- 11 oct. 2015, 16:53
#1088740
Bonjour à tous,
Ca me fait très étranger d'écrire mon histoire sur un site où je ne connais personne, simplement, je ne peux pas trouver de soutien parmi mes amis et ma famille alors... je me tourne vers vous.
J'aimerai énormément avoir votre avis sur mon histoire et vos conseils (je vous écris en direct du fond de mon lit, ça devient inquiétant).
[PETIT CONSEIL, pour les personnes qui vont se dire : putain, elle abuse, elle aurait pu faire plus court, la flemme de tout lire, rendez-vous au paragraphe [au mois de juillet..] et revenez sur le début après, si vous êtes curieux de connaître les raisons de la rupture]
Alors mon histoire...
J'ai rencontré mon copain à la fac, on était tous les deux dans le même amphi. Lui sortait d'une relation assez passionnelle et assez épuisante (terminée en juin) et moi, je m'étais fait prendre pour une donne encore une fois dans une histoire avec en somme peu d'Amour.
Nos premiers contacts ont été purement amicaux, on s'est soutenu, on s'est entraîné et ça nous a permis d'aborder cette nouvelle année relativement mieux que si on avait été seul.
Rapidement, on est devenu très très proche en amis. Sauf qu'au mois de novembre, nous nous sommes rendus compte que nous étions tombés amoureux l'un de l'autre. On a beaucoup hésité par peur de gâcher notre complicité, mais finalement, on s'est rendu compte que notre amitié rendait notre amour encore plus fort.
Notre histoire a duré 7 mois de manière idyllique, nous avions rencontré les parents les uns des autres, nous passions beaucoup de temps ensemble (trop peut-être) mais sans jamais s'ennuyer, sans jamais se prendre la tête.
Arrive le mois de juin et là, tout est plus ou moins parti en cacahuète. Je devais partir en Erasmus, mais j'ai eu peur. Finalement, mon dossier a été refusé, mais avant cela, j'avais déjà évoqué avec lui mes peurs de partir, de le quitter.
A côté de ça, il s'est beaucoup rapproché d'une amie, la seule que je ne connaissais pas dans son entourage, grâce à son club de sport, seule sphère de sa vie où je n'étais pas. Et ... au lieu de comprendre ce que pouvait représenter pour lui cette liberté, j'ai eu peur qu'il s'en aille pour elle. Et je me suis accrochée. Très accrochée. Avec les vacances, nous nous sommes retrouvés séparés en juin, lui chez ses parents et moi chez les miens. Sauf que par la même occasion, il a retrouvé ses amis qu'il ne voyait pas pendant l'année et j'ai de ce fait, eu beaucoup moins d'attention.
Au mois de juillet, nous sommes partis au Mainsquare à deux (c'était le ramadan, donc peuuuuuu de contact et relation purement platonique). Je sentais bien que lui n'était pas au top mais je me suis dit que c'était la faute du manque de sommeil et de nourriture. J'avais pris conscience que j'allais un peu trop loin dans mes tentatives pour le garder auprès de moi et que si je continuais j'allais le perdre pour de bon. J'avais décidé de lui laisser de l'air, de profiter de l'été (je suis partie trois semaines à l'étranger) pour prendre moins de nouvelles et nous laisser le temps de nous manquer.
Sauf que je n'en ai pas eu le temps... Quelques jours avant que je parte, j'ai eu une nouvelle crise de doute et sans pouvoir le garder pour moi, je lui en ai parlé. Ca a été la goûte d'eau qui a fait débordé le vase.
Il m'a appelé et m'a clairement dit que nous avions un problème. Après une discussion téléphonique épuisante, il m'a dit : c'est fini.
Je vous passe les larmes, les cris etc... Mais ma mère, alertée par mon cri de cochon que l'on égorge, a eu la bonne idée de me faire faire tout de suite un SR. Qui a duré... quelques semaines. Il a été coupé à quelques reprises pendant le reste de l'été, mais très peu. Des discussions légères et marrants.
