- 18 août 2009, 05:01
#135176
Bonjour ou bonsoir selon l'heure à laquelle l'un d'entres-vous se penchera sur le sujet...
J'ai 27 ans et je n'ai pas vraiment pour habitude de m'épancher en long et en large sur les forums... mais comme il est plus facile pour moi d'écrire que de parler, je vais me lancer à corps perdu dans vos mirettes.
Je me rappelle qu'étant gamin, j'ai été éperduement amoureux d'une donzelle de ma classe. Et bien que tout naïf, je ne mens pas en affirmant l'avoir aimé toute ma tendre enfance. Au point d'être fier et debout, du haut de mes sept ans, sur le bureau du proviseur, en déclament mon amour avec beaucoup d'humour... le genre de phrases qu'on ne pond qu'à cette âge là, spontanéité oblige. Je n'ai au final jamais rien obtenu. Mais je n'en suis pas mort.
Mais les années ont passées et, dans les grandes lignes, je suis issu d'une famille un peu lourdingue. Ce cher père à reçu le don de Casanova et a couché dans des draps tout ce qu'un Pennac coucherait sur une feuille vierge. De ça j'ai survécu également.
Je prends donc des résolutions. La principale étant de ne pas être son avatar. Ca marche plutôt bien. Et ma vie cahotique est pour le moins heureuse parce que batant et résiliant mais bref...
Alors il y a L. qui débarque dans ma vie... de nombreuses années après. L. est dépressive et s'auto-détruit et moi je suis jaloux mais j'en suis conscient. Je donne tout pour elle et j'ai la ferme intention de construire par dessus les décombres. Ca casse pourtant, malgré ma fidélité elle finit accrochée au bras d'un cocaïnomane douteux. J'ai également survécu en prenant quelque soixante kilos supplémentaires et en m'enfermant chez moi pendant deux années conséqutives. Pas de contact avec une seule âme qui vive. On croit ça et là que je suis mort... mais je survis.
Je me permets d'utiliser le verbe survivre car j'ai tant résumé pour éviter de choquer certaines sensibilités.
Mettons ces quelques lignes en guise d'intro...
Et puis cinq ans à nouveaux s'écoulent et les choses avancent. Je décide de réouvrir la brêche et d'y laisser entrer K., douce colombe. Qui sans vouloir vous vexer, est l'AMOUR de ma vie. Seulement voilà, elle arrive au moment ou la muraille s'éfondre et moi comme un con, je ne réalise pas vraiment qu'elle est en train de m'aimer... je vis sur mon nuage et l'accueille sans trop y prêter gare. Je ne me rend pas compte à ce moment là qu'elle a de l'importance. N'y même ne conçoit que j'ai encore peur et que je suis blessé. Mais bon... le fait est qu'elle entre.
Un mois s'écoule et A. flirte avec moi et comme un connard je fait l'amour avec A. Sans vraiment me rendre compte que je commets une grave erreur envers K. Je l'avoue sans hésiter... laisse une nuit passer et me réveille comme un débile... amoureux de K parce que A ne représente strictement rien. Le processus de déstruction est en marche... je vis avec K depuis bientôt deux ans et cette satanée confiance qui est fouttue, disparue, envolée. On se quitte, se déquitte... j'estime avoir fait ma part du plan mais les actes ne sont pas assez forts. Parce que sa douleur s'est peu à peu retournée contre moi et j'ai fini par en pâtir gravement. Au point de me désintéresser d'elle et de la repousser. Alors que je l'aime vraiment. Mon seul message et de lui dire qu'elle peut me faire confiance mais ça ne suffit pas. Et comme on ne parle pas la même langue et que j'ai appris la sienne en trois mois, j'ai peine à exprimer tout mon amour. Au fil des mois sa jalousie est tellement grandisante qu'elle en arrive à ne plus m'adresser la parole parfois pendant des jours. Mon seul moyen de la faire réagir c'est de parler avec une aure fille. Et lorsque je fais ça, elle rage et s'éloigne au point qu'elle a fini par me quitter.
