- 07 oct. 2015, 04:03
#1087054
Hello,
Alors voilà, Aurel, femme de 33 ans.
Avec mon amour, M., nous étions ensemble depuis un peu plus de 4 ans.
[Avec une séparation d'un peu moins d'un an au début de notre relation (je voulais donner une dernière chance à mon couple de plus de 13 ans, je l'avais rencontré durant un break avec mon ex). Je lui ai fait beaucoup de mal. J'ai réalisé très vite que c'était lui que j'aimais, mais j'ai mis du temps à avoir le courage de quitter mon ex pour revenir. ]
Il m'a quittée il y a 4 mois.
Depuis un an, ça n'allait plus. J'étais tombée en dépression (j'ai perdu notre bébé à naître), du coup, je me suis laissée aller, je ne faisais plus rien chez nous, je traînais en pyjama ou dormais toute la journée.
Il a essayé de m'en parler plus d'une fois mais je n'étais pas en capacité d'entendre.
A présent, je comprends qu'il s'est senti abandonné. Qu'il gérait notre quotidien seul, à tous les niveaux. Le problème c'est qu'il m'avait déjà donné cet ultimatum quelques temps avant.
Du coup, il s'est éloigné de moi. M'a privé de sa tendresse. On arrivait plus à communiquer ou se comprendre.
Trois semaines avant la rupture définitive, il y a eu un énorme clash. Après deux jours à chialer tous les deux , j'ai réussi à le convaincre de nous laisser une chance. Mais j'ai continué de merder. Je faisais des efforts, mais le we je disparaissais deux jours faire la fête sans donner de nouvelles. Et c'est comme ça , durant l'une des mes "disparitions", qu'il a appris que deux mois plus tôt, je l'avais trompé avec un ami à moi. Ami avec qui je faisais justement la fête tous les derniers we.
Or, il m'avait toujours dit que s'il y avait une chose qu'il ne pouvait pardonner, c'était la trahison.
Je lui ai dit que je m'en voulais terriblement, que ce soir là j'étais bourrée et que j'étais allé chercher la tendresse qui me manquait pour me rendre compte aussitôt que c'était stupide, parce que c'était la sienne dont j'avais besoin... C'était la vérité. Que si je n'avais pu lui dire la vérité, c'était par peur de le perdre et de le faire souffrir inutilement puisque je savais que je ne voulais personne d'autre que lui.
Il m'a chassée de chez nous.
Quelques jours plus tard, je suis revenue pour mes affaires. Je lui avais écris une longue lettre. Je suis sortie pendant qu'il la lisait. Dans cette lettre je reconnaissais mes erreurs, toutes mes erreurs, et lui disais que je comptais changer, pour moi, pour lui, pour nous. ça a eu l'air de le toucher.
On a beaucoup parlé, et il s'est lui aussi remis en question. La colère était redescendue. Mais sa décision ne changeait pas.
Seulement, il me laissait l'infime espoir que peut-être, dans quelques temps, s'il voyait que j'évoluais vraiment...
Il m'a laissée habiter chez nous le reste de la semaine le temps d'assembler mes affaires, je dormais dans le salon.
Le dernier matin, il m'a rejoint dans mon "lit". Il m'a fait l'amour et à la fin, nous pleurions tous les deux, et il m'a dit qu'il m'aimait et qu'il ne voulait pas que ce soit la dernière fois... Il ne m'avait pas dit "je t'aime" depuis presque un an.
Le jour de mon déménagement, il est redevenu froid et glacial.
Deux mois ont passé. Peu de contacts de sa part, seulement pour des choses à régler, administratives, financières.
Je lui envoyais un sms par semaine pour lui dire que je l'aimais...
Début Août, on s'est enfin revus, à la base pour des raisons "pratiques" encore. J'ai fondu en larmes, une fois de plus, et je lui ai dit que je savais qu'il m'aimait encore et que je lui manquais... Il n'a pas nié. Il m'a seulement répondu : "mais je ne sais pas si je pourrais jamais te pardonner". J'ai pris sur moi de changer de sujet et on a finalement passé plus de 4 heures ensemble, à discuter, il m'a invitée à manger, une certaine complicité revenait.
