- 14 janv. 2016, 12:22
#1116824
Bonjour à toutes et tous,
Je crée un nouveau post dans une nouvelle catégorie : le silence radio, car les circonstances actuelles ne m'ont pas permis de continuer dans la petite lancée du début de la rupture, que je sens que le silence radio m'est nécessaire mais que j'ai besoin d'aide. Et que je me sens un peu nulle et honteuse de ma faiblesse des derniers jours.
Notre histoire, grosso modo : 5 ans de relation 'sans reproches' quasiment, on se correspond(ait) vraiment bien. On a emménagé ensemble il y a 3 ans. Nous sommes revenus d'un voyage de 6 mois en Asie il y a maintenant 8 mois. J'ai commencé à le sentir moins bien sur la fin du voyage déjà.
Lui : a perdu son père dans l'adolescence et se traine depuis un mal-être associé à des mécanismes de protection qui le protègent de la souffrance ou simplement du désagréable des situations négatives, mais aussi l'empêchent de vivre pleinement sa vie. Dans ces moments, il se sent vide à l'intérieur, et est persuadé d'être un caillou dépourvu de sentiment de toute sorte. Et dans les autres moments, c'est un véritable handicapé émotionnel qui n'arrive pas à analyser et mettre des mots sur ce qu'il ressent. Je l'ai toujours su, mais ces derniers temps, cela est devenu de plus en plus manifeste sans que je puisse rien y faire. Ou alors j'ai sous-estimé l'ampleur des choses... De toute façon, je pense que je ne pouvais rien y faire. Par contre, il a vraiment été amoureux de moi, au-delà des mots..., c'est quelque chose que j'ai appris à reconnaitre en lui dans son attitude (et c'était beau à vivre
)..., et de fait ces derniers mois, je dirais que j'ai vu cela chez lui de manière très ponctuelle et fugace... Du coup, quand il dit qu'il m'aime plus depuis plusieurs mois, hmm, je me dis que c'est pas tout à fait vrai, mais plutôt qu'il va moins bien depuis plusieurs mois.
Moi : un peu traumatisée par ma relation précédente (un vrai poison de A à Z, c'était ma première relation, elle avait duré 7 ans) même si c'était ya longtemps maintenant et que je ne regrette absolument rien (sauf d'avoir fait souffrir ma famille...). J'ai toujours évité de reproduire les mêmes schémas d'une part, et dans le cas de cette nouvelle relation de lui faire peur en insistant trop avec les sujets d'avenir qui font flipper d'autre part, car il a tout de même un profil psychologique spécial... Et c'est sûrement ça qui me plait aussi chez lui.
Le retour du voyage : difficile ++. Un matin alors qu'on se rendait à une visite d'appartement il me dit qu'il n'a pas envie de continuer. On a annulé, et discuté toute la journée : il est passé de "je veux rompre, je suis froid" à "je suis triste, ça va pas" à "je suis déterminé à me ressaisir à deux, je suis bête". On aurait surement du rompre à ce moment, mais j'étais pas prête et surtout il a changé d'avis "illico presto" (désarçonnant !) ! J'ai perdu confiance à ce moment-là je pense. On a fini par prendre un appart (un peu par défaut). Les 6 premiers mois, il a bossé dans une autre ville, tout prêt de là il où il avait vécu du temps où son père était vivant. Moi, je suis tombée sur des conditions de travail absolument catastrophiques (manque de respect de ma personne en tant que femme, sentiment d'insécurité, et finalement, un geste de violence qui m'a fait dire stop et partir) et n'avais plus "que ça" à partager avec lui. J'ai fait restructuré mon poste au bout de 5 mois (j'ai changé de site), mais j'ai quitté un site pathologique pour un autre site un peu moins pathologique, et j'ai gardé la préoccupation du travail, que je n'ai pas imposé à mon ex mais dont je ne pouvais pas ne pas lui en parler. Je pense que ça l'a beaucoup déstabilisé à une période où il allait déjà mal, et rejetais les évènements de vie négatifs pour ne pas s'en rajouter. Quand il est revenu vivre à l'appart, les choses ne se sont pas empirées mais pas améliorées non plus.
La rupture : au bout du compte, ça n'allait pas bien et nous le savions tous les deux, sans s'en parler (et oui ! problème de communication, ça par contre on en avait complètement conscience...). C'est moi qui ai amorcé la discussion après une grosse déception (l'anniversaire des 5 ans de notre rencontre dont j'attendais un peu plus de symbolique mais au cours duquel il n'y a eu aucune magie). Si je l'avais écouté, le soir où nous nous sommes séparés, nous serions allés au ciné ! De toute façon, ça ne pouvait plus durer ainsi. Il a quitté l'appart dès le lendemain pour aller chez sa mère qui vit à quelques km. Et dans notre entourage, il a donc expliqué deux choses concernant la situation : 1- la séparation, et 2- son mal-être (grand pas, car il n'en parle jamais !), mais comme deux choses indépendantes, ce qui est assez naïf car elles ne peuvent pas l'être totalement... Point important : il a décidé d'aller consulter une psy(chologue).
