- 20 août 2016, 18:15
#1184748
Une fois de plus, on supprime mon post avec toutes les réponses qui allaient avec, même si elles n'étaient pas nombreuses, le post datant d'hier soir. Mais allez savoir pourquoi. Alors je tente de le remettre avec les réponses. J'ai pu récupérer le texte, parce que j'avais laissé la page ouverte en partant. Mais j'aimerais qu'on m'explique ce que j'ai pu dire de mal pour qu'on le supprime comme ça. Et qu'on me permette de m'exprimer comme tout le monde ici. Merci.
Message par Sandradine6 » Ven 19 Aoû 2016 20:31
Bonsoir,
après mon histoire votre-histoire/etait-une-fois-ans-apres-t59250.html
j'ai eu des nouvelles de mon ami avec qui j'avais repris contact et que j'ai mis de côté parce que trop collant, voir toxique. Et voilà qu'il me relance hier soir pour boire un verre, j'étais avec d'autres amis, mais il a tout de même voulu m'appeler. Il m'explique que ce serait bien qu'on se voit, qu'on reste amis, etc. Je lui explique qu'il n'y avait pas de problème pour ça, mais que pour le moment j'avais besoin de souffler sans avoir à me justifier sur le fait que je ne voulais rien de plus. Et là j'ai craqué, pas pour lui c'est sûr, mais l'idée que j'aurais tellement voulu que ce soit mon ex qui m'appelle pour me dire ça, qu'il veuille me revoir, ne serait-ce que pour discuter et faire la paix.
Et j'ai pleuré, tellement pleuré jusque tard dans la nuit et évidemment gâché la soirée aux autres qui ont tout fait pour me redonner la pêche, cette pêche que j'avais depuis quelques semaines. Mais je me suis rendue compte que c'était un masque, je voulais avancer sans lui, je voulais me reconstruire, mais je n'y arrive pas, je fais semblant.
Il me manque terriblement, tout, son visage, nos moments précieux, cet appel de cet ami, m'a fait tout remonter à la surface, les questions sur cette rupture brutale. Et forcément, une grosse remise en question.
J'ai fait une introspection, je me suis mise à sa place en me demandant ce que j'aurais fait moi à sa place. Aurais-je continué, serais-je partie brutalement, est ce que j'aurais pu le blesser comme il l'a fait avec moi? Nous n'avions pas le même caractère, mais deux forts caractères. Sauf que lui ne s'exprimait pas autant que moi. J'étais donc toujours dans le questionnement, les doutes, les craintes, parce que je n'avais pas de réponses claires. Il était comme ça, sans pour autant penser à mal. Mais j'étais insatisfaite de ses réponses, alors je poussais le vice ou boudait quand ce n'était pas clair. Et boum les clashs récurrents et lassants...mais nous nous retrouvions toujours parce que nous nous aimions, jusqu'à cette fois-là où tout s'est accéléré.
Je l'ai étouffé probablement, non c'est sûr même, avec toutes mes inquiétudes, mes doutes, ma crainte de le perdre et il a fini par craquer, et claquer la porte. Je ne l'ai pas écouté comme il le voulait, je parlais trop, lui ne s'exprimait pas assez alors qu'il aurait peut-être voulu s'exprimer plus. Moi moi moi, toujours moi! Et dans un coup de grosse colère, je pense, il a tourné la page avec une autre aussitôt et sans plus jamais revenir et me contacter.
J'en souffre, parce que je reste persuadée qu'il m'aime encore, même si sur la colère il m'a hurlé le contraire.
Alors j'ai accepté de le laisser tranquille et ne pas le harceler, rien de plus humiliant. Mais aujourd'hui c'était surtout me reconstruire, m'en sortir et tenter d'avancer malgré tout. Je m'y suis efforcée, déployant tous les moyens, sorties quasi quotidiennes pour ne pas sombrer sur mon canapé, j'ai vu tous les amis possibles, pour tenter de me convaincre que c'était mieux ainsi. Mais je me suis fourvoyée, parce que non, je n'arrive pas à tourner la page, pas 9 ans d'amour, même s'il y a eu de nombreux clashs. Mais non.
