Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1089861
Bonjour à tous,

Cela fait maintenant 15 jours que j'arpente le forum pour essayer d'aider un peu les gens. Ça me fait beaucoup de bien. J'étais déjà venu il y a 7 ans ici même pour demander des conseils. Depuis j'ai appris énormément sur ce passage difficile. Je l'explique ici si ça vous intéresse : http://www.jerecuperemonex.com/forum/vo ... 55083.html.
Mais voilà, il est temps que je balance mon histoire, car tout grandi de ces expériences passées, je n'en reste pas moins pommé dans mon cas :lol: J'ai besoin d'avis objectifs.

Je vais vous épargner les détails pas forcément utiles de mon couple. On s'est énormément aimé tous les deux. Puis les aléas de la vie ont fait qu'on a traversé des périodes difficiles, on s'est fait du mal mutuellement. Et maintenant on se retrouve usés.
Cela fait plusieurs mois qu'on est dans une grosse galère, mais depuis quelques semaines on s'était décidé à chercher un appart sur Bordeaux. Pour des raisons perso je me suis retourné à Paris il y a presque un mois.

Et puis nous avons eu "la fameuse engueulade qui casse tout" il y a 2 semaines par téléphone. Depuis elle ne veut plus que je revienne à Bordeaux. Elle veut être seule et s'occuper d'elle. Pour info, elle est bien entourée par sa soeur et ses cousines. Je lui ai dit que je comprenais parfaitement, que moi aussi j'en avais besoin. Nous avons vécu tellement de moments usants, que je pense qu'on a besoin de se reposer chacun de son côté.

Mais voilà, quand je lui demande ce que devient notre couple là-dedans, elle ne sait pas. Elle me dit juste que c'est vital pour elle être d'être seule et tranquille. Elle dit qu'elle m'aime encore. J'en doute, je pense que tout ces problèmes ont usés ses sentiments, et les miens. Elle me propose qu'on vive notre vie chacun de notre côté pendant quelques mois, et qu'on voit comment ça évolue.
Le problème, c'est que je ne suis pas à l'aise avec ça. J'ai l'impression que c'est une espèce de rupture "douce". Je lui en ai fait part. Elle me dit qu'elle ne souhaite pas rompre, mais que si pour moi la rupture est plus simple, elle l'acceptera.

De mon côté je suis un peu le cul entre deux chaises.
D'un côté j'ai très envie qu'elle et moi ça marche, qu'on règle nos soucis perso et qu'on se stabilise avant de tenter quelque chose de nouveau. Dans cette optique je lui ai proposé qu'on vive séparément mais qu'on continue à se voir régulièrement pour se faire un WE sympa toutes les 2 / 3 semaines par exemple. Elle me dit qu'elle va y réfléchir.
D'un autre côté, j'ai énormément d'opportunités à l'étranger pour le boulot. Je n'ai jamais voulu faire passer ma carrière pro avant le perso, mais à 31 ans, je me dis qu'il est temps ou ce sera trop tard. J'ai peur que cette histoire s'enlise et se finisse mal, que je finisse 6 pieds sous terre dans 6 mois. Je préfère limite que ce soit maintenant.

Bref je n'arrive pas à me décider. Je sais que je l'aime toujours au fond de moi et que "théoriquement" nous deux ça peut redevenir génial, sur de nouvelles bases. Mais j'ai un mauvais feeling, je ne la sens pas, j'ai peur de me ré-investir dans un truc casse-gueule ...

Voilà, si vous avez des idées ça serait super, je suis pommé :)
#1355367

Salut ngri!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#1089867
Bonjour

j'ai une idée: lâche l'affaire.

Je suis partisane du "moins on s'emmerde, mieux c'est"

tu le dis toi-même, ngri, les reconquêtes, ça n'existe pas.

Tes chaussures, si elles sont usées (je donne ce mot puisque c'est celui que tu as utilisé), tu auras beau les mettre dans un placard qques mois, quand tu les ressortiras, ben...elles seront toujours usées :/

Ce qui peut éventuellement exister (j'en connais, personnellement) ce sont de "nouvelles" conquêtes de la même personne, mais alors ça suit TOUJOURS une rupture et une absence de contact relativement longues, là en fait, on découvre une NOUVELLE paire de chaussure, pas du tout usée, toute neuve :-)

et à te lire, ton "je l'aime toujours" est...comment dire...intellectuel. Tu l'aimes toujours car, concrètement, pourquoi ne l'aimerais-tu pas?

du coup, j'ai envie de te poser la question dans l'autre sens: tu as 31 ans, pas d'enfants, pas de vie construites avec cette dame, pourquoi s'obstiner alors que tous les deux êtes clairement lassés l'un de l'autre (peu importe les raisons) ?

au nom de quoi?

tu aurais par ex, des enfants avec cette dame, et bien je ne dirai pas tout à fait la même chose, mais là, pas d'enfants, jeune, une opportunité en plus pour toi de voir autre chose (que ce soit en terme de vie mais aussi d'amour) ben là, je trouve que la balance est clairement du côté de lâcher l'affaire. Surtout que dans ce que tu racontes, on la sent aussi prête à ça, donc tu n'auras sans doute pas droit aux scènes habituelles :/

pars à l'étranger, fais un bout de vie là-bas, ça te permettra déjà d'y voir un peu plus clair sur tes sentiments, sur ce que tu attends d'une relation et alors, tu aviseras si ça vaut le "coup" de revoir ta vieille paire de chaussure ;-)

qu'en penses-tu?
#1089873
J'aime beaucoup ta réponse Paige :lol:

Écoute, je ne vois pas grand chose à ajouter. Je pense que tu as raison sur toute la ligne. Et c'est ce que je pense aussi au fond de moi. C'est con mais je crois que je cherche une espèce de confirmation ou une solution miracle (si elle existe).

Je pense pouvoir maintenant gérer une rupture, en quittant ou en étant quitté.
Mais je n'ai jamais vécu cette situation ambigue où il faut rompre à contre-coeur parce que l'autre n'a quelque part pas le courage de le faire. C'est assez bizarre à vivre ...
Comme je suis habitué à penser à nous 2 depuis 5 ans, le switch de penser uniquement à moi est d'autant plus dur à faire puisque la situation n'est pas claire.

Bref, merci pour ta réponse. Comment t'y prendrais tu pour le faire ? Je la respecte énormément, et je voudrais faire ça de manière classe.
#1089880
en fait, je pense qu'il a plusieurs façon de ne pas avoir le courage de quitter qqu'un. Ton ex, elle, a la lâcheté gentille, on va dire, mais à mon avis, ceux qui quittent en claquant la porte et qui n'arrête pas qd même d'envoyer des sms à l'autre (y'en a plein ce forum!) n'ont pas NON PLUS le courage de quitter...et ta position prouve qu'il n'est pas plus facile de quitter que d'être quitté (quand on est autre chose qu'un gros con ou qu'une grosse conne, bien sûr :D)

Même remarque en ce qui concerne "la manière classe", ici, certains sont effondrés et trouvent profondément injustes que leur ex ne leur donne plus de nouvelle, alors que moi, perso, je trouve que c'est justement "assez classe", d'autres sont effondrés que les ex leur parlent, alors que d'autres tueraient pour ça...bref, je dirai que SI il existe des moyens vraiment dégueulasses de quitter qqu'un (par sms par ex ou par des insultes) , à contrario, il n'existe pas vraiment de moyen "classe"

une rupture, c'est de toutes les façons, un echec, une tristesse, et c'est difficile de rendre ça pas trop moche :/

je dirai donc que ce qui compte c'est que tu le fasses d'une façon que TOI tu trouves bien, d'une façon qui te permette de te regarder TOI dans la glace, selon TES critères. Peut-être (c'est une idée, à toi de voir) "calquer" ta rupture sur sa façon de faire jusque là, çàd, rester un peu toi aussi dans le "non dit" (perso je deteste ça mais elle, ça a l'air de lui convenir, si ça te convient à toi aussi pourquoi pas...) et dire un truc du style

"écoute, j'ai bien réfléchi et je crois que tu as raison (commencer par "tu as raison" est tjs une bonne entrée en matière :D) on a besoin de réfléchir sur soi, sur nous, il nous faut un peu de temps, voire, beaucoup de temps (là tu commences à introduire l'idée du ...définitif), j'ai une opportunité d'aller à l'étranger, je te propose que pendant ce temps là, toi et moi retrouvions notre célibat (façon délicate (ou pas) de dire que vous ne serez plus un couple ce qui autorise tout le monde à aller voir ailleurs si occasion) et qu'on fasse le point éventuellement (pas de promesse) à mon retour. Qu'en penses-tu? (toujours ouvrir sur son avis pour qu'elle ne se sente pas "acculée") "

tu peux aussi bien sûr être plus "direct": "écoute j'ai bien réfléchi, j'ai besoin de plus que d'une pause, j'ai une occasion de partir à l'étranger, je vais le faire, ça va me faire du bien"


la base est de parler de soi (ne jamais dire "à toi aussi ça fera du bien" ou "tu ne sais pas ce que tu veux" , toujours parler de SOI de SOI de SOI), ne pas poser d'ultimatums ("si tu reviens j'annule tout" :D), ne pas faire ou demander de promesses ("on se recontacte à mon retour d'accord?")

tout le reste n'est qu'enrobage

je comprends ce que tu dis sur la confirmation dont tu avais besoin: une rupture, comme je le disais, est TOUJOURS un echec, et on n'aime pas échouer, c'est normal. Si on fait un gateau, même s'il n'est pas pour nous, ben on n'aime pas le rater :/ une rupture c'est pareil, même si la relation n'est plus géniale depuis un moment, même si ça fait un moment qu'on la désinvestit, ben on n'aime pas échouer, et on a l'impression qu'abandonner, est une sorte de...manque de courage.

Je crois exactement le contraire. Je crois que le courage c'est précisément d'accepter qu'on a échoué, d'accepter qu'on s'est trompé de gateau et de se remettre à l'ouvrage. Je pense qu'il est bien plus courageux de faire cette démarche de vérité avec soi-même que de s'aveugler et s'obstiner pour sauver des miettes.

Je pense à te lire que tu es au contraire, tout à fait prêt à ne penser qu'à TOI ! je pense que ça te pèse de ne pas penser qu'à toi, tu as 31 ans, la vie devant toi, fonce ! si cette femme et toi devaient vous retrouver dans une "autre" vie, et bien ça se fera, mais en attendant, vous aurez vécu, l'un et l'autre, et c'est ce qu'il peut vous arriver de mieux l'un et l'autre :-)
#1089885
Même remarque en ce qui concerne "la manière classe", ici, certains sont effondrés et trouvent profondément injustes que leur ex ne leur donne plus de nouvelle, alors que moi, perso, je trouve que c'est justement "assez classe", d'autres sont effondrés que les ex leur parlent, alors que d'autres tueraient pour ça...bref, je dirai que SI il existe des moyens vraiment dégueulasses de quitter qqu'un (par sms par ex ou par des insultes) , à contrario, il n'existe pas vraiment de moyen "classe"
Ah, pourtant, j'ai lus quelque part une rupture "classe"
En gros, c'étais une femme qui quitté l'un des JRMIST en lui donnant du courage pour continuer seul. Qu'il avait été un bout de sa vie et qu'elle été heureuse d'avoir grandis avec lui '-'. C'étais un beau cadeau. Gardé les bons souvenir d'une relation amoureuse serait classe :). Sans reprendre contacte avec elle bien sur :v
#1089888
oui mais est-ce que le quitté a trouvé classe le moment MEME de la rupture?? et est-ce que ce qui a convenu à CE quitté aurait convenu à un autre? c'est ça que je veux dire, je ne crois pas en une échelle universelle de "classeté" :D mais peut-être que je me trompe hein !
#1089897
Si si, justement, il s'est senti profondément touché (larme aux yeux et tout ça). Mais problème c'est que lui avait perçu de l'espoir. Alors que c'étais pas le cas. C'étais un "je te quitte, adieu" mais avec une touche de joie et de nostalgie ! :)
#1089901
@Paige : Je pense que tu as raison. Je vais être assez transparent sur les raisons qui me poussent à faire ça, sans l'acculer et sans nous donner d'espoir.
Je voulais à la base lui écrire une lettre. Je trouve qu'à l'écrit c'est mieux parce qu'on peut bien formuler ce qu'on a à dire, et que la lettre est juste un preuve "matérielle" qu'on a pris soin de bien le faire, si je puis dire ...
Tu en penses quoi ?

@Anodine59 : C'est à peu près ce que je vais lui dire, car je le pense sincèrement.

Pour la suite, la "gestion" de la rupture, je suis en terrain un peu plus connu. Je sais qu'il n'y a pas 36 solutions pour le vivre le "moins mal". Je ne lui donnerai aucun contact, ne répondrait à rien. Je l'enlèverai de tous mes contacts. C'est brutal, mais c'est bien pour ça qu'on appelle ça une rupture :/
Moi de mon côté, ça m'aidera à avancer, même si je sais que je vais morfler. C'est pareil pour elle, comment avancer si on ne rompt pas le contact.

Et puis, plus tard, dans quelques mois, quand je sentirai que je me suis détaché, je prendrai des nouvelles pour savoir comment elle va. Parce que rupture ou non, elle reste dans mon coeur et je lui souhaite tout le bonheur du monde. Je voudrais m'assurer que tout se passe bien pour elle.

Bon, j'ai la théorie dans la tête je pense. Maintenant faut que je passer à l'acte ...
Bon je vais me commander un jap tiens :P
#1089903
Par classe j'entendais la manière d'annoncer la rupture en elle-même. La suite ne peut pas être classe, puisque pour moi il n'y a pas de suite ...

@Anodine59 : oui je pense même faire quelque chose de "léger" histoire de dédramatiser le truc, pour qu'elle le vive un peu mieux de son côté. Je t'avoue que j'aurai probablement Parkinson et le chutes du Niagara aux yeux du miens :P
#1089904
ah tu vois! du coup, moi perso, une rupture qui met une note d'espoir je trouve pas ça DU TOUT CLASSE !! mais c'est PERSONNEL !
Haha ! Non, mais je suis un peu d'accord avec toi :D Je déteste gardé contact avec mes exs alors bon ! Mais le meilleur c'est que l'ex ai une bonne image de nous au final !
#1089925
Pour la lettre, MOI je trouve ça pas terrible... bien sûr que pour toi c'est plus facile, c'est comme rompre par sms, mais pour le coup, pour l'autre, c'est vraiment pas sympa! il ne peut pas te poser des questions, il ne voit pas ta tête, non, je trouve ça pas classe du tout pour le coup

encore une fois je comprends bien que pour le quitteur c'est plus facile, mais c'est pas très "noble"

et non, il faut prendre son courage à deux mains, et demander à lui parler. En vrai ou au moins par téléphone si la distance est incompressible. Quitte à lui "lire" ta lettre si ça t'est plus facile, mais la moindre des choses, je trouve, est de donné au largué une conversation de "fin"..
#1089944
Je comprends, tu as raison. Pour être honnête, comme je n'en ai pas envie, c'est aussi pour plier le truc allez basta c'est fait salut !

Je pourrai toujours faire un aller-retour à Bordeaux pour lui en parler de vive voix. Mais je t'avoue que ça m'enchante moyen de bader 3h30 dans le train du retour ...

Tu penses que ça serait mieux que je le fasse cet aller-retour ?
#1089945
Anodine59 a écrit :Ah, pourtant, j'ai lus quelque part une rupture "classe"
En gros, c'étais une femme qui quitté l'un des JRMIST en lui donnant du courage pour continuer seul. Qu'il avait été un bout de sa vie et qu'elle été heureuse d'avoir grandis avec lui '-'. C'étais un beau cadeau. Gardé les bons souvenir d'une relation amoureuse serait classe :). Sans reprendre contacte avec elle bien sur :v
Outch ! Le largué a vraiment dû se dire qu'il perdait quelqu'un de bien .. Et ça a d'autant plus être dur à dépasser que si elle l'avait trompé par exemple !
#1089947
Tu as le mérite d'être honnête avec toi-même et donc avec nous ;-)

Comme je t'ai dit, si c'est trop loin (3h30 ça fait long quand même!) tu lui proposes le téléphone voire, skype! c'est pas mal skype, on se voit en vrai, on se parle en vrai à part se toucher et se sentir, on a tout comme en vrai

bien sûr que tu veux t'en débarrasser, mais tu l'as dit toi-même, il faut bien te comporter, on ne quitte pas une femme avec qui on a eu une histoire "sérieuse" par lettre ou par texto ou par mail, bref, autrement que par vive voix.

C'est difficile c'est certain mais dis-toi bien qu'à l'arrivée ce sera aussi un soulagement pour toi, car par écrit, inévitablement tu attendras qu'elle reçoive la lettre, puis tu attendras une réaction, tu appréhenderas sa réaction etc...parce que tu dis "pour plier le truc, c'est fait salut!" mais ça se passe pas comme ça !! regarde le forum !!

Tu as le CHOIX de ta réaction mais pas de la sienne, et c'est pas parce que pour toi "c'est fait" qu'elle va le ressentir, elle, comme ça, et que ça l'empêchera de te recontacter ! et ça n'en finira pas!! au moins, de vive voix, vous vous prenez le temps qu'il faut, vous faites le tour de la situation, des pleurs, des cris éventuels (ça m'étonnerait mais bon) et oui, à la fin de la conversation, tu peux dire que "c'est fait"


Ensuite bien sûr, si elle n'a jamais "le temps" pour que tu lui téléphones ou que tu la skypes, ben tu te rabattras sur la lettre, mais alors ça sera SA décision, en refusant de te parler "en vrai", elle s'expose à cela. Mais ça m'étonnerait qu'elle refuse. Choisis un moment où tu as le temps et elle aussi, car si vous devez vous interrompre en plein milieu, ben ça sera que partie remise :/ c'est pénible :/ prévois toi une soirée, et ensuite, sors boire un coup avec des potes :-)


une amie m'a dit un jour "grandir c'est aussi savoir rompre" elle avait raison :-)
#1089951
Tranche-Montagne a écrit :
Anodine59 a écrit :Ah, pourtant, j'ai lus quelque part une rupture "classe"
En gros, c'étais une femme qui quitté l'un des JRMIST en lui donnant du courage pour continuer seul. Qu'il avait été un bout de sa vie et qu'elle été heureuse d'avoir grandis avec lui '-'. C'étais un beau cadeau. Gardé les bons souvenir d'une relation amoureuse serait classe :). Sans reprendre contacte avec elle bien sur :v
Outch ! Le largué a vraiment dû se dire qu'il perdait quelqu'un de bien .. Et ça a d'autant plus être dur à dépasser que si elle l'avait trompé par exemple !

oui je suis d'accord, pour moi, le largueur, là, ne fait qu'ENCORE UNE FOIS, jouer sa propre partie: JE me montre sous un beau jour, JE prouve à l'autre que JE suis une belle personne, pour moi c'est pas classe, c'est au mieux lâche (dire à l'autre: ouais je te quitte et pourtant tu étais super!) au pire, dégueulasse (je te raconte pas les questions que ça peut soulever: mais si je suis si bien, si nous deux c'était si bien, pourquoi elle me quitte???!!)