Et après ? : en une semaine, il a tempéré son discours, il est passé de "je n'ai plus de sentiments amoureux pour toi", à, lors d'une conversation avec des amis communs, "j'ai peut-être encore de très faibles sentiments amoureux pour elle". Tout le monde est sur le cul et nous voyait comme un beau couple qui allait bien ensemble...
Le silence radio ? : on peut pas vraiment dire que j'en ai fait, car on a à chaque fois convenus (je dirais que l'accord venait moitié de lui, moitié de moi) de se revoir quelques jours plus tard pour discuter, notamment du nouvel an qu'on devait faire au même endroit, et de la logistique du déménagement... Au début, on a pu bien échanger : ça nous a fait beaucoup de bien et la rupture a permis de réouvrir le dialogue, mais au final on parlait pas vraiment de ce pour quoi on avait convenu de se voir.
Depuis dimanche, il passe le soir récupérer des affaires. Dimanche, tout se passe bien. Depuis lundi, ca se passe moins bien parce qu'il passe en coup de vent le soir, je suis tendue et je pose des questions débiles qui servent à rien. Lundi soir, j'ai fait ma cul-cul mais j'avais un pot avec des copines alors ça a mis un stop à mes conneries. Mardi, il n'est pas venu (il a fini plus tard), je l'ai rappelé suite à un texto, compréhensive, pas relou, moins de 5 minutes. Hier, il voulait annuler aussi et j'ai trouvé son message mal poli dans le sens où il m'appelle même pas par mon prénom, ne me demande pas si ça va, ne s'excuse même pas et donne juste l'impression de faire comme ça l'arrange... Ca m'a soulé, je l'ai rappelé mais là j'ai été pénible en lui disant que je trouvais qu'il était pas sérieux, que ça faisait maintenant 3 semaines, que j'avais l'impression qu'il temporisait, ne faisait que ce qu'il l'arrangeait (et il en a le droit mais là il s'agit du lieu où j'habite seule maintenant donc je n'ai pas à subir sa lenteur) et qu'il était temps qu'il assume sa décision en libérant l'appartement de ses affaires pour que je récupère mon espace de vie. Il est finalement venu en colère et fermé. J'étais moi-même déboussolée. Il a failli partir deux fois et j'ai réussi à calmer le jeu pour ne pas qu'il vienne pour rien... Il est parti dans "l'apaisement", en fait ce débile osait pas me dire qu'il avait un resto de service à 20h et qu'il voulait pas que je l'accuse de voir une autre fille..... Il me quitte mais il se préoccupe encore de ce que je vais dire de ce qu'il fait ?!
Sa mère m'a appelée hier soir. Je lui avais envoyé un message pour ses 60 ans parce que je l'aime beaucoup et que ça me faisait de la peine d'être écartée de cet évènement. Son appel m'a fait beaucoup de bien. Elle m'a redit qu'elle le trouvait beaucoup plus heureux et épanoui depuis qu'il m'a rencontrée. Elle m'a dit qu'elle le trouve paumé, qu'elle ne pense pas qu'il n'ait plus de sentiments pour moi. Qu'elle espère que ça va s'arranger. Qu'elle va essayer de parler avec lui de ce mal-être lié au décès de son papa..., et qu'elle soutient la démarche de rencontrer une psychologue...
Non je vous assure il est pas maboule !, c'est un mec bien, qui me casse les pieds et me brise le coeur en ce moment, mais évidemment, je souhaite que ça s'arrange pour nous 2, et que l'on se retrouve.
Bon, pour le déménagement, il m'a dit qu'il voulait repasser ce soir. Moi j'en ai marre, ça se passe pas bien, c'est trop tendu. Dans la mesure où il a toutes les affaires dont il a besoin et qu'il n'a pas encore trouvé d'appart j'ai envie de lui dire qu'il aura qu'à me demander plus tard quand il aura besoin de récupérer le reste. Il a enlevé l'essentiel de ce qui prenait de la place et m'empêchait de restructurer un peu l'appart alors je me demande si je ne peux pas me permettre de repousser le départ du restant des affaires (il en reste plus beaucoup, bibelots, cuisine, et les deux-trois meubles à lui qu'il récupèrera quand il aura trouvé un appart). Qu'en pensez-vous ? J'attends qu'il me rappelle et lui dis cela. Ou lui demande de différer par texto.
