Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1143139
Bonjour à tous,

Voilà je me présente je m'appelle Jérémy j'ai 22ans j'habite sur Marseille depuis ma naissance. Vous présumez bien que si je suis ici ce n'est pas simplement pour vous parler de moi, mais surtout pour vous parler de ma relation, qui disons le, a été dans l'ensemble... mouvementée.

Alors que j'effectuais un stage dans une entreprise, j'ai rencontré une personne admirable, Chloé, avec qui nous nous sommes immédiatement entendu. Le matin je m'arrêtais pour discuter cinq minutes avec elle, nous étions les plus jeunes de la boîte, et c'était un moment très agréable.

Au bout de deux semaine, je lui ait proposé qu'on aille manger ensemble un midi, histoire de faire connaissance, mais je n'avais pas en tête que nous allions vivre une belle histoire ensemble (j'étais séparé depuis deux mois d'une relation d'un an, je n'étais pas dans cette optique). Le repas s'est très bien passé, j'avais l'impression qu'on se connaissait déjà, il y avait une entente et un feeling que je n'ai jamais vécu encore dans ma vie.

Ensuite, tout est allé très vite, un deuxième repas, et la semaine d'après nous nous sommes dis que nous nous plaisions, et nous nous sommes embrassés. Les quatre premiers mois furent magiques (le début de la relation, logique), et j'ai senti qu'elle est très rapidement tombé amoureuse, elle me l'a dit après seulement 2 mois de relation, j'ai mis un peu plus de temps pour ma part.

Nous avons fait pas mal de voyage, histoire de profiter un maximum de notre relation. Elle m'a avouée que sa plus longue relation était un désastre et qu'elle avait des problèmes de confiance d'ordre sexuel. Nous y sommes allés très doucement, c'est quelque chose que j'ai vite compris, et elle a commencé à avoir vraiment confiance en moi.

Un jour, alors que nous mangions ensemble, j'ai senti comme une odeur bizarre en l'embrassant, comme une sorte de caoutchouc, et comme je suis du genre, un peu beaucoup méfiant, je lui en ait parlé, et elle était sur la défensive, s'en suivi une dispute sur la confiance.

A partir de là, ce fut une sorte de descente aux enfers. Je tiens à préciser que j'ai beaucoup de mal à faire confiance aux gens, suite à une relation très conflictuelle avec mon père qui m'a abandonné, je suis du genre à avoir peur de l'abandon...

Petit à petit, je remettais en cause ce que ma copine me disait, c'était horrible, je me posais toujours la question de savoir si elle allait voir ailleurs, mais sans que je n'ai eu aucune preuve tangible. La seule ''preuve'' c'est la même marque de cigarette que j'ai trouvé chez un bon ami à moi, vous allez me dire : stupide non ? je vous comprends.

J'étais déjà aller voir un psy pour parler de mon problème, que je pensais terminé. Mais il s'avère que cela revient toujours, et surtout je pense que mon ancien psy était focalisé sur comment régler le problème par des exercices et non pas par un apprentissage sur moi-même. Je suis allé voir une autre psy, très compétente, qui me pousse à devenir ce que j'aspire à être, à savoir quelqu'un de bon.

Mais au fil du temps et des disputes, notre couple a petit à petit sombré, avec des passages bons et des passages moins bons. A vrai dire, elle à tout tenté : me rassurer (ce qui ne servait pas du tout, bien au contraire), me gueuler dessus et me contredire (ce qui envenimé encore plus la situation), avec le recul je pense que dans ces moments là, il aurait simplement fallu se laisser et se revoir plus tard.

J'ai quand même bien avancé avec ma psy, j'ai fait des progrès sur la recherche des causes à mon problème, et j'essaye de me recentrer le plus possible sur moi-même. J'ai totalement parlé de tout ça avec mon ex copine, mais elle voulait des résultats, comme ci le lendemain de mon 1er rendez-vous, tout allait rentrer dans l'ordre.

Il faut dire que nous avons de très très forts sentiments l'un envers l'autre. Mais mes réactions étaient totalement débiles, j'ai été totalement irrespectueux verbalement et une fois physiquement avec elle (je lui ait attrapé les poignets fermement...), d'où le fait qu'elle ait mis fin à notre relation.

