- 02 août 2016, 02:08
#1180909
Bonsoir tout le monde,
Nouvelle sur ce site, je vais tenter de vous résumer mon histoire.
A l'heure actuelle, au fond du gouffre, j'ai surtout besoin de me libérer d'un poids et d'avoir des avis extérieurs.
Il y a deux ans et demi, j'ai entamé une relation fusionnelle, passionnelle, avec mon meilleur ami.
J'étais en couple depuis six ans avec une personne formidable. Alex. Une relation stable, saine, mais qui manquait un peu de "piment" (premier amour). Nous avions 18 ans ans lorsque nous nous sommes rencontrés.
A mes 24 ans, je terminais mes études, mon ami les continuait dans une autre ville mais me retrouvait dans notre petit cocon tous les week end. Une situation temporaire.
Le hic, c'est que j'étais partie de ma ville natale pour le retrouver mais, son parcours faisant, il a du partir dans une autre ville pour continuer ses études. Je me suis habituée à sa ville, fait des amis... Une simple formalité.
Puis, on m'a proposé de retourner dans ma ville natale, auprès de mes amis, ma famille, pour un poste en CDD.
J'ai accepté, la fin du CDD coïncidait avec le retour de mon chéri chez nous. Je le retrouverais le week end, cela n'y paraîtrait que du feu.
Le must, c'était que j'allais travailler avec mon meilleur ami, mon confident, qui ne m'attirait (à l'époque) absolument pas. Anthony.
Me voilà dans mon nouveau travail. Contente de revenir dans ma ville natale, bien plus active et plus vivante que ma ville "d'adoption" que j'avais rejoint pour mon chéri, Alex.
Je prends mes petites habitudes (j'étais retournée chez mes parents pendant cette période) : travail et sorties avec amis la semaine, chéri chéri le week end.
Puis, qqch d'incontrôlable s'est produit. Prévisible me direz vous, mais incontrôlable.
Petit à petit, j'adorais me confier à mon meilleur ami. C'était mon repère, mon refuge, mon confident pour les sorties, pour m'intégrer au travail. Inséparables. Il nous arrivait d'avoir des moments en tête à tête, de plus en plus, et j'adorais cela. je ne le regardais plus de la même façon. Je sentais des pointes de jalousie et de mélancolie lorsqu'il me parlait de filles qui lui plaisaient.
Puis peu à peu, j'ai senti que lui non plus n'était pas indifférent. Il a été le premier à dire ce qu'il avait sur le coeur, un soir de sortie.
Il m'a dit n'avoir jamais ressenti cela, avec son ex. Il ressentait qqch de fort et d'incotrolable pour moi. J'étais devenue une obsession, une drogue pour lui. Il avait mal de me voir partir rejoindre Alex le week end, il voulait sans cesse être avec moi, me protéger, me prendre dans ses bras.
C'est là que tout a basculé, moi, Pauline, la fille droite dans ses bottes, ambitieuse, sérieuse, à qui les grands projets de la vie s'ouvrait, j'avais trouvé une chéri parfait avec qui je m'entendais à merveille et j'avais fait abstraction du manque de "passion" dans notre intimité et de son manque de prise d'initiative sans pour autant en être malheureuse.
Je tombais sous le charme, et bientôt amoureuse, de mon meilleur ami, quelque chose d'incontrôlable, des sentiments incommensurable. Moi qui suis toujours dans la maitrise des choses, je ne maitrisais plus rien, et j'ai perdu pied.
A contrecoeur, j'ai tout avoué à Alex, je l'ai quitté. Anthony me "pressait" en me mettant des ultimatums pour mon bien "Il faut choisir, lui ou moi, pour ton bien". Il ne s'est jamais rien passé avec Anthony pendant que j'étais avec Alex. J'avais beaucoup trop d'affection et de respect pour ce dernier pour le tromper. Impossible. Ce n'était pas dans ma nature.
Puis s'est ensuivi deux années de relation passionnelle, destructrice avec Anthony. Je lui en voulait au fond de moi de m'avoir forcé la main pour quitter Alex. Je lui en voulait de ne pas m'avoir laissé le temps de prendre conscience que mes sentiments s'étaient éteints. Je n'étais même pas certaine de ne plus l'aimer.
J'étais, cependant, bien avec Anthony. Je trouvais dans notre relation le piment qui me manquait. Chaque sortie, chaque moments volés étaient ensoleillés par sa simple présence, par notre complicité à crever les yeux, notre attirance impossible à cacher. Ce désir fou qui ne m'a jamais quittée pendant deux ans malgré nos déboires.
