Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
BY Pintadette
#1107383
Bonjour;

Je viens chercher du soutien sur ce forum, je suis nouvelle, et j'ai besoin de m'exprimer et de conseils.
Je traverse un immense chagrin, incontrollable.
Alors je viens vers vous, en me rappelant de ces vers d'Alfred de Musset :
"C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur."

Ces vers qui me rappellent que vous qui souffrez du même mal que moi, pouvez surement m'aider.

Je me suis séparée de mon copain il y'a un mois et demi, je suis l'instigatrice de cette rupture.
Notre histoire à débutée il y'a un an, lorsque je l'ai rencontré dans une soirée. J'avais entendue beaucoup de bien sur lui, et dès notre première conversation la magie s'est opérée d'elle même.
Un garçon gentil, attentionné, mystérieux, drôle et charmant s'est dévoilé à moi, et comme tout début de relation tout est merveilleux et on pense que ça va durer toute la vie.

Inséparables tourtereaux, nous avons emménagés ensembles avec une insatiable joie de faire des projets divers et variés sur le long terme.
Je remarquais cependant au fil du temps que certaines choses ne me convenaient pas, et qu'il était difficile de découdre avec lui de ce qui me déplaisait. Comme par exemple le fait que je payais quasiment tout, qu'il refusais de m'aider pour la maison, que j'avais des reproches incessants sur ce que je faisais mal. Si je ne me donnais pas corps et âme pour son bonheur, je me faisait jeter comme un poisson pourri. Lui au chômage (mais ne cherchant pas de travail) et moi étudiante avions du mal à joindre les deux bouts. Il déprimais sans cesse et sans relâche et de plus en plus, ne s'occupais pas de moi, et me lançais pique après pique me rendant coupable de son malheur. :(

Plus le temps passait plus je remarquai ce que je considérais comme une manie fâcheuse : l''alcool. En soirée d'abord, ou j'avais de plus en plus honte de me rendre avec lui qui était saoul. Puis à la maison ou je le surprenais boire tout seul l'après-midi. Puis avec les amis quasiment tous les soirs ou il rentrait dans un état lamentable.
Plusieurs fois j'avais menacé de partir à cause de ce problème, sans succès, il ne voulais pas admettre que ça prenais de l'ampleur, et que ça irait forcement crescendo.

Mes parents, avec lesquels je suis proche, et le connaissant bien, m'ont dit qu'il fallait que je parte, après qu'il ait cassé des choses dans l'appartement par accident suite à une beuverie qu'il avait fait tout seul.
Je lui ai posé le dernier ultimatum, à la suite de quoi, il m'a quand même téléphoné saoul.
La coupe était pleine, je suis partie.


Mais je ne sais pour quelle étrange raison, je me sens triste, chaque jour depuis cette séparation. Il me manque pour ses bons moments et pour ce qu'il était et ce qu'il n'est plus. Je suis toujours amoureuse folle du garçon que j'ai rencontré il y'a un an et qui a disparu. Je n'arrive pas à lui en vouloir de m'avoir tant fait souffrir, ni à l'oublier.
Le matin, m'a première pensée va vers lui, et il me viens au coeur un pincement douloureux, une pression telle qu'il semble être sur le point d'éclater. J'ai à ce moment là l'envie de me déconnecter du monde et mes journées entières sont mélancoliques.
Je me sent très seule, même entourée de copains, au milieu de la foule, en cours. Quand le soir arrive ma douleur s'apaise d'elle même, je redeviens légère. Le lendemain matin tout recommence et ainsi de suite.

Je sais que mes pensées sont irrationnelles, et que je devrais soigner mon âme, mais je n'y arrive pas, je me laisse du temps, mais je me sens faible, face à ce deuil.
Oui deuil, j'aime une personne qui n'existe plus, qui n'a jamais existé, mais la souffrance n'en est que plus grande.
J'ai envie de lui parler, qu'il console mon chagrin, mais je sais que je n'aurai face à moi le vrai lui qui ne plait pas.
"Ex" est un terme que je ne pensais jamais utiliser pour lui, ma vie m'ennuie sans lui.