Alors oui, vous pouvez me juger en disant que c'est totalement inacceptable, j'en suis bien conscient, je ne passe pas une seule journée sans me rappeler de ce souvenir effroyable, en me demandant ce qui a bien pu me traverser la tête pour faire un tel geste... C'était immature et je reconnais totalement mes fautes.

Après cela, je me disais : non, la tu as commis l'irréparable, prends tes responsabilités et laisse-là. Mais c'est elle qui est revenue vers moi, pour que nous discutions. Nous nous sommes vus pendant un mois après notre rupture, je lui ait écrit une lettre avec tout ce que j'avais sur le coeur, elle aussi, en disant qu'elle m'aimait mais qu'elle ne me pardonnait pas mon acte, mes actes plutôt. Comme elle le dit si bien, je suis quelqu'un de très gentil, j'ai beaucoup d'amour à donner, mais quand l'idée de la tromperie rentre dans ma tête, et que nous restons tous les deux sur nos positions, je deviens vraiment fou dans mes paroles, et j'en suis conscient.

Cela fait aujourd'hui un peu plus de deux mois que nous ne sommes plus ensemble, et lorsque nous nous voyions avec Chloé, on a passé de très bons moments à rire, à se consoler mutuellement car nous sommes tous les deux détruits par ce qui s'est passé. Elle m'a très souvent dit que c'était le flou dans sa tête, qu'elle ne savait pas si elle voulait me donner une deuxième chance ou pas. Après que nous soyons allé voir ma psy tous les deux, elle m'a annoncé que même si elle m'aimait, même si elle veut faire sa vie avec moi, qu'elle préfère ne plus qu'on se voit ni qu'on se parle.

J'ai accepté son discours et sa décision. Je la vois comme une sorte de punition que je mérite totalement. Mais c'est fou, car même après cela, nous nous sommes pris dans les bras, je n'ai jamais vécu une séparation comme cela. Une phrase m'a marqué de sa part : si deux personnes sont faites pour être ensemble, elles le seront forcément ensemble un jour.

Je pense qu'aujourd'hui, la première des choses à faire est de retrouver confiance en moi, et arrêter d'avoir une sorte de haine perpétuelle en moi... J'ai envie de reconstruire ma vie, de redevenir celui que j'étais, qui ne se prenait pas la tête, qui avait confiance en la vie.

Mais je vous avoue qu'une grande partie de moi, souhaite qu'un jour ou l'autre, nous puissions avoir une chance d'être heureux ensemble. Je ne lui donne plus de nouvelle depuis sa décision, bon nous nous voyons au travail, on se sourit et voilà tout, mais je n'ai pas envie de passer pour un mec collant qui ne respecte pas la décision de l'autre. Je ne sais pas si vous avez déjà rencontré quelqu'un, où dans votre fort intérieur vous vous êtes dit : c'est la personne idéale, celle avec qui j'ai envie de construire quelque chose de beau et de grand... J'ai comme qui dirait tout gâché, mais j'ai envie de me montrer à moi-même que je peux être heureux, et bien plus tard lui montré qu'elle peut l'être aussi avec moi.

J'ai vraiment, vraiment, un jour ou l'autre envie de la récupérer, je sais que cela passe surtout par l'étape penser à soi, mais c'est un de mes objectifs. J'espère que je n'ai pas été trop long, j'ai essayé de faire le plus court possible ^^

Merci à vous de vos réponses, commentaires :)
#1356277

Salut jerem13!

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#1143461
Bonjour,

Merci beaucoup de ta réponse :). J'essaye d'avoir le plus de recul possible vis à vis de ma relation, j'essaye d'être un peu critique vis à vis de ce qu'il s'est passé, chose que j'ai du mal à faire en temps normal.

Le plus difficile c'est de ne pas vivre avec un espoir, comme on dot l'espoir fait vivre, mais en tout cas au jour d'aujourd'hui, même si c'est tout récent, j'ai pas envie de rester seul dans mon coin, je sais que ça m'a causé des torts dans le passé, donc je ne vis pas pour avoir espoir, même si c'est une idée dans ma tête, mais je vis pour avancer.

J'au rendez vous avec ma psy jeudi, il me tarde de lui expliquer tout cela. Pas facile de vivre sous la peur d'être rejeté ou abandonner, ça pousse à être fou des fois...

Tu penses que de la laisser sans lui donner de nouvelles, pour permettre que la rancœur et la colère se calment, et voir aussi si elle m'aime vraiment, puis essayer de revenir dans quelques mois, cela peut donner quelque chose ?