Des déboires il y en a eu. Incapable de savoir si j'avais fait le bon choix, j'avais tendance à partir, lui dire que tout était fini, car je n'arrivais pas a couper contact avec Alex qui était au plus mal et je me sentais coupable.
Je voyais en Alex le bon et Anthony le mauvais, qui m'avait séparée d'Alex. Alors qu'il n'y pouvait rien !
Cet amour je l'ai vécu et ressenti du fond de mon coeur et de mes tripes, le plus sincèrement possible. Quoiqu'il arrive, il fallait que je vive cet amour, la séparation, avec le recul était inévitable entre Alex et moi.
Anthony a mal supporté ces périodes là. Pour la faire courte, cela a été des nuits de prise de tete, une vitre de ma voiture brisée un jour ou j'allais boire un verre avec Alex. Il voulait peu à peu me garder pour lui et s'enfermait dans des crises de jalousie maladive.
Touchée par sa douleur, j'ai voulu lui laisser une vraie chance, car j'étais inconditionnellement amoureuse folle de lui. Je lui pardonnais tout, il essayait de tout faire pour me rendre heureuse, me traitait comme une princesse, rappliquait dans la minute quand je n'étais pas bien.
J'ai donc coupé tout contact avec Alex et me suis consacrée à essayer de construire qqch avec Anthony. J'ai signé un CDI dans ma ville natale et pris un appartement à 3mn de chez Anthony,
Nous avons réussi à être heureux. Une belle complicité prenait forme entre nous, sorties en amoureux, il m'avait préparé un week end surprise à Disney, moi qui adore cet endroit. Beaucoup de prises d'initiatives qui me manquaient chez Alex.
Un vrai petit couple, il m'écoutait et me rassurait beaucoup. J'adorais sa famille, mes parents me sentaient heureuse et épanouie et me l'avait fait remarqué.
Mais toujours des petites crises de possessivité que j'arrivais plus ou moins à désamorcer.
Puis Alex est revenu aux nouvelles et je n'ai pas réussi à lui fermer la porte. J'ai répondu. Je m'en suis voulu, et j'ai profité d'une crise de jalousie et de possessivité d'Anthony pour le quitter car je me sentais coupable d'avoir des nouvelles d'Alex dans son dos.
Anthony est alors rentré dans une période noire, qui m'a fait fuir de plus en plus malgré ce sentiment incommensurable que je ressentais pour lui depuis déjà presque deux ans. Il oscillait entre état dépressif et colère. Crise de jalousie à débarquer chez moi à une heure du matin. A me suivre. Me harceler de sms. Il me disait perdre pied, devenir fou depuis que je n'étais plus là, qu'il perdait ses repères sans moi. J'ai meme eu droit à une lettre d'amour de 4 pages qui m'a faite fondre en larmes des les premiers mots.
Lorsqu'il m'arrivait de l'apercevoir, j'avais le poil qui se hérissait, la flamme qui jaillissait au creux de mon ventre... Mais je ne pouvais plus tolérer ce comportement excessif dû à sa possessivité.
Je revoyais Alex, je me sentais plus rassurée et beaucoup plus dans la maitrise des choses.
Six mois se sont écoulés pendant lesquels j'avais qlq nouvelles d'Alex et je m'étais rapprochée d'Anthony, mais dans le cadre d'une relation purement platonique et complice. Il disait que ma présence l'apaisait. J'étais là mais je lui disait de ne rien espérer et je reprenais petit à petit mon indépendance, ce qu'il (je le pensais) comprenait.
Il y a eu qlq dérapages, mon attirance et mon amour pour lui étant toujours présents, mais son attitude avait eu raison de ma confiance en lui et en un avenir sain et serein.
Puis, délicatement j'ai commencé à couper les ponts, à contrecoeur, coeur brisé, déchiré, mais, à 25 ans, besoin d'avancer.
C'est là que tout a dérapé. C'était il y a trois mois.
J'ai voulu être honnête avec Anthony et je lui ait avoué que j'allais à une soirée avec des amis de ma ville "d'adoption" et que mon ex serait peut être présent, pas certain.
Il m'a remercié de ma franchise et m'a juré de ne pas faire 1H30 de route pour me suivre comme il avait pu le faire à plusieurs reprises.
Sauf qu'il m'a suivie. Il a débarqué en bas de l'immeuble d'Alex en lui disant qu'il savait que j'étais là. Ce qui était faux.
