Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#135176
Bonjour ou bonsoir selon l'heure à laquelle l'un d'entres-vous se penchera sur le sujet...

J'ai 27 ans et je n'ai pas vraiment pour habitude de m'épancher en long et en large sur les forums... mais comme il est plus facile pour moi d'écrire que de parler, je vais me lancer à corps perdu dans vos mirettes.

Je me rappelle qu'étant gamin, j'ai été éperduement amoureux d'une donzelle de ma classe. Et bien que tout naïf, je ne mens pas en affirmant l'avoir aimé toute ma tendre enfance. Au point d'être fier et debout, du haut de mes sept ans, sur le bureau du proviseur, en déclament mon amour avec beaucoup d'humour... le genre de phrases qu'on ne pond qu'à cette âge là, spontanéité oblige. Je n'ai au final jamais rien obtenu. Mais je n'en suis pas mort.

Mais les années ont passées et, dans les grandes lignes, je suis issu d'une famille un peu lourdingue. Ce cher père à reçu le don de Casanova et a couché dans des draps tout ce qu'un Pennac coucherait sur une feuille vierge. De ça j'ai survécu également.

Je prends donc des résolutions. La principale étant de ne pas être son avatar. Ca marche plutôt bien. Et ma vie cahotique est pour le moins heureuse parce que batant et résiliant mais bref...

Alors il y a L. qui débarque dans ma vie... de nombreuses années après. L. est dépressive et s'auto-détruit et moi je suis jaloux mais j'en suis conscient. Je donne tout pour elle et j'ai la ferme intention de construire par dessus les décombres. Ca casse pourtant, malgré ma fidélité elle finit accrochée au bras d'un cocaïnomane douteux. J'ai également survécu en prenant quelque soixante kilos supplémentaires et en m'enfermant chez moi pendant deux années conséqutives. Pas de contact avec une seule âme qui vive. On croit ça et là que je suis mort... mais je survis.

Je me permets d'utiliser le verbe survivre car j'ai tant résumé pour éviter de choquer certaines sensibilités.

Mettons ces quelques lignes en guise d'intro...

Et puis cinq ans à nouveaux s'écoulent et les choses avancent. Je décide de réouvrir la brêche et d'y laisser entrer K., douce colombe. Qui sans vouloir vous vexer, est l'AMOUR de ma vie. Seulement voilà, elle arrive au moment ou la muraille s'éfondre et moi comme un con, je ne réalise pas vraiment qu'elle est en train de m'aimer... je vis sur mon nuage et l'accueille sans trop y prêter gare. Je ne me rend pas compte à ce moment là qu'elle a de l'importance. N'y même ne conçoit que j'ai encore peur et que je suis blessé. Mais bon... le fait est qu'elle entre.

Un mois s'écoule et A. flirte avec moi et comme un connard je fait l'amour avec A. Sans vraiment me rendre compte que je commets une grave erreur envers K. Je l'avoue sans hésiter... laisse une nuit passer et me réveille comme un débile... amoureux de K parce que A ne représente strictement rien. Le processus de déstruction est en marche... je vis avec K depuis bientôt deux ans et cette satanée confiance qui est fouttue, disparue, envolée. On se quitte, se déquitte... j'estime avoir fait ma part du plan mais les actes ne sont pas assez forts. Parce que sa douleur s'est peu à peu retournée contre moi et j'ai fini par en pâtir gravement. Au point de me désintéresser d'elle et de la repousser. Alors que je l'aime vraiment. Mon seul message et de lui dire qu'elle peut me faire confiance mais ça ne suffit pas. Et comme on ne parle pas la même langue et que j'ai appris la sienne en trois mois, j'ai peine à exprimer tout mon amour. Au fil des mois sa jalousie est tellement grandisante qu'elle en arrive à ne plus m'adresser la parole parfois pendant des jours. Mon seul moyen de la faire réagir c'est de parler avec une aure fille. Et lorsque je fais ça, elle rage et s'éloigne au point qu'elle a fini par me quitter.

Me quitter et rencontrer un mec "banal" qui ne représente rien pour elle... à recoucher avec moi en me complimentant et, le jour d'après, m'affirme que c'est malgré tout fini... à jamais.

Seulement voilà... comme je l'ai déjà dit plus haut... j'ai survécu. Mais en ce moment, je meurs. Car je l'aime vraiment.

Et pourtant, autant elle affirme ça et ça, autant elle laisse transparaître son attachement à moi. Elle n'a pas l'air sure d'elle... elle semble douter. Mais elle reste persuadée que je la trompe en permanence alors que ce n'est vraiment pas le cas.

Je ne passe pas en revue son enfance de merde. Son âge doit vous être égal. Ce n'est pas un critère pour moi bien qu'ayant donné le mien.

Et si a bien des occasions nous avons mutuellement merdés, je reste persuadé qu'il y a une solution... et pour moi cette solution s'appelle "apprendre à communiquer".

Je n'attends pas particulièrement de conseils ou d'appitoiements sur mon sort.

En temps normal, ce texte devrait être relu et corrigé et contenir en tout cas entre vingt et trente pages de plus... parce que j'aime aller dans les détails... mais comme ça va faire quarante heures que je suis éveillé et que je perd entre 3 et 7 kilos par semaine, que je suis sous Lexotanil et en traitement psychiatrique, que mon enveloppe spirituelle pompe l'energie d'un hyperactif à 100 km à la ronde, que je suis au fond du trou en bref... je ne me donnerai pas la peine d'aller plus loin. Peut-être que demain ou un autre jour j'éditerai ce post. En attendant, merci de m'avoir lu et, bon courage à tous les troués par balle de l'amourette avec un grand A. Et désolé pour la ponctuation et autre fautes d'ortho..

PS : Si certains pensent avoir acquis un brin de sagesse en lâchant prise, je suis content pour eux. Mais dans le présent cas, je ne lacherai pas l'affaire. Je ne me taperai pas toutes les lettres de l'alphabet pour trouver le B. Car le K me suffit.
#1342445

Salut Yoshiharu!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#135183
Merci pour cette première réponse. Je réalise en fait que je suis trop entreprenant et j'essaie beaucoup trop de la voir. Je n'arrive pas à m'en passer et je sais que c'est une erreur. Mais bon je suis loin d'être le seul qui défraie la chronique ou négligeant certaines règles.

Une semaine après notre rupture on se retrouve à passer quasiment trois jours ensemble, dont un particulièrement magnifique et inoubliable. Elle fait mine que c'est cool mais voilà... mais j'ai bien vu dans ses yeux qu'elle était également heureuse. Je pense être à des années lumières de la manière exacte d'interpréter une femme et ses langages. Et je peux me tromper mais je pense qu'elle aimerait me voir souffrir pour être sûre de ne plus me perdre. Un ami m'a confié qu'il la sentait peu sûre dans sa décision de rompre définitivement avec moi.

Petites parenthèse : -Je la soutien énormément dans ses difficultés, financières ou morales. Elle est actuellement sans emploi et pour elle ce qui compte c'est de partir en voyage deux ou trois mois... mais elle n'a pas conscience qu'en revenant elle n'aura pas de travail également. Je lui ai trouvé un poste magnifique avec un bon salaire. Mais pour ça il faudrait qu'elle repouse un peu son voyage et accepte de se plonger un moment dans la vie active. Et je ne sais pas si c'est une erreur d'essayer de lui en faire prendre conscience. Parenthèse fermée.

Aujourd'hui elle reprend temporairement une mini activité pour quelques jours, dans une famille, ce qui va lui permettre de mettre quelques pièces de côtés. J'ai voulu être la à son réveil et faire le trajet en train pour l'accompagner, boire un petit café et un croissant. Pour qu'elle sache que je suis là pour elle, en toute circonstances et également parce que j'en ai éprouvé le besoin. Mais elle n'a pas accepté. En somme les silences radios sont un peu courts entre-nous. Je me fais beaucoup de soucis pour elle. Je sais également qu'un mec la convoite et ça me fait totalement flipper. En plus je le connais, c'est un type plus qu'instable et qui a l'alcool méchant.

Hier soir j'ai été dessiner un moment aux terrasses comme j'aime bien le faire. Je n'ai pas remarqué desuite qu'elle était là, assise avec une amie. J'aurais voulu lui dire bonjour mais elle ne m'avais pas remarqué... ou plutôt pas voulu que sais-je. Au bout d'un certain temps j'ai décidé de rentrer mais avant j'ai fait offrir un verre à elle et son amie... ce qui a été perçu comme une agression. 'fin bref. J'y reviendrai, en espérant évoluer et en parler un peu mieux

En fait la question que je me pose... si quelqu'un l'a vécu. Vous est-il déjà arrivé d'être ignoré par l'être aimé et de le retrouver par la suite ?

Merci à ceux qui me lisent.. suis conscient que c'est un peu brouillon mais je m'applique.

Bon début de matinée. ;)

Yosh'
#135185
Ohayo Yoshi,

Très belle plume...
Et pour répondre à ta question, j'ai déjà eu à affronter le dédain de ma tendre amie.
Bizarrement, c'est peu après avoir abandonné tout espoir de la retrouver qu'elle est revenue...

Bien entendu, la 'science humaine' est loin d'être exacte, mais en general, le SR donne de bon résultat, et puisque tu avoues ne pas l'avoir pratiqué du tout, il serait peut-être temps d'essayer cette méthode.

bon courage
#135221
Merci pour ta réponse Justa...

J'ai toujours eu de la peine à pratiquer au pied de la lettre une science inexacte. J'ai d'une part envie de ne plus me manifester. D'autre part ce matin en causant avec elle, je lui ai demandé si je pouvais lui écrire par sms pour prendre de ses nouvelles et, voir si, éventuellement elle aurait besoin de moi, demain pour l'ammener à son lieu de travail. Elle m'a dit ok... mais elle m'a également rappellé que mon geste de hier -faire offrir un verre- ne lui montrait de loin pas que je l'aimais et que j'avais plutôt tendance à faire le contraire en passant pour un psychopathe.

Voilà... c'est hardcore.

EDIT : J'ai omis de dire que je lui ai demandé si elle avait dormi à la maison, sous-entendu chez ce mec. Elle m'a répondu que si je ne le savais pas, ça n'avait pas d'importance et que je savais sans doute mieux qu'elle si elle avait oui ou non dormi à la maison. Et vivant dans la même rue, je ne peux m'empêcher de voir si son rideau est fermé ou non, le soir, lorsqu'elle va dormir.Et comme hier soir, en l'occurence, il ne l'était pas... j'ai l'estomac noué. Je sais qu'elle a déjà passé une nuit chez lui, mais il ne s'est apparement rien passé. D'ailleurs comment aurait-elle pu refaire l'amour avec moi ensuite ? Etrange chaos... Je dois vous paraître un peu ridicule mais autant être sincère et jouer franc jeu.
#135242
Ne t'attaches pas trop à savoir si oui ou non elle franchit le cap avec ce nouvel homme dans sa vie, c'est te torturer pour des choses dont tu n'as pas le contrôle et ton sentiment d'impuissance te détruira.
C'est con, mais l'homme a integrer les sentiments dans ses relations, quand la nature sauvage en fait abstraction. Ces sentiments sont parfois si forts qu'on en perdrait la tête...

Concernant ton cas, puisque garder contact ne fonctionne pas, tu ne perdras rien à effectuer un SR strict, ça pourrait même la faire se questionner.

courage
#135270
Je réagis juste à un petit passage de ton histoire, celle du rideau...Elle sait que tu sais que qd le rideau est fermé, elle est chez elle, ouvert elle n'y est pas...elle sait que tu regardes ce fichu rideau...Donc, si elle veut te faire croire qu'elle n'est pas là, que va t'elle faire, je te le donne en mille...? ;) Et moi la première, c'est ce que je ferais.....Alors n'interprète pas trop....

