- 04 déc. 2015, 08:13
#1104322
Je tiens tout d'abord à vous remercier si vous lisez ce message.
Je me lance, en espérant ne pas m'étaler dans des lourdeurs difficiles à lire.
Je viens de découvrir ce site ce soir, et si vous lisez ces lignes, j'imagine que vous avez ressenti ou ressentez le même désarroi, la même mélancolie que moi. Mes pensées vont aussi pour vous...
Voila, Depuis ce soir je suis redevenu célibataire. C'est le vide, un constat d'échec, un sentiment de gâchis qui s'empare de moi.
J'ai 36 ans, et mon histoire d'Amour vient de s'achever après 1 ans et 3 mois.
Un soir, une femme dans un bar vient s’asseoir à l'extérieur à coté de moi, me voyant seul, elle engage la conversation. A cette époque ( pas si lointaine ), j'étais un "heureux" célibataire plutôt blasé de la vie avec comme antécédents amoureux et bien énormément de désillusions, en me disant que trouver sa moitié, le véritable amour, construire une vie de couple sur des bases solides, ce n'était vraiment pas pour moi. Bref, je buvais mon verre dans mes pensées avec certainement pas l'envie de rencontrer quelqu'un.
J'engage la conversation avec cette ravissante femme dans mes âges, mais en même temps pas trop envie de parler, je discute plus par politesse que par réelle envie de la connaitre. On parle et au final, c'est très agréable, on reste des heures tous les deux et elle me propose de continuer chez elle, bref on avait pas fini de parler, parler et encore parler.
Je rentre chez moi au petit matin en me disant que c'était un très belle rencontre ( en tout bien tout honneur ). On se recroise quelques jour après et rebelote, On adore parler, on refait le monde, on parle de nos rêves, nos envies, nos désillusions, le courant passe très bien et 3 semaines se passent avec le même rythme, on se voit presque tous les jours, rien ne se passe, même si je vois très bien que je lui plait alors que moi je suis plutôt en retrait ( même si maintenant je sais très bien qu'elle me plaisait aussi, je ne voulais juste pas me le dire ).
Un soir, elle me dit carrément que je lui plait et qu'elle veut passer à la vitesse supérieure. De mon coté, je lui dit pourquoi pas ( mais en me disant que voila, je n'attends rien du tout de cette relation ).
Ça fait un mois que l'on se connait et nous voila ensemble, c'est génial, je commence à reprendre goût à la vie, je m'attache, elle aussi. On s'installe ensemble ( j’emménage chez elle car elle à un garçon de 13 ans ) je fait connaissance de son fils que j'avais croisé brièvement auparavant, le courant passe tout de suite, un brave petit bonhomme ( Je me rends compte avec le recul que notre première erreur à été de vivre ensemble aussi rapidement). Les premiers mois sont magique, et on se rend compte que nous sommes éperdument amoureux l'un de l'autre.
Mais voila, je suis quelqu'un d'assez pessimiste et comme bon pessimiste je me dis forcément qu'après le calme vient toujours la tempête... Je me rends compte que je ne veux vraiment pas la perdre et ça me fait peur, que ce n'est pas possible, je suis heureux et ça ne va pas durer.
Nos premières disputent apparaissent souvent sur les retours de soirée, pour des broutilles ( c'est une femme très sociable, très tactile ) je ne suis pas un jaloux maladif mais je lui fait comprendre que ça ne me plait pas, même si je lui fait entièrement confiance au fond de moi même, je la connais. Je ne suis pas parfait de mon coté, bref un couple c'est des hauts et des bas, mais c'est la vie.
Mais mon problème était que lorsque il y avait un "problème", je me renfermait je ne communiquait plus, bref je bougonnais.... Alors que nous arrivions a parler, a dire ce que l'on ressentait, mais je pouvais devenir très distant et plus du tout tactile, et la vie avec un mec qui tire la gueule assez facilement et bien ça lasse.
En plus d'un an de vie commune, nous avons eu 3 grosses disputes, je prenais mes affaires et partais.... réaction puérile, au fond de moi quand je faisais mes sacs, j'attendais des " restes mon amour, je t'aime"....
Vous vous dites " qu'il est con celui la", vous avez bien raison......
Je me réveillais les lendemains de ces grosses disputes en me disant que je gâchais tout, que je ne pouvais pas vivre sans elle, qu'elle était ma raison de vivre.
