- 24 oct. 2015, 13:02
#1092704
Bonjour à tous,
Je lis depuis quelques jours vos histoires, parfois pleine d'espoir, de réussite mais aussi d'échecs..
J'ai besoin de me livrer, de parler de mon histoire mais aussi de vos avis et conseils. Je suis perdue.
J'ai 25 ans, il en aura 29 dans quelques jours. Nous nous sommes rencontrés sur internet et le feeling est très vite passé. Notre relation a été dès le départ en dents de scie, en cause nos caractères assez forts. Lui, borné, très sûr de lui et exigent. Je sortais d'une relation de 2 ans 1 mois plus tôt, lui était célibataire depuis 3 ans car il n'avait rencontré personne qui méritait de s'investir.
Notre relation a duré 7 mois, avec 3 ruptures au total. La première au bout d'un mois, à mon initiative car j'avais la nette impression que nos caractères étaient vraiment incompatibles et je n'avais envie de fournir aucun effort. Nous en avons parlé et j'ai décidé tout de même d'approfondir un peu plus la relation, ça n'est pas en 1 mois selon moi qu'il est possible de cerner une personne. Puis 2 ou 3 mois plus tard rebelotte. Cette fois il me quitte, m'étant en avant mes défauts et surtout difficultés (j'y reviendrai plus tard). Je parviens à le convaincre de me laisser une chance et que je ferai de mon mieux pour changer. Il accepte et notre histoire redevient "idyllique". Mes efforts s'estompe au fur et à mesure que les semaines passent. Je ne m'en rends pas compte, je m'enferme dans mon moral au ras des pâquerettes (le boulot, l'ambiance familiale, mon éloignement). Nous partons en vacances, mais je le sens distant, je le suis aussi. La semaine qui suivie notre retour fut chaotique, pour cause le dimanche il me quitte de nouveau. Cette fois en bonne et du forme avec toutes les explications que je souhaite. Je ne l'accepte pas et s'en suit tous les interdits possibles et imaginables. Je pleure, je le supplie, je lui promets, je le harcèle.
Aujourd'hui, trois semaines plus tard,j'ai pris du recul. Nous avons continué à nous voir et à parler, souvent parce que j'en avais besoin. J'ai réfléchi sur les motifs de la rupture, je me suis remise en question et j'ai commencé ma reconstruction autour de tous ces éléments.
Les motifs de la rupture sont les suivants :
- mon incapacité à dissocier vie personnelle et travail. Quand il arrivait le soir, j'étais souvent exécrable et je revivais sans cesse les situations ingrates que j'avais vécu quelques heures plus tôt. Mon ton n'était pas des plus cordiales et je ne proposais rarement de sorties. J'ai pris conscience de tout cela et j'ai décidé de me reprendre en main, pour moi, pour mon quotidien et mon futur surtout. Alors chaque matin, je me donne un défi au travail (ne pas m'énerver, prendre les choses à la légère, ne pas prononcer de phrases négatives de la journée). J'y ai trouvé trois aspects bénéfiques : me redonner confiance en moi en me disant que je suis capable d'améliorer mes journées, ça me donne le sourire et le soir je suis bien plus détendue et enclin à profiter de mes soirées.
- je n'acceptais pas d'aller dormir ou passer du temps chez lui : Au départ il s'agissait d'un blocage personnel que j'avais eu l'occasion de lui expliquer lors de notre seconde rupture. J'ai bien évidemment commencé à faire des efforts mais à court terme. Je le regrette amèrement parce qu'avec le recul, j'ai envie de passer du temps chez lui et de partager mon quotidien ailleurs que chez moi. Je relie mon incapacité à accepter de passer du temps chez lui avec mon incapacité à l'époque à me couper du travail. Mon appartement représente pour moi la sécurité et c'est ce dont j'avais le plus besoin. Tout est psychologique j'en ai conscience et il m'a fallu ce fameux déclic pour m'en rendre réellement compte. A notre seconde rupture, j'avais juste assimilé le fait que passer du temps chez lui faisait plaisir et je comprends aujourd'hui que c'est un besoin et une nécessité.