Elle m'a dit : je ne me remettrais pas avec toi, mais je suis tiraillé, je ne sais pas si je vais regretter ce choix, fin elle est perdue dans sa tête...
#1143533
Bon. Parlons peu, parlons bien : si c'est bel et bien ça, le fond de l'affaire, tu es barge. D'une bargerie relativement bénigne à ton âge, et fort commune en ces temps de féminisme et de féminisation : la névrose amoureuse.

Du coup, comme pour toutes les névroses, tu peux oublier les psys, qui sont une autre forme de névrose (celle de la bonne santé sans effort, de l'équilibre par les ratiocinations, etc). Les psys, c'est pour les psychotiques ou pour avoir des cachetons. Le rempart naturel contre la névrose, c'est la bonne philosophie et le détachement. Eventuellement, le sport. Sue, tiens-toi loin d'elle, lis, et apprends à jeter un regard moins faible et dépendant sur la femme. Il faut te recalibrer intégralement : le lien que tu opères entre ton trauma de l'abandon paternel et l'éloignement de ta copine n'est pas innocent. Et il est déconnant. Remets-y bon ordre en admettant quelques vérités générales :
- Tu n'es pas "incomplet". Tu es un homme entier, même sans la femme.
- Tes éventuelles carences profondes (comme l'absence de père) sont des causes et des enjeux avant tout philosophiques, non pas psychologiques ou cliniques. Tu n'as pas "le sentiment" d'avoir perdu ton père, tu l'as perdu pour de bon. Le souci n'est pas dans le trauma mais dans la vérité objective. Et le dépassement de ce problème ne sera pas dans la parlotte mais dans ton évolution et ta construction objective.
- Les femmes que tu peux inclure dans ta vie sont là pour ton bon plaisir, ton amusement, ton confort, ou ton bonheur (plus tard, quand il sera question de t'établir). Il n'y a donc aucune raison de te prendre la tête avec l'une ou l'autre : toutes sont remplaçables et différentes des autres, et chacune n'a jamais que la valeur et l'importance que tu lui laisses. D'où l'intérêt d'apprendre à les apprécier sans névrose.
- N'attends pas des femmes, ou de qui que ce soit, plus qu'il ne peut te donner. La femme, même de valeur, même amoureuse, n'est pas là pour résoudre tes problèmes. Te réconcilier avec tes grandes blessures. Ou combler ton absence de père. Tant que tu ne seras pas capable de gérer ces problèmes en homme, autonome, libre, réfléchi, aucun substitut ne sera jamais possible. Ni par ta gonzesse, ni par ta psy, ni par le pape. Certains anciens ont montré des voies, dont tu peux t'inspirer ou pas. Mais en dernière instance, tu es seul à vivre ta vie, et aucune femme ne peut vivre tes problèmes pour te soulager, quand bien même elle accepterait de le faire.
Modifié en dernier par Mox Nox le 22 avr. 2016, 10:51, modifié 1 fois.
#1143662
Pour vous répondre à tous, oui on va dire que cela a été l'élément déclencheur... oui je suis bien conscient que c'est totalement fou et idiot de ma part d'avoir pensé ça.

Pour te répondre recherchedeperdu, je te trouve quand même assez dur dans l'ensemble. Dans un premier temps, je vais voir une psychotherapeute, et non un psychologue. Si je vais voir quelqu'un, c'est que je n'ai pas réussi moi même à déceler le fond dem on problème. Le lien entre l'abandon de mon père et ma relation, j'ai réussi à le voir en parlant avec ma psy.

J'ai passé mon enfance à espérer qu'il vienne me voir, et le peu qu'on se voyait, une à deux fois par an jusqu'à 12ans, il se foutait de moi. C'est un maniaco-dépressif qui a été interné plusieurs fois. Il n'a pas été présent pour moi, et je me suis éduqué moi même dans ce genre de situation, j'ai pris sur moi pendant des années.

Aujourd'hui j'ai l'impression que tout me revient en plein dans la gueule. Je ne vais pas voir quelqu'un juste pour parler, à ce jour j'ai besoin de me retrouver, et ça va passer par des actions et des actes.

Je ne suis pas dépendant des femmes, je suis quelqu'un qui a des sentiments envers une personne, c'est juste qu'avec cette personne, je me suis vu m'établir, malgré mon jeune âge.