Le pire dans tout ça c'est quand je revenais, je redevenais celui qu'elle avait rencontré, qu'elle aimait, le Simon communicatif, ouvert d'esprit qui comprenait sa position. Elle me disait toujours après ces mini-crises " C'est quand même fou qu'on arrive a être en osmose à se dire les choses vraiment mais il faut que tu sois au pied du mur..."
Je devenais lucide et adulte quand je sentais que je la perdais.....
Il y a 3 mois, la dernière grosse dispute ou je faisais mon numéro " si c'est ça je me casse", à été le début de la fin. Le jour suivant nous avons refait le même schéma, une discussion jusqu’à l'aurore, sans haussement de voix, en se comprenant l'un l'autre, je déballe toutes mes émotions, mes envies, mon futur avec elle. Encore une fois cette partie de moi ne s'éveille que lorsque j'ai peur de la perdre. Et là je me rends compte que j'ai un vrai problème, que ce n'ai plus possible, que je veux son bonheur, que je dois être quelque chose de positive dans sa vie, un atout, et non pas un frein, un boulet...
La différence ce jour la, c'est qu'elle est fatiguée de cette situation, que c'est toujours elle qui essaie de tirer le couple vers le haut. Elle veut réfléchir, veut du temps, que sa confiance en notre couple s'est effilochée, mais qu'elle ne ferme pas la porte à un nouveau départ....
Je ne peux que la comprendre et être d'accord, et nous décidons de faire une pause. Je pars et décide de me prendre en main ( début de séances avec un psy et autres ) essayer de voir le positif au lieu du négatif etc..
Il y a 2 mois elle déménage ( ce qui était prévu avant notre "séparation" ), pendant mon "absence" il n'y avait pas de SR, elle m'appelais pour aller voir un film, venir prendre un verre à la maison etc...
Je suis revenu pour l’emménagement ( maintenant je constate que je suis revenu trop rapidement, mais j'étais heureux car elle voulait que je revienne ).
Mais quelque chose avait changé, d'une part parce qu'elle avait été déçue, donc plus la même spontanéité, et d'autre part parce que je n'osais plus, je marchais sur des œufs, de peur de mal faire... Il n'y avait plus les disputes comme auparavant mais il y avait une sorte de gêne entre nous. Et de surcroît nous n'avions plus de vie intime, bref, nous vivions une sorte de colocation dans le même lit. Je n'osais plus la toucher, je n'étais plus acteur de notre couple, alors qu'elle n'attendais qu'une chose, que je me réveille, que je lui montre mon amour, que je lui dise que je l'aimais. mais j'étais paralysé....
La semaine dernière, elle voulait qu'on parle de tout ça, de cette situation de non-couple. Là j'ai compris que c'était bel et bien fini.
Nous avons discuté, il n'y avait plus rien à dire, elle en avait marre. Que parfois dans la vie, l'amour ne suffit pas, que malgré la profondeur de ses sentiments vis à vis de moi, et bien ça avait changé. problème de timming de notre relation peut être disait-elle, ou incompatibilité affective. Qu'au jour d'aujourd'hui, elle n'était pas faite pour le couple et qu'elle ne le serais peut être jamais.
Je ne peux que l'écouter et lui dire que c'est vrai, cette situation n'est plus vivable, mais que mes sentiments sont forts, que je l'aime, et de ne pas tirer de conclusions définitives sur notre avenir.
Là ou j'ai eu très mal, mais que j'ai intériorisé pour ne pas tomber dans le mélodrame, c'est qu'elle émette l'idée qu'on peut rester en contact peut être en tant qu'amis...... je lui répond que je ne fais pas ami-ami avec mon ex, que je préfère en rester là.... Elle comprends ma position, je lui dit de prendre soin d'elle, que je l'aime et je pars.
3 jours plus tard, je reçois un sms me disant " Salut, pour te dire que tu as oublié 2 ou 3 trucs à la maison, biz", je lui répond " pas de souci, je passe mercredi soir les récupérer" ni plus ni moins...
Je suis passé ce soir chez elle, petit café, on discute, je suis souriant, on parle des choses que je vais faire, je lui explique sans attendre de réponse que voila, c'est un constat sans appel, si je dois changer c'est seul, mais que je crois encore à nous, que de tout manière la solution de se séparer est la meilleure pour nous. Mais qu'elle considère l'éventualité que notre histoire n'est pas finie.
