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BY sapias
#135494
de Francesco Alberoni.

A relire ou à acheter d'urgence !

Elle me l'a offert, presque 3 semaines avant la rupture.
Fallait-il y voir un signe, sa dédicace me troublant : "Spécialement pour toi, Xxx" ?

Je me permets de glisser un passage éloquent, qui me "parle" et m'aide à y voir plus clair...


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Extrait de la fin du chapitre 15

Mais la situation est diamétralement opposée à celle décrite au chapitre précédent.
En effet, on continue à l'aimer.
Chaque fois qu'il (elle) se sent complètement vide, lui parviennent le son des mots de celui qui l'aime, le contenu de ses lettres, sa gentillesse éplorée, mais toujours prête à se manifester avec empressement et anxiété.
Cette personne peut toujours faire un pas en arrière, alléger sa douleur.

Elle vit l'expérience de la solitude, mais elle peut la supporter plus facilement car son partenaire continue à être amoureux d'elle, il lui donne continuellement des preuves d'amour - insuffisantes, certes, car elle a désormais décidé dans son cœur ce qu'elle veut - mais néanmoins douces.

Elle n'aime plus, car elle n'a plus confiance, mais il est agréable de se sentir aimée et surtout, il lui est agréable de sentir qu'elle exerce un pouvoir sur celui qui l'aime.
Une immense pouvoir grâce auquel elle oblige l'autre à l'accepter telle qu'elle est, un pouvoir grâce auquel en humiliant l'autre elle se libère de son passé, se prépare à voir d'autres choses, à chercher d'autres choses, un nouvel amour peut-être.

L'amour de l'autre, amour sincère, profond et de plus en plus désespéré, lui sert ainsi à renforcer ses propres décisions jusqu'au moment où elle n'aura plus besoin de l'autre.

Tel est, en substance, le vrai "désamour".

La tentative de séparation réussit, les épreuves s'imposent en temps opportun, la décision unilatérale d'abandon s'accomplit.
La séparation est menée en présence de l'être que l'on a aimé, et qui, lui, est encore amoureux. Sur cet être sans défense, s'exerce le pouvoir amer de la vengeance.
Tâche facile car sa capacité d'endurance est immense.
Lorsque, désespéré, il comprendra et se détachera, ce sera pour lui la pétrification totale.
Par contre, celui (celle) qui a cessé "d'être amoureux" aura retrouvé la liberté.
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BY admin
#1342446

Salut sapias!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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BY zaphod
#135519
Ce texte donne une grille de lecture assez édifiante.
Ca explique effectivement pas mal de choses (enfin j'imagine pour quelques uns ici dont moi).

Heureusement, toute les histoires ne se finissent pas comme ça pour tout le monde.
En tout cas il y a une idée qui soutien ce comportement décrit, c'est bien le manque d'estime et de confiance en soi de celui(celle) qui quitte ainsi.
En quelque sorte, la rupture n'a été qu'un "outil" pour le quitteur, nous n'avons été que le support. Il a voulu regagner sa propre estime en nous l'enlevant, en nous vampirisant.
Pas sûr que ça fonctionne.

Et pas vraiment d'accord avec la conclusion. Le quitté ne se pétrifie pas nécessairement.
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BY rabelais
#135524
L'amour est aussi (et parfois QUE ) un jeu spéculaire d'égos.. Et c'est particulièrement remarquable au moment de la rupture. C'est la raison pour la quelle le SR est efficace. En supprimant la reconnaissance qu'on offrait à l'autre par sa présence et son amour, on lui ampute une partie de sa confiance en soi. Automatiquement, il revient vers vous pour une réaffirmation de ce lien et de cette dépendance. En clair il cherche des caresses narcissiques.
C'est là qu'il faut être malin.
Ce que je n'ai pas su faire.. malheureusement.
Mais une relation qui n'est basée que sur ce fonctionnement ne peut aller bien loin.. L'amour est et doit aussi etre projection vers l'autre, admiration et compréhension de ce qu'il est vraiment, désir désinteressé de son bien..
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BY sapias
#135546
Cette "grille de lecture" comme dit Zaphod, concerne précisément mon histoire éteinte. C'est pourquoi je vous encourage vivement à vous procurer ce livre qui traite de l'amour naissant (l'innamoramento) et de son passage éventuel à l'amour.