- je n'exprime pas mes sentiments : J'ai toujours été comme ça, et c'est sûrement le plus gros travail que j'ai à faire sur moi, et s'il faut, je me ferai aider, parce que mon bien être en dépend également. Souvent, l'envie de crier mes sentiments se présente mais je le refoule au plus profond de moi, par peur qu'on utilise mon ressenti contre moi. Exprimer mes sentiments s'apparente à étaler au grand jour mes faiblesses. Alors que pas du tout, et à l'heure d'aujourd'hui je suis prête à changer par n'importe quel moyen (première fois de ma vie où je décide d'opérer un tel changement).
- et selon lui toutes ces choses, et d'autres encore l'ont fait douté et ses sentiments ont disparus en trois petites semaines. Que ce n'est plus de l'amour qu'il ressent mais plutôt de la tendresse ou un sentiment s'apparentant : Je n'arrive pas à me résoudre qu'on puisse perdre le sentiment d'amour en si peu de temps. Qu'il soit enfoui oui, mais parti non. Quand je l'ai supplié de me pardonner et de nous donner une dernière chance il m'a répondu que mes confessions et excuses ne le touchaient pas comme elles devraient, sûrement parce que les sentiments n'étaient plus là et qu'il n'avait aucune confiance dans mes promesses. Ce qui m'a quelque peu anéanti.
Cette dernière discussion date d'une semaine. Depuis j'ai commencé ma reconstruction, je me sens beaucoup mieux. Je commence à accepter la rupture tout simplement parce que notre relation n'était pas concevable en l'état. Ce dont nous avons besoin selon moi, c'est d'une nouvelle relation, basée sur nos erreurs à chacun et sur les changements opérés. Cette semaine a été l'occasion de sortir, de profiter de mes amis, de prendre soin de moi, de réfléchir à des nouvelles activités pour me sentir mieux et ne penser qu'à moi.
Hier nous nous sommes vus à mon initiative. Nous n'avons pas parlé de nous. Nous sommes allés faire du bowling et avons passé une très bonne soirée. Nous avons beaucoup rigolé, parlé de nos vies respectives, j'ai abordé le sujet de mes changements en cours. Puis la fin de soirée est arrivé, il m'a raccompagné jusqu'au métro, il a attendu avec moi et m'a dit au revoir en me faisant la bise et mettant une main sur mon épaule. Il m'a demandé de lui envoyer un message quand je serai rentrée et il est parti. Il m'a envoyé un message en arrivant chez lui me remerciant pour la soirée et me souhaitant une bonne nuit. Je lui ai bien sûr répondu en lui disant que s'il ne se levait pas trop tard, on pourrait peut être aller se balader puisqu'aujourd'hui le temps est plutôt en notre faveur. Je n'ai eu aucun réponse, mais je n'en espère pas de toute façon.
Il espère de nous une relation amicale selon ses derniers dires. Son comportement peut donc s'apparenter à cette situation. Pourtant j'aimerai lui prouver que j'ai changé, ou tout du moins que je suis en train de changer. Il ne m'écrit jamais de message, ne m'appelle jamais mais il répond aux miens. Quand je lui propose de se voir il accepte, ou alors me demande de décaler mais accepte à chaque fois. Entre notre dernière discussion téléphonique où il m'expliquait une dernière fois que c'était bel et bien fini et hier soir, j'avais opéré un SR d'une semaine, espérant secrètement qu'il prendrait de mes nouvelles mais non..
Je n'ai pas envie de retomber dans un phase de harcèlement mais je n'ai pas non plus envie de laisser passer le temps et voir mes infimes espoirs s'anéantir parce qu'il m'aura oublié ou qu'il en aura rencontré une autre.
C'est dingue cette sensation de se dire que nous avons passé seulement 7 mois ensemble, mais que je me battrai 1 000 fois plus que pour mes relations de 2 ans.. Je veux lui laisser le temps qu'il lui faut, sans faire d'impair.
Si vous avez lu mon histoire jusque là je vous en remercie. Si vous avez des questions qui pourraient vous aider à m'éclairer n'hésitez surtout pas. J'ai voulu faire le plus court possible. Et ça me fait du bien aussi d'en parler..
