aussi peur que ma prise de distance sois néfaste car comme pendant la rupture elle a été la seul à "parler", j'ai peur qu'elle n'y réfléchisse pas, qu'elle ne comprenne pas et qu'elle pense qu'effectivement ses doutes comme quoi "je m'en foutais" d'elle sois fondé.
Kozm,
Imagines, que la vie soit comme un chemin de randonnée. A chacun de nos problème c'est comme si une grosse pierre nous empêchait d'avancer. A chacune de ses pierres nous n'avons que 2 choix:
Soit enjamber la pierre (et risquer de se prendre les pieds de dedans, de trébucher et de tomber, de se faire mal), soit la prendre et la mettre dans notre sac à dos (on ne trébuche pas, on ne se fait pas mal, mais le sac à dos deviens plus lourd).
Souvent, par peur de se faire mal, nous préférons ramasser la pierre et la mettre dans notre sac à dos.
Le problème c'est que le sac à dos deviens de plus en plus lourd... Et au bout d'un moment, nous sommes fatigués, et quand on voit une pierre, on se dit que vu le poid de notre sac à dos, bin, c'est même pas la peine d'essayer de l'enjamber (pour le coup on risque de se faire vraiment mal), mais de la mettre dans notre sac.
Sauf que à un moment donné, le sac est tellement lourd, qu'on arrive même plus à avancer...
Alors on s'assoie et on attend... On attend qu'un promeneur nous aide à porter notre sac, on attend en se disant que l'on va se reposer, on attend, en se disant en se disant qu'on va réfléchir, à comment continuer d'avancer...
On peut rester là longtemps, à attendre... Mais au fond la seule solution, c'est d'ouvrir son sac, et d'enlever toutes les pierres qui sont dedans. Seulement une autre règle balise notre chemin, toutes ces pierres on ne peut les poser que devant soit (et pas derrière). Et vu la quantité que l'on a amoncellé dans son sac à dos, ça va faire un sacré obstacle...
alors on se dit "a quoi bon, ce sera trop dur à surmonter..."
Mais forcement, on ne peut pas rester indéfiniment arrêter sur le bord du chemin (enfin si certaines personnes le font), et si l'on veut continuer à avancer, il va falloir aller vider toutes les pierres de son sac, les poser devant soit, et les franchir toutes...
Aller voir un psy, c'est décider que le sac est trop lourd, et qu'on veut se débarrasser du poids des pierres, en les posant devant soit, et en les franchissant toutes les unes après les autres...
Quand à ton indécision, et pour reprendre cette métaphore du chemin.
Là non seulement tu es assis au bord du chemin (à te demander comment faire pour repartir), mais tu es à un croisement.
Deux chemin s'ouvrent devant toi. Ils ont l'air tous les deux accueillants, et angoissants (tu vois bien des pierres au loin sur chacun d'eux), et tu te dis "tant que je suis arrêter ici, je ne met pas de nouvelles pierres dans mon sac, ni ne risque de trébucher"
mais tu ne peux pas rester ici, parce que sinon, tu ne vrra pas les beaux paysages que te réserve le reste de ta randonnée...
Ta seule solution, est donc, d'une part de vider ton sac de pierre, et de choisir un chemin.
Courage à toi.