Tous les processus d'identification, de renvoi à l'ego, au groupe, à l'effondrement de l'amour propre (ce pour quoi l'on devient amoureux !) sont parfaitement décrits et me semblent justes.

De surcroît, y est expliqué que l'on peut vraiment aimer deux personnes en même temps tout en étant amoureux(se) que d'une seule. Typiquement ce qu'elle éprouva et me dit, quand elle tomba amoureuse. Il y a longtemps maintenant...
:roll:

PS : Rabelais, tu as parfaitement raison concernant l'efficacité du SR quant à ce qu'il correspond à la suppression de la reconnaissance, ces "caresses narcissiques".
De la savoir apporte assurément un avantage considérable dans la gestion de l'autre, reconquête...ou pas.
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BY sapias
#135934
Quelque extraits que je trouve justes :

Dans la grisaille du présent, nous attendons un jour nouveau, une vie nouvelle, un printemps nouveau, une rédemption, un rachat, une revanche, une révolte.

Personne ne tombe amoureux s'il est, même partiellement, satisfait de ce qu'il a et de ce qu'il est. L'amour naît d'une surcharge dépressive qui se caractérise par l'impossibilité de trouver dans l'existence quotidienne quelque chose qui vaille la peine. Le "symptôme" de la prédisposition à l'amour n'est pas le désir conscient de tomber amoureux, ni le désir intense d'enrichir l'existence ; mais le sentiment profond de ne pas exister, de n'avoir aucune valeur et la honte de ne pas en avoir. Le sentiment du néant et la honte de sa propre nullité : tels sont les signes avant-coureurs de l'état amoureux.

La surcharge dépressive précède tous les mouvements collectifs tout comme elle précède l'amour naissant [...] La conséquence c'est que le mouvement collectif (l'amour à l'état naissant) frappe toujours à l'improviste.

Il est possible de rendre quelqu'un amoureux si, au bon moment, une personne se présente et lui témoigne une profonde compréhension, si elle le conforte dans sa volonté de renouveau, si elle le pousse dans cette direction, si elle l'encourage, si elle se déclare prête à partager le risque du futur en le soutenant, en restant à ses côtés, quoiqu'il arrive et pour toujours.

L'état naissant a le pouvoir de réveiller chez les autres les propriétés qui sont les siennes. Quand une personne tombe amoureuse d'une autre, elle provoque toujours chez elle un éveil, une émotion. Celui qui aime tend à entraîner l'aimé dans son amour.

La personne dont nous tombons amoureux constitue pour nous l'élément grâce auquel nous allons modifier radicalement l'expérience quotidienne. Elle-même, en s'éprenant de nous, devient plus vive, pleine de fantaisie, plus capable de projets ; elle nous fait entrevoir une vie plus riche, plus amusante, plus fascinante, faite d'émotions intenses, de choses merveilleuses, de découvertes continuelles, de risques également. Le quotidien apparaît peu à peu comme un renoncement à tous ces biens.

Un amour naissant peut-il se transformer en un amour qui, pendant des années, conserve la fraîcheur de l'amour naissant ? Oui. Cela peut arriver quand les deux partenaires réussissent à mener ensemble une vie active et nouvelle, aventureuse et intéressante, dans laquelle ils découvrent ensemble des intérêts nouveaux, ou bien, lorsqu'ils affrontent ensemble des problèmes extérieurs [...] dans ce cas, ils luttent côte à côte pour un projet commun.