Alex m'a appelée. Je suis arrivée, j'ai essayé de raisonner Anthony, mais tout s'est enchainé. Alex, avec toute l'animosité qu'il avait contre Anthony, qui lui avait piqué son ex copine, qui la rendait plus ou moins heureuse, s'est emporté.
Il lui a demandé de me laisser, Anthony était violent dans ses propos, il m'a traitée de s**** et les coups sont partis. Je me suis retrouvée entre eux deux, et j'ai pris des coups perdus.
Hopital, rien de grave pour moi ni pour les autres, mais les nerfs ont lâchés aux urgence, crise de larmes, psychologue de garde etc...
Depuis cela, j'ai rompu tout contact avec Anthony. J'ai repris contact avec Alex et plus ou moins une début d'histoire.
Mais c'est là que je suis mal.
Malgré tout l'amour et la tendresse qu'Alex me porte, Anthony reste là, présent, dans toutes mes pensées.
Ce qui n'aide pas c'est que je vis et travaille toujours dans ma ville natale, à 3mn d'Anthony et 1h30 d'Alex.
Pendant deux mois, aucune nouvelles d'Anthony, qui aurait semble t il fait une dépression : barbe qui pousse lui qui était toujours rasé de près, arrêt de travail... tous nos amis communs ont coupé tout contact avec lui après cette histoire, d'autant plus qu'en sortant de l'hôpital il avait rayé ma voiture par vengeance.
Puis, au bout de deux, et cela depuis un mois maintenant, Il refait surface de différents manières :
- Venir en boîte avec une bande d'amis à lui qui détestait ladite boite en question (ma soirée pour l'anniversaire d'une copine était prévue depuis six mois. il savait que je serais là. et il détestait les boites de nuit et ses amis détestaient cette boite). Il m'a cherchée du regard toute la soirée. Moi aussi.
- Venir à ma salle de sport aux heures ou j'y vais depuis toujours (21h) alors que lui détestait y aller pendant ces heures là.
J'ai donc essayé de décaler mes jours et horaires de sport mais il finissait toujours par venir aux memes heures que moi
- garer sa voiture devant mon travail (je connais la marque et la plaque de sa voiture par coeur) pile aux heures ou je pars/j'arrive (je commence à 14h, la voiture est là quand j'arrive, deux minutes après que je sois rentrée, elle a disparu).
- me suivre (je l'ai vu plusieurs fois derrière moi pendant que je sortais, ou bien passer devant la salle pendant certaines heures où j'y suis, et se garer au loin à scruter mon heure de sortie).
Il m'a débloquée sur instagram le jour de nos supposés deux ans de relation mais pas sur Facebook.
La semaine dernière je l'ai "croisé" quasiment tous les jours, lui en ville ou sa voiture devant mon travail.
Je surveille quand il part, et il ne sort jamais d'une résidence, il est toujours garé soit devant mon travail ou sur le chemin que j'emprunte pour venir à pied, un rayon de 300m je dirais. Lui qui déteste marcher je le vois mal faire 300m pour rejoindre une résidence ou il aurait une supposée copine. Quand il n'avait pas de place en bas de chez moi il se garait sur le trottoir alors qu'il avait des places de l'autre coté de la rue !
Aujourd'hui je l'a croisé deux fois, seul. Il m'a même suivie sur la route que j'empruntais pour aller faire mes courses.
Puis ce soir, le drame.
Il est arrivé avec une femme à la salle de sport (une heure ou il savait forcement que j'y serais). Une amie m'a dit qu'ils n'étaient pas proches, elle ne les a pas vus s'embrasser, ni arriver main dans la main. Ils sont arrivés séparément mais sont rentrés ensemble dans la salle.
Tout le monde me dit que c'est pour me rendre jalouse.
A l'heure actuelle je suis perdue.
Pourquoi me suivre et ne plus se cacher depuis un mois, être encore en bas de mon travail ce matin, et débarquer avec une "prétendante" ce soir? Est ce vraiment sa copine? Est pour m'embêter et me faire réagir pour que je vienne lui parler (il ne viendra pas me parler car j'ai déposé plainte pour l'agression en bas de chez Alex, il a eu un rappel à la loi avec ordre de me laisser tranquille sinon convocation et déclenchement d'une procédure...) ou bien souhaite t il me faire mal un dernière fois en guise d'adieu?
Je suis perdue, besoin de vos avis, et merci d'avoir pris le temps de lire mon histoire.
