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#1097374
Bonjour,

Après vous avoir lu, je me décide enfin à partager mon histoire car je me sens perdue par l'attitude mon mari.

Tous les 2 la quarantaine, ensemble depuis 20 ans avec un enfant de 12 ans, nous avons eux des problèmes comme dans dans tous les couples mais surtout de bons moments. Un couple "normal" dans l'ensemble donc.

Il y a +/- 2 ans, suite à un changement de travail et de nouvelles responsabilités, mon mari est devenu hyper stressé et irritable. Il s'est mis à douter de lui (il se sentait vieux, moins beau, incapable au travail, ...) et avait l'impression d'être incompris.
Il me reprochait de relativiser ses problèmes. Je tentais en fait de prendre chaque cas séparément et de voir ce qu'il pouvait faire et lui montrer que même en cas de "petite" erreur, la situation ne serait pas aussi dramatique que dépeinte par lui.
Il s'est isolé de plus en plus et devenait aussi très exigeant avec notre fille (qui le vivait très mal et le rejetait).
Quand le rejet est devenu trop violent, je lui ai demandé s'il voulait partir. Il m'a dit non. Il a pris ses marques au travail . Est resté encore un peu distant puis notre couple est reparti encore plus amoureux.

Il y a 6 mois, rebelote. De nouvelles responsabilités au boulot et cette angoisse de la vieillesse qui ressurgit en même temps.

Notre fille voyant l'agressivité verbale et l'indifférence de son père revenir au grand galop, ne le rate pas. Lui reproche d'être moche, vieux, nul et lui dit ne pas comprendre pourquoi je garde un boulet pareil.

Durant les vacances, la situation atteint son paroxysme. Il nous rejette de plus en plus. Il s'isole. N'a plus de goût à rien. Il commence une activité et puis encore une autre, ... Il ne finit rien et plus rien n'a l'air de lui faire plaisir. Il se plaint beaucoup,... Bref, la vie de famille devient très difficile.

Retour à la maison, çà se passe mieux. Nous nous voyons seul à seul les temps de midi (nous travaillons dans la même ville) et le dialogue est toujours là.
Comme il ne peut repartir que le 15, je décide de partir seule avec ma fille 10 jours avant afin de laisser un peu se reprendre (lui donner de l'air).
Il vient nous retrouver, me dit que je lui ai manqué et qu'il m'aime.
Le reste des vacances se passe +/- bien. Nous restons même 2 jours seuls et c'est très bien.

A notre retour, la situation a empirée au travail. Il est totalement surchargé et notre fille devient très cruelle. J'ai beau lui dire de se calmer, elle est tellement déçue par l'attitude de son père dont elle était proche car ne lui passe plus rien.
Pas de chance, je suis malade. Les médicaments m'endorment et je suis au lit à 21h. J'avoue que je le néglige durant la soirée car je me sens sans force mais on mange toujours ensemble à midi.
Et soudain, alors que je me sens mieux, je m’approche de lui au lit et il me repousse. Grosse discussion, il me dit qu'il aurait du partir il y a 2 ans et qu'il est juste resté pour sa fille mais que maintenant elle n'a plus besoin de lui et moi n'ont plus. Il part dormir dans la chambre d'amis.
Nous nous voyons tout de même le midi comme si de rien n'était mais quand je veux l'embrasser, il me repousse.
Il se plaint le dimanche matin qu'il est malheureux dans cette vie, qu'il ne sait pas s'il aura la force rentrer après sa promenade. Je lui dit "si c'est comme çà, pars alors". Il me dit que j'ai raison, qu'il sens bien à mon attitude depuis qu'on a un enfant que je ne l'aime plus (ah bon ?) et qu'il doit partir pour trouver de l'amour. Je luis assure que je l'aime et qu'il se fait un film et il finit par dire "alors, c'est que c'est moi qui ne t'aime plus même si tu es formidable mais je ne suis plus amoureux, je veux qu'on m'aime". Il s'en va avec juste quelques affaires.
Notre fille est en pleurs mais lui est totalement indifférent et lui répète qu'elle n'a plus besoin de lui.
Je lui demande s'il y a quelqu'un d'autre, il m'assure que non, qu'il a besoin d'être seul.

