- 24 juin 2016, 22:48
#1169753
Bonjour,
Voici mon histoire.
Je suis en couple depuis 4 ans avec ma copine. J’ai la trentaine et elle 25 ans. Nous habitons la même ville mais ne vivons pas ensemble pour des raisons qui seraient longues et pas très intéressantes à expliquer. J’ai plusieurs emplois qui me passionnent et elle est étudiante en master.
Sa situation : elle souhaite devenir costumière mais étant refusée jusqu’ici dans les écoles qui l’intéressaient, elle étudie les lettres à la fac et redouble sa 2e année de master. N’étant pas soutenue, ni moralement ni financièrement par ses parents, elle a du faire un prêt étudiant et se trouver un job alimentaire. Son mémoire est un échec, ce qu’elle a rendu n’est pas bon (dixit ses directrices de recherche). Fin mai elle est allée à Paris pour passer des entretiens pour plusieurs écoles et formations pro de costumière (ayant 25 ans c’était la dernière année qu’elle pouvait postuler) : toutes les réponses furent négatives. Elle n’a donc pas d’argent, un prêt à rembourser, pas d’écoles pour l’an prochain et un mémoire sur lequel elle a travaillé 3 ans pour avoir au final une mauvaise note. Elle se voit faire un job alimentaire toute sa vie ; elle est au bout du rouleau.
Le 4 mai dernier, elle est venue chez moi en pleurant pour me dire qu’elle ne savait plus si elle était encore amoureuse de moi. Gros choc pour moi qui ne m’y attendais pas, car elle me disait encore « je t’aime » deux semaines auparavant.
Les raisons : très pris par mon emploi du temps et elle très prise par l’écriture de son mémoire, nous ne nous sommes pas suffisamment vus ces derniers mois et son amour pour moi s’est peu à peu éteint. J’avais conscience que ce n’était pas notre meilleure période, mais je savais qu’une fois son mémoire fini nous aurions eu beaucoup plus de temps pour nous. J’attendais donc cet été avec impatience pour que nous puissions nous retrouver.
Nous ne nous sommes jamais trompés, nous nous engueulons très rarement et elle n’a personne d’autre dans sa vie.
Nous avons discuté calmement de ce qui avait pu la mener à cette perte de sentiment et ne nous sommes pas séparés afin de pouvoir sauver notre relation. Nous avons donc continué à nous voir et j’ai ralenti mes activités professionnelles afin de lui consacrer un maximum de temps. Nous avons passé après ça de très bons moments, très complices, chez elle, chez moi, au musée, dans un concert, en ville...
Avant son départ pour Paris fin mai, comme la situation semblait s’arrangeait entre nous selon moi, je lui ai simplement dit de profiter de la distance entre nous pour réfléchir à notre couple. Grosse erreur de ma part. Elle s’est mise à pleurer comme jamais, me disant qu’elle n’avait toujours pas de réponse à me donner.
A son retour de Paris, nous avons continué à nous voir (beaucoup moins car l’échéance du rendue de son mémoire approchait de plus en plus). Nous n’avons pas rompu et communiquons beaucoup par téléphone ou par mail. Je ne lui ai pas redemandé si elle savait où elle en était vis-à-vis de nous, afin de ne pas la brusquer et rajouter un dilemme supplémentaire à sa situation.
Depuis quelques jours, peut être est-ce l’accumulation de pression et d’échecs, peut être est-ce le fait de ne pas se voir, elle me parait beaucoup plus distante. Sans la harceler, je suis à l’origine de presque toutes les prises de contacts, sauf quand elle me téléphone à 2 ou 3h du matin parce qu’elle se sent très mal. J’essaie du mieux que je peux de l’écouter et de la rassurer mais trouver les mots est parfois difficile.
Elle a un dernier gros devoir à rendre mais après le 30 juin son année scolaire sera terminée. Je pense qu’elle pourra alors faire le point sur notre couple, mais elle m’envoie de moins en moins de signes encourageants.
De mon côté, j’ai profité de cette période pour me repasser le film de notre relation. J’ai bien entendu ces reproches tout à fait justifiés et j’ai pris conscience de beaucoup de choses. J’en ai aussi profité pour prendre davantage soin de moi, me remettre au sport, sortir plus, commencer de nouveaux projets qui aboutissent peu à peu. Quoi qu’il advienne, j’aurai avancé d’un point de vue personnel. Elle le remarque et m’a même dit « tu fais plein plein de trucs en ce moment, c’est super cool ».
Enfin bref, j’ai peur qu’elle n’ait pas rompu uniquement parce que d’autres problèmes occupaient ses pensées ces dernières semaines. Je ne sais pas quoi faire de plus pour raviver la flamme. Le seul interdit que j’ai commis fut de lui demander de penser à nous et de lui faire une déclaration avant son départ pour Paris.
Elle répond toujours à mes messages, accepte les rendez-vous que je lui propose, mais je sens bien que son attitude est de moins en moins portée vers la réconciliation qu’avant.
Voilà pourquoi je me sens comme en sursis et que je ne sais pas si nous serons encore ensemble demain…
Des avis ? Des conseils ?
