Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1131347
Bonjour à tous,

Pour raconter mon histoire je vais essayer de ne pas être trop longue (difficile), j'attends beaucoup de réponses et de conseils face à ma situation actuellement très difficile à gérer, je vous en remercie d'avance.
Alors, je suis sortie un an et demi avec mon ex, et tout se passait merveilleusement bien, nous avons mis du temps à construire notre relation, nous étions sur la même longueur d'onde, commencions à avoir des projets d'avenir ensemble, à devenir indispensables l'un pour l'autre (peut-être trop me direz-vous).

Le hic dans tout ça : Je suis malade (troubles du comportement alimentaire) depuis quelques temps avant le début de notre relation. Il l'a su avant de s'engager avec moi, et s'est toujours battu pour que je m'en sorte, bien que je le repousse la plupart du temps car je ne voulais pas que ça prenne trop de place dans sa vie. Les problèmes ont commencé à partir d'octobre 2014, début des études supérieures pour chacun de nous deux (nous nous sommes rencontrés au lycée), et donc véritable entrée dans la vie indépendante, ce qui fut très dur pour ma part à gérer. Ma maladie commençait à peser de plus en plus sur ma vie, et donc sur la sienne. Je devenais à la fois de plus en plus désagréable et attachée à lui, je ne me confiais plus qu'à lui, il subissait mes (grosses) sautes d'humeur, mes va et vient entre l'envie de guérir et celle qu'on me foute la paix par rapport à ça..

Au mois de novembre j'ai arrêté mes études et décidé de partir quelques mois en Afrique pour faire un point sur ma vie et prendre du recul par rapport à ce que je vivais et ce que je voulais faire de mon avenir. Il a très mal vécu le fait que je parte, s'est senti coupable car pas capable de me rendre heureuse et me faire sortir de là, mais ne me l'a jamais avoué jusqu'à ce que je parte réellement.
En rentrant de ce voyage (3 mois) le relancement de la relation fut compliqué, il disait avoir peur que ça ne revienne pas naturellement comme avant, qu'il préférait prendre ses distances, et disait à ses amis qu'il avait pris gout au "célibat". Je l'ai difficilement vécu mais ai respecté son choix, et me suis éloignée tant bien que mal de lui pour vraiment me concentrer et faire un travail sur moi-même.

Au bout de deux/trois mois j'ai eu de nombreux échos de ses amis me disant qu'il faisait n'importe quoi, qu'il vivait très mal la séparation, il est revenu vers moi et tout doucement nous avons recollé les morceaux, au mois de juin 2015 nous étions de nouveau ensemble et encore plus heureux qu'avant. L'été 2015 fut merveilleux, il a été formidable avec moi, beaucoup plus présent que dans notre relation d'avant, m'acceptait de plus en plus dans sa vie privée (famille, amis) et moi-même ayant beaucoup mûri en Afrique, je pense lui avoir laissé beaucoup plus de liberté.

Malheureusement ma maladie n'était toujours pas réglée (bien qu'avancée dans le bon sens du terme) et fin aout les choses se sont gâtées. Je me sentais de plus en plus possessive, jalouse, dépendante de lui, ce qui n'est pas du tout dans ma nature, et je suis devenue de plus en plus désagréable, à lui reprocher de nombreuses choses et lui faire croire environ tous les deux semaines que je ne voulais plus de lui (pourquoi?) probablement par peur de le perdre (bizarre, oui).

Et donc début septembre, je lui ai dit que je ne supportais plus vivre notre relation de cette façon et que je voulais tout arrêter. La fois de trop. Il a pris ses distances, au bout de quelques jours seulement j'ai remarqué que j'avais fait une erreur, je suis revenue vers lui et il m'a clairement fait comprendre que je ne pouvais pas jouer avec lui de la sorte, que ça lui faisait trop de mal, qu'il fallait que je me soigne pour de bon car c'était en train de bouffer tout ce qu'on avait. J'ai pris énormément sur moi, j'ai commencé à revoir un hypno thérapeute, me suis investie à fond dans mes nouvelles études, ai fait un travail énorme sur moi-même et suis presque sortie de la maladie après deux ans d'enfer, à ma grande surprise. Cette rupture a donc été positive dans le sens où j'ai réalisé que ce que je vivais prenait trop d'importance dans ma vie, qu'il fallait vraiment que je reparte sur de bonnes bases.