Je ne lui téléphone pas et lui-même ne donne pas de nouvelles ni à moi ni à notre fille durant 10 jours. Il finit par me téléphoner pour voir comment elle va. Elle refuse de lui parler. On discute longtemps de nous et je lui avoue que je pense que cette séparation était nécessaire, que les choses (nos besoins) devaient être mises à plat, que c'était important mais que çà pourrait marquer un nouveau départ. Il me dit qu'il n'a pas envie de nouveau départ, c'est fini.
Il décide de passer les matins pour déposer sa fille à l'école. On se croise, j'ai perdu beaucoup de poids depuis notre séparation et fait plus attention à moi. Je reste souriante, comme c'était un ami et que tout était normal.

Il me téléphone quelques jours après pour voir notre fille le w-e, j'accepte et comme il se plains un peu, je lui rappelle que je l'aime et que nous pouvons essayer de reconstruire quelque chose. Il dit qu'il ne faut pas juste le dire mais aussi le montrer et il trouve que je ne le montre pas très fort ! Je lui explique que comme il a été clair, je vais pas foncer dans le mur ! mais je lui propose d'aller boire un verre à midi.

Ca se passe bien mais à la fin, il me redit bien qu'il ne veut surtout pas revenir car il a eu trop dur de partir.

Ce chaud froid dure presque un mois, c'est toujours lui qui téléphone, qui accepte de boire un verre, qui se rapproche mais qui finit toujours après 1 heure agréable par me dire qu'il ne reviendra pas sur sa décision.
Puis on va décide d'aller manger ensemble un soir. On choisit un resto près de son appartement. On passe une bonne soirée et au moment de se quitter, il me propose de me montrer son appart' pour que je voie où dort notre fille de temps en temps.

J'accepte, on discute de tout et de rien de façon détendue. Je lui dit que s'il veut vraiment que je fasse des efforts pour le récupérer il faut me montrer une petite ouverture. Les mêmes discussions se font, même s'il n'a pas l'air bien, il insiste sur un non retour en arrière qu'il lui fait atrocement peur car peur de retomber dans la même tristesse.

Au moment de se quitter, on s'embrasse et de fil en aiguille, on finit au lit. Tout se passe très bien et nous sommes très câlin. Et soudain, la porte s'ouvre ! Une fille entre en hurlant :-) Et oui, il m'avait mentit et avait une maitresse (rencontrée 10 jours avant de me quitter). La fille a 30 ans, ne pleure pas mais explique qu'elle y a cru et que c'est un beau salaud. Il reconnait avoir fait une bêtise et lui dit comprendre que c'est fini. Elle continue à parler, il continue juste à reconnaitre sa faute mais ne fait rien pour la retenir.
Quand elle part, il m'avoue l'avoir rencontrée 10 jours avant de me quitter. C'est elle qui l'a dragué, lui a offert un verre, lui a dit qu'il paraissait jeune, un prince charmant, lui faisait des propositions sexuelles à tout moment (lui faisant se sentir désirable), ... Elle a insité pour qu'il me quitte (car bien sûr elle a une morale), s'il voulait obtenir plus d'elle que des gâteries et des bisous.
Il m'assure que ça n'allait pas entre nous et qu'il n'est pas parti pour elle (bien sûr!). Mais toutes façons, ça n'allait plus avec elle ("tu vois, je ne lui ai pas couru après, c'est que j'en avais marre"), elle n'a pas de revenue et ça commençait à lui couter cher ! Mais bon, elle était belle, il sentait le regard des autres hommes quand il était avec elle, elle lui disait se qu'il voulait entendre, ... Même si au fond, il sait que tout n'était sûrement pas vrai, çà fait toujours plaisir.
En riant, il me dit que je vais lui faire payer maintenant. Je luis assure que je comprends, il avait besoin de voir que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Il répète plusieurs fois qu'elle était tout de même jolie (même si avec elle, il avait un problème, il devait prendre des petites pilules bleus ce qu'il n'a jamais du faire avec moi !) et que moi je suis trop forte, qu'il a besoin de moi pour tout et moi je n'ai pas besoin de lui. Je lui dit que c'est peut-être vrai mais que je l'aime et que j'ai envie d'être avec lui (c'est mieux que d'avoir besoin je trouve).
On se sépare en s'embrassant passionnément.
Le lendemain, je lui téléphone et il me dit qu'il est confus et trop fatigué. On se verra le jour suivant à midi.
Il me sonne à 11h tout énervé en me demandant de passer pour parler des factures de la maison. Je veux l'embrasser, il me repousse. S'énerve car il n'a plus d'argent mais payera les factures comme je le demande. Me dit qu'il en a marre d'avoir besoin de moi pour tout et qu'il veut prendre SES propres décisions. Et pour commencer, il verra sa fille à midi aujourd'hui ! et quand il dit qu'il ne veut pas m'embrasser et ben je n'ai pas à essayer ! Je lui demande d'arrêter de me hurler dessus et lui explique que on s'embrassait la dernière fois qu'on s'est vu, çà me semblait logique qu'on s'embrasse quand on se revoit. Il s'énerve encore un peu, s'excuse et me demande de trouver quelqu'un d'autre, ce serait tellement plus facile ! Je lui dit que ce n'est pas prévu, avant de me relancer dans quelque chose, je veux me sentir bien toute seule et puis j'ai encore des sentiments pour lui même si je sais que ça ira de mieux en mieux.
On va se promener, il se calme. Et me dit que çà a été tellement dur de partir qu'il ne veut pas faire machine arrière. Qu'il veut essayer de prendre ses décisions sans avoir tellement besoin de moi. Il vient de partir quelques jours seul pour faire le point.
Voilà, j'ai du mal à le comprendre. A savoir s'il y a encore une chance pour nous.
Si quelqu'un a été dans la même situation, merci de m'aider à comprendre ses sentiments.