ça me fait penser au fameux "non c'est pas ta faute si je te quitte, c'est moi" pour moi, c'est tout sauf un cadeau ce genre de déclarations bidons :/

Quant au quitteur qui me dit "je te souhaite bcp de courage" je lui mets un pain dans la tronche en lui demandant pour qui il se prend!

je pense que c'est un quitteur qui ne doit pas avoir bcp de problème d'égo et qui doit se dire tous les jours devant sa glace "je suis belle, je suis une belle personne, mon dieu que les gens que j'aime ont de la chance" :twisted: :twisted:
#1089986
Ahah je confirme !
J'y ai eu droit au "c'est pas toi, c'est moi. Je te remercierai toujours pour tous ces moments magiques. Tu es tellement merveilleuse... " Je crois que je n'ai jamais eu autant de compliments de ma vie (a part peut-etre quand j'ai demissione de mon dernier boulot)
J'ai rame comme pas possible derriere, et ce n'etait pas ma 1re rupture !

Depuis, je me suis jure, et mon homme actuel le sait, que le prochain qui me fait le coup, je lui dezingue les c****les au coupe-ongles, je lui creve les yeux avec mes talons et je disparais !

Sois juste honnete et toi-meme, et surtout tu le fais en live.
Modifié en dernier par bluemoon le 14 oct. 2015, 22:07, modifié 1 fois.
#1089987
oui je suis d'accord, pour moi, le largueur, là, ne fait qu'ENCORE UNE FOIS, jouer sa propre partie: JE me montre sous un beau jour, JE prouve à l'autre que JE suis une belle personne, pour moi c'est pas classe, c'est au mieux lâche (dire à l'autre: ouais je te quitte et pourtant tu étais super!) au pire, dégueulasse (je te raconte pas les questions que ça peut soulever: mais si je suis si bien, si nous deux c'était si bien, pourquoi elle me quitte???!!)
Bah disons que comme vous n'avez pas lus le topic d'ou j'ai lus ça, ça ne ressemblait pas du tout a un "c'est pas toi, c'est moi" voilà pourquoi j'affirme que c'est classe.

Donc bon.
#1090169
Je ne suis pas encore passé à l'acte, je prends mon temps, j'en ai besoin.

J'ai juste une petite question conne. Mais dans le but de rester honnête, je voulais lui dire que je "rompais" simplement pour mettre un mot sur ce qu'elle a commencé à faire, que j'achève sa démarche parce que ça me parait plus sein ainsi.
Ce n'est pas pour la culpabiliser, mais bien lui faire comprendre que je le fais en partie parce que j'y suis contraint.

Qu'en pensez-vous ?
#1090239
Bonsoir!

J'en pense que tu dois faire ce qui est important pour toi, si pour toi, c'est important de mettre LE mot sur la rupture, tu le mets, toute action qui a pour objectif de "LUI faire comprendre, de LUI montrer, de LUI expliquer" est vouée à l'echec, car ce n'est pas parce que tu vas m'envoyer un ballon, bien entre mes mains, que je vais l'attraper, tu vois?

tu n'as d'action QUE sur ton envoi de balle, pas sur sa reception, donc tu dois envoyer ta balle de la façon qu'il TE convient et l'autre...en fait ce qu'il peut/veut.

Donc réfléchis à ce qu'il est important pour TOI de lui dire: tu peux par ex dire: pour moi c'est important de LUI dire que JE romps, ce qui est différent du "je vais lui faire COMPRENDRE que je romps" tu vois? tu dis==> elle entend. tu n'as d'action que sur le "tu dis"

et si je peux me permettre, pense aussi au "après", çàd qu'on a souvent tendance (tellement cette situation est désagréable) de ne pas se projeter dans l'avenir, et donc on imagine une conversation comme si après cette conversation, il y avait un fondu enchainé comme au cinéma et hop, c'est fini, mais non, il y aura un "après" cette conversation, pas un après avec elle!! non, un après avec toi-même, et il faut que dans cet après tu sois le plus serein possible, voilà pourquoi il est très important de savoir ce que tu veux dire et ce que tu veux NE pas dire, afin d'être serein dans le "après"...

en gros, il ne faut pas se dire "bah je dirai ça on verra bien!" non il faut que ce que tu dises, soit ce que TU voulais dire...ensuite, le reste, tu n'as pas de prise dessus...
#1090248
oulah alors là je ne suis pas du tout d'accord avec ce qui a été dit !!!
Vos réactions montre bien un état d'esprit immature, on est dans la société zapping alors "si on a un probleme avec quelqu'un pourquoi esseyer de le réparer alors qu'on peut sauter tout ce qui bouge ailleurs?" c'est minable comme réaction
Encore ca aurait été une histoire courte, je comprendrais mais il faut savoir que le vrai amour ne se rencontre pas à tous les coins de rues ! Je pense que comme il le disait au début, il serait préférable de tout faire pour n'avoir aucun regret (se laisser du temps) parceque c'est impossible d'aimer tout le temps une personne à 100% ou meme de s'entendre tout le temps super bien avec, il y aura certainement des heuts et des bas ...
Si tu la quitte, c'est que tu es sure de trouver mieux ailleurs, on pense toujours que l'herbe est plus verte ailleurs, sauf que on sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on gagne !
#1090253
couccouic a écrit : Vos réactions montre bien un état d'esprit immature, !
couccouic a écrit : il faut savoir que le vrai amour ne se rencontre pas à tous les coins de rues
Quand on lit ces 2 phrases, on se demande qui est immature hein...parce que pour croire qu'il existe encore LE vrai amour (par opposition à d'autres amours qui seraient des faux donc...) il faut en effet, avoir encore un grand chemin à parcourir !

Bon voyage à toi :-)

PS: il faut aussi améliorer tes techniques de lecture parce que c'est bien sûr ngri qui a emis des doutes sur l'opportunité d'insister
ngri a écrit :J'ai peur que cette histoire s'enlise et se finisse mal, que je finisse 6 pieds sous terre dans 6 mois. Je préfère limite que ce soit maintenant.
#1090272
C'est peut etre parce que tu n'y crois pas que ca ne t'arrivera jamais, c'est sur que si tu pars avec cet etat d'esprit !
evidemment, que l'on peut s'entendre en amour avec de nombreuses personnes, mais oui il y a des degrés en amour, certains comptent moins que d'autres
J'ai justement dit dans mon message que c'est normal d'avoir des doutes car on ne PEUT PAS etre en symbiose avec quelqu'un h24. Au contraire de toi, je ne vois pas l'interet de recommencer une relation avec quelqu'un alors que dans 5 ans il aura surement les memes doutes etc etc autant creer une relation unique avec quelqu'un que tu connais par coeur et faire du mieux que l'on peut pour la conscerver. Parce que mis à part l'amour que l'on peut retrouver chez de nombreuses personnes, la complicité que l'on acquiert en 5 ans ne se retrouve pas comme par magie aussi facilement
apres chacun ses croyances.
#1090276
Salut couccouic,

Je pense que tu as mal compris où j'en étais dans mon couple. Nous avons déjà essayé beaucoup fois de "réparer" notre relation, sans succès. De plus je ne m'en vais pas pour "sauter sur tout ce qui bouge". Je m'en vais parce que cette relation nous fait du mal. Je pense que c'est une réaction tout au contraire mature : faire passer la raison avant les sentiments.
A l'inverse, TOUT faire pour que ça marche, et ne pas reconnaitre quand c'est mort, c'est plus qu'immature, c'est candide.

Je sais parfaitement que l'Amour n'existe pas à tous les coins de rues. Et oui c'est un risque que je prends. Mais en même temps, quand tu as roulé ta bosse, tu comprends mieux ce qu'est l'Amour. Et comme dis Paige, il en existe plusieurs, des milliers, des millions de différents.
Si tu es bien dans ta peau, que tu sors, et que tu rencontres des gens, tu finis toujours par retrouver un autre amour, différent de ce que tu as connu, mais tout aussi beau et fort.

Je nous le souhaite en tout cas :)

EDIT : je n'avais pas vu ta 2ème réponse.
#1090281
couccouic a écrit :C'est peut etre parce que tu n'y crois pas que ca ne t'arrivera jamais, c'est sur que si tu pars avec cet etat d'esprit !

t'es mignonne :lol:
evidemment, que l'on peut s'entendre en amour avec de nombreuses personnes, mais oui il y a des degrés en amour, certains comptent moins que d'autres

ah tu vois, tu progresses, tu parles d'amours qui comptent plus que d'autres, PLUS de "vrai" amour ;)
J'ai justement dit dans mon message que c'est normal d'avoir des doutes car on ne PEUT PAS etre en symbiose avec quelqu'un h24. Au contraire de toi, je ne vois pas l'interet de recommencer une relation avec quelqu'un alors que dans 5 ans il aura surement les memes doutes etc etc autant creer une relation unique avec quelqu'un que tu connais par coeur et faire du mieux que l'on peut pour la conscerver.

on peut aussi se dire que quand ça va pas, ça va pas, et à part au nom d'une morale judéo-chrétienne, pourquoi s'obstiner à rester malheureux, juste pour "la beauté du geste", on a tous le droit au bonheur et tout le monde n'a pas le sens du "sacrifice humain" comme toi Couccouic

Parce que mis à part l'amour que l'on peut retrouver chez de nombreuses personnes, la complicité que l'on acquiert en 5 ans ne se retrouve pas comme par magie aussi facilement

je suis avec certains collègues depuis 21 ans, et j'ai pas l'ombre d'une complicité avec eux :/ la complicité ne s'acquiert pas "d'office" avec le temps
apres chacun ses croyances.

encore une belle parole, oui oui on avance ;)
#1090288
couccouic a écrit :Si tu la quitte, c'est que tu es sure de trouver mieux ailleurs, on pense toujours que l'herbe est plus verte ailleurs, sauf que on sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on gagne !
Ouch.. ça pique les yeux ça :shock:
Non, loin de là, on peut quitter quelqu'un sans vouloir nécessairement aller voir ailleurs, simplement parce qu'on a besoin de se retrouver soi-même ...
C'est quoi ce genre d'affirmation :) ? Déjà lorsqu'on est "mature" on sait que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, que cette herbe c'est nous qui la faisons pousser...
Et quand à "on sait ce qu'on perd'....' (euh sans rire t'en as d'autres des phrases toutes faites comme ça ? :) )
Justement, là encore si on a une certaine maturité, on sait très bien ce que l'on va gagner à terminer une histoire qui ne peut plus être remise sur les rails...on y gagne de la sérénité et la paix intérieure et surtout de l'apaisement physique et psychologique...

maintenant libre à toi de penser réellement ce que tu écris, mais punaise..y'a du taf, là :) (et promis c'est pas méchant)...

Ah oui, dernier petit truc.... la complicité que tu penses qui s'acquiert avec le temps, et bien cela dépend des personnes, des affinités, de la compatibilité aussi.... avec certaines personnes tu peux partager bien plus en quelques mois qu'avec d'autres sur quelques années... mais là peut être aussi que l'expérience de la vie y fait pour beaucoup aussi ..

On ne raisonne pas à 20 ans comme à 40...

Et puis je crois qu'il faut arrêter avec les histoires de l'amour unique ... c'est une utopie (tu verras quand tu auras quelques expériences et années supplémentaires)

Bonne soirée à tous !
#1090302
Paige a écrit :on peut aussi se dire que quand ça va pas, ça va pas, et à part au nom d'une morale judéo-chrétienne, pourquoi s'obstiner à rester malheureux, juste pour "la beauté du geste", on a tous le droit au bonheur et tout le monde n'a pas le sens du "sacrifice humain" comme toi Couccouic
:lol: :lol: :lol: :lol: Que rajouter de plus, c'est tellement vrai ...
C'est fou qu'après 68, on soit presque revenu en arrière. Beaucoup de gens de mon âge (la trentaine) et plus jeunes, ont encore une vision du couple et du sexe très idéaliste, limite sacralisée parfois.
J'ai moi aussi été comme ça un moment d'ailleurs, avant que la vie m'apprenne que la règle, c'est qu'il n'y a pas de règle ! :twisted:
#1090595
Petit coup de blues ce soir ...
Je vous préviens, ceci est un message à caractère inutile :P J'ai juste besoin d'en parler :)

Je n'ai toujours pas recontacté la miss.
Je doute de ma décision de mettre un terme brutal à cette histoire. Je ne sais plus. Je me demande si sa solution n'est pas si mal au final. On vit notre vie de notre côté et on voit dans quelques temps. De toute façon, concrètement qu'est-ce que ça change ? Si on doit partir dans des directions différentes, dans les 2 cas nous le ferons.

Je ressentais le besoin de la quitter pour mettre la situation au clair, mettre un mot dessus. Je me disais que ça me permettrait d'avancer plus vite de mon côté. Mais au fond, j'avoue être curieux de voir ce que ça va donner. Alors pourquoi fermer toute porte d'entrée ? Par peur de ne pas arriver à focus sur moi ? D'y penser ? Peut-être, peut–être pas.
Et puis qu'on ait rompu ou non, si on a envie de se remettre ensemble ça arrivera.

Alors voilà je me retrouve à nouveau un peu pommé face à ce choix. J'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment de choix à faire :lol:. Est-ce que je me trouve une excuse pour procrastiner sur ma reconstruction ? Est-ce que rompre ou ne pas rompre est si important ?

Je fais appel aux grands sages, j'ai du mal à être totalement objectif dans mon cas ...
#1090598
ah mais moi je trouve pas du tout que ton message est inutile, bien au contraire !

j'entends tout à fait ton argument et...je le partage :-)

le seul et unique critère dans ces situations de crotte est...la souffrance.
Il faut essayer de souffrir le moins possible: si "mettre un mot" sur la situation peut t'aider, fais le, si au contraire, finalement la séparation de fait dans un 1er temps te convient, fais le aussi !

et peu importe (à ce stade du moins, çàd au tout début) la raison pour laquelle ça te fait du bien: porte ouverte? déni? choc? qu'est-ce que ça peut faire?! de toutes les façons, là, tu es encore dans la phase du "j'accuse le coup, j'appréhende ma nouvelle situation et j'essaie de faire avec" tu n'en es pas encore du tout à l'analyse du pourquoi du comment.

Il y a malheureusement un temps incompressible au renoncement, il ne suffit pas de dire "je sais qu'on est séparé, j'ai bien compris" pour que réellement on l'appréhende parfaitement.

Quelqu'un que j'aimais énormément est mort il y a 3 ans, je le sais, ô combien, et pourtant encore il y a une heure, je me suis surprise à penser (1/4 de millième de seconde mais quand même..) "tiens elle n'a pas téléphoné pour l'anniversaire de V" tu vois? je SAIS qu'elle est morte, aucun doute, mais il est clair que mon "âme" ne l'a encore pas tout à fait intégrer...

donc à mon avis, il ne faut pas confondre le "déni négatif", celui dans lequel on se retient avec obstination et le "déni positif" celui qui permet juste de souffler un peu en attendant de faire face.

A te lire, ngri, tu n'es absolument pas dans le déni, tu ne te racontes pas d'histoires, pas du tout, tu es lucide, tu cherches juste à gagner un peu de temps pour souffler, te reprendre, te protéger un peu, je ne vois pas où est le mal...:-)

Courage !
#1090860
Flagellez-moi les amis car j'ai fauté !
Je sais que mon histoire est moins "tragique" que certains sur ce forum, mais tout aussi difficile à vivre car réellement floue. Et moi le flou ça me fait bugger :lol:

Bon, après un coup de fil avec une amie qui m'a fortement conseiller de la quitter, j'ai donc appelé la miss pour le faire. J'étais assez déterminé au début de la conversation, et puis ...
Je suis con, j'ai agi sur un coup de tête, et je n'ai pas eu la force de maintenir mon "choix", car je n'en ai pas envie ... Je sais qu'on en a parlé sur ce forum, mais que voulez-vous, après les conseils de cette amie je me suis dis c'est forcément LA bonne solution.

Finalement on a discuté, j'ai tout mis à plat, j'ai été honnête. Je lui ai dit que je le faisais parce que je ne voyais pas d'autres solutions. Je tiens à dire qu'elle ne m'a pas empêché de le faire. Elle m'a expliqué que ce qui était important pour elle, c'est qu'on avance tous les deux sur nos soucis, et que si cette situation m'empêchait de le faire, elle était d'accord qu'on y mette officiellement un terme. Elle me dit que notre couple n'est pas sa priorité pour le moment et qu'il ne devrait pas l'être pour moi.
Elle est totalement honnête avec moi, elle m'aime toujours mais ne veut pas se remettre en couple maintenant. Elle dit qu'elle veut se redécouvrir et que dans quelques mois, voir si nous c'est possible. Elle est prête à toutes les éventualités pour ça. Et je le respecte, message on ne peut plus clair et mature.

Bref, j'ai repensé à ce que vous m'avez dit et je lui ai expliqué comment je voyais les choses. On est arrivé à la conclusion que peu importe ce qui se passe entre nous en ce moment, il n'y avait pas forcément besoin de mettre un mot dessus. Alors on s'est dit qu'on avait qu'à se rappeler début décembre pour voir où on en était et pour se voir physiquement.

