- 12 mars 2016, 10:24
#1133189
Chères et chers JRMistes,
Je parcours le forum depuis un moment sans m’être enregistré. Lisant avec intérêt vos partages d’expérience.
Ce matin je me saisis de mon clavier.
Décidé à partager mon histoire comme l’intitule cet onglet du forum. C’est le partage d’une histoire de reconquête (ou plutôt la fin, qui sait vraiment?). Avec vos échanges j’espère y voir plus clair, je cherche toujours certaines réponses.
Un peu plus de 2 ans de relation, c’est le moment qu’elle a choisi pour dire stop. Tombé sur JMRE un bon mois après, j’ai pris un certains recul sur l’histoire et le fond de mon récit aurait était tout autre sans cela.
Histoire commencée durant nos études, une superbe première année où nous avons partagé de belles choses et où, bien évidemment, tout était beau.
Après ces un an. Une soirée alcoolisée pendant laquelle je me suis montré agressif (toutefois ni insultes ni violences envers elle) est venue gâcher l’idylle. Après 2 semaines où elle est restée distante nous sommes repartis comme au début. Sûrs de nous (du moins en apparence) et de nos sentiments.
Quelques mois après une seconde soirée dans laquelle j’avais bu un peu plus que le préconisé lui a fait ressortir les mauvais souvenirs qu’elle avait de la première. Je ne faisais rien mais elle s’est énervée, hantée par la peur que je recommence. Etant tous les deux de sang chaud, le ton est monté et je lui ai rétorqué qu’elle ne servait à rien à être comme ça. Seconde bombe à retardement (selon elle, on dit que les femmes n’oublient rien). Nous sommes allés nous coucher énervés et le lendemain au réveil cela était apaisé.
Entre temps des voyages sympas, des projets d’habiter ensemble, moi qui trouve un emploi pour me rapprocher de sa famille. A des centaines de kilomètres de l’ensemble de mes proches. Des bonnes choses.
Comme des mauvaises. Une communication en dents de scie, des prises de tête sur des détails ridicules (des deux côtés). Moi qui avait accepté un travail et un endroit que je n’avais pas choisi mais pour lui faire plaisir. Difficile à vivre au début surtout que je n’avais pas l’impression d’avoir son soutien. Une implication dans les soucis de l’autre moins importante (également des deux côtés). Bref pas mal de signes qui montraient une fin proche, si rebondissements il y avait.
Un dernier échange de sms mal interprété, une dispute en face à face.
Je savais qu’elle était proche de ces exams et j’essayais un maximum d’encaisser, la connaissant avoir tendance à stresser. Mais s’en était trop, je commençais à conclure qu’il valait mieux arrêter pour elle que pour moi. Si elle ne me supportait plus. Et je lui en ai fait part au moment de la dispute.
Toutefois sur le moment aucune décision n’est vraiment prise, de part et d’autre. Mais cela ne m’empêche pas de partir (nous étions chez elle), sans dire d’aurevoir. Pas une parole. Juste une dispute, notre dernière.
Deux jours après pas de contact. Je lui fais livrer des fleurs. Le message : J’existe, nous nous sommes emportés, oublions et repartons
Le retour ? Un mail. Un mail sans objet.
Un mail dont le premier paragraphe introduit que c’est une rupture définitive. Et qui par la suite explique la rancœur qu’elle a depuis plusieurs mois et suite à ces deux soirées dont je vous ai parlé. Bien qu’elles étaient déjà loin dans le temps, mais pas dans le cœur visiblement. A moins que ce soit une manière qu’elle se soit donnée pour avoir raison de son geste.
Je demande alors de faire une conversation téléphonique au moins. Que deux ans ne se finissent pas par un mail. Elle me répond alors que c’est encore trop tôt et qu’elle a peur que nous nous emportions. Ce sur quoi elle dit ne pas vouloir rester. Ironie ? Passage de pommade ? Auto-Protection ?
Je me rends alors chez elle, sans avertir, le week-end même, celui une semaine après la dispute. Discussion d’une heure où elle m’accable et explique qu’il y a pleins de petites choses qu’elle ne peut plus tolérer. Une discussion dans un sens : elle envoie, j’encaisse.
Ayant une tendance à être souvent sur la défensive et sur l’explication, je tente de me justifier, en vain. De lui montrer qu’il y a plein de choses, bien plus importantes, que j’ai fait pour elle, son bonheur et nous. Egalement en vain.
Je repars. Dans l’incompréhension.
Cette incompréhension que nous connaissons tous. Qui nous fait faire des choses que l’on regrette la seconde après les avoir faites.
Seulement ce sentiment là, il m’a bloqué. Je n’ai rien tenté. Respectant indirectement son choix. Je ne suis pas resté à ses trousses.
A côté de ça, les questions sans réponse persistaient. Comment peut-on tirer un trait sur une relation de 2 ans ? Classique et inévitable.