Izuki
#1355472

Salut Izuki!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#1097414
Bonjour

Ton histoire, très triste, suit malheureusement un schéma classique:

1°) crise de la quarantaine pour ces messieurs
2°) passage de la lolita qui permet de sauter le pas de la rupture (on se croit tout beau et tout jeune puisque lolita nous aime)
3°) réatterrisage: merde mais j'ai une fille, des responsabilités, il ne suffit pas de baiser avec une jeune de 25 ans pour avoir à nouveau moi-même 25 ans, j'ai vécu une vie déjà

conclusion: gros n'importe quoi, gros cafouillous, gros bordel

la question, si je puis me permettre, n'est pas de savoir (et encore moins de comprendre (!!)) SES sentiments.

Il ne sait clairement pas ce qu'il veut, n'a pas le courage de partir, mais pas non plus celui de revenir, mais tout ça c'est son problème, et aussi douloureux que ce soit pour toi, c'est à LUI d'y voir clair, c'est à LUI de régler la merde de sa tête.

Toi de ton côté, tu dois être très claire sur ce que tu veux: c'est en étant très clair (avec toi-même) que tu le forceras, de fait, à se positionner.

Je pense que ses allers venues (sans jeu de mot), ses hésitations, sont destructeurs pour toi, donc tu ne dois pas les "cautionner": silence radio (SR sur le site) impératif donc, sauf bien sûr ce qui concerne votre fille, mais tout le reste (ses états d'âme, ses doutes) il se les garde.

tu cesses de lui téléphoner, de prendre de ses nouvelles, de l'inviter à boire un verre, comment veux-tu qu'il ressente le manque de qque chose si tu es toujours là à t'occuper de lui? et il ne pourra pas non plus faire le point avec lui-même s'il est toujours sous pression? et sa famille ne risque pas de lui manquer si au final, la famille est toujours là pour lui.

Voyez vous une bonne fois pour toute, pour convenir des modalités de votre séparation:
1°) qui vit où et pour combien de temps? vente du bien commun?
2°) qui garde votre fille? comment? où? pour combien de temps?
etc...

pour faire le deuil d'une rupture il faut déjà qu'il y ait une véritable rupture, ce n'est pas le cas pour le moment, l'un et l'autre, ménagez la chèvre et le chou, moralité, personne ne sait exactement où il en est et ce qu'il EST.