(COURAGE C'EST BIENTOT LA FIN...)
Arrive la rentrée, que je redoutais par dessus tout. Premier contact : à la fac, dans un amphi. Un regard, un clin d'œil. Derrière, tous nos "potes" vont boire un verre, nous aussi. Il se place à côté de moi et on discute, on discute, on discute. C'était génial. Je sentais bien que je lui avais manqué, il me dit que la fille dont j'avais peur, il se parle tjrs, mais qu'elle est chiante de temps en temps. Je ne m'inquiète plus.
Les jours passent et on continue de se parler. On commence même à se rapprocher un peu trop et un jour, ce qui devait arriver, arriva. On a couché ensemble. Une fois. On s'en est voulu. On reprend notre "amitié", on recommence ensemble une deuxième fois.
En tout, on a couché ensemble 1 à 2 fois par semaine pendant un mois et demi. On s'est beaucoup vu, je suis allée chez lui pour dormir 3 fois. On a passé des soirées à rire. La semaine dernière, il m'appelle, on se fixe un rendez vous pour la journée, que finalement on a passé ensemble. Un délice. Tout comme avant. J'ai retrouvé un mec attentionné, mignon et amoureux. On a recouché ensemble.
Je sens bien que notre situation n'est pas idéale, on ressemble beaucoup à un couple, mais pas officiel et il m'a avoué que l'autre fille lui plaisait. Alors forcément, entre deux journées idylliques, je suis parfois un peu triste. J'en parle à mes "amies" qui me disent que je dois absolument lui parler.
Arrive le jour de cette discussion : on fait quoi ?
ET là, tout est parti de travers. Il me dit que oui, il a pensé à se remettre avec moi, mais que qqch le gêne dans cette idée, il sent que ça ne va pas durer, il ne veut pas repasser par la rupture (qui a été douloureuse), il a des sentiments, mais a peur et ne le sent pas. Il rajoute qu'il est perturbé par le fait que cette fille lui plaise, aller plus loin n'est pas l'ordre du jour, mais il y a un flirt qui lui fait dire que se mettre avec moi, c'est pas top.
Breeeef, suite à cet aveu, je déclare : ok, mais on ne peut pas être ami. Alors c'est où un couple, ou on coupe les ponts.
Je le vois mal, très mal. Il me dit qu'il ne veut pas me perdre mais qu'il respecte ma décision. Il comprend. On a mis deux heures à se séparer parce que ni l'un ni l'autre n'avait envie de finir réellement cette relation. Un au-revoir déchirant. Et oui, un au-revoir, parce qu'il est persuadé, et moi aussi dans le fond, qu'on se retrouvera.
Mais je pense que j'ai pris la bonne décision avec le SR.
Simplement... maintenant, je ne sais pas quoi faire. Il me plait, je l'aime, je sais qu'il a encore des sentiments, mais que c'est plus comme avant. Des amis m'ont dit d'utiliser le SR pour me reconstruire et que dans ses paroles, ils comprennent "Pas avec toi, MAINTENANT". Sauf que lui avait l'air trèèèèèès sûr de sa décision, il m'a dit j'assume. Je ne reviendrai pas dessus même si je vais souffrir de te perdre.
Alors, aidez-moi. Parce qu'en plus, nous sommes dans la même classe, que vendredi (première fois que l'on se "revoyer" j'ai eu le droit à des regards tristes de l'autre côté de la salle, un sourire timide. Et une amie me dit qu'elle le trouve soulagée (une amie en commun à qui j'avais demandé de ses nouvelles).
Est-ce que je dois continuer le SR, Est-ce que je peux le briser ? Est-ce que j'ai encore mes chances ? Si oui, je veux savoir quelle démarche adopter.
Je sais que mon message est très long, j'espère que vous aurez le courage de tout lire.... Merci d'avance.
