- 28 déc. 2015, 13:29
#1110767
Bonjour, je vous écris car j'ai une histoire un peu difficile, qui ne concerne pas une ex, mais une amie, dont je me suis follement épris!
Ca a commencé il y a trois ans. Nous étions tous deux expatriés dans le meme pays lointain, et on s'est retrouvés à bosser ensemble. Naissance d'une belle complicité, je la faisais rire, on se découvre des tonnes de points communs, on discute, je l'écoute me raconter ses histoires, ses peurs, ses envies. Elle est vraiment jolie (objectivement, c'est ce que disent d'elle souvent les gens), des origines diverses qui se fondent dans un beau visage, elle aime la culture, les livres, les artistes, elle a du caractère, un peu vive, un peu provoquante (elle parle de cul avec beaucoup de légèreté), un peu chieuse aussi, ce qui la rend au bout du compte encore plus craquante. Je fonds complètement en un rien de temps.
Déjà en couple
Problème de taille : elle a déjà un mec, un type pas mal, du genre taiseux, en apparence un peu fade, mais avec pas mal de sang froid (il en faut, face à la tornade, sa personnalité qui en jette). Mais bon, elle parle peu de lui quand on se voit, quand on boit des verres ensemble, parfois tard. Un soir, saoul, je lui confie... qu'elle ne me laisse pas indifférent. Elle minaude, me dit que ce n'est pas ainsi qu'il faut s'y prendre. Mais au bout du compte, il ne se passe rien. Elle fait parfois des allusions attendries au fait que je l'aime beaucoup, mais au final évite de se retrouver trop souvent en intimité avec moi. Je me reproche quand à moi de n'avoir rien essayé quand à deux-trois occasions, c'était vivant, vivace. Finalement, notre collaboration s'arrete.
Ambiguité
Mais on reste quand meme proches. On se voit de temps en temps, moins qu'avant, ma manière d'etre avec elle reste assez ambiguë, parfois elle me « casse » un peu, quand elle est de mauvaise humeur, puis quand je me tiens un peu à distance, elle me refait signe au bout d'un temps. Finalement, cette année, je décide de rentrer en France après des années passées à l'étranger. J'ai une déception professionnelle, je suis un peu paumé, je sors pas mal, bois souvent, et surtout je touche un peu à la came, pas souvent, mais plus le départ se rapproche, plus ca m'obsède, je me tape des crises d'angoisse, je me mets aux médocs. Entre temps, je commence à rédiger une très belle lettre, avec de belles formules pour parler d'elle, de ce que je ressens, mais je tarde à la terminer.
Naufrage
Elle, elle voit bien que je suis stressé, que je la regarde de manière insistante quand je la croise, il y a une sorte de malaise, que j'essaye de lever en lui proposant de boire un coup. Mais ca tombe mal, elle me dit qu'elle a des soucis, il y a eu brièvement de l'eau dans le gaz avec son mec, j'apprends par une connaissance (ca ne durera pas cependant). A peu de temps de mon départ, je lui fais part de mes angoisses, de la drogue, elle commence à partir dans une analyse psychologique, en me disant que peut-etre je ne suis pas assez naturel avec mes amis. Je suis un peu mal à l'aise, j'ai envie de parler de notre relation, elle me dit que le problème c'est que je « l'idéalise » de trop. Là, je craque émotionellement, je lui dis que je l'adore, que je ferais n'importe quoi pour elle. Elle ne se sent pas à l'aise non plus, me dit qu'on dirait que « ca fait trois ans que j'attends une ouverture »... Ca craint, on se quitte en parlant de remanger ensemble deux jours plus tard, mais finalement elle décline par mail l'invitation, en me disant qu'elle ne veut pas me tourner le dos, mais que le moment est mal tombé, et me souhaite bonne chance, bon courage pour rentrer en France, en me disant que ca ira mieux là-bas.
Arrachement difficile
Moi, sur le coup, de me dire que je ne vais plus la voir, je suis comme mortifié, et je lui envoie un long mail pour lui dire que meme si j'ai des sentiments, je tiens surtout à conserver son amitié, que je suis stressé, que ca n'est rien, que je ne me suis jamais fait d'illusion sur ma capacité à la séduire, mais que je tiens à elle... en gros. J'ai l'impression que tout devient merdique, et que je ne contrôle plus grand chose, mon départ est retardé, je la recroise encore du coup, l'ambiance est plus ou moins bizarre, on peut encore discuter voire rire un peu.
Je lui renvoie un mail pour lui dire comme c'était bien d'avoir cotoyé une personne comme elle mais elle ne me répond pas. Je me dis qu'une distance irréversible s'est mise. Un ami commun me dit pourtant qu'elle continue de parler de moi comme un pote et de commenter un peu ce que je fais. Lors de notre dernière soirée en commun, à 48 heures de mon départ, je suis totalement saoul, et je veux à tout prix aller nager dans une rivière, on m'en empeche, j'ai un peu honte, elle me regarde, elle est saoule elle aussi, elle me refait un couplet sur l'importance de rester simple et naturel, elle a l'air contrariée. J'essaie de ne pas trop le montrer mais je suis complètement désespéré.