PS: ta fille est une enfant, tu ne dois pas (si je puis me permettre) la laisser dire n'importe quoi à son père (insolence colère,...) peu importe les torts de celui-ci. Une enfant est une enfant, elle a l'excuse de l'enfance, pas toi :-) je pense que tu ne laisserais pas ta fille s'emporter avec la boulangère, et bien elle doit le respect à son père, et je pense que ça ne fait de bien à personne (ni à toi ni à ton ex ni à ta fille) que de laisser sa fille tenir un rôle "décidant" dans votre séparation.
C'est un couple qui se sépare. Pas un père ou une mère. Un couple. et je dis ça, PAS pour protéger ton ex, mais pour protéger ta fille et toi. Ta fille va grandir et crois le ou pas, mais un jour elle te reprochera de l'avoir laissé dire des choses horribles à son père. Les parents sont là pour "encadrer" les enfants, pour leur montrer les limites. Une enfant n'a pas à dire à sa mère "mais que fais-tu encore avec ce boulet?!!" ça ne la regarde pas, en aucune manière.

Courage à toi !
#1097427
Bonjour Paige,

Grand merci pour ta réponse.

J'en arrivais un peu au mêmes conclusions que toi.

Après 15 premiers jours difficiles, je me suis reconstruite. Je me suis retrouvée et je sais que je pourrai vivre sans lui si çà devait être le cas. Je me sens de nouveau belle, bien dans mes baskets, notre petite vie avec ma fille s'organise, ...

Mais je sais aussi qu'au fond de moi je l'aime encore, que je me fais encore du souci pour lui et du coup, même si j'ai compris que c'était pas la fin du monde, je voudrais tenter d'y voir claire sur nos sentiments avant de faire une croix définitive sur notre histoire et tourner la page trop vite sur 20 ans.

C'est pour çà que j'aimerais savoir ce qu'il pense vraiment. Faut-il lui montrer que je suis à ses cotés, que je le soutiens ou le laisser tomber au risque de nous perdre et qu'une autre bimbo vienne combler le vide. Si les dégâts deviennent trop importants, je ne sais pas si j'aurai le courage de pardonner. J'ai l'impression que c'est maintenant ou jamais. Ou il a fait une erreur en partant, ou il continue à s'amuser et ...

Je pensais aussi qu'il passait par une crise de la quarantaine accompagné d'un petit burn out, mais finissent-t-ils par en sortir ? comment l'aider ? Etre là ou pas ?

En ce qui concerne notre fille, quand j'étais présente, je lui faisais des remarques par rapport à son comportement avec son père mais je pense qu'il doit aussi s'affirmer dans son rôle. Il venait toujours se plaindre près de moi de ce que lui avait dit notre fille. Si j'y avais assisté, je punissais si ça allait trop loin et je lui expliquais qu'elle se trompait mais sinon, il doit marquer ses limites aussi. Elle est à un âge où elle peut comprendre cette notion.
#1097434
ah tout à fait d'accord pour ta fille si tu n'étais pas là! tu n'as pas à prendre le rôle de son père, c'est certain!
avant de faire une croix définitive sur notre histoire et tourner la page trop vite sur 20 ans.
il n'est pas question de ça, à mon avis :-) être claire avec toi-même, avancer, n'est pas "tourner la page", il y a de la place, je trouve, entre
-attendre quelqu'un
et
-fermer la porte à ce quelqu'un

entre ces deux attitudes, il y a tout le milieu, comme par ex, faire ta vie, avancer, évoluer et le laisser LUI revenir s'il le souhaite ou pas. Ne pas l'attendre, ne pas lui fermer la porte.
Faut-il lui montrer que je suis à ses cotés, que je le soutiens ou le laisser tomber au risque de nous perdre et qu'une autre bimbo vienne combler le vide.
là aussi, ce n'est pas "tout" ou "rien", je pense que tu peux tout à fait être tout simplement (on oublie toujours cette carte là alors que c'est la seule valable) SINCERE avec lui. Lors de la fameuse discussion que je te suggérais, lui dire exactement ce que tu penses, à savoir que tu as toujours envie de refaire un bout de chemin avec lui MAIS que tu ne peux pas faire ses choix pour lui, que tu ne peux pas vivre SA crise pour lui, vivre SA dépression pour lui. Lui dire donc que tu seras là quand il sera prêt mais que lui aussi doit te respecter (comme toi tu respectes sa décision de te quitter), et ne pas te parler pour "rien", que tu as besoin de distance et de temps pour avoir une relation simplement amicale avec lui si c'est ce qu'il souhaite.