Ca me fait très étranger d'écrire mon histoire sur un site où je ne connais personne, simplement, je ne peux pas trouver de soutien parmi mes amis et ma famille alors... je me tourne vers vous.
J'aimerai énormément avoir votre avis sur mon histoire et vos conseils (je vous écris en direct du fond de mon lit, ça devient inquiétant).
[PETIT CONSEIL, pour les personnes qui vont se dire : putain, elle abuse, elle aurait pu faire plus court, la flemme de tout lire, rendez-vous au paragraphe [au mois de juillet..] et revenez sur le début après, si vous êtes curieux de connaître les raisons de la rupture]
Alors mon histoire...
J'ai rencontré mon copain à la fac, on était tous les deux dans le même amphi. Lui sortait d'une relation assez passionnelle et assez épuisante (terminée en juin) et moi, je m'étais fait prendre pour une donne encore une fois dans une histoire avec en somme peu d'Amour.
Nos premiers contacts ont été purement amicaux, on s'est soutenu, on s'est entraîné et ça nous a permis d'aborder cette nouvelle année relativement mieux que si on avait été seul.
Rapidement, on est devenu très très proche en amis. Sauf qu'au mois de novembre, nous nous sommes rendus compte que nous étions tombés amoureux l'un de l'autre. On a beaucoup hésité par peur de gâcher notre complicité, mais finalement, on s'est rendu compte que notre amitié rendait notre amour encore plus fort.
Notre histoire a duré 7 mois de manière idyllique, nous avions rencontré les parents les uns des autres, nous passions beaucoup de temps ensemble (trop peut-être) mais sans jamais s'ennuyer, sans jamais se prendre la tête.
Arrive le mois de juin et là, tout est plus ou moins parti en cacahuète. Je devais partir en Erasmus, mais j'ai eu peur. Finalement, mon dossier a été refusé, mais avant cela, j'avais déjà évoqué avec lui mes peurs de partir, de le quitter.
A côté de ça, il s'est beaucoup rapproché d'une amie, la seule que je ne connaissais pas dans son entourage, grâce à son club de sport, seule sphère de sa vie où je n'étais pas. Et ... au lieu de comprendre ce que pouvait représenter pour lui cette liberté, j'ai eu peur qu'il s'en aille pour elle. Et je me suis accrochée. Très accrochée. Avec les vacances, nous nous sommes retrouvés séparés en juin, lui chez ses parents et moi chez les miens. Sauf que par la même occasion, il a retrouvé ses amis qu'il ne voyait pas pendant l'année et j'ai de ce fait, eu beaucoup moins d'attention.
Au mois de juillet, nous sommes partis au Mainsquare à deux (c'était le ramadan, donc peuuuuuu de contact et relation purement platonique). Je sentais bien que lui n'était pas au top mais je me suis dit que c'était la faute du manque de sommeil et de nourriture. J'avais pris conscience que j'allais un peu trop loin dans mes tentatives pour le garder auprès de moi et que si je continuais j'allais le perdre pour de bon. J'avais décidé de lui laisser de l'air, de profiter de l'été (je suis partie trois semaines à l'étranger) pour prendre moins de nouvelles et nous laisser le temps de nous manquer.
Sauf que je n'en ai pas eu le temps... Quelques jours avant que je parte, j'ai eu une nouvelle crise de doute et sans pouvoir le garder pour moi, je lui en ai parlé. Ca a été la goûte d'eau qui a fait débordé le vase.
Il m'a appelé et m'a clairement dit que nous avions un problème. Après une discussion téléphonique épuisante, il m'a dit : c'est fini.
Je vous passe les larmes, les cris etc... Mais ma mère, alertée par mon cri de cochon que l'on égorge, a eu la bonne idée de me faire faire tout de suite un SR. Qui a duré... quelques semaines. Il a été coupé à quelques reprises pendant le reste de l'été, mais très peu. Des discussions légères et marrants.
(COURAGE C'EST BIENTOT LA FIN...)