Est-ce que vous pensez que c'est une bonne alternative ? Est-ce que je ne viens pas de faire un pas en arrière ?

Désolé d'être un peu chiant sur mon histoire, mais je vous avoue complètement bugger ...
#1090990
Merci IWillSurvive :)

Je t'avoue que je suis assez "content" de comment ça se déroule : dans le calme et en toute sincérité. Je ne nous pensais pas être capable de gérer ça aussi bien, et j'avoue que je suis agréablement surpris de nous.

J'ai quand même appris hier que le vrai motif de son raz-le-bol était ma maladie. Je n'en ai pas parlé par pudeur, mais voilà je suis un gros insomniaque. Pratiquement toute notre relation je l'ai été. Les conséquences ont été super néfastes sur notre couple : fatigue constante, sauts d'humeurs, négativité ...
Elle n'a pas forcément bien géré le truc pour être honnête, et j'ai plutôt senti en permanence que j'étais un boulet qu'autre chose. De mon côté, je n'ai jamais "réellement" pris le problème à bras le corps. C'est ce qu'elle me reproche, et elle n'a pas tord. Je comprends également, que mon handicap soit difficile à vivre au jour le jour et qu'elle en ait eu marre.

Je suis motivé à résoudre ce problème une bonne fois pour toutes, pour moi.
Est-ce que certains d'entre vous ont déjà été insomniaque et s'en sont sorti ? Des conseils ?
#1091002
Cher ngri, à mon avis, si je puis me permettre, il faut arrêter de te flageller sans cesse ;-)

tu voulais mettre le mot, puis plus, puis au final tu l'as mis, et alors? ce n'est pas grave! ce qui est important ce sont LES FAITS, si tu passais ton temps à te remettre avec ton ex, puis repartir, puis te remettre, là ce serait destructeur, pour vous deux, mais "nommer" une situation peut être important pour soi, mais au final, ça ne change pas...la situation

et décider un vrai break de qques mois ET de décider une date de recontact, me parait une trèèès bonne idée, ça permet aux 2 parties de se sentir "libres" tout en sachant qu'une date de recontact (et donc de réévaluation de la situation) est fixée. Dans l'idéal, il faudrait que ça se passe comme ça pour toutes les ruptures.

En décembre, vous aurez eu le temps de savoir si vous vous manquez, ou pas, ou si c'est encore trop tôt pour le dire ;-)

Bref, tu te flagelles bcp alors qu'au contraire, je trouve que tu te débrouilles très bien! ensuite, ben comme on l'a déjà dit, une fin de relation c'est moche, c'est triste, c'est comme ça...mais on peut essayer de ne pas empirer la situation et il me semble que c'est ce que vous faîtes !
#1091003
Pour le sommeil, il existe des centres spécialisés à peu près dans toutes les grandes villes de france, demande à ton généraliste et n'hésite pas à faire qques km pour aller les voir, on y est allé nous pour notre fils, et...ça lui a changé la vie! donc je parle en connaissance de cause, ça marche, mais il faut aller voir des pros, comme d'hab ;-)
#1091200
Merci à vous deux !

@Paige, oui il est possible que je me flagelle un peu :D C'est juste que j'ai ce problème de toujours vouloir comprendre et prendre la meilleure décision. Déformation pro, je passe mon temps à comprendre et résoudre des problèmes ... Mais voilà il faut que j'accepte que parfois, il n'y a pas de bonne décision, il faut juste lâcher prise et laisser le "hasard" faire. Pas facile pour moi, mais j'apprends tout doucement :roll:

Pour le sommeil, je pense que je suis comme toi IWillSurvive, le ciboulot ne se met jamais sur off ... Je déteste dormir, c'est comme une perte de temps. Si je pouvais, je resterai éveillé 24/24 pour faire tout ce que j'ai envie de faire. Mais résultat, comme je suis mort je n'en fais même pas la moitié, et je perds ma nana (allez hop un petit coup gratuit, hum c'est bon :twisted:).

Bref, je vais m'inscrire dans un centre du sommeil. Mais je suis sur Paris en ce moment et l'attente est juste malade : au moins 1 an :? Alors je voulais savoir si vous aviez des petits trucs à faire partager ?
Pour ma part j'essaye de faire pas mal de sport, et j'avoue que les jours où j'en fais, mon sommeil est moins pire.
#1091219
IWillSurvive a écrit :Oui, le sport, ça peut aider un petit peu. La dernière fois, j'ai aussi téléchargé plein de musiques relaxantes, des vidéos de relaxation guidée...etc., pour réessayer. Bon, ça n'a pas très bien fonctionné (j'étais un peu plus détendue après plusieurs heures d'écoute, mais je n'ai pas pour autant trouvé le sommeil, j'étais même encore plus en forme qu'avant de commencer...). Mais peut-être que tu y serais plus réceptif que moi. En fait, il faut essayer de relativiser ses pensées, ce ne sont que des pensées. Essayer de se concentrer sur les sensations qui traversent notre corps...etc. Le problème, c'est que je me concentre tellement, que ça ne fonctionne pas. Un soir, je me sentais partir dans le sommeil et, sans vraiment le vouloir, j'ai commencé à me dire, dans mon cerveau, "tiens, regarde, tu es en train de partir, là", et je me suis tellement concentrée sur le fait que j'étais en train de m'endormir, j'ai tellement analysé la sensation, je me suis tellement dit "tu es en train de t'endormir", que je me suis réveillée...
Mais lol, ok, on est pareil, des psychopathes :lol: Je pense avoir le même souci que toi : je ne lâche pas prise, je veux garder le contrôle sur tout en permanence. Et c'est épuisant. Je suis aux aguets de la moindre sensation, que j'analyse, sans vraiment en profiter. Parfois j'ai l'impression d'être un robot dans ces moment là :geek: Les gens ne comprennent pas, ils me disent juste : relaxe-toi, pense à un truc cool et laisse-toi aller. Ouais mais non ! Je pense à 1000 trucs cools, puis après je me dis : Bon ? Je devrais m'endormir là nan ?!
C'est comme si s'endormir me demandait un effort en fait ... Et puis pire ensuite, je me réveille la nuit en permanence, j'ai un sommeil ultra saccadé.

J'ai lu quelques trucs sur le sujet, et apparement une thérapie comportementale pourrait aider les gens comme nous. Ce serait une "mauvaise habitude" qu'on aurait pris. Là où les gens normaux s'endorment quand ils reçoivent un signal de fatigue, nous on a pris l'habitude de se réveiller. Ce serait des angoisses et des blocages qui pousserait notre corps à rester éveillé, par instinct, comme pour nous protéger d'un danger, rester aux aguets d'un éventuel prédateur ;)

Je vais voir si je peux trouver un bon psy pour ça. Tu as déjà essayé ça IWillSurvive ?
#1091307
je peux juste vous dire ce que les médecins ont fait à mon fils
d'abord, ils ont fait une batterie d'examens pour savoir s'il avait suffisamment de mélatonine (hormone du sommeil) et surtout s'il la sécrétait au bon moment; à défaut, ils donnent un petit traitement le temps que "naturellement" la mélatonine se rééquilibre

ensuite, à partir de 21h, plus d'écran bien sûr, mais pas non plus n'importe quel bouquin ou n'importe quelle musique: pas de polars pas de rock etc, et n'éteindre la lumière que quand on se sent fatigué, si on ne dort pas au bout de 20 min, rallumer et se remettre à ses occupations "tranquilles" et SURTOUT se fixer une heure de réveil, quoi qu'il arrive (vacances ou pas) il ne doit pas y avoir plus d'1h de décalage dans le réveil du matin au cours de la semaine. Par ex, si quand tu travailles tu dois bosser à 7h et bien le WE tu mets ton réveil à 8h. et bien sûr, pas de sommeil en journée.

C'est très astreignant (mais il faut savoir ce qu'on veut....) mais ça marche. Au début le médicament pris au bon moment, permet à la mélatonine d'augementer et donc de t'endormir, puis au fur et à mesure que tu reprends un rythme "normal", dormir au bon moment entraine la mélatonine, tu peux donc arrêter le médicament

Mon fils a consulté il y a 3 ans, il est complètement guéri MAIS s'oblige (il le fait de lui-même hein tellement il a souffert de ses insomnies) à un rythme quand même très régulier...s'il se couche tard une fois, il va s'obliger à se lever, allez on va dire 9h au lieu de 8h, mais jamais à 11h :/ et le reste du temps il continue à appliquer les conseils des médecins.

Il n'aura jamais un sommeil dit "de bébé", mais il a cessé d'être fatigué toute la journée, d'être exclu de la "vraie" vie à force d'être décalé, etc....mais il n'y a pas de secret, c'est comme faire une psychothérapie, ce n'est pas "facile", c'est contraignant et long, et il faut être hyper motivé si on veut que ça marche...(les 1ers temps, mon fils pleurait le matin au réveil, tellement il était épuisé...)
#1091310
Oui, le sport, ça peut aider un petit peu. La dernière fois, j'ai aussi téléchargé plein de musiques relaxantes, des vidéos de relaxation guidée...etc., pour réessayer. Bon, ça n'a pas très bien fonctionné (j'étais un peu plus détendue après plusieurs heures d'écoute, mais je n'ai pas pour autant trouvé le sommeil, j'étais même encore plus en forme qu'avant de commencer...). Mais peut-être que tu y serais plus réceptif que moi. En fait, il faut essayer de relativiser ses pensées, ce ne sont que des pensées. Essayer de se concentrer sur les sensations qui traversent notre corps...etc. Le problème, c'est que je me concentre tellement, que ça ne fonctionne pas. Un soir, je me sentais partir dans le sommeil et, sans vraiment le vouloir, j'ai commencé à me dire, dans mon cerveau, "tiens, regarde, tu es en train de partir, là", et je me suis tellement concentrée sur le fait que j'étais en train de m'endormir, j'ai tellement analysé la sensation, je me suis tellement dit "tu es en train de t'endormir", que je me suis réveillée...
Bah justement, il ne faut pas être consciente de ça. C'est comme faire un rêve lucide, tu dois être entre inconscient et conscient, au plus tu te es consciente au plus tu te réveillera :)
#1091353
@IWillSurvive : Tu devrais te motiver avec moi là-dessus ! On sait à quel point c'est handicapant. Le pire dans l'histoire c'est qu'on apprend à vivre avec et qu'on finit par l'accepter comme une fatalité :(
Mais voilà, après plusieurs années, je me rends compte que ça a pourrit ma relation avec mon "ex", que je n'ai pas pu faire ce que je voulais professionnellement et que j'ai raté tellement de choses avec mes amis ...
Et puis avec le temps, s'installe une petite déprime latente. Moi qui suit d'un naturel extraverti et optimiste, je sens que j'ai beaucoup changé ...

@Paige : Merci :) Ça m'a motivé à aller jusqu'au bout cette fois. Quand tu es seul face au problème, tu finis par baisser les bras. C'est pas facile. Mais comme tu dis, il faut savoir ce qu'on veut. Et je veux être bien :!:

Encore merci pour vos messages, ça fait vraiment du bien de discuter de tout ça. Ça parait con, mais j'en parlais très peu habituellement. Je ne voulais pas saouler mes amis avec ça. Et c'était un peu le sujet tabou du couple.
Je sentais de la déception dans ses yeux quand j'en parlais. Je me rends compte que je n'ai jamais vraiment eu de soutien de sa part là-dessus. Je ne lui en veux pas. Mais je trouve ça trop facile de tout me mettre sur le dos. Elle aurait pu appréhender la situation de manière différente aussi ...

Bref je suis motivé ! Merci <3
#1092100
Bon ça va pas bien ce soir, pas de rapport direct avec la rupture, mais plutôt la situation actuelle ...

Je vis chez mes parents ce moment, depuis maintenant 1 mois. J'ai toujours eu des relations assez tendue avec eux. En toute objectivité ce sont des gens très très très particuliers, et je pèse mes mots. Il faut correspondre EXACTEMENT à ce qu'ils veulent sous peine que ça parte très vite en vrille. C'est ce qui est arrivé aujourd'hui ...

Ma mère est quelqu'un d'assez nerveux qui réagit au 1/4 de tour, vraiment. C'est le genre de personne qui s'auto-énerve et devient agressif, il n'y a rien à faire ... Ajoutez à ça le fait qu'on lui ait récemment enlevé la tiroide, et vous obtenez un bon candidat pour "Strip tease" (pour ceux qui connaissent). Bien que je sois compréhensif par rapport à sa tiroide, il y a des limites.
Si tu parles ça l'énerve, si tu la fermes ça l'énerve. Évidemment elle ne se remet pas en question et la seule issue possible c'est une bonne gueulante venant de sa part, où elle t'en fout plein la gueule.

Pourquoi je vous raconte ça ? Parce qu'aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu un déclic. Et je le vis super mal.
Je sais bien que cette situation ne peut pas durer. Il faut que je m'en aille au risque d'un homicide :P Mais ce qui m'a fait le plus tilter c'est d'analyser cette engueulade qu'on a eu. En la regardant, chose terrible, je me suis vu ! Tout ce que me reprochait mon ex quand on s'engueulait, je l'ai vu et vécu comme si j'étais mon ex ! Et c'est vraiment dur à prendre dans la face.

Je ne suis pas exactement comme ma mère, heureusement pour mon ex franchement, mais certains points m'ont frappés.
J'ai eu en face de moi quelqu'un qui alimentait toute seule sa propre colère et qui monologuait. Je pense l'avoir fait subir à mon ex ...
Mais pire, je m'en suis pris plein la gueule : "regarde-toi t'es tout blanc tu ressembles à rien" (sympa), "toutes tes copines te larguent parce que t'es trop chiant" (ah ok, merci), "je m'entends avec tout le monde sauf avec toi et ton père" (great) et le bon vieux sous-entendu caché par un soupçon de culpabilité : casse-toi de chez moi. En plus de ne pas avoir besoin de ça en ce moment, j'ai réalisé que la manière dont mes parents concluent une engueulade, c'est toujours par des choses blessantes, voir méchantes. Et malheureusement, je l'ai fait plusieurs fois à mon ex ...

C'est vraiment dur de "vivre" ce que l'autre te reprochait, et de le comprendre trop tard. Dans le feu de l'action, on ne s'en rend malheureusement pas vraiment compte. On sait que c'est pas génial, mais on se trouve une excuse parce que l'autre nous a bien fait chier. Mais voilà, c'est inexcusable !!!
J'ai peur d'avoir reproduit pendant des années le comportement de mes parents dans un conflit. Et dieu sait qu'il y en a eu pendant toute mon enfance. Je m'en veux tellement :( Mais en même temps je leur en veux aussi !

Bref pas facile de se prendre tout ça dans la face en ce moment ... Je ne suis pas bien. J'ai eu envie de lui écrire un long mail pour m'excuser et lui dire que j'avais réalisé ce qu'elle me reprochait. Puis je me suis dit que ça ne servait à rien. Pourtant je suis un mec sympa je vous assure, mais j'ai l'impression d'avoir tellement subi ça (et bien pire) étant jeune, que je reproduis des choses ... :cry:
#1092178
Coucou ngri :-)

Il y a un moment (et le plus tôt est le mieux^^) où il faut comprendre que nos parents, en plus d'être nos parents, sont des êtres humains dotés d'un nombril, tout comme toi. Ni plus. Ni moins.

Tu leur en veux? à tes parents? et de quoi?? d'être "eux"? de t'avoir élevés comme ils pensaient bien faire? crois-tu qu'en tant que parent (alors bien sûr, je parle de parents "normaux" hein pas de maltraitants), ils ont fait exprès de te passer des névroses? Si tes parents, à cause de leur névrose à eux, sont aussi malheureux que ce que tu l'es en ce moment, tu devrais les plaindre, au lieu de leur en vouloir. Les plaindre, qu'après toutes ces années, ils n'aient pas eu la lucidité, le courage, la motivation de se faire suivre pour aller mieux...oui, mais leur en vouloir?

Tu es un grand garçon, tu te retrouves à revivre chez eux, alors que tu es adulte, et tu leur en veux? tu ne crois pas que tu devrais leur en être reconnaissant surtout? as-tu pensé que pour EUX aussi, ça pouvait être dur de devoir repartager leur vie avec TOI? que peut-être ta présence les empêche de regarder Youporn tranquille le soir au lit? ou que comme tu es jeune, ben faut faire à manger tous les jours alors que sans toi ils bouffaient leur fromage blanc tranquille devant la télé?

Quand on est un enfant, on croit que les parents existent JUSTE pour justifier notre propre existence, notre propre nombril, on pense que les parents sont des sortes d'entité supérieure chargés de notre bien-être, de nous aimer, et UNIQUEMENT de cela. Mais en principe, quand on grandit ou plutôt POUR grandir, il faut se libérer de ça, et comprendre que nos parents, sont, AVANT d'être nos parents, des êtres humains, et un couple, et qu'ils ont leur passé, eux-mêmes ont eu des parents (ouiiii je t'assure^^), eux-mêmes ont été ados, avec des rêves, des espoirs, des 1ères amours, des amants même peut-être, et que non, leur unique raison de leur présence sur cette terre n'est pas d'être à notre service, tant physique, que moral. et encore moins quand les enfants sont devenus des adultes.