Me quitter et rencontrer un mec "banal" qui ne représente rien pour elle... à recoucher avec moi en me complimentant et, le jour d'après, m'affirme que c'est malgré tout fini... à jamais.
Seulement voilà... comme je l'ai déjà dit plus haut... j'ai survécu. Mais en ce moment, je meurs. Car je l'aime vraiment.
Et pourtant, autant elle affirme ça et ça, autant elle laisse transparaître son attachement à moi. Elle n'a pas l'air sure d'elle... elle semble douter. Mais elle reste persuadée que je la trompe en permanence alors que ce n'est vraiment pas le cas.
Je ne passe pas en revue son enfance de merde. Son âge doit vous être égal. Ce n'est pas un critère pour moi bien qu'ayant donné le mien.
Et si a bien des occasions nous avons mutuellement merdés, je reste persuadé qu'il y a une solution... et pour moi cette solution s'appelle "apprendre à communiquer".
Je n'attends pas particulièrement de conseils ou d'appitoiements sur mon sort.
En temps normal, ce texte devrait être relu et corrigé et contenir en tout cas entre vingt et trente pages de plus... parce que j'aime aller dans les détails... mais comme ça va faire quarante heures que je suis éveillé et que je perd entre 3 et 7 kilos par semaine, que je suis sous Lexotanil et en traitement psychiatrique, que mon enveloppe spirituelle pompe l'energie d'un hyperactif à 100 km à la ronde, que je suis au fond du trou en bref... je ne me donnerai pas la peine d'aller plus loin. Peut-être que demain ou un autre jour j'éditerai ce post. En attendant, merci de m'avoir lu et, bon courage à tous les troués par balle de l'amourette avec un grand A. Et désolé pour la ponctuation et autre fautes d'ortho..
PS : Si certains pensent avoir acquis un brin de sagesse en lâchant prise, je suis content pour eux. Mais dans le présent cas, je ne lacherai pas l'affaire. Je ne me taperai pas toutes les lettres de l'alphabet pour trouver le B. Car le K me suffit.
J'ai 27 ans et je n'ai pas vraiment pour habitude de m'épancher en long et en large sur les forums... mais comme il est plus facile pour moi d'écrire que de parler, je vais me lancer à corps perdu dans vos mirettes.
Je me rappelle qu'étant gamin, j'ai été éperduement amoureux d'une donzelle de ma classe. Et bien que tout naïf, je ne mens pas en affirmant l'avoir aimé toute ma tendre enfance. Au point d'être fier et debout, du haut de mes sept ans, sur le bureau du proviseur, en déclament mon amour avec beaucoup d'humour... le genre de phrases qu'on ne pond qu'à cette âge là, spontanéité oblige. Je n'ai au final jamais rien obtenu. Mais je n'en suis pas mort.
Mais les années ont passées et, dans les grandes lignes, je suis issu d'une famille un peu lourdingue. Ce cher père à reçu le don de Casanova et a couché dans des draps tout ce qu'un Pennac coucherait sur une feuille vierge. De ça j'ai survécu également.
Je prends donc des résolutions. La principale étant de ne pas être son avatar. Ca marche plutôt bien. Et ma vie cahotique est pour le moins heureuse parce que batant et résiliant mais bref...
Alors il y a L. qui débarque dans ma vie... de nombreuses années après. L. est dépressive et s'auto-détruit et moi je suis jaloux mais j'en suis conscient. Je donne tout pour elle et j'ai la ferme intention de construire par dessus les décombres. Ca casse pourtant, malgré ma fidélité elle finit accrochée au bras d'un cocaïnomane douteux. J'ai également survécu en prenant quelque soixante kilos supplémentaires et en m'enfermant chez moi pendant deux années conséqutives. Pas de contact avec une seule âme qui vive. On croit ça et là que je suis mort... mais je survis.
Je me permets d'utiliser le verbe survivre car j'ai tant résumé pour éviter de choquer certaines sensibilités.