Ses propres amis viennent me voir d’eux même. Me disent, qu’ils m’apprécient et qu’ils ne comprennent pas. Par eux, j’apprends qu’elle avait peur de me revoir, car elle avait peur de recraquer.
Un mois après (et avant jrme), je lui envoie un bon courage, par la poste, pour ses derniers examens d’étudiante.
Le retour ? Un mail. Un mail sans objet. Du déjà-vu.
Quelques mots dont un « LAISSE MOI TRANQUILLE ».
Son attitude a changé. Du moins par message, je ressens de la colère, de la haine. Je suis devenu, selon elle, un manipulateur. Vicieux de l’avoir gardée dans mes filets pendant 2 ans. Se protège-t-elle ?
Je ne réagis pas. Je découvre jrme. Et je me rends compte que j’avais déjà commencé un processus de reconstruction. Social, look et attitude. Que je commençais à prendre le recul nécessaire pour évaluer la situation. Seulement passez à autre chose n’était toujours pas facile.
Après un nouveau mois (et cela est tout frais) sans contact, je lui écris un sms. Indiquant que je respectais et acceptais la décision et que toutefois ça pourrait être sympa de se voir un de ces jours.
Enfin un message, et non un mail, en retour : « Je ne suis pas partie pour rien..blabla nous ne resterons pas amis» (chose que je n’ai jamais évoquée). Et elle signe : la fille inintéressante et qui ne sert à rien. Toujours la même rancœur.
Je ne m’empêche pas de répondre quelques heures après. Lui indiquant que j’espérais juste qu’elle aille bien et me justifiant encore ne pas être celui qu’elle décrit. Un sms de réponse trop long et que je regrette quelque part.
Je n’ai pas eu de retour.
Et voilà où j’en suis aujourd’hui. Partagé entre l’envie d’aller de l’avant, de la revoir et rester en termes corrects, de la revoir et d’espérer quelque chose, de la détester ou d’apporter une réponse à cette colère que je juge sans recul injustifiée.
Quel est son état d'esprit selon vous ? Et en fonction qu'elle est la meilleure attitude à avoir ? Comment faire pour être amené à se revoir ?
Pour ceux qui sont restés accrochés jusqu’au bout de cette histoire, je vous en remercie. Cela fait du bien de se vider et de voir qu’on est écouté. Du moins lu !
N’hésitez pas à donner votre ressenti, peu importe son sens, ce retour fera vraiment du bien.
Au plaisir de vous lire,
A bientôt.

Je parcours le forum depuis un moment sans m’être enregistré. Lisant avec intérêt vos partages d’expérience.
Ce matin je me saisis de mon clavier.
Décidé à partager mon histoire comme l’intitule cet onglet du forum. C’est le partage d’une histoire de reconquête (ou plutôt la fin, qui sait vraiment?). Avec vos échanges j’espère y voir plus clair, je cherche toujours certaines réponses.
Un peu plus de 2 ans de relation, c’est le moment qu’elle a choisi pour dire stop. Tombé sur JMRE un bon mois après, j’ai pris un certains recul sur l’histoire et le fond de mon récit aurait était tout autre sans cela.
Histoire commencée durant nos études, une superbe première année où nous avons partagé de belles choses et où, bien évidemment, tout était beau.
Après ces un an. Une soirée alcoolisée pendant laquelle je me suis montré agressif (toutefois ni insultes ni violences envers elle) est venue gâcher l’idylle. Après 2 semaines où elle est restée distante nous sommes repartis comme au début. Sûrs de nous (du moins en apparence) et de nos sentiments.
Quelques mois après une seconde soirée dans laquelle j’avais bu un peu plus que le préconisé lui a fait ressortir les mauvais souvenirs qu’elle avait de la première. Je ne faisais rien mais elle s’est énervée, hantée par la peur que je recommence. Etant tous les deux de sang chaud, le ton est monté et je lui ai rétorqué qu’elle ne servait à rien à être comme ça. Seconde bombe à retardement (selon elle, on dit que les femmes n’oublient rien). Nous sommes allés nous coucher énervés et le lendemain au réveil cela était apaisé.
Entre temps des voyages sympas, des projets d’habiter ensemble, moi qui trouve un emploi pour me rapprocher de sa famille. A des centaines de kilomètres de l’ensemble de mes proches. Des bonnes choses.
Comme des mauvaises. Une communication en dents de scie, des prises de tête sur des détails ridicules (des deux côtés). Moi qui avait accepté un travail et un endroit que je n’avais pas choisi mais pour lui faire plaisir. Difficile à vivre au début surtout que je n’avais pas l’impression d’avoir son soutien. Une implication dans les soucis de l’autre moins importante (également des deux côtés). Bref pas mal de signes qui montraient une fin proche, si rebondissements il y avait.
Un dernier échange de sms mal interprété, une dispute en face à face.