Ta mère te dit des choses pas sympas, ok, mais si c'était une copine qui t'avait dit ça, qu'aurais-tu répondu? à mon avis un "ah ben c'est sympa ce que tu me dis tiens, tu t'es levée du pied gauche ou quoi?" alors que si c'est nos parents, ça tourne en guerre ouverte, en crise de lèse-majesté, en crise de "je suis un pauvre petit choupinou incompris de mes parents" , eh, oh, faut avancer là !


si c'était une copine qui t'hébergeait, tu aurais écrit la même chose sur la copine?

y'a un âge où on doit comprendre que non, les parents ne sont pas à "notre service" et que oui, ils ont leur faille et leurs défauts, COMME TOUT LE MONDE et apprendre à composer avec ses défauts, ni plus ni moins que ce qu'on fait avec le reste du monde. Où on doit comprendre que, tout comme nos ex, nos parents sont COMME ILS SONT et qu'ils ne changeront pas, "pour" nous, et que si on a un pbme avec notre enfance (et je pense que c'est à peu près le cas de tous les gens sur ce forum moi y compris), et bien c'est NOTRE problème et c'est à NOUS de le régler, en nous faisant suivre, aider, et en agissant sur NOUS et pas retourner une colère vaine contre nos géniteurs, qui, je le répète, dans leur immense majorité, ont fait comme ils ont pu. Ni plus. Ni moins.
#1092188
ngri,


Je suis d'accord avec Paige sur le fait que ca peut etre difficile pour eux aussi de t avoir à nouveau (habitude, sentiment d'echec, peur que tu t enlises, problemes persos etc..)
On ne connait pas vraiment tes parents bien sur, mais on a toutes et tous nos nevroses, nos defauts plus ou moins grands qu'on peut aussi transmettre à nos enfants.
J ai vécu plus ou moins la meme chose que toi, c 'est a dire que j'ai réalisé que j avais les memes comportements que je detestais chez ma mère. Le coté "je me sacrifie et je te fais culpabiliser", "j'ai un droit sur tout ce qui t appartient et sur toi aussi","je te donne mais en fait j attends pareil en retour", "je me victimise" enfin bref le reveil a été dur, mais je me suis dit qu'on a la chance d'y remedier et de ne pas repeter les memes erreurs sur le long terme.
On connait notre faiblesse parce qu'on l'a vu chez l'autre.A nous ensuite de faire notre possible pour changer ce défaut.
#1092205
Merci pour vos réponses :)

Regardez je suis entièrement d'accord avec vous. Paige je pense que tu as uniquement réagi sur le fait que je leur en voulais, et parce que tu es toi même parent. Mon message n'était pas vraiment centré autour de ça, ça faisait juste parti de mon ressenti général d'hier.

J'ai bien compris, depuis longtemps, que ce sont des être humains, imparfaits, etc ... C'est bien pour ça qu'on a encore une relation à peu près saine au jour d'aujourd'hui, c'est parce que je leur ai "pardonné" et que je suis revenu vers eux. Je ne cherche pas à les accuser de tout. J'ai effectivement ma part de responsabilité de ne pas avoir réglé ces soucis de mon côté aussi. Et effectivement, au fond, je me sens désolé pour eux à 60+ ans d'en être encore là franchement ...

Mais tout ce que vous dites, je pense, s'applique au cas général, aux parents "normaux" comme tu dis. Ce n'est pas mon cas. Il vous faudrait plus de détails pour comprendre que ma réaction n'est pas celle d'un post-ado attardé.
Il y a des choses que j'ai très très mal vécu avec eux, non pas parce que je suis sensible, mais parce qu'ils ont fait des trucs vraiment "dingues" qui marqueraient n'importe quel gamin. Je ne vais pas en parler ici par pudeur, mais croyez-moi quand je vous dis que j'en ai pris plein la gueule sans avoir rien demandé. Et que oui ça a entrainé énormément de soucis dans ma vie.

L'épisode d'hier est une comptine pour enfant à côté. Alors effectivement je traine certains traumatismes et de la rancune. J'ai essayé pendant des années de le mettre de côté, mais évidemment, mauvais choix, car ça finit toujours par ressurgir, la preuve !
Je leur en veux surtout de ne pas avoir fait de méa-culpa et de ne jamais se remettre en question. Ils savent qu'ils ont merdé, ils me l'ont déjà dit à demi-mot, mais j'aurai tellement voulu entendre, une fois : je suis désolé. Je pense que je mérite ces 3 mots. J'aurai tellement voulu pouvoir leur dire et leur expliquer ce que j'ai mal vécu, qu'ils m'écoutent. Il faut croire que la fierté et le manque de lucidité font que c'est trop dur à faire.
Pour finir, quand tu es parent, il faut aussi assumer tes conneries, surtout quand elles sont énormes. Ce n'est pas qu'au gamin, qui n'a rien demandé, d'essuyer tes problèmes, et de faire tout le travail de pardon, sous prétexte que tu es un être humain, qui refuse de se remettre en question de surcroit.

Je les remercie totalement de m'héberger chez eux. Mais regarde, je fais TOUT pour que ça se passe bien. Je suis sympa, je suis leur rythme, je fais le ménage / vaisselle, je les aide, je leur dis de pas se prendre la tête pour moi, etc ... Je ne pense franchement pas être un boulet pour eux, à part leur prendre un lit. Crois-moi, ils ne se privent pas pour vivre comme ils ont envie. Si leur habitude c'était d'aller sur Youporn, ils le ferait, ne t'inquiète pas. Ce sont des gens assez égocentriques. En ce moment ils ont un projet, je les aide, on passe 90% de notre temps à parler de ça.
C'est eux le nombril, pas moi.

Alors oui je vais m'en aller, car je ne veux pas de ce rapport de force. C'est vraiment la dernière chose dont j'ai besoin en ce moment ... Mais voilà j'aurai eu besoin d'un soutien, d'un refuge, le temps de rebondir. Il faut croire que je ne le trouverai pas là.

Pour en revenir au sujet central de mon post, ce que j'ai mal vécu c'est de réaliser ce que j'ai pu être avec mon ex. Je voulais juste dire que ça fait bizarre de le vivre, comme si tu étais à sa place. C'est comme si tout prenait un sens.
Mon ex est quelqu'un de très sensible, qui a évolué dans une famille très soudée, très calme. Pour elle, cette manière de faire était incompréhensible.
Alors oui forcément je "compare" son éducation et la mienne, et oui forcément je suis triste de me trainer encore ces problèmes. Même si je pense qu'elle vit un peu dans le pays des bisounours, elle a quand même en grande partie raison.
De mon côté, je pense qu'il est temps pour moi d'évacuer tout ça et d'aller voir un psy. Mon erreur effectivement, c'est de ne pas l'avoir fait plus tôt !
#1092223
ngri a écrit :Merci pour vos réponses :)

Regardez je suis entièrement d'accord avec vous. Paige je pense que tu as uniquement réagi sur le fait que je leur en voulais, et parce que tu es toi même parent.
En l'occurrence, non, (ça aurait pu, je me suis posée la question), c'est au contraire parce que moi-même j'ai été dans cette position, dans la tienne, et que j'ai appris ce que j'ai essayé de te dire ce matin, à ...35 ans ! donc si j'avais pu te faire gagner un peu de temps, cela aurait été cool pour toi :-)
Mon message n'était pas vraiment centré autour de ça,
si bien sûr que si, d'ailleurs c'est ce que tu confirmes avec le message d'aujourd'hui. Tu sais bien ngri, qu'il y a tout ce qu'on dit, mais le non dit est bien souvent ce qui transparait le plus et vu ta réponse d'aujourd'hui, non, je ne me suis pas trompée, c'était bien le centre de ton message d'hier :-) (même si en quantité de mots, non)
ça faisait juste parti de mon ressenti général d'hier.

J'ai bien compris, depuis longtemps, que ce sont des être humains, imparfaits, etc ... C'est bien pour ça qu'on a encore une relation à peu près saine au jour d'aujourd'hui, c'est parce que je leur ai "pardonné"
non je crois que tu n'as rien pardonné du tout, ton long message qui suit en est la preuve, on ne peut pas dire dans la même phrase "je mérite qu'on me demande pardon, je leur en veux de ne pas le faire" et "je leur ai pardonné", non, tu AIMERAIS pouvoir leur pardonner, mais tu conditionnes ce pardon à une demande de leur part, demande qui ne viendra jamais, voilà bien pourquoi, le pardon est une affaire toute personnelle, pas du tout conditionné à celui à qui on pardonne (paradoxalement, je te l'accorde)
et que je suis revenu vers eux. Je ne cherche pas à les accuser de tout. J'ai effectivement ma part de responsabilité de ne pas avoir réglé ces soucis de mon côté aussi.
Pour moi les choses ne se partagent pas ainsi. Ce n'est pas "c'est de leur faute" ou "c'est de la mienne", puisque, tes parents étant à "ton" origine (que ce soit vitale, éducative, culturelle) si, tu peux tout à fait dire que dans les faits "tout est de leur faute" !! c'est assez vrai dans le fond. La question est plutôt, une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on a dit?
Je prends encore un exemple débile: tes parents te disent "mais non ne prends pas de parapluie, il ne va pas pleuvoir", tu leur fais confiance (après tout, ce sont tes parents), tu sors sans parapluie et tu te retrouves trempé vu que bien sûr, il pleut. Et pas qu'un peu. Bon. tout est donc de leur faute. Et? il n'empêche que de dire ça, ne va pas te sécher la couenne, ne va pas t'empêcher d'avoir froid. Leur en vouloir pour leur mauvais conseil, ne sert qu'à disperser ton énergie: pendant que tu leur en veux et que tu maugrées sur leur mauvais conseil , le froid continue à s'insinuer dans tes côtes. Ca fait des années qu'il te dise de ne pas prendre de parapluie, eux, ne craignent pas l'eau, tu veux les engueuler de quoi? de s'être trompés? ben à quoi ça sert? tu crois vraiment "leur" apprendre quelque chose? tu attends qu'ils te demandent pardon de t'avoir fait mouillé, mais eux ne voient pas le problème, donc? tu restes là, trempé sous la pluie en te gelant et tapant du pied en attendant les excuses? et en redemandant un conseil (= ton retour chez eux où tu dis attendre du réconfort)? non, il me semble que tu dois faire tout ce qu'il faut pour te sécher efficacement, apprendre que tu dois prendre un parapluie en cas de doute, et apprendre que tu ne dois plus écouter les conseils de tes parents et à fortiori à ne pas leur en demander. Ca me parait autrement plus efficace.


Et effectivement, au fond, je me sens désolé pour eux à 60+ ans d'en être encore là franchement ...

Mais tout ce que vous dites, je pense, s'applique au cas général, aux parents "normaux" comme tu dis. Ce n'est pas mon cas. Il vous faudrait plus de détails pour comprendre que ma réaction n'est pas celle d'un post-ado attardé.
Il y a des choses que j'ai très très mal vécu avec eux, non pas parce que je suis sensible, mais parce qu'ils ont fait des trucs vraiment "dingues" qui marqueraient n'importe quel gamin. Je ne vais pas en parler ici par pudeur, mais croyez-moi quand je vous dis que j'en ai pris plein la gueule sans avoir rien demandé. Et que oui ça a entrainé énormément de soucis dans ma vie.

Alors là, ngri, je vais être très franche. De deux choses l'une (pas 50 choix), soit ce que tu as subi enfant t'est intolérable (et ça peut aller d'une broutille au plus grave, tu es le SEUL juge de ce que tu peux supporter ou pas) et TU fais le choix de rompre avec tes parents ou tout du moins de les voir une fois par an (c'est le cas de mon mari par ex), soit tu estimes que c'est tolérable, tu retournes donc t'installer chez eux (si c'est intolérable, c'est incompatible, tu vas dormir chez des amis, tu travailles au mac do, tu vas en foyer, etc...) et tu ne peux pas dire que c'était intolérable. Il y a là, une contradiction que tu t'imposes tout seul. Mon analyse psy à deux balles me dit plutôt que tu trouves intolérable ce que tes parents t'ont fait (je ne juge aucunement), mais que tu t'es trouvé dans une situation (de merde) où ce que tu as considéré ton seul choix (à tort ou à raison) a été de retourner chez eux et tu t'en veux A TOI d'en être là, mais comme toujours, c'est plus facile d'en vouloir aux autres, (inconsciemment bien sûr) donc tu en veux à tes parents, car, dans le fond, s'ils étaient de meilleurs parents, ça ne te poserait aucun pbme de conscience de revenir chez eux.

tu me suis?

mais encore une fois, le beurre, et l'argent blablabla, fais ce qu'il faut pour ne pas avoir à te retrouver durablement dans cette situation, c'est la seule chose à faire, tu n'as ni à t'en vouloir à toi (on fait tous ce que l'on peut, et des situations de merde, ça arrive), ni à tes parents, qui ont fait ce qu'ils ont fait très certainement, mais qui, maintenant t'accueillent et ne sont pour rien (directement) dans la merde dans laquelle tu te trouves. Et oui, si tu ne veux pas leur être reconnaissant de t'accueillir, ben faut pas y aller. Je suis désolée, je sais que ça ne te plait pas, mais c'est profondément ce que je pense. C'est comme certains "jeunes", ils veulent que papa et maman donnent de l'argent tous les mois pour leur loyer, mais ne veulent pas que les mêmes papas et mamans disent leur mot sur ce qu'ils font de l'argent donné. Ben voyons. Si tu veux être autonome, sois le, sinon, accepte le regard de celui qui t'aide.


L'épisode d'hier est une comptine pour enfant à côté. Alors effectivement je traine certains traumatismes et de la rancune. J'ai essayé pendant des années de le mettre de côté, mais évidemment, mauvais choix, car ça finit toujours par ressurgir, la preuve !

au nom de quoi essaies-tu de le mettre de côté? pourquoi faire? pour eux? pour toi? parfois se couper de ses parents (au moins un moment) peut être la solution hein, il faut sortir là aussi de la morale judéo chrétienne à la noix. Mais faire un choix, qu'ensuite on reproche aux autres, ben non.
Je leur en veux surtout de ne pas avoir fait de méa-culpa et de ne jamais se remettre en question.
si tu parlais de ton ex, tu serais le 1er à dire que tu n'as aucune action dessus, pourquoi penser différemment sur ses parents
Ils savent qu'ils ont merdé, ils me l'ont déjà dit à demi-mot, mais j'aurai tellement voulu entendre, une fois : je suis désolé.
Certes. Et moi j'aurai voulu que mon père ne meurt pas le jour de mes 5 ans. La vie n'est ni juste ni injuste, elle est. Et trépigner, taper du pied, se rouler par terre avec des "j'aurai voulu" n'avance à rien. Si ce n'est à reculer.
Je pense que je mérite ces 3 mots.
ah bon? c'est donc une question de mérite? donc les enfants battus le méritent? et mon père mort le jour de mes 5 ans, je le méritais? Personne ne mérite la maltraitance, et tout le monde mérite le respect de ses parents. Toi aussi bien sûr! Néanmoins, certains ne l'ont pas. et ils doivent faire avec. Ils doivent essayer de se construire un pas trop mauvais ego malgré l'image que certains parents leur renvoie...
J'aurai tellement voulu pouvoir leur dire et leur expliquer ce que j'ai mal vécu, qu'ils m'écoutent. Il faut croire que la fierté et le manque de lucidité font que c'est trop dur à faire.
Pour finir, quand tu es parent, il faut aussi assumer tes conneries, surtout quand elles sont énormes. Ce n'est pas qu'au gamin, qui n'a rien demandé, d'essuyer tes problèmes, et de faire tout le travail de pardon, sous prétexte que tu es un être humain, qui refuse de se remettre en question de surcroit.

ah mais je suis 100% d'accord, et c'est tout à fait ce que je dirai à tes parents si c'était EUX sur ce forum, à être malheureux et à se "plaindre" du manque de communication avec leur fils. Je n'ai jamais dit le contraire. Mon seul propos est le même qu'à propos des ex: tu n'as AUCUN pouvoir sur tes parents, leur remise en question, leur demande de pardon, leur patience, aucun. Tu n'as de pouvoir QUE sur toi. Donc bien sûr tu peux trouver tout à fait injuste que ce soit à toi de faire tout le boulot, et puis? une fois qu'on a dit ça, là aussi, on fait quoi?

Je les remercie totalement de m'héberger chez eux.
tu as une drôle de façon de l'exprimer ici ;-)
Mais regarde, je fais TOUT pour que ça se passe bien.

Je suis sympa, je suis leur rythme, je fais le ménage / vaisselle, je les aide, je leur dis de pas se prendre la tête pour moi, etc ...
euh....c'est un peu le minimum non? ;-)
Je ne pense franchement pas être un boulet pour eux, à part leur prendre un lit. Crois-moi, ils ne se privent pas pour vivre comme ils ont envie.
ça, tu n'en sais fichtrement rien. Quand on vieillit, le moindre changement de rythme est un effort MAIS je suis convaincue qu'ils sont aussi ravis de t'avoir avec eux !!! ça aussi il faut le comprendre: on peut être ravi d'avoir qqu'un avec nous, tout en étant moins ravi des contraintes que ça impose
Si leur habitude c'était d'aller sur Youporn, ils le ferait, ne t'inquiète pas. Ce sont des gens assez égocentriques. En ce moment ils ont un projet, je les aide, on passe 90% de notre temps à parler de ça.
C'est eux le nombril, pas moi.

Euh...ngri, tu vois où la douleur t'amène: bientôt, tu vas nous dire qu'ils devraient te dire merci de t'héberger. Mais écoute, si c'est si dur, va-t-en !!!!! ah, tu ne peux pas? ben alors, sois content et....c'est tout.

Alors oui je vais m'en aller, car je ne veux pas de ce rapport de force. C'est vraiment la dernière chose dont j'ai besoin en ce moment ... Mais voilà j'aurai eu besoin d'un soutien, d'un refuge, le temps de rebondir. Il faut croire que je ne le trouverai pas là.

c'est vraiment pour ça que tu es revenu chez eux? pour avoir un soutien et tout ça? ce n'est pas plutôt pour des raisons purement économiques? parce que si tu attendais du soutien avec toutes les horreurs que tu as vécues enfant, c'est un océan de déni et si c'est (comme je le pense) économique et bien il faut l'assumer et ne pas transformer ça de façon plus "noble", il n'y a aucune honte à être dans la merde financièrement.

Pour en revenir au sujet central de mon post, ce que j'ai mal vécu c'est de réaliser ce que j'ai pu être avec mon ex. Je voulais juste dire que ça fait bizarre de le vivre, comme si tu étais à sa place. C'est comme si tout prenait un sens.