Par contre, je n'ai pas compris qu'elle prenne aussi mal le fait que tu lui offres un verre... En quoi ça te donne des airs de psychopathe...?
#135296
justaman a écrit :Ne t'attaches pas trop à savoir si oui ou non elle franchit le cap avec ce nouvel homme dans sa vie, c'est te torturer pour des choses dont tu n'as pas le contrôle et ton sentiment d'impuissance te détruira.
C'est con, mais l'homme a integrer les sentiments dans ses relations, quand la nature sauvage en fait abstraction. Ces sentiments sont parfois si forts qu'on en perdrait la tête...

Concernant ton cas, puisque garder contact ne fonctionne pas, tu ne perdras rien à effectuer un SR strict, ça pourrait même la faire se questionner.

courage
Et c'est exactement ce que j'éprouve en ce moment... de la torture. Un SR strict oui... sinon comment pourrait-elle me prendre au sérieux puisqu'au fond, je l'étouffe plus qu'autre chose. J'aimerais juste pouvoir croire que le SR à réellement un impact, mais je doute encore. Parce qu'elle aime au fond voir du concret, et si je lui dis que je prendrai de ses nouvelles concernant demain... ne va-t-elle pas le prendre pour un manque de sérieux venant de moi ?

Malgré ça elle me dit qu'elle prendra mes sentiments éventuellement au sérieux si je lui prouve que je suis capable de tourner la page, que toutes mes bonnes résolutions après une semaine c'était trop frais pour être sincère. Et que un jour peut-être, elle verrait que j'ai changé, si je rentre dans une nouvelle relation et que je sais ce que je veux... Je me permets sans être méchant d'affirmer qu'elle est floue... et à mon avis totalement paumée. C'est pour cette raison que lorsque je vois rabelais m'écrire (et elle reviendra), j'ai envie d'hurler de bonheur et partager cette certitude.

D'une part, elle est flattée de voir qu'on puisse lui accorder tant d'importance, je le vois bien. Mais d'une autre si je ne respecte pas son choix, ça va être dur de lui remémorer ce qu'on pourrait être tous les deux. Elle m'a tant répété que j'étais l'homme idéal pour elle, qu'elle aurait voulu construire sa vie avec moi et faire une famille. Que... "si seulement tu n'avais pas fait ça"... "pourquoi m'as-tu fait ça"... "on peut être amis, tu seras mon meilleur ami, mais jamais rien de plus"... "c'est trop tard"... et pourtant j'y crois dur comme fer... je ne veux pas être son ami mais son amant.

Et puis bon ce mec... ce n'est rien de sérieux d'après elle... Elle m'a juste dit que ça lui avait fait du bien de dormir un soir à côté de lui mais qu'ils n'avaient rien fait. Et elle affirme également que c'est absolument inenvisageable pour elle de retomber amoureuse, qu'elle a bien d'autres problèmes en ce moment. Mais qui si elle estimait pouvoir s'éclater un soir, je n'avais pas mon mot à dire... puisqu'après tout, moi aussi il y a bientôt deux ans, je me suis éclaté sans permission. Je lui ai dit que c'était mérité pour moi une telle douleur, et qu'elle était dans son droit, même si j'en crève. Je lui ai juste dit que j'étais conscient à quel point ça avait du être douloureux pour elle et dur à avaler pour moi.
ariane35 a écrit :Je réagis juste à un petit passage de ton histoire, celle du rideau...Elle sait que tu sais que qd le rideau est fermé, elle est chez elle, ouvert elle n'y est pas...elle sait que tu regardes ce fichu rideau...Donc, si elle veut te faire croire qu'elle n'est pas là, que va t'elle faire, je te le donne en mille...? ;) Et moi la première, c'est ce que je ferais.....Alors n'interprète pas trop....

Par contre, je n'ai pas compris qu'elle prenne aussi mal le fait que tu lui offres un verre... En quoi ça te donne des airs de psychopathe...?
Alors oui, il est fort possible qu'elle joue également un tantinet avec mes nerfs et le rideau ouvert pour me faire mousser, j'y crois pas mal. Mais si elle fait ça, est-ce pour me faire mal ? Ou pour se prouver qu'elle a encore de l'importance à mes yeux ?

Et pour ce qui est du verre... j'en parlais dans mon premier post un peu plus en détails. Le fait est que l'autre soir elle était avec une amie. Et moi, à quelques tables de là, j'ai fait offrir un verre alors que je n'aurais rien du faire en fait... je me suis invité dans un moment privé et ça a été mal perçu, ce que je comprends. Elle m'a dit que ça l'avait saoulée et que c'est pas avec ce genre de méthode que je lui montrerai que je l'aime... que dans ce cas il valait mieux ne rien montrer et rester tel que je suis. Alors que hier encore nous mangions ensemble et passions une bonne partie de l'après-midi à marcher ensemble.

EDIT : J'ai oublié de vous remercier pour vos réponses et le temps que vous m'avez accordé. C'est une matinée noire pour moi. Mais ça fait de bien de pouvoir écrire.
#135326
Bon, puisqu'on commence à avancer, je vais juste prendre le temps de détailler un peu ce qui a merdé dans notre relation. C'est un point essentiel. Et je dirais même fondamental. La CONFIANCE.

Après l'avoir fraichement trompé. Je me suis rendu compte que sa nature jalouse devenait invivable. Une simple fille me regardait dans la rue et c'était le drame. Elle a commencé à épier chacun de mes regards. Si je levais la tête vers un immeuble et que bêtement une fille était au balcon... alors elle me demandait si je l'avais baisée. Avec le temps, j'ai accepté qu'elle était blessée et qu'il fallait serrer fort mon poing au fond la poche pour être patient. Puis peu, à peu, j'ai fini par rentrer dans son jeu. Elle me quittait, revenait, voulait devenir une amie puis me quittait, revenait etc... et j'ai fini moi également par la quitter. Elle m'a demandé si j'avais rencontré quelqu'un... j'ai dit oui, ou plutôt fait les semblants, l'espace d'un instant. Je voyais bien que ça l'énervait. Elle me courait après, me demandait pardon puis recommençait ses perpétuelles crises de jalousie. C'en était devenu à mon goût démesuré.

Et puis il y de ça bientôt trois semaines, nous somme partis en vacances. Avec un couple d'amis, elle, moi et son frangin. La veille du départ je lui ai dit qu'on partirait en tant qu'amis, sans prise de tête, pour la faire mousser... mais bien entendu sans le penser. J'étais assis a une terrasse. Il y avait un mec et une jolie fille. On discutait un peu en retrait avec ma belle. Pourtant, dans sa tête, la fille a entendu quand j'ai dit "on part en vacances, mais comme des potes" et ça a été perçu comme une grosse humiliation. La bronzette au soleil allait donc démarrer en marchant sur des oeufs.

Et puis premier soir sur le bateau, de nuit. Il fait très frais. Elle vient se blottir dans me bras. "C'est beau d'être là avec toi"... ok donc ça repart. On dort ensemble. Arrivés en Sardaigne, on passe les trois premiers jours de manière fabuleuse, comme un couple et, soudain. Elle se remet à me balancer qu'on est potes. Et que c'est cool de pouvoir faire l'amour avec un si bon pote. Je tique un peu. Mais passons.

Les filles sont plus belles les unes que les autres là-bas. Rien de bien anormal. Mais dur de tourner la tête où que ce soit sans voir l'ombre d'un cul. Elle se met donc en tête que le femmes bronzées sont plus belles qu'elle à mes yeux. Et les vacances s'achèvent à coup de grosses disputes infondées. On joue à je t'aime, moi non plus. Elle s'approche je recule et inversément.

Voyage du retour. On est dans le train. Je suis comme un gland assis par terre parce que la cabine est full. Je sympathise avec le serveur du wagon et une algérienne qui me demande du feu bla bla... m'expliquant qu'elle doit fumer en cachette... blabla, et que c'est chiant parce qu'elle a une jambe cassée. Ok.

Je vois déjà venir le truc. Le SR de ma belle qui avait bientôt duré quatre jour est brisé. J'ai soudain toute son attention et ça fait du bien. La faire réagir, enfin, parce que j'ai mal. Donc bêtement elle se met en mouvement, c'est dans l'air, aux aguets, elle a flairé le maghreb qui se trémousse devant mes mirettes. Je me distancie de miss jambe cassé, pensant avoir fait mouche. C'était suffisant, et j'aurais du m'arrêter là. Mais j'en ai remis une couche. Le train repart de plus belle, ma clope reste coincée entre les deux portes. Marre d'être assis par terre, je me plante dans le compartiment d'à côté, fait causette avec "Soleil du Nord" et sa soeur "Larme de Croco". Et puis il y a Tony, l'homme chariot aux mille sandwiches dégeus, mais dont le beau parler fait ravage dans notre wagon. Je sympathise avec Tony, on s'échange nos numéros. Puis Tony se met à agresser "Soleil du Nord", il l'a met mal à l'aise devant un couple d'octogénaire. Je prends un peu sa défense. Mais pas le temps, on doit changer de correspondance et le train s'arrête. Tony en remet une couche. Et je lui fait juste comme ça,"elle est trop jeune pour toi", tu lui donneras mon numéro. Et là c'est le drame. Mon jeu machabre se transforme en cauchemar. Je voulais en faire baver à ma belle. Elle a interprété fort et a pris ça pour la confirmation que je la trompais en permanence depuis le début de notre relation. Ce qui de vous à moi, est faux.

Mais bon... Je reconnais avoir été plus que connaud. Mais quand la fille qui t'aime se retient de te le dire parce qu'elle à peur de te perdre... au bout d'un moment tu manigences, même si c'est machiavélique... je pouvais plus rester de marbre. J'ai joué avec le diable et ce connard pense qu'il a gagné.

Au risque de paraître débile sur ce forum... Il y a eu un avant. Et j'affirme qu'il n'y aura pas d'après. Je suis conscient de ce qui peut être changé dans mon couple et je vais recentrer le tout sur la communication. Avant K, personne n'avait jamais eu un impact si fort dans ma vie. Et je suis réellement fou d'elle. Part des choses faite et sachant que par son code génétique fragile, elle risque de mourir de la même manière que sa chère maman. J'ai décidé de l'épauler pour le meilleur et pour le pire. Et si c'est dans cinq ans, ou même dix ans, j'irai la chercher à l'autre bout du monde. Car je n'en veux pas d'autre. C'est vraisemblablement un discours à deux balles et du blabla pour certains, que je vois venir, et qui diront... mais mon bon petit tu t'en remettras, il y en a des miliers de filles sur notre petite planète. Oui je sais. Mais malgré mes 27 ans, je n'en ai aimé que deux. Il y a juste que, la seconde, c'est la bonne. Et elle le restera.

A bientôt.

Yoshi
#135327
Yoshiharu a écrit :Et c'est exactement ce que j'éprouve en ce moment... de la torture. Un SR strict oui... sinon comment pourrait-elle me prendre au sérieux puisqu'au fond, je l'étouffe plus qu'autre chose. J'aimerais juste pouvoir croire que le SR à réellement un impact, mais je doute encore.
Je t'assure qu'il en a, sur elle comme sur toi.
Pour ma part, j'ai rejeté l'idée du SR au début, pensant qu'elle allait m'oublier ou des trucs stupides comme ça...
Comment oublier une personne qui a partagé notre vie au quotidien ? Alors que je me rappelle encore du visage de mon premier amour de jeunesse ?
Non, crois-moi, si le SR n'est pas bénéfique pour ton couple (ça peut arriver aussi) il le sera pour toi... Accroches-toi
#135329
justaman a écrit :
Yoshiharu a écrit :Et c'est exactement ce que j'éprouve en ce moment... de la torture. Un SR strict oui... sinon comment pourrait-elle me prendre au sérieux puisqu'au fond, je l'étouffe plus qu'autre chose. J'aimerais juste pouvoir croire que le SR à réellement un impact, mais je doute encore.
Je t'assure qu'il en a, sur elle comme sur toi.
Pour ma part, j'ai rejeté l'idée du SR au début, pensant qu'elle allait m'oublier ou des trucs stupides comme ça...
Comment oublier une personne qui a partagé notre vie au quotidien ? Alors que je me rappelle encore du visage de mon premier amour de jeunesse ?
Non, crois-moi, si le SR n'est pas bénéfique pour ton couple (ça peut arriver aussi) il le sera pour toi... Accroches-toi
Je vais aller dans ce sens et tenter le coup. Avant de lire ton message, je lui ai juste écrit pour voir si sa première journée de travail s'était bien passée. Que je partais demain matin à neuf heure avec la voiture et que s'il elle le souhaitait, je l'emmènerai au travail et pour finir, que le lancerais un coup de fil sur les 20h00.