Je vais, c'est sûr continuer comme ça, je n'ai pas l'intention de le déranger, mais comme je m'en veux aujourd'hui, mais comme je m'en veux de ne pas l'avoir laissé respirer, alors qu'il ne faisait que son travail, il ne faisait que travailler, vivre simplement sans rien demander. Et j'aurais tellement voulu qu'il me demande, qu'il ait besoin de mes conseils ou autre. Il avait juste besoin que je le soutienne dans ses nouvelles démarches professionnelles, que je soutenais c'est sûr mais pas comme il faut. J'aurais dû comprendre que c'était important pour lui, que ce n'était pas un plan de quelques jours, mais un projet pour son avenir professionnel. La pression des dernières semaines, l'a conforté dans l'idée qu'il devait à tout prix partir, et tenter de vivre autrement et surtout accomplir son projet en toute sérénité sans que j'aie à lui rappeler que j'étais là et qu'il devait m'accorder de son temps. Il m'avait pourtant alertée plusieurs fois. Je ne l'ai jamais pris pour acquis, parce que j'ai toujours eu cette crainte de le perdre. Je n'étais jamais sereine et je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même parce qu'il m'a tellement prouvé qu'il m'aimait toutes ces années, malgré les coups durs que nous avons connus, mais il était toujours là. Pas cette fois, il a jeté l'éponge et il a eu raison. Bien fait pour moi je dirais. Et pourtant, il me disait souvent, merci de m'aimer comme ça, qu'il m'adorait pour tout ce que je faisais pour lui, mes joies, mes gentillesses, mes attentions, mon amour pour lui qu'il me rendait au quotidien.
Maintenant il ne me reste plus qu'à vivre avec ça et tenter de me convaincre que c'est mieux comme ça. Mais là ce soir, j'ai très mal, je retombe dans cette déprime où je n'ai plus envie de voir qui que ce soit, sauf lui. Il n'y a que lui qui me faisait sourire et avec qui mon humour était au plus haut niveau. J'ai perdu tout ça, rangé plutôt, il était mon meilleur ami, mon meilleur public, mon amant, mon tout, ma vie, mon Précieux.
je craque, parce que le débloquer me démange juste pour lui envoyer un sourire, une virgule, une phrase sereine, mais dans mon état comment être sereine et mentir avec un message plein d'humour?
J'ai perdu beaucoup de poids depuis 2 mois, on me dit, qu'est ce que t'as maigri Sandra, tu vas te sentir mieux, tu vas avancer sans lui, faire des reconquêtes, être belle, etc...
Si vous saviez ce que je m'en tape des reconquêtes, c'est lui que je veux, que j'ai toujours aimé et que j'aimerais toujours. Et je sais au fond de mon coeur, qu'il m'aime toujours, qu'il pense à moi, même s'il est allé voir ailleurs. Probablement de colère au moment de la rupture. On ne se remet pas comme ça avec qq'un le lendemain de la rupture en pensant qu'on a ptet fait une connerie, j'y crois pas une seconde. Maintenant il est peut-être convaincu qu'il a fait le bon choix en me quittant. Mais je n'y crois pas.
Désolée de vous casser le moral en disant ça ou de penser tout le contraire de ce que devrait être le SR, celui de se reconstruire pour soi, pour aller mieux et pas pour le récupérer. Mon but était bien celui-ci au départ. Mais plus aujourd'hui, je n'ai pas non plus le but de le récupérer, puisqu'il ne veut plus me voir, ne veut plus de moi, et je respecte son choix. Mais douloureusement et j'ai cet infime espoir je l'avoue, qu'il revienne. Qui ne l'aurait pas ici?
C'est aussi se mentir de croire le contraire, pour se convaincre, parce qu'on lit les histoires des uns et des autres, qui arrivent d'abord complètement à terre suite à leur rupture et qui ensuite, après les conseils des uns, des autres, essayent de se convaincre que c'est la meilleure chose à faire que d'accepter. Oui ça l'est, mais on continue à les aimer qui qu'ils soient, en tout cas pour la plupart. Sinon il n'y aurait pas la rubrique "je ne veux plus récupérer mon ex". Pour l'instant ce n'est pas là que j'irai écrire. Par ce que je n'accepte pas, ce n'est pas un déni, c'est un sentiment que quelque part on se retrouvera peu importe nos erreurs.