A ceux qui ont lu ce long message, et qui vivaient comme moi ce chagrin, à ceux qui en sont sortis plus forts, à ceux qui souffrent encore dites moi.
Combien de temps met la douleur à partir ? Que puis-je faire pour aller de l'avant ? Avez vous des conseils ? Que pensez vous de cette histoire ? Avez-vous une histoire similaire ?
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BY admin
#1355647

Salut Pintadette!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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BY Paul63
#1107557
Aaah....une femme qui cite Alfred de Musset, moi, ça me donne envie d'intervenir immédiatement :)

L'alcool sert de béquille à plein de choses, après ça dépend des personnes....

Ce garçon est malade, il faut qu'il fasse une cure de désintox. Je ne suis pas toxicologue, je ne connais pas la solution pour accompagner ce genre de personnes. C'est assez flippant en effet. Et les proches se retrouvent vite désemparé.

T'as pas beaucoup de choix. L'amour a réalisé de bien plus grandes folies que cela.... : tu fais tout pour qu'il se rende compte de sa maladie (je dis bien TOUT), et pour lui tenir la main jusqu'à un thérapeute et un centre. L'amour, c'est du soutien dans le meilleur et le pire.

Sois tu fais ce chemin et ce pari, qui ne sera pas sans embûche (tout ce qui a de la valeur a un prix).
Sois tu continues ton deuil, comme des milliers de personnes ont pu le faire grâce à JRME.
#1107813
Le problème c'est que j'ai déjà essayé tant de fois.

Il avait réussi à aller voir un professionnel, il a fait 2 séances, mais le psy le laissait parler sans réponde, mon ex à conclu que si il n'avait rien dit, c'est qu'il n'était pas malade.
J'ai essayé la lettre, le break, l'ultimatum, la conversation, la tendresse, le soutien, la menace de partir, ses parents, et même la séparation. Rien n'y a fait, une amie m'a dit qu'elle le croisait encore dans les bars plusieurs fois par semaine, l'après-midi jusqu'au soir...

Il ne changera pas, je l'aime mais je ne peux plus me laisser tirer vers le bas. Entendre ses insultes quand il rentre saoul, sentir son odeur d'alcool, et qu'il casse des choses comme un enfant (il a 30 ans et moi 23).

Mes souvenirs ne veulent pas partir, c'est triste mais c'est ainsi. Il n'arrêtera pas de boire. Et aux dires des gens qui le croisent, il n'a pas l'air malheureux, je pense qu'il trouve son avantage à ne plus subir mes reproches. Si il est plus heureux comme ça...
#1107821
Salut,

déja, je dois dire que je suis amoureux de ton pseudo, made my day ^^

après, plus sérieusement, je vais donner un avis légèrement divergent de Paul63: pour moi tu ne peux pas aider ton ex face à son problème d'alcool. Je ne veux pas être catégorique mais la racine du problème, pour moi, ne semble pas être l'alcool mais une déprime, et un dépressif ne peut recevoir d'aide que d'un professionnel et, apparemment, que s'il en est lui même l'instigateur (de la démarche). En gros s'il y va "pour faire plaisir", "parcequ'on l a convaincu", ... alors le psy lui même n'en tirera pas grand chose

A partir de là, tu comprendra que je vais dans une direction qui ne va probablement pas te plaire: pour quelles raisons voudrais tu de cette relation. Du paragraphe 3 jusqu'à la fin je ne vois dans ton texte que des reproches envers cet ex (et pas des moindres), et un portrait qui fait peu envie (un alcoolique, chômeur qui a 7 ans de plus que toi, féru de critiques uniquement envers les autres mais jamais envers lui meme, bref je m arrête là, je ne le connais pas mais c est bien le sentiment qui ressort de ton texte)... Donc pourquoi insister?