Désolé je n'ai pas été strict. Mais je m'en approche. J'essaie.

EDIT : @Justaman : Si tu peux me retrouver l'archive de ton histoire, je suis preneur. J'aimerais bien te lire également.
#135460
Craquage aujourd'hui... ça a été rude. J'essaie de me calmer mais ce manque... ahhh ce manque. C'est insuportable. J'ai envoyé un sms ce matin. Pas de réponse. Comme promis j'ai lancé un coup de fil à 19h00... pas de réponse. Je repasse en SR strict et vais laisser passer... une semaine ? Ca va pas être coton. Ce serait tellement positif qu'elle vienne d'elle même sans que j'aie toujours à faire le premier pas.
#135649
Petit sms ce matin... salut, je pars avec la voiture dans 20 minutes, tu es la bienvenue. Je t'emmène au travail.

Réponse... Merci c'est gentil mais je préfère prendre le train.

Ca avance...

EDIT : Je n'ai dormi que quelques heures ces deux derniers jours, je marche toute la nuit pour tenter en vain de reprendre mon souffle. Coulées de larmes, en solo bien sur. Et angoisse d'une puissance avilisante... j'en perds mon latin. Elle joue avec mes nerfs et j'estime qu'un bonjour ne serait pas des plus impolis, surtout lorsqu'elle vient se planter sous ma terasse pour boire des bières et fumer des clopes jusqu'à pas d'heure. Me narguer et me montrer que ELLE, est heureuse. D'une part j'ai le sentiment qu'elle ma effacé... bien que peu probable. Et d'autres part, j'ai l'impression qu'elle prend un malin plaisir à me voir dans tous mes états. Elle me fait douter, regarde mes réactions de manière discrète. S'il y a avait une probabilité qu'elle cherche à voir si je suis résolu, alors je ne regrette pas d'en payer le prix. Dans tous les cas, je continue sincèrement de péter un plomb. Et à vrai dire, j'ai contacté un psy aujourd'hui parce que ne plus pouvoir respirer, c'est.... disons mortel.
#135655
Courage, tu as eu une très saine réaction en répondant à son sms et te trouve sur la bonne voie.
Si elle vient sous ta terrasse, c'est peut-être aussi pour savoir ce que tu fais...

Admettons qu'elle vienne et que tu ne sois pas là, plusieurs journées consécutives... quelle serait sa réaction ?
#135677
justaman a écrit :Courage, tu as eu une très saine réaction en répondant à son sms et te trouve sur la bonne voie.
Si elle vient sous ta terrasse, c'est peut-être aussi pour savoir ce que tu fais...

Admettons qu'elle vienne et que tu ne sois pas là, plusieurs journées consécutives... quelle serait sa réaction ?
Petit détail, la réponse sms était d'elle. Donc c'est pas si positif mais ç'aura été courtois, j'en conviens.

Et pour ce qui est de sa réaction, d'une part je tique qu'elle se colle aux basques de ce connard. Elle a presque une heure de train aller et une heure retour chaque jour pour aller à son lieu de travail. Mais elle trouve quand même le temps de s'éclipser avec lui jusqu'à 04h00 du mat'. Elle sait très bien que je les ai vus. Alors me raconter que c'est un mec sans importance... et d'autre part me dire que s'il le fallait elle se trouverait rapidos un zigue pour me faire comprendre qu'elle veut de la distance. Que de toute manière elle n'éprouve aucune envie de reconstruire quelque chose avec qui que ce soit... pourtant soixante-douze heures après m'avoir regardé fixement dans les yeux, en nous faisant mutuellement, tendrement l'Amour et avec ce regard qui ne trompe pas.... je suis désolé mais elle fait la s... et je n'écris pas le mot entier, un peu de dignité.

Alors oui j'ai un peu tourné autour du pot et n'ai pas clairement répondu à ta question. Mais si je la prenais au pied de la lettre, je dirais qu'elle penserait éventuellement à moi, si elle ne me voyait pas. Mais c'est dur de ne pas me voir. Il faut dire que je passe pas inaperçu. Et si sept-huit jours consécutifs je disparaissais... ne serait-elle pas tentée de se laisser séduire par un inconnu ? Je m'efforce d'être présent, disponible. Néanmoins effacé et en gardant la distance imposée par la moyenne des ours. Mais putain de m... me préparer un repas le dimanche soir en me souhaitant ensuite une bonne soirée puis, m'ignorer le lundi soir sans même dire bonjour. Je serais presque tenté d'écarteler la mâchoire du type. Tellement insignifiant que d'un doigt je lui arracherais l'avant-bras. Mais bon après tout il n'y peut rien.

Bref... j'ai passé l'après-midi avec ma meilleure amie, pour ne pas la nommer, ma tendre mère. Elle est de bon conseil. Mais elle ne me fera pas lâcher le morceau. Elle a un peu peur que je pète un câble et me mette à sniffer un pot d'échappement. Et je dois avouer que l'idée me fait sourire.

Bref... l'idéal serait d'agir en égoïste et continuer mon train-train quotidien. Je reste persuadé qu'on peut tomber amoureux plusieurs fois d'une personne. Le tout serait de rester séduisant ou plutôt... de le redevenir.

C'est pas akhenaton qui disait : "Je reste lucide sur mon état" ? 'fin bref... mon univers pars en couille.

Elle parle allemand et moi la langue de Momo. Mais si je pouvais lui retranscrire tout ce que je vous dis avec autant de piquant, ce serait un peu plus coton. Voilou... je vais pas trop m'épancher. Je garde le cap... en tout cas je tente de...

Yoshiharu
#136306
Nouvelles du front :

Je pense faire une pause là. Ne saisissant pas toute la finesse des fonctionalités féminines, j'abdique. Je recrache et arrive à vomir du sang. C'est fini pour moi de ramper comme une couille devant ladite donzelle. Qu'elle aille donc coucher où bon lui semble. Elle a gagné, elle m'a fait mal. J'ai enfin la confirmation de ce que je pensais. Pas un instant j'ai cru d'elle qu'elle était capable de sortir de notre relation en se replongeant dans les bras du premier connard venu. Il s'est avéré que c'est le cas. Je suis content de ne pas avoir démonté la gueule du connaud qui chiait dans ses froques pendant que je parlais avec ma belle. Je lui ai gentiment dit de nous laisser seuls, elle a dit non. Il rétorque "bah si elle a dit non... elle a dit non". Il s'en est fallu de peu mais ma pitié à pris le dessus. Il y avait ce type de deux mètres qui m'a dit t'en fais pas... c'est pas une fille facile, il ne se passera rien, sois juste un homme et arrête de pleurnicher. Comment pourrais-je le croire ? Elle s'est même foutu de ma gueule devant son connaud quand je lui ai dit que j'étais sur le point de me faire interner. Je suis dégoutté. La sincérité ne sert à strictement rien, on se fait enculer au final. Elle a bien profité de moi, elle a pompé ce qu'elle pouvait dans mes ressources et elle part jouer la princesse ailleurs. Combien de temps sera-t-elle heureuse ? Je lui souhaite juste le pire. Qu'elle ait eut la descence de me mettre au parfum j'aurais pu passer l'éponge. Mais qu'elle agisse de la sorte, je trouve qu'elle m'a chié sur la gueule... excusez-moi l'expression. Je suis écoeuré. Mais le temps saura me donner raison. Pour l'heure j'expulse mes émotions et mes sentiments, elle ne mérite rien de ma part. Pourtant je l'aime. J'ai été bien trop loin dans mes cassures SR, j'en suis incapable.... et il est trop tard pour moi, quoique, on verra bien.

Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'ici. Je reposterai si un miracle se passe.
#136539
Chers Compagnons d'infortune,

Aujourd'hui, sans trop y croire, j'ai ressortis une liste de psychiatres que m'avait donné mon médecin. J'ai parcouru les noms et en ai trouvé un qui me plaisait, une femme. Téléphone en main, me laissant guider par le "hasard", je l'appelle. Je peux vous assurer, gens de bonne volonté, que jamais dans ma vie, dans ce domaine, je n'ai été autant surpris. Elle avait une voix de maman, accent italien, à vue de nez la cinquantaine passée. Mais le plus incroyable aura sans doute été sa manière de parler, son intonation, sa douceur, sa patience et surtout, son assurance. Elle m'a accordé plus d'une heure, sans parler de tarifs et autres assurance, à aucun moment elle n'a eu l'air pressée de prendre congé de moi. Qu'il est rare de trouver un professionnel si impliqué et sincère. Elle m'a écouté. Nous avons parcouru ma situation en long et en large. Elle m'a convaincu de la puissance du SR, de l'importance de ne pas être un rampant. M'a dit qu'elle me trouvait sympathique et se réjouissais de me voir, que mon cas la touchait, qu'elle éprouvait de l'empathie pour ma personne. Elle m'a donc laissé son portable et le week-end pour mettre en pratique ses conseils. Elle m'a expliqué que, du bout de ses vingt ans, ma petite était encore une enfant -pédopsy et thérapie de couples-, qu'elle n'était pas en mesure de comprendre le mal qu'elle me faisait et que, malgré elle, elle y prenait même du plaisir, car sans le savoir, elle veut me faire payer. Elle voudrait nous rencontrer les deux. Chose probablement impossible. Elle m'a dit de trouver un de nos ami en commun, plus apprécié d'elle, que de moi. Et que le rôle de cette personne serait de la convaincre de participer à cette guérison des profondeurs.

Voilà les amis. Ma marge de manoeuvre reste très obtue et serrée. Mon objectif... prendre un enfant par la main et, je ne connais que deux personnes capables de m'aider, dont l'une est une femme qui la connait depuis l'enfance... Ca ne va pas être coton et il aura été plus facile avec mes gros doigt, de rédiger ce post sur un Iphone, que de trouver un moyen de la convaincre. Et si possible dans un délai raisonnable.

J'espère en avoir encouragé certains et si quelqu'un a une idée ou un commentaire, je suis preneur. Désolé de vous prendre tant de temps, mais j'ai vraiment besoin de ce forum en ce moment.

Yoshiharu, en direct de la Suisse... À vous les studios.
#136900
J'en arrive à 48h00 de SR, reccord un peu foldingue... je vais tenter d'atteindre les sept jours. Puis on verra. Je continue de perdre du poids, bien que prennant soin de moi. Je fais le coq mais je reste humble. Elle était à nouveau sous ma fenêtre ce matin, comme si elle essayait de me surveiller d'un oeil. Je ne suis pas allé vers elle. Tant mieux. Je multiplie les rencontres. On me tourne autour mais je n'éprouve aucune envie de combler un vide en usant de la première belle de passage. C'est peut-être stupide, niais, ou que sais-je mais c'est ainsi.
#137073
Trois jours de SR,

C'est elle qui brise le "silence". Elle m'écrit via facebook. En gros, qu'on doit parfois laisser un peu respirer une personne pour qu'elle puisse être heureuse et faire des progrès dans sa vie. Même si on doit affronter cela seul. Mais que la vie continue et qu'avec le temps, les choses changent, évoluent. Que cela peut être positif ou négatif, l'important c'est que tu en tires les conséquences. Et pour finir, que ce n'était certes pas facile, mais personne n'a dit que la vie était facile... adieu adieu :-) avec un gros smiley.


C'est pour moi un message à double tranchant. Je ne sais pas quoi lui répondre. Lui ayant déjà tellement exposé mon coeur de haut en bas et dans toutes sortes de dimensions.

Je compte faire durer le SR, malgré ce message... ai-je raison ?

M'est d'avis que vu sa disposition un peu plus amicale, elle prendra sans doute le temps de m'accompagner dans ma thérapie.

Que quelqu'un veuille bien me donner un avis.

Bon dimanche.

