- 12 mai 2016, 14:19
#1151344
Bonjour à tous !
Je poste mon premier message sur ce forum et je tiens avant tout à en remercier les concepteurs (qui ne me liront sans doute pas, mais bref :p). Cet outil doit certainement apporter beaucoup de bien à nos pauvres cœurs meurtris.
Je présente vite fait le topo :
J'ai 25 ans, je suis une jeune femme habitant près de Paris. Mon ex en a 24 (25 à la fin du mois) et habite Nantes.
Je ne travaille pas (ou occasionnellement) et lui est encore étudiant. Nous étions ensemble depuis 4 mois, et il a rompu le mois dernier car il "sentait" depuis quelques semaines qu'il n'avait plus de sentiments amoureux à mon égard, seulement de l'affection.
Jusque là, on peut penser à un truc assez classique.
Et maintenant, l'histoire en détails :
Rencontre et amitié. Nous nous sommes rencontrés il y a 2 ans sur le chat d'un forum. On a appris à se connaître en communiquant assez souvent sur ce chat (presque tous les jours), puis par SMS. On a passé une bonne année à ne se considérer que comme de simples amis.
Ce qui nous a fait nous rapprocher son nos goûts en commun (Harry Potter, machin, bidule), une même vision des choses par rapport au forum qu'on fréquentait ("machin est débile, bidule est cool"), et surtout le fait qu'on était deux célibataires endurcis.
C'est un peu dur à avouer, mais pour des raisons propres à chacun de nous, nous n'avions JAMAIS été en couple. Lui pire que moi, car si j'ai pu avoir des aventures vite-fait, lui n'avait vraiment jamais embrassé une fille ou quoi (pas faute d'avoir essayé pourtant).
On s'est trouvé mutuellement du réconfort et on s'épaulait quand la solitude se faisait trop pesante. Je lui donnais des conseils pour qu'il tente des trucs avec les filles, et lui ne cessait de me répéter que j'étais une fille intéressante, géniale et intelligente. De plus, on a découvert qu'on avait le même idéal de couple (chacun chez soi, pas d'enfants, un contact quasi "amical" avec la tendresse en plus quoi).
Prise de conscience. Le temps défile, je commence à me dire que ce mec pourrait peut-être être le bon, mais lui, tellement peu sûr de lui, s'est voilé la face encore quelques mois. J'ai pris mon mal en patience en restant proche de lui sans rien en attendre.
J'ai failli poursuivre mes études à La Rochelle l'année dernière. Comme c'est proche de Nantes et que son père habite La Rochelle, il est soudain devenu tout fou et a commencé à me dire qu'on pourrait se voir pour boire des coups. Ça ne s'est pas concrétisé, mais l'idée que je vienne un week-end chez lui est restée.
1ere rencontre. J'y suis allée en octobre. J'y suis allée en ne m'attendant à rien, juste pour profiter, et tant mieux s'il y a attirance. Apparemment il était dans le même état d'esprit, assez défaitiste malgré tout car il a eu beaucoup de désillusions avec les filles.
On a passé un super week-end, on a pas vécu de blanc, on a bien ri, il s'est démené pour que je sois à l'aise. Je sentais qu'il avait craqué pour moi, même s'il le masquait le plus possible pour ne pas me faire fuir au cas où moi je n'aurais pas craqué en retour.
Le lendemain, chez moi, s'installe le manque. J'ai envie de savoir ce qu'il fait, j'ai envie d'en savoir plus sur lui que ce que je ne sais déjà. Le feeling est trop intense. Démarre aussitôt une période de 2 mois durant laquelle on s'envoie non-stop des SMS. Pour tout et n'importe quoi. Impossible de passer une seule journée sans nouvelles, pour l'un comme pour l'autre.
Je sens en moi que oui, nous allons finir ensemble la prochaine fois qu'on se verra. Je fais de mon mieux pour que monsieur se persuade de mes intentions. Je me souviens lui avoir dit que ma porte était ouverte et qu'il en avait les clefs. Même avec ça, il était tellement peu sûr de lui qu'il a demandé à ses amis si ça voulait bien dire ce qu'il croyait.
Mise en couple. On s'est revus en décembre pour un second week-end. La première journée, chacun attentait timidement que l'autre fasse un pas. Puis il s'est lancé à la fin de la journée et je l'ai embrassé. Ca y est, nous sommes en couple. Le soulagement est total pour l'un comme pour l'autre et on nage dans le bonheur.