Pour synthetiser ses paroles:
"Tu n'a pas besoin de changer, mais de mettre en évidence ces bon coté en toi, les cotés dont je suis tombé amoureuse, je ne veux pas sortir de ta vie, juste que tu ne dois pas t’empêcher de vivre dans l'hypothèse de revenir avec moi, qui sait tu tombera sur quelqu'un qui te correspond le mieux, et qui sait, si l'alchimie doit renaître entre nous, ça se fera...ou pas, je peux pas faire de promesse, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, mais aujourd'hui je ne veux plus de couple, ça ne me correspond pas"
Voila, on pouvais parler encore des heures mais a quoi bon, je suis parti et on s'est dit à bientôt. Même si j'ai eu le cœur brisé à entendre tout cela, je ne peux être que de son avis, je n'ai plus le pouvoir de changer les choses. Le temps le dira. J'ai laissé la porte ouverte
Pour finir, on dit souvent que lorsqu'un couple échoue c'est du 50/50, mais sans être dans l'auto-flagellation, je peut dire que j'ai été seul responsable de la fin de mon couple.Au final, j'ai moi même concrétisé ma plus grande crainte, perdre la femme que j'aime. C'est une claque et je ne peux pas tomber dans les sanglots, je me dois de rebondir et de réellement "renaître" pour moi d'abord mais aussi pour elle. Car oui, même si maintenant je pense que cette histoire est définitivement finie, qu'elle m'oubliera et redécouvrira l'amour avec un autre, c'est la femme que j'aime, et je ne veux vraiment pas la perdre, re-rencontrer cette femme qui avais ces yeux qui pétillaient quand elle me regardais, qui me disais que j'étais l'homme de sa vie...
Je suis parti pour un SR long, très long...et d'après vos témoignage et les sujets abordés ici, c'est la seul et meilleure solution. Elle ne veut plus de moi donc je m’efface, logique... mais je n'abandonne pas. J'ai effacé son numéro de téléphone, ça me déchire le cœur mais je pense ne pas avoir le choix.
Vos avis et vos conseils me seraient d'une grande aide pour passer ce moment difficile.
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Simon
Je me lance, en espérant ne pas m'étaler dans des lourdeurs difficiles à lire.
Je viens de découvrir ce site ce soir, et si vous lisez ces lignes, j'imagine que vous avez ressenti ou ressentez le même désarroi, la même mélancolie que moi. Mes pensées vont aussi pour vous...
Voila, Depuis ce soir je suis redevenu célibataire. C'est le vide, un constat d'échec, un sentiment de gâchis qui s'empare de moi.
J'ai 36 ans, et mon histoire d'Amour vient de s'achever après 1 ans et 3 mois.
Un soir, une femme dans un bar vient s’asseoir à l'extérieur à coté de moi, me voyant seul, elle engage la conversation. A cette époque ( pas si lointaine ), j'étais un "heureux" célibataire plutôt blasé de la vie avec comme antécédents amoureux et bien énormément de désillusions, en me disant que trouver sa moitié, le véritable amour, construire une vie de couple sur des bases solides, ce n'était vraiment pas pour moi. Bref, je buvais mon verre dans mes pensées avec certainement pas l'envie de rencontrer quelqu'un.
J'engage la conversation avec cette ravissante femme dans mes âges, mais en même temps pas trop envie de parler, je discute plus par politesse que par réelle envie de la connaitre. On parle et au final, c'est très agréable, on reste des heures tous les deux et elle me propose de continuer chez elle, bref on avait pas fini de parler, parler et encore parler.
Je rentre chez moi au petit matin en me disant que c'était un très belle rencontre ( en tout bien tout honneur ). On se recroise quelques jour après et rebelote, On adore parler, on refait le monde, on parle de nos rêves, nos envies, nos désillusions, le courant passe très bien et 3 semaines se passent avec le même rythme, on se voit presque tous les jours, rien ne se passe, même si je vois très bien que je lui plait alors que moi je suis plutôt en retrait ( même si maintenant je sais très bien qu'elle me plaisait aussi, je ne voulais juste pas me le dire ).
Un soir, elle me dit carrément que je lui plait et qu'elle veut passer à la vitesse supérieure. De mon coté, je lui dit pourquoi pas ( mais en me disant que voila, je n'attends rien du tout de cette relation ).
