- 06 nov. 2016, 19:10
#1204785
Bonsoir,
Comme dit en présentation, je suis une femme j'ai 34 ans et j'ai vécu 2 ans avec une autre femme jusqu'au coup d’arrêt lundi dernier.
Nous nous sommes connues via internet, et nous avons longuement échangé avant de nous rencontrer (2-3 mois).
Le jour où nous nous sommes vues pour la première fois, nous avons continué à parler de tous les sujets. Les échanges étaient fluides, harmonieux, vifs, plein d'humour.
Nous nous sommes rapidement mises ensemble. J'ai appris à la connaitre, à l'aimer.
Elle n'a pas eu une vie facile (coups et autres sévices pendant son enfance, séparation de ses parents, mère alcoolique, père absent, sœur handicapée et j'en passe). J'admirais son courage devant toutes les épreuves que la vie a mis sur son chemin.
15 jours après qu'on se soient mises ensemble, mon père a un grave accident (AVC). Il reste paralysé des pieds au cou, ne peut plus s'exprimer autrement qu'en clignant des yeux.
Elle m'accompagne dans cette épreuve, elle qui 6 mois plus tôt perdait sa grand mère qui l'avait élevée.
2 mois après, mon père décède. Je deviens l'ombre de moi même, n'ai plus aucune confiance en la vie.
J'essaye de tenir en m'enfermant dans mon boulot, mais mon patron se moque de moi et profite des heures supp non payées que je fais.
La fatigue, le stress font que je plonge moralement.
De son coté, les coups durs ne sont pas absents. Elle procède à la liquidation judiciaire de sa société, elle connait des problèmes financiers et sa sœur part à l’hôpital pour de graves problèmes respiratoires.
Le coup de grâce est porté lorsqu'au bout d'un an et demi de relation, sa mère décède brutalement d'un arrêt cardiaque.
Elle plonge a son tour, j'essaye d’être là pour elle. Les problèmes de succession, le fait de devoir reprendre la tutelle de sa sœur sont autant de dossiers qui la font stresser.
Elle a tellement de choses à gérer et ne sait pas s'organiser. Elle refuse mon aide. Je le prends mal.
Je suis sa conjointe, j'ai droit de l'aider. Je me sens mise de coté, inutile dans ses épreuves. Inutile dans sa vie.
Elle m'a souvent dit "tu devrais t'enfuir, ma vie c'est de la merde, je ne veux pas que ça joue sur toi." Je lui répondais "mais enfin comment pourrais je dire que je t'aime si c'est pour me casser au premier problème ?" Elle a toujours voulu me protéger.
Au fur et à mesure de la relation, nous avons de moins en moins communiqué. Elle ne s'exprime pas beaucoup. Nous avons toujours vécues séparément et la distance joue.
Nous avons consulté une psy pour notre couple. Il en est ressorti que je suis angoissée du fait qu'elle s'exprime peu, je me fais des films qui engendrent généralement une dispute. Et qu'elle, voyant que j'angoisse, ne s'exprime plus. Le cercle vicieux. La psy a aussi détecté que j'avais peur de l'abandon et donc que j'étais dépendante affective.
Nous avons essayé de mettre nos problèmes de côté et de nous concentrer sur les moments de couple. Mais vous avouerez, qu'avec tout ce qui nous est tombé dessus, ce n'est pas si simple.
Lundi dernier, elle prend la décision d'un "break définitif" (on a fait un break cet été) car elle voit bien que nous ne sommes pas heureuses ensemble.
Elle me dit de faire un travail sur moi (pour ma dépendance) et de voir pour mon boulot (mon taf me mine depuis un moment, je veux en changer, mais n'ose pas entamé les démarches).
Elle, de son coté, veut profiter des derniers instants avec sa sœur (celle-ci est en fin de vie) et veut avancer dans la formation qu'elle a commencé en septembre.