Pendant 3 mois on essaie de se voir le plus souvent possible. Je passe des semaines entières chez lui à la recherche d'un travail sur Nantes ou Paris, sachant qu'il fini ses études en octobre et qu'il lui sera possible de trouver facilement dans l'une des deux villes. On ne se fait pas trop de bile.
Il déborde d'idées pour me faire passer de bons moments, me prépare des bons petits plats, arrange son appart' pour que j'y sois à l'aise et arrête de fumer.
Début du doute. A partir du 3e mois, je commence à montrer une part de dépendance affective en jalousant ses amis ("avant tu m'envoyais des messages quand tu étais avec et plus maintenant") et on commence à s'engueuler un peu pour des sujets "types" (vaisselle non faite, etc). Néanmoins on trouve toujours le temps de s'expliquer et on fait des efforts pour admettre nos erreurs.
C'est une période difficile pour lui car il a peur de ne pas trouver de stage et de perdre ses études ainsi que son appart. Il doit mixer entre son implication dans ses études et moi qui squatte chez lui. Je le sens s'éloigner, et je commets l'erreur de parfois me rapprocher au lieu de le laisser.
Il ne cesse de m'envoyer des SMS "tu me manques" ou "je t'aime" SPONTANÉMENT. Il fait encore des projets avec moi ("on ira ici, on visitera tel pays"). Il me désire énormément. Et en même temps, le dernier week-end où je suis allée chez lui, au moment où on arrive à la gare pour que je retourne chez moi, c'est un mur. Je lui demande ce qu'il a, je pleure. Mais il est de marbre.
Rupture. Le lendemain, il m'appelle pour dire qu'il a réfléchi pendant quelques semaines. Il était dans le brouillard, il n'était pas sûr de ses sentiments pour moi. Il a attendu qu'on se revoit et il a pris sa décision : il n'est plus amoureux de moi.
"Pourquoi ??!!??", je demande alors.
"Il n'y a rien qui l'explique. Les sentiments ne sont pas éternels et c'est comme ça".
OK. Donc je me prends cette rupture dans la tronche alors que je ne m'y attendais pas du tout, et en plus il est incapable de me dire ce qui a contribué à son désamour. Double peine.
Il ajoute que c'est mieux qu'il me quitte plutôt que de continuer une relation où il n'est pas sûr et où je souffrirais davantage. Que je mérite d'être heureuse car je suis une fille géniale, et qu'il a beaucoup d'affection pour moi mais je souffrirais avec lui, gnagnagna. Il est sûr de sa décision et ne souhaite pas revenir en arrière.
L'après. Il me demande un silence radio pour que je souffre le moins possible. Je ne tiens qu'une semaine ; je lui envoie un mail pour qu'on fasse un point sur ce qui allait et ce qui n'allait pas dans notre couple. Il y répond la même chose que le jour de la rupture ("y a rien qui explique") mais me donne des pistes pour que je m'améliore, tout en arguant que ce n'est pas ce qui l'a décidé à me quitter.
Cependant, la distance aurait joué. Il aurait réalisé qu'il n'était plus amoureux quand il a compris qu'il n'avait plus envie de faire des efforts pour surmonter les obstacles.
J'ai laissé passer quelques jours, j'ai réalisé que j'ai commencé à me montrer trop en demande au moment où il avait besoin d'air et j'ai pour but de commencer une thérapie pour vaincre ma dépendance (je l'ai été avant lui).
J'ai aussi pris en compte le fait que j'ai été, pour rappel, sa toute première copine, et qu'il manque cruellement de maturité et ne sait pas décrypter les signaux (il a dû demander à ses amis s'il pouvait tenter un truc avec moi alors que je lui avais clairement ouvert la porte).
Que faire ? J'ai lu que pour des CFP/faux départs il fallait à tout prix garder contact avec son ex et tenter une reséduction. Admettre qu'on a fait des erreurs, vouloir changer, le montrer, et dédramatiser.
J'ai essayé d'avoir un ton amical, j'ai placé quelques touches d'humour dans quelques SMS ces derniers jours. Il y répond toujours, mais ne relance pas la conversation. Il reste sur la défensive.
J'ajoute qu'il a beaucoup de principes, notamment l’honnêteté, et que quand il prend une décision, c'est difficile de le faire changer d'avis. Surtout quand il voit que j'ai réagis en entamant une thérapie, il en est "très très heureux", ça confirme que je suis mieux sans lui.
Je ne sais pas quelle attitude adopter car il est clair pour moi que notre histoire n'est pas finie. Mais il est persuadé d'avoir pris la bonne décision, mes tentatives d'approche se soldent par des non-relances.
.... désolée pour le pavé ! Je remercie par avance tous ceux qui voudront bien m'apporter leur vision des choses.
