- 29 févr. 2016, 23:51
#1129981
Bonjour à tous,
Je me décide enfin à venir vous raconter mon histoire ou plutôt ma tranche de vie avec la femme que j'aime le plus au monde. Nous avons vécu ensemble 9 ans et demi et nous nous sommes séparés il y a un mois et demi.
Ca va être un peu long et merci à ceux qui iront jusqu'au bout !
J'ai 39 ans et elle vient d'en avoir 40. Je suis arrivé dans sa région il y a 10 ans et hasard ou magie, elle vivait en face de l'endroit ou je m'étais installé (un petit village). N'étant pas un dragueur et moyennement timide, ce n'est pas moi qui l'ai abordée, mais c'est elle qui m'a montré les premiers signes d'amour. Quand elle m'a vu la première fois elle s'est dit "c'est lui" et effectivement le charme à opéré et nous sommes tombés amoureux. Nous avons vécu 3 années très intenses en complicité et en moments forts, tant sur le plan sexuel, que sur le plan du partage, de l'écoute et j'en passe. Je pourrais dire qu'on ne redescendait pas de notre petit nuage. Nous étions tous les deux chez nos parents (elle chez sa mère et moi chez la mienne).
Un soir de février 2010 je reçois un appel de son voisin qui m'apprend que sa maman vient de décéder d'une crise cardiaque, je me précipitehez elle et je sais à ce moment que sa vie et la mienne vont changer car bien entendu j'ai emménager ce soir là pour être avec elle dans ce moment très douloureux (je voudrais souligner qu'elle était présente lors du décès de sa maman et à essayé de la ranimer). C'était donc un énorme traumatisme pour elle. S'en suit logiquement une lonque période difficile à gérer pour elle comme pour moi.
J'ai tout donné de ma personne pour l'aider à surmonter cet immense chagrin et appris à vivre en couple par la même occasion. On pourrait dire que je suis devenu un homme à partir de ce moment là car j'avais décider de l'épauler dans tous les domaines (travail, maison, animaux, jardin (c'est une fille qui adore la nature), ...) J'étais vraiment à son écoute et lui ai donné tout l'amour que j'ai en moi pour qu'elle retrouve de la joie dans son coeur.
Durant ces 6 ans beaucoup de choses se sont passées, une dépression de sa part suivie d'une thérapie qu'elle suit encore aujourd'hui, des rapports sexuels plus espacés voir trop espacés du fait d'un blocage qu'elle faisait par rapport au deuil (par contre quand il y avait des rapports c'était toujours très fort). Malgré tout, nous gardions une complicité énorme et on ne cessait pas de se dire que nous étions faits l'un pour l'autre malgré ces dures épreuves. On avait les mêmes goûts pour tout, pour la musique, les concerts, les mêmes envies en général. Elle me disait que sans moi elle ne serait jamais arrivée à sortir la tête de l'eau. J'ai de mon côté eu des problèmes à trouver des emplois stables étant dans l'infographie et dans une région pas vraiment propice à ce genre de boulot, jusqu'au jour ou je me suis décidé à monter ma boîte et l'affaire à plutôt bien fonctionné (et fonctionne d'ailleurs toujours bien à ce jour). Bref nous n'avions pas de problème d'argent et nous nous faisions souvent plaisir dans les sorties, shopping, concerts... La belle vie quoi !
Petit à petit mon travail m'a pris de plus en plus de temps et j'ai eu beaucoup moins de moments à deux à lui consacrer, ce qui a entrainé une forme de routine dans laquelle malgré tout nous nous complaisions tous les deux car nous "savions" que nous nous aimions. Avec le recul je sais que je ne lui donnais plus assez d'attention, mais je ne voulais pas m'alarmer la pensant acquise (énorme erreur). Attention, je ne délaissais pas tout, je m'occupais quand même de nombreuses tâches quotidiennes en essayant de goupiller mon travail et mes responsabilités d'homme à la maison (je suis pour le partage dans le couple et ça me parait complètement normal). J'adorais lui faire plaisir par des petites attentions mais je ne me doutais pas qu'elle était probablement de moins en moins heureuse avec moi.