Ça fait un mois que l'on se connait et nous voila ensemble, c'est génial, je commence à reprendre goût à la vie, je m'attache, elle aussi. On s'installe ensemble ( j’emménage chez elle car elle à un garçon de 13 ans ) je fait connaissance de son fils que j'avais croisé brièvement auparavant, le courant passe tout de suite, un brave petit bonhomme ( Je me rends compte avec le recul que notre première erreur à été de vivre ensemble aussi rapidement). Les premiers mois sont magique, et on se rend compte que nous sommes éperdument amoureux l'un de l'autre.
Mais voila, je suis quelqu'un d'assez pessimiste et comme bon pessimiste je me dis forcément qu'après le calme vient toujours la tempête... Je me rends compte que je ne veux vraiment pas la perdre et ça me fait peur, que ce n'est pas possible, je suis heureux et ça ne va pas durer.
Nos premières disputent apparaissent souvent sur les retours de soirée, pour des broutilles ( c'est une femme très sociable, très tactile ) je ne suis pas un jaloux maladif mais je lui fait comprendre que ça ne me plait pas, même si je lui fait entièrement confiance au fond de moi même, je la connais. Je ne suis pas parfait de mon coté, bref un couple c'est des hauts et des bas, mais c'est la vie.
Mais mon problème était que lorsque il y avait un "problème", je me renfermait je ne communiquait plus, bref je bougonnais.... Alors que nous arrivions a parler, a dire ce que l'on ressentait, mais je pouvais devenir très distant et plus du tout tactile, et la vie avec un mec qui tire la gueule assez facilement et bien ça lasse.
En plus d'un an de vie commune, nous avons eu 3 grosses disputes, je prenais mes affaires et partais.... réaction puérile, au fond de moi quand je faisais mes sacs, j'attendais des " restes mon amour, je t'aime"....
Vous vous dites " qu'il est con celui la", vous avez bien raison......
Je me réveillais les lendemains de ces grosses disputes en me disant que je gâchais tout, que je ne pouvais pas vivre sans elle, qu'elle était ma raison de vivre.
Le pire dans tout ça c'est quand je revenais, je redevenais celui qu'elle avait rencontré, qu'elle aimait, le Simon communicatif, ouvert d'esprit qui comprenait sa position. Elle me disait toujours après ces mini-crises " C'est quand même fou qu'on arrive a être en osmose à se dire les choses vraiment mais il faut que tu sois au pied du mur..."
Je devenais lucide et adulte quand je sentais que je la perdais.....
Il y a 3 mois, la dernière grosse dispute ou je faisais mon numéro " si c'est ça je me casse", à été le début de la fin. Le jour suivant nous avons refait le même schéma, une discussion jusqu’à l'aurore, sans haussement de voix, en se comprenant l'un l'autre, je déballe toutes mes émotions, mes envies, mon futur avec elle. Encore une fois cette partie de moi ne s'éveille que lorsque j'ai peur de la perdre. Et là je me rends compte que j'ai un vrai problème, que ce n'ai plus possible, que je veux son bonheur, que je dois être quelque chose de positive dans sa vie, un atout, et non pas un frein, un boulet...
La différence ce jour la, c'est qu'elle est fatiguée de cette situation, que c'est toujours elle qui essaie de tirer le couple vers le haut. Elle veut réfléchir, veut du temps, que sa confiance en notre couple s'est effilochée, mais qu'elle ne ferme pas la porte à un nouveau départ....
Je ne peux que la comprendre et être d'accord, et nous décidons de faire une pause. Je pars et décide de me prendre en main ( début de séances avec un psy et autres ) essayer de voir le positif au lieu du négatif etc..
Il y a 2 mois elle déménage ( ce qui était prévu avant notre "séparation" ), pendant mon "absence" il n'y avait pas de SR, elle m'appelais pour aller voir un film, venir prendre un verre à la maison etc...
Je suis revenu pour l’emménagement ( maintenant je constate que je suis revenu trop rapidement, mais j'étais heureux car elle voulait que je revienne ).