Je poste mon premier message sur ce forum et je tiens avant tout à en remercier les concepteurs (qui ne me liront sans doute pas, mais bref :p). Cet outil doit certainement apporter beaucoup de bien à nos pauvres cœurs meurtris.
Je présente vite fait le topo :
J'ai 25 ans, je suis une jeune femme habitant près de Paris. Mon ex en a 24 (25 à la fin du mois) et habite Nantes.
Je ne travaille pas (ou occasionnellement) et lui est encore étudiant. Nous étions ensemble depuis 4 mois, et il a rompu le mois dernier car il "sentait" depuis quelques semaines qu'il n'avait plus de sentiments amoureux à mon égard, seulement de l'affection.
Jusque là, on peut penser à un truc assez classique.
Et maintenant, l'histoire en détails :
Rencontre et amitié. Nous nous sommes rencontrés il y a 2 ans sur le chat d'un forum. On a appris à se connaître en communiquant assez souvent sur ce chat (presque tous les jours), puis par SMS. On a passé une bonne année à ne se considérer que comme de simples amis.
Ce qui nous a fait nous rapprocher son nos goûts en commun (Harry Potter, machin, bidule), une même vision des choses par rapport au forum qu'on fréquentait ("machin est débile, bidule est cool"), et surtout le fait qu'on était deux célibataires endurcis.
C'est un peu dur à avouer, mais pour des raisons propres à chacun de nous, nous n'avions JAMAIS été en couple. Lui pire que moi, car si j'ai pu avoir des aventures vite-fait, lui n'avait vraiment jamais embrassé une fille ou quoi (pas faute d'avoir essayé pourtant).
On s'est trouvé mutuellement du réconfort et on s'épaulait quand la solitude se faisait trop pesante. Je lui donnais des conseils pour qu'il tente des trucs avec les filles, et lui ne cessait de me répéter que j'étais une fille intéressante, géniale et intelligente. De plus, on a découvert qu'on avait le même idéal de couple (chacun chez soi, pas d'enfants, un contact quasi "amical" avec la tendresse en plus quoi).
Prise de conscience. Le temps défile, je commence à me dire que ce mec pourrait peut-être être le bon, mais lui, tellement peu sûr de lui, s'est voilé la face encore quelques mois. J'ai pris mon mal en patience en restant proche de lui sans rien en attendre.
J'ai failli poursuivre mes études à La Rochelle l'année dernière. Comme c'est proche de Nantes et que son père habite La Rochelle, il est soudain devenu tout fou et a commencé à me dire qu'on pourrait se voir pour boire des coups. Ça ne s'est pas concrétisé, mais l'idée que je vienne un week-end chez lui est restée.
1ere rencontre. J'y suis allée en octobre. J'y suis allée en ne m'attendant à rien, juste pour profiter, et tant mieux s'il y a attirance. Apparemment il était dans le même état d'esprit, assez défaitiste malgré tout car il a eu beaucoup de désillusions avec les filles.
On a passé un super week-end, on a pas vécu de blanc, on a bien ri, il s'est démené pour que je sois à l'aise. Je sentais qu'il avait craqué pour moi, même s'il le masquait le plus possible pour ne pas me faire fuir au cas où moi je n'aurais pas craqué en retour.
Le lendemain, chez moi, s'installe le manque. J'ai envie de savoir ce qu'il fait, j'ai envie d'en savoir plus sur lui que ce que je ne sais déjà. Le feeling est trop intense. Démarre aussitôt une période de 2 mois durant laquelle on s'envoie non-stop des SMS. Pour tout et n'importe quoi. Impossible de passer une seule journée sans nouvelles, pour l'un comme pour l'autre.
Je sens en moi que oui, nous allons finir ensemble la prochaine fois qu'on se verra. Je fais de mon mieux pour que monsieur se persuade de mes intentions. Je me souviens lui avoir dit que ma porte était ouverte et qu'il en avait les clefs. Même avec ça, il était tellement peu sûr de lui qu'il a demandé à ses amis si ça voulait bien dire ce qu'il croyait.
Mise en couple. On s'est revus en décembre pour un second week-end. La première journée, chacun attentait timidement que l'autre fasse un pas. Puis il s'est lancé à la fin de la journée et je l'ai embrassé. Ca y est, nous sommes en couple. Le soulagement est total pour l'un comme pour l'autre et on nage dans le bonheur.
Pendant 3 mois on essaie de se voir le plus souvent possible. Je passe des semaines entières chez lui à la recherche d'un travail sur Nantes ou Paris, sachant qu'il fini ses études en octobre et qu'il lui sera possible de trouver facilement dans l'une des deux villes. On ne se fait pas trop de bile.