Nouvelle sur ce site, je vais tenter de vous résumer mon histoire.
A l'heure actuelle, au fond du gouffre, j'ai surtout besoin de me libérer d'un poids et d'avoir des avis extérieurs.
Il y a deux ans et demi, j'ai entamé une relation fusionnelle, passionnelle, avec mon meilleur ami.
J'étais en couple depuis six ans avec une personne formidable. Alex. Une relation stable, saine, mais qui manquait un peu de "piment" (premier amour). Nous avions 18 ans ans lorsque nous nous sommes rencontrés.
A mes 24 ans, je terminais mes études, mon ami les continuait dans une autre ville mais me retrouvait dans notre petit cocon tous les week end. Une situation temporaire.
Le hic, c'est que j'étais partie de ma ville natale pour le retrouver mais, son parcours faisant, il a du partir dans une autre ville pour continuer ses études. Je me suis habituée à sa ville, fait des amis... Une simple formalité.
Puis, on m'a proposé de retourner dans ma ville natale, auprès de mes amis, ma famille, pour un poste en CDD.
J'ai accepté, la fin du CDD coïncidait avec le retour de mon chéri chez nous. Je le retrouverais le week end, cela n'y paraîtrait que du feu.
Le must, c'était que j'allais travailler avec mon meilleur ami, mon confident, qui ne m'attirait (à l'époque) absolument pas. Anthony.
Me voilà dans mon nouveau travail. Contente de revenir dans ma ville natale, bien plus active et plus vivante que ma ville "d'adoption" que j'avais rejoint pour mon chéri, Alex.
Je prends mes petites habitudes (j'étais retournée chez mes parents pendant cette période) : travail et sorties avec amis la semaine, chéri chéri le week end.
Puis, qqch d'incontrôlable s'est produit. Prévisible me direz vous, mais incontrôlable.
Petit à petit, j'adorais me confier à mon meilleur ami. C'était mon repère, mon refuge, mon confident pour les sorties, pour m'intégrer au travail. Inséparables. Il nous arrivait d'avoir des moments en tête à tête, de plus en plus, et j'adorais cela. je ne le regardais plus de la même façon. Je sentais des pointes de jalousie et de mélancolie lorsqu'il me parlait de filles qui lui plaisaient.
Puis peu à peu, j'ai senti que lui non plus n'était pas indifférent. Il a été le premier à dire ce qu'il avait sur le coeur, un soir de sortie.
Il m'a dit n'avoir jamais ressenti cela, avec son ex. Il ressentait qqch de fort et d'incotrolable pour moi. J'étais devenue une obsession, une drogue pour lui. Il avait mal de me voir partir rejoindre Alex le week end, il voulait sans cesse être avec moi, me protéger, me prendre dans ses bras.
C'est là que tout a basculé, moi, Pauline, la fille droite dans ses bottes, ambitieuse, sérieuse, à qui les grands projets de la vie s'ouvrait, j'avais trouvé une chéri parfait avec qui je m'entendais à merveille et j'avais fait abstraction du manque de "passion" dans notre intimité et de son manque de prise d'initiative sans pour autant en être malheureuse.
Je tombais sous le charme, et bientôt amoureuse, de mon meilleur ami, quelque chose d'incontrôlable, des sentiments incommensurable. Moi qui suis toujours dans la maitrise des choses, je ne maitrisais plus rien, et j'ai perdu pied.
A contrecoeur, j'ai tout avoué à Alex, je l'ai quitté. Anthony me "pressait" en me mettant des ultimatums pour mon bien "Il faut choisir, lui ou moi, pour ton bien". Il ne s'est jamais rien passé avec Anthony pendant que j'étais avec Alex. J'avais beaucoup trop d'affection et de respect pour ce dernier pour le tromper. Impossible. Ce n'était pas dans ma nature.
Puis s'est ensuivi deux années de relation passionnelle, destructrice avec Anthony. Je lui en voulait au fond de moi de m'avoir forcé la main pour quitter Alex. Je lui en voulait de ne pas m'avoir laissé le temps de prendre conscience que mes sentiments s'étaient éteints. Je n'étais même pas certaine de ne plus l'aimer.
J'étais, cependant, bien avec Anthony. Je trouvais dans notre relation le piment qui me manquait. Chaque sortie, chaque moments volés étaient ensoleillés par sa simple présence, par notre complicité à crever les yeux, notre attirance impossible à cacher. Ce désir fou qui ne m'a jamais quittée pendant deux ans malgré nos déboires.