Je lis depuis quelques jours vos histoires, parfois pleine d'espoir, de réussite mais aussi d'échecs..
J'ai besoin de me livrer, de parler de mon histoire mais aussi de vos avis et conseils. Je suis perdue.
J'ai 25 ans, il en aura 29 dans quelques jours. Nous nous sommes rencontrés sur internet et le feeling est très vite passé. Notre relation a été dès le départ en dents de scie, en cause nos caractères assez forts. Lui, borné, très sûr de lui et exigent. Je sortais d'une relation de 2 ans 1 mois plus tôt, lui était célibataire depuis 3 ans car il n'avait rencontré personne qui méritait de s'investir.
Notre relation a duré 7 mois, avec 3 ruptures au total. La première au bout d'un mois, à mon initiative car j'avais la nette impression que nos caractères étaient vraiment incompatibles et je n'avais envie de fournir aucun effort. Nous en avons parlé et j'ai décidé tout de même d'approfondir un peu plus la relation, ça n'est pas en 1 mois selon moi qu'il est possible de cerner une personne. Puis 2 ou 3 mois plus tard rebelotte. Cette fois il me quitte, m'étant en avant mes défauts et surtout difficultés (j'y reviendrai plus tard). Je parviens à le convaincre de me laisser une chance et que je ferai de mon mieux pour changer. Il accepte et notre histoire redevient "idyllique". Mes efforts s'estompe au fur et à mesure que les semaines passent. Je ne m'en rends pas compte, je m'enferme dans mon moral au ras des pâquerettes (le boulot, l'ambiance familiale, mon éloignement). Nous partons en vacances, mais je le sens distant, je le suis aussi. La semaine qui suivie notre retour fut chaotique, pour cause le dimanche il me quitte de nouveau. Cette fois en bonne et du forme avec toutes les explications que je souhaite. Je ne l'accepte pas et s'en suit tous les interdits possibles et imaginables. Je pleure, je le supplie, je lui promets, je le harcèle.
Aujourd'hui, trois semaines plus tard,j'ai pris du recul. Nous avons continué à nous voir et à parler, souvent parce que j'en avais besoin. J'ai réfléchi sur les motifs de la rupture, je me suis remise en question et j'ai commencé ma reconstruction autour de tous ces éléments.
Les motifs de la rupture sont les suivants :
- mon incapacité à dissocier vie personnelle et travail. Quand il arrivait le soir, j'étais souvent exécrable et je revivais sans cesse les situations ingrates que j'avais vécu quelques heures plus tôt. Mon ton n'était pas des plus cordiales et je ne proposais rarement de sorties. J'ai pris conscience de tout cela et j'ai décidé de me reprendre en main, pour moi, pour mon quotidien et mon futur surtout. Alors chaque matin, je me donne un défi au travail (ne pas m'énerver, prendre les choses à la légère, ne pas prononcer de phrases négatives de la journée). J'y ai trouvé trois aspects bénéfiques : me redonner confiance en moi en me disant que je suis capable d'améliorer mes journées, ça me donne le sourire et le soir je suis bien plus détendue et enclin à profiter de mes soirées.
- je n'acceptais pas d'aller dormir ou passer du temps chez lui : Au départ il s'agissait d'un blocage personnel que j'avais eu l'occasion de lui expliquer lors de notre seconde rupture. J'ai bien évidemment commencé à faire des efforts mais à court terme. Je le regrette amèrement parce qu'avec le recul, j'ai envie de passer du temps chez lui et de partager mon quotidien ailleurs que chez moi. Je relie mon incapacité à accepter de passer du temps chez lui avec mon incapacité à l'époque à me couper du travail. Mon appartement représente pour moi la sécurité et c'est ce dont j'avais le plus besoin. Tout est psychologique j'en ai conscience et il m'a fallu ce fameux déclic pour m'en rendre réellement compte. A notre seconde rupture, j'avais juste assimilé le fait que passer du temps chez lui faisait plaisir et je comprends aujourd'hui que c'est un besoin et une nécessité.
