Rainbowafterrain a écrit : ↑20 janv. 2017, 21:55
Je ne vous raconte pas tout cela pour être jugée, l'amour est un sentiment si fort et si complexe, que seuls les personnes qui le vivent peuvent le comprendre.
Je n'ai pu m'empêcher de tiquer également sur cette phrase qui, mine de rien, contient une forme de jugement venant de toi :
"l'amour est un sentiment si fort et si complexe, que seuls les personnes qui le vivent peuvent le comprendre".
Qu'est ce qu'on est censé tirer de ça au juste ? Que si on ne vit pas une relation aussi toxique et destructrice que la tienne, on n'est pas amoureux ? Que si on ne cautionne ou on ne justifie pas tes actions et les siennes, c'est que nous ne savons pas ce qu'est aimer ?
Oui, l'amour, c'est "fort" et "complexe", mais c'est aussi, et surtout, ces choses simples : le respect de l'autre et de soi, la confiance en l'autre et en soi, l'écoute de l'autre et de soi.
Je ne vois aucun de ces points dans ce que tu nous décris là.
Rainbowafterrain a écrit : ↑20 janv. 2017, 21:55
Qu'est-ce que l'on n'accepte pas par amour... ?
Tout accepter par amour ? De un, une personne qui t'aime ne devrait pas te mettre dans une situation de "tout accepter par amour".
De deux, si effectivement tu décides de franchir ces limites, c'est que tu as déjà très peu de considération envers toi-même. Et ça, c'est grave.
Rainbowafterrain a écrit : ↑20 janv. 2017, 21:55
Y'a des matins où je voudrais qu'on me l'efface de ma mémoire, comme s'il n'avait jamais existé.
Personne n'a le pouvoir d'effacer cette histoire de ta mémoire. Pas même toi. Tant mieux d'ailleurs : tu pourras en tirer des leçons. Des leçons de vie. C'est loin d'être rien.
C'est ce qui te permettra, plus tard, si tu fais les choses correctement, de ne pas te retrouver dans une situation similaire.
Rainbowafterrain a écrit : ↑20 janv. 2017, 21:55
Y'a des matins, où j'arrive à peine à trouver la force de me lever. Où la douleur est si présente que j'aimerais juste disparaître de la surface de la terre.
Cette douleur passe, avec le temps et l'amour que l'on se donne à soi-même, mais qu'à partir du moment où l'on s'en donne les moyens. Je te conseille donc la même chose qu'Oph (& Paige du coup), c'est à dire d'aller voir un thérapeute.
Ce qui t'arrive en ce moment, ce n'est pas dû à la perte de "l'amour de ta vie". C'est parce qu'à force de donner, à tort, des bouts de soi, il arrive un moment où, inéluctablement, l'on faiblit. Où, inéluctablement, l'on se perd. Et où, inéluctablement, l'on se hait.