Malheureusement vivre tout ça sans vraiment le pouvoir partager avec lui fut compliqué. Nous n'étions plus ensemble mais nous avons continué à nous voir, nous parler.. Et au bout de deux mois (vers novembre 2015) j'ai commencé à devenir de plus en plus envahissante, de peur de ne pas le retrouver, j'alternais entre phases où je le laissais respirer (lui meme disait vouloir me retrouver mais avoir besoin de temps, ce que je n'ai absolument pas respecté) et phases où je le brusquais et le suppliais de recommencer notre histoire. Lui me disait être amoureux, mais vouloir prendre du recul sur sa vie, qu'on était allés trop loin dans la souffrance, qu'on allait revenir bien plus forts mais que ce n'était pas possible pour le moment car quelque chose le bloquait (il n'a jamais réussi à savoir me dire quoi).

Ce cirque a duré près de six mois, donc jusqu'à cette semaine. Depuis quelques semaines les choses se sont empirées entre nous, n'ayant pas su faire preuve de patience je le brusquais et le harcelais presque pour qu'on reconstruise quelque chose, et lui s'est de plus en plus braqué, tout en continuant tout de même à me dire (rarement) que j'étais surement la femme de sa vie et qu'il m'aimait, que je lui manquais..

J'ai découvert lundi qu'il avait trouvé une autre fille, depuis deux semaines, avec qui il a l'air heureux. Il n'avait pas osé m'en parler. J'en ai discuté avec lui pour tenter de comprendre, il a continué à me dire (lundi) que ça ne représentait rien, qu'il n'y avait que moi et que ce n'était pas fini entre nous, qu'il avait des sentiments pour moi et qu'on allait se retrouver un jour.
Son comportement me perturbant énormément, je l'ai harcelé de lundi à mardi pour avoir des réponses à mes questions (GROSSE ERREUR) je ne comprenais pas pourquoi il faisait cela, dire m'aimer en commençant une histoire avec une autre..
Je l'ai poussé à bout, et pour la première fois depuis six mois, mardi, il m'a dit ne plus rien vouloir avec moi, ne plus m'aimer. Du jour au lendemain. Choc énorme.
Au fond de moi je savais depuis quelques temps que ça finirait comme ça mais je refusais de l'admettre, et il m'a mis une claque en pleine tête en m'annoncant clairement que c'était terminé. J'ai dû enfin réaliser.

Depuis mardi je souffre énormément, j'ai fait un effort surhumain pour couper les ponts avec lui, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, puis je suis passée par la haine. Contre lui, de me faire ça, de m'avoir "menti" tout ce temps, alors que je venais de guérir et était de mieux en mieux dans ma peau, que j'étais prête à reconstruire quelque chose de bien plus solide, m'investir beaucoup plus pour que ça marche. De partir alors qu'il me demandait du temps et me promettait que ça reviendrait. De me dire ne tenir qu'à moi, mais qu'il avait besoin d'être seul, que c'était lui le problème, pour finalement trouver quelqu'un d'autre. Et une haine énorme contre moi de lui avoir fait tant de mal, d'avoir été incapable de le rendre heureux depuis ces quelques mois, de ne pas lui avoir laissé cet espace dont il avait surement énormément besoin, de l'avoir harcelé comme je l'ai fait, tout en lui faisant croire de temps en temps que j'acceptais la situation et que je serai patiente.

J'ai vu des amis toute la semaine pour essayer de ne pas m'enfouir dans mon malheur, bien que ma douleur était énorme j'ai réussi à avoir la tete ailleurs..malheureusement hier soir je suis allée à une soirée d'anniversaire en pensant que ça me ferait du bien, mais ce fut tout le contraire car je l'ai revu (nous avons beaucoup d'amis en commun), nous nous sommes ignorés, je n'ai pas supporté la douleur, je suis partie.
Un de mes amis (le sien aussi) lui a parlé un peu de nous, il lui a dit ne plus vouloir être avec moi, que ça se passait bien avec sa nouvelle copine.. Bref, atroce.