Yoshiharu
#137120
Je viens de la croiser en allant au lac. Elle ne m'a pas vu, tant mieux. Elle avait l'air triste. Dur d'y être indifférent. Mais je tiens le cap et reste fort. Drôle de dimanche. Je n'sais pas chez vous en France, mais ici il fait très beau. C'est très spécial de passer son dimanche seul, au bord de l'eau. Une petite pensée à vous tous. Je vous encourage à persévérer. Il y a une issue, même lorsqu'on en distingue à peine le bout.

Yosh !
#137355
Si mes calculs sont bons, j'en suis au quatrième jour de mutisme, ma dead line étant dans un premier temps la semaine, voire plus si nécessaire.

Elle reprend contact avec mes meilleurs amis. Je n'ai aucune idée de ce qu'elle a derrière la tête. Je ne m'attends ni au meilleur, ni au pire. Simplement à l'envisageable. Elle occupe néanmoins toujours plus fort mes pensées et l'envie de l'approcher est bien présente.

Ce week-end était vraiment hardcore, je viens de passer le pâlier de la seconde taille d'habits perdue en deux semaine, soit l'équivalent d'environs 11-12 kilos. J'espère que de vos côtés les situations évoluent. Je prends aussi le temps d'en lire certains.

Sinon je n'ai toujours pas trouvé de personne qui lui parlerait de cette thérapie. Je patauge un peu dans la merde.
#137800
Cinquième jour,

C'est de plus en plus dur mais j'atteinds gentiment mon objectif des sept jours. Hier soir, elle a retrouvé son meilleur ami avec lequel elle s'était distancée pour se protéger. Il va sans doute jouer un rôle important dans sa participation à la thérapie que je compte entreprendre. C'est également un de mes meilleurs amis.

Peu avant de le retrouver hier, j'ai aperçu ma belle à sa fenêtre, elle l'a appellé et lui a fait signe que j'étais là. J'ai trouvé le geste assez beau, même s'il ne signifie pas forcément quelque chose.

J'ai maintenant l'assurance qu'elle n'a pas entrepris de nouvelle relation, bien qu'ayant dormi chez le zigue . Pourtant je n'ai aucune idée de ce qu'elle fait. Elle ne travaille pas et passe son temps, je ne sais où. J'aimerais que mon téléphone sonne, ou qu'elle me donne simplement de ses nouvelles.

Ce sera également une journée difficile mais voilà. Entre chute libre, force ou courage. Une bonne journée à vous tous et merci pour votre soutien.

Yoshiharu
#137902
Je vois où tu veux en venir et c'est à la fois peu claire, ou plutôt ça manque de détails. J'ai rendez-vous dans quinze minutes mais me pencherai sur ton post en rentrant tout à l'heure. Et si tu aimes lire d'ici, je te conseille Le Zèbre d'Alexandre Jardin... qui résume tout à fait le schéma déstructeur -ou pas- dans lequel je suis rentré.De là à parler de massacre, laisse-moi le droit de ne pas être de ton avis. Mais je me réjouis de parler avec toi et de voir ce que tu as comme élément de réponse à m'apporter. Bon début de soirée à toi.

Yoshiharu
#138039
Püpschen a écrit :
Yoshi... tu écris formidablement bien...

Mais Yoshi, qu'est-ce que c'est que ce jeu de poker menteur : tu sais parfaitement qui tu es, tu sais pourquoi c'est elle et pas une autre et pourquoi tu cites papa-casanova en début de post...
Tu sais tout en fait...
Le problème c'est que ta belle n'est pas le produit de ton imagination ni juste un personnage du film de ta vie : elle est une entité distincte de toi, réelle, et qu'il faut que l'un de vous cesse ce jeu de c... de massacre...
Stop !!
Ok je m'y attèle. Bonsoir Püpschen,

En quoi est-ce que je joue à un jeu de mensonges ? La somme de nos attitudes, c'est le reflet d'autrui. Et l'autre, bien avant d'être représenté par cette masse d'inconnus qu'on croise dans la rue, c'est avant tout nos proches, nos familles... voire un père ou une mère, pour ceux qui ont la chance d'en avoir eu un des deux. On se frotte forcément, et malgré l'âge, ou la maturité, à ceux qui ont contribués, de près ou de loin, à notre état actuel. Etat qui, à mon avis, change en permanence. Mais lentemement, à un stade avancé. On retourne aux sources. On observe, on pense, on réfléchit. Qu'ais-je reçu ? Que suis-je capable de donner ? Vais-je retranscrire ou non ce qu'on m'a appris ou ce qu'on m'a caché ? Est-ce hypocrite ? Est-ce un mensonge ? J'en doute. Mais force est de constater que sur la durée, ça pourrit dans l'oeuf toute cette merde... Peser sur l'autre avec ses peurs au lieu de se contenter d'un simple fait : "Je t'aime comme tu es" "Arrête de te justifier" "Cesse de chercher des prétextes"... domaine qui relève du difficilement acceptable, en tout cas en ce qui me concerne. Concrètement ça donne ça :

ELLE:-"On est bien ensemble, j'aime être dans tes bras"
MOI:-"Moi aussi mais..."
ELLE:-"Mais quoi ?"
MOI:-"C'est que j'ai un peu peur."
ELLE:-"De moi?"
MOI:-"Non tu n'y es pas du tout... j'ai peur de moi, je fonctionne mal"
ELLE:-"De quoi tu parles, je piges que dalle... on est bien ou pas?"
MOI:-"Ecoute, tu m'aimes trop fort. Je suis désolé mais c'est insuportable et..."
ELLE:-"Et ? Tu es en train de me dire que tu ne veux plus de moi ? Tu ne m'aimes plus ?
MOI:-"Pfff... je sais pas comment le dire... je t'aime seulement quand tu ne m'aimes pas... tu comprends ?"
ELLE:-"C'est quoi ce délire ? Tu pètes un câble ?"
MOI:-"Non... je tiens juste trop à toi. Et je..."
ELLE:-"Et tu quoi ? Tu m'fous les boules"
MOI:-"Tout ce que j'peux t'dire, c'est que tu ne mérites pas que je te fasse du mal. Et plus tu t'approcheras de moi, plus je m'éloignerai... et plus tu t'en iras, plus je serai malheureux..."
ELLE:-"Mais gros con, l'Amour c'est gratuit"
MOI:-"Oui mais ce que je vais t'infliger va me coûter cher et je ne veux pas avoir le droit de te faire du mal, tu ne le mérites pas"
ELLE:-"Je te quitte... pour toujours"
MOI:-"Je t'aimerai quand même"

Et là c'est le drame... schématiquement c'est un peu ce qui m'a fouttu en l'air. Ce besoin de comprendre pourquoi elle m'aime. Car persuadé que malgré toutes les peines du monde, mon paternel sera toujours là pour ricaner... pour me dire t'es le même connard que moi et ce que j'ai porté, tu le porteras. C'est comme ça. C'est là qu'est le mensonge... c'est de là que provient ce que tu appelles un massacre. Papa, dessine-moi un homme. J'en suis incapable fils. Par contre je peux te dessiner mille femmes et dans n'importe quelle position.

Tu as raison quand tu dis... je sais tout, je sais qui je suis... et pourtant...

C'est comme un duel... ça l'est de moins en moins, car au final, je suis vainqueur, et sans conteste. Je pousse juste la confrontation jusque dans ses moindres retranchements... comme une grosse boule de pus, un kiste qu'on regarde avec attention, bien déterminé à l'éclater.

Oui je cite mon géniteur... et alors ? Il m'a fait longtemps très peur. Il s'est fait sauvagement assassiner a mes douze ans. Mais il me hante. Donc forcément, j'en parle. Dans une relation, il est là. Il me titille, me fait douter. Tente de me mettre des bâtons dans les roues. L'absence d'enseignement. L'envie d'être à la hauteur, malgré la quantité de vide. Le désir de donner la vie, là ou la mort a pris racine, car aimer sans avoir appris, c'est possible. Mais vivre sans amour... même avec la vie devant soi...

Donc oui j'ai joué à un poker dérisoire, mais j'ai finalement décidé de cesser. Car quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Et s'il y a bien une femme qui m'impressionne, c'est ma Belle. Individu à part entière, entité disposant de son propre corps, des ses propres émotions. Loin de moi l'envie de fusionner. Il y a bien longtemps que je pense avoir compris qu'en Amour, un et un font trois.

Maintenant, après moi le déluge... ce je dis c'est ce que je pense. J'espère ne blesser personne, mais je sais que certains se reconnaîtront dans ce que j'aligne. Même à des degrés différents.

Très chère, Püpschen. Tu dois être un plus âgée que moi. Et tu as du en chier également, comme on dit dans le bon vieux pâtois hélvètique. Je veux juste te dire que je ne crois pas à la charmante princesse enfermée dans sa tour. Shrek c'est rigolo, mais c'est sucré. Ca tire une larme, mais elle ne coule pas bien bas.

Par contre, je me dis qu'en me torturant un peu maintenant, c'est tout bénéf' pour ce qui vient. Et je suis persuadé, dur comme fer, que ma réflexion va tôt ou tard recroiser la route de celle que j'aime. Et crois-le ou non, crise de la quarantaine ou n'importe quelle crise inventée ou titrée. J'ai juré d'être là pour elle, dans toutes les circonstances. Tout ce qui est incapacitant ne me fais pas peur. Je me fous de la maladie et ses avatars. Qu'on l'ampute ou qu'elle soit accidentée. Qu'elle devienne diabétique ou qu'elle ne puisse plus marcher, je ne l'abandonnerai pas. Alors je te vois venir... "Quand l'enfant est baptisé, tout le monde veut être parrain". Sarinagara.... Cependant... et Pourtant...

Je te souhaite une bonne nuit, car paraît-il, elle porte conseil

Avec beaucoup d'amitié, Yoshiharu.
#138055
Je reviens sur mon précédant post... non pas dans sa continuité, mais j'entame mon sixième jour. Ce soir, par accident, le SR a été brisé, l'espace de quelques secondes. En rentrant du lac, à vélo, je la croise. Absence d'intérêt digne d'un musulman à qui on demanderait de faire sa bar mitsva. Elle me dit qu'elle va marcher, parle à reculons, me demande comment je vais et prend rapidement congé de moi. Que nenni... puisqu'un peu plus de deux heures après, je la retrouve à nouveau aux côtés de cette chose qui prétend à... Ce nuisible qui bande à se prendre pour un substitut. Suppôt de mon cul. "J'ai beaucoup de respect pour toi" qu'il me balance à la gueule. "J'ai été dans pires situations que toi".... bullshit. Crève et ne reviens plus.

Je suis assis avec des amis. Elle débarque au même bistrot, se lève, me fais un ravissant sourire et me redit bonjour. Elle m'avait pourtant déjà vu... quelle attention soudaine. Ils sont quatre. Je suis deux. Puis les trois boémiens, dont le connaud que je ne peux carrer, tant il me répugne, se lèvent. Et je me dis ça y est... il va encore tenter de la ramener chez elle. Et à ma grande surprise, il se font la bise, se prennent dans les bras, comme s'ils avaient été amis depuis la création de l'univers. Et lui, il revient à la charge, il fait un mouvement qui mîme de vouloir l'embrasser sur la bouche. Elle s'éloigne, genre je te repousse, mais sourit néanmoins. Puis elle rentre chez elle. Ai-je précisé que nous étions voisins ? Oui je crois... donc difficile de ne pas la voir. A-t-elle voulu ne pas me blesser, par respect hypocrite ? Après tout elle a affirmé à notre meilleur ami commun qu'elle n'éprouvait que de l'amitié pour lui... je n'en sais trop rien.

Je manifeste de la rage. Et vu ma force je m'abstiens. Car le freluquet aurait vite fait de me condamner à la prison, malgré lui. Je suis ennivré en ce moment. Triste. Vide. Désabusé. Abusé. Violé dans ma sphère mentale. Imcompris et totalement ridicule. Face au rien je tente le tout.