Tomber amoureux n'est ni un phénomène quotidien, ni une sublimation de la sexualité, ni un caprice de l'imagination.

On réduit l'état amoureux à la sexualité, parce que la sexualité n'a pas un objet unique, exclusif ; elle n'est donc pas très redoutable. Lorsqu'il devient évident que la relation est intense, la culture décrète que l'amoureux voit dans l'autre un absolu de perfection, sans défaut, sans incertitude, et lui attribue ainsi les propriétés du délire.

Tomber amoureux est un acte de libération. Et la liberté n'est pas seulement vécue comme le fait de se libérer de ses liens, mais comme le droit de ne pas dépendre des conséquences nées de décisions passées, qu'elles soient les nôtres ou celles d'autrui.

C'est un effet de renouveau. L'amour naissant (celui de la passion ou des autres mouvements collectifs) possède la propriété extraordinaire de reconstruire le passé.

L'autre, l'être aimé, devient celui qui ne peut être que lui, l'absolument unique [...] l'être aimé porte en lui quelque chose d'incomparable, quelque chose dont nous avons toujours ressenti le manque et qui s'est révélé à travers lui et que, sans lui, nous ne pourrions jamais plus retrouver.

Nous voulons être vus comme uniques, extraordinaires, indispensables, par un être qui est lui aussi unique, extraordinaire et indispensable. Voilà pourquoi l'amour naissant est, et ne peut être, que monogame.

Sentir que l'autre nous apprécie nous permet de nous apprécier nous-mêmes, de valoriser notre moi. C'est le mouvement de l'individuation.

Autres dimensions de l'état naissant : la vérité et l'authenticité. [...] Pour racheter son passé, il doit dire la vérité ; seule "la vérité rend libre". C'est pourquoi chacun se rachète en avouant à l'autre toute la vérité, en se montrant dans son discours sur lui-même complètement transparent à ses yeux et aux yeux de l'autre.

Ce que l'on trouve dans l'amour naissant et que l'on ne trouve pas dans la vie quotidienne, c'est la certitude que la vérité est accessible et que chaque problème a une solution, même si on ne l'a pas encore trouvée.

La nature même de l'amour naissant implique que l'on se fie à l'autre, que l'on se remette à lui, que l'on s'abandonne. Les amants ne sont pas jaloux.

Son passé a acquis une autre signification à la lumière de son nouvel amour. L'être aimé peut garder de la tendresse pour son mari ou pour sa femme, justement parce qu'il est amoureux. La joie de ce nouvel amour le rend aimable, tendre, bon. En général, c'est l'autre qui n'accepte pas cet état de choses, qui n'y croit pas, qui désire l'être aimé tout entier pour lui et les amoureux en viennent souvent à briser plus de choses que chacun d'entre eux ne l'aurait voulu.


La perte de l'ancien partenaire coïncide avec la perte de tout ce que l'on est, la perte de ses propres valeurs, de l'image de soi-même, de sa propre estime. Celui qui est amoureux ne se rend pas compte de la terrible offense qu'il commet et qui ne peut lui être pardonnée. Aussi rencontre-t-il le refus, le désespoir, le cri, là où il attendait la compréhension.


La fin des illusions, ruptures et séparations.


Le passage de l'amour naissant à l'amour implique que chacun obtienne la preuve de pouvoir être aimé malgré sa déshumanisation. La preuve (de réciprocité) entraîne une lutte dans laquelle chacun demande à l'autre de se rendre sans conditions, de perdre son humanité concrète, la seule qu'il connaisse. C'est un combat entre gens qui s'aiment mais c'est également un combat à mort. Celui qui subit l'épreuve lui oppose une résistance désespérée. Et celui qui impose l'épreuve l'impose véritablement et décide dans son cœur que si l'autre n'en sort pas victorieux, il ne l'aimera plus. Chacun veut être aimé bien qu'il semble un monstre et qu'il dise non, chacun veut être aimé bien qu'il inflige des épreuves monstrueuses comme condition de son oui. Mais l'épreuve est toujours réciproque.