Mais quelque chose avait changé, d'une part parce qu'elle avait été déçue, donc plus la même spontanéité, et d'autre part parce que je n'osais plus, je marchais sur des œufs, de peur de mal faire... Il n'y avait plus les disputes comme auparavant mais il y avait une sorte de gêne entre nous. Et de surcroît nous n'avions plus de vie intime, bref, nous vivions une sorte de colocation dans le même lit. Je n'osais plus la toucher, je n'étais plus acteur de notre couple, alors qu'elle n'attendais qu'une chose, que je me réveille, que je lui montre mon amour, que je lui dise que je l'aimais. mais j'étais paralysé....
La semaine dernière, elle voulait qu'on parle de tout ça, de cette situation de non-couple. Là j'ai compris que c'était bel et bien fini.
Nous avons discuté, il n'y avait plus rien à dire, elle en avait marre. Que parfois dans la vie, l'amour ne suffit pas, que malgré la profondeur de ses sentiments vis à vis de moi, et bien ça avait changé. problème de timming de notre relation peut être disait-elle, ou incompatibilité affective. Qu'au jour d'aujourd'hui, elle n'était pas faite pour le couple et qu'elle ne le serais peut être jamais.
Je ne peux que l'écouter et lui dire que c'est vrai, cette situation n'est plus vivable, mais que mes sentiments sont forts, que je l'aime, et de ne pas tirer de conclusions définitives sur notre avenir.
Là ou j'ai eu très mal, mais que j'ai intériorisé pour ne pas tomber dans le mélodrame, c'est qu'elle émette l'idée qu'on peut rester en contact peut être en tant qu'amis...... je lui répond que je ne fais pas ami-ami avec mon ex, que je préfère en rester là.... Elle comprends ma position, je lui dit de prendre soin d'elle, que je l'aime et je pars.
3 jours plus tard, je reçois un sms me disant " Salut, pour te dire que tu as oublié 2 ou 3 trucs à la maison, biz", je lui répond " pas de souci, je passe mercredi soir les récupérer" ni plus ni moins...
Je suis passé ce soir chez elle, petit café, on discute, je suis souriant, on parle des choses que je vais faire, je lui explique sans attendre de réponse que voila, c'est un constat sans appel, si je dois changer c'est seul, mais que je crois encore à nous, que de tout manière la solution de se séparer est la meilleure pour nous. Mais qu'elle considère l'éventualité que notre histoire n'est pas finie.
Pour synthetiser ses paroles:
"Tu n'a pas besoin de changer, mais de mettre en évidence ces bon coté en toi, les cotés dont je suis tombé amoureuse, je ne veux pas sortir de ta vie, juste que tu ne dois pas t’empêcher de vivre dans l'hypothèse de revenir avec moi, qui sait tu tombera sur quelqu'un qui te correspond le mieux, et qui sait, si l'alchimie doit renaître entre nous, ça se fera...ou pas, je peux pas faire de promesse, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, mais aujourd'hui je ne veux plus de couple, ça ne me correspond pas"
Voila, on pouvais parler encore des heures mais a quoi bon, je suis parti et on s'est dit à bientôt. Même si j'ai eu le cœur brisé à entendre tout cela, je ne peux être que de son avis, je n'ai plus le pouvoir de changer les choses. Le temps le dira. J'ai laissé la porte ouverte
Pour finir, on dit souvent que lorsqu'un couple échoue c'est du 50/50, mais sans être dans l'auto-flagellation, je peut dire que j'ai été seul responsable de la fin de mon couple.Au final, j'ai moi même concrétisé ma plus grande crainte, perdre la femme que j'aime. C'est une claque et je ne peux pas tomber dans les sanglots, je me dois de rebondir et de réellement "renaître" pour moi d'abord mais aussi pour elle. Car oui, même si maintenant je pense que cette histoire est définitivement finie, qu'elle m'oubliera et redécouvrira l'amour avec un autre, c'est la femme que j'aime, et je ne veux vraiment pas la perdre, re-rencontrer cette femme qui avais ces yeux qui pétillaient quand elle me regardais, qui me disais que j'étais l'homme de sa vie...
Je suis parti pour un SR long, très long...et d'après vos témoignage et les sujets abordés ici, c'est la seul et meilleure solution. Elle ne veut plus de moi donc je m’efface, logique... mais je n'abandonne pas. J'ai effacé son numéro de téléphone, ça me déchire le cœur mais je pense ne pas avoir le choix.
Vos avis et vos conseils me seraient d'une grande aide pour passer ce moment difficile.
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Simon