- 16 juin 2016, 15:48
#1166498
Bonjour à tous,
Après avoir lu et relu différents articles sur internet au sujet de la rupture, notamment sur les relations courtes et comment récupérer son ex ou au contraire l'oublier, je ressens aussi le besoin de raconter mon histoire afin de récolter quelques précieux avis et conseils, même si, je le conçois, chaque histoire est personnelle et unique. Ca me fait également du bien de voir que je ne suis pas la seule à ressentir cette souffrance (car oui, dans ces moments là on a l'impression que personne ne peut comprendre notre douleur)... J'ai bien peur que cela soit un peu long car j'aimerais être le plus claire et précise possible
Je sors d'une relation de 4 mois et demi et qui s'est terminée il y a 15 jours.
Plus jeune (j'ai bientôt 33 ans) j'ai eu 2 longues relations dans lesquelles je n'étais pas épanouie car pas amoureuse, j'avais certainement besoin de me sentir aimée et j'ai une tendance à la dépendance affective. Il y a 2 ans, à la suite de plusieurs événements, j'ai sombré dans une dépression qui m'a conduite à une hospitalisation. Il faut savoir que j'avais un terrain fragile à cause d'une enfance et une adolescence quelque peu chaotiques (mère bipolaire et alcoolique, décédée il y a bientôt 5 ans). J'ai ensuite recommencé une nouvelle vie, seule, avec un nouveau travail et un nouvel appart (je n'avais jamais vécu seule auparavant). Cette période fut épanouissante, j'éprouvais même une sorte d'euphorie qui était sans doute due à mon traitement (antidépresseurs et anxiolitiques). Mais ça ne dure pas. Un an plus tard, j'ai décidé d'arrêter les médicaments car je n'en ressentais plus les effets et je ne me faisais plus suivre non plus. Je ne supportais plus mon travail et suite à des arrêts maladie prolongés je me suis fait licenciée au début de cette année. C'est à ce moment là que j'ai rencontré mon ex.
Lui est quelqu'un de très indépendant, et a été plus longtemps célibataire qu'en couple. Il sait très bien vivre seul, a un travail et une passion qui lui prennent du temps (les jeux vidéo). Les premières semaines, tout se passait bien, j'allais chez lui, il venait chez moi, puis nous sommes tombés amoureux naturellement
Pour la première fois, je ressentais réellement de la passion, de l'admiration et de l'amour pour quelqu'un. Mais voilà, mes peurs et ma dépendance ont commencé à prendre le dessus et j'avais de plus en plus besoin d'être rassurée. Je le mettais sur un piédestal et ma vie ne tournait plus qu'autour de lui, étant sans emploi je n'attendais que le moment où j'allais le voir. J'étais dans la passion, la fusion, alors que lui ne fonctionne pas comme ça : il a besoin d'avoir un équilibre entre son travail, ses amis, ses activités et sa petite amie. Moi je le plaçais au-dessus de tout. En revanche, je tenais à respecter ses besoins et ne le harcelais pas de messages ni d'appels lorsqu'on ne se voyait pas. Mais lors de nos moments passés ensemble, je ne pouvais m'empêcher de lui réclamer toujours plus d'attention, voire de lui faire des reproches... Il m'a dit une fois que, si une relation ne lui convenait pas, même amoureux il était capable d'y mettre fin pour se préserver. Moi qui suis entière et passionnée, c'est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à concevoir. Pourtant il a su se montrer patient, à l'écoute et il était démonstratif, je ne peux pas dire le contraire. A la suite d'une discussion au sujet des enfants (lui aimerait en avoir plus tard, moi pas forcément) je lui ai demandé s'il mettrait fin à notre relation si je lui disais que j'étais certaine de ne jamais en vouloir, il m'a répondu que oui
je l'ai mal pris et nous avons fait une pause d'une semaine car il avait besoin de prendre du recul et de réfléchir à tout ça. Semaine très difficile pour moi, évidemment. Finalement lorsque nous nous sommes revus, il a admis qu'il était prématuré de mettre fin à notre relation à cause de cela, mais qu'il avait besoin que nous partagions plus de choses ensemble, que nous fassions des activités qui nous plairaient à tous les 2. Je dois dire que je suis bien loin du monde des jeux vidéo alors que pour lui c'est un mode de vie, et me consacrer autant de temps au détriment de sa passion était selon lui une vraie preuve d'amour. Mais je l'aimais et appréciais tellement ses qualités que pour rien au monde je ne me serais séparée de lui. Moi qui ai du mal à exprimer ce que je ressens, il me "forçait" à lui parler et à lui faire part de mes besoins, il communiquait beaucoup - chose rare chez un homme! Bref, il est mature, intelligent, et affronte les problèmes... J'avais la sensation qu'il me tirait vers le haut. Moi j'étais attentionnée, affectueuse et c'est entre autres ce qu'il aimait chez moi. De plus, sexuellement nous étions fusionnels et j'étais souvent en demande, ce qui était sûrement dû encore une fois à cette fichue dépendance. 