J'en ai fait, donc je vais profiter de mon temps sans lui pour travailler là dessus, me remettre en question et voir ce que je peux corriger. S'il ne revient pas tant pis, mais ça me servira de leçon à l'avenir.
Quand on perd quelqu'un après une rupture, c'est aussi douloureux que la mort de l'être aimé. On parle de deuil, c'est vraiment un deuil en tout cas pour moi. Et on ne s'en remet jamais. Quand on perd quelqu'un parce qu'il nous a quitté, on le déteste, on le hait, on lui rejette toutes les fautes et on amplifie la mesure de ses actes pour se convaincre, que tout est de sa faute, que c'est un ci, un ça, un salopard, un lâche, on noircit tout de lui dans ces moments-là et tout l'entourage s'y met, voudrait le condamner presque à mort. Personne n'est objectif dans ces moments-là, même pas les largueurs. Aucune rupture n'est une douceur, peu importe si le largueur a expliqué, a fait les choses calmement pour ne pas nous blesser, peu importe s'il part brutalement sans un mot, ou avec une longue lettre. Le résultat est le même, la douleur est la même pour la personne abandonnée.
Et le largué désemparé ne se pose pas les bonnes questions, ne s'en pose pas du tout d'ailleurs, pensant que c'est lui la victime, qu'il n'a rien fait pour ça, qu'il ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais si, après mûre et longue reflexion, la claque qu'il se prend, il se l'inflige à lui-même parce qu'il se rend compte de ses erreurs parce que le miroir qu'il a en face n'est pas tout blanc, tout noir, mais opaque et c'est là le malheur, c'est là qu'on doit accepter et les laisser partir sans rien espérer, parce qu'on culpabilise aussi. Et on a non plus la râge contre l'autre, mais bien contre nous. Et c'est mon cas ce soir.
Petit aparté (pendant que j'écris, je viens de recevoir un msg de sa cousine qui prend de mes nouvelles, je n'ai pas encore répondu, parce que je ne sais pas quoi lui dire, il se confiait énormément avec elle, et moi aussi d'ailleurs. Je l'adorais cette fille, on parlait des heures au tél, de tout, on passait des supers soirées, je la considérais comme une amie depuis le premier jour et elle m'avait adoptée dès les premiers instants et aujourd'hui après presque deux mois, elle m'envoie un msg, ça me fait pleurer, parce qu'elle est très proche de lui et j'aurais tellement envie de lui dire à elle, que son cousin me manque à en mourir, mais ce serait faire un énorme faux pas, je ne veux pas qu'il sache que je vais mal)
Ne me jugez pas, ne me dîtes pas, mais il ne te méritait pas, etc etc, tout ça je le sais malgré tout, je sais qu'il ne me méritait pas, mais moi je ne méritais non plus d'avoir été aimée comme il l'a fait, parce qu'il a su m'aimer, il a su tout sacrifier pour moi, aujourd'hui il a su m'oublier ou pas. L'avenir nous le dira...
Bonne soirée à tous, je vais tenter une sortie copines et peut-être qu'en rentrant la déprime sera oubliée.
Ce forum est fait aussi pour ça, pour écrire ce qu'on ressent dans les meilleurs, comme dans les mauvais moments.
Messagepar louma » Ven 19 Aoû 2016 22:59
Ton message n'appelle pas vraiment de réponse, c'est très intime, touchant, ce serait assez malvenu de te prescrire une ordonnance de SR, une soirée chippendales ou de fumer du crack dès que tu penses à lui..
Ne te charge pas trop, le poids des fautes est souvent excessif à ce stade du manque, de son propre point de vue. Equilibre-le un peu plus, répartis-le..
j'écris ces quelques mots pour t'encourager à poster demain, ça ira mieux.
Bonne soirée avec tes amies
Messagepar Sandradine6 » Sam 20 Aoû 2016 12:54
Bonjour louma,
merci pour ton message.