Lorsqu'on tombe amoureux l'autre apparaît toujours plein d'une vie débordante. Il est en effet l'incarnation de la vie dans l'instant de sa création, dans son élan, la voie vers ce que l'on n'a jamais été et que l'on désire être. L'aimé est donc toujours une force vitale libre, imprévisible, polymorphe. Il est comme un superbe animal sauvage, extraordinairement beau et extraordinairement vivant. Un animal dont la nature n'est pas d'être docile mais rebelle, n'est pas d'être faible, mais fort. La "grâce" est le miracle qu'un telle créature devienne douce à notre égard et qu'elle nous aime.

Peu à peu, il devient domestique, disponible, toujours prêt, toujours reconnaissant. Ce faisant la superbe bête sauvage se transforme en un animal domestique, la fleur tropicale, arrachée à son milieu, s'étiole dans le petit vase posé sur la fenêtre.

Le projet est toujours un projet de transformation de la vie quotidienne, et renoncer à cette transformation est considéré, pour la plupart, comme un échec.

Plus l'amour naissant s'entête à tout réaliser dans le concret, dans le pragmatique, dans les faits, plus il est condamné à s'éteindre.

Peu à peu, pour ne plus désirer la personne qu'il a aimée, il devra trouver en lui-même des raisons de se libérer de cet amour, il devra chercher à reconstruire ce qu'il a vécu, investissant de haine tout ce qui a été. Par la haine il tentera de détruire le passé.

Le seul mouvement vrai, profond qu'il éprouve, marqué du sceau douloureux de l'authenticité, est la nostalgie, la nostalgie d'une réalité perdue. Et pour se défendre de la nostalgie, il est contraint de se battre avec le passé, d'alimenter en lui le ressentiment et la haine.

Celui qui est amoureux est immédiatement porté à se reconnaître dans une autre personne amoureuse, même si celle-ci le quitte pour un autre. Il comprend profondément l'amour de l'autre et, quelle que soit la douleur qu'il puisse éprouver, il le respecte. L'amour qu'il éprouve l'amène à comprendre l'autre, à lui témoigner de la sympathie, à vouloir son bonheur. [...] Il pense alors au suicide pour libérer lui-même et l'aimé d'un poids intolérable.

Il souhaite le bonheur de l'être dont il est amoureux et il s'écarte pour le lui laisser.


Après l'amour, si la haine n'a pas réussi à tout effacer, il reste au moins le souvenir qui marque la mémoire, et pour toujours, d'un moment d'éternité qui peut revenir à tout instant, moment qu'on revit en rêve avec ravissement à chaque fois. Mais on oublie tellement, et le plus souvent on perd de vue nos amours passés, coupés de notre histoire. Parfois reste une amitié sincère mais trop souvent un lien de dépendance plus ou moins malsain entre l'un qui aime encore et l'autre qui n'aime plus. La communauté perdue, chacun redevient étrangement étranger l'un à l'autre, d'avoir pourtant été si proches jusqu'à mélanger leurs chairs, jusqu'à donner sa vie, jusqu'à donner la vie. Ah, qu'il revienne ce temps de l'amour ! Qu'il vienne, qu'il vienne le temps où l'on s'éprenne !


Quelle que soit la personne avec laquelle il a des rapports, il continue d'imaginer qu'il fait l'amour avec l'être aimé et il en retire une expérience qu'il revivra fantasmatiquement avec celui dont il est amoureux. On arrive donc à ce paradoxe : on peut faire l'amour avec quelqu'un que l'on n'aime pas sans jamais le faire réellement avec lui, et ne jamais faire l'amour avec la personne que l'on aime et cependant ne le faire qu'avec elle.