Je pense que tu l'as vu ainsi parce qu'en ce moment tu es très tourné vers ton ex, et que tout prend un sens, sous cet angle, je pense surtout que ce que tu vis très mal, c'est être coincé chez tes parents, à l' état d'enfant alors que tu es un adulte. Tu ne peux pas vivre les choses à la place de ton ex, car comme tu le dis toi-même, elle n'a pas eu la même enfance, le même milieu, donc des choses qui raisonnent d'une certaine façon sur toi, ne vont pas raisonner du tout pareil chez elle. Je pense que plus largement, ce que tu as vu, c'est que tu pourrais, toi, si tu n'étais pas vigilant, REPRODUIRE le schéma parental que tu exècres, et ça bien sûr, c'est un choc
Mon ex est quelqu'un de très sensible, qui a évolué dans une famille très soudée, très calme. Pour elle, cette manière de faire était incompréhensible.
Alors oui forcément je "compare" son éducation et la mienne,
oui et donc ça n'a aucun sens, on est d'accord :-)
et oui forcément je suis triste de me trainer encore ces problèmes.
c'est très compréhensible
Même si je pense qu'elle vit un peu dans le pays des bisounours, elle a quand même en grande partie raison.
De mon côté, je pense qu'il est temps pour moi d'évacuer tout ça et d'aller voir un psy. Mon erreur effectivement, c'est de ne pas l'avoir fait plus tôt !
Aucune erreur là-dedans (encore du jugement!), tu as fait comme tu as pu, là, tu es arrivé à un point de non retour, tu vas aussi faire comme tu peux! tu ne fais pas d'erreur ngri, tu fais comme nous tous, tu avances, dans le noir, en te prenant des murs...!


Pour résumer ngri, mon propos n'est en aucune manière là pour te dire que tes parents sont des gens très bien, je ne le sais pas et ça n'a pas d'importance, mon propos est là pour essayer de dire que....ça n'a pas d'importance, que tu dois te concentrer uniquement sur toi, toi, toi et encore un peu toi.

J'ai répondu au sujet de tes parents, EXACTEMENT comme je réponds à ceux qui écrivent "mon ex est comme çi, comme ça, j'ai fait ça parce que mon ex ci, mon ex ça" on cherche toujours des "boucs émissaires" à notre malheur et ils existent!! mais au bout du compte, le seul remède qu'on a...c'est nous-mêmes :/

c'est l'unique objet de mon post :-) Courage à toi !
#1092345
Bon je réagis plus à froid. Merci pour tes retours Paige.

J'ai beaucoup parlé de la relation avec mes parents dans le message précédent, tout simplement parce que je n'étais pas entièrement d'accord avec toi. Et c'est sur que c'est un sujet qui me touche, tout particulièrement en ce moment ...
Mais vraiment mon ressenti d'hier c'était cette prise de conscience par rapport à mon ex ...

Ce que j'ai vécu étant petit est à la limite du tolérable. Dans le sens où je ne suis jamais allé au urgences, ni été violé. Mais il y a eu beaucoup de violence verbale et physique, des choses complètement WTF :shock: et par dessus tout une espèce de torture psychologique. Ça te fabrique pas un enfant très bien dans sa peau, crois-moi.
Si j'ai décidé de leur pardonner, c'est parce depuis des années ils ont mis de l'eau dans leur vin. Et je me suis dit que c'était devenu tout à fait "vivable". Et puis étant d'une nature pas vraiment rancunière (si si je t'assure ;)), je me suis dit qu'au fur et à mesure des années que c'était con, qu'il fallait passer à autre chose. Je l'ai surtout fait pour moi, pour tourner la page et arrêter de me trainer ça. Et puis au fond, je sais qu'ils m'aiment et que ça les rendraient malheureux que ça se passe mal.
Erreur ! Il faut que je fasse sortir ça d'une manière ou d'un autre, car à priori, je me traine toujours les conséquences dans les pates à 31 piges !

Mais voilà parfois, ça te revient en pleine face, sans que tu ne demandes rien. Et quand tu réalises, un peu tard, que ça a forgé une partie de ta personnalité que tu détestes, et qui est en partie responsable de ton échec sentimental du moment, et bien je suis désolé tu ne le vis pas bien ! Et ma première réaction en moment, car oui je suis tourné vers mon ex, c'est la rancune. C'est peut-être une réaction con, probablement, mais je reste un humain avec ses faiblesses.
Ceci dit, j'ai bien compris ton message par rapport à ça, et je suis d'accord avec toi.

Évidemment que je suis chez eux par nécessité, parce que c'est mon dernier recours. Je suis dans une situation assez précaire en ce moment. Dans l'immédiat c'était ça, ou la rue. J'ai vécu plusieurs années à l'étranger et j'ai perdu de vue beaucoup de monde ici, personne ne peut me loger. Je te trouve un peu dure par rapport à cette situation. Ton analyse tient la route mais tu la pousse parfois un peu trop loin et tu tranches vite !

Je suis juste venu chez eux en espérant que ça se passe bien. J'ai tout fait pour. Je vais m'envoyer des fleurs, mais honnêtement, j'ai fait le fils modèle pour ça. Mais ça se passe mal ! Alors oui c'est à moi de partir, on est d'accord. Mais accorde-moi le crédit que c'est quand même pas de bol non ? Je ne leur ai jamais demandé de me "remercier de m'héberger", là tu vas trop loin ;)
Et je ne vois pas pourquoi retourner le poireau en me disant qu'en fait je m'en veux de me retrouver dans cette situation et que du coup ... J'ai jamais voulu me retrouver dans cette situation, pourquoi m'en voudrais-je ? Pourquoi aurais-je 100% des tords. Je ne comprends pas trop.
Je me suis trompé. Et le seul tord que je m'accorderai, c'est de ne pas m'en aller de chez eux ayant compris ça.

Là où je suis d'accord avec toi, c'est que j'ai attendu passivement un méa-culpa et une prise de conscience de leur part. Et que comme ça ne s'est jamais fait, je leur en veux. Je suis d'accord qu'il faut que je n'attende rien d'eux et que je passe à autre chose tout seul. C'est ce que je vais faire.

En résumé, je te remercie d'avoir pris le temps de répondre et de me dire ce que tu penses. Au moins avec toi on a un avis brut de décoffrage ! Je ne suis pas d'accord avec tout, mais ça aide à voir les choses différemment c'est sur !
#1092485
Bonjour Ngri,

tout d'abord, tu as parfaitement raison sur ce point:
Ton analyse tient la route mais tu la pousse parfois un peu trop loin et tu tranches vite !
(enfin bien sûr, particulièrement sur le "ton analyse tient la route" hihih, nan je rigole!)

tu as raison et je te prie de m'en excuser pour deux raisons:
1°) ça peut blesser et bien sûr c'est inutile, débile et ..blessant (bis)
2°) ça n'aide pas à la compréhension de ce que je veux dire, bien au contraire!

et pourtant c'est exactement la raison pour laquelle je le fais, je me débats dans mes idées, et je pousse le bouchon jusqu'à la caricature pour essayer de faire passer mon message SAUF que, la caricature précisément, empêche à tout message de passer, ce qui est normal !! donc je vais essayer de me corriger sur ce point :-)
Je l'ai surtout fait pour moi, pour tourner la page et arrêter de me trainer ça.
tout à fait d'accord aussi avec ça. Un enfant se sent TOUJOURS coupable vis à vis de ses parent, TOUJOURS. Il n'y a qu'à voir tous (ou presque) les enfants maltraités, protègent systématiquement le parent maltraitant, et veulent systématiquement aussi revenir auprès d'eux, même après avoir été violés, battus.
Parce qu'avoir un parent "anormal" pour un enfant est bien trop anxiogène, il ne maîtrise pas cette donnée, puisque c'est le parent et non lui. Remettre la faute sur lui ("papa me bat parce que je suis méchant") permet à l'enfant de se réapproprier la faute et donc le "contrôle" ("si je n'étais pas méchant Papa ne me battrait pas, à moi de jouer"). Bien sûr tout ça est inconscient!

ça va avec ton
je sais qu'ils m'aiment et que ça les rendraient malheureux que ça se passe mal.
, tu vois ce que je veux dire, je pense? l'enfant en toi se "rassure" en se disant que oui, tout est à sa place, que tes parents t'aiment. (= je suis un bon enfant, mes parents m'aiment) Mais l'adulte que tu es voit que cette vision est erronée, d'où la douleur. (= est-ce ma faute? sont-ce mes parents les fous(= absence de controle de ta part) ?" etc...)
Et je ne vois pas pourquoi retourner le poireau en me disant qu'en fait je m'en veux de me retrouver dans cette situation et que du coup ... J'ai jamais voulu me retrouver dans cette situation, pourquoi m'en voudrais-je ? Pourquoi aurais-je 100% des tords. Je ne comprends pas trop.
Je me suis trompé. Et le seul tord que je m'accorderai, c'est de ne pas m'en aller de chez eux ayant compris ça.
C'est la partie la plus interessante et où je me suis particulièrement mal exprimée et qui est aussi, très révélatrice de la position qu'on a tous, vis-à-vis de nos parents.
Si demain, ton meilleur ami est atteint d'un cancer, et qu'il en meurt, à qui reviennent les torts?

pourquoi penser que nécessairement, dans une situation DE MERDE, les torts reviennent à quelqu'un?

Non seulement, je ne pense pas que tu as 100% des torts, mais je pense même que tu en as 0% !!!!!! je ne vois pas l'ombre d'un tort dans ce qui t'arrive! j'ai beau chercher, non, je ne vois pas.....

alors ce que j'ai voulu dire c'est que cette situation de merde (je ne parle pas de la rupture, là je parle du fait que tu ais DU retourner vivre chez tes parents, hein, je parle de ça), t'est très souffrante. Que tu n'es pas bien, dans cette situation de merde, le fait d'être mal éveille donc de la colère, de la rancoeur (c'est normal hein, si tu me piques avec une fourchette, je vais crier "aïe", c'est notre 1ère réaction) et tu ne peux PAS retourner cette colère et cette rancoeur contre personne puisque précisément, tu n'as pas de tort !!! à part celui d'être vivant ! une galère peut toujours arriver c'est comme ça !! donc tu retournes (inconsciemment BIEN SUR) cette colère et cette rancoeur contre ceux qui la personnifient: tes parents. C'est ça que je voulais dire

d'ailleurs, pour appuyer mon propos, je te poserai une question: serais-tu aussi en colère contre eux, là, maintenant, si tu étais chez eux "volontairement" (en vacances, en visite,...) ? je ne pense pas. Je pense que c'est le fait d'être "coincé là" qui décuple cette colère, et ce que je voulais dire, c'est que ce fait là, n'est pas de leur faute. Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que du coup, c'est de la tienne !! tu sais, quand mon père est mort (subitement) et a donc laissé ma mère, 31 ans, sans boulot, sans famille, c'était la faute de personne hein et pourtant c'était une sacrée merde tu peux me croire ;-)

et je pense que la colère n'est JAMAIS bonne conseillère, la colère, la rancune, la rancoeur sont vraiment des sentiments qui sont nuisibles, ils annihilent notre pouvoir de raisonnement, et de recul.

Pour autant, comme je te l'ai dit, ça ne veut pas du tout dire que tu dois embrasser tes parents sur la bouche et les aimer! pas du tout! tu as le droit de ne plus jamais les voir et de ne pas les aimer, rien ne me choque là-dedans (et quand bien même ça me choquerait on s'en fout!!), moi j'ai juste réagi sur ton sentiment de colère, qui, à mon avis, est stérile, et en plus, en l'occurrence, pas tourné sur le " bon" élément :-)

J'espère m'être mieux exprimée :-)
#1092778
Merci Paige pour les clarifications :) Je te répondrais plus en détail dans la soirée !

Mais là ! J'ai besoin d'une piqure de rappel. Voilà la miss me manque, et je voulais lui envoyer un petit message mignon, sans rien de plus. Je vous rappelle qu'officiellement on est en "break" et qu'on ne s'est interdit aucun contact évidement.
D'un côté je me dis que rien ne m'empêche d'exprimer sincèrement ce que je pense, et que c'est même plutôt sain. Et de l'autre je voudrais pas trop passer pour le needy de service.

Je sais que c'est con comme question, mais encore une fois je ne sais pas trop comment gérer cette situation ...
#1093165
Rebonjour ngri

Là pour le coup, la recontacter alors que vous venez juste de décider d'un commun accord de prendre du recul, n'est pas "bien", à tout point de vue. Ce n'est pas "bien" pour une reconquête éventuelle, car ça ne crée pas le manque, ça n'est pas "bien" pour toi, car tu restes la tête dans le guidon, dans le ressenti, l'émotion et pas dans le recul et la distance, et enfin ce n'est pas "bien" moralement, quand on s'est engagé à respecter le silence et la réflexion de l'autre, et bien, on le fait ;-)

relis ici tous les posts de ceux qui subissent les revirements de leur ex, c'est épuisant pour eux...

il ne faut pas confondre la sincérité, avec le caprice.

Tu as été sincère quand tu lui as parlé, quand vous vous êtes parlés, tu n'as pas triché, tu as à la fois parlé de tes émotions, mais aussi de tes doutes, très bien. Une fois une décision prise (nécessairement partiale), briser cette décision ne relève pas de la sincérité mais de la pulsion capricieuse ("je veux ça maintenant et tout de suite")

c'est mon avis, qui n'engage que moi :-) je crains que depuis samedi tu ais déjà agi de toutes les façons ;-)
#1093454
Hehe je comptais sur toi pour me faire le rappel :D
Tu as tout à fait raison. Effectivement, c'est peut-être un peu "caprice", j'avais pas vu ça comme ça. De toutes façons je n'ai rien fait, je me suis dit à moi-même que ça ne servait à rien, et que si elle avait envie de nouvelles, je suis toujours vivant, elle peut me contacter.

En ce qui concerne ton message précédent, j'apprécie que tu révises ta manière de communiquer les choses. Je comprends tout à fait que tu veuilles "foutre des claques" pour remettre les idées en place, et je pense franchement que sur ce forum, certains en ont besoin pour les éviter de se morfondre sans fin. Mais là, je trouvais ça un peu extrême sur un problème beaucoup plus profond qu'une rupture amoureuse.

C'est clair que ma rancoeur est totalement liée au contexte. Si j'étais heureux en couple et chez eux en vacances, et bien je serai tout simplement parti en m'en foutant un peu. Le fait d'être coincé ici décuple cette rancoeur, mais ce n'est pas la source. C'est quand tu es seul et pas très bien que tu réalises les choses, car tu es plus à l'écoute de toi-même (c'est mon cas en tout cas). Quand tu es bien et entouré, tu es trop confortable, trop solide pour que certaines choses t'atteignent.
Et c'est bien là que j'ai réalisé que je n'avais pas traité le problème en profondeur et surtout que j'avais cette rancoeur de ne pas avoir pu évoluer dans un contexte plus sain pour un gamin, avec les conséquences que ça a eu. Alors oui ma réaction est probablement con, et oui la colère n'est pas une bonne conseillère. Mais c'était ma réaction à chaud.

Ce qu'il en reste quelques jours après, c'est qu'il faut que je purge ce problème un bonne fois pour toute. C'est surtout cette prise de conscience là qui m'importe aujourd'hui. Il faut que je passe réellement à autre chose et que je ne reproduise pas à mes copines, ce qui me débecte moi-même !

Bref, merci d'avoir pris le temps de répondre et de t'expliquer. Malgré ça je te trouve la plupart du temps de très bon conseil. Et j'avoue que tu m'as bien aidé dans mon cas précis :D

Thanks !

PS : je te tiendrais à la Paige de la suite des événements (... désolé j'ai pas pu m'empêcher :o)
#1094269
Bon, et bien voilà, les nouvelles du front sont arrivées, et elles ne sont pas bonnes : c'est officiellement terminé. C'était prévisible mais bon, ça n'empêche que ça fait tout aussi mal, très mal.

On était en couple sur FB, et puis aujourd'hui j'ai vu que ce n'était plus le cas. Alors je l'ai contacté pour lui dire que je suppose que ça voulait dire que c'était fini. Elle m'a dit qu'elle avait beaucoup réfléchi et qu'elle ne voulait plus de nous, qu'elle n'avait plus la force de reconstruire quelque chose. Elle était déterminée. J'ai essayé de faire valoir mes arguments, tout en sachant que ça ne servait à rien, mais elle n'a pas flanché.

Elle dit toujours m'aimer, que je suis une drogue dont elle essaye de se sevrer, mais que les sentiments ne suffisent plus. Je ressens une énorme déception de tout ça, un gros gâchis. Je ne comprends pas comment deux personnes peuvent se quitter en s'aimant toujours. Ça me dépasse. Mais c'est peut-être plus sage finalement. Elle dit s'être rendue compte qu'on n'était pas compatible, que ça ne marcherait pas de toutes façons.
Mais qu'est-ce que c'est triste :(

Je lui ai dit que je l'enlevais de tous mes réseaux sociaux car ça me ferait souffrir d'avoir de ses nouvelles. Et voilà. Cette si belle histoire est terminée. Dans mon coeur, elle était la femme avec qui je voulais faire ma vie, et c'était réciproque. Mais la vie elle, en a voulu autrement. On s'est quitté calmement en pleurant et en se souhaitant tout le bonheur du monde.

Alors évidemment je vais tourner la page de mon côté, avec un goût amer d'avoir laissé passer quelqu'un d'extraordinaire, de l'avoir fait fuir. J'ai appris que j'avais encore des soucis à régler, et il est temps. Je ne veux plus reproduire toujours le même schéma. J'ai fait fuir l'être le plus cher que j'avais, avec qui j'avais autant partagé. Ce n'est plus possible.

Je suis triste, vraiment triste. Je souhaite qu'elle trouve quelqu'un qui la rendra heureuse, car elle le mérite. Je n'ai pas su répondre à ses besoins, et je le regrette maintenant. C'était une femme bien, gentille, intelligente, belle et attentionnée. Maintenant elle est partie ...
#1094340
Je suis désolée aussi ngri, mais je t'invite à relire tes 1ers messages, toi non plus tu n'étais pas hyper sûr de vouloir reconstruire un truc avec elle, là, bien sûr que tu es triste pour la rupture, mais tu es aussi triste de l'égo car c'est elle qui a fait le dernier pas, l'ultime: la rupture.