Je ne vais pas mieux, j'ai recommencé à rêver de lui, alors que ça faisait quelques jours que je dormais mieux, sans le rêver, et là ça recommence. Un rêve, parfait, où il éjectait l'autre et revenait vers moi, m'aimait comme au premier jour. Le rêve de beaucoup ici...
et un réveil lourd, triste, gris et en pleurs. La soirée amis n'y a rien fait.
J'ai répondu entretemps à sa cousine, je lui ai fait croire que j'allais super bien et ne lui ai posé aucune question le concernant, l'air détaché et sûr de moi. Tout le contraire....
je me donnerais des baffes!
Message non lupar Flow75 » Sam 20 Aoû 2016 13:24
Bonjour Sandra,
Je ne reste pas insensible à ton histoire... Et je vais te donner mon avis, c'est pas forcément le bon.
Honnêtement, lors de ma première rupture, j'étais pleine de remords, consciente que j'avais fait des erreurs, que je l'avais poussé à bout, et c'était impossible de vivre avec tout ces regrets, tout ces "si seulement".... Alors j'ai fait tout les interdits du monde, parce que j'avais besoin de lui prouver que j'avais changé et que j'avais compris mes erreurs.
Je voulais ma "seconde chance", j'estimais que je la méritais. Même s'il ne voulait plus de moi, j'avais besoin de faire des interdits, pour cette fois ci ne pas avoir de regret. La reconstruction ne pouvait pas marcher pour moi, je n'avançais pas, il était trop dans ma tête, je ressassais en boucle cette histoire, alors j'ai envoyé baladé SR et faux semblant, parce que je voulais qu'il sache dans quel état j'étais, savoir si ça pouvait le toucher... Et c'est seulement une fois tout mes interdits fait et une fois que j'avais tout tenté, que le SR m'a apaisé.
Je ne dis pas que c'est la bonne méthode, je dis juste que parfois, jouer un jeu nous empêche d'avancer, et qu'il faut essayer d'être en phase avec ce que l'on pense, même si ça va à l'encontre de tout les conseils entendus. Au pire, on se ramasse encore plus, mais au moins on aura essayé....
Bon après mon couple ne va pas fort en ce moment, donc je ne suis peut être pas de supers conseils... Mais je sais que je ne regrette pas tout mes interdits, je ne regrette pas de lui avoir écrit ce que je ressentais, même si parfois j'étais plus que ridicule, parce que tout garder pour moi me faisait encore plus souffrir.
Message par Sandradine6 » Ven 19 Aoû 2016 20:31
Bonsoir,
après mon histoire votre-histoire/etait-une-fois-ans-apres-t59250.html
j'ai eu des nouvelles de mon ami avec qui j'avais repris contact et que j'ai mis de côté parce que trop collant, voir toxique. Et voilà qu'il me relance hier soir pour boire un verre, j'étais avec d'autres amis, mais il a tout de même voulu m'appeler. Il m'explique que ce serait bien qu'on se voit, qu'on reste amis, etc. Je lui explique qu'il n'y avait pas de problème pour ça, mais que pour le moment j'avais besoin de souffler sans avoir à me justifier sur le fait que je ne voulais rien de plus. Et là j'ai craqué, pas pour lui c'est sûr, mais l'idée que j'aurais tellement voulu que ce soit mon ex qui m'appelle pour me dire ça, qu'il veuille me revoir, ne serait-ce que pour discuter et faire la paix.
Et j'ai pleuré, tellement pleuré jusque tard dans la nuit et évidemment gâché la soirée aux autres qui ont tout fait pour me redonner la pêche, cette pêche que j'avais depuis quelques semaines. Mais je me suis rendue compte que c'était un masque, je voulais avancer sans lui, je voulais me reconstruire, mais je n'y arrive pas, je fais semblant.
Il me manque terriblement, tout, son visage, nos moments précieux, cet appel de cet ami, m'a fait tout remonter à la surface, les questions sur cette rupture brutale. Et forcément, une grosse remise en question.