Le lendemain, je l'appelle pour tenter de dissiper le malaise une dernière fois, elle me dit qu'elle est très occupée, elle part en voyage. Finalement, elle m'envoie un SMS pour me souhaiter de nouveau bon retour. Je rentre de mon coté en France, non sans avoir laissé à un pote comme cadeau un livre à lui remettre. Une fois en France, début octobre, elle me chatte quelques jours plus tard pour me remercier pour le livre, très sobrement. Puis on coupe tout contact. Elle ne me souhaite meme pas mon anniversaire quand ca tombe.
Un message de sa part
Le soir du 13 novembre, des attentats, elle m'envoie un mail pour me demander si je suis OK à Paris et me prie de lui envoyer un petit message, comme pour la rassurer. C'est peut-etre idiot mais ca me touche. Je me dis qu'elle ne me déteste pas tout à fait, malgré tout.
Car depuis que je suis rentré, j'en suis venu à culpabiliser affreusement sur mon comportement, confus, irrationnel, j'ai sombré dans la dépression, je prends des AD. Il faut que je fasse le deuil de l'endroit ou je vivais, de la drogue (meme si je n'en prenais pas tant que ca, mais j'ai tout arreté) et surtout d'elle, et c'est le plus dur. J'ai à la fois des regrets du temps ou je revais un peu sur elle, mais aussi de nos moments de complicité amusée.
Culpabilité, tiraillements, obsession
Je pense à elle, je la suis sur Facebook où elle poste régulièrement. Des fois, j'ai envie de lui envoyer ma belle lettre d'amour initiale, très belle, très digne, pour conclure sur une note littéraire, ca me travaille. Je me refais le film, je m'en veux d'avoir agi comme si et pas comme ca. A d'autres moments, je ne veux plus du tout la recontacter, je pense qu'il faut que je maintienne la distance. Je ne lui ai pas souhaité du coup son anniversaire non plus, mais ca a été difficile. Et puis, à d'autres, sorte de moyen terme, j'ai envie de lui envoyer simplement mes vœux, comme on est dans la période de fin d'année, et qu'elle est de passage à Paris. Meme pas lui proposer de se voir, mais simplement envoyer mes vœux.
J'ai une nostalgie extremement forte de l'époque ou on s'entendait bien, et ou on déconnait sur tout.
Si vous avez un conseil ou une analyse, je suis preneur, je me sens assez perdu.
Bises
Ca a commencé il y a trois ans. Nous étions tous deux expatriés dans le meme pays lointain, et on s'est retrouvés à bosser ensemble. Naissance d'une belle complicité, je la faisais rire, on se découvre des tonnes de points communs, on discute, je l'écoute me raconter ses histoires, ses peurs, ses envies. Elle est vraiment jolie (objectivement, c'est ce que disent d'elle souvent les gens), des origines diverses qui se fondent dans un beau visage, elle aime la culture, les livres, les artistes, elle a du caractère, un peu vive, un peu provoquante (elle parle de cul avec beaucoup de légèreté), un peu chieuse aussi, ce qui la rend au bout du compte encore plus craquante. Je fonds complètement en un rien de temps.
Déjà en couple
Problème de taille : elle a déjà un mec, un type pas mal, du genre taiseux, en apparence un peu fade, mais avec pas mal de sang froid (il en faut, face à la tornade, sa personnalité qui en jette). Mais bon, elle parle peu de lui quand on se voit, quand on boit des verres ensemble, parfois tard. Un soir, saoul, je lui confie... qu'elle ne me laisse pas indifférent. Elle minaude, me dit que ce n'est pas ainsi qu'il faut s'y prendre. Mais au bout du compte, il ne se passe rien. Elle fait parfois des allusions attendries au fait que je l'aime beaucoup, mais au final évite de se retrouver trop souvent en intimité avec moi. Je me reproche quand à moi de n'avoir rien essayé quand à deux-trois occasions, c'était vivant, vivace. Finalement, notre collaboration s'arrete.
Ambiguité
Mais on reste quand meme proches. On se voit de temps en temps, moins qu'avant, ma manière d'etre avec elle reste assez ambiguë, parfois elle me « casse » un peu, quand elle est de mauvaise humeur, puis quand je me tiens un peu à distance, elle me refait signe au bout d'un temps. Finalement, cette année, je décide de rentrer en France après des années passées à l'étranger. J'ai une déception professionnelle, je suis un peu paumé, je sors pas mal, bois souvent, et surtout je touche un peu à la came, pas souvent, mais plus le départ se rapproche, plus ca m'obsède, je me tape des crises d'angoisse, je me mets aux médocs. Entre temps, je commence à rédiger une très belle lettre, avec de belles formules pour parler d'elle, de ce que je ressens, mais je tarde à la terminer.