Elle me dit que ce "break définitif" est une décision que je comprendrais plus tard, un mal pour un bien.
Elle me dit qu'on pourrait se remettre ensemble plus tard, dans 6 mois, un an, 2 ans...
Elle me demande qu'on soit amies. Mais j'ai du mal, je lui dis que je veux pas être son amie, je veux plus. Je lui dis aussi que j'ai jamais gardé de relation avec mes ex. Elle me dit la décision te revient, je te laisse voir.
Et quand je lui dis quelle n'a pas à me dire qu'on peut être amies pour faire passer la pilule, elle s’énerve, monte le ton et me dit "tu penses vraiment que je fais ça pour ça ?"
Elle m'a dit que physiquement il n'y avait aucun problème, je lui plaisais, mais que niveau caractère, elle avait perdu celle que j'étais au début.
Elle m'a aussi dit qu'elle me rendait ma liberté, qu'elle ne m'en voudrait pas si j'étais heureuse avec une autre mais qu'elle, elle ne se mettrait pas en couple avec quelqu'un d'autre.
La rupture s'est faite par téléphone, on a discuté 3 heures tout de même.
A la fin, elle m'a dit que je pouvais l'appeler à n'importe qu'elle moment, qu'elle serait toujours là pour moi.
Depuis une semaine, je n'ai pas essayé de la recontacter. Je m'attendais à la rupture car les derniers mois ont été très difficiles. J'ai entamé les démarches auprès de psy pour en finir avec cette foutue dépendance.
Je ne sais pas quoi penser de cette rupture, de cette amitié qu'elle me demande.
Si j'accepte, j'ai peur d'en souffrir (de n'être qu'une amie) Si je la refuse, je souffrirai également (de ne plus avoir aucun contact)
Je prends le temps de la réflexion (SR) mais me pose la question de savoir ce qu'il adviendra si sa sœur venait à nous quitter pendant ce laps de temps.
J'attends vos avis sur cette histoire, je suis désolée, si j'ai fait un peu long
Comme dit en présentation, je suis une femme j'ai 34 ans et j'ai vécu 2 ans avec une autre femme jusqu'au coup d’arrêt lundi dernier.
Nous nous sommes connues via internet, et nous avons longuement échangé avant de nous rencontrer (2-3 mois).
Le jour où nous nous sommes vues pour la première fois, nous avons continué à parler de tous les sujets. Les échanges étaient fluides, harmonieux, vifs, plein d'humour.
Nous nous sommes rapidement mises ensemble. J'ai appris à la connaitre, à l'aimer.
Elle n'a pas eu une vie facile (coups et autres sévices pendant son enfance, séparation de ses parents, mère alcoolique, père absent, sœur handicapée et j'en passe). J'admirais son courage devant toutes les épreuves que la vie a mis sur son chemin.
15 jours après qu'on se soient mises ensemble, mon père a un grave accident (AVC). Il reste paralysé des pieds au cou, ne peut plus s'exprimer autrement qu'en clignant des yeux.
Elle m'accompagne dans cette épreuve, elle qui 6 mois plus tôt perdait sa grand mère qui l'avait élevée.
2 mois après, mon père décède. Je deviens l'ombre de moi même, n'ai plus aucune confiance en la vie.
J'essaye de tenir en m'enfermant dans mon boulot, mais mon patron se moque de moi et profite des heures supp non payées que je fais.
La fatigue, le stress font que je plonge moralement.
De son coté, les coups durs ne sont pas absents. Elle procède à la liquidation judiciaire de sa société, elle connait des problèmes financiers et sa sœur part à l’hôpital pour de graves problèmes respiratoires.
Le coup de grâce est porté lorsqu'au bout d'un an et demi de relation, sa mère décède brutalement d'un arrêt cardiaque.
Elle plonge a son tour, j'essaye d’être là pour elle. Les problèmes de succession, le fait de devoir reprendre la tutelle de sa sœur sont autant de dossiers qui la font stresser.