Un petit sentiment que je cause à la face de Mr. Néant. Car après tout ce forum est rempli de gens dans la même situation que moi. Nous cherchons tous de l'aide. Du moins plus que ce que l'on peut apporter comme soutien. C'est à la fois égoïste et compréhensif. On sucite l'empathie. C'est temporaire ? Loin de là. Je crois que c'est permanent. Mais puisque j'y suis, autant prendre le temps... vider mon sac. Si ma coupe est pleine, j'ai tendance à être mauvais en apnée.

Je ne méprise pas les gens qui lâchent prise. C'est simplement qu'à force de baisser les bras, on reste génétiquement identiques, mais mentalement absent.

J'en suis à souhaiter qu'elle soit autant perdue que moi. Lorsque sous cette pluie de merde, je reste dernier client mouillé, arc-bouté à ma chaise. Je vois cette petit tête au loin, qui tend sa chevelure à travers la fenêtre. Et regarde un instant dans ma direction. Me signifie-t-elle un acte de présence ? Une validation indirecte de mon mal-être ? Où juste l'envie de s'assurer que je suis plus là... pour rapidement inviter en douce le perdu de service.

Grand K, oui c'est la première lettre de mon prénom, une infection chez vous en France dans les banlieues. Mais comme le Kärcher ne parvient pas à m'éliminer... je tente le pari de croire à un résultat... à une réaction, un mouvement... un truc humain en somme. Un "Coucou, j'ai vu que tu étais vivant"... oui tu pleures mais laisse moi du temps.

Diantres. Mais où donc vais-je chercher tant d'energie pour partager tout ce blabla avec des existances binaires ?

L'alcool m'achève ce soir... ou sont-ce les médicaments ?

Yosh'
#138163
Püpschen a écrit :Oh, Yoshi...
A 21 ans, il y a donc..., trop longtemps, j'ai rencontré un "toi"... et parce que j'avais 21 ans, que j'avais été contrainte pour diverses raisons que j'évoquerai peut-être, mais plus tard, de vivre mes émotions dans un château, à moins que ça ne soit une prison, ou une grotte, j'ai donné la réplique, j'ai consenti à la donner, mais à l'époque, je ne savais pas que je consentais, j'ai accepté d'endosser le rôle du numéro de cirque qu'il avait prédéfini.

Et il m'a fait croire, mais parce que j'étais prédisposée à le croire, c'est bien pour ça que je parle de numéro de cirque (la nature ayant horreur du vide, s'il y a un rôle à prendre, quelqu'un tôt ou tard le jouera), qu'on ne pouvait pas aimer sans souffrir, qu'il fallait cet aiguillon régulier de la peur de la perte, une sensation proche de celle de mort imminente, pour se sentir exister...

Mais c'est faux. Je le sais maintenant, depuis deux ans.

J'essaierai Yoshi de développer ce que tes écrits m'inspirent, plus tard : manque de temps dans l'immédiat (je suis sur mon lieu de travail), et ça demande que je retrouve la vieille bobine d'un certain film, que je cisèle les mots justes, et ça requiert du calme...

Bien à toi.
Je me réjouis d'avance de te lire et te remercie pour ta réponse ! C'est vrai que ça prend du temps d'écrire et de parler de ses émotions. Pas évident.

Tu parles de numéro prédéfini. Peut-être t'ais-je donné l'impression d'avoir enfermé cette fille dans mon univers. Dans tous les cas, ce n'est pas mon désir. Et ce que tu as compris, je le réalise avec peine, mais je suis sur la voie. Suffisament fou pour penser que dans cinq ou dans dix ans, je la retrouverai en existant pour moi-même. Après tout, ce qu'elle désire au fond, c'est que je sache où j'en suis et ce que je veux. Être sûr. Simplement.

C'est horrible d'avoir besoin de perdre pour éprouver un sentiment de manque. Se rendre compte qu'on a tout merdé alors qu'on avait toutes les cartes en main. Il fallait juste ouvrir les yeux. Mais j'emmerde la notion de "trop tard".

Bonne journée au travail et à bientôt !

Yoshiharu
#138438
A l'aube du septième jour... il est 21h50.

Tout mon corps est en ébullition. On m'accoste ça et là dans l'espoir d'obtenir un sourire... sans succès. La journée aura été rude. L'Angoisse... avec un grand A, car désormais elle fait partie de moi, m'a bouffé en énergie l'équivalent d'une supernova. Je me lamente. Aucun souhait d'être rassuré, consolé, conforté ou que sais-je. Aucune émotion, coquille vide. Je maudis le jour de ma naissance. Je fais des efforts pour prendre de la distance, bien que n'éprouvant aucun plaisir à vivre. Un machabé rivé de balles et, à la morgue depuis soixante-douze heure, est plus heureux que moi. Allongé, aussitôt relevé. Traversant la ville de long en large. Triste mine. On pose des regards interrogatifs. Je m'en moque. Je veux crever mais suis trop lâche pour passer à l'acte. Le monde meurt autour de moi, la misère partout, les crèves-la-faim, les "en fin de droits" et autres cul terreux dans la merde. Tous à ma connaissance méritent qu'on se penche sur eux. Et malgré tout, je reste focalisé sur moi. Sombre connard que je suis, aucun amour propre. De marbre, accablé, egoïste penché sur mon cas. Je virtualise mes émotions, tente en vain de toucher l'internaute moyen... à quoi bon. Mon ventre est vide. L'alcool purge mon sang et décuple ma haine. Faudra-t-il que je donne ma vie pour lui dire que j'ai mal ? Certes ce serait du gâchis. Moi qui en temps normal suis tellement heureux, communicatif, débordant d'énergie. Où donc est passé le moi d'avant ? Je repense à Eternal Sunshine of the Spotless Mind... j'en arrive à désirer la lobotomie. Plein le cul des relations humaines... plein le cul des rancoeurs... des "tu m'as fait mal donc crève"... des "Je t'ignore pour te tuer, lentement". Je dis merde à toutes mes certitudes. Je dis merde aux gens de bonne volonté. A terme c'est l'enculade qui prévaut. Il serait plus aisé d'apprendre à haïr avant d'aimer. L'inverse est un cancer sans possible chimio. Crève... Crève... Crève et remonte. Remonte lentement, réapprends à marcher. Debout trouduc'. Relève la tête...

Et cette petite voix qui murmure... sois fier. Sois indifférent. Reconstruis et tais-toi. Ferme ta gueule et avale. Le temps aura raison. Tu retomberas amoureux d'une parfaite inconnue... et là je craque. Ferme ton claque-merde que je réponds. Il n'y a pas de parfaite inconnue. Il y avait un avant et et comment y aurait-il un après ? Je n'y crois plus. J'ai vingt-sept ans. Un patrimoine génétique qui me titre doyen du monde d'ici 2089. Et pourtant cette putaine de décision de rester fidèle à celle que j'aime. Qu'elles qu'en soient les circonstances. Vous tous les plus de quarante balais, avec vos expériences.... vos "Je sais", vos "Je connais". Laissez-vous aller, ça fait sans doute du bien. N'avez-vous pas cru un jour avoir raison ? Êtes-vous donc désabusés ? Désilusionnés ? J'en conviens, vous détenez un acquis. Cependant, ma génération perçoit d'un autre oeil.

Et lorsque ce soir... je termine. Oui désolé, je squatte le forum comme un poux squatte une gueule cassée qui chierait paisiblement dans une tranché de Maître Tardi. Lorsque ce soir, je m'apprête à poser finalement mon cul dans un endroit plutôt sympathique... Loin des chaumières. Ironie du sort; elle est là. Et qui est à nouveau à ses côtés ? Une larve empathique, substitut de l'amour que je porte à un hémoroïde. Bille en tête... "Mon lit à deux place, la deuxième est propre, souillons l'autre moitié" Sacré fils de pute... Merci de ne pas me censurer -si besoin est je m'auto-éditerai-. Un petit sourire de coin. Un m'as-tu vu ? Oui oui rassure-toi je t'ai vu. Amuse-toi bien. Moi dans tous les cas je risque pas de prendre mon pied.

On ferme le robinet. Il est temps de clôturer la valve. Demain est un autre jour. Ah la rage... cette rage. C'est beau et pitoyable à la fois. Un homme qui se roule dans la merde pour une ignorante. Est-ce bien raisonable ?

Et si ça l'était ?

Amitiés... même à ceux qui me prennent pour un demeuré ! Et bonne nuit. A demain !
#138450
Yoshi, bonjour.
J'ai éssayé de lire tous tes postes (mais étant quelqu'un de très impatient et voulant connaitre la suite des évènements j'en ai lu certains en diagonale je dois l'avouer), et je souhaitais te dire que d'une part tu m'as beaucoup touchée, mais aussi que d'autre part ta manière de faire n'est selon moi, absolument pas la bonne.
Lorsque mon premier amour a rompu avec moi, il y a maintenant 3 ans, j'ai cru en mourir. Pendant un mois je l'harcelais, pleurais au téléphone, le suppliais de rester avec moi. Au début, il était gentil, tentait de me consoler tant bien que mal. Et puis j'en suis venue à une phase bien pire sinon plus surnoise, la colère, la haine, une chose amère qui me restait dans la gorge chaque instant. J'alternais entre des phases ou je devenais méchante, et d'autres où je lui criait mon amour, et là j'ai provoqué chez lui de l'indifférence. C'en était trop (je ne connaissais pas encore les interdits édictés par ce site, et j'étais bien jeune également). Tout ca pour dire que plus j'allais vers lui, plus il me repoussait, plus je le mettais sur un piedestal, plus il se sentait valoir bien mieux que moi et pire encore, pouvoir trouver mieux que moi (alors que ce n'était pas du tout le cas sur bien des plans). Ce qui fait qu'au final je me sentais détestable, je me disais que jamais je ne retrouverais quelqu'un comme lui, je lui montrais alors encore plus que je l'aimais et ainsi de suite. Puis je suis partie en vacances, j'ai rencontré quelqu'un, et je ne l'ai plus contacté.
3 ans plus tard (mais c'était déja le cas 1an plus tard (voire un peu plus) ), lorsque je l'ai au téléphone, il ne cesse de me repeter à quel point il lui sera difficile de retrouver une personne comme moi, qu'il ne m'oubliera jamais, me demande quand je reviendrai avec lui, etc. Evidemment je ne l'aime plus du tout (bien qu'il fasse pour toujours partie de moi), mais je sais tres bien que si je le souhaitais nous nous remettrions ensemble illico.

J'ai cru comprendre en te lisant que cette jeune femme qui lapide ton coeur est assez complexe, je ne sais si se sont tes interpretations de ses dire ou actes qui la rendent si difficile à cerner pour quelqu'un d'exterieur, mais véritablement je pense que tu dois continuer dans ta démarche de silence. Et cesse de te trouver des justifications "je l'ai croisée", même mes voisins de pallier je les croise 1 fois par mois. Je pense qu'elle te manque tellement qu'inconsciemment tu te rends la où tu sais qu'elle risque d'apparaitre. Ne le fais plus.

Je me suis faite larguée il y'a une semaine parce que mon copain voulait connaitre d'autres choses (tout en m'aimant toujours), et étrangement même si je souffre horriblement, le fait de ne pas savoir ce qu'il fait, avec qui il est (car il m'a clairement dit qu'il voulait coucher avec d'autres filles) et bien je sais que c'est bien moins pire que de le pister. Mon imagination travaille, certes, mais je prefere mon imaginaire à la réalité, elle fait bien moins mal parfois.

En tous cas si tu veux parler, si tu veux des conseils (je n'ai que 21ans mais j'ai l'avantage d'avoir un passé amoureux bien rempli) n'hésite pas.