Pour ta souffrance, subissant très exactement la même chose que toi (pas la même histoire mais le coup de la panique au réveil, et le regain de bien être le soir, et le tout de façon cyclique, je partage à 100%), je dirais que la durée de cette douleur dépend de chacun, mais dépend un peu de ton attitude aussi. Le forum et le site lui meme regorgent de "trucs" qui marchent (mais il faut se forcer à les appliquer) tel que sport (à bonne dose le sport est un bon anxiolytique naturel), sorties, se concentrer sur ce que tu aimais faire avant son apparition dans ta vie, trouver de nouvelles choses qui peuvent te plaire (ok celle là est super dure à faire quand on a le gout de rien, je cherche encore un nouveau hobby T_T), danser fait beaucoup de bien (va à la salsa, c est classe, y a du monde de tout âge, et te faire inviter à danser reboostera ton égo tout en te laissant pratiquer une activité finalement assez agréable)
Et avant, essaye de t'éloigner le plus possible des pensées et attitudes négative: se terrer chez soi seule et ruminer, repenser aux bons souvenirs en se disant "c est pas possible, ça peut surement revenir, c est celui là le vrai lui", se répéter que tu ne retrouveras jamais aussi bien que celui qu'il etait au début (parceque ça c est archi faux, avec 7 milliards d etres humains je peux t'assurer que y a un paquet de garçons fichtrement mieux que lui qui t'apporteront plus encore, et le jour où ça t'arrivera, tu repenseras à lui et tu te demanderas pour quelle raison tu as bien pu te mettre dans cet état pour quelqu'un comme lui, promis ;) ). Évites les films tristes et préfère leur les comédies, côtoies tout ce qui est susceptible de t'apporter ne serait-ce qu'un petit sourir (il sera une mini victoire en lui même)...

courage à toi, ce sont des moments très difficiles à passer
#1107829
Salut Pintadette,

Ton témoignage est très touchant, et si bien écrit....

Mon père est alcoolique et je peux te certifier que si le désir de se soigner n'émane pas de ton ex en personne, rien ne changera. Ni les menaces ni la gentillesse n'y feront rien. Il continuera à se détruire et ses proches avec au passage. Instrumentaliser les autres et les rendre coupable de leurs malheurs est un "grand classique" des alcooliques.
Là par exemple mon père s'est remis à boire... Parce que je vis une rupture. Telle est la logique des alcooliques, il y a toujours une bonne excuse, et quand on n'en a pas chez soi on va les chercher chez les autres.

Si en plus il est au chômage, et bien il vit parfaitement le mélange explosif menant à la déchéance.

Ce qui se dégage de ton témoignage c'est que vous êtes vite entrés dans la spirale des reproches de part et d'autres... Tu sais quand les deux composantes du couple ne sont plus une équipe mais des adversaires, ça ne sent pas bon.
Quand on te lit Pintadette tu sembles très mature et responsable et lui est visiblement à l'opposé de cela malgré l'écart d'age entre vous...

Pour s'en sortir ? Dans la vie quand il arrive des malheurs deux voies s'offrent à nous:

-soit on se laisse aller et on statue dans le chagrin et l'abattement, car cette situation est confortable vu qu'elle ne nous demande somme toute aucun effort.

-soit on se bat comme un tigre pour remettre la tête hors de l'eau. Remise en question, développement personnel...

Souviens toi de la vie que tu menais avant de le rencontrer. Fais toi plaisir, occupes toi le plus possible, fixe toi des objectifs (un voyage que tu rêves de faire par exemple).
Quand les pensées sombres te gagnent, forces toi à les chasser par des choses positives (gymnastique mentale). Il faut que tu te plonges dans ton activité favorite (le sport, la fete avec les copains, le macramé), ce truc dans la vie que tu aimes tant et qui n'appartient qu'à toi.
BY Paul63
#1108132
Never again ! a écrit :Salut Pintadette,

Ton témoignage est très touchant, et si bien écrit....