Je pense et je sais que je suis quelqu'un de trop "gentil" (même si j'ai horreur de ce mot) et que peut-être elle aurait aimé que je sois plus sûr de moi à certains moments, plus affirmé. En fait j'ai toujours été dans son sens et nous n'avions quasiment jamais de disputes. Je pense avoir manqué de caractère et je crois que j'aurais dû encore plus lui montrer qu'elle avait une épaule forte sur laquelle elle pouvait se reposer (même si après discussion elle m'a dit m'avoir vu grandir et mûrir au fil des années). J'en ai peut-être trop fait? Pas assez pensé à moi...
Viens le jour ou elle rencontre un ancien ami de la famille par hasard plus âgé qu'elle, il a 53 ans. Elle m'avait un jour avoué avoir eu des sentiments pour lui depuis ses 15 ans et qu'elle ne savait pas comment elle réagirait si elle le revoyait. Elle lui propose de venir à l'anniversaire de son frère qui se passait à la maison (j'accèpte... donnez moi un bâton que je me frappe). Je savais ce qu'elle m'avait dis mais elle me disait qu'elle le voyait plus comme un "grand frère". Je ne m'inquiète donc pas et je me dis qu'après tout, ces sentiments qu'elle avait pour lui n'étaient peut-être qu'un mirage et qu'elle était passée à autre chose avec moi. Quelques temps se passent jusqu'à une soirée concert de janvier 2016 ou nous devions aller avec lui. Moi j'étais vraiment lessivé ce soir là et je lui ai dis qu'elle pouvait y aller si elle avait envie mais que je voudrais me reposer (donnez moi le deuxième bâton que je me frappe à nouveau). Je suis donc resté à la maison (nous nous sommes souvent laissé des moments de liberté et avions totale confiance l'un en l'autre) et elle est rentrée à 3h30 dans la nuit. Il faut savoir que le type en question venait de se séparer de son ex 3 mois avant, elle me dit qu'il n'est pas bien et qu'elle veut simplement l'aider à s'en sortir (Troisième bâton ?).
Jusqu'au jour ou elle rentre un soir et se met à pleurer seule dans le canapé, je lui demande ce qui se passe et elle me dit qu'elle veut rester seule (elle passe la nuit sans me rejoindre) en pensant certainement au mal qu'elle allait me faire le lendemain... Le lendemain donc, elle rentre et me dis que c'est fini d'une façon assez brutale, qu'elle ne ressent plus qu'une forte amitié pour moi, mais qu'elle veut avancer de son côté. J'arrive quand même à savoir qu'elle ne me quitte pas sans raison et que c'est pour cette personne et qu'une partie de son amour pour moi et pour la vie en générale s'est envollée depuis le décès de sa maman. Depuis 6 ans !!! Je ne peux pas croire qu'elle soit restée tout ce temps avec moi sans amour alors que j'étais là pour elle à essayer de la sortir de ses peines. Je crois que c'est une sorte d'excuse pour justifier la rupture. D'ailleurs elle m' a avoué par après que nous avions eu beaucoup de très bons moments durant ces 6 ans et qu'elle était très souvent heureuse... ouf !
J'ai laissé quelques jours se passer et nous nous sommes revus pour discuter calmement. Là elle me dit qu'il faut peut-être qu'elle vive cette nouvelle relation pour se rendre compte que je suis la bonne personne. J'ai accepté sa décision et lui ai dit de vivre son histoire pour infirmer ou confirmer son choix. Elle me prend dans ses bras en sortant et me remercie d'être aussi génial, me dit que je suis quelqu'un d'hyper important dans sa vie, sa relation la plus forte ! mais qu'elle doit avancer pour trouver ses réponses et que je dois moi aussi avancer.