C'est une erreur "classique" que de penser qu'il faut être "sur le dos" de l'ex, sinon "il va nous oublier". Tu crois vraiment qu'on oublie 20 ans de vie commune, comme ça? et à l'inverse, tu crois vraiment qu'en lui parlant tous les jours ou presque de sa facture de gaz, il va se dire un jour "oh mais en fait j'ai trop envie de revenir vivre avec elle!!" ????? allons allons, un peu de sérieux :-)

on aimerait croire qu'on peut faire qque chose pour le quitteur, d'abord parce que pour l'égo c'est drôlement soulageant de se dire qu'ils nous ont quitté parce qu'ils allaient mal, indépendamment de nous (et pas juste qu'ils en avaient marre...de nous), et ensuite parce que ça prolonge le lien. Comme je disais sur un autre post, ce n'est pas pour "être gentil" qu'on veut les aider, c'est pour être là, dans la place, toujours. Mais c'est une mauvaise "stratégie", à la fois pour se reconstruire soi, et à la fois pour la reconquête.

tu ne peux pas l'aider. il doit faire ce travail (s'il le veut) SEUL. Tu veux savoir ce qu'il pense vraiment? mais il ne sait même pas lui ce qu'il pense vraiment!!! comment veux-tu le savoir TOI? tu te rends compte combien il est dangereux, vain et inutile de calquer SES propres action sur les pensées subodorées d'un autre??

Sois sûre toi de ce que TU penses, de ce que TU veux, fais lui en part et ensuite laisse le lui faire le travail qu'il a à faire...s'il décide de ne pas revenir, s'il revient trop tard, ça sera juste "comme ça", tu n'y peux absolument rien :/ rien du tout...tu crois vraiment que si quelqu'un avait la solution pour faire renaître des sentiments amoureux, ce forum existerait? ;-)

tu n'as de pouvoir que sur toi, que sur tes pensées, que sur tes actions.

PS: je t'invite à aller lire le post de Geekette sur le silence radio, très bien fait!
http://www.jerecuperemonex.com/forum/si ... 22117.html

là où tu comprendras, j'espère, que tu ne peux rien faire pour lui...courage à toi !
#1097439
Là aussi, ce n'est pas "tout" ou "rien", je pense que tu peux tout à fait être tout simplement (on oublie toujours cette carte là alors que c'est la seule valable) SINCERE avec lui. Lors de la fameuse discussion que je te suggérais, lui dire exactement ce que tu penses, à savoir que tu as toujours envie de refaire un bout de chemin avec lui MAIS que tu ne peux pas faire ses choix pour lui, que tu ne peux pas vivre SA crise pour lui, vivre SA dépression pour lui. Lui dire donc que tu seras là quand il sera prêt mais que lui aussi doit te respecter (comme toi tu respectes sa décision de te quitter), et ne pas te parler pour "rien", que tu as besoin de distance et de temps pour avoir une relation simplement amicale avec lui si c'est ce qu'il souhaite.
Remarque très judicieuse. Tu as très bien cerné le "problème". Et je pense que avoir UNE vrai discussion et jouer la carte de la sincérité (sans le harceler) ne peut jamais être une erreur et permettrait de ne rien regretter.
tu ne peux pas l'aider. il doit faire ce travail (s'il le veut) SEUL. Tu veux savoir ce qu'il pense vraiment? mais il ne sait même pas lui ce qu'il pense vraiment!!! comment veux-tu le savoir TOI? tu te rends compte combien il est dangereux, vain et inutile de calquer SES propres action sur les pensées subodorées d'un autre??
Je sais mais j'ai toujours été la personne forte de notre couple, celle qui prenait les décisions importantes. Du coup, j'ai surement ce fameux complexe du sauveur :D

Ses parents lui ont prêté un appart' type kot étudiant mais il ne l'a pas encore meublé, juste un matelas au sol et un coussin devant la télé. Tu vois à quel point il est indécis et perdu. Mais il se dit que le vide dans la pièce aidera à faire le vide dans sa tête :shock:

Ah, j'ai l'impression de l'abandonner même si je ne vois pas d'autres solutions.