Je viens de passer une nuit blanche, et j'aimerais de l'aide, qu'on me guide dans ce moment surement l'un des plus difficiles à vivre de ma vie, qu'on me conseille, me donne la force d'avancer..
Je vous remercie d'avance de me répondre, je compte sur vous. (oui, désolée, la longueur du message fait peur).
Modifié en dernier par lounette78 le 07 mars 2016, 12:24, modifié 1 fois.
#1356069

Salut lounette78!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#1131651
Bonjour,

Ouch, effectivement le "pavé" est relativement indigeste à lire car pas assez aéré, je te conseille de l'éditer et de faire des paragraphes pour séparer un peu le tout, tu auras sûrement bien plus de réponses car sinon la plupart des gens (moi le premier) vont lire en diagonale.

Ceci étant dit,
Juste quelques questions simples, tu dis que tu as des "troubles du comportement alimentaire" mais est ce que tu es suivie pour cela?
Parce que ce genre de chose n'est pas du tout du ressort d'un ami/conjoint/copain mais relève de la médecine.
Nous ne sommes ni les AbbéPierre/MèreThérésa , ni les psys, ni les parents de nos partenaires.
S'il y a des métiers dévolus pour ça, ce n'est pas un hasard.
Je n'ai pas lu plus avant ton message....aussi peut être la réponse y figure déjà ... mais ça m'a interpellé
#1131652
Bonjour,

J'y pensais oui, je vais essayer de faire ça en plus clair.
Et la réponse est oui, je suis suivie, depuis notre rupture justement, car ça m'a ouvert les yeux sur le fait que je ne pouvais pas réussir à être bien en couple si je ne l'étais pas avec moi-même. Et je suis sur la voie de la guérison, je vais beaucoup mieux depuis six mois, mais peur de rechuter après m'être pris un stop mardi dernier..
#1131700
Je tiens à apporter une précision qui me semble importante : il a toujours été quelqu'un de pas très sérieux (dans la vie en générale) et énormément de gens (que ce soient mes amis ou les siens ou d'autres connaissances, et lui-même) m'ont dit que je l'avais métamorphosé en sortant avec lui.
#1131707
Bonjour Lounette,
lounette78 a écrit :Et la réponse est oui, je suis suivie, depuis notre rupture justement, car ça m'a ouvert les yeux sur le fait que je ne pouvais pas réussir à être bien en couple si je ne l'étais pas avec moi-même.
Tu donnes surtout l'impression d'avoir pigé que ta technique de l'évitement ne fonctionne pas dans le cadre d'une relation de couple.
lounette78 a écrit : Et je suis sur la voie de la guérison, je vais beaucoup mieux depuis six mois, mais peur de rechuter après m'être pris un stop mardi dernier..
Si tu as aussi peur de rechuter c'est que tu n'es pas sur la voie de la guérison. Les troubles alimentaires ne se soignent pas via un manuel de trucs et astuces te permettant de garder 3 repas par jour et/ou de résister à la tentation de ne pas engloutir le garde-mangé en cas de coup de blues. Pas plus qu'ils ne se soignent grâce à un quelconque traitement ou en partant à l'autre bout du monde. La voie de la guérison tu l’emprunteras quand tu réaliseras que tu es importante, que ce n'est pas tant ton "trouble alimentaire" que tu fuis mais toi-même.

Depuis 6 mois il semblerait que tu apprennes surtout à gérer tes symptômes, c'est sensiblement différent de la guérison. C'est normal que tu flippes de rechuter, tu as entrepris cette démarche suite à la rupture. Pour ne pas que cette maladie vienne bousiller tes relations à venir, avec lui ou un autre. Ce n'est pas la bonne démarche. Certains te diront surement que l'important c'est de faire face à ta maladie et que c'est déjà pas mal que tu t'y attèles. Oui, sauf que les racines de ton mal ont bien plus à voir avec ton manque d'estime personnelle cumulé à une intransigeance démesurée (envers l'autre certes, mais surtout envers toi-même et c'est un sale combo), qu'avec la bouffe.