http://jeanzin.fr/ecorevo/psy/alberoni.htm
BY Albane
#136031
bon ben on a plus rien à faire ici, reste plus qu'à mettre un lien aux nouveaux et les inciter à le lire te relire... :!:
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BY justaman
#136051
Tout est bien là efectivement.
Mais comme le fait remarquer Pupschen sur un autre post, connaitre la cause d'une maladie, ce n'est pas forcément en avoir le remède.
Celà dit, ça m'a bien aidé.
BY Goldmund
#136077
Très intéressant. Pourtant... il y a quand même bcp de simplifications dans ces propos. Une certaine forme d'idéologie qui schématise pas mal le fat amoureux... j'ai du mal à expliquer ce qui me gène.
Mais très très instructif, on est obligé de reconnaitre une grande part de vérité.
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BY rabelais
#136136
Ah ! Pupschen ! il faut arrêter d'etre négative ! Si la rencontre amoureuse est le résultat de deux états dépressifs comme semble l'indiquer (bon, je résume grossièrement) le post, tu es largement prédisposée ! Mais trop tue l'amour. Ceci dit tu n'es pas la seule.. Le monde tel qu'il est et tel que je le vis (dans ma solitude actuelle) ne me paraît pas tout à fait acceptable, et donc je suis bon pour l'amour.. Seulement, je n'en fais pas une maladie.. J'espère simplement que l'élue viendra, que je la sauverai en bon chevalier que je suis, et.... qu'elle me sauvera.. ( cf: le superbe dialogue émouvant de PRETTY WOMAN, à la fin du film..)
C'est amusant, mais c'est exactement comme ça que j'ai vécu la rencontre amoureuse avec ma russe: elle toute seule, en quasi état de choc, avec un enfant de deux ans non reconnu par son père, expatriée, cherchant un toit en disposant d'une somme dérisoire... et moi, solitaire, dépressif, venant de subir l'abandon de ma compagne et de mes trois enfants en bas âge.. MAIS ayant un toit très large...
Des deux cotés, l'idée que le destin nous avait rapprochés est apparu comme une évidence. C'est ce qui a constitué notre ciment. Et nous nous sommes guéris, pansés, consolés... et aimés. Les choses évoluant, elle s'est guérie plus vite que moi. Et elle s'est envolée...
BY Albane
#136357
@ Pupschen mais non tu ne coupes pas les cheveux en quatre dans le sens de la longueur.... ou alors nous sommes nombreuses sur le forum! Avec Théo et Zarzi on avait eu un échange sur ce point essentiel de la distinction des divers sentiments amoureux... :lol: :lol: :lol:
un moment de coupage de cheveux formidable! juste prise de tête comme il se doit :lol:

Quant à croire que tu ne pourras plus faire de rencontre amoureuse car le temps ne t'en sera pas donné? :shock:

D'où tiens tu une telle idée?

Ce n'est pas parce qu'on a aimé que deux fois, qu'on aimera pas une nouvelle fois...
En plus aimer deux fois dans une vie! c'est positif! La deuxième fois est porteuse d'espoir je trouve... la première fois tu crois que tout est fini, disparu à jamais... mais la seconde fois , même si elle s'achève de manière douloureuse doit te parler de futur !
Tu sais qu'un autre amour est possible, même si tu n'y crois pas encore!

Le temps viendra...d'une belle rencontre
BY newhope
#138982
Ce texte est tellement proche de la réalité dans le processus de rencontre amoureux... mais tellement vrai aussi dans le processus de séparation, le fait que l'autre qui n'aime plus investit le passé de haine pour pouvoir s'en libérer... J'ai toujours sentie cette séparation où l'autre aime encore et l'autre qui veut en découdre de la relation à tout prix comme un "meurtre" de la personne quittée dans le sens où la personne quittée perd tout: sens à sa vie, estime de soi, confiance etc. Rien qu'à lire ces passages, je suis éprise d'une douleur intense, d'incompréhension et de sentiment d'injustice...
Mais c'est peut-être moi qui délire en prenant l'amour trop au sérieux...