Je ne lui ait jamais demander de résoudre mes problèmes, je suis allé voir quelqu'un de mon propre gré...

Ce que tu es en train de me dire en gros, c'est : reglé tes problèmes avant de faire quoi que ce soit dans ta vie ? Tu sais, on est tous en quête du bonheur, et le mien passe par la recherche d'un être qui pourra partager ma vie, avec ces bons et ces mauvais moments.
#1143777
jerem13 a écrit :Pour te répondre recherchedeperdu, je te trouve quand même assez dur dans l'ensemble.
T'es pas le premier. C'est pour votre bien, va. La vie aussi, est dure, quand on s'écoute trop.
jerem13 a écrit :Dans un premier temps, je vais voir une psychotherapeute, et non un psychologue.
Les bonnes saloperies bien marketées ont toujours des tas de marques différentes. Ne te laisse pas duper.
jerem13 a écrit :Si je vais voir quelqu'un, c'est que je n'ai pas réussi moi même à déceler le fond dem on problème. Le lien entre l'abandon de mon père et ma relation, j'ai réussi à le voir en parlant avec ma psy.
Ce lien est abusif et découle d'un degré d'attente insupportable envers autrui. Prends-toi en main, dépasse et ta rupture, et le manque de ton père, et la psy. Tous ces aspects ne font qu'un : Il y a toi, et l'univers tout entier.
jerem13 a écrit :J'ai passé mon enfance à espérer qu'il vienne me voir, et le peu qu'on se voyait, une à deux fois par an jusqu'à 12ans, il se foutait de moi. C'est un maniaco-dépressif qui a été interné plusieurs fois. Il n'a pas été présent pour moi, et je me suis éduqué moi même dans ce genre de situation, j'ai pris sur moi pendant des années.
Parfait. Montre que ça a servi à quelque chose en te survivant tout seul.
jerem13 a écrit :Aujourd'hui j'ai l'impression que tout me revient en plein dans la gueule. Je ne vais pas voir quelqu'un juste pour parler, à ce jour j'ai besoin de me retrouver, et ça va passer par des actions et des actes.
Je ne suggérais pas autre chose.
jerem13 a écrit :Je ne suis pas dépendant des femmes, je suis quelqu'un qui a des sentiments envers une personne, c'est juste qu'avec cette personne, je me suis vu m'établir, malgré mon jeune âge.
C'était une erreur. Causée par tond egré déraisonnable de dépendance.
jerem13 a écrit :Je ne lui ait jamais demander de résoudre mes problèmes, je suis allé voir quelqu'un de mon propre gré...
Tu postules donc que ton problème est soluble par quelqu'un d'autre que toi.
jerem13 a écrit :Ce que tu es en train de me dire en gros, c'est : reglé tes problèmes avant de faire quoi que ce soit dans ta vie ?
En gros, oui. En fin, je dirais que "la vie", c'est surtout la chaîne infinie de tes problèmes à régler.
jerem13 a écrit :Tu sais, on est tous en quête du bonheur
Pas forcément. Certains cherchent le sens ou la liberté avant de chercher le bonheur. Ca peut aider.
jerem13 a écrit :et le mien passe par la recherche d'un être qui pourra partager ma vie, avec ces bons et ces mauvais moments.
Ca tombe bien, tu l'as déjà trouvé. Il est un être qui peut partager toute ta vie, avec ces bons et ces mauvais moments, et t'aider à résoufre tous tes problèmes. C'est toi. Pense à lui avant de penser à ton ex, ton père ou ta thérapeute : il t'a pas laissé en plan comme un connard, lui.
#1143782
Je pense que si j'ai choisi d'aller voir quelqu'un c'est que je ne suis à ce jour pas capable de faire la part des choses tout seul, je fais cela pour me remettre dans le droit chemin.

Et je pense que tu peux accepter que quelqu'un se fasse duper, je vais la voir en tout état de cause, cela me fait du bien à Moi, donc c'est le principal :)

En survivant tout seul j'me suis éduqué qu'il fallait être méfiant envers tout le monde, que chaque personne pouvait parler dans le dos des autres, qu'il ne fallait avoir confiance en personne, super hein...