Voici mon histoire.
Je suis en couple depuis 4 ans avec ma copine. J’ai la trentaine et elle 25 ans. Nous habitons la même ville mais ne vivons pas ensemble pour des raisons qui seraient longues et pas très intéressantes à expliquer. J’ai plusieurs emplois qui me passionnent et elle est étudiante en master.
Sa situation : elle souhaite devenir costumière mais étant refusée jusqu’ici dans les écoles qui l’intéressaient, elle étudie les lettres à la fac et redouble sa 2e année de master. N’étant pas soutenue, ni moralement ni financièrement par ses parents, elle a du faire un prêt étudiant et se trouver un job alimentaire. Son mémoire est un échec, ce qu’elle a rendu n’est pas bon (dixit ses directrices de recherche). Fin mai elle est allée à Paris pour passer des entretiens pour plusieurs écoles et formations pro de costumière (ayant 25 ans c’était la dernière année qu’elle pouvait postuler) : toutes les réponses furent négatives. Elle n’a donc pas d’argent, un prêt à rembourser, pas d’écoles pour l’an prochain et un mémoire sur lequel elle a travaillé 3 ans pour avoir au final une mauvaise note. Elle se voit faire un job alimentaire toute sa vie ; elle est au bout du rouleau.
Le 4 mai dernier, elle est venue chez moi en pleurant pour me dire qu’elle ne savait plus si elle était encore amoureuse de moi. Gros choc pour moi qui ne m’y attendais pas, car elle me disait encore « je t’aime » deux semaines auparavant.
Les raisons : très pris par mon emploi du temps et elle très prise par l’écriture de son mémoire, nous ne nous sommes pas suffisamment vus ces derniers mois et son amour pour moi s’est peu à peu éteint. J’avais conscience que ce n’était pas notre meilleure période, mais je savais qu’une fois son mémoire fini nous aurions eu beaucoup plus de temps pour nous. J’attendais donc cet été avec impatience pour que nous puissions nous retrouver.
Nous ne nous sommes jamais trompés, nous nous engueulons très rarement et elle n’a personne d’autre dans sa vie.
Nous avons discuté calmement de ce qui avait pu la mener à cette perte de sentiment et ne nous sommes pas séparés afin de pouvoir sauver notre relation. Nous avons donc continué à nous voir et j’ai ralenti mes activités professionnelles afin de lui consacrer un maximum de temps. Nous avons passé après ça de très bons moments, très complices, chez elle, chez moi, au musée, dans un concert, en ville...
Avant son départ pour Paris fin mai, comme la situation semblait s’arrangeait entre nous selon moi, je lui ai simplement dit de profiter de la distance entre nous pour réfléchir à notre couple. Grosse erreur de ma part. Elle s’est mise à pleurer comme jamais, me disant qu’elle n’avait toujours pas de réponse à me donner.
A son retour de Paris, nous avons continué à nous voir (beaucoup moins car l’échéance du rendue de son mémoire approchait de plus en plus). Nous n’avons pas rompu et communiquons beaucoup par téléphone ou par mail. Je ne lui ai pas redemandé si elle savait où elle en était vis-à-vis de nous, afin de ne pas la brusquer et rajouter un dilemme supplémentaire à sa situation.
Depuis quelques jours, peut être est-ce l’accumulation de pression et d’échecs, peut être est-ce le fait de ne pas se voir, elle me parait beaucoup plus distante. Sans la harceler, je suis à l’origine de presque toutes les prises de contacts, sauf quand elle me téléphone à 2 ou 3h du matin parce qu’elle se sent très mal. J’essaie du mieux que je peux de l’écouter et de la rassurer mais trouver les mots est parfois difficile.
Elle a un dernier gros devoir à rendre mais après le 30 juin son année scolaire sera terminée. Je pense qu’elle pourra alors faire le point sur notre couple, mais elle m’envoie de moins en moins de signes encourageants.
De mon côté, j’ai profité de cette période pour me repasser le film de notre relation. J’ai bien entendu ces reproches tout à fait justifiés et j’ai pris conscience de beaucoup de choses. J’en ai aussi profité pour prendre davantage soin de moi, me remettre au sport, sortir plus, commencer de nouveaux projets qui aboutissent peu à peu. Quoi qu’il advienne, j’aurai avancé d’un point de vue personnel. Elle le remarque et m’a même dit « tu fais plein plein de trucs en ce moment, c’est super cool ».
Enfin bref, j’ai peur qu’elle n’ait pas rompu uniquement parce que d’autres problèmes occupaient ses pensées ces dernières semaines. Je ne sais pas quoi faire de plus pour raviver la flamme. Le seul interdit que j’ai commis fut de lui demander de penser à nous et de lui faire une déclaration avant son départ pour Paris.
Elle répond toujours à mes messages, accepte les rendez-vous que je lui propose, mais je sens bien que son attitude est de moins en moins portée vers la réconciliation qu’avant.
Voilà pourquoi je me sens comme en sursis et que je ne sais pas si nous serons encore ensemble demain…
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