J'ai fait une introspection, je me suis mise à sa place en me demandant ce que j'aurais fait moi à sa place. Aurais-je continué, serais-je partie brutalement, est ce que j'aurais pu le blesser comme il l'a fait avec moi? Nous n'avions pas le même caractère, mais deux forts caractères. Sauf que lui ne s'exprimait pas autant que moi. J'étais donc toujours dans le questionnement, les doutes, les craintes, parce que je n'avais pas de réponses claires. Il était comme ça, sans pour autant penser à mal. Mais j'étais insatisfaite de ses réponses, alors je poussais le vice ou boudait quand ce n'était pas clair. Et boum les clashs récurrents et lassants...mais nous nous retrouvions toujours parce que nous nous aimions, jusqu'à cette fois-là où tout s'est accéléré.
Je l'ai étouffé probablement, non c'est sûr même, avec toutes mes inquiétudes, mes doutes, ma crainte de le perdre et il a fini par craquer, et claquer la porte. Je ne l'ai pas écouté comme il le voulait, je parlais trop, lui ne s'exprimait pas assez alors qu'il aurait peut-être voulu s'exprimer plus. Moi moi moi, toujours moi! Et dans un coup de grosse colère, je pense, il a tourné la page avec une autre aussitôt et sans plus jamais revenir et me contacter.
J'en souffre, parce que je reste persuadée qu'il m'aime encore, même si sur la colère il m'a hurlé le contraire.
Alors j'ai accepté de le laisser tranquille et ne pas le harceler, rien de plus humiliant. Mais aujourd'hui c'était surtout me reconstruire, m'en sortir et tenter d'avancer malgré tout. Je m'y suis efforcée, déployant tous les moyens, sorties quasi quotidiennes pour ne pas sombrer sur mon canapé, j'ai vu tous les amis possibles, pour tenter de me convaincre que c'était mieux ainsi. Mais je me suis fourvoyée, parce que non, je n'arrive pas à tourner la page, pas 9 ans d'amour, même s'il y a eu de nombreux clashs. Mais non.
Je vais, c'est sûr continuer comme ça, je n'ai pas l'intention de le déranger, mais comme je m'en veux aujourd'hui, mais comme je m'en veux de ne pas l'avoir laissé respirer, alors qu'il ne faisait que son travail, il ne faisait que travailler, vivre simplement sans rien demander. Et j'aurais tellement voulu qu'il me demande, qu'il ait besoin de mes conseils ou autre. Il avait juste besoin que je le soutienne dans ses nouvelles démarches professionnelles, que je soutenais c'est sûr mais pas comme il faut. J'aurais dû comprendre que c'était important pour lui, que ce n'était pas un plan de quelques jours, mais un projet pour son avenir professionnel. La pression des dernières semaines, l'a conforté dans l'idée qu'il devait à tout prix partir, et tenter de vivre autrement et surtout accomplir son projet en toute sérénité sans que j'aie à lui rappeler que j'étais là et qu'il devait m'accorder de son temps. Il m'avait pourtant alertée plusieurs fois. Je ne l'ai jamais pris pour acquis, parce que j'ai toujours eu cette crainte de le perdre. Je n'étais jamais sereine et je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même parce qu'il m'a tellement prouvé qu'il m'aimait toutes ces années, malgré les coups durs que nous avons connus, mais il était toujours là. Pas cette fois, il a jeté l'éponge et il a eu raison. Bien fait pour moi je dirais. Et pourtant, il me disait souvent, merci de m'aimer comme ça, qu'il m'adorait pour tout ce que je faisais pour lui, mes joies, mes gentillesses, mes attentions, mon amour pour lui qu'il me rendait au quotidien.
Maintenant il ne me reste plus qu'à vivre avec ça et tenter de me convaincre que c'est mieux comme ça. Mais là ce soir, j'ai très mal, je retombe dans cette déprime où je n'ai plus envie de voir qui que ce soit, sauf lui. Il n'y a que lui qui me faisait sourire et avec qui mon humour était au plus haut niveau. J'ai perdu tout ça, rangé plutôt, il était mon meilleur ami, mon meilleur public, mon amant, mon tout, ma vie, mon Précieux.
je craque, parce que le débloquer me démange juste pour lui envoyer un sourire, une virgule, une phrase sereine, mais dans mon état comment être sereine et mentir avec un message plein d'humour?
J'ai perdu beaucoup de poids depuis 2 mois, on me dit, qu'est ce que t'as maigri Sandra, tu vas te sentir mieux, tu vas avancer sans lui, faire des reconquêtes, être belle, etc...