Depuis nous nous parlons et nous voyons comme des "amis" même si c'est difficile pour moi, mais je me dis que la seule façon de lui prouver que je suis son mec, c'est d'aller dans son sens et de lui prouver au fil du temps que je peux encore la surprendre et surtout que je peux encore devenir meilleur en apprenant de mes et de nos erreurs. De son côté on dirait qu'elle vie une révolution, elle change toutes ses habitudes et j'ai du mal à reconnaitre la femme que j'aime. Je veux laisser le temps faire les choses et me redécouvrir même si j'en souffre. Je sais pour ma part que même si j'arrive à surmonter tout ça j'aimerais que si un jour elle prend conscience qu'elle a fait une erreur, qu'elle vienne m'en parler et que la fierté ou la peur de faire mal à nouveau ne la fasse pas reculer... Je sais qu'en amour rien n'est rationnel mais je veux y croire encore un peu sans trop me faire de faux espoirs.
Je suis très soutenu par sa famille et par la mienne et personne n'arrive à vraiment comprendre sa décision (Ils ne sont pas au courant de sa liaison). Je voudrais aussi préciser que je ne suis pas en demande face à elle et que je fais tout pour me remettre. Je suis aussi conscient que cette fille n'est pas des plus facile à vivre et à comprendre mais je l'aime. Ce sont ses qualités et ses défauts qui me font toujours craquer aujourd'hui... Je sais qu'elle est sincèrement perdue au fond d'elle... je sais ce que je veux et je suis prêt à pardonner si un jour elle décide de revenir.
Que pensez-vous de cette situation? Crise de la quarantaine? Amour définitivement perdu? Nouvelle relation "feu de paille"? J'ai vraiment besoin de pistes pour avancer, m'améliorer...
J'attends vos commentaires... merci d'avoir lu ce roman qui aurait pu être encore beaucoup plus long. J'ai certainement oubliés beaucoup de détails.
Je me décide enfin à venir vous raconter mon histoire ou plutôt ma tranche de vie avec la femme que j'aime le plus au monde. Nous avons vécu ensemble 9 ans et demi et nous nous sommes séparés il y a un mois et demi.
Ca va être un peu long et merci à ceux qui iront jusqu'au bout !
J'ai 39 ans et elle vient d'en avoir 40. Je suis arrivé dans sa région il y a 10 ans et hasard ou magie, elle vivait en face de l'endroit ou je m'étais installé (un petit village). N'étant pas un dragueur et moyennement timide, ce n'est pas moi qui l'ai abordée, mais c'est elle qui m'a montré les premiers signes d'amour. Quand elle m'a vu la première fois elle s'est dit "c'est lui" et effectivement le charme à opéré et nous sommes tombés amoureux. Nous avons vécu 3 années très intenses en complicité et en moments forts, tant sur le plan sexuel, que sur le plan du partage, de l'écoute et j'en passe. Je pourrais dire qu'on ne redescendait pas de notre petit nuage. Nous étions tous les deux chez nos parents (elle chez sa mère et moi chez la mienne).
Un soir de février 2010 je reçois un appel de son voisin qui m'apprend que sa maman vient de décéder d'une crise cardiaque, je me précipitehez elle et je sais à ce moment que sa vie et la mienne vont changer car bien entendu j'ai emménager ce soir là pour être avec elle dans ce moment très douloureux (je voudrais souligner qu'elle était présente lors du décès de sa maman et à essayé de la ranimer). C'était donc un énorme traumatisme pour elle. S'en suit logiquement une lonque période difficile à gérer pour elle comme pour moi.
J'ai tout donné de ma personne pour l'aider à surmonter cet immense chagrin et appris à vivre en couple par la même occasion. On pourrait dire que je suis devenu un homme à partir de ce moment là car j'avais décider de l'épauler dans tous les domaines (travail, maison, animaux, jardin (c'est une fille qui adore la nature), ...) J'étais vraiment à son écoute et lui ai donné tout l'amour que j'ai en moi pour qu'elle retrouve de la joie dans son coeur.