Attention, je ne dis pas que tu ne fournis pas de réels efforts ni même qu'il n'y a pas de mieux apparent. Je dis simplement que la voie de la guérison tu la trouveras lorsque tu seras au centre de ta voie et que tu t'y plairas. A partir de ce moment-là et même si il y aura des moments plus difficiles que d'autres, tu t’apercevras que personne ne pourra être à l'origine d'une rechute car tu seras devenue maitre de ta voie.

NB: Ça fait quelques temps que je ne suis pas venue par ici, alors j’espère ne pas être trop rouillée quant à la délicatesse d'usage avec les convalescents.

PS: Ma panoplie trucs et astuces: apprends à dire merde et surtout à toi-même, à pas te laisser bouffer par tes peurs et tes doutes et le meilleur truc pour ça c'est de te rappeler tes qualités. En deux posts on devine déjà une nana curieuse, altruiste et dotée d'une belle sensibilité (même si elle te joue des tours), fais-t'en une liste et rappel la à Miss Perfectionniste quand elle pointera le bout de son nez dans ta tête pour y semer la zizanie.

Courage.
#1131723
Bonjour lilydr, et merci à toi pour cette réponse qui booste énormément.

Ta façon de t'exprimer est peut-être un peu crue mais c'est justement ce dont j'ai besoin, qu'on ne prenne pas de pincettes avec moi pour que je me bouge vraiment, d'entendre ce genre de choses me donne encore plus l'envie de me secouer, et non pas de rester à m'apitoyer sur mon sort!

Je pense que tu as totalement raison quant au fait que mon problème de bouffe ne soit qu'une simple conséquence de problèmes bien plus profonds, puisque bien que je n'aie presque plus les symptômes, je me sens encore fragile, et je vois bien que je ne parviens pas à m'aimer pour ce que je suis, et que je me fais toujours passer au second plan.
Je suis toujours la première à voler au secours de mes amis et à soutenir tout le monde, mais je suis incapable de me donner un tant soi peu d'importance.

J'aimerais vraiment réussir à me trouver réellement, savoir qui je suis et ce que je veux, mais je ne sais pas comment m'y prendre.

Merci beaucoup pour ton idée des qualités, je vais me les graver dans le cerveau tiens, c'est une belle thérapie! C'est vrai que ça fait toujours du bien de se dire qu'on peut avoir de bons côtés.
#1131726
Merci Ka'huet !
lounette78 a écrit :Je tiens à apporter une précision qui me semble importante : il a toujours été quelqu'un de pas très sérieux (dans la vie en générale) et énormément de gens (que ce soient mes amis ou les siens ou d'autres connaissances, et lui-même) m'ont dit que je l'avais métamorphosé en sortant avec lui.
Qu'entends-tu par "quelqu'un de pas très sérieux" et pourquoi cette précision te semble "importante" ?

*
En se basant sur tes dires, il semble surtout usé par la situation. Laisse le respirer, même si c'est dur, c'est nécessaire.

Edit: de rien.
#1131731
Pas très sérieux dans le sens où il allait voir des filles à droite à gauche, il était incapable d'avoir une relation sérieuse, et du côté des études, il voyait peu d'importance dans le fait d'assurer son avenir.
Je pense que c'est important dans le sens où si j'ai pu le faire changer, je resterai probablement une personne importante pour lui dans sa vie, qui lui aura fait prendre un bon tournant dans sa vie. Enfin je me dis ça sûrement pour me rassurer aussi.

Usé oui, c'est certain.. Et le pire c'est qu'il m'a avertie de ça à plusieurs reprises, mais je n'ai rien voulu entendre, et forcément ça a pété et il est allé chercher la paix ailleurs.
#1131776
lounette78 a écrit :Merci beaucoup pour ton idée des qualités, je vais me les graver dans le cerveau tiens, c'est une belle thérapie! C'est vrai que ça fait toujours du bien de se dire qu'on peut avoir de bons côtés.
Dit-elle, en oubliant de se l'appliquer une demi-heure plus tard...
lounette78 a écrit :Pas très sérieux dans le sens où il allait voir des filles à droite à gauche, il était incapable d'avoir une relation sérieuse, et du côté des études, il voyait peu d'importance dans le fait d'assurer son avenir.
C'est qu'aucune fille ne lui avait donné le goût de l'investissement avant et à son âge c'est plutôt normal. Ce n'est pas sérieux d’être si sérieux à 20 ans. Toi, tu lui as donné une vision de l'avenir, un but à atteindre et à partir de là il a agit en conséquence.
lounette78 a écrit :Je pense que c'est important dans le sens où si j'ai pu le faire changer, je resterai probablement une personne importante pour lui dans sa vie, qui lui aura fait prendre un bon tournant dans sa vie. Enfin je me dis ça sûrement pour me rassurer aussi.