Des déboires il y en a eu. Incapable de savoir si j'avais fait le bon choix, j'avais tendance à partir, lui dire que tout était fini, car je n'arrivais pas a couper contact avec Alex qui était au plus mal et je me sentais coupable.
Je voyais en Alex le bon et Anthony le mauvais, qui m'avait séparée d'Alex. Alors qu'il n'y pouvait rien !
Cet amour je l'ai vécu et ressenti du fond de mon coeur et de mes tripes, le plus sincèrement possible. Quoiqu'il arrive, il fallait que je vive cet amour, la séparation, avec le recul était inévitable entre Alex et moi.
Anthony a mal supporté ces périodes là. Pour la faire courte, cela a été des nuits de prise de tete, une vitre de ma voiture brisée un jour ou j'allais boire un verre avec Alex. Il voulait peu à peu me garder pour lui et s'enfermait dans des crises de jalousie maladive.
Touchée par sa douleur, j'ai voulu lui laisser une vraie chance, car j'étais inconditionnellement amoureuse folle de lui. Je lui pardonnais tout, il essayait de tout faire pour me rendre heureuse, me traitait comme une princesse, rappliquait dans la minute quand je n'étais pas bien.
J'ai donc coupé tout contact avec Alex et me suis consacrée à essayer de construire qqch avec Anthony. J'ai signé un CDI dans ma ville natale et pris un appartement à 3mn de chez Anthony,
Nous avons réussi à être heureux. Une belle complicité prenait forme entre nous, sorties en amoureux, il m'avait préparé un week end surprise à Disney, moi qui adore cet endroit. Beaucoup de prises d'initiatives qui me manquaient chez Alex.
Un vrai petit couple, il m'écoutait et me rassurait beaucoup. J'adorais sa famille, mes parents me sentaient heureuse et épanouie et me l'avait fait remarqué.
Mais toujours des petites crises de possessivité que j'arrivais plus ou moins à désamorcer.
Puis Alex est revenu aux nouvelles et je n'ai pas réussi à lui fermer la porte. J'ai répondu. Je m'en suis voulu, et j'ai profité d'une crise de jalousie et de possessivité d'Anthony pour le quitter car je me sentais coupable d'avoir des nouvelles d'Alex dans son dos.
Anthony est alors rentré dans une période noire, qui m'a fait fuir de plus en plus malgré ce sentiment incommensurable que je ressentais pour lui depuis déjà presque deux ans. Il oscillait entre état dépressif et colère. Crise de jalousie à débarquer chez moi à une heure du matin. A me suivre. Me harceler de sms. Il me disait perdre pied, devenir fou depuis que je n'étais plus là, qu'il perdait ses repères sans moi. J'ai meme eu droit à une lettre d'amour de 4 pages qui m'a faite fondre en larmes des les premiers mots.
Lorsqu'il m'arrivait de l'apercevoir, j'avais le poil qui se hérissait, la flamme qui jaillissait au creux de mon ventre... Mais je ne pouvais plus tolérer ce comportement excessif dû à sa possessivité.
Je revoyais Alex, je me sentais plus rassurée et beaucoup plus dans la maitrise des choses.
Six mois se sont écoulés pendant lesquels j'avais qlq nouvelles d'Alex et je m'étais rapprochée d'Anthony, mais dans le cadre d'une relation purement platonique et complice. Il disait que ma présence l'apaisait. J'étais là mais je lui disait de ne rien espérer et je reprenais petit à petit mon indépendance, ce qu'il (je le pensais) comprenait.
Il y a eu qlq dérapages, mon attirance et mon amour pour lui étant toujours présents, mais son attitude avait eu raison de ma confiance en lui et en un avenir sain et serein.
Puis, délicatement j'ai commencé à couper les ponts, à contrecoeur, coeur brisé, déchiré, mais, à 25 ans, besoin d'avancer.
C'est là que tout a dérapé. C'était il y a trois mois.
J'ai voulu être honnête avec Anthony et je lui ait avoué que j'allais à une soirée avec des amis de ma ville "d'adoption" et que mon ex serait peut être présent, pas certain.
Il m'a remercié de ma franchise et m'a juré de ne pas faire 1H30 de route pour me suivre comme il avait pu le faire à plusieurs reprises.
Sauf qu'il m'a suivie. Il a débarqué en bas de l'immeuble d'Alex en lui disant qu'il savait que j'étais là. Ce qui était faux.