Lors des deux semaines suivantes, je lui ai trouvé un nouvel appart, et des meubles qui manquaient, pour l'aider, parce qu'il n'avait pas le temps de s'en occuper. Mais j'ai géré ça à distance, sans le voir.
Depuis son emménagement,je ne l'ai pas revu. Peu de contacts.
Un soir bourrée, début septembre, j'ai sonné chez lui au beau milieu de la nuit... Il m'a hurlé de dégager...
Je me suis excusée comme j'ai pu par sms le lendemain. Je l'ai croisé par hasard le surlendemain, il était glacial.
Je me suis forcée au silence radio depuis.
Pendant trois semaines. Et puis, il y a quelques jours, j'ai craqué. Je lui ai écrit qu'il me manquait.
Hier, j'ai essayé de l'appeler pour lui proposer un café. Pas de réponse.
Ce soir, je lui ai écrit pour lui dire que j'aimerais lui parler. Pas de réponse.
Je voudrais lui dire à quel point j'ai compris mes erreurs. Lui demander pardon de tout mon coeur. Lui dire que je sais que c'est moi qui ai tout gâché. Lui dire aussi que je l'aime plus que tout et que s'il nous laissait une chance, plus jamais je ne nous laisserais tomber ainsi, parce que j'ai appris et que j'avance, et que je veux nous rendre heureux...
Je ne sais plus quoi faire. Je sais qu'il m'aime encore. Mais je le connais aussi ... C'est un homme de principe, droit comme un i, fier, et rancunier. J'ai peur qu'il n'accepte jamais de nous laisser une chance. Je pense qu'il croit que je ne peux pas changer.
Je ne sais plus quoi faire. Comment trouver la faille dans son armure pour le toucher...
Je m'effondre.
Alors voilà, Aurel, femme de 33 ans.
Avec mon amour, M., nous étions ensemble depuis un peu plus de 4 ans.
[Avec une séparation d'un peu moins d'un an au début de notre relation (je voulais donner une dernière chance à mon couple de plus de 13 ans, je l'avais rencontré durant un break avec mon ex). Je lui ai fait beaucoup de mal. J'ai réalisé très vite que c'était lui que j'aimais, mais j'ai mis du temps à avoir le courage de quitter mon ex pour revenir. ]
Il m'a quittée il y a 4 mois.
Depuis un an, ça n'allait plus. J'étais tombée en dépression (j'ai perdu notre bébé à naître), du coup, je me suis laissée aller, je ne faisais plus rien chez nous, je traînais en pyjama ou dormais toute la journée.
Il a essayé de m'en parler plus d'une fois mais je n'étais pas en capacité d'entendre.
A présent, je comprends qu'il s'est senti abandonné. Qu'il gérait notre quotidien seul, à tous les niveaux. Le problème c'est qu'il m'avait déjà donné cet ultimatum quelques temps avant.
Du coup, il s'est éloigné de moi. M'a privé de sa tendresse. On arrivait plus à communiquer ou se comprendre.
Trois semaines avant la rupture définitive, il y a eu un énorme clash. Après deux jours à chialer tous les deux , j'ai réussi à le convaincre de nous laisser une chance. Mais j'ai continué de merder. Je faisais des efforts, mais le we je disparaissais deux jours faire la fête sans donner de nouvelles. Et c'est comme ça , durant l'une des mes "disparitions", qu'il a appris que deux mois plus tôt, je l'avais trompé avec un ami à moi. Ami avec qui je faisais justement la fête tous les derniers we.
Or, il m'avait toujours dit que s'il y avait une chose qu'il ne pouvait pardonner, c'était la trahison.
