- 16 déc. 2015, 11:47
#1107383
Bonjour;
Je viens chercher du soutien sur ce forum, je suis nouvelle, et j'ai besoin de m'exprimer et de conseils.
Je traverse un immense chagrin, incontrollable.
Alors je viens vers vous, en me rappelant de ces vers d'Alfred de Musset :
"C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur."
Ces vers qui me rappellent que vous qui souffrez du même mal que moi, pouvez surement m'aider.
Je me suis séparée de mon copain il y'a un mois et demi, je suis l'instigatrice de cette rupture.
Notre histoire à débutée il y'a un an, lorsque je l'ai rencontré dans une soirée. J'avais entendue beaucoup de bien sur lui, et dès notre première conversation la magie s'est opérée d'elle même.
Un garçon gentil, attentionné, mystérieux, drôle et charmant s'est dévoilé à moi, et comme tout début de relation tout est merveilleux et on pense que ça va durer toute la vie.
Inséparables tourtereaux, nous avons emménagés ensembles avec une insatiable joie de faire des projets divers et variés sur le long terme.
Je remarquais cependant au fil du temps que certaines choses ne me convenaient pas, et qu'il était difficile de découdre avec lui de ce qui me déplaisait. Comme par exemple le fait que je payais quasiment tout, qu'il refusais de m'aider pour la maison, que j'avais des reproches incessants sur ce que je faisais mal. Si je ne me donnais pas corps et âme pour son bonheur, je me faisait jeter comme un poisson pourri. Lui au chômage (mais ne cherchant pas de travail) et moi étudiante avions du mal à joindre les deux bouts. Il déprimais sans cesse et sans relâche et de plus en plus, ne s'occupais pas de moi, et me lançais pique après pique me rendant coupable de son malheur.
Plus le temps passait plus je remarquai ce que je considérais comme une manie fâcheuse : l''alcool. En soirée d'abord, ou j'avais de plus en plus honte de me rendre avec lui qui était saoul. Puis à la maison ou je le surprenais boire tout seul l'après-midi. Puis avec les amis quasiment tous les soirs ou il rentrait dans un état lamentable.
Plusieurs fois j'avais menacé de partir à cause de ce problème, sans succès, il ne voulais pas admettre que ça prenais de l'ampleur, et que ça irait forcement crescendo.
Mes parents, avec lesquels je suis proche, et le connaissant bien, m'ont dit qu'il fallait que je parte, après qu'il ait cassé des choses dans l'appartement par accident suite à une beuverie qu'il avait fait tout seul.
Je lui ai posé le dernier ultimatum, à la suite de quoi, il m'a quand même téléphoné saoul.
La coupe était pleine, je suis partie.
Mais je ne sais pour quelle étrange raison, je me sens triste, chaque jour depuis cette séparation. Il me manque pour ses bons moments et pour ce qu'il était et ce qu'il n'est plus. Je suis toujours amoureuse folle du garçon que j'ai rencontré il y'a un an et qui a disparu. Je n'arrive pas à lui en vouloir de m'avoir tant fait souffrir, ni à l'oublier.
Le matin, m'a première pensée va vers lui, et il me viens au coeur un pincement douloureux, une pression telle qu'il semble être sur le point d'éclater. J'ai à ce moment là l'envie de me déconnecter du monde et mes journées entières sont mélancoliques.
Je me sent très seule, même entourée de copains, au milieu de la foule, en cours. Quand le soir arrive ma douleur s'apaise d'elle même, je redeviens légère. Le lendemain matin tout recommence et ainsi de suite.
Je sais que mes pensées sont irrationnelles, et que je devrais soigner mon âme, mais je n'y arrive pas, je me laisse du temps, mais je me sens faible, face à ce deuil.
Oui deuil, j'aime une personne qui n'existe plus, qui n'a jamais existé, mais la souffrance n'en est que plus grande.
J'ai envie de lui parler, qu'il console mon chagrin, mais je sais que je n'aurai face à moi le vrai lui qui ne plait pas.
"Ex" est un terme que je ne pensais jamais utiliser pour lui, ma vie m'ennuie sans lui.
A ceux qui ont lu ce long message, et qui vivaient comme moi ce chagrin, à ceux qui en sont sortis plus forts, à ceux qui souffrent encore dites moi.
Combien de temps met la douleur à partir ? Que puis-je faire pour aller de l'avant ? Avez vous des conseils ? Que pensez vous de cette histoire ? Avez-vous une histoire similaire ?
Je viens chercher du soutien sur ce forum, je suis nouvelle, et j'ai besoin de m'exprimer et de conseils.
Je traverse un immense chagrin, incontrollable.
Alors je viens vers vous, en me rappelant de ces vers d'Alfred de Musset :
"C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur."
Ces vers qui me rappellent que vous qui souffrez du même mal que moi, pouvez surement m'aider.
Je me suis séparée de mon copain il y'a un mois et demi, je suis l'instigatrice de cette rupture.
Notre histoire à débutée il y'a un an, lorsque je l'ai rencontré dans une soirée. J'avais entendue beaucoup de bien sur lui, et dès notre première conversation la magie s'est opérée d'elle même.
Un garçon gentil, attentionné, mystérieux, drôle et charmant s'est dévoilé à moi, et comme tout début de relation tout est merveilleux et on pense que ça va durer toute la vie.
Inséparables tourtereaux, nous avons emménagés ensembles avec une insatiable joie de faire des projets divers et variés sur le long terme.
Je remarquais cependant au fil du temps que certaines choses ne me convenaient pas, et qu'il était difficile de découdre avec lui de ce qui me déplaisait. Comme par exemple le fait que je payais quasiment tout, qu'il refusais de m'aider pour la maison, que j'avais des reproches incessants sur ce que je faisais mal. Si je ne me donnais pas corps et âme pour son bonheur, je me faisait jeter comme un poisson pourri. Lui au chômage (mais ne cherchant pas de travail) et moi étudiante avions du mal à joindre les deux bouts. Il déprimais sans cesse et sans relâche et de plus en plus, ne s'occupais pas de moi, et me lançais pique après pique me rendant coupable de son malheur.

Plus le temps passait plus je remarquai ce que je considérais comme une manie fâcheuse : l''alcool. En soirée d'abord, ou j'avais de plus en plus honte de me rendre avec lui qui était saoul. Puis à la maison ou je le surprenais boire tout seul l'après-midi. Puis avec les amis quasiment tous les soirs ou il rentrait dans un état lamentable.
Plusieurs fois j'avais menacé de partir à cause de ce problème, sans succès, il ne voulais pas admettre que ça prenais de l'ampleur, et que ça irait forcement crescendo.
Mes parents, avec lesquels je suis proche, et le connaissant bien, m'ont dit qu'il fallait que je parte, après qu'il ait cassé des choses dans l'appartement par accident suite à une beuverie qu'il avait fait tout seul.
Je lui ai posé le dernier ultimatum, à la suite de quoi, il m'a quand même téléphoné saoul.
La coupe était pleine, je suis partie.
Mais je ne sais pour quelle étrange raison, je me sens triste, chaque jour depuis cette séparation. Il me manque pour ses bons moments et pour ce qu'il était et ce qu'il n'est plus. Je suis toujours amoureuse folle du garçon que j'ai rencontré il y'a un an et qui a disparu. Je n'arrive pas à lui en vouloir de m'avoir tant fait souffrir, ni à l'oublier.
Le matin, m'a première pensée va vers lui, et il me viens au coeur un pincement douloureux, une pression telle qu'il semble être sur le point d'éclater. J'ai à ce moment là l'envie de me déconnecter du monde et mes journées entières sont mélancoliques.
Je me sent très seule, même entourée de copains, au milieu de la foule, en cours. Quand le soir arrive ma douleur s'apaise d'elle même, je redeviens légère. Le lendemain matin tout recommence et ainsi de suite.
Je sais que mes pensées sont irrationnelles, et que je devrais soigner mon âme, mais je n'y arrive pas, je me laisse du temps, mais je me sens faible, face à ce deuil.
Oui deuil, j'aime une personne qui n'existe plus, qui n'a jamais existé, mais la souffrance n'en est que plus grande.
J'ai envie de lui parler, qu'il console mon chagrin, mais je sais que je n'aurai face à moi le vrai lui qui ne plait pas.
"Ex" est un terme que je ne pensais jamais utiliser pour lui, ma vie m'ennuie sans lui.
A ceux qui ont lu ce long message, et qui vivaient comme moi ce chagrin, à ceux qui en sont sortis plus forts, à ceux qui souffrent encore dites moi.
Combien de temps met la douleur à partir ? Que puis-je faire pour aller de l'avant ? Avez vous des conseils ? Que pensez vous de cette histoire ? Avez-vous une histoire similaire ?