Je savais qu’elle était proche de ces exams et j’essayais un maximum d’encaisser, la connaissant avoir tendance à stresser. Mais s’en était trop, je commençais à conclure qu’il valait mieux arrêter pour elle que pour moi. Si elle ne me supportait plus. Et je lui en ai fait part au moment de la dispute.
Toutefois sur le moment aucune décision n’est vraiment prise, de part et d’autre. Mais cela ne m’empêche pas de partir (nous étions chez elle), sans dire d’aurevoir. Pas une parole. Juste une dispute, notre dernière.
Deux jours après pas de contact. Je lui fais livrer des fleurs. Le message : J’existe, nous nous sommes emportés, oublions et repartons
Le retour ? Un mail. Un mail sans objet.
Un mail dont le premier paragraphe introduit que c’est une rupture définitive. Et qui par la suite explique la rancœur qu’elle a depuis plusieurs mois et suite à ces deux soirées dont je vous ai parlé. Bien qu’elles étaient déjà loin dans le temps, mais pas dans le cœur visiblement. A moins que ce soit une manière qu’elle se soit donnée pour avoir raison de son geste.
Je demande alors de faire une conversation téléphonique au moins. Que deux ans ne se finissent pas par un mail. Elle me répond alors que c’est encore trop tôt et qu’elle a peur que nous nous emportions. Ce sur quoi elle dit ne pas vouloir rester. Ironie ? Passage de pommade ? Auto-Protection ?
Je me rends alors chez elle, sans avertir, le week-end même, celui une semaine après la dispute. Discussion d’une heure où elle m’accable et explique qu’il y a pleins de petites choses qu’elle ne peut plus tolérer. Une discussion dans un sens : elle envoie, j’encaisse.
Ayant une tendance à être souvent sur la défensive et sur l’explication, je tente de me justifier, en vain. De lui montrer qu’il y a plein de choses, bien plus importantes, que j’ai fait pour elle, son bonheur et nous. Egalement en vain.
Je repars. Dans l’incompréhension.
Cette incompréhension que nous connaissons tous. Qui nous fait faire des choses que l’on regrette la seconde après les avoir faites.
Seulement ce sentiment là, il m’a bloqué. Je n’ai rien tenté. Respectant indirectement son choix. Je ne suis pas resté à ses trousses.
A côté de ça, les questions sans réponse persistaient. Comment peut-on tirer un trait sur une relation de 2 ans ? Classique et inévitable.
Ses propres amis viennent me voir d’eux même. Me disent, qu’ils m’apprécient et qu’ils ne comprennent pas. Par eux, j’apprends qu’elle avait peur de me revoir, car elle avait peur de recraquer.
Un mois après (et avant jrme), je lui envoie un bon courage, par la poste, pour ses derniers examens d’étudiante.
Le retour ? Un mail. Un mail sans objet. Du déjà-vu.
Quelques mots dont un « LAISSE MOI TRANQUILLE ».
Son attitude a changé. Du moins par message, je ressens de la colère, de la haine. Je suis devenu, selon elle, un manipulateur. Vicieux de l’avoir gardée dans mes filets pendant 2 ans. Se protège-t-elle ?
Je ne réagis pas. Je découvre jrme. Et je me rends compte que j’avais déjà commencé un processus de reconstruction. Social, look et attitude. Que je commençais à prendre le recul nécessaire pour évaluer la situation. Seulement passez à autre chose n’était toujours pas facile.
Après un nouveau mois (et cela est tout frais) sans contact, je lui écris un sms. Indiquant que je respectais et acceptais la décision et que toutefois ça pourrait être sympa de se voir un de ces jours.
Enfin un message, et non un mail, en retour : « Je ne suis pas partie pour rien..blabla nous ne resterons pas amis» (chose que je n’ai jamais évoquée). Et elle signe : la fille inintéressante et qui ne sert à rien. Toujours la même rancœur.
Je ne m’empêche pas de répondre quelques heures après. Lui indiquant que j’espérais juste qu’elle aille bien et me justifiant encore ne pas être celui qu’elle décrit. Un sms de réponse trop long et que je regrette quelque part.
Je n’ai pas eu de retour.
Et voilà où j’en suis aujourd’hui. Partagé entre l’envie d’aller de l’avant, de la revoir et rester en termes corrects, de la revoir et d’espérer quelque chose, de la détester ou d’apporter une réponse à cette colère que je juge sans recul injustifiée.
Quel est son état d'esprit selon vous ? Et en fonction qu'elle est la meilleure attitude à avoir ? Comment faire pour être amené à se revoir ?
Pour ceux qui sont restés accrochés jusqu’au bout de cette histoire, je vous en remercie. Cela fait du bien de se vider et de voir qu’on est écouté. Du moins lu !
N’hésitez pas à donner votre ressenti, peu importe son sens, ce retour fera vraiment du bien.
Au plaisir de vous lire,
A bientôt.