Ne pas confondre la blessure de l'amour et la blessure de l'amour-propre, mais les deux font très mal, c'est certain

Courage à toi, et toi aussi bien sûr, tu rencontreras quelqu'un pour toi :-)
#1094363
C'est tout à fait possible que ce soit mon égo effectivement.

Ce qui me fait le plus de peine c'est :
  • * D'avoir le sentiment d'avoir laissé filé une femme qui aurait pu être celle de ma vie.
    * De lui avoir fait du mal et tous les regrets que ça engendre.
    * D'avoir peur de ne pas retrouver quelqu'un que j'aimerai autant (je sais, la classique, mais bon :roll:)
Mais finalement, sa personne elle-même ne me manque plus tant que ça. Juste certaines choses assez "con" me manquent, comme son sourire, sa petit bouille, etc ...

Voilà où j'en suis.
#1094368
D'avoir le sentiment d'avoir laissé filé une femme qui aurait pu être celle de ma vie.
la femme de sa vie, n'existe pas. Et comme je dis toujours, tant mieux! parce qu'imagine qu'elle existe, elle serait donc par définition "unique" et si toi, au moment où le destin a choisi de vous faire rencontrer dans la rue, tu te baisses faire tes lacets, pft, plus de femme de ta vie, disparue, condamné à la solitude eternellllllllllllle ! brrrrr !

On a DES femmes dans PLUSIEURS vies :-) Cette femme a été une femme de tes vies, tu en as eu avant, tu en auras d'autres après :-)

De plus, ne te donne pas trop de "pouvoir" non plus, tu n 'as pas laissé filer qui que ce soit, une histoire se construit à deux, tu as laissé filer quelqu'un qui a pris la fuite. Un partout, balle au centre
De lui avoir fait du mal et tous les regrets que ça engendre.
là aussi, remets toi à ta "juste" place, oui très certainement tu lui as fait du mal, elle en a vu d'autres, elle en verra d'autres, tu as eu mal aussi, avant, pendant et après. Se flageller est tentant, ça nous donne aussi une certaine importance, mais étant donné qu'elle a eu l'ultime force de rompre, c'est qu'elle arrive à gérer, de fait, le mal.
D'avoir peur de ne pas retrouver quelqu'un que j'aimerai autant
tu ne retrouveras jamais quelqu'un à aimer...pareil! et là aussi j'ai envie de dire "tant mieux puisque ça a merdouillé" ;-), l'amour n'est JAMAIS le même, on n'a pas le même amour pour chacun de nos parents, pour chacun de nos enfants, pour chacun de nos amis et si on arrive à quantifier certains amours "j'aime plus mon enfant que mon voisin", certains sont incomparables: aimes-tu plus ton père que ta mère? ton fils ou ta fille? le melon ou les frites?

tu n'auras jamais besoin de te poser cette question du "autant", car ce sera juste "différent", tu peux lire à ce sujet tous les posts sur ceux qui sont passés à autre chose, c'est toujours ce qui revient :-)
finalement, sa personne elle-même ne me manque plus tant que ça
oui, l'idée de l'amour te manque plus, que la personne qui personnifiait cet amour...

Tout ça me semble très normal, et plutôt "sain", le temps va faire son oeuvre, et puis au final, le fait que la situation soit claire, sera un +, j'en suis convaincue :-)
#1094389
Merci Paige :)

Au fond je sais tout ce que tu me dis très justement, pour l'avoir en plus vécu plusieurs fois auparavant. Oui je suis un Serial Largué, youpi :|
Sachant tout ça, on ne peut pas s'empêcher de le penser, c'est con quand même ...

Et puis s'ajoutent tous les super bons souvenirs et cette nostalgie d'un couple qui fonctionnait à merveille à une époque. C'est l'erreur que nous commettons, nous largués. On se focalise uniquement sur le positif, alors que celui qui quitte fait plus ou moins l'opposé.

Depuis un mois, j'étais bloqué à un carrefour sans vraiment savoir quelle route prendre. Maintenant que la situation est claire, je prends la route 66 de la reconstruction. J'étais venu en vacances par là il y a quelques temps ... Bon elle est assez longue cette route, mais on la connait, et puis le bout est plutôt sympa 8-)

Donc j'entame évidement un SR, définitif pour ma part. Je n'entrevoie aucune reconquête, du moins pas avant un certain nombre de mois, et encore. J'estime que j'ai tout dit. Je pense que j'ai également bien réagi, de manière "classe", c'est important pour moi. Je lui ai laissé l'image de quelqu'un qui se reprenait en main, qui n'avait pas d'animosité, qui respectait sa décision, mais qui était simplement triste et déçu qu'il soit trop tard.
J'ai abattu toutes mes cartes, elle seule peut décider de relancer la mise. Ce n'est plus mon rôle.

Alors, je remplie mon emploi du temps au max. Je fais du sport (j'ai déjà perdu 4.5kg), je suis dans une asso pour enfants en difficultés, je passe mon permis moto, je recontacte mes anciens amis, je me mets sur des projets et puis j'ai des opportunités de taff à l'étranger à la pelle. Donc la vie n'est pas si mal, en somme.

Je tiendrai un petit journal de mon évolution sur JRME, pour ceux que ça intéresse ou qui désespère de pas pouvoir s'en sortir. J'ai envie de prouver à tout ceux qui sont au fond du trou, que oui on s'en sort, mais mieux que ça, on en ressort plus fort. La version 2.0 de vous est à portée, avec de nouvelles fonctionnalités et un paquet de bugs en moins ;)

Courage à tous ! ... moi compris :lol:
#1094455
Bonjour,

J'ai lu toute ton histoire, 7 pages ! mine de rien ça prend du temps à lire !!! ;-)

En te lisant, j'ai eu le sentiment qu'au départ tu te disais qu'il valait mieux rompre mais sans jamais vraiment le vouloir et au final tu lui as laissé la possibilité de le faire. De toute façon la question n'est pas qui prendra l'initiative de la rupture. Quand tu as commencé ton post c'était pour toi presque logique que ton histoire allait prendre fin, rien qu'à lire ton titre...

Par contre ce qui me surprend, et comme l'a d'ailleurs souligné Paige, c'est ta façon de t'auto-flageller. Je comprends que ton enfance n'a pas été simple et que de ce fait tu dois avoir un certain manque de confiance, enfin je peux me tromper ? Mais du coup tu endosses toute la responsabilité de la rupture alors que vous étiez deux dans cette relation; Comme tu dis pour l'instant tu ne vois que le positif de la relation mais pour être un ancien de JRME tu connais parfaitement les phases de la rupture... La tristesse, la colère...
Laisse toi vivre ces moments...

Une dernière chose, tu as évoqué la possibilité et l'envie de partir à l'étranger, pendant un moment j'ai pensé que si tu le faisais c'était pour que ton ex ait un déclic mais n'oublie pas de faire les choses pour toi et seulement toi. La rupture c'est le moment idéal pour être un peu égoïste ;-)
#1094697
Elisalou a écrit : J'ai lu toute ton histoire, 7 pages ! mine de rien ça prend du temps à lire !!! ;-)
Ça occupe :lol:
Elisalou a écrit : En te lisant, j'ai eu le sentiment qu'au départ tu te disais qu'il valait mieux rompre mais sans jamais vraiment le vouloir et au final tu lui as laissé la possibilité de le faire. De toute façon la question n'est pas qui prendra l'initiative de la rupture. Quand tu as commencé ton post c'était pour toi presque logique que ton histoire allait prendre fin, rien qu'à lire ton titre...
Oui tout à fait. Tous les signaux qu'elle dégageait depuis bien trop longtemps montrait qu'elle était en train de passer à autre chose dans sa tête. Ces signaux là, quand tu les a vécu une fois, tu sais les reconnaitre ... Mais elle disait le contraire ... D'où le fait que je "bug", tout en sachant au fond que notre histoire était déjà finie depuis longtemps.
La preuve, je l'ai laissé tranquille et elle a fini par me quitter. Toute autre action de ma part pour la garder entre temps aurait été inutile car au mieux elle aurait prolongé une relation à l'agonie. Dans tous les cas, c'est mieux ainsi. Je n'avais plus la force et l'envie de lui courir après, de lui prouver des choses. Je l'ai laissé avec une bonne image de moi, de quelqu'un qui se reprenait réellement en main, qui respectait sa décision mais qui était triste et trouvait ça dommage. Je ne pouvais pas faire plus je pense.
Elisalou a écrit : Par contre ce qui me surprend, et comme l'a d'ailleurs souligné Paige, c'est ta façon de t'auto-flageller. Je comprends que ton enfance n'a pas été simple et que de ce fait tu dois avoir un certain manque de confiance, enfin je peux me tromper ? Mais du coup tu endosses toute la responsabilité de la rupture alors que vous étiez deux dans cette relation; Comme tu dis pour l'instant tu ne vois que le positif de la relation mais pour être un ancien de JRME tu connais parfaitement les phases de la rupture... La tristesse, la colère...
Laisse toi vivre ces moments...
J'ai confiance en moi et je m'aime bien pour tout t'avouer :D J'ai mis du temps à acquérir ça, ça a été long, mais je suis bien dans mes baskets aujourd'hui. Ce que je vis moins bien, c'est que j'estime que je reproduis, à chacune de mes relations, plus ou moins les mêmes erreurs. Et certaines dont je ne suis vraiment pas très fier ... Donc je m'en veux de reproduire les choses et d'avoir encore "gâché" une relation, ou du moins d'y avoir fortement contribué.
Après je suis d'accord avec toi, nous étions 2, et elle a fait beaucoup de conneries également. Dans un autre style, mais des choses pas géniales non plus.
Et oui je connais les étapes :roll: Mais bizarrement, ça va assez vite. Aujourd'hui j'ai pris conscience, qu'effectivement nous n'étions pas fait pour rester ensemble, et que j'ai beaucoup souffert de cette relation aussi. Je passe doucement à autre chose ... Et finalement je suis choqué, j'ai l'impression de faire le deuil en accéléré :shock:
Peut-être parce qu'au fond de moi je savais que ce n'était pas non plus ce que je voulais, mais que les sentiments et la situation avait tout flouté.
Elisalou a écrit : Une dernière chose, tu as évoqué la possibilité et l'envie de partir à l'étranger, pendant un moment j'ai pensé que si tu le faisais c'était pour que ton ex ait un déclic mais n'oublie pas de faire les choses pour toi et seulement toi. La rupture c'est le moment idéal pour être un peu égoïste ;-)
Ah non, ça a toujours été clair entre nous, si j'avais de belles opportunités, je ne les raterai pas. Bien sur j'y réfléchirai avec elle, mais disons que j'ai eu une proposition pour bosser chez Facebook, pour ne pas les citer. C'est une opportunité que tu peux difficilement refuser ... Je pense que ça a joué dans la rupture, car mon point de vue est compréhensible, et le fait de ne plus vouloir repartir à l'étranger de son côté l'est aussi. Pas facile !
Ça se serait magnifiquement bien passé entre nous, je pense qu'elle aurait suivi. Mais là c'était la petite cerise sur gateau de la rupture :roll:
#1094726
A te lire tu sembles en effet bien te porter aujourd'hui :-)
Je pense en effet le fait d'avoir ressenti la fin de ton histoire, te permet de mieux gérer la situation aujourd'hui.
Quant à ton opportunité professionnelle, c'est une super offre qui s'ouvre à toi. Je suis sûre que tu vas vite rebondir, c'est déjà le cas aujourd'hui ;-)
#1094733
Oui ça va mieux aujourd'hui, mais ça n'empêche que mon moral est tout de même en dents de scie. Là par exemple, à ce moment précis, elle me manque et je repense aux bons moments qu'on a eu. C'est pas très agréable ...
#1094877
Hello, c'est gentil de prendre des news :)

Ben écoute les petites montagnes russes de la rupture :roll:
Le matin ça va en généralement mieux puis au fur et à mesure de la journée c'est moins bien. Là où j'ai vraiment du mal c'est plutôt en fin d'aprem, début de soirée et pendant la nuit ...

Alors j'essaye de faire des trucs qui me prennent l'esprit pendant ces moments-là. Là par exemple ça fait une petite heure que j'y pense, que je me suis accordé pour badder. Puis je vais aller faire du sport histoire de me vider la tête ensuite. Je suis un robot en ce moment :lol:.

Ce qui me fait chier, c'est que je suis en banlieue parisienne, et que je ne connais plus grand monde. Donc je sors très peu, et je vois peu de gens (étant sans emploi pour le moment). C'est ça que je vis mal par dessus tout. Je me sens un peu coincé entre le fait que je ne me sente pas capable de travailler à plein temps à cause de mes insomnies, et donc le fait que je ne puisse pas vraiment prendre d'appart vu les prix en région parisienne ...

Bref, je me sens seul et tout pourri :oops:
#1094884
@bluemoon J'ai RDV avec un psychiatre dans 15 jours, un ami de mon père (médecin), qui m'aidera probablement à dormir un peu mieux le temps de la "crise". J'avoue être contre les médocs, mais là je dirai pas non. Je suis à bout physiquement.

Sinon j'ai pas mal cherché de psychologues pour faire une TCC. J'en ai trouvé quelques un qui ont l'air pas mal, je les appelle lundi. J'avoue avoir mis un peu de temps à déclencher tout ça :roll:.

Mais j'ai un plan d'action pour aller mieux ! Il faut juste que je le lache pas.

Au passage j'utilise un site pour organiser tout un tas de trucs, c'est gratuit et bien pratique : http://trello.com.
Et tiens ça me donne une idée ! C'est un outil collaboratif. On pourrait y mettre les grandes lignes de ce qu'il faut faire pour aller mieux en cas de rupture. Vous en pensez quoi ?
#1094887
Oui les fameuses montagne russes de la rupture. Tu fais bien de t'occuper l'esprit quand ça te prend, surtout que visiblement tu as ciblé les moments où ça arrive.

Concernant tes insomnies, as tu essayé les pistes que t'a communiqué Paige ?

Je n'ai pas encore visionner ton site ? Je sais qu'il en existe pas mal pour des sorties entre amis, ça permet de rencontrer de nouvelles têtes sans que personne ne connaisse ton histoire. Il est vrai que c'est dur passer un certain âge de voir ses amis comme on le souhaiterait, chacun sa vie.

Cela dit en région parisienne, tu as de quoi ? Tu es si loin que ça de Paris ?

J'ai vu en survolant le site que certaines personnes proposaient des sorties en Jrmiste ? Ca peut aussi être une idée pour se soutenir et surtout se changer les idées ?
#1094897
@Elisalou Pour les insomnies je me lève tous les jours à heure fixe et j'applique ce que disait Paige et tout un tas de sites. Je note toutes mes nuits sur un agenda du sommeil. Résultat, je dors mieux, mais peu ! Je vais continuer à suivre tout ces conseils sur le long terme.

Trello c'est une sorte de todo list géante que tu peux organiser un peu comme tu le veux. Je pense que ça serait sympa de faire des todos axées sur certains principes pour surmonter une rupture correctement. Ça pourrait être quelque chose que les gens impriment et s'accrochent sur le frigo :D

Sinon je ne suis pas si loin de Paris non. Je n'ai jamais rencontré les gens par des sites Internet, je suis un peu de la vieille école là-dessus. Mais c'est vrai pourquoi pas tiens ?
#1094900
Coucou !

Prends rdv dans un centre spécialisé! tu auras un an d'attente mais

1°) ils peuvent t'appeler en cas de désistement
2°) s'il y a un an d'attente, raison de plus pour prendre rdv dès maintenant
3°) ça te donne un "but" ;-)
#1094906
mais c'est pas grave!

1°) tu seras toujours à temps d'annuler et faire un heureux si c'est le cas
2°) tu pourras PEUT ETRE programmer un retour pour voir tes proches à ce moment là

Prendre un rdv ne t'engage à rien et enclenche un "processus" qui ne peut être que positif ;-)
#1099050
Salut à tous,

J'ai gagné le badge +2 mois de séparation et +15 jours de rupture ! 8-)
Plus sérieusement, je viens vous donner mon évolution, pour ceux que ça intéresse.

Ça ne va pas "si" mal ! Je pense encore à elle quotidiennement, mais de moins en moins. Je me focus sur autre chose, le sport particulièrement. Ça me fait beaucoup de bien physiquement et mentalement. Ça vide de toutes les émotions néfastes qu'on peut avoir. Vraiment, pour moi c'est une découverte, et je ne saurai que répéter ce conseil : bougez-vous les fesses ! Je me suis acheté un Fitbit Surge (une montre qui relève tout un tas de données sur votre physique), et je prends tout ça comme un jeu : aller mieux physiquement. J'ai perdu 5kg en un peu plus d'un mois, et je compte en reperdre encore 4. Oui j'étais un peu en surpoids avec tout ça :lol:

En ce qui concerne le sommeil, je vois une psy jeudi. J'ai également repéré des cliniques du sommeil en banlieue parisienne qui ont des délais d'attente bien plus raisonnables (env. 2 mois). Je dors toujours mal, mais j'essaye de garder le rythme, et surtout le moral. Trop souvent ces derniers temps je m'apitoyais sur mon sort en me disant que cette maladie ne guérirait jamais, que c'était la source de tous mes soucis. J'essaye vraiment de positiver là-dessus et de me dire que 1) je peux quand même faire pas mal de choses et 2) je vais finir par trouver quelque chose qui fera que ça deviendra vivable.

Professionnellement, j'ai une mission freelance sympa qui commence mercredi, je me remets dans le bain du travail. Ça va faire du bien d'avoir moins de temps libre. Je vais pouvoir mieux m'organiser. Le chômage, c'est vraiment ce qu'on ne veut pas dans ces situations ...
Je passe aussi mon permis ! Oui, le boulet de 31 ans qui n'a jamais conduit, c'est moi ! À ma décharge, pour avoir vécu presque exclusivement à Paris, une voiture c'est non seulement inutile mais cher.