Comme tu dis, SINCERITE, lui dire que je suis là pour lui mais pas prête à tout accepter et qu'il doit faire une partie du chemin.
#1097442
Ah, j'ai l'impression de l'abandonner même si je ne vois pas d'autres solutions.
laisser aux gens la responsabilité de leur vie, entendre leur besoin de solitude, est tout, sauf un abandon, c'est au contraire une grande marque de respect.
lui dire que je suis là pour lui mais pas prête à tout accepter et qu'il doit faire une partie du chemin.
Si je puis me permettre, ne parle qu'en TON nom, ne parle pas pour lui, ne lui donne pas d'injonction, ne lui met pas de pression ("je ne t'attendrai pas eternellement"),

Personne n'aime qu'on parle à sa place (tu aimes toi, si on te dit "mais si, je t'assure, tu adores la vanille!") et personne n'aime les ultimatums ("je te préviens, tu dois faire çi ou ça sinon..." ben sinon quoi, c'est lui qui es parti je te rappelle :/)


donc parle en TON nom, et parfois, mieux vaut ne rien dire que de dire quelque chose d'acculant. Par ex, il est inutile de préciser que tu ne l'attendras pas eternellement. oui ben on s'en doute hein...tout comme toi tu ne lui dis pas maintenant "mais enfin il y a 20 ans tu m'as promis de m'aimer toute ma vie!!!" les choses évoluent, tout le temps, rien n'est statique...donc parle de toi, là, maintenant tout de suite, et parle de toi, pas de lui

par ex

"je ne peux pas me reconstruire dans des doutes perpetuels" au lieu de "tes doutes me sont insupportables"
ou
"j'ai compris que je devais évoluer, "grandir", je te donne le temps et l'espace que tu me demandes" au lieu de "tu es parti, je le subis"

je donne des exemples hein, mais à mon avis il est toujours très important d'avoir ça en tête: parler de SOI. Si une phrase te vient avec "tu", hop, tu la tranformes en "j'ai du mal que"

tu vois si tu dis à quelqu'un "tu es un sale menteur" ce n'est pas la même chose que "j'ai eu de la peine que tu dises ça à moi et ci à l'autre"

le "tu es un sale menteur" est "discutable" par l'autre, c'est une accusation "discutable"
alors que le "j'ai eu de la peine" n'est PAS discutable, puisque c'est TON ressenti, TON sentiment. Personne ne peut remettre en question TON sentiment, tu vois?

Courage!

et n'ai pas peur: la sincérité n'est jamais indigne. Dire à quelqu'un, même qui ne nous aime plus, "je t'aime" n'a rien d'indigne, c'est juste un fait, une réalité. Ce qui est, éventuellement indigne, c'est de "surjouer" ce "je t'aime", d'hurler, pleurer, supplier, culpabiliser, c'est ce qu'on fait de notre "je t'aime" qui peut être indigne, mais PAS le sentiment :-)
#1097485
Personne n'aime qu'on parle à sa place (tu aimes toi, si on te dit "mais si, je t'assure, tu adores la vanille!") et personne n'aime les ultimatums ("je te préviens, tu dois faire çi ou ça sinon..." ben sinon quoi, c'est lui qui es parti je te rappelle :/)
le "tu es un sale menteur" est "discutable" par l'autre, c'est une accusation "discutable"
alors que le "j'ai eu de la peine" n'est PAS discutable, puisque c'est TON ressenti, TON sentiment. Personne ne peut remettre en question TON sentiment, tu vois?
Merci pour ces très bons conseils. Ça parait tellement évident dit comme ça et de plus, c'est une erreur que j'ai tendance à faire car j'ai l'impression après tellement d'année de le connaître par cœur.