Si vous saviez ce que je m'en tape des reconquêtes, c'est lui que je veux, que j'ai toujours aimé et que j'aimerais toujours. Et je sais au fond de mon coeur, qu'il m'aime toujours, qu'il pense à moi, même s'il est allé voir ailleurs. Probablement de colère au moment de la rupture. On ne se remet pas comme ça avec qq'un le lendemain de la rupture en pensant qu'on a ptet fait une connerie, j'y crois pas une seconde. Maintenant il est peut-être convaincu qu'il a fait le bon choix en me quittant. Mais je n'y crois pas.
Désolée de vous casser le moral en disant ça ou de penser tout le contraire de ce que devrait être le SR, celui de se reconstruire pour soi, pour aller mieux et pas pour le récupérer. Mon but était bien celui-ci au départ. Mais plus aujourd'hui, je n'ai pas non plus le but de le récupérer, puisqu'il ne veut plus me voir, ne veut plus de moi, et je respecte son choix. Mais douloureusement et j'ai cet infime espoir je l'avoue, qu'il revienne. Qui ne l'aurait pas ici?
C'est aussi se mentir de croire le contraire, pour se convaincre, parce qu'on lit les histoires des uns et des autres, qui arrivent d'abord complètement à terre suite à leur rupture et qui ensuite, après les conseils des uns, des autres, essayent de se convaincre que c'est la meilleure chose à faire que d'accepter. Oui ça l'est, mais on continue à les aimer qui qu'ils soient, en tout cas pour la plupart. Sinon il n'y aurait pas la rubrique "je ne veux plus récupérer mon ex". Pour l'instant ce n'est pas là que j'irai écrire. Par ce que je n'accepte pas, ce n'est pas un déni, c'est un sentiment que quelque part on se retrouvera peu importe nos erreurs.
J'en ai fait, donc je vais profiter de mon temps sans lui pour travailler là dessus, me remettre en question et voir ce que je peux corriger. S'il ne revient pas tant pis, mais ça me servira de leçon à l'avenir.
Quand on perd quelqu'un après une rupture, c'est aussi douloureux que la mort de l'être aimé. On parle de deuil, c'est vraiment un deuil en tout cas pour moi. Et on ne s'en remet jamais. Quand on perd quelqu'un parce qu'il nous a quitté, on le déteste, on le hait, on lui rejette toutes les fautes et on amplifie la mesure de ses actes pour se convaincre, que tout est de sa faute, que c'est un ci, un ça, un salopard, un lâche, on noircit tout de lui dans ces moments-là et tout l'entourage s'y met, voudrait le condamner presque à mort. Personne n'est objectif dans ces moments-là, même pas les largueurs. Aucune rupture n'est une douceur, peu importe si le largueur a expliqué, a fait les choses calmement pour ne pas nous blesser, peu importe s'il part brutalement sans un mot, ou avec une longue lettre. Le résultat est le même, la douleur est la même pour la personne abandonnée.
Et le largué désemparé ne se pose pas les bonnes questions, ne s'en pose pas du tout d'ailleurs, pensant que c'est lui la victime, qu'il n'a rien fait pour ça, qu'il ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais si, après mûre et longue reflexion, la claque qu'il se prend, il se l'inflige à lui-même parce qu'il se rend compte de ses erreurs parce que le miroir qu'il a en face n'est pas tout blanc, tout noir, mais opaque et c'est là le malheur, c'est là qu'on doit accepter et les laisser partir sans rien espérer, parce qu'on culpabilise aussi. Et on a non plus la râge contre l'autre, mais bien contre nous. Et c'est mon cas ce soir.