Et puis niveau relations, je suis pour le moment au point mort. Je ne veux pas m'engager dans quelque chose de sérieux pendant un moment, j'ai perdu trop de plumes dans cette histoire. J'ai plutôt envie de relations légères, de profiter du célibat pour tester de nouvelles choses, explorer. J'essaye de sortir mais ce n'est pas si évidant car je ne connais pas encore beaucoup de monde sur Paris, et après les événements de ce WE (je n'étais pas loin en plus :(), je vous avoue que je ne suis pas rassuré.
Du coup je me suis inscrit sur des sites de rencontres. Je n'ai jamais fait ça auparavant, je faisais un rejet total. Maintenant je m'enfous ! Je m'amuse :D
Quelle libération de ne plus avoir le poids de rester en couple ou bien de se mettre la pression de trouver la femme de sa vie !

Donc en somme, on amorce le changement, maintenant il faut que ça dure sur la longueur. Objectif : devenir heureux à nouveau.
Modifié en dernier par ngri le 17 nov. 2015, 00:33, modifié 1 fois.
#1099054
Bravo et merci ngri pour toutes ces bonnes nouvelles!

C'est tout à fait normal de penser à elle encore quotidiennement!! déjà très bien si ce n'est plus toutes les secondes!

quant au sommeil, tu as tout à fait raison, ce n'est pas une fatalité, on peut faire qque chose et ces gent t'aideront j'en suis certaine!

et tu as bien raison aussi pour les sites de rencontre! Où est le mal?? nulle part!!

Bravo pour le psy aussi!! ça c'est pas du "blabla", c'est des "faits" ! bravo! car oui, ça demande beaucoup de courage d'entreprendre tout ça !!
#1099138
Bonsoir, ça fait plaisir de te lire Ngri. Tu sembles avoir pris de bonnes résolutions et prends la vie avec légèreté ;-)

Il est en effet normal que tu penses encore à elle mais je trouve que c'est plutôt positif, pour ta reconstruction, que tu fasses ainsi des choses pour toi.

Donne des nouvelles.
#1104356
Salut les amis,

J'espère que vous allez bien de votre côté. De mon côté, un petit creu depuis quelques jours.
Je vous préviens, ce message n'a pas forcément un grand intérêt, c'est juste pour alimenter mon journal "intime" (ou plutôt anonyme ;)).

Globalement je reprends petit à petit le pas sur ma vie, comme je l'avais dit dans mon message précédent. Ceci dit, je me traine toujours mon souci de sommeil qui reste l'ennemi numéro un à abattre. Je reste convaincu que si je règle ce problème, tout s'enchainera. C'est fou comme les lendemains des rares nuits où je dors bien, j'ai l'impression de pouvoir conquérir le monde, d'être la meilleure version de moi-même. Le reste du temps, je me sens limité, bridé ...
J'ai vu cette psychiatre il y a 15 jours. En gros elle m'a dit de faire avec :lol:, SUPER, MERCI MADAME !
Je vais enfin envoyer mes dossiers à plusieurs cliniques du sommeil, sans trop y croire mais bon.

Du coup comme j'ai un coup de mou, le moral redescend, et je repense à mon ex plus régulièrement. Je suis mélancolique, je me dis qu'elle était quand même bien, qu'elle correspondait à la plupart de mes critères, que j'ai chié. Et puis je me dis que elle aussi a chié, qu'elle ne m'aurait pas convenue sur le long terme. Et puis finalement est-ce que je n'essaye pas de me convaincre que c'est mieux ainsi ? Bref l'alternance entre "finalement c'est mieux ainsi" et "merde j'ai chié dans la colle". Pas de réponse claire pour le moment, et probablement jamais. Que m'apporterait une telle réponse finalement ?

Je crois que ce qui me rend le plus triste, c'est la peur de ne pas retrouver quelqu'un qui me convienne.
Je sais pertinemment que cette peur est infondée, puisque je suis déjà passé par là par le passé, et que mon vécu m'a prouvé le contraire. Mais le doute persiste ... J'ai donc l'impression que ce qui me rend le plus triste dans tout ça, c'est de finir tout seul ou avec quelqu'un qui ne me convienne pas assez, par dépis.

J'essaye d'analyser d'où vient cette peur. J'ai pourtant une bonne image de moi. Sans vouloir paraitre présomptueux, je suis plutôt beau garçon, intelligent, drôle, sociable et ambitieux. Donc en toute logique je ne devrais pas trop me prendre la tête. Et bien malgré ça, j'ai peur de ne pas trouver et pire, de ne pas être à la hauteur ... C'est un peu paradoxal non ?
Je pense que c'est également lié au fait que je suis difficile dans mes choix amoureux. J'ai un peu ce côté féminin, si je peux me permettre mesdames, de vouloir la princesse charmante. Je suis conscient que la femme parfaite n'existe pas. Qui serais-je, moi tout autant imparfait, pour demander la perfection ? Mais je voudrais une jolie femme, intelligente, drôle, pationnée, ambitieuse, ... Ça court quand même pas les rues je trouve.
Ma partenaire, c'est pour moi ma meilleure amie, et mon amante. Et je remarque autour de moi que ce n'est pas du tout la majorité des couples ... J'ai peur de ne pas pouvoir me contenter de moins que ça ...

Maintenant je voulais partager avec vous ce que je pense qu'il faut faire dans ce genre de situations. Deux choix s'offrent à moi : me résigner ou provoquer ma chance.

Je ne suis pas spécialement adepte de la première solution, déjà car c'est accepter d'être partiellement malheureux, d'avoir une vie terne, sans saveur. Et puis c'est pas mon style de baisser les bras.
L'autre solution me plait bien :) Je suis assez adepte du "karma", mais pas au sens du boudisme. Plutôt au sens de l'effet papillon. Plus tu saisies d'opportunités, plus tu es positif, plus tu dégages toute cette énergie, plus tu récoltes du positif. Je pense qu'on l'a tous déjà expérimenté. Il y a des phases dans la vie où tout va mal d'un coup, et d'autres ou au contraire on a l'impression d'être le plus chanceux du monde.

Pour moi c'est le résultat d'un effet boule de neige de négativisme ou de positivisme. Ce que je veux dire par là, c'est qu'en travaillant son soi intérieur pour qu'il soit le plus heureux possible, en se forçant à sortir de sa zone de confort, en bougeant, en testant, en échouant, on évolue petit à petit vers quelqu'un d'attirant pour soi, et pour les autres.
Et j'ai l'intime conviction qu'en étant profondément heureux soi-même, on attire les gens similaires. On dit que les contraires s'attirent, c'est vrai, mais la relation résultante est probablement plus instable je pense.

Le problème c'est que je me sens tout à fait capable de faire ça mais que je reste bloqué par ce foutu problème de sommeil qui me tire vers le bas. Beaucoup me disent que c'est une excuse pour ne pas réellement bouger. Je leur dirai : ne dormez pratiquement pas pendant des années et on en reparle ? Bref, je me sens seul face à tout ça.
Donc je ressens une énorme frustration d'avoir ce manque d'énergie ... C'est horrible de savoir qu'on a le potentiel de faire plein de choses, mais de se trainer un boulet comme ça.
Pour tout vous dire, j'ai refusé d'aller travailler chez Facebook, Amazon et d'autres opportunités intéressante, juste à cause de ce souci. Car je sais pertinemment que je n'aurai pas tenu le choc.

Alors voilà, que faire ? Je suis perdu et frustré ... J'ai toutes les solutions et opportunités pour avoir une vie géniale (à mon sens), mais je n'ai pas l'énergie de le faire. Je sais que ce message n'est pas très utile, mais je me sens réellement paumé :(

Merci d'avoir lu jusque là lol.
#1104375
Bonjour Ngri

et bien il y a du contenu dans ce message, au contraire!

Je m'y colle :-) (avec plaisir! je précise :-) )
En gros elle m'a dit de faire avec :lol:, SUPER, MERCI MADAME !
Taratata, avant de faire un gros "lol", va au bout de son propos, au bout de la démarche qu'elle te propose, et cela va être le fil rouge de mon propre message, derrière le "faut faire avec" il y a l'idée du lâcher prise, l'idée du renoncement, qui est TOUT, mais alors TOUT SAUF baisser les bras. Je ne connais, personnellement, rien de PLUS difficile que le lâcher prise ou le renoncement. Se battre contre des montagnes est bien plus facile crois moi, mais j'y reviendrai

Pour ton sommeil, je ne crois pas du tout que "faire avec", exclut une possibilité de se faire aider. et ça aussi ça va être le fil rouge du message, il n'y a pas de CHOIX à faire, il n'y a pas le "faire avec" qui excluerait la possibilité de se faire aider par un centre de sommeil, tout comme il n'y a pas "se faire aider" qui excluerait l'idée aussi de "faire avec", tu vois?

D'autre part, tu ne dis rien d'autre sur ta psy, est-ce que le contact est bien passé? est-ce que tu penses que vous pouvez, pourrez, vous faire confiance? si tu ressens un gros "lol" à ce qu'elle te dit, il ne faut pas hésiter à lui dire, car c'est en lui disant "ben ça me fait une belle jambe de me dire ça madame", que vous allez avancer car elle va préciser sa pensée, et tu serais surpris du nombre de contre-sens NOUS faisons, car en fait, nous entendons ce qu'on nous dit par le prisme de notre propre inconscient, de notre propre passé.

je te donne un exemple (débile, ce sont ceux que je préfère :D) : tu as un gros bouton sur le front, toi, tu ne vois que lui. Tu sors dans la rue et là qqu'un te dit "oh il est beau votre bonnet" toi tu peux entendre "elle me parle de mon bonnet parce qu'elle a vu mon horrible bouton sur le front, et qu'elle veut me consoler" ou "elle n'aurait JAMAIS remarqué ce putain de bonnet si je n'avais pas cet horrible bouton sur le front", etc...alors qu'en fait, celle qui t'a parlé de son bonnet l'a fait, car ce bonnet lui a rappelé le bonnet que lui avait tricoté sa grand-mère chérie, morte le mois dernier (élément que tu n'as pas BIEN SUR)

bref, tout ça pour dire que sur un mot, une phrase échangée, tout le monde y MET qque chose de soi, et tout le monde le RECOIT avec qque chose de soi. Et la psy n'échappe pas du tout à cette règle.
Deux choix s'offrent à moi : me résigner ou provoquer ma chance.
BIP. Mauvaise réponse^^ Ces deux "choix" (qui n'en sont pas, vivre, c'est exactement appliquer ces 2 preceptes) ne s'opposent en RIEN.

Dès que tu fais "le choix" de vivre, tu es obligé de te résigner ET de provoquer ta chance!!

Je reformulerai donc ta phrase par: "une seule possibilité s'offre à moi: me résigner tout en provoquant ma chance" ;-)
Je ne suis pas spécialement adepte de la première solution, déjà car c'est accepter d'être partiellement malheureux, d'avoir une vie terne, sans saveur. Et puis c'est pas mon style de baisser les bras.
BIPPP. RE mauvaise réponse!

accepter d'être partiellement malheureux? ou bien accepter d'être partiellement heureux? est-ce qu'être "un peu" heureux n'est pas mieux que d'être totalement malheureux? est-ce que réellement "être totalement heureux" est un objectif atteignable par notre fonction même d'être humain? j'en doute...

avoir une vie terne, sans saveur? ah bon? avoir une vie stable, avec une compagne solide et de confiance, avoir un boulot qui ne nous déplait pas trop, qui nous permette d'avoir une vie confortable (sans être luxueuse), c'est la médiocrité? c'est vraiment mieux d'être balotté de boulot en boulot et donc de logement en logement? de chez ses parents à des amis et re chez les parents? d'avoir une vie sentimentale en perpétuelle insécurité affective?

pourquoi opposer systématiquement le manque de stabilité (personnelle, professionnelle, sociale) à la médiocrité? c'est totalement un choix de vie (pour le coup) et un choix de vision !

Les médias, notre société de consommation nous poussent toujours plus à "dépasser nos rêves", "vivre nos envies", "aller au bout de nos projets" (slogans publicitaires bien connus et j'en passe) MAIS pourquoi serait-ce, CA, le principe du bonheur? pourquoi et au nom de quoi le bonheur serait dans la prise de risque? la mise en danger? le "surpassement" de soi? j'y ai cru, pendant des années, et j'ai été malheureuse pendant 35 ans, à me butter toujours et encore contre le même mur, car non, nous ne sommes pas tous "bâtis" pour ce type de vie là et j'avais comme toi, l'impression d'être une chiffe molle de ne pas m'épanouir là-dedans, quand j'ai compris que je me trompais. Du tout au tout. Qu'on a tous le droit de choisir notre "mode" de bonheur ou comme tu le dis très bien notre "mode" de pas "trop grand malheur", et je t'assure, ne pas être trop malheureux est déjà un objectif très difficile à atteindre !

et enfin, mon préféré: renoncer, lâcher prise est TOUT sauf baisser les bras.

pour moi "baisser les bras", c'est précisément s'obstiner à vouloir qque chose qu'on n'a pas et qu'on ne PEUT pas avoir. Pour moi, c'est CA, clairement la solution de facilité. C'est BIEN PLUS SIMPLE de se dire, de se répéter à l'envie "mais si j'arriverai à perdre 180 kg, bien sûr" alors que ça fait 20 ans qu'on les a en trop, plutôt que de se dire "bon clairement non je n'y arrive pas. pourquoi? qu'est-ce qui se passe? comment puis-je apprendre à m'aimer AINSI? comment puis-je apprendre, accepter QUI je suis? et de là, comment puis-je perdre déjà 10 kilos, juste pour ma santé?"

car cette démarche là demande une
prise de conscience
acceptation de cette réalité
recherche de remédiation sur ce qu'il est possible de remédier
application de cette remédiation

et crois-moi, c'est une autre paire de cacahuètes que répéter "je vais y arriver je vais y arriver" qui consiste en une seule étape:
rester dans le déni de ce que je suis et ce que je peux.

et tu vois, tu finis par ton pbme de sommeil qui te tire vers le bas, et hop, on revient à la 1ère phrase de ta psy: il faut que tu fasses avec, il faut que tu ACCEPTES de faire avec, et non, ce n'est pas "facile" et non ce n'est pas juste "un gros lol", non, c'est très difficile en effet, mais tu n'as pas le choix (contrairement à ce que tu penses^^) car voilà un bel exemple de limite à "fais de ta vie un rêve" si tu as un sommeil de merde, irrémédiablement, ben c'est comme ça.

C'est comme celui qui est tétraplégique, il va pas faire le 100m demain comme Usain Bolt, même s'il est HYPER MOTIVE et qu'il veut "aller au bout de ses rêves", ben non, il doit faire acte de renoncement, mais pas pour pleurnicher, non, il doit renoncer à être comme Bolt, et ce renoncement là, lui permettra, LUI, de devenir lui-même et de faire du 100m en handysport par ex

toi c'est pareil, tu dois renoncer à l'idée que ton pbme de sommeil va se régler et avec lui, le reste de ta vie, tu dois y renoncer POUR pouvoir avancer, et te dire "bon et maintenant je fais quoi?avec ce que je suis comme je suis, je fais quoi?" et ce n'est pas baisser les bras!! c'est renoncer POUR provoquer précisément, ta chance. tu vois ce que je veux dire?
J'ai toutes les solutions et opportunités pour avoir une vie géniale (à mon sens), mais je n'ai pas l'énergie de le faire.
et non, tu ne l'as pas, car tu refuses de renoncer. Et c'est ce refus qui te bloque, qui bloque ton energie. Accepte ton handicap tel qu'il est, travaille dessus, enrobe le, apprivoise le, et fais comme tu peux AVEC.

Au lieu de te perdre dans le "provoquer ma chance", "sortir de ta zone de confort" moi je pense qu'au contraire, tu aurais bien besoin d'être un peu dans une zone de confort, douce, tendre, sereine, tu ne crois pas?

Et tu baisses bien plus les bras, en ayant mis tout ce temps à contacter les centres de sommeil (je t'en ai parlé il y a des mois et tu dis là à peine "je VAIS envoyer mes dossiers" pourquoi ne pas l'avoir fait dans l'heure où je t'en ai parlé? pourquoi dire "j'y crois pas" si ce n'est précisément oui, s'abriter derrière une "posture"? inconsciemment bien sûr!!) qu'en acceptant ton problème tu vois?

Je ne vois pas pourquoi tu n'as pas accepté toutes ces opportunités, tu dis "j'aurai pas tenu" ben tu aurais pu essayer non au moins? que risquais-tu? de devoir quitter? ben tu aurais quitté mais au moins tu aurais essayé !

tu te rends compte, je pense de la contradiction de ton message: je veux tenter ma chance, sortir de ma zone de confort
et
j'ai pas essayé FB et Amabidule car je sais que j'aurai pas tenu

?????

et je précise, bien sûr, que je ne doute absolument pas l'ombre d'une seconde de ta totale sincérité!!

on voit toujours combien ce qu'on dit peut être contradictoire avec ce qu'on fait (moi la 1ère) et c'est en pointant cette contradiction, en s'y attardant, en essayant de l'expliquer, en essayant de la comprendre qu'on avance, et qu'on fera coincider le plus possible: paroles et actes.

Ton programme donc (par Paige^^):

-renoncer à ta vie idéale
-provoquer ta chance pour une vie agréable


Finalement ces 2 phrases auraient suffi ;-)
#1109839
Deuxième "Wow" pour ta réponse qui me pousse franchement à réfléchir ...
Je vais intégrer tout ce que tu viens de dire et revenir en parler.
Merci énormément de prendre de ton temps pour donner ces conseils franchement précieux.
#1110015
Alors !

J'ai lu plusieurs fois ta réponse. Elle m'a beaucoup fait réfléhir sur la pression énorme que je me mets sur les épaules pour essayer d'avoir la vie que je veux et sur le fait de ne pas accepter ma maladie ...