Franchement, j'ai besoin de conseils avisés car je suis pas objective avec moi-même...
Désolée, c'est encore très looooong...
Et merci de m'avoir lu.
Je crée un nouveau post dans une nouvelle catégorie : le silence radio, car les circonstances actuelles ne m'ont pas permis de continuer dans la petite lancée du début de la rupture, que je sens que le silence radio m'est nécessaire mais que j'ai besoin d'aide. Et que je me sens un peu nulle et honteuse de ma faiblesse des derniers jours.
Notre histoire, grosso modo : 5 ans de relation 'sans reproches' quasiment, on se correspond(ait) vraiment bien. On a emménagé ensemble il y a 3 ans. Nous sommes revenus d'un voyage de 6 mois en Asie il y a maintenant 8 mois. J'ai commencé à le sentir moins bien sur la fin du voyage déjà.
Lui : a perdu son père dans l'adolescence et se traine depuis un mal-être associé à des mécanismes de protection qui le protègent de la souffrance ou simplement du désagréable des situations négatives, mais aussi l'empêchent de vivre pleinement sa vie. Dans ces moments, il se sent vide à l'intérieur, et est persuadé d'être un caillou dépourvu de sentiment de toute sorte. Et dans les autres moments, c'est un véritable handicapé émotionnel qui n'arrive pas à analyser et mettre des mots sur ce qu'il ressent. Je l'ai toujours su, mais ces derniers temps, cela est devenu de plus en plus manifeste sans que je puisse rien y faire. Ou alors j'ai sous-estimé l'ampleur des choses... De toute façon, je pense que je ne pouvais rien y faire. Par contre, il a vraiment été amoureux de moi, au-delà des mots..., c'est quelque chose que j'ai appris à reconnaitre en lui dans son attitude (et c'était beau à vivre

Moi : un peu traumatisée par ma relation précédente (un vrai poison de A à Z, c'était ma première relation, elle avait duré 7 ans) même si c'était ya longtemps maintenant et que je ne regrette absolument rien (sauf d'avoir fait souffrir ma famille...). J'ai toujours évité de reproduire les mêmes schémas d'une part, et dans le cas de cette nouvelle relation de lui faire peur en insistant trop avec les sujets d'avenir qui font flipper d'autre part, car il a tout de même un profil psychologique spécial... Et c'est sûrement ça qui me plait aussi chez lui.
Le retour du voyage : difficile ++. Un matin alors qu'on se rendait à une visite d'appartement il me dit qu'il n'a pas envie de continuer. On a annulé, et discuté toute la journée : il est passé de "je veux rompre, je suis froid" à "je suis triste, ça va pas" à "je suis déterminé à me ressaisir à deux, je suis bête". On aurait surement du rompre à ce moment, mais j'étais pas prête et surtout il a changé d'avis "illico presto" (désarçonnant !) ! J'ai perdu confiance à ce moment-là je pense. On a fini par prendre un appart (un peu par défaut). Les 6 premiers mois, il a bossé dans une autre ville, tout prêt de là il où il avait vécu du temps où son père était vivant. Moi, je suis tombée sur des conditions de travail absolument catastrophiques (manque de respect de ma personne en tant que femme, sentiment d'insécurité, et finalement, un geste de violence qui m'a fait dire stop et partir) et n'avais plus "que ça" à partager avec lui. J'ai fait restructuré mon poste au bout de 5 mois (j'ai changé de site), mais j'ai quitté un site pathologique pour un autre site un peu moins pathologique, et j'ai gardé la préoccupation du travail, que je n'ai pas imposé à mon ex mais dont je ne pouvais pas ne pas lui en parler. Je pense que ça l'a beaucoup déstabilisé à une période où il allait déjà mal, et rejetais les évènements de vie négatifs pour ne pas s'en rajouter. Quand il est revenu vivre à l'appart, les choses ne se sont pas empirées mais pas améliorées non plus.
La rupture : au bout du compte, ça n'allait pas bien et nous le savions tous les deux, sans s'en parler (et oui ! problème de communication, ça par contre on en avait complètement conscience...). C'est moi qui ai amorcé la discussion après une grosse déception (l'anniversaire des 5 ans de notre rencontre dont j'attendais un peu plus de symbolique mais au cours duquel il n'y a eu aucune magie). Si je l'avais écouté, le soir où nous nous sommes séparés, nous serions allés au ciné ! De toute façon, ça ne pouvait plus durer ainsi. Il a quitté l'appart dès le lendemain pour aller chez sa mère qui vit à quelques km. Et dans notre entourage, il a donc expliqué deux choses concernant la situation : 1- la séparation, et 2- son mal-être (grand pas, car il n'en parle jamais !), mais comme deux choses indépendantes, ce qui est assez naïf car elles ne peuvent pas l'être totalement... Point important : il a décidé d'aller consulter une psy(chologue).