En gros, je ne te conseillerais pas à quelqu'un qui souffre de dépression, tu risques de le mettre plus bas que terre :). Ton discours est peut être frappant, mais si j'avais voulu en parler sur un forum, je serais allé en psychologie.

Je suis conscient des choses qui doit être faite aujourd'hui dans ma vie, mais tu ne peux dire que je suis dépendant de quelqu'un, j'ai toujours été quelqu'un de plutôt solitaire qui prend ces propres décisions, même si autrui est contre.

Et si j'ai envie de penser que pour Moi, la recherche du bonheur passe en vivant une belle expérience avec quelqu'un, parce que partager sa vie c'est l'une des plus belles expériences, c'est mon droit
#1143794
jerem13 a écrit :Je pense que si j'ai choisi d'aller voir quelqu'un c'est que je ne suis à ce jour pas capable de faire la part des choses tout seul
Je n'en crois pas un traître mot. Les gens veulent souvent être plus faibles et plus démunis qu'ils ne le sont, pour ne pas avoir assumer l'intégralité de leur juste part "d'effroi ordinaire". Je peux le comprendre. Mais ça ne m'oblige pas à croire en leurs singeries.
jerem13 a écrit :Et je pense que tu peux accepter que quelqu'un se fasse duper, je vais la voir en tout état de cause, cela me fait du bien à Moi, donc c'est le principal :)
Non, mec. T'es quelqu'un qui peut coller une majuscule à "Moi" en plein milieu de phrase, et qui confond "état de cause" et "connaissance de cause" : Bien sûr, que j'aurais du mal à te juger prêt à flirter avec le monde dangereux de "la vie par procuration" qu'est la psy.
jerem13 a écrit :En survivant tout seul j'me suis éduqué qu'il fallait être méfiant envers tout le monde, que chaque personne pouvait parler dans le dos des autres, qu'il ne fallait avoir confiance en personne, super hein...
Bah oui, "super" : c'est la vérité. Un bon apprentissage est un apprentissage conforme à la vérité qu'il prétend ancrer dans ton esprit, pas un "marshmallow de bonheur au coin du feu qui te réchauffe le coeur".
jerem13 a écrit :En gros, je ne te conseillerais pas à quelqu'un qui souffre de dépression, tu risques de le mettre plus bas que terre :).
C'est souvent le but que je m'assigne, avec les dépressifs. Comme ils sont très instables et protéiformes (souvent très lâches, aussi), il faut bien leur baiser l'espérance, pour commencer. Tout raser par une bonne couche de carpet-bombing méticuleuse. Sinon, ils s'accrochent à n'importe quelle connerie (le "mieux-vivre ensemble", le "tout est de la faute de maman", le "un jour je vais trouver quelqu'un pour moi qui va me rendre magiquement heureux même si je suis qu'un sous-homme", le "Dieu est au coin de chaque rue et il n'attend que mon retour", etc), et ils poussent pas droit. Lire : Ayant posé ces bases déconnantes qui leur ont donné un faux espoir, ils se recassent la gueule dès que la violence de la vie devient incompatible avec leur délire.

C'est un peu comme un enfant à qui il faudrait apprendre à nager sans qu'il nous entende et sans qu'on puisse le toucher. Sur lequel on ne pourrait agir qu'avec un long bâton, depuis la berge. Tu le fous à l'eau. Il va commencer à faire le petit chiot dans tous les styles, pour se maintenir la tête hors de l'eau comme il peut. Chaque fois que tu lui bougeras un bras pour corriger sa position, il le "reprendra" immédiatement pour refaire de la merde, guidé par un sentiment d'urgence irrésistible. Du coup, je préfère commencer par l'assommer un peu. Tu lui colles 2-3 bons coups de bâton en travers de la gueule, histoire de le faire tenir tranquille. Et seulement après, tu peux régler la position. Une fois qu'il a lâché prise. A moins d'avoir accepté authentiquement et durablement l'idée de sa propre mort, aucun apprentissage profond n'est possible. Mourir ce soir, avant toute chose. Et après, peut-être, vivre demain. Mais dans cet ordre.