2 semaines après avoir décidé de nous laisser une 2e chance, je lui ai reproché sa réticence à rencontrer ma famille. Nous avions déjà eu cette discussion plusieurs fois mais je ne voulais pas comprendre. J'avais besoin qu'il accepte cela pour être rassurée, lui avait besoin que notre relation soit sereine avant de franchir ce cap : c'était le serpent qui se mord la queue... Bien sûr, j'ai une fois de plus regretté mon comportement et lui ai envoyé un sms pour lui dire que je n'étais pas fâchée et que je l'aimais, il m'a répondu qu'il m'aimait aussi. Mais pour lui ce fut la goutte d'eau et après 2 jours de réflexion, il est venu m'annoncer que c'était fini. Pour moi c'était le drame : j'ai pleuré, lui ai promis de changer, l'ai supplié de ne pas me quitter... Bref, pathétique. Je lui ai demandé s'il ne m'aimait plus, il m'a répondu qu'il ne savait plus où il en était. Que quelque chose s'était cassé. Pourtant, quelques jours avant il semblait toujours amoureux et nous avions même des (petits) projets. Il est parti et là, j'ai fait une grosse bêtise, j'ai pris des médicaments avec de l'alcool et le lui ai dit... Il a donc fait demi-tour dans le but de me porter secours, non sans être extrêmement en colère. Il a pris ça pour du chantage affectif, je l'ai plus ressenti comme un geste de désespoir, la douleur étant trop dure à supporter. Mais c'était sûrement les 2, sinon je ne l'aurais pas averti... Encore un gros regret de ma part car ça n'a fait qu'empirer la situation, il m'a dit que j'étais instable et que ce n'était pas comme ça qu'il allait revenir. J'ai passé la nuit à l'hôpital et il a pris le double de mes clés au cas où je ne rentrerais pas tout de suite (j'ai un chat). Je lui ai envoyé des sms jusqu'au lendemain soir où je suis rentrée chez moi. En gros, il m'a dit qu'il avait rompu pour se préserver car la situation le stressait et l'étouffait, et qu'il fallait que je me fasse aider et que j'apprenne à vivre pour moi. Que c'était dur pour lui aussi mais que le temps ferait partir la douleur. Je lui ai demandé s'il pouvait passer me rendre mes clés (prétexte pour le voir) mais il a répondu qu'il ne pouvait pas et qu'il avait besoin de temps pour digérer tout ça. Je lui ai fait part de mes regrets de ne pas avoir fait ce qu'il fallait. Depuis je le laisse tranquille et nous n'avons aucun contact (ça fait une quinzaine de jours). Cette rupture m'a fait replonger de plus belle dans la dépression. J'ai entrepris une nouvelle thérapie et tiens le coup grâce aux anxiolitiques, mais par moments je suis envahie par le désespoir, les regrets, la culpabilité et le sentiment d'impuissance. Je ressasse nos moments passés ensemble. Je me dis que j'avais enfin la chance d'être avec quelqu'un que j'aimais vraiment et que j'ai tout gâché. Je ne sais pas ce que je dois faire : attendre que ce soit lui qui me contacte, notamment pour ces fichues clés (s'il ne voulait pas du tout me revoir je suppose qu'il les auraient déposées dans ma boîte aux lettres...)? J'ai pensé à lui exprimer par écrit ce que je ressens, non pour le récupérer (bien que ce soit ce que je souhaite au fond mais je sais qu'il ne reviendra pas sur sa décision) mais pour lui dire que je comprends son choix, mais j'ai trop peur de sa réponse, c'est sûrement trop tôt... S'il ne fait rien je serai bien obligée à un moment de lui réclamer mes clés car j'en aurai probablement besoin cet été mais pour l'instant je m'en sens incapable, malgré ce que j'ai pu lire sur d'autres sites où il est conseillé de ne pas faire de SR après une relation de courte durée... De plus, je ne sais quoi penser du fait qu'il ne prenne pas de mes nouvelles après ce qu'il s'est passé... Je sais qu'il faut que je me reconstruise, que je m'occupe de moi etc mais j'ai peur de le perdre définitivement.
Désolée pour le pavé et merci de m'avoir lue.
Après avoir lu et relu différents articles sur internet au sujet de la rupture, notamment sur les relations courtes et comment récupérer son ex ou au contraire l'oublier, je ressens aussi le besoin de raconter mon histoire afin de récolter quelques précieux avis et conseils, même si, je le conçois, chaque histoire est personnelle et unique. Ca me fait également du bien de voir que je ne suis pas la seule à ressentir cette souffrance (car oui, dans ces moments là on a l'impression que personne ne peut comprendre notre douleur)... J'ai bien peur que cela soit un peu long car j'aimerais être le plus claire et précise possible

Je sors d'une relation de 4 mois et demi et qui s'est terminée il y a 15 jours.
Plus jeune (j'ai bientôt 33 ans) j'ai eu 2 longues relations dans lesquelles je n'étais pas épanouie car pas amoureuse, j'avais certainement besoin de me sentir aimée et j'ai une tendance à la dépendance affective. Il y a 2 ans, à la suite de plusieurs événements, j'ai sombré dans une dépression qui m'a conduite à une hospitalisation. Il faut savoir que j'avais un terrain fragile à cause d'une enfance et une adolescence quelque peu chaotiques (mère bipolaire et alcoolique, décédée il y a bientôt 5 ans). J'ai ensuite recommencé une nouvelle vie, seule, avec un nouveau travail et un nouvel appart (je n'avais jamais vécu seule auparavant). Cette période fut épanouissante, j'éprouvais même une sorte d'euphorie qui était sans doute due à mon traitement (antidépresseurs et anxiolitiques). Mais ça ne dure pas. Un an plus tard, j'ai décidé d'arrêter les médicaments car je n'en ressentais plus les effets et je ne me faisais plus suivre non plus. Je ne supportais plus mon travail et suite à des arrêts maladie prolongés je me suis fait licenciée au début de cette année. C'est à ce moment là que j'ai rencontré mon ex.
Lui est quelqu'un de très indépendant, et a été plus longtemps célibataire qu'en couple. Il sait très bien vivre seul, a un travail et une passion qui lui prennent du temps (les jeux vidéo). Les premières semaines, tout se passait bien, j'allais chez lui, il venait chez moi, puis nous sommes tombés amoureux naturellement


Désolée pour le pavé et merci de m'avoir lue.