Mettons ces quelques lignes en guise d'intro...
Et puis cinq ans à nouveaux s'écoulent et les choses avancent. Je décide de réouvrir la brêche et d'y laisser entrer K., douce colombe. Qui sans vouloir vous vexer, est l'AMOUR de ma vie. Seulement voilà, elle arrive au moment ou la muraille s'éfondre et moi comme un con, je ne réalise pas vraiment qu'elle est en train de m'aimer... je vis sur mon nuage et l'accueille sans trop y prêter gare. Je ne me rend pas compte à ce moment là qu'elle a de l'importance. N'y même ne conçoit que j'ai encore peur et que je suis blessé. Mais bon... le fait est qu'elle entre.
Un mois s'écoule et A. flirte avec moi et comme un connard je fait l'amour avec A. Sans vraiment me rendre compte que je commets une grave erreur envers K. Je l'avoue sans hésiter... laisse une nuit passer et me réveille comme un débile... amoureux de K parce que A ne représente strictement rien. Le processus de déstruction est en marche... je vis avec K depuis bientôt deux ans et cette satanée confiance qui est fouttue, disparue, envolée. On se quitte, se déquitte... j'estime avoir fait ma part du plan mais les actes ne sont pas assez forts. Parce que sa douleur s'est peu à peu retournée contre moi et j'ai fini par en pâtir gravement. Au point de me désintéresser d'elle et de la repousser. Alors que je l'aime vraiment. Mon seul message et de lui dire qu'elle peut me faire confiance mais ça ne suffit pas. Et comme on ne parle pas la même langue et que j'ai appris la sienne en trois mois, j'ai peine à exprimer tout mon amour. Au fil des mois sa jalousie est tellement grandisante qu'elle en arrive à ne plus m'adresser la parole parfois pendant des jours. Mon seul moyen de la faire réagir c'est de parler avec une aure fille. Et lorsque je fais ça, elle rage et s'éloigne au point qu'elle a fini par me quitter.
Me quitter et rencontrer un mec "banal" qui ne représente rien pour elle... à recoucher avec moi en me complimentant et, le jour d'après, m'affirme que c'est malgré tout fini... à jamais.
Seulement voilà... comme je l'ai déjà dit plus haut... j'ai survécu. Mais en ce moment, je meurs. Car je l'aime vraiment.
Et pourtant, autant elle affirme ça et ça, autant elle laisse transparaître son attachement à moi. Elle n'a pas l'air sure d'elle... elle semble douter. Mais elle reste persuadée que je la trompe en permanence alors que ce n'est vraiment pas le cas.
Je ne passe pas en revue son enfance de merde. Son âge doit vous être égal. Ce n'est pas un critère pour moi bien qu'ayant donné le mien.
Et si a bien des occasions nous avons mutuellement merdés, je reste persuadé qu'il y a une solution... et pour moi cette solution s'appelle "apprendre à communiquer".
Je n'attends pas particulièrement de conseils ou d'appitoiements sur mon sort.
En temps normal, ce texte devrait être relu et corrigé et contenir en tout cas entre vingt et trente pages de plus... parce que j'aime aller dans les détails... mais comme ça va faire quarante heures que je suis éveillé et que je perd entre 3 et 7 kilos par semaine, que je suis sous Lexotanil et en traitement psychiatrique, que mon enveloppe spirituelle pompe l'energie d'un hyperactif à 100 km à la ronde, que je suis au fond du trou en bref... je ne me donnerai pas la peine d'aller plus loin. Peut-être que demain ou un autre jour j'éditerai ce post. En attendant, merci de m'avoir lu et, bon courage à tous les troués par balle de l'amourette avec un grand A. Et désolé pour la ponctuation et autre fautes d'ortho..
PS : Si certains pensent avoir acquis un brin de sagesse en lâchant prise, je suis content pour eux. Mais dans le présent cas, je ne lacherai pas l'affaire. Je ne me taperai pas toutes les lettres de l'alphabet pour trouver le B. Car le K me suffit.