Courage, tu verras quand tu l'auras décidé, ca passera vraiment plus vite que ca en a l'air.
#138616
Nessa a écrit :Yoshi, bonjour.
J'ai éssayé de lire tous tes postes (mais étant quelqu'un de très impatient et voulant connaitre la suite des évènements j'en ai lu certains en diagonale je dois l'avouer), et je souhaitais te dire que d'une part tu m'as beaucoup touchée, mais aussi que d'autre part ta manière de faire n'est selon moi, absolument pas la bonne.
Dans l'absolu et malgré toute force me poussant à aller vers elle, je m'en éloigne, je me fais violence. Mais je reste disponible à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il n'y a selon moi, à proprement parler, pas de manière de faire. J'enfonce juste des portes ouvertes et refuse de lâcher prise. C'est mon choix. Honorable ou pas... digne ou confus. Pendant plus d'un an et demi, j'ai tout accepté sans broncher. En dominé. Ne serait-ce pas ennuyant une journée sans moi ? Me disait-elle ? Oui ça l'est pleinement. Je m'en arracherais les gencives.
Nessa a écrit : mon premier amour a rompu avec moi, il y a maintenant 3 ans, j'ai cru en mourir. Pendant un mois je l'harcelais, pleurais au téléphone, le suppliais de rester avec moi. Au début, il était gentil, tentait de me consoler tant bien que mal. Et puis j'en suis venue à une phase bien pire sinon plus surnoise, la colère, la haine, une chose amère qui me restait dans la gorge chaque instant. J'alternais entre des phases ou je devenais méchante, et d'autres où je lui criait mon amour, et là j'ai provoqué chez lui de l'indifférence. C'en était trop (je ne connaissais pas encore les interdits édictés par ce site, et j'étais bien jeune également). Tout ca pour dire que plus j'allais vers lui, plus il me repoussait, plus je le mettais sur un piedestal, plus il se sentait valoir bien mieux que moi et pire encore, pouvoir trouver mieux que moi (alors que ce n'était pas du tout le cas sur bien des plans). Ce qui fait qu'au final je me sentais détestable, je me disais que jamais je ne retrouverais quelqu'un comme lui, je lui montrais alors encore plus que je l'aimais et ainsi de suite. Puis je suis partie en vacances, j'ai rencontré quelqu'un, et je ne l'ai plus contacté.


Je n'ai pas souvenir d'avoir été méchant avec elle. Bien qu'elle pense qu'Amour et Haine se confondent. Selon elle, si on peut haïr, on peut aussi aimer. Elle n'a pas vraiment tort. J'ai provoqué également de l'indifférence et je me suis fait repousser. Les interdits, les garde-fous, appliqués au pied de la lettre, peuvent aussi se retourner contre celui qui les pratique religieusement.
Nessa a écrit :3 ans plus tard (mais c'était déja le cas 1an plus tard (voire un peu plus) ), lorsque je l'ai au téléphone, il ne cesse de me repeter à quel point il lui sera difficile de retrouver une personne comme moi, qu'il ne m'oubliera jamais, me demande quand je reviendrai avec lui, etc. Evidemment je ne l'aime plus du tout (bien qu'il fasse pour toujours partie de moi), mais je sais tres bien que si je le souhaitais nous nous remettrions ensemble illico.
Je crois qu'elle est consciente, tout moi comme, de ce que nous perdons chacun. Il se peut également qu'elle en arrive à me regretter avec le temps qui passe. Mais ce jour là, je serai présent.

Il fait partie de toi ? Réapprends à le connaître... laisse-lui sa chance. Il a réalisé quelque chose.... il a du comprendre qu'il était con.
Nessa a écrit :J'ai cru comprendre en te lisant que cette jeune femme qui lapide ton coeur est assez complexe, je ne sais si se sont tes interpretations de ses dire ou actes qui la rendent si difficile à cerner pour quelqu'un d'exterieur, mais véritablement je pense que tu dois continuer dans ta démarche de silence. Et cesse de te trouver des justifications "je l'ai croisée", même mes voisins de pallier je les croise 1 fois par mois. Je pense qu'elle te manque tellement qu'inconsciemment tu te rends la où tu sais qu'elle risque d'apparaitre. Ne le fais plus.
Oui elle est complexe. Et crois-moi, à aucun moment je chercherai à la rabaisser. Elle a de nombreux défauts, mais je préfère parler de ses qualités.

Et oui je continue ma démarche de silence, contre mon gré. Je ne trouve pas de justifications. On a une horloge interne millimètrée et on se croise jusqu'à dix fois par jour. Que je le veuille ou non. Inconsciemment, elle se rend également souvent où je risque d'apparaître.
Nessa a écrit :Je me suis faite larguée il y'a une semaine parce que mon copain voulait connaitre d'autres choses (tout en m'aimant toujours), et étrangement même si je souffre horriblement, le fait de ne pas savoir ce qu'il fait, avec qui il est (car il m'a clairement dit qu'il voulait coucher avec d'autres filles) et bien je sais que c'est bien moins pire que de le pister. Mon imagination travaille, certes, mais je prefere mon imaginaire à la réalité, elle fait bien moins mal parfois.
Je t'aime mais je veux aller voir ailleurs... c'est un phénomène que je ne comprends pas. S'il t'aime, il ne devrait pas en avoir besoin. Enfin... je dis ça sans beaucoup de mérite. Vu que moi-même il a fallu que j'aille voir ailleurs pour réaliser que c'était futile.

Quant à l'imagination, elle nous joue des tours... il faut s'en méfier. Il fausse notre raisonnement. Je constate souvent que ce que je pense est fouttrement faux. De ton côté, tu à l'air de savoir bien gérer.
Nessa a écrit :En tous cas si tu veux parler, si tu veux des conseils (je n'ai que 21ans mais j'ai l'avantage d'avoir un passé amoureux bien rempli) n'hésite pas.
Merci pour ta sympathie. J'espère que ton avantage ne sera pas trop lourd à porter avec le temps. Et non, je n'hésiterai pas.
Nessa a écrit :Courage, tu verras quand tu l'auras décidé, ca passera vraiment plus vite que ca en a l'air.
C'est là qu'est l'os. J'ai pris ma décision. Et je l'oublierai pas. Envers et contre tout. Elle fait partie de moi. Et je ne crois pas que ça passera vite. Par contre je crois que ma remise en question nous fera nous rencontrer dans de meilleures conditions.


Amicalement !

Yoshiharu
#138637
Püpschen a écrit : Oh Yoshi...
Tu me déçois... si si...
Oui tu es jeune, mais pas pour ce que tu crois : tu es jeune parce que tu penses que le sentiment amoureux et la souffrance qui peut en découler sont une question d'âge biologique : qui donc t'a mis ces idées dans le crâne ?
Ne pas mettre tout le monde dans le même panier... je le prêche et je le pratique également. Je n'ai rien d'acquis, du moins de manière définitive, dans le crâne. L'âge biologique, je m'en tape. Et je pense te cerner suffisament pour avoir senti que tu ne m'enfermais pas dans un carcan. Il y a juste, de manières plus qu'occasionnelles... des gens qui prétendent à telle ou telle chose. Et ça me fait gerber. "Tu verras avec le temps, on oublie"... "Je disais la même chose à ton âge". J'ai des potes de tous âges et de tous horizons. Flics, délinquants... richisime designer... polytoxicomanes... extravertis ou bipolaires. Gays ou lesbiennes... hétéros purs et durs. Après tout on foule la même terre. Nos différences d'âges nous apportent différents points de vues. Mais cataloguer et étiquetter, non merci. J'espère t'avoir déçu en bien. J'ai du mal me faire comprendre. Je suis biologiquement jeune... et je compte rester jeune et naïf aux yeux de certains. Il faut bien que je me bride pour ne pas choquer la sensibilité de certains. Loin d'en être à mon maximum. La sauce risquerait de tourner, si dans les moindres détails je me livrais ici à vous.

Sache juste que je t'apprécie Püpschen, je dirais même que je t'aime bien. Et si un des ces jours tu passes en Suisse alors nous irons boire un bon vin.
Püpschen a écrit :Le père de mes gamins a mon âge et il a tout balayé, tout écrabouillé, et de la façon la plus indigne qui soit, mais c'est une autre histoire, y compris nos enfants, pour vivre sa pass(ade ?)ion avec une autre... qu'il appelle sa Juliette... (!)
Sa Juliette aura flâtté son orgueuil. Lui aura fait retrouver ses vingt piges ? Peut-être. A-t-il quelque chose à prouver ? Tiens on retombe sur nos pattes là. Amour propre, lâchement masqué. On en est pourvus, tous. L'humilité s'acquiert de diverses manières. La trahison en fait partie. C'est un fait.
Püpschen a écrit :L'homme avec lequel je me trouve a 2 ans et demi de plus que moi.
Celui qui ma conduite ici, mon ex, était un peu plus jeune que moi mais beaucoup plus âgé que toi...
Et ce qu'ils m'ont raconté de leurs amours déçues, même des années plus tard, ils ne l'ont pas oublié, jamais ils n'en ont ri ni même souri...
Et les deux derniers ont fait pour moi des folies "d'ado"... même si l'un d'eux m'a quittée, en me disant qu'il m'aimait...
Il y aurait donc un âge biologique où l'on se nomme "ado" ? Non je te taquine, rien de bien méchant.

L'être humain n'est fondamentalement pas mauvais. Il est juste incapable de se rappeller qu'on lui a fait du bien.

Pour ma part, je souris encore. Il y a plus de beauté que de laideur dans ma relation passée avec cette fille.

Oui raconter... faire appel aux souvenirs. On les collectionne bien souvent, on les amasse. Trophées de vie, ou de mort, c'est selon. En somme on emmagasine à la manière des arbres... on prend ce qui est bon et on rejette le dioxyde. Jusqu'à ce que l'arbre meurt.

"Tu arrives pile poil au bon moment dans ma vie, grâce à toi je vais enfin pouvoir faire ma "photosynthèse " foutaises...

Püpschen a écrit :Non on n'oublie pas, même si on continue à vivre malgré tout et qu'on se donne des raisons de continuer, par lâcheté ou par un sursaut de courage, va savoir, en ce qui me concerne, je ne sais plus trop. Juste, j'ai deux petits, je sais aussi que d'autres m'aiment, et oui, je ne veux pas qu'ils souffrent à cause de moi, même si... oui la tentation est grande de dire adieu, parce que...
Et là je te rejoins... plus qu'un peu. Je n'oublierai rien. Il n'y a pas de sursaut ni de lâcheté. Sur une échelle de Narcisse, mettons de un à dix, on y pose tous un pied voire deux. Qu'on se rapproche ostensiblement -non je n'ai pas dit sensiblement- du un ou du sept, il faut bien le reconnaître, on a tous besoin d'un miroir. C'est mentir d'affirmer, et même à faible dose, que ton vis-à-vis n'entraîne aucune dépendance.
Püpschen a écrit :Et ceux qui prétendront que le temps efface tout te mentiront, s'ils ont été sincères, s'ils ont réellement aimé, même une seule fois, ou se mentiront, parce que ta peine les ramenera à leur propre histoire et que ce face à face fait peur, de la même façon qu'une réponse négative à un "ça va?" lancé distraitement déstabilise et rappelle que la vie possède bien deux et non pas une extrêmité.
Alors, on préfère ne pas savoir, et remplir son existence de choses plus légères qu'on se donne à penser essentielles alors que notre grande affaire à tous tient en deux mots : Eros et Thanatos. On ne sort pas de là.
Justement, pourquoi me mettrais-je soudainement à porter un masque, à donner des faux-semblants ? Le temps n'efface rien. Les vagues détruisent un château de sable en un seul passage, mais les minéraux restent intact. Par contre ils auront été déplacés. Un nouvelle position, un nouveau point du vue... nouvelle approche. Un sourire, un espoir. Si tu as su détruire, alors peut-être sauras tu reconstruire. Changer de matériaux ? Non non, loin de là. On prend les mêmes et on recommence. Des bases solides. On n'se cassera plus la gueule inutilement.