Alex m'a appelée. Je suis arrivée, j'ai essayé de raisonner Anthony, mais tout s'est enchainé. Alex, avec toute l'animosité qu'il avait contre Anthony, qui lui avait piqué son ex copine, qui la rendait plus ou moins heureuse, s'est emporté.
Il lui a demandé de me laisser, Anthony était violent dans ses propos, il m'a traitée de s**** et les coups sont partis. Je me suis retrouvée entre eux deux, et j'ai pris des coups perdus.
Hopital, rien de grave pour moi ni pour les autres, mais les nerfs ont lâchés aux urgence, crise de larmes, psychologue de garde etc...
Depuis cela, j'ai rompu tout contact avec Anthony. J'ai repris contact avec Alex et plus ou moins une début d'histoire.
Mais c'est là que je suis mal.
Malgré tout l'amour et la tendresse qu'Alex me porte, Anthony reste là, présent, dans toutes mes pensées.
Ce qui n'aide pas c'est que je vis et travaille toujours dans ma ville natale, à 3mn d'Anthony et 1h30 d'Alex.
Pendant deux mois, aucune nouvelles d'Anthony, qui aurait semble t il fait une dépression : barbe qui pousse lui qui était toujours rasé de près, arrêt de travail... tous nos amis communs ont coupé tout contact avec lui après cette histoire, d'autant plus qu'en sortant de l'hôpital il avait rayé ma voiture par vengeance.
Puis, au bout de deux, et cela depuis un mois maintenant, Il refait surface de différents manières :
- Venir en boîte avec une bande d'amis à lui qui détestait ladite boite en question (ma soirée pour l'anniversaire d'une copine était prévue depuis six mois. il savait que je serais là. et il détestait les boites de nuit et ses amis détestaient cette boite). Il m'a cherchée du regard toute la soirée. Moi aussi.
- Venir à ma salle de sport aux heures ou j'y vais depuis toujours (21h) alors que lui détestait y aller pendant ces heures là.
J'ai donc essayé de décaler mes jours et horaires de sport mais il finissait toujours par venir aux memes heures que moi
- garer sa voiture devant mon travail (je connais la marque et la plaque de sa voiture par coeur) pile aux heures ou je pars/j'arrive (je commence à 14h, la voiture est là quand j'arrive, deux minutes après que je sois rentrée, elle a disparu).
- me suivre (je l'ai vu plusieurs fois derrière moi pendant que je sortais, ou bien passer devant la salle pendant certaines heures où j'y suis, et se garer au loin à scruter mon heure de sortie).
Il m'a débloquée sur instagram le jour de nos supposés deux ans de relation mais pas sur Facebook.
La semaine dernière je l'ai "croisé" quasiment tous les jours, lui en ville ou sa voiture devant mon travail.
Je surveille quand il part, et il ne sort jamais d'une résidence, il est toujours garé soit devant mon travail ou sur le chemin que j'emprunte pour venir à pied, un rayon de 300m je dirais. Lui qui déteste marcher je le vois mal faire 300m pour rejoindre une résidence ou il aurait une supposée copine. Quand il n'avait pas de place en bas de chez moi il se garait sur le trottoir alors qu'il avait des places de l'autre coté de la rue !
Aujourd'hui je l'a croisé deux fois, seul. Il m'a même suivie sur la route que j'empruntais pour aller faire mes courses.
Puis ce soir, le drame.
Il est arrivé avec une femme à la salle de sport (une heure ou il savait forcement que j'y serais). Une amie m'a dit qu'ils n'étaient pas proches, elle ne les a pas vus s'embrasser, ni arriver main dans la main. Ils sont arrivés séparément mais sont rentrés ensemble dans la salle.
Tout le monde me dit que c'est pour me rendre jalouse.
A l'heure actuelle je suis perdue.
Pourquoi me suivre et ne plus se cacher depuis un mois, être encore en bas de mon travail ce matin, et débarquer avec une "prétendante" ce soir? Est ce vraiment sa copine? Est pour m'embêter et me faire réagir pour que je vienne lui parler (il ne viendra pas me parler car j'ai déposé plainte pour l'agression en bas de chez Alex, il a eu un rappel à la loi avec ordre de me laisser tranquille sinon convocation et déclenchement d'une procédure...) ou bien souhaite t il me faire mal un dernière fois en guise d'adieu?
Je suis perdue, besoin de vos avis, et merci d'avoir pris le temps de lire mon histoire.