Je réalise que je pense perpétuellement à la disparition de ces insomnies et que je me projette, tout excité, à ce que ma vie serait sans elles. Je pense que c'est précisément ce qui me fait défaut. Je me sens en "stand-by" en attendant que ce problème se résolve, problème que je n'ai pas réellement pris à bras le corps jusqu'à maintenant, en me disant que ça allait passer ... Oui normal :o
La bonne nouvelle est que je suis allé voir une autre psy, avec qui le contact est très bien passé. Elle est spécialisée dans le sommeil, et j'ai commencé une TCC avec elle. Elle m'a aussi dit qu'il est possible que j'ai des troubles de l'attention, une petite hyper-activité.

Je commence à peine à comprendre que ce que j'ai est un handicap, et qu'il va falloir que j'apprenne à vivre avec. Tout ce que tu dis fait du sens. Je dirai même que le fait de se raccrocher en permanence à ce problème ne fait que l'aggraver. Ce n'est pas facile, mais en même temps je me console en me disant que ça ne peut que être mieux dorénavant, pas parfait, juste mieux :)
Et là je suis justement en train de créer une zone de confort par rapport à ce problème : j'adapte mes horaires de travail, j'assume devant les autres, je tente de ne plus ruminer sur le fait d'être fatigué, etc ...

En ce qui concerne l'autre partie, provoquer sa chance, sortir de sa zone de confort et essayer d'avoir la vie que je veux, je comprends ton discours. Je comprends qu'il ne faut pas être trop exigeant, trop se projeter, trop en vouloir. Surtout, il ne faut pas y accorder une si grande importance ...
J'ai un idéal, c'est certain, mais je suis tout de même conscient que je ne pourrai pas l'atteindre, uniquement tendre vers. Et ça me convient ainsi. Mais j'ai quand même besoin de ce but, de cet objectif, sans quoi j'aurai réellement l'impression que ma vie n'a aucun sens. Pas très original, mais le sens de ma vie c'est ça, se rapprocher au plus de ses rêves. Sinon, à quoi bon ?

Et puis au final, en y réfléchissant bien, ce n'est même plus la finalité qui me plait réellement, mais plutôt tout le parcours pour tenter d'y arriver. C'est un jeu, la vie est un grand jeu. Tous ces moments où tu tentes des choses, tu échoues, tu apprends, tu recommences, tu t'améliores, etc ... Tout ça me plait, je veux m'améliorer en permanence, me voir évoluer, me découvrir, me surprendre même, et regarder en arrière en me disant : tu en as fait du chemin p'tit gars ;)
C'est comme ça que j'aborde les choses, je ne me vois pas dans une vie "rangée", peu stimulante, avec des œillères. Je finirai par pourrir dans un coin. J'ai besoin de découverte, j'ai une soif infinie d'apprendre, de découvrir.

Là où tu me fais vraiment réfléchir, c'est que la vie ne se résume pas QUE à ça. Il faut aussi savoir apprécier ce que l'on a à un l'instant T, à sa juste valeur. Ou même apprécier les petites choses futiles. C'est là où pendant 30 piges, je me suis perdu ... J'ai été un grand frustré :lol: J'en oubliais même de regarder autour de moi, et d'apprécier. Je comprends mieux maintenant certaines choses que me disait mon ex là-dessus ...

Je ne changerai probablement pas ma vision des choses, je suis fait comme ça (tu as vu j'accepte :D). Mais je peux évoluer sur la manière que j'ai de m'y prendre : accepter entièrement mon problème, vivre au mieux avec, tendre vers mes rêves, ne pas trop me mettre la pression, vivre dans le moment présent et l'apprécier.

Tu en penses quoi grande sage Paige ?
#1110026
J'en pense que OUAHHh tu m'impressionnes !! que d'avancée! Un grand bravo à toi et ...que ça me fait plaisir de lire ça !!!!

je partage tous tes points de vue, tu as tout à fait raison, sur tout, notamment sur le fait que tout ça (accepter, tendre vers, profiter de tout) est un boulot à PLEIN temps

Tu sais, un jour j'ai réalisé que j'étais toujours dans le "non mais quand ça sera réglé, ça ira mieux" et il y avait toujours un nouveau" ça" à régler et donc un "ça ira mieux "en expectative et un jour (j'ai 44 ans) je me suis dit que sur mon lit de mort, j'allais juste me dire "merde, c'est trop tard pour aller mieux" :/

mais tu as raison, ça ne va pas "tout seul", pour certains plus que d'autres, on n'est pas tous à égalité face au bonheur, c'est une AUTRE des résignations à avoir...et quand on n'est pas doué pour (comme moi^^) ben il faut + travailler que les autres, pour y arriver, c'est comme ça :-)

Je suis super contente pour ta psy aussi !! Bravo !!
#1111663
Merci pour tes encouragements Paige, ça fait plaisir :)
Je continue à écrire un peu mon évolution, ça m'aide à réfléchir, et puis je te trouve toujours de bon conseil.

Je ne suis pas sorti de l'auberge pour autant ! Il me reste du chemin à faire ;)
Il faut absolument que je réussisse à bouger d'ici dans un premier temps, car l'ambiance y est très nocive, et ça finit par me retomber dessus en plus ... D'après ma mère je fous la merde entre elle et mon père. Hum ...
Je ne vais même pas m'étaler sur le sujet, c'est tout à fait faux. MAIS, l'alarme sonne, c'est signe pour moi qu'il faut que je bouge urgemment. Je pense que c'est sa manière, pas très sympathique, de me faire passer un message.

C'est pas facile de se retrouver insomniaque, à Paris, un peu en galère, sans vraiment de soutien. J'ajouterai pour finir mon paragraphe Calimero, que mon ex vient également de me voler de l'argent :lol: Vivement que cette année se termine :roll:
Mais bon, je vais tout de même prendre ça du bon côté, j'apprécierai d'autant plus le moment où tout ça sera derrière moi et que ça ira mieux. Challenge accepted !

Passons au côté pratique. Paris c'est vraiment la merde dans ma situation. Pas de CDI, pas de garants = pas d'appart. Je bosse en freelance, mais ce n'est pas encore suffisant et on me refusera n'importe quel appart. Je suis donc face à un problème. J'ai plusieurs solutions, mais mon insomnie me fait encore peur à ce stade là, je suis en pleine TCC, c'est compliqué à gérer ...

Les voici :
- trouver un CDI: (+) appart, (+) argent, (-) pas ce que je veux, (-) incompatible avec mon insomnie (pour le moment)
- changer de ville : (+) appart moins cher, (+) peut continuer en freelance, (-) éloigné de tous
- changer de pays (ex: Asie) : (+) appart clairement moins cher, (+) découverte, (+) freelance, (-) seul au monde :P

La première serait la plus logique pour tout le monde, mais je pense que c'est celle qui me convient le moins. Ce sont surtout les horaires qui me font peur. Je l'ai fait pendant 7 ans, avec médicaments et soutien. Je n'ai plus ces 2 choses là pour tenir, et malgré le fait que j'ai envie de croire que je suis un sur-homme (lol), je n'y arriverai pas psychologiquement. Non pas que je sois un flemmard, bien au contraire, mais je sais pertinemment que je vais devenir un zombie. Je n'ai pas vraiment envie de partir en dépression. Et puis la vie parisienne, j'ai donné. C'est donc pour moi l'ultime recours.

Les 2 autres choix sont plus ou moins similaires pour moi au final. L'idée étant de pouvoir garder mon rythme actuel tout en ayant un niveau de vie correct. La province est bien plus abordable et "cool" que Paris. J'ai quelques amis en région, je pourrai essayer d'en retrouver.

Ceci dit, je dois avouer que la dernière m'attire beaucoup. Je trouve que c'est le moment de changer d'air, voyager, découvrir d'autres choses. J'ai la possibilité, l'age et presque pas d'attaches. Autant en profiter non ?
J'ai regardé un peu sur le net, et beaucoup se mettent à la vie nomade moderne (Digital Nomads). Tu changes de ville régulièrement, tout en travaillant à distance. Je commencerai bien par l'Asie car ça m'attire beaucoup et le niveau de vie y est vraiment abordable. J'aurai le temps de m'occuper de mes soucis, de me changer les idées, tout en travaillant à mon rythme. Mais c'est une vie de solitaire. En même temps, je ne sais pas si je peux rendre qui que ce soit heureux(se) en ce moment :P

Je réfléchis à ces 3 alternatives. Tu en penses quoi toi Paige ?
#1111774
Bonjour ngri

alors là, je suis bien embêtée, car personnellement, je suis une raide dingue du "TOUJOURS PAREIL" je suis du genre à toujours aller en vacances au même endroit car la routine me rassure.

lol

néanmoins, tu penses bien que je ne vais pas resister à donner mon avis (autant demander à Médor de ne pas attraper le gros os^^): partir (là ou ailleurs), est une très bonne idée SI ce n'est pas une fuite.

Partir==> bien
Fuir==> mal

lol

quand tu pars, tu traines tes casseroles avec toi, donc les casseroles elles sont comme toi, un peu l'effet de surprise, mais une fois cet effet passé, elles se réinstallent gentiment dans ta tête ! donc du moment que tu n'es pas dans le déni à ce sujet, partir ne peut être qu'une bonne idée!

Ai aussi en tête, tout le temps que tu ne "joues" rien avec ton départ: si ça te plait pas, si tu ne "réussis" pas comme tu l'avais espéré, il n'y a AUCUNE honte à revenir ! Il n'y a jamais de honte à se tromper, à faire erreur, et parfois on se rend malheureux, juste parce qu'on ne veut pas (se) l'admettre.

N'idéalise aucune nouvelle vie, toute vie a son lot d'emmerdes et d'inconvénient, donc n'idéalise rien mais ne te ferme à rien non plus: rien n'est LA solution miracle, mais rien non plus est LA chose à ne PAS faire ! ;-)

Voilà je suis très contente de ma réponse de normande :mrgreen:
#1117934
Bonjour à tous,

... ET BONNE ANNÉE !!! (en retard, mais l'intention compte :p)

Désolé pour mes réponses tardives, mais je viens ici de manière très épisodique à présent. Merci beaucoup pour votre temps et vos réponses. Elles m'aident beaucoup !
Je vais continuer à raconter un peu ma vie, si vous le voulez bien :)

Cela fait maintenant 4 mois que je n'ai pas vu mon ex et 3 mois que nous sommes officiellement séparés. Je ne l'ai toujours pas oublié, j'y pense encore tous les jours mais de manière épisodique. Il m'arrive d'être triste lorsque j'entends une chanson ou que je vois quelque chose qui me rapporte à nos souvenirs. Dans ce cas là je laisse la chose se faire, je me laisse être triste, y repenser, pas être très jouasse. Et puis ça passe comme c'est venu. Mon ex est donc un souvenir qui s'efface encore peu à peu. Mais ce n'est plus du tout le cadet de mes soucis. Je dis ça au cas où certains suivent mon histoire. Oui on passe petit à petit à autre chose. Et si on continue à ne pas être bien au bout d'un certain temps, ce n'est plus à cause de la rupture en elle-même, mais parce qu'on se retrouve seul face à ses propres problèmes, sans soutien ni soupape. Je pense qu'il est important de bien faire la distinction. Et j'ai peur que peu de gens ne la fasse réellement ...

De mon côté, mes problèmes sont toujours les mêmes : insatisfait de ma vie actuelle, chez mes parents et insomniaque. Rien que ça ! ;)

Côté insomnie, je continue à faire ma TCC. J'y arrive plus ou moins. C'est pas forcément évident de se coucher à 4h et de se lever à 9h. Mais j'essaye ! Et franchement, ça commence à porter ses fruits, des petits fruits, des bourgeons on va dire ;)
C'est dur, mais je suis beaucoup plus "relax" face à mon insomnie, et je note une légère amélioration de ma forme physique et mentale. Ça reste léger, mais au moins ça avance dans le bon sens.
@IWillSurvive, je te conseille très chaudement le site http://sleep.io. Ce n'est pas donné (env. 90 euros) mais c'est exactement une TCC personnalisée avec des outils et des exercices. C'est vraiment super bien foutu. Étant en train de faire une TCC avec un vrai psy, je peux te dire que c'est tout aussi bien, voir mieux, car tu as un suivi chaque semaine. Le prix reste en fait très correct quand tu penses que c'est le prix d'un seul RDV chez ma psy :/ Petit bémol, c'est en anglais seulement.
Bref, pour résumer, ce n'est pas parfait, mais on avance. Et c'est le principal.

Côté logement, c'est ce qui avance le moins lol. Encore chez mes parents, j'ai eu 32 ans hier, et là je me sens bien comme un Tanguy :D Ceci dit, je vais bientôt finir ma mission, ce qui va renflouer mes caisses de manière significative. Je vais pouvoir prendre le temps de réfléchir à la suite. Des petites vacances ne me feraient pas de mal aussi :P Oui, oui, je raconte ma vie. C'est beau Internet. Donc en stand-by pour le moment.

Côté vie en général. Je suis encore dans la réflexion, je procrastine un peu je l'avoue. Je reprends un peu ce que j'avais dit précédemment, je pense que mon but premier est de devenir quasi indépendant financièrement : monter plusieurs projets qui me rapportent de l'argent chaque mois. Cela me permettra d'avoir le temps et la liberté financière d'organiser la vie que je souhaite. J'ai quelques idées, je vais les développer dans les semaines qui viennent.

Pour finir, côté sentimental, c'est pour l'instant le néant. J'ai rencontré une fille il y a un mois, on s'est revu, mais elle ne me plait pas tant que ça et je la sens "accrochée" à moi. Comme ce n'est pas réciproque et que je ne veux rien de sérieux, j'ai décidé de mettre de la distance. J'ai également pris les numéros de quelques filles rencontrées en soirées (j'essaye de sortir au max), je discute tranquillement pour l'instant, dans une optique purement "je me remets dans le bain" lol.
Donc je vais bien voir où tout cela me mène. Tout ce que je peux dire, c'est que rencontrer d'autres filles, échanger avec elles, même sans qu'il n'y ait plus, permet de prendre du recul sur la pseudo idéalisation qu'on se fait de son ex. Il existe une tonne de filles jolies et intéressantes. Et c'est évidement vrai pour les garçons, quoique ... :D
Ah oui, et histoire de passer pour un looser, une d'entre elle m'a également foutu un lapin, SUPER AGRÉABLE, c'était la première fois de ma vie ... Si vous ne voulez plus voir quelqu'un, dites-le lui, point ! GRRRR

Donc voilà le petit rapport de mi-janvier. Si je ne vous ai pas perdu en cours de route, vos conseils ou idées sont toujours les bienvenues. Bon courage à tous !
#1186886
Bonjour à tous !

Je faisais le point dans ma tête et j'ai repensé à JRME et à la période où vous m'étiez tous d'une grande d'aide. J'y ai repensé avec la nostalgie d'une époque où ça n'allait pas bien, mais qui m'a apporté beaucoup de choses en fin de compte. J'espère que vous allez tous bien, pour ceux qui repassent ici, je pense notamment à Paige ou IWS, ça me ferait plaisir de savoir ce que vous devenez !

Comme dans mon habitude à l'époque, je vais raconter un peu où j'en suis, en espérant que ça serve à certaines personnes qui cherchent de l'espoir à leur montrer qu'il y a un. Il n'est pas dans la reconquête mais dans la reconstruction d'un nous-même updaté, avec des bugs en moins.

Cela fait 10 mois que mon histoire s'est passé et 5 mois maintenant que je vis en Andalousie. Comment expliquer que ce changement d'air a été salvateur ?! Les paysages, les gens, le soleil, la fiesta et l'ambiance ont vraiment contribués à remplir mes batteries d'optimisme. Ce changement radical d'environnement m'a permis d'avoir la bouffée d'air dont j'avais besoin pour rebondir. Quand on ne connait personne, on se réinvente. Quand on ne connait pas son environnement, on le découvre. Tout cela remplit la tête de rencontres et curiosités, laissant moins de place aux mauvaises pensées de s'enraciner.

J'ai passé les 2 premiers mois à réellement revivre mes 20 ans. Je sortais toute la nuit 3 à 4 fois par semaine, plage la journée, sport, etc... J'ai rencontrés beaucoup de gens, beaucoup de filles et je me suis réellement éclaté. Ça m'a réellement permis de dé-dramatiser ma situation. J'ai pu reprendre conscience que la vie est tellement riche de rencontres et de situations, qu'il n'y a qu'à piocher dans tout ça et provoquer son propre bonheur.
Le "bain social" que j'ai pris pendant ces 2 mois, à rencontrer des gens tous les jours, m'a vraiment permis de reprendre confiance en moi. A la fin d'une relation, on a souvent une grosse baisse d'estime de soi. Avoir de nouvelles interactions sociales, qu'elles soient amicales et/ou amoureuses, permet vraiment d'éradiquer cette image biaisée que nous avons pu avoir de nous même. Parfois notre ex ne n'appréciait pas/plus ce que nous étions. Sentir que de nouvelles personnes nous apprécient ou nous aiment pour ce que nous sommes, ça remet les compteurs à zéro !

Côté amoureux, je ne m'étais fixé aucun but précis. Je ne cherchais rien de spécial, juste à profiter. Après plusieurs relations d'un soir/ quelques jours, j'ai finalement rencontré une fille qui m'a vraiment plu. Je suis en couple avec elle depuis maintenant 3 mois et on s'apporte beaucoup mutuellement.
Une chose cependant, la rupture m'a endurci. Je sens que sentimentalement je suis plus réservé. Je ressens que j'ai du "mal" à tomber amoureux. Je repense régulièrement à mon ex. Même si je ne le vis pas du tout aussi mal qu'avant, ces pensées me freinent dans le développement de cette relation. C'est le petit point d'ombre du moment. Je vais laisser doucement faire les choses, et nous verrons bien où cela nous mènera.

Du côté sommeil, c'est mieux mais j'ai toujours malheureusement des phases d'insomnies. Le fait d'être mieux dans ma vie m'a clairement aidé. Mais le problème de fond n'a toujours pas été réglé. C'est le but des mois arrivent. Maintenant que le mental est reboosté, je vais pouvoir m'attaquer à ça.

Du côté boulot, je bosse sur un projet de création d'entreprise depuis presque 2 mois. J'espère pouvoir le monétiser d'ici la fin de l'année.

En bref, la machine est relancée !