J'ai placé devant toi deux chemins... la Vie et la Mort... choisis la Vie.
Püpschen a écrit :Je pourrais presqu'être ta mère.
Et je pourrais presque être ton fils. Pourtant je ne le suis pas. Mais le fait que tu puisses l'être te donne un avantage sur moi. Et tu as beaucoup à m'apporter. L'âge biologique reprend soudain de l'importance. Et c'est tant mieux.
Püpschen a écrit :Crois-tu que ma peine soit moindre que la tienne... j'ai même envie de te dire que j'ai plus que toi de raisons objectives de penser que plus jamais je n'aimerai..., non pas parce que j'ai accumulé davantage d'années depuis que j'ai quitté le ventre de ma mère, mais parce qu'il m'a fallu 25 ans pour retomber amoureuse... et même, je me demande si ce n'était pas la seule et unique fois où je l'ai été durant ces deux dernières années et c'était...
Oui, on peut aimer et l'être totalement sans souffrir "pendant".
"Après", c'est autre chose...
Tu as vécu plus longtemps, plus intensément. Déçue presque deux fois et demie ce que j'ai enduré. Les raisons sont là, je ne le nie pas. Et quand je vois ce que tu as compris, je me dis que si je pouvais transposer ta maturité dans nos deux jeunes têtes, et surtout dans nos coeurs. Alors on auraient sans doute gagné un bien très précieux.
Püpschen a écrit :Lis Yoshi, lis les témoignages de ceux qui sont ici : ils sont de tous âges... et tu verras que le temps ne fait rien à l'affaire : ce que tu décris, toi, que tu penses unique, même si tu le décris formidablement bien, ne l'est malheureusement pas ; oui ça fait mal, c'est peut-être une souffrance plus grande que le vrai deuil, parce que, en plus de la perte de l'Autre, ça touche notre essence, oui ça donne l'envie de crever, et qu'on ait 15, 20, 30, 40, 60 ans, oui et re-oui.
En quoi mon cas est-il unique ? Je me lamente et alors ? Je ne suis pas tout seul. Même mon père qui n'avait de cesse de me répéter qu'on homme ça ne pleurt pas... même lui je l'ai vu fondre en larme devant l'accablant dépôt de bilan de sa pitoyable existance.
Püpschen a écrit :En revanche Yoshi, ce que tu racontes de ton histoire... puisque tu m'as demandé d'être sincère, me donne malgré tout l'impression que ce que tu aimes, c'est davantage l'amour qu'Elle... Je vais t'expliquer pourquoi je prétends cela, peut-être à tort, j'en conviens : c'est que tu m'as cité "Le Zèbre".
Et justement, cette histoire ne fait que décrire le cheminement de Narcisse : ce zèbre n'aime au fond qu'une personne, lui et lui seul, et ce qui le nourrit, c'est l'idée de l'amour, l'idée d'être aimé, mais pas l'amour de l'objet d'amour...
Il la manipule, elle n'est qu'un jouet, il la nie, il construit un jeu parfaitement pervers en la poussant à tomber amoureuse de son double... mais il ne pense encore et toujours qu'à lui, lui et lui, terrorisé qu'il est par la peur du vide, ce vertige qu'on ressent parfois après l'orgasme... sauf si... oui, je suis absolument certaine qu'on peut échapper à cette tristesse de la chair, je le sais, je sais désormais que le manque de l'autre, mais un manque "heureux" peut perdurer même en sa présence... parce que cet autre possède ce "quelque chose" que nous possèdons aussi et en lequel nous nous reconnaissons, mais que nous possèdons moins bien, et qui apporte la dynamique : l'autre alors reste infiniment familier, celui qu'on a reconnu sans le connaître tout en restant cet étrange étranger, il conserve une part de cette terra incognita qui nous fascine malgré le temps passé.
Non tu trompes. Terra Incognita je le ressens. Même en sa présence. L'orgasme est animal. Regarder l'être aimé dans les yeux, ça c'est bien réel. Si j'aimais tant l'Amour, je me contenterais de me regarder une fois par heure dans un miroir. Pourquoi prendrais-je le temps de laisser battre mon coeur en partant à la recontre de celle que j'aime ? Pourquoi marcherais-je, un jour de pluie, en pleine nuit, jusqu'à l'autre bout de la forêt pour aller lui chercher une petite fleur bizarre, pour réconforter son coeur immense et triste, parce que sa mère lui manque ? Pourquoi ai-je ri avec elle ? Pourquoi ai-je pleuré ? N'ais-je donc point aimé ? Elle possède quelque chose que je possède aussi, c'est certain. Mais l'angle et la portée de son impact m'attire, m'intrigue, me rapproche et me fait aller vers elle...
Püpschen a écrit :Alors, oui, l'amour est égoiste, oui, l'amour est narcissique, mais ce narcissisme voulu et entretenu, quoiqu'on dise, par chaque protagoniste doit trouver sa limite dans la souffrance qui peut en découler...
Tu sembles, Yoshi, et à la façon élaborée dont tu écris, te complaire d'une certaine façon à gratter tes croûtes, et, rassure-toi, je ne te juge pas, je ne fais qu'un constat : je serais très mal placée pour juger : j'ai aimé cette jouissance de l'écriture réflexive... mais essaie de prendre du recul par rapport à cette fascination que tu exerces sur toi-même, ne t'enferme pas. "Elle" est et restera autre, une entité distincte de toi. Et parce que tu ne peux pas lui faire de mal alors qu'au fond tu la hais comme nous haissons qui nous trahit, bien que nous nous l'interdisons puisque l'obejt de notre haine est notre objet d'amour, alors, tu déplaces ta haine sur ceux qui peuvent l'approcher, ces "connauds" comme tu les appelles... qui ne te l'ont pas prise...
J'élabore ce qui à mes yeux est important. Si je laisse une trace, alors autant qu'elle soit visible. Le rejet ammène à la complaisance, la souffrance également. Et oui je gratte régulièrement mes croûtes. Le sang me donne parfois la preuve que je suis encore bien vivant.

L'enfermement physique et mental je l'ai vécu pendant sept-cent-trente jours. Je l'ai fait une fois, je ne recommencerai pas. J'ai fermé toutes mes portes, me suis cloisoné. Mais la mort manquait d'arguments.

Au fond je ne la hais pas. Je lui en veut de se tromper sur ce que je suis. Et oui, je hais ce que j'appelle "connaud" pour rester poli. Je déteste les animaux qui restent des heures sans bouger. Attendant la moindre faille pour se faufiler fièrement et égoïstement dans le dos du mourant, aggrandissant au passage les plaies. Ils cultivent la nécrose. Au final ils cherchent juste à être heureux.
Püpschen a écrit :Ecris, oui, écris, mais, pour le moment, oublie qu'il puisse y avoir un lecteur autre que toi, sers-toi de ton don uniquement de façon thérapeutique, vomis, hurle, mais libère-toi de ton double...
Je pense être suffisament intègre et entier pour ressentir le besoin de me dédoubler. Je préfère parler d'extrêmités. Un câblage de vie sur lequel on se promène dans un seul but. Trouver un équilibre.
Püpschen a écrit :Je ne t'aide pas Yoshi, je m'en rends compte.
Quelque chose en toi me fascine... et ça va être encore bon pour ton ego, et me gène à la fois, voire, me... terrorise, oui... parce que je pense savoir ce que ton "Elle" ressent...
Je m'ecuse de t'avoir fasciné. Il n'y a rien de fascinant dans ce que j'écris. Je laisse juste parler mon coeur. Et si je te gêne, peut-être ai-je posé quelques questions essentielles. Loin de moi l'envie de te terroriser, rassure-toi. Je pose juste un texte, même s'il peut faire l'effet d'une bombe, au final, le seul qui explosera, c'est moi-même.
Püpschen a écrit :Sais-tu ce que sont les personnes borderline ?
.
Oui bien sûr. Et je suis heureux d'affirmer que je n'en fais pas partie. Il ne me reste que quelques minutes, je ne prendrai donc pas le temps d'affûter ma dernière réponse. Car sans vouloir te contredire, je ne comprends pas le sens de ta dernière phrase.


Bien à toi !

Yoshi.
#139093
Sept jours sont passés... rencontre.

Elle m'écrit, elle veut me montrer son nouvel assortiment d'assiettes de cuisines. On mange ensemble, on prend le thé. Et c'est agréable. Elle rigole, sourit sans cesse, ne dit rien. Me demande à quoi je pense. Lui répond que c'est agréable. Elle s'ennuie, elle n'a rien de prévu ce soir. Je l'invite à boire un Morito plus tard. C'est la fête de la vieille ville ce week-end... Elle hésite, me dit qu'elle ne pense pas me rappeller. Mais elle vient dans mes bras, à trois reprises, me respire dans le cou. Me fais un joli sourire. Et prends congé.

J'essaie de ne pas penser. C'était un moment magique. Le SR aura eu son lot d'attitudes positives. Maintenant la balle est dans je ne sais quel camp. Je vais patienter... elle finira sans doute par se manifester.

À bientôt.

Yoshi
#139411
Commis un interdit. On a dormi ensembles... magnifique soirée. Conversation profonde. Me répète malgré tout que c'est fini et qu'elle regrette d'avoir fait ça. Qu'elle n'est pas assez conséquentes dans ses choix et qu'elle ne sait pas ce qu'elle se veut. C'est pourtant elle hier soir qui m'a saisi le bras pour me faire tomber sur ses lèvres. Mais bon, que dire ? J'en sais fouttre rien. La femme a des raisons que l'homme ignore et sans doute inversément.

Je lui ai dit qu'il serait une bonne chose qu'elle essaie de me voir sous un autre angle, vu ma résolution à changer notre relation. Elle me dit qu'elle est attiré par l'autre mec, qu'il a quelque chose de spécial, comme moi. Qu'il est gentil. Ok.

Trop de choses à changer chez elle... et chez moi également.

Friends forever. Haha.

Bref. Toujours est-il qu'elle m'a affirmé ne pas vouloir me perdre.

On a causé thérapie. Elle pourrait éventuellement accepter de m'accompagner, mais elle hésite.

Ma psy m'a envoyé sur les roses très violemment. Dans l'absolu je ne suis pas encore son patient. Mais le fait d'avoir agi à ma manière sans laisser un intermédiaire lui tendre la perche, c'était le choc. Elle a gueulé que je m'étais fouttu de sa gueule....

Bref. Il y a de l'action et c'est puissant.

Violente prise de tête hier soir avec ce mec qui lui tourne autour. Il avait pris de la cocaïne et étais dans un état lamentable. Chose que je ne peux tolérer.

Un peu perdu. Peut-être pas tant que ça, vu le nombre de cas similiaires sur ce forum. L'union fait... euh pas grand chose, mais y contribue.

Elle me prend dans ses bras, elle me prend dans ses bras... trois petits tours et puis s'en va.

Amitiés.

Yosh'
#140840
On vient de passer cinq jours ensemble. C'est dément. C'est beau, irréel et je me perds dans les méandres de la déraison. Absence de logique. Effervescence des comprimés.

Elle : - "Ce soir tu dors chez toi..."
Moi : - "Ok"
- "Tu fais quoi ?"
- "Ben je rentres"
- "Non retste..."

Ok. Pause. Et ok. Serais-je sur la bonne voie? Je sais pas, mais je me laisse le plaisir d'y croire. Tantôt grand, tantôt petit. L'Amour a peut-être des voies impénétrables... que je m'dis. Ahhh. Je vais me laisser surprendre. Doux et amer. On sert fort le poing dans sa poche, bille en tête. Je vais finir par attérir. Pour l'instant je
vise coton en me disant que le temps fait bien les choses. D'écrire sur un portable me pousse éviter les détails mais j'y reviendrai. Je ne sais pas vraiment où sont passés mes répondants. Mais ça me plaît d'écrire. D'éventuellement apporter quelque chose à quelqu'un. Parce qu'au final, même si je semble être égoïste, j'aime bien partager mes sentiments, mes ressentiments.

À bientôt !

Yosh !
#153037
Nouvelles du front après un peu plus d'un mois d'absence.

Nous avons vécus ensemble et de très beaux moments. Malheureusement, je constate qu'elle n'est pas de bonne foi dans cette relation et qu'elle préfère jouer avec mes sentiments.

Elle est allée voir ailleurs sans m'en parler, je l'ai découvert moi-même et par hasard. Et ensuite elle revient dans mes bras. Continue de me faire des crises de jalousie sans fondements... genre une fille qui est assise derrière moi dans un cinéma... ça la gêne. Mais ça l'a beaucoup moins gênée de s'envoyer en l'air... bref.

