adalgogo a écrit :parce que ça s'appelle la confiance, tu aimerai être cocu et l'apprendre par la voisine un beau jour toi ?
je n'aimerai pas être cocue, NI l'apprendre par la voisine, mais je compte alors sur le déni (ne jamais sous estimer la force du déni) pour dire à la voisine d'aller se faire foutre et de regarder les cornes sur sa propre tête. Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. et tu pars , là, toi, du postulat qu'on VEUT savoir si on est cocu. Ce n'est pas mon cas. Je ne veux pas le savoir. Je pense que si c'est un coup une fois (comme dit mon amie Carrie), ça n'a aucun sens (au sens premier du terme de "sens" ça ne signifie rien si ce n'est que la chair est faible), et si ça se reproduit, ON LE SAIT forcément TOUT SEUL (il faut que ton homme s'absente, textote, bref, je n'ai pas besoin que la voisine me le dise) et que donc si on fait le choix inconscient d'être aveugle et bien c'est notre pbme, et uniquement le nôtre.
J'en parle souvent ici, mais c'est la "théorie" de la femme du boulanger. Bien sûr que le boulanger SAIT qu'il est cocu (et lui, pour le coup, à tour de chattes^^) MAIS il fait le choix de fermer les yeux, pour SES raisons à lui. Au nom de quoi, de quelle morale, faudrait-il aller lui mettre son nez dans sa merde qu'il fait tant d'efforts à ne pas voir? c'est son pbme, et personne ne peut le juger...
Moi je trouve que tu pense que à toi sur le coup (je veux pas détruire ma relation donc je dis rien) mais ton mari te verrai pas pareil si tu le dis on est d'accord ?
On peut développer cet aspect. Bien sûr que son mari ne la verrait pas pareil et alors? en quoi ça "arrangerait" la vie de l'un ou de l'autre? tu n'as jamais rien fait de mal dans la vie? tu n'as à rougir de rien? en tous les cas, moi à 44 ans, j'ai à rougir de pas mal de choses (ça va de la simple tricherie à l'école à des choses plus graves) et bien sûr que quand je me fais un ami, je commence pas par lui raconter les moins bonnes choses de ma personne car en effet, ça nuirait la relation et à quoi ça servirait? on n'est pas réduit à une seule de nos mauvaises ou bonnes actions?
si je suis un escroc de profession, bien sûr que c'est un pbme, si j'ai volé une pomme quand j'avais 10 ans, ben j'estime que ça n'est pas "significatif" de ce que je suis et le dire au commerçant à qui je l'ai volé, ben, va le mettre LUI dans une position délicate: doit-il se fâcher avec moi? me pardonner? en quoi je vais faciliter SA vie en lui avouant MA faute?
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Peut être que lui il se doute même pas de ça et tu peux le regarder dans les yeux dire "nononnon j'ai toujours eu que toi" pour préserver une relation basé sur le mensonge ?
je le répète, on a tous nos petits mensonges: le mec qui te baise en pensant à son ex, toi qui l'embrasse en pensant qu'il pue du bec, etc...toute vérité n'est pas bonne à dire, non, juste au nom de la "morale". Je trouve que bien sûr, c'est plus compliqué de nuancer que de dire "il faut dire tout sur tout" sans se soucier des dégats colatéraux
Y'a deux gosses, un mariage de 16 ans, ça vaut vraiment le coup de faire sauter tout ça pour UNE coucherie de merde??? et quand le mec mate un porno et se branle en ton absence, faut qu'il te le dise aussi? pourtant je suis bien convaincue que ça changerait l'image que tu as de lui ...
Je suis sûre tu tiens beaucoup à ton mari mais bon sang ce jeune homme t'a pas violé
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On est d'accord, elle a fauté, elle a fauté. Bon, on la pend en place publique là maintenant tout de suite?
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j'aurais aimé ne pas le savoir au fond de moi ? Je crois que tu aurais été très blessé au contraire .
cette phrase n'a aucun sens "pratiquement parlant", ça me fait penser au fameux "je n'aime pas les haricots verts et heureusement que je ne les aime pas, parce que si je les aimais, je devrais en manger, or je ne les aime pas, donc ça serait beurk!"
tu ne peux pas être blessée d'un truc que tu ne sais pas :/ c'est l'idée même de ce que je suis en train de défendre (et sur lequel bien sûr tu peux être en désaccord!!)
Je peux comprendre la tromperie. Mais la pardonner? C'est une autre paire de manches.
Je suis tout à fait d'accord avec ça et c'est bien pour ça que j'en tire la conclusion que je ne veux pas le savoir. Le fait que je puisse la
comprendre (on est d'accord qu'on parle d'une fois sur un malentendu hein, pas d'une habitude ou d'un mode de vie!!) me fait dire que ça ne change rien, pour moi, dans le sens qu'est mon couple
et le fait que je ne puisse pas pardonner (mon égo me l'interdira)m'en fait déduire que donc je ne dois pas le savoir
en fait, ça me parait hyper logique
Mais le plus bête dans l'histoire, c'est que si un jour son petit copain téléphone à la maison... Qui répondra? Bref. Tout l'intérêt d'en parler à l'autre avant que son mari et ou son (ses) enfant(s) l'apprenne(nt) par la poste...
euh on parle d'un coup une fois hein, le mec il appelle il appelle, je vois pas le pbme hein, c'est un étudiant avec moi et puis c'est tout, inutile de mentir...
je pense toujours (à tort peut-être) que cette histoire de tromperie de CUL est amplifiée par notre égo et notre morale judéo chrétienne, et personnellement je "comprends" mieux que la chair puisse être faible et bcp moins qu'un soi-disant ami ne prenne aucune de vos nouvelles quand vous êtes malade, et pourtant ce cas là n'amène jamais des réactions aussi vives et tranchées! on trouve toujours des excuses à la trahison "morale" et très peu à UNE trahison "physique".
Personnellement, je me place dans le cas contraire. (Ce qui ne veut pas dire que j'adorerai être trahie physiquement pour autant BIEN SUR !!

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