Je lui ai dit que je m'en voulais terriblement, que ce soir là j'étais bourrée et que j'étais allé chercher la tendresse qui me manquait pour me rendre compte aussitôt que c'était stupide, parce que c'était la sienne dont j'avais besoin... C'était la vérité. Que si je n'avais pu lui dire la vérité, c'était par peur de le perdre et de le faire souffrir inutilement puisque je savais que je ne voulais personne d'autre que lui.
Il m'a chassée de chez nous.
Quelques jours plus tard, je suis revenue pour mes affaires. Je lui avais écris une longue lettre. Je suis sortie pendant qu'il la lisait. Dans cette lettre je reconnaissais mes erreurs, toutes mes erreurs, et lui disais que je comptais changer, pour moi, pour lui, pour nous. ça a eu l'air de le toucher.
On a beaucoup parlé, et il s'est lui aussi remis en question. La colère était redescendue. Mais sa décision ne changeait pas.
Seulement, il me laissait l'infime espoir que peut-être, dans quelques temps, s'il voyait que j'évoluais vraiment...
Il m'a laissée habiter chez nous le reste de la semaine le temps d'assembler mes affaires, je dormais dans le salon.
Le dernier matin, il m'a rejoint dans mon "lit". Il m'a fait l'amour et à la fin, nous pleurions tous les deux, et il m'a dit qu'il m'aimait et qu'il ne voulait pas que ce soit la dernière fois... Il ne m'avait pas dit "je t'aime" depuis presque un an.
Le jour de mon déménagement, il est redevenu froid et glacial.
Deux mois ont passé. Peu de contacts de sa part, seulement pour des choses à régler, administratives, financières.
Je lui envoyais un sms par semaine pour lui dire que je l'aimais...
Début Août, on s'est enfin revus, à la base pour des raisons "pratiques" encore. J'ai fondu en larmes, une fois de plus, et je lui ai dit que je savais qu'il m'aimait encore et que je lui manquais... Il n'a pas nié. Il m'a seulement répondu : "mais je ne sais pas si je pourrais jamais te pardonner". J'ai pris sur moi de changer de sujet et on a finalement passé plus de 4 heures ensemble, à discuter, il m'a invitée à manger, une certaine complicité revenait.
Lors des deux semaines suivantes, je lui ai trouvé un nouvel appart, et des meubles qui manquaient, pour l'aider, parce qu'il n'avait pas le temps de s'en occuper. Mais j'ai géré ça à distance, sans le voir.
Depuis son emménagement,je ne l'ai pas revu. Peu de contacts.
Un soir bourrée, début septembre, j'ai sonné chez lui au beau milieu de la nuit... Il m'a hurlé de dégager...
Je me suis excusée comme j'ai pu par sms le lendemain. Je l'ai croisé par hasard le surlendemain, il était glacial.
Je me suis forcée au silence radio depuis.
Pendant trois semaines. Et puis, il y a quelques jours, j'ai craqué. Je lui ai écrit qu'il me manquait.
Hier, j'ai essayé de l'appeler pour lui proposer un café. Pas de réponse.
Ce soir, je lui ai écrit pour lui dire que j'aimerais lui parler. Pas de réponse.
Je voudrais lui dire à quel point j'ai compris mes erreurs. Lui demander pardon de tout mon coeur. Lui dire que je sais que c'est moi qui ai tout gâché. Lui dire aussi que je l'aime plus que tout et que s'il nous laissait une chance, plus jamais je ne nous laisserais tomber ainsi, parce que j'ai appris et que j'avance, et que je veux nous rendre heureux...
Je ne sais plus quoi faire. Je sais qu'il m'aime encore. Mais je le connais aussi ... C'est un homme de principe, droit comme un i, fier, et rancunier. J'ai peur qu'il n'accepte jamais de nous laisser une chance. Je pense qu'il croit que je ne peux pas changer.
Je ne sais plus quoi faire. Comment trouver la faille dans son armure pour le toucher...
Je m'effondre.
Modifié en dernier par Lulucat le 13 juin 2016, 14:51, modifié 1 fois.