Je crois qu'il est temps pour moi de lâcher prise (vous avez dit "apprendre à"?) et de devenir égoïste en pensant un peu à moi et moi seul. Bien que ne sachant pas par où commencer. Un peu comme un bouchon en liège dans une piscine... à la recherche d'une algue.

Ca me saoule d'entrer dans les détails de ce dernier mois tant elle m'a fait du mal. Et plus je lui fais du bien et plus elle atteint des somment de bassesse niveau comportement.

Je pensais avoir besoin d'aide. Là j'en suis au stade de me demander lequel de nous deux est le plus târé. Elle devient violente, méprisante et mauvaise. Envers elle également.

Et si le temps me donnait une réponse ? Et si j'essayais de me reconcentrer sur mon projet de bande-dessinée...

Meilleures pensées à ceux qui entreprendraient un long combat... utile ou pas....

A bientôt peut-être,

Yosh'
#153542
Je viens de découvrir ton post et je trouve que tu as une très belle écriture...

Vu son comportement envers toi, je comprends ton besoin de lâcher prise... et ça ne pourra te faire que du bien.

Recentre-toi sur toi même, sur tes activités, et... enjoy your life! Tu es sur le chemin de la guérison! ;)
#154987
Bonjour Yoshiharu,
Ce que tu raconte est trés profond, je lis ton histoir depuis le debu et j'aime beaucoup comment tu explique et raconte ton histoir, j'ai hate que tu nous donnes des nouvelles de toi, savoir dans qu'elle état psychologique tu te trouve actuelement.
J'espere que tout va pour le mieu.
A bientot pour des nouvelles du front :)
#155770
Hello,

Merci pour vos réponses. Je suis actuellement en période de ce qu'on appelle "service civil". Au lieu de porter une tenue kaki et un gros flingue pas beau, je bosse avec des gosses, dans un home. Et pendant six mois. Donc j'ai troqué temporairement ma place de travail pour achever les jours restants de ce que l'Etat appelle "Service Militaire"... C'est une belle expérience et c'est peu évident de cacher mon état à mes collègues. Personne ne sait que je vais mal là-bas et c'est mieux comme ça.

Mon ex est à Paris, elle devrait rentrer aujourd'hui. Mon état n'est pas bon du tout. Je sors peu et j'ai pris une dizaine de kilos déjà. Notre dernier contact a été très dur. J'ai peine à comprendre qu'elle puisse me mépriser autant. D'après mes très très proches amis, ce n'est pas impossible qu'elle revienne en pleurant pour s'excuser... mais au fond j'attends plus une prise de conscience que des excuses. Je pardonne facilement... oui c'est peut-être une faiblesse... peut-être pas. Toujours est-il que mon entourage pense que je suis malade de m'accrocher à une psychopathe. Selon moi, elle a juste besoin d'être aidé, ou plutôt besoin d'accepter le fait qu'elle ait besoin d'aide.

J'ai entamé la recherche d'une psychiatre. Dans un premier temps je suis tombé sur une femme qui d'apparence semblait exceptionnelle. Notre rapport n'était que téléphonique et arrivé à un certain point, j'ai pris conscience qu'elle me manipulait. Lorsque je lui ai demandé un entretien elle a catégoriquement refusé de me voir et m'a souhaité bonne chance au cas où j'entreprendrais de me suicider, prétextant que je n'avais pas suivi au pied de la lettre ses recommandations... oui je sais c'est barge mais parfois le traitant est plus maboule que le traité.

J'ai pas lâché l'affaire et j'ai décroché un rendez-vous mercredi prochain... mais avec une autre personne. Une femme également. J'attends impatiemment. Toujours sous médicaments. Je ne compte plus les cigarettes journalières et je bois un peu trop. Côté famille ça pète un câble. Ma mère pense que je suis en train de tourner schyzo. Rassurez-vous c'est loin d'être le cas. Je me vois plus comme un authiste socialisé à trop fort taux d'intelligence émotionnelle. Bref...

Pour resituer un peu mon histoire. Ca faisait plus d'un mois que nous vivions ensemble, j'avais emmenagé chez elle. Mis à sa disposition le matériel nécessaire pour ses recherches d'emplois. J'étais devenu un peu son coach personnel. Nous étions quasiment toujours ensemble. Visites d'appartements. Tantôt avenante, tantôt repoussante... elle m'a proposé dans un premier temps qu'on prenne son appart' à deux, le temps de trouver quelque chose de plus spacieux. Puis a ensuite affirmé ne jamais m'avoir dit ça. Comme si elle prenait un malin plaisir à refuser de prendre une décision commune, en montrant de l'intérêt néanmoins, à entamer une approche à mon égard.

Il y a aussi le fait qu'elle pensait être enceinte... mais ne sachant pas de qui... je tique un peu. Je suis tombé sur certains textes qui m'ont montré que ça fait maintenant plusieurs mois qu'elle se fout totalement de ma gueule. Elle a joué avec l'ambiguïté... testé mes réactions alors que je me contentais de l'entretenir. Bouffe... médicaments... matériel ménager... sorties... déplacements et j'en passe... Pas ou peu de reconnaissance et souvent des "je ne t'ai rien demandé"... et oui et pourtant "tu acceptes et semble apprécier". Pause.

Niveau relationnel si elle rentrait un jour et que je n'étais pas à la maison, dans un premier temps, elle me demandait des comptes. Dans un second temps, elle "menaçait" d'avoir un rencart avec un des ses prétendus prétendants. Bref... je suis peut-être pas tout net comme mec... mais elle doit bien avoir un p'tit chromosome avec un os dans le nez de son côté.

Je ne vais pas aller plus loin. Le fait est que son comportement est devenu encore plus méprisant et incohérent lorsque je lui ai parlé de thérapie de couple.

Pour terminer, je pense que si je l'aime encore, c'est avant tout parce que je réalise à quel point elle est perdue et qu'au fond, j'ai peine à lui en vouloir. Si encore elle me semblait être en pleine possession de ses moyens, je passerais ma route. Mais il y a un tel chaos dans sa tête que parfois je me dis que la seule chance de la retrouver un jour, c'est de la laisser s'en aller quelques années. Je la vois bien débarquer à une séance de dédicace pour ma première bd publiée chez Casterman ou Atrabile... l'avenir me le dira.

J'essaierai de rester en contact avec vous ses prochains temps. Merci au nombre d'entre-vous qui s'est penché sur mon cas.

Et je continue de souhaiter bien du courage à quiconque est confronté à ce même genre de situation. C'est une merde inextricable, mais c'est une merde constante, alors autant se tenir les coudes dans l'attente, peut-être, de sortir de cette galère dans laquelle on s'est fourré bien profond.

Amicalement, Yosh'
Modifié en dernier par Yoshiharu le 20 oct. 2009, 19:38, modifié 2 fois.
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De bon matin, je reviens à la charge... oui oui je sais j'ai la tête dure, j'écris trop et je saoule... mais bon, besoin de vider mon sac... et qui sait ptêt qu'il y a en d'autres qui sont proches de ce que je décris en détails. Donc. Cher Lecteur, j'ai testé pour toi L'Enfer de Dante et je pense qu'il y a (peut-être) une issue... suis-moi =>

Je crois que je n'attend plus vraiment une aide du forum, simplement, j'écris. Instrument thérapeutique en somme. Mais ce qui assez excellent, dans toute cette virtualité, c'est qu'après avoir posté, j'ai toujours cet arrière goût dans la bouche, qui me rappelle que je viens de boire un bon café.

Donc mon ex est rentrée de Paris il y a une semaine. Après m'avoir quitté sans un regard, ni un adieu... elle reste persuadée que je n'ai pas paumé ses clefs et pense que je les garde, pour aller me balader chez elle à ma guise, malgré moi. Ce qui n'est pas le cas, je vous l'confie. Elle m'en veut... apparemment, d'après elle, je continue de lui faire mal et, il n'y a rien dans mon comportement qui lui montre qu'elle peut me faire confiance. A ce stade on en est, à vue de nez, autour des sept/huit jours de SR -non ça ne veut pas dire Super Rigolo, ni Sans Rancune- puis bref contact... Le soir arrive. Je lui propose un restau'. "Non ce soir je sors avec une copine". Ok. De mon côté je vais un peu faire la fête avec les copains, on sort fumer une clope et je la croise avec un mec dans une bagnole. Elle baisse la tête en espérant que je ne la voie pas, pourtant il est 04h00 du mat', on voit pas l'trouffion d'un chat à dix centimètres... mais comment ne pas voir sa touffe de cheveux qui dépasse ? Et le mec qui conduit, tout sourire me salue comme un Prince. Je tique. Bref. Il y eut un soir, il y eut un matin. Puis ce fut le deuxième jour. Je vais boire une bonne bière dans un de nos endroits favoris, je l'avoue, dans l'espoir de la voir. Ce qui ne manque pas d'arriver. Je la connais par coeur :/ Bref... bien qu'étant passée à côté de moi sans me saluer on finit par se causer... pause... mini flash-back :

-Si l'Amour rend fou, autant profiter du FAI -Forfait Amour Incompris- et profiter du truc à cent pourcents. Je vous épargnerai les méthodes, mais étant assez efficace dans mes observations, j'ai vite fait de repérer qu'ils dormaient depuis plusieurs jours l'un chez l'autre et invérsément, c'est du H24, bras d'ssus, bras d'ssus. Elle m'avait pourtant dit à son retour de Paris. Surtout pas de relation nouvelle, je veux être seule (mon cul !)-

fin du flash back.

Donc on cause. Je lui balance, "Alors comme ça tu as un nouveau copain"... pour toute réponse c'est un "non" discret que j'obtiens. Les blabla habituels et salamalekum. Puis chacun reprend sa route. Sauf que moi je repars plus lourd qu'avant. V'là que j'deviens jaloux. Bille en tête je replonge dans le SR -Si Ridicule- durant une semaine. Hier soir je brise le silence par le biai d'un appel. On s'engueule avec beaucoup de sympathie. Disons que c'est surtout elle qui à la voix méchante. Et lorsque je lui demande une fois encore s'il elle a un nouveau copain... elle me raccroche au nez. Je la rappelle en lui faisant remarquer qu'on a été coupé. Je le dis à la légère, je ne lui en veut pas. On remet ça... et elle me demande pourquoi je veux savoir. En quoi est-ce que ça peut m'aider ? Que ça ne me regarde pas. Que je n'ai qu'à observer... que je verrai bien moi-même et le plus drôle pour la fin, que c'est une envisageable éventualité que ce ne soit qu'un ami. Un collègue, pour reprendre ses termes. Ok... j'suis naïf mais pas avec un C majuscule. J'ai rarement pieuté une semaine durant avec une femme à qui je dit juste bonjour quand je la croise chez la boulangère. Téléphone fertig. Bonne soirée. Bonne soirée.

Voilou. J'ai écris à sa marraine cette nuit, pour avoir un avis. Je reste persuadé qu'inconsciemment elle "bande" à l'idée de me faire souffrir. Et j'espère avoir raison.

Niveau moral je vais mieux. Merci les AD dûement préscrits. Mais le bien être artificiel ne comble pas ce vide... je l'aime malgré tout et oserais-je dire que j'en crève, mais avec le sourire :)

Je relativise, entre haine, amour fou, en passant par la case rancune, suis relativement apaisé et arrive à prendre du recul. "Grâce au doc" je recommence à penser avec ma tête et un peu moins avec mon coeur. Pourtant quand je lis ce témoignage ce soir, d'une miss, qui, six mois après, a regretté d'avoir quitté... je me dis que mon cas n'est pas perdu.

Ah mais je vous vois venir, petits polissons : "Tu es fou à lier Yoshi" "Mets lui un gros coup de pied dans le fondement et va forniquer avec les Aliens"... oui oui j'y songe, j'y songe. Mais pas tout de suite, j'ai pas dit mon dernier mot.

Amicalement, Yosh', en pleine traversée des Enfers avec à sa droite Cerberus et à sa gauche son pote Dante. Le premier à tendance à faire pencher la barque, mais le second à tellement bon moral que c'en est presque une promenade de santé.