Petit aparté (pendant que j'écris, je viens de recevoir un msg de sa cousine qui prend de mes nouvelles, je n'ai pas encore répondu, parce que je ne sais pas quoi lui dire, il se confiait énormément avec elle, et moi aussi d'ailleurs. Je l'adorais cette fille, on parlait des heures au tél, de tout, on passait des supers soirées, je la considérais comme une amie depuis le premier jour et elle m'avait adoptée dès les premiers instants et aujourd'hui après presque deux mois, elle m'envoie un msg, ça me fait pleurer, parce qu'elle est très proche de lui et j'aurais tellement envie de lui dire à elle, que son cousin me manque à en mourir, mais ce serait faire un énorme faux pas, je ne veux pas qu'il sache que je vais mal)
Ne me jugez pas, ne me dîtes pas, mais il ne te méritait pas, etc etc, tout ça je le sais malgré tout, je sais qu'il ne me méritait pas, mais moi je ne méritais non plus d'avoir été aimée comme il l'a fait, parce qu'il a su m'aimer, il a su tout sacrifier pour moi, aujourd'hui il a su m'oublier ou pas. L'avenir nous le dira...
Bonne soirée à tous, je vais tenter une sortie copines et peut-être qu'en rentrant la déprime sera oubliée.
Ce forum est fait aussi pour ça, pour écrire ce qu'on ressent dans les meilleurs, comme dans les mauvais moments.
Messagepar louma » Ven 19 Aoû 2016 22:59
Ton message n'appelle pas vraiment de réponse, c'est très intime, touchant, ce serait assez malvenu de te prescrire une ordonnance de SR, une soirée chippendales ou de fumer du crack dès que tu penses à lui..
Ne te charge pas trop, le poids des fautes est souvent excessif à ce stade du manque, de son propre point de vue. Equilibre-le un peu plus, répartis-le..
j'écris ces quelques mots pour t'encourager à poster demain, ça ira mieux.
Bonne soirée avec tes amies
Messagepar Sandradine6 » Sam 20 Aoû 2016 12:54
Bonjour louma,
merci pour ton message.
Je ne vais pas mieux, j'ai recommencé à rêver de lui, alors que ça faisait quelques jours que je dormais mieux, sans le rêver, et là ça recommence. Un rêve, parfait, où il éjectait l'autre et revenait vers moi, m'aimait comme au premier jour. Le rêve de beaucoup ici...
et un réveil lourd, triste, gris et en pleurs. La soirée amis n'y a rien fait.
J'ai répondu entretemps à sa cousine, je lui ai fait croire que j'allais super bien et ne lui ai posé aucune question le concernant, l'air détaché et sûr de moi. Tout le contraire....
je me donnerais des baffes!
Message non lupar Flow75 » Sam 20 Aoû 2016 13:24
Bonjour Sandra,
Je ne reste pas insensible à ton histoire... Et je vais te donner mon avis, c'est pas forcément le bon.
Honnêtement, lors de ma première rupture, j'étais pleine de remords, consciente que j'avais fait des erreurs, que je l'avais poussé à bout, et c'était impossible de vivre avec tout ces regrets, tout ces "si seulement".... Alors j'ai fait tout les interdits du monde, parce que j'avais besoin de lui prouver que j'avais changé et que j'avais compris mes erreurs.
Je voulais ma "seconde chance", j'estimais que je la méritais. Même s'il ne voulait plus de moi, j'avais besoin de faire des interdits, pour cette fois ci ne pas avoir de regret. La reconstruction ne pouvait pas marcher pour moi, je n'avançais pas, il était trop dans ma tête, je ressassais en boucle cette histoire, alors j'ai envoyé baladé SR et faux semblant, parce que je voulais qu'il sache dans quel état j'étais, savoir si ça pouvait le toucher... Et c'est seulement une fois tout mes interdits fait et une fois que j'avais tout tenté, que le SR m'a apaisé.
Je ne dis pas que c'est la bonne méthode, je dis juste que parfois, jouer un jeu nous empêche d'avancer, et qu'il faut essayer d'être en phase avec ce que l'on pense, même si ça va à l'encontre de tout les conseils entendus. Au pire, on se ramasse encore plus, mais au moins on aura essayé....
Bon après mon couple ne va pas fort en ce moment, donc je ne suis peut être pas de supers conseils... Mais je sais que je ne regrette pas tout mes interdits, je ne regrette pas de lui avoir écrit ce que je ressentais, même si parfois j'étais plus que ridicule, parce que tout garder pour moi me faisait encore plus souffrir.
Modifié en dernier par Sandradine6 le 20 août 2016, 18:24, modifié 1 fois.