- 28 juil. 2009, 18:54
#129310
Ahh et bon je vais publier ma lettre d'adieu
Je t'écris encore une fois,
peut-être la dernière à parler de notre histoire en tant que moment présent, car bientôt elle n'aura fait qu'exister.
Je voulais t'exprimer avant que je poursuive mon chemin, à quel point tu auras brillé pour moi. Une étoile en pleine journée, éclairant mon ciel bleu. Car si parfois tout n'était pas clair, tu m'auras appris à renoncer. Et paradoxalement, à me battre. A être forte. Tu m'auras appris à me rabaisser six pieds sous terre et en même temps à avoir un soupçon de dignité. Que je n'avais pas obligatoirement avant. Grâce à toi, j'ai pu affirmer mes désirs, et les assumer eux, ainsi que leurs conséquences. J'ai pu aimer autre chose que les contes de fée.
Au fond, cette histoire était vraiment belle.
Elle n'était pas plate, ni sans saveurs. Tu n'as jamais su vraiment ressentir et pourtant, tu ne ressentais pas rien. Je l'ai compris...bien trop tard. C'est maintenant que je m'en suis réellement rendue compte. Je me rappelle toujours tous ces beaux souvenirs vécus ensemble. Et ton sourire, lors de notre dernière nuit à deux, si pur et spontané, tellement évident qu'il voulait tout dire. Que tu m'attendais, cette nuit là, que tu ne désirais que moi. Et que ça te rendait heureux. Et à ce moment précis de la nuit, nous voulions chacun la même chose : l'autre. C'était si vrai, si intense. Réciproque.
Ces moments, si tu ne les avais pas souhaités de tout ton cœur, tu ne les aurais pas vécu, n'est ce pas?
Je comprends maintenant quand tu disais que tu ne voulais pas réfléchir, ni te poser de questions. Tu ne voulais pas passer à côté de belles choses à cause d'une leçon de conscience. Tu ne voulais passer à côté de rien, pour ne pas avoir à regretter.
C'était fort, quand même. Peut-être que le recul m'aveugle plus qu'il ne m'éclaire.....Parce que je vois tout beau alors qu'avant je voyais sale. Le sale oeil, c'est fini. Je n'arrive plus à concevoir que tu aies pu te jouer de moi. Et plus le temps passe, plus je me dis que tu tenais à moi. Ma foi, je m'illusionne peut-être encore...
J'étais ta toutoune sans laquelle tu n'arrivais pas à trouver le sommeil. Avec moi plus qu'avec les autres, tu étais tendre. Tu faisais des efforts. D'énormes efforts comparés à d'habitude. Tu n'as jamais pu avoir ce que tu voulais de mon corps, mais tu es resté auprès de lui quand même. Tu as supporté mes caprices. On était deux capricieux près à se battre l'un contre l'autre pour mieux se rapprocher après. De temps en temps, tu avais des gestes d'amoureux. Je ne m'en rends compte que maintenant.
C'est vrai que tu m'impressionnais. J'étais un peu fan. Je n'ai généralement pas besoin d'admirer pour aimer mais toi....tu me subjuguais à tout instant. Tellement trop qu'en ta présence, je ne pouvais plus parler. Je me terrais dans le silence dès que tu entrais dans une pièce. Et je voulais vite en partir, si je n'avais pas le droit de te serrer dans mes bras. Quand tu étais là, j'étais soudain nulle, même en musique. Je n'arrivais pas à te montrer qui j'étais vraiment; la fille passionnément amoureuse de toi et non la fille toujours fâcher.
Oui, même si elle a été cachée aux yeux de tous, je crois que l'on a été l'un pour l'autre, que c'était une vrai relation. Une relation dont personne pourra retrouver.
Des gens comme toi, je n'en croiserai pas à tous les coins de rue, je le sais. Tu avais vraiment un truc....de spécial. De magique. Je tenais à t'en faire part. Et te dire que tu n'es pas si méchant que tu en a l'air. Je suis sure que tu es sensible, tu gardes juste tout ça au fond....mais tu n'oublieras pas hein, dis? Même si c'est tout tout tout au fond, ce n'est pas perdu, il y a encore de l'espoir.
Je n'aurais jamais pensé tomber amoureuse aussi vite et aussi fort. Tu m'as redonné le goût d'aimer. C'est vrai que c'est si agréable. Tu vois, même si ça ne s'est pas vraiment fini bien, j'ai envie de continuer. D'aimer encore plus. Encore. Parce que la douleur ne fait plus mal quand on est avec l'être choisi. Je n'ai plus peur maintenant. Je peux aimer sans concessions. Grâce à ce que tu m'as fait, en quelques sortes. Tu as chamboulé ma façon de penser. Ma façon d'être. Ma vue sur les autres, sur la vie. Tu as été intégré dans mon être. Tu ne disparaîtras pas. Je continuerai d'avancer avec ton souvenir dans un coin de ma tête. Pour te rendre hommage, parce que tu l'as bien mérité.
Malgré toute mes efforts, mon envie de changer, de te prouver que je peux être la femme parfaite, mon cassage de tête pour te faire plaisir… il y a rien a faire… Je pleure toujours à chaudes larmes en pensant à notre magnifique relation… Sache que je ne vais jamais pouvoir aimer personne comme que je t’ai aimé… Tu es l’unique à mes yeux… J’aurais faite n’importe quoi si tu m’avais donné une deuxième chance… N’importe quoi… J’aurai toute faite pour que sa marche… J’aurai tout faite pour ne plus commettre les mêmes erreurs, j’aurais tout faite pour te rendre heureux et surtout je t’aurais donné tout mon amour sans me soucier du reste… J’aurais changé pour le mieux et je ne t’aurais plus jamais faite souffrir… Notre relation aurait été bien différente… Elle aurait été mieux sous tous les éclats. J’aurai été prête à tout faire… te donner ma vie, te donner mon argent, te donner mon âme parce que la seule chose qui m’importe c’est que tu ailles bien… Je pense que c’est la peur qui m’a amené à commettre tant d’erreurs dans notre relation… Des erreurs qui proviennent de la peur d’être à nouveau blessé… Mais tout ça c’est du passé… Et j’ai tout compris ce que j’ai pu faire de mal avec toi… Mais bon faut que je me fasse à l’idée que tu ne veux pu être avec moi… C’est pour cela qu’après cette nuit, je te dis au revoir car cette nuit sera le dernier moment passée ensemble…
Je t'aime. Je t'aimerai toujours, quoi qu'on en dise. D'une autre manière qu'aujourd'hui, sûrement. Les sentiments évoluent, mais résistent. Toi, tu resteras présent dans mon cœur. Et tant pis si tu m'oublies. Je conserverai un bout de ton histoire. Et si je te recroise un jour, à un coin de rue, je saurai que c'est toi, et je me rappellerai...
Bonne fête…