C'est là qu'il te faut appliquer cette liste. Ce jeune homme à été là, malgré les difficultés, je parts du principe que c'est un homme normalement constitué et que tu ne lui as pas mis un couteau sous la gorge. Si il est resté c'est que malgré les problèmes rencontrés, il y trouvait son compte. C'est que tes qualités compensaient tes défauts et que le rapport coût/profit lui semblait toujours rentable. Si lui l'a pensé sur une période relativement importante compte tenu de vos jeunes âges, pourquoi n'arrives-tu pas à en faire autant ? Tu n'es pas qu'une maladie ou une somme de défauts, tu as des qualités qu'il sait reconnaitre et ce mélange constitue ta personnalité et te rend irremplaçable. Tu auras toujours une place quelque part dans sa vie même si elle appartient au passé. On ne remplace pas les gens, ils ne sont pas interchangeables et on ne les oublie pas non plus.
lounette78 a écrit :Usé oui, c'est certain.. Et le pire c'est qu'il m'a avertie de ça à plusieurs reprises, mais je n'ai rien voulu entendre, et forcément ça a pété et il est allé chercher la paix ailleurs.
Tu n'as rien voulu entendre ? Arrête tes bêtises, tu ne pouvais pas l'entendre dans les conditions passées, ta douleur peut en revanche te forcer à écouter une partie de toi que tu voulais faire taire. Cesse de te culpabiliser, tu n'avanceras pas d'un iota comme ça et pire encore, tu nourriras tes peurs et tes doutes. Ton ex n'est pas allé chercher la paix ailleurs, il ne pouvait pas l'avoir avec toi et est parti. Il est allé chercher du réconfort ailleurs,celui que vous n'arriviez plus à vous apporter, nuance. Or, on aime quelqu'un pour ce qu'il est, pas pour ce qu'il nous apporte. Toi il t'a aimé, elle, elle semble surtout lui apporter un souffle de légèreté dont il avait besoin. Je ne te dis pas que ce sera toujours le cas la concernant, mais pour le moment, m'est d'avis que tu te fais des nœuds au cerveau pour rien et que tu continues à le mettre au centre de tes préoccupations alors que tu devrais y être.
#1131843
Oui c'est vrai, et du coup je me dis que forcément un premier engagement amoureux ça marque, et bien que je le sache avec une autre fille, quand j'y pense et que ça me torture (j'essaye quand même d'y penser le moins possible) et bien je vois le côté positif de la chose et me dis que même s'il l'apprécie et qu'il trouve de l'affection auprès d'elle, il y a forcément plein de choses de notre relation qui vont le rattraper et lui manquer. Maintenant c'est l'effet opposé qui peut arriver, il peut finir par tomber amoureux d'elle aussi.

Dans ce cas ça reste difficile d'accepter qu'il puisse décider de partir comme ça, d'autant plus pour retrouver une autre fille.
Mais il est vrai que je devrais dès à présent réussir à reconnaître qu'il puisse avoir du bon en moi, et que s'il a pu passer autant de temps avec moi, c'est que je suis capable d'apporter quelque chose dans la vie de quelqu'un.
C'est justement ça mon plus gros problème je pense, avoir besoin sans cesse de me sentir utile..

Effectivement, rien ne sert de me ressasser ce genre de choses, si ce n'est pour me torturer l'esprit. Il faut que je prenne le temps de penser à moi la première, et de ne plus le mettre en priorité dans ma vie, ne pas le laisser diriger mes humeurs et émotions.