Pour moi, une "bonne dépression", c'est pas une dépression qui se traite vite. Ou qui fait pas trop mal. Ou qui permet quand même de vivre un peu en société. Ou même qui minimise à tout prix les chances que le mec aille embrasser un train, vendredi soir, de guerre lasse. Une bonne dépression, c'est une dépression qui ne revient pas. Non pas parce qu'on l'a évitée, parce qu'on l'a dépassée. Pas parce qu'on s'est "sorti les idées noires de la tête" pour les remplacer par de la guimauve, mais parce qu'on les a apprivoisées, embrassées, et digérées pleinement, parce qu'on les a faites siennes, au contraire. Je ne suis pas là pour rendre n'importe quel espoir aux dépressifs, afin qu'ils se sentent un peu mieux demain et qu'ils mettent un soleil dans leur "journal de dépression" plutôt qu'un nuage pluvieux. Si c'est juste pour l'anesthésie, on fait mieux que la psychothérapie de toute manière : on te colle des cachetons et puis c'est bon. Je suis là pour leur faire assumer l'entièreté de leur désarroi légitime, et espérer avec eux qu'ils y survivent pour de bon en se hissant à sa mesure.
jerem13 a écrit :Ton discours est peut être frappant, mais si j'avais voulu en parler sur un forum, je serais allé en psychologie.
C'est précisément l'erreur qui t'a amené ici. Ton problème est philosophique, pas "psychologique".
jerem13 a écrit :Je suis conscient des choses qui doit être faite aujourd'hui dans ma vie, mais tu ne peux dire que je suis dépendant de quelqu'un, j'ai toujours été quelqu'un de plutôt solitaire qui prend ces propres décisions, même si autrui est contre.
Dit-il, sur "jerecuperemonex.com", après avoir posté le résumé de ses conversations avec sa psychothérapeute, au sujet du trauma abandonnique laissé par un père évanescent.
jerem13 a écrit :Et si j'ai envie de penser que pour Moi, la recherche du bonheur passe en vivant une belle expérience avec quelqu'un, parce que partager sa vie c'est l'une des plus belles expériences, c'est mon droit
Bien sûr. Et si tu as envie de penser que "pour Toi", la recherche du bonheur passe par l'espoir de gagner un jour au loto, tu en as le droit aussi. Tiens, j'ajoute un principe à ceux énoncés plus haut :

- Le monde humain a été conçu en grande partie pour que tu t'écrases, et que tu chies dans la colle. Aussi, tu auras toujours "le droit" de faire de la merde : ton échec et ta souffrance sont prévus et même souhaités dans une large mesure, par le système qui t'entoure. On te fera souvent payer le bien, la réussite et la vérité. Et cher. Quant à être médiocre et faible, c'est une liberté qui t'est inconditionnellement garantie, gratuitement : le gros de ton environnement n'attend pas autre chose que ton sabordage.
Modifié en dernier par Mox Nox le 22 avr. 2016, 11:01, modifié 1 fois.
#1143813
Je vais être poli, mais si c'est pour déverser ton pseudo' 'savoir'' et ta connaissance du tout, tu peux chercher quelqu'un d'autre pour lui faire la morale !

On a tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec autrui, mais la première des choses c'est le respect de ce que pense l'autre

Je trouve que la conversation devient très déplacée, j'étais venu avec le but de partager mon expérience de couple, et savoir s'il était possible un jour ou l'autre de le sauver.

Je n'ai aucunement besoin d'un discours moralisateur... en même temps, tout est tellement plus facile derrière un écran d'ordinateur ;).