Arrive la rentrée, que je redoutais par dessus tout. Premier contact : à la fac, dans un amphi. Un regard, un clin d'œil. Derrière, tous nos "potes" vont boire un verre, nous aussi. Il se place à côté de moi et on discute, on discute, on discute. C'était génial. Je sentais bien que je lui avais manqué, il me dit que la fille dont j'avais peur, il se parle tjrs, mais qu'elle est chiante de temps en temps. Je ne m'inquiète plus.
Les jours passent et on continue de se parler. On commence même à se rapprocher un peu trop et un jour, ce qui devait arriver, arriva. On a couché ensemble. Une fois. On s'en est voulu. On reprend notre "amitié", on recommence ensemble une deuxième fois.
En tout, on a couché ensemble 1 à 2 fois par semaine pendant un mois et demi. On s'est beaucoup vu, je suis allée chez lui pour dormir 3 fois. On a passé des soirées à rire. La semaine dernière, il m'appelle, on se fixe un rendez vous pour la journée, que finalement on a passé ensemble. Un délice. Tout comme avant. J'ai retrouvé un mec attentionné, mignon et amoureux. On a recouché ensemble.
Je sens bien que notre situation n'est pas idéale, on ressemble beaucoup à un couple, mais pas officiel et il m'a avoué que l'autre fille lui plaisait. Alors forcément, entre deux journées idylliques, je suis parfois un peu triste. J'en parle à mes "amies" qui me disent que je dois absolument lui parler.
Arrive le jour de cette discussion : on fait quoi ?
ET là, tout est parti de travers. Il me dit que oui, il a pensé à se remettre avec moi, mais que qqch le gêne dans cette idée, il sent que ça ne va pas durer, il ne veut pas repasser par la rupture (qui a été douloureuse), il a des sentiments, mais a peur et ne le sent pas. Il rajoute qu'il est perturbé par le fait que cette fille lui plaise, aller plus loin n'est pas l'ordre du jour, mais il y a un flirt qui lui fait dire que se mettre avec moi, c'est pas top.
Breeeef, suite à cet aveu, je déclare : ok, mais on ne peut pas être ami. Alors c'est où un couple, ou on coupe les ponts.
Je le vois mal, très mal. Il me dit qu'il ne veut pas me perdre mais qu'il respecte ma décision. Il comprend. On a mis deux heures à se séparer parce que ni l'un ni l'autre n'avait envie de finir réellement cette relation. Un au-revoir déchirant. Et oui, un au-revoir, parce qu'il est persuadé, et moi aussi dans le fond, qu'on se retrouvera.
Mais je pense que j'ai pris la bonne décision avec le SR.
Simplement... maintenant, je ne sais pas quoi faire. Il me plait, je l'aime, je sais qu'il a encore des sentiments, mais que c'est plus comme avant. Des amis m'ont dit d'utiliser le SR pour me reconstruire et que dans ses paroles, ils comprennent "Pas avec toi, MAINTENANT". Sauf que lui avait l'air trèèèèèès sûr de sa décision, il m'a dit j'assume. Je ne reviendrai pas dessus même si je vais souffrir de te perdre.
Alors, aidez-moi. Parce qu'en plus, nous sommes dans la même classe, que vendredi (première fois que l'on se "revoyer" j'ai eu le droit à des regards tristes de l'autre côté de la salle, un sourire timide. Et une amie me dit qu'elle le trouve soulagée (une amie en commun à qui j'avais demandé de ses nouvelles).
Est-ce que je dois continuer le SR, Est-ce que je peux le briser ? Est-ce que j'ai encore mes chances ? Si oui, je veux savoir quelle démarche adopter.
Je sais que mon message est très long, j'espère que vous aurez le courage de tout lire.... Merci d'avance.
(le SR absolu notamment et ta remise en question personnelle si tu penses que tu as un souci avec l'abandon)
(oui oui je sais, je te flatte