Durant ces 6 ans beaucoup de choses se sont passées, une dépression de sa part suivie d'une thérapie qu'elle suit encore aujourd'hui, des rapports sexuels plus espacés voir trop espacés du fait d'un blocage qu'elle faisait par rapport au deuil (par contre quand il y avait des rapports c'était toujours très fort). Malgré tout, nous gardions une complicité énorme et on ne cessait pas de se dire que nous étions faits l'un pour l'autre malgré ces dures épreuves. On avait les mêmes goûts pour tout, pour la musique, les concerts, les mêmes envies en général. Elle me disait que sans moi elle ne serait jamais arrivée à sortir la tête de l'eau. J'ai de mon côté eu des problèmes à trouver des emplois stables étant dans l'infographie et dans une région pas vraiment propice à ce genre de boulot, jusqu'au jour ou je me suis décidé à monter ma boîte et l'affaire à plutôt bien fonctionné (et fonctionne d'ailleurs toujours bien à ce jour). Bref nous n'avions pas de problème d'argent et nous nous faisions souvent plaisir dans les sorties, shopping, concerts... La belle vie quoi !
Petit à petit mon travail m'a pris de plus en plus de temps et j'ai eu beaucoup moins de moments à deux à lui consacrer, ce qui a entrainé une forme de routine dans laquelle malgré tout nous nous complaisions tous les deux car nous "savions" que nous nous aimions. Avec le recul je sais que je ne lui donnais plus assez d'attention, mais je ne voulais pas m'alarmer la pensant acquise (énorme erreur). Attention, je ne délaissais pas tout, je m'occupais quand même de nombreuses tâches quotidiennes en essayant de goupiller mon travail et mes responsabilités d'homme à la maison (je suis pour le partage dans le couple et ça me parait complètement normal). J'adorais lui faire plaisir par des petites attentions mais je ne me doutais pas qu'elle était probablement de moins en moins heureuse avec moi.
Je pense et je sais que je suis quelqu'un de trop "gentil" (même si j'ai horreur de ce mot) et que peut-être elle aurait aimé que je sois plus sûr de moi à certains moments, plus affirmé. En fait j'ai toujours été dans son sens et nous n'avions quasiment jamais de disputes. Je pense avoir manqué de caractère et je crois que j'aurais dû encore plus lui montrer qu'elle avait une épaule forte sur laquelle elle pouvait se reposer (même si après discussion elle m'a dit m'avoir vu grandir et mûrir au fil des années). J'en ai peut-être trop fait? Pas assez pensé à moi...
Viens le jour ou elle rencontre un ancien ami de la famille par hasard plus âgé qu'elle, il a 53 ans. Elle m'avait un jour avoué avoir eu des sentiments pour lui depuis ses 15 ans et qu'elle ne savait pas comment elle réagirait si elle le revoyait. Elle lui propose de venir à l'anniversaire de son frère qui se passait à la maison (j'accèpte... donnez moi un bâton que je me frappe). Je savais ce qu'elle m'avait dis mais elle me disait qu'elle le voyait plus comme un "grand frère". Je ne m'inquiète donc pas et je me dis qu'après tout, ces sentiments qu'elle avait pour lui n'étaient peut-être qu'un mirage et qu'elle était passée à autre chose avec moi. Quelques temps se passent jusqu'à une soirée concert de janvier 2016 ou nous devions aller avec lui. Moi j'étais vraiment lessivé ce soir là et je lui ai dis qu'elle pouvait y aller si elle avait envie mais que je voudrais me reposer (donnez moi le deuxième bâton que je me frappe à nouveau). Je suis donc resté à la maison (nous nous sommes souvent laissé des moments de liberté et avions totale confiance l'un en l'autre) et elle est rentrée à 3h30 dans la nuit. Il faut savoir que le type en question venait de se séparer de son ex 3 mois avant, elle me dit qu'il n'est pas bien et qu'elle veut simplement l'aider à s'en sortir (Troisième bâton ?).