En plus, un peu comme un ado, il s'est énervé l'autre jour car tout le monde (ces parents qui entre parenthèses ne savent pas qu'il y a une autre femme, moi, ses collègues, ...) lui dit ce qu'il doit faire et qu'il veut prendre SES décisions, faire SES erreurs, ...

Je vais tenter d'appliquer ces précieux conseils et quand je me sentirai prête, je lui dirai ce que j'ai sur le cœur (sans larmes, ni chantages).

Merci :-)
#1097783
Bon, il vient de téléphoner pour m'annoncer qu'il rentrait de son break à l'étranger et du coup, savoir s'il pouvait conduire sa fille demain à l'école.

Je suis pas 100% contente de moi dans cette conversation mais on dira que çà aurait pu être pire. J'ai évité les TU et parlé surtout de mon ressenti. Je vous raconte.

Après les politesse d'usage, j'ai pas su m'empêcher de lui demander s'il avait trouvé des réponses à ses questions et si on pouvait se voir. Il m'a demandé s'il y avait des choses à régler et j'ai dit que c'était pour parler de nous, voir si un futur était possible (idiote que je suis).

Il pense que sa priorité actuelle est sa fille (leur absence de communication. En gros, elle le déteste et accepte à peine de le voir) et en plus, il a d'autres problèmes (boulot). Pas envie qu'il y aie un "nous" pour l'instant et il répète de trouver quelqu'un d'autre. Il ne comprend pas pourquoi je voudrais le récupérer vu qu'il trouve que je l'ai négligé ces derniers temps (plusieurs années selon lui).
Je ne nie pas mais je lui dit que je vais beaucoup mieux après l'électrochoc de notre séparation et ça m'a permis de voir qu'on s'était contenté d'une certaine routine dans notre vie (oubliant la passion).
Je lui dit avoir retrouvé la femme que j'étais avant et je voudrais voir (vu qu'on est toujours très complice) si un avenir pour notre couple, notre famille est encore possible avant que la vie nous sépare inexorablement. Il s'énerve un peu car il croit comprendre que je lui dit que je ne l'attendrais pas éternellement (et il ne veut pas que je rate un "homme" pour lui !). Je me suis peut-être mal exprimée et recadre sur le fait de ne pas laisser passer une opportunité entre nous si c'est possible et regretter plus tard car je sais que la vie suit son cours pour nous 2 et nous séparera petit à petit (bon, çà faisait un peu mélo :lol: ). Et que si je lui dit tout ça, c'est justement pour ne pas avoir de regret sur "et si ...". On rigole, le malaise est passé.
Mais, d'une voix plus froide, il dit ne pas se sentir prêt, il a d'autres priorités et cherche au contraire à se détacher de moi, de mon emprise (c'est le terme exact qu'il a employé).
Au fil de la discussion (très cordiale et dans la bonne humeur cela dit), je lui précise ne pas comprendre pourquoi un jour on est très proche, très complice (ce qui me pousse à vouloir essayer de reconstruire notre couple) et la fois suivante, il me repousse.
Il me dit que c'est parce qu'il a fait une bêtise en se rapprochant de moi, il ne veut pas que ça aie si vite. Il me répète qu'il cherche à se détacher de moi. C'est pour ça qu'il est parti !

J'ai l'impression qu'il pense que c'est moi qui le rendait malheureux et que s'il arrive à se détacher de moi, il reprendra sa vie en mains et çà ira mieux.

Conclusion personnelle : sympa et jolie quand je le croise mais sans plus -> SR et advienne que pourra.

Vous en pensez quoi ? Pas très encourageant est mon impression mais bon, on verra. Je vais essayer de penser à ma fille et moi pour l'instant.

D'autres ont-il déjà vécu cette situation, connu se genre d'homme ?
#1097845
Pas mal moi je trouve, tu as fait comme tu as pu, et surtout, je suis tout à fait d'accord avec ta conclusion. Qu'il ait tort ou raison, s'il a décidé que son bonheur était loin que toi, il faut le laisser essayer, peut-être reviendra-t-il en courant, peut-être pas, mais tu peux pas lui enlever cette idée de la tête...

courage à toi !