Il déborde d'idées pour me faire passer de bons moments, me prépare des bons petits plats, arrange son appart' pour que j'y sois à l'aise et arrête de fumer.
Début du doute. A partir du 3e mois, je commence à montrer une part de dépendance affective en jalousant ses amis ("avant tu m'envoyais des messages quand tu étais avec et plus maintenant") et on commence à s'engueuler un peu pour des sujets "types" (vaisselle non faite, etc). Néanmoins on trouve toujours le temps de s'expliquer et on fait des efforts pour admettre nos erreurs.
C'est une période difficile pour lui car il a peur de ne pas trouver de stage et de perdre ses études ainsi que son appart. Il doit mixer entre son implication dans ses études et moi qui squatte chez lui. Je le sens s'éloigner, et je commets l'erreur de parfois me rapprocher au lieu de le laisser.
Il ne cesse de m'envoyer des SMS "tu me manques" ou "je t'aime" SPONTANÉMENT. Il fait encore des projets avec moi ("on ira ici, on visitera tel pays"). Il me désire énormément. Et en même temps, le dernier week-end où je suis allée chez lui, au moment où on arrive à la gare pour que je retourne chez moi, c'est un mur. Je lui demande ce qu'il a, je pleure. Mais il est de marbre.
Rupture. Le lendemain, il m'appelle pour dire qu'il a réfléchi pendant quelques semaines. Il était dans le brouillard, il n'était pas sûr de ses sentiments pour moi. Il a attendu qu'on se revoit et il a pris sa décision : il n'est plus amoureux de moi.
"Pourquoi ??!!??", je demande alors.
"Il n'y a rien qui l'explique. Les sentiments ne sont pas éternels et c'est comme ça".
OK. Donc je me prends cette rupture dans la tronche alors que je ne m'y attendais pas du tout, et en plus il est incapable de me dire ce qui a contribué à son désamour. Double peine.
Il ajoute que c'est mieux qu'il me quitte plutôt que de continuer une relation où il n'est pas sûr et où je souffrirais davantage. Que je mérite d'être heureuse car je suis une fille géniale, et qu'il a beaucoup d'affection pour moi mais je souffrirais avec lui, gnagnagna. Il est sûr de sa décision et ne souhaite pas revenir en arrière.
L'après. Il me demande un silence radio pour que je souffre le moins possible. Je ne tiens qu'une semaine ; je lui envoie un mail pour qu'on fasse un point sur ce qui allait et ce qui n'allait pas dans notre couple. Il y répond la même chose que le jour de la rupture ("y a rien qui explique") mais me donne des pistes pour que je m'améliore, tout en arguant que ce n'est pas ce qui l'a décidé à me quitter.
Cependant, la distance aurait joué. Il aurait réalisé qu'il n'était plus amoureux quand il a compris qu'il n'avait plus envie de faire des efforts pour surmonter les obstacles.
J'ai laissé passer quelques jours, j'ai réalisé que j'ai commencé à me montrer trop en demande au moment où il avait besoin d'air et j'ai pour but de commencer une thérapie pour vaincre ma dépendance (je l'ai été avant lui).
J'ai aussi pris en compte le fait que j'ai été, pour rappel, sa toute première copine, et qu'il manque cruellement de maturité et ne sait pas décrypter les signaux (il a dû demander à ses amis s'il pouvait tenter un truc avec moi alors que je lui avais clairement ouvert la porte).
Que faire ? J'ai lu que pour des CFP/faux départs il fallait à tout prix garder contact avec son ex et tenter une reséduction. Admettre qu'on a fait des erreurs, vouloir changer, le montrer, et dédramatiser.
J'ai essayé d'avoir un ton amical, j'ai placé quelques touches d'humour dans quelques SMS ces derniers jours. Il y répond toujours, mais ne relance pas la conversation. Il reste sur la défensive.
J'ajoute qu'il a beaucoup de principes, notamment l’honnêteté, et que quand il prend une décision, c'est difficile de le faire changer d'avis. Surtout quand il voit que j'ai réagis en entamant une thérapie, il en est "très très heureux", ça confirme que je suis mieux sans lui.
Je ne sais pas quelle attitude adopter car il est clair pour moi que notre histoire n'est pas finie. Mais il est persuadé d'avoir pris la bonne décision, mes tentatives d'approche se soldent par des non-relances.
.... désolée pour le pavé ! Je remercie par avance tous ceux qui voudront bien m'apporter leur vision des choses.