Jusqu'au jour ou elle rentre un soir et se met à pleurer seule dans le canapé, je lui demande ce qui se passe et elle me dit qu'elle veut rester seule (elle passe la nuit sans me rejoindre) en pensant certainement au mal qu'elle allait me faire le lendemain... Le lendemain donc, elle rentre et me dis que c'est fini d'une façon assez brutale, qu'elle ne ressent plus qu'une forte amitié pour moi, mais qu'elle veut avancer de son côté. J'arrive quand même à savoir qu'elle ne me quitte pas sans raison et que c'est pour cette personne et qu'une partie de son amour pour moi et pour la vie en générale s'est envollée depuis le décès de sa maman. Depuis 6 ans !!! Je ne peux pas croire qu'elle soit restée tout ce temps avec moi sans amour alors que j'étais là pour elle à essayer de la sortir de ses peines. Je crois que c'est une sorte d'excuse pour justifier la rupture. D'ailleurs elle m' a avoué par après que nous avions eu beaucoup de très bons moments durant ces 6 ans et qu'elle était très souvent heureuse... ouf !
J'ai laissé quelques jours se passer et nous nous sommes revus pour discuter calmement. Là elle me dit qu'il faut peut-être qu'elle vive cette nouvelle relation pour se rendre compte que je suis la bonne personne. J'ai accepté sa décision et lui ai dit de vivre son histoire pour infirmer ou confirmer son choix. Elle me prend dans ses bras en sortant et me remercie d'être aussi génial, me dit que je suis quelqu'un d'hyper important dans sa vie, sa relation la plus forte ! mais qu'elle doit avancer pour trouver ses réponses et que je dois moi aussi avancer.
Depuis nous nous parlons et nous voyons comme des "amis" même si c'est difficile pour moi, mais je me dis que la seule façon de lui prouver que je suis son mec, c'est d'aller dans son sens et de lui prouver au fil du temps que je peux encore la surprendre et surtout que je peux encore devenir meilleur en apprenant de mes et de nos erreurs. De son côté on dirait qu'elle vie une révolution, elle change toutes ses habitudes et j'ai du mal à reconnaitre la femme que j'aime. Je veux laisser le temps faire les choses et me redécouvrir même si j'en souffre. Je sais pour ma part que même si j'arrive à surmonter tout ça j'aimerais que si un jour elle prend conscience qu'elle a fait une erreur, qu'elle vienne m'en parler et que la fierté ou la peur de faire mal à nouveau ne la fasse pas reculer... Je sais qu'en amour rien n'est rationnel mais je veux y croire encore un peu sans trop me faire de faux espoirs.
Je suis très soutenu par sa famille et par la mienne et personne n'arrive à vraiment comprendre sa décision (Ils ne sont pas au courant de sa liaison). Je voudrais aussi préciser que je ne suis pas en demande face à elle et que je fais tout pour me remettre. Je suis aussi conscient que cette fille n'est pas des plus facile à vivre et à comprendre mais je l'aime. Ce sont ses qualités et ses défauts qui me font toujours craquer aujourd'hui... Je sais qu'elle est sincèrement perdue au fond d'elle... je sais ce que je veux et je suis prêt à pardonner si un jour elle décide de revenir.
Que pensez-vous de cette situation? Crise de la quarantaine? Amour définitivement perdu? Nouvelle relation "feu de paille"? J'ai vraiment besoin de pistes pour avancer, m'améliorer...
J'attends vos commentaires... merci d'avoir lu ce roman qui aurait pu être encore beaucoup plus long. J'ai certainement oubliés beaucoup de détails.