Et après ? : en une semaine, il a tempéré son discours, il est passé de "je n'ai plus de sentiments amoureux pour toi", à, lors d'une conversation avec des amis communs, "j'ai peut-être encore de très faibles sentiments amoureux pour elle". Tout le monde est sur le cul et nous voyait comme un beau couple qui allait bien ensemble...
Le silence radio ? : on peut pas vraiment dire que j'en ai fait, car on a à chaque fois convenus (je dirais que l'accord venait moitié de lui, moitié de moi) de se revoir quelques jours plus tard pour discuter, notamment du nouvel an qu'on devait faire au même endroit, et de la logistique du déménagement... Au début, on a pu bien échanger : ça nous a fait beaucoup de bien et la rupture a permis de réouvrir le dialogue, mais au final on parlait pas vraiment de ce pour quoi on avait convenu de se voir.
Depuis dimanche, il passe le soir récupérer des affaires. Dimanche, tout se passe bien. Depuis lundi, ca se passe moins bien parce qu'il passe en coup de vent le soir, je suis tendue et je pose des questions débiles qui servent à rien. Lundi soir, j'ai fait ma cul-cul mais j'avais un pot avec des copines alors ça a mis un stop à mes conneries. Mardi, il n'est pas venu (il a fini plus tard), je l'ai rappelé suite à un texto, compréhensive, pas relou, moins de 5 minutes. Hier, il voulait annuler aussi et j'ai trouvé son message mal poli dans le sens où il m'appelle même pas par mon prénom, ne me demande pas si ça va, ne s'excuse même pas et donne juste l'impression de faire comme ça l'arrange... Ca m'a soulé, je l'ai rappelé mais là j'ai été pénible en lui disant que je trouvais qu'il était pas sérieux, que ça faisait maintenant 3 semaines, que j'avais l'impression qu'il temporisait, ne faisait que ce qu'il l'arrangeait (et il en a le droit mais là il s'agit du lieu où j'habite seule maintenant donc je n'ai pas à subir sa lenteur) et qu'il était temps qu'il assume sa décision en libérant l'appartement de ses affaires pour que je récupère mon espace de vie. Il est finalement venu en colère et fermé. J'étais moi-même déboussolée. Il a failli partir deux fois et j'ai réussi à calmer le jeu pour ne pas qu'il vienne pour rien... Il est parti dans "l'apaisement", en fait ce débile osait pas me dire qu'il avait un resto de service à 20h et qu'il voulait pas que je l'accuse de voir une autre fille..... Il me quitte mais il se préoccupe encore de ce que je vais dire de ce qu'il fait ?!
Sa mère m'a appelée hier soir. Je lui avais envoyé un message pour ses 60 ans parce que je l'aime beaucoup et que ça me faisait de la peine d'être écartée de cet évènement. Son appel m'a fait beaucoup de bien. Elle m'a redit qu'elle le trouvait beaucoup plus heureux et épanoui depuis qu'il m'a rencontrée. Elle m'a dit qu'elle le trouve paumé, qu'elle ne pense pas qu'il n'ait plus de sentiments pour moi. Qu'elle espère que ça va s'arranger. Qu'elle va essayer de parler avec lui de ce mal-être lié au décès de son papa..., et qu'elle soutient la démarche de rencontrer une psychologue...
Non je vous assure il est pas maboule !, c'est un mec bien, qui me casse les pieds et me brise le coeur en ce moment, mais évidemment, je souhaite que ça s'arrange pour nous 2, et que l'on se retrouve.
Bon, pour le déménagement, il m'a dit qu'il voulait repasser ce soir. Moi j'en ai marre, ça se passe pas bien, c'est trop tendu. Dans la mesure où il a toutes les affaires dont il a besoin et qu'il n'a pas encore trouvé d'appart j'ai envie de lui dire qu'il aura qu'à me demander plus tard quand il aura besoin de récupérer le reste. Il a enlevé l'essentiel de ce qui prenait de la place et m'empêchait de restructurer un peu l'appart alors je me demande si je ne peux pas me permettre de repousser le départ du restant des affaires (il en reste plus beaucoup, bibelots, cuisine, et les deux-trois meubles à lui qu'il récupèrera quand il aura trouvé un appart). Qu'en pensez-vous ? J'attends qu'il me rappelle et lui dis cela. Ou lui demande de différer par texto.
Franchement, j'ai besoin de conseils avisés car je suis pas objective avec moi-même...
Désolée, c'est encore très looooong...
Et merci de m'avoir lu.
Modifié en dernier par patachou le 14 janv. 2016, 15:29, modifié 2 fois.