Elle a tellement de choses à gérer et ne sait pas s'organiser. Elle refuse mon aide. Je le prends mal.
Je suis sa conjointe, j'ai droit de l'aider. Je me sens mise de coté, inutile dans ses épreuves. Inutile dans sa vie.
Elle m'a souvent dit "tu devrais t'enfuir, ma vie c'est de la merde, je ne veux pas que ça joue sur toi." Je lui répondais "mais enfin comment pourrais je dire que je t'aime si c'est pour me casser au premier problème ?" Elle a toujours voulu me protéger.
Au fur et à mesure de la relation, nous avons de moins en moins communiqué. Elle ne s'exprime pas beaucoup. Nous avons toujours vécues séparément et la distance joue.
Nous avons consulté une psy pour notre couple. Il en est ressorti que je suis angoissée du fait qu'elle s'exprime peu, je me fais des films qui engendrent généralement une dispute. Et qu'elle, voyant que j'angoisse, ne s'exprime plus. Le cercle vicieux. La psy a aussi détecté que j'avais peur de l'abandon et donc que j'étais dépendante affective.
Nous avons essayé de mettre nos problèmes de côté et de nous concentrer sur les moments de couple. Mais vous avouerez, qu'avec tout ce qui nous est tombé dessus, ce n'est pas si simple.
Lundi dernier, elle prend la décision d'un "break définitif" (on a fait un break cet été) car elle voit bien que nous ne sommes pas heureuses ensemble.
Elle me dit de faire un travail sur moi (pour ma dépendance) et de voir pour mon boulot (mon taf me mine depuis un moment, je veux en changer, mais n'ose pas entamé les démarches).
Elle, de son coté, veut profiter des derniers instants avec sa sœur (celle-ci est en fin de vie) et veut avancer dans la formation qu'elle a commencé en septembre.
Elle me dit que ce "break définitif" est une décision que je comprendrais plus tard, un mal pour un bien.
Elle me dit qu'on pourrait se remettre ensemble plus tard, dans 6 mois, un an, 2 ans...
Elle me demande qu'on soit amies. Mais j'ai du mal, je lui dis que je veux pas être son amie, je veux plus. Je lui dis aussi que j'ai jamais gardé de relation avec mes ex. Elle me dit la décision te revient, je te laisse voir.
Et quand je lui dis quelle n'a pas à me dire qu'on peut être amies pour faire passer la pilule, elle s’énerve, monte le ton et me dit "tu penses vraiment que je fais ça pour ça ?"
Elle m'a dit que physiquement il n'y avait aucun problème, je lui plaisais, mais que niveau caractère, elle avait perdu celle que j'étais au début.
Elle m'a aussi dit qu'elle me rendait ma liberté, qu'elle ne m'en voudrait pas si j'étais heureuse avec une autre mais qu'elle, elle ne se mettrait pas en couple avec quelqu'un d'autre.
La rupture s'est faite par téléphone, on a discuté 3 heures tout de même.
A la fin, elle m'a dit que je pouvais l'appeler à n'importe qu'elle moment, qu'elle serait toujours là pour moi.
Depuis une semaine, je n'ai pas essayé de la recontacter. Je m'attendais à la rupture car les derniers mois ont été très difficiles. J'ai entamé les démarches auprès de psy pour en finir avec cette foutue dépendance.
Je ne sais pas quoi penser de cette rupture, de cette amitié qu'elle me demande.
Si j'accepte, j'ai peur d'en souffrir (de n'être qu'une amie) Si je la refuse, je souffrirai également (de ne plus avoir aucun contact)
Je prends le temps de la réflexion (SR) mais me pose la question de savoir ce qu'il adviendra si sa sœur venait à nous quitter pendant ce laps de temps.
J'attends vos avis sur cette histoire, je suis désolée, si j'ai fait un peu long