- je n'exprime pas mes sentiments : J'ai toujours été comme ça, et c'est sûrement le plus gros travail que j'ai à faire sur moi, et s'il faut, je me ferai aider, parce que mon bien être en dépend également. Souvent, l'envie de crier mes sentiments se présente mais je le refoule au plus profond de moi, par peur qu'on utilise mon ressenti contre moi. Exprimer mes sentiments s'apparente à étaler au grand jour mes faiblesses. Alors que pas du tout, et à l'heure d'aujourd'hui je suis prête à changer par n'importe quel moyen (première fois de ma vie où je décide d'opérer un tel changement).
- et selon lui toutes ces choses, et d'autres encore l'ont fait douté et ses sentiments ont disparus en trois petites semaines. Que ce n'est plus de l'amour qu'il ressent mais plutôt de la tendresse ou un sentiment s'apparentant : Je n'arrive pas à me résoudre qu'on puisse perdre le sentiment d'amour en si peu de temps. Qu'il soit enfoui oui, mais parti non. Quand je l'ai supplié de me pardonner et de nous donner une dernière chance il m'a répondu que mes confessions et excuses ne le touchaient pas comme elles devraient, sûrement parce que les sentiments n'étaient plus là et qu'il n'avait aucune confiance dans mes promesses. Ce qui m'a quelque peu anéanti.
Cette dernière discussion date d'une semaine. Depuis j'ai commencé ma reconstruction, je me sens beaucoup mieux. Je commence à accepter la rupture tout simplement parce que notre relation n'était pas concevable en l'état. Ce dont nous avons besoin selon moi, c'est d'une nouvelle relation, basée sur nos erreurs à chacun et sur les changements opérés. Cette semaine a été l'occasion de sortir, de profiter de mes amis, de prendre soin de moi, de réfléchir à des nouvelles activités pour me sentir mieux et ne penser qu'à moi.
Hier nous nous sommes vus à mon initiative. Nous n'avons pas parlé de nous. Nous sommes allés faire du bowling et avons passé une très bonne soirée. Nous avons beaucoup rigolé, parlé de nos vies respectives, j'ai abordé le sujet de mes changements en cours. Puis la fin de soirée est arrivé, il m'a raccompagné jusqu'au métro, il a attendu avec moi et m'a dit au revoir en me faisant la bise et mettant une main sur mon épaule. Il m'a demandé de lui envoyer un message quand je serai rentrée et il est parti. Il m'a envoyé un message en arrivant chez lui me remerciant pour la soirée et me souhaitant une bonne nuit. Je lui ai bien sûr répondu en lui disant que s'il ne se levait pas trop tard, on pourrait peut être aller se balader puisqu'aujourd'hui le temps est plutôt en notre faveur. Je n'ai eu aucun réponse, mais je n'en espère pas de toute façon.
Il espère de nous une relation amicale selon ses derniers dires. Son comportement peut donc s'apparenter à cette situation. Pourtant j'aimerai lui prouver que j'ai changé, ou tout du moins que je suis en train de changer. Il ne m'écrit jamais de message, ne m'appelle jamais mais il répond aux miens. Quand je lui propose de se voir il accepte, ou alors me demande de décaler mais accepte à chaque fois. Entre notre dernière discussion téléphonique où il m'expliquait une dernière fois que c'était bel et bien fini et hier soir, j'avais opéré un SR d'une semaine, espérant secrètement qu'il prendrait de mes nouvelles mais non..
Je n'ai pas envie de retomber dans un phase de harcèlement mais je n'ai pas non plus envie de laisser passer le temps et voir mes infimes espoirs s'anéantir parce qu'il m'aura oublié ou qu'il en aura rencontré une autre.
C'est dingue cette sensation de se dire que nous avons passé seulement 7 mois ensemble, mais que je me battrai 1 000 fois plus que pour mes relations de 2 ans.. Je veux lui laisser le temps qu'il lui faut, sans faire d'impair.
Si vous avez lu mon histoire jusque là je vous en remercie. Si vous avez des questions qui pourraient vous aider à m'éclairer n'hésitez surtout pas. J'ai voulu faire le plus court possible. Et ça me fait du bien aussi d'en parler..