Si d'autres personnes ont des conseils sur ma relation, je suis preneur :)
#1143820
jerem13 a écrit :Je vais être poli
Tu peux ne pas l'être à ta guise. Je ne suis pas du genre à aller chercher les modos, et tes gesticulations manqueront toujours de m'impressionner, quelque soit leur niveau de grossièreté. Si ça peut te soulager, lâche-toi : ça ne me dérange pas.
jerem13 a écrit :mais si c'est pour déverser ton pseudo' 'savoir'' et ta connaissance du tout, tu peux chercher quelqu'un d'autre pour lui faire la morale !
Je ne sais pas de quelle morale tu parles. Sincèrement.
jerem13 a écrit :On a tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec autrui, mais la première des choses c'est le respect de ce que pense l'autre
Non. Je me réserve le droit absolu de respecter ce que je veux, et qui je veux, selon mes propres critères. Mais en l'occurrence, je ne sais pas ce qui te fait croire que je méprise ce que tu penses. Tu exposes un problème et réclame des solutions. Quant à moi, je pense que tu te trompes de problème, ce qui est une part de la solution. Alors je le dis, que ça te plaise ou non. Quel "manque de respect" là-dedans ?
jerem13 a écrit :Je trouve que la conversation devient très déplacée
A quel égard ?
jerem13 a écrit :j'étais venu avec le but de partager mon expérience de couple, et savoir s'il était possible un jour ou l'autre de le sauver.
Il n'y a rien à sauver tant qu'on ne gratte pas la vie jusqu'à son petit coeur noir et douloureux, pour lui dire "Oui", une bonne fois pour toutes.
jerem13 a écrit :Je n'ai aucunement besoin d'un discours moralisateur...
Mon discours n'a rien de moralisateur (la morale n'a même rien à voir là-dedans), il est d'ordre strictement technique. Bon ou mauvais, juste ou injuste, généreux ou mesquin, noble ou ignoble, vivre pleinement c'est se détacher de sa névrose. La morale n'a rien à voir là-dedans : je donnerais le même conseil au môme le plus doux et le plus innocent qui a toute la vie devant lui ou à un pédophile multi-récidiviste dans les couloirs de la mort, 2 heures avant la piquouze. La morale est un paramètre nul dans cette équation.
jerem13 a écrit :en même temps, tout est tellement plus facile derrière un écran d'ordinateur ;).
Beaucoup de lâches projettent sur moi leur propre lâcheté. Et se figurent que pour parler librement, tous ont besoin d'être anonymes et protégés comme ils devraient l'être eux-mêmes. Il n'en est rien. Et mon adresse, code d'entrée, étage et téléphones se trouvent tous sur le forum. Je te dis ce que j'ai déjà dit aux lâches en question : ma porte est ouverte, et je ne manque pas de compétence ni d'aplomb dans le "tête-à-tête", que j'ai beaucoup pratiqué.
jerem13 a écrit :Si d'autres personnes ont des conseils sur ma relation, je suis preneur :)
En voici d'autres :
- Se détacher d'un ego qui ne nous mène qu'à l'obsidionalité un peu hystérique des inquiets
- Mis face à une vérité potentielle qui nous sort de notre zone de confort, toujours tâcher de la vérifier deux plus posément et lentement, au lieu de la repousser deux fois plus vite. Quand l'os craque, c'est que la fracture n'est pas loin.
#1144317
jermer 13
tu es a chaud dans quelque semaine relis son post. imprime le .et relis le des que tu psycote .
tu as tout compris mais tu n' a la clé pour ouvrir la porte de ta souffrance. ton abandon...
pdr viens de te la donné..
le secret su bonheur c 'est ce détacher de la vie , car tu es un homme; donc mortel .
et si tu passe ta vie a ressasser tout ca 5;10,15 ans peuvent y passé...
et tu finira par mourir . a te dire mon père m a adonner alors tout le monde va le faire ....
et qu 'aura tu fais a cote de ca rien. a part détruire tout sur ton passage .car tu aura sombré. et devenu le mal...

comme le mal qu" on t 'a fait .de victime tu peux devenir tyran ..
je ne te juge pas ton histoire car elle fait Eco a la mienne j ai perdu l homme de ma vie a cause de ma névrose .
et remercie pdr qui a pris le temps vraiment c" est long d écrire sur un ordi .
tu a l air intelligent alors je m arête sur ton cas
#1144376
courage a écrit :tu m' a aidé énormément alors que l an dernier je te maudissait .
merci pour cette éclairage sur la névrose si j avais su ca avant.

mais pas grave maintenant je sais .
maintenant je contrôle ma vie. avant c 'est ma névrose qui la contrôlait
Rien ne pouvait me faire plus plaisir à lire, camarade. Ravi de cette bonne nouvelle. Entendons-nous : ce n'est pas une panacée, et ça ne protège en aucun cas des coups durs. Mais ça limite quand même la casse.

Porte-toi bien et lâche pas.
#1149851
Mox Mox : Que me conseillerais-tu de faire concrètement pour me détacher de tout cela ?

En tout cas ce dont je suis fier aujourd'hui c'est que je suis en plein silence radio, je ne lui ai envoyé aucune nouvelle, c'est elle qui est revenue, bon parce que c'était mon anniversaire et qu'on bosse au même endroit, on a discuté 5 minutes, puis c'est tout. Après je te cache pas que certains jours j'y pense quand même, j'ai certainement encore beaucoup de chemin à faire.