Naufrage
Elle, elle voit bien que je suis stressé, que je la regarde de manière insistante quand je la croise, il y a une sorte de malaise, que j'essaye de lever en lui proposant de boire un coup. Mais ca tombe mal, elle me dit qu'elle a des soucis, il y a eu brièvement de l'eau dans le gaz avec son mec, j'apprends par une connaissance (ca ne durera pas cependant). A peu de temps de mon départ, je lui fais part de mes angoisses, de la drogue, elle commence à partir dans une analyse psychologique, en me disant que peut-etre je ne suis pas assez naturel avec mes amis. Je suis un peu mal à l'aise, j'ai envie de parler de notre relation, elle me dit que le problème c'est que je « l'idéalise » de trop. Là, je craque émotionellement, je lui dis que je l'adore, que je ferais n'importe quoi pour elle. Elle ne se sent pas à l'aise non plus, me dit qu'on dirait que « ca fait trois ans que j'attends une ouverture »... Ca craint, on se quitte en parlant de remanger ensemble deux jours plus tard, mais finalement elle décline par mail l'invitation, en me disant qu'elle ne veut pas me tourner le dos, mais que le moment est mal tombé, et me souhaite bonne chance, bon courage pour rentrer en France, en me disant que ca ira mieux là-bas.
Arrachement difficile
Moi, sur le coup, de me dire que je ne vais plus la voir, je suis comme mortifié, et je lui envoie un long mail pour lui dire que meme si j'ai des sentiments, je tiens surtout à conserver son amitié, que je suis stressé, que ca n'est rien, que je ne me suis jamais fait d'illusion sur ma capacité à la séduire, mais que je tiens à elle... en gros. J'ai l'impression que tout devient merdique, et que je ne contrôle plus grand chose, mon départ est retardé, je la recroise encore du coup, l'ambiance est plus ou moins bizarre, on peut encore discuter voire rire un peu.
Je lui renvoie un mail pour lui dire comme c'était bien d'avoir cotoyé une personne comme elle mais elle ne me répond pas. Je me dis qu'une distance irréversible s'est mise. Un ami commun me dit pourtant qu'elle continue de parler de moi comme un pote et de commenter un peu ce que je fais. Lors de notre dernière soirée en commun, à 48 heures de mon départ, je suis totalement saoul, et je veux à tout prix aller nager dans une rivière, on m'en empeche, j'ai un peu honte, elle me regarde, elle est saoule elle aussi, elle me refait un couplet sur l'importance de rester simple et naturel, elle a l'air contrariée. J'essaie de ne pas trop le montrer mais je suis complètement désespéré.
Le lendemain, je l'appelle pour tenter de dissiper le malaise une dernière fois, elle me dit qu'elle est très occupée, elle part en voyage. Finalement, elle m'envoie un SMS pour me souhaiter de nouveau bon retour. Je rentre de mon coté en France, non sans avoir laissé à un pote comme cadeau un livre à lui remettre. Une fois en France, début octobre, elle me chatte quelques jours plus tard pour me remercier pour le livre, très sobrement. Puis on coupe tout contact. Elle ne me souhaite meme pas mon anniversaire quand ca tombe.
Un message de sa part
Le soir du 13 novembre, des attentats, elle m'envoie un mail pour me demander si je suis OK à Paris et me prie de lui envoyer un petit message, comme pour la rassurer. C'est peut-etre idiot mais ca me touche. Je me dis qu'elle ne me déteste pas tout à fait, malgré tout.
Car depuis que je suis rentré, j'en suis venu à culpabiliser affreusement sur mon comportement, confus, irrationnel, j'ai sombré dans la dépression, je prends des AD. Il faut que je fasse le deuil de l'endroit ou je vivais, de la drogue (meme si je n'en prenais pas tant que ca, mais j'ai tout arreté) et surtout d'elle, et c'est le plus dur. J'ai à la fois des regrets du temps ou je revais un peu sur elle, mais aussi de nos moments de complicité amusée.
Culpabilité, tiraillements, obsession
Je pense à elle, je la suis sur Facebook où elle poste régulièrement. Des fois, j'ai envie de lui envoyer ma belle lettre d'amour initiale, très belle, très digne, pour conclure sur une note littéraire, ca me travaille. Je me refais le film, je m'en veux d'avoir agi comme si et pas comme ca. A d'autres moments, je ne veux plus du tout la recontacter, je pense qu'il faut que je maintienne la distance. Je ne lui ai pas souhaité du coup son anniversaire non plus, mais ca a été difficile. Et puis, à d'autres, sorte de moyen terme, j'ai envie de lui envoyer simplement mes vœux, comme on est dans la période de fin d'année, et qu'elle est de passage à Paris. Meme pas lui proposer de se voir, mais simplement envoyer mes vœux.
J'ai une nostalgie extremement forte de l'époque ou on s'entendait bien, et ou on déconnait sur tout.
Si vous avez un conseil ou une analyse, je suis preneur, je me sens assez perdu.
Bises