Mon père est alcoolique et je peux te certifier que si le désir de se soigner n'émane pas de ton ex en personne, rien ne changera. Ni les menaces ni la gentillesse n'y feront rien. Il continuera à se détruire et ses proches avec au passage. Instrumentaliser les autres et les rendre coupable de leurs malheurs est un "grand classique" des alcooliques.
Là par exemple mon père s'est remis à boire... Parce que je vis une rupture. Telle est la logique des alcooliques, il y a toujours une bonne excuse, et quand on n'en a pas chez soi on va les chercher chez les autres.

Si en plus il est au chômage, et bien il vit parfaitement le mélange explosif menant à la déchéance.
Je comprends que l'alcoolisme soit un sujet qui te touche de près.
Mais il y a des gens qui s'en sortent aussi, faut pas généraliser....ils sont pas tous à jeter, un peu d'espérance ne fait jamais de mal.
Des gens parviennent à s'abstenir totalement. Il existe des groupes de paroles et d'entraide. Avec le soutien des proches, il est possible de s'en sortir.
Je dis pas que c'est facile. Mais c'est possible.
#1108153
Bonjour Paul,

Ouhla je pense que tu n'as pas bien saisis mon propos, peut être me suis-je mal exprimée alors je vais reformuler !

J'expliquais simplement à Pintadette que rendre leur proches responsables de leur malheur était une réaction classique des alcooliques afin qu'elle ne culpabilise pas à ce sujet et qu'elle puisse mettre certaines paroles blessantes de son ex à distance.

Et que malheureusement si son ex ne choisit pas lui même de se soigner elle ne pourra strictement rien y faire. C'est d'ailleurs le cas pour bien d'autres pathologie et addictions, pour l'entourage il n'y a hélas pas grand chose à faire hormis s'armer de patience car la négociation/les menaces/la manipulation (même positive) n'y feront rien.

Sinon oui bien évidemment que plein de gens s'en sortent et qu'il existe de nombreux outils pour les y aider ;)
BY Paul63
#1108155
Je sais pas moi, je lis ce que tu écris hein.... :) et je fais selon :)

Non mais le truc, c'est dans le cadre de la reconquête que ça va être compliqué.
Reconquérir quelqu'un de sain et de stable, c'est pas simple, alors quand la personne est alcoolique.... Je pense qu'aider les gens dans ce genre de situations demande une grande force morale, un désintéressement et un engagement totales.
Et ces qualités ne sont évidemment pas donner à tout le monde.

Pintadette devra montrer beaucoup de gratuité et de désintéressement (pour avoir de l'objectivité quant à l'aide à apporter à son ex) si elle veut véritablement le soutenir dans sa démarche de désintox.
Et dans le cadre d'une reconquête, ça me parait très très compliqué à réaliser.
En gros, ne pas se dire "je vais l'aider avec son souci de l'alcool, comme ça je pourrais le reconquérir". Ce calcul me parait non seulement absurde, mais dangereux.
C'est pour cela que cette histoire me parait bien bien morte. Pas par la faute de Pintadette, mais à cause de l'addiction de son ex. Tant qu'il ne décide pas de se faire aider....elle sera soupçonner de l'aider dans le seul but de pouvoir le récupérer.
#1108158
Paul63 a écrit :
En gros, ne pas se dire "je vais l'aider avec son souci de l'alcool, comme ça je pourrais le reconquérir". Ce calcul me parait non seulement absurde, mais dangereux.

Exactement car le risque est de tomber là dedans : Image


Et c'est effectivement voué à l'échec car ces histoires ne peuvent pas durer ou seront malsaines....
BY Paul63
#1108159
Never again ! a écrit :
Paul63 a écrit :
En gros, ne pas se dire "je vais l'aider avec son souci de l'alcool, comme ça je pourrais le reconquérir". Ce calcul me parait non seulement absurde, mais dangereux.

Exactement car le risque est de tomber là dedans : Image


Et c'est effectivement voué à l'échec car ces